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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE


INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE DE
MBUJIMAYI

ISP/MBUJIMAYI
B.P : 682

SECTION : SCIENCES EXACTES

« Département de Mathématique »

COURS D’INITIATION A LA RECHERCHE


SCIENTIQUE

Par : MUAPHOSHA MUENYI Espérance

À l’usage des étudiants de G2 math physique et math informatique

2017-2018
I. OBJECTIFS DU COURS

A la fin de ce cours, l’étudiant sera capable de :

 Spécifier les différents principes méthodologiques et théoriques


susceptible de bien mener une recherche scientifique ;

 D’analyser et comprendre les faits afin de bien les expliquer ;

 De faire une distinction entre différents concepts ci-après :


problématique ; hypothèse ; méthodes ; techniques ; variables
dépendances ; bibliothèque ….

 De maitriser le cheminement d’une recherche ou d’une enquête


en sachant comment situer une problématique, comment
justifier le choix d’un sujet, quelles sont les méthodes et
techniques utilisées, comment délimiter le sujet sur un plan
spatial et temporel ;

 Consulter un ouvrage et en ordonner une fiche bibliographique ;


présenter les notes infra-paginales ; repérer et noter une citation
et établir la table des matières.

Notes de cours d’initiation à la recherche scientifique |


Madame Espérance MUAPHOSHA MUENYI 2017-2018
II. PLAN DU COURS

CHAPITRE I : GENERALITES

I.1. Élucidation des concepts de base

I.2. Nature de la recherche

I.3. Sortes des rapports d’une recherche scientifique

CHAPITRE II : LES ETAPES D’UNE RECHERCHE SCIENTIFIQUE

II.1. Les choix et la définition du sujet

II.2. La délimitation du sujet

II.3. La collecte de données, la documentation ou l’heuristique

CHAPITRE III: PRESENTATION D’UN TRAVAIL SCIENTIFIQUE

III.1. Canevas type d’un travail de la fin de cycle

III.2. Défense de travaux ou mémoires

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III. BIBLIOGRAPHIE

1° GRAWITZ. M, Méthodes des sciences sociales, paris, Dalloz, 1986.

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2° BOKONGO LIBAKEA KONGO, Initiation à la recherche scientifique ;
comment rédiger un travail de fin de cycle, Kinshasa 2007.

3° MAYAKA MAKANDA ET NSONSO VINDA, Rédaction d’un mémoire,


conseils pratiques, Kinshasa, CRP, 1986.

4° PAUL, R ; Recherche scientifique in encyclopédie universelles, N° 15, paris


1985

5° TSHIMANGA MUAMBA, Notes de cours d’initiation à la recherche


scientifique, UNIC, KGA, 1996(inédit=qui n’a pas été imprimé ou publié

6°KALANDA, K ; Réalisation et présentation d’un travail de fin de cycle,


ISP/MBM

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INTRODUCTION

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Madame Espérance MUAPHOSHA MUENYI 2017-2018
Les problèmes de la recherche est un problème fondamental qui
contribue au développement d’un pays, compte tenue de ce besoin la
recherche scientifique doit occuper une place prépondérante dans le budget
de l’état.
En effet l’avenir d’un pays et son développement dépend de la
recherche scientifique .L’objet de notre cours étant l’initiation à la recherche
scientifique, comment faire la recherche scientifique ? Une telle question
nous renvoie à une question de méthodologie, en principe la méthodologie
est une science qui nous donne des méthodes, des stratégies, des voies et
moyens, bref des principes des bases pour bien mener la recherche.

Par ailleurs on ne peut posséder cette connaissance que si on a


été initié, ce cours sert de guide aux étudiants pour leur permettre de
manipuler les différents instruments scientifique du monde scientifique, en
somme ce cours est d’ ordre pratique c’ est à dire à l’ issue de ce cours les
étudiants seront en mesure de ses familiariser avec le monde scientifique et
cela part des multiples contacts avec des livres dans les bibliothèques de la
place ou d’ ailleurs.

Les notes de lecture, les travaux pratiques, les TFE ou TFC, les
mémoires, les dissertations doctorales sont élaborés à base de principe qu’on
va étudier dans ce cours, d’ ailleurs ces sont les mêmes principes qui sont
appliqués dans tous les travaux scientifique à quelques exceptions près.

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CHAP I : GENERALITES

1 .1. ELUCIDATION DE CONCEPTS DE BASE

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1.1.1. Initiation
Le concept initiation est un concept générique ou c’est un
concept général, c’est ainsi qu’on peut parler de l’initiation à la
philosophie, à la biologie, à la physique, à la mathématique, à la géographie
bref de l’initiation à la recherche scientifique, ce concept initiation décrit une
action, un mouvement vers quelque chose. En effet le concept initiation vient
du verbe initier qui signifie habituer, familiariser, mettre quelqu’un dans un
monde ou environnement ambiant, pour se faire le monde ambiant ou
environnent qui nous concerne pour le moment auquel nous devons être
initié c’est la recherche scientifique.

1.1.2. Recherche : la recherche est une activité de l’enquête objective de


connaissance sur des différentes questions .La recherche est un processus,
une activité qui permet au chercheur d’appréhender le réel d’autant plus
que le réel bien entendue échappe à son entendement, la recherche comme
une activité est objective, elle porte sur des faits ou sur des phénomènes
naturels (le sida, la malaria, éruption volcanique).par une question précise.
NB : toute recherche doit aboutir à une réponse précise suscitée par une
question précise.
Scientifique : scientifique c’est ce qui est relatif à la science c’est-à-dire une
croyance raisonnée.

1.1.3. La recherche scientifique

Elle est un fait systématique que de compréhension, provoqué


par un besoin ou une difficulté dont on a pris conscience (provoquer par un)
s’attachant à l’étude d’un phénomène complexe dont l’intérêt dépasse les
préoccupations personnelles et immédiates, le problème étant posé sous
forme d’hypothèse, de cette définition permet de distinguer nettement: la
recherche ou l’investigation mené par le chercheur et des tâtonnements ou
des essaies circonstanciels du praticien.

La recherche scientifique est un processus systématiquement et


intentionnellement orienté et ajusté envie d’innover ou d’augmenter la
connaissance dans un domaine donnée, la recherche scientifique est
l’ensemble des travaux qui tende à la découverte de la connaissance nouvelle
plus ou moins vite suivant les époques et les lieux.

Ces connaissances ont engendrés les techniques, c’est à dire les


moyennes par lesquels l’homme s’efforce de modifier son environnement.
Une de caractéristique du 19e siècle est d’avoir fortement accrue la liaison
entre recherche dite pure et recherche dite d’application, le fait nouveau
dans cette évolution est que, dès le lendemain de la seconde guerre
mondiale, la dépense globale de recherche scientifique s’est élevé très
rapidement dans la plus part des pays hautement industrialisés et qu’elle a 6
été orientée systématiquement vers la production de moyen technique
nouveau.
Le pré-sentiments de LOUIS DE ROGLIE s’est alors vérifier, qui
écrivit dans physique et microphysique « pour rester maitre de certains
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secrets, pour contrôler certaines techniques ;les états vont sans doute être
amener à s’intéresser d’avantage que par le passé à la recherche scientifique
et ils seront tentés de la soumettre à des réglementation, à des surveillances
auxquels elle n’ été pas habituer » ce qui distingue en effet l’évolution
ressente de la recherche scientifique ,elle crée une véritable industrie
nouvelle nommer industrie de la découverte et que ce développement a été
délibérément voulue par les état.

Ce si voyant en effet dans la recherche scientifique un moyen


d’atteindre certains objectif d’intérêt collectif On souligne brièvement que la
recherche scientifique est un spirale inductivo-hypothético déductive dans
la quelles une investigation adéquate d’hypothèses alternatives est eu
développement deux phrases essentielles composent tous processus de
recherche :
 une phase heuristique faite d’observation et de réflexion
 une phase de vérifier le bien-fondé d’une hypothèse au moyen d’un
dispositif prévue à cet effet assurer valide et susceptible de
respectabilité. La recherche scientifique tend vers une explication
générale, vers une loi ; elle est donc mono thétiques c’est-à-dire qu’elle
vise à établir des lois générale et vise le bonheur de la vie.

Toute foi la recherche peut connaitre une période plus moins


longue pendant laquelle les efforts sont concentré sur la description d’objets
singulier, c’est la phase dite d’idéographie (idios =particulier ; graphein
=décrire).Par Exemple : avant de connaitre les lois scientifique il importe
d’en écrire objectivement les expériences.
N.B : il n’y a pas de bonne et de mauvaise recherche scientifique au départ,
au contraire une recherche scientifique peut être plus moins bien menée en
regard de la fonction visée et du référentiel auquel elle se réfère.

1.2. Nature de la recherche

En ce qui concerne la nature de la recherche on se contentera


d’évoquer quelque une des recherches qui n’apparaisses les plus
caractéristique.

1.2.1. La recherche fondamentale

C’est la recherche des nouvelles et de champs d’investigation nouveau sans


but pratique spécifique .les chercheurs ses forces de mieux connaitre et
comprendre la matière, sous se souciés de l’application pratique immédiate
de nouvelles connaissances acquises, elle cherche donc à énoncer des lois
scientifique fondamentale non directe applicable, certains auteurs l’appelle
recherche pure ou recherche libre et la considère donc comme l’art pour 7
l’art, d’autres auteurs soutiennent que les soucis d’utilisation de résultats
dans un avenir plus moins proche est toujours présent chez les chercheurs.
La recherche pure est donc une vue d’esprit.

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Exemple:
 la recherche sur la compréhension et les processus du développement
du sida.
 découvrir les propriétés d’une fonction donnée
 savoir en quelle langue pleure le nouveau-né
 mieux comprendre pourquoi on se retrouve devant une perturbation
climatique.

1.2.2. La recherche appliquée

C’est la recherche ayant un but pratique déterminé envie de


servir l’humanité dans un de ces besoins. On vise ici à l’application pratique
de la connaissance Scientifique c’est le stable intermédiaire entre la
découverte et l’utilisation quotidienne, ce premier effort de conversion, de
connaissance scientifique en technologie, c’est donc la recherche ayant pour
but premier de trouver une application pratique à des nouvelles
connaissances dont le but final est l’avancement de connaissance relative à
l’intervention sur le réel. Elle s’appuie en générale sur le résultat de
recherche fondamentale.

EX : la recherche sur le vaccin contre le sida.

1.2.3. La recherche de développement technique

L’adaptation systématique de donné de la recherche appliquée et


des connaissances empiriques en vue de la production et de l’emploie des
matériaux d’appareil, des méthodes ou des procédés nouveaux.

1.2.4. La recherche opérationnelle

C’est l’application de la méthode scientifique à la résolution de


problème particulier ou au choix de la meilleure décision, son objectif est de
fournir une illustration quantitative des éléments essentiels qui constitue
une opération donnée et le facteur qui influent sur les résultats et de donner
ainsi une base solide aux décisions à prendre.

C’est donc l’ensemble des méthodes d’analyse quantitative de


problème d’organisation qui tendent à maximiser une fonction des valeurs,
de minimiser une fonction de coût pour un système (complexe militaire,
entreprise, administration) sous contrainte.
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1.2.5. La recherche collective

Il s’agit d’une collaboration des chercheurs en vue d’une solution


à un problème commun.

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1.2.6. La recherche commanditée

Il s’agit d’une recherche effectuée au frais d’un organisme qui la


patronne en fixe ou en accepte, suivant le cas, le sujet et le programme du
travail et le détail expérimental. Exemple : la recherche commanditée de
l’OMS sur le sida.

1.2.7. La recherche institutionnelle

Il s’agit d’une recherche portant sur la nature d’une institution,


son fonctionnement, sa production et son efficacité. Ex : ISP, ISDR, USC…

1.2.8. La recherche documentaire

Son objectif est la littérature scientifique relative à l’objet


d’étude et dont le but est l’exploration de la littérature en vue d’élaborer une
problématique théorique.
Les dépouillements des archives dont l’objet est tout document sélectionné
selon une stratégie bien précise et traite comme une données de la recherche
au même titre que les discours recueillis par l’interview ou le comportement
recueilli par l’observation et dont le but est de vérifier l’hypothèse.

1.2. SORTES DES RAPPORTS D’UNE RECHERCHE


SCIENTIFIQUE

Plusieurs formes existent voici quelques-unes qui peuvent cadrer avec notre
préoccupation.

A. Article scientifique : c’est un écrit qui forme un tout distinct mais


faisant partie d’une publication, il peut être scientifique s’il est publié
dans un revu scientifique ou s’il respecte en général la démarche
scientifique.
B. Monographie : c’est une étude approfondie d’un sujet précis
relativement restreint, c’est généralement un ensemble d’observations
intégrés auxquels chacun pourra recourir selon ses besoins.
C. T.F.E OU T.F.C : travail de fin de cycle ou d’étude d’étudiant présenté
après une recherche scientifique.
D. Mémoire : c’est une dissertation adressée à un homme de la science ou
à la société savante.
E. Thèse : 1. Proposition ou théorie particulière qu’on tient pour vraie et
qu’on s’engage à défendre par des arguments.

EX : théorie de relativité d’A. EINSTEIN. 2. Série des propositions que le


candidat au grade de bachelier, de docteur s’engage à soutenir, ouvrage
présenté pour l’obtention du doctorat ; cela c’est depuis 19é siècle.
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F. Ouvrage : c’est un texte scientifique, technique ou littéraire, bref c’est
un écrit.

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CHAP II : LES ETAPES DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

Un travail scientifique se déroule en plusieurs étapes :

 Le choix et la définition du sujet ;


 La délimitation du sujet ;
 La récolte de données, la documentation ou l’heuristique, la
rédaction ;
 La présentation des sources.

2.1. Le choix et la définition du sujet

Un sujet de recherche peut être imposé, proposé ou choisi par


l’étudiant lui-même. Lorsque celui-ci est imposé ou proposé, le candidat doit
s’efforcer d’avoir une idée précise de la manière à traiter le sujet afin de ne
pas passer à côté du problème ; il doit éviter la précipitation et la
présomption, qui souvent, conduisent au fiasco. Quand le sujet est choisi
par le candidat lui-même, ce qui est conseillé, celui-ci doit chercher à savoir
comment le traiter ; il doit éviter d’adopter le premier sujet qui lui arrive à
l’esprit, il doit en sonder les possibilités.
Le choix d’un sujet est une question d’expérience et d’intelligence. Pour
opérer un choix nous avons les critères suivants :

 Le sujet doit être en rapport avec sa discipline parce que chaque


discipline possède sa spécificité qu’il ne faut pas confondre avec les
autres sciences.
 Il faut préciser le thème que l’on veut étudier, il faut tenir compte des
différents aspects que la discipline concerne.
 Le thème que l’on veut aborder doit présenter un intérêt
 L’intérêt est soit humain soit scientifique. Les deux aspects d’intérêt
ne peuvent pas se dissocier dans une étude. Il est mieux de mener
une étude qui puisse répondre aux besoins réels non seulement dans
le domaine de la connaissance abordé, mais aussi dans l’amélioration
de condition de vie de la population.
 L’intérêt scientifique d’un sujet consiste à combler le vide scientifique,
c’est-à-dire ne donnez au monde scientifique que quelque chose
d’originale.
 La disponibilité des sources : il ne faut pas tarder à changer ou à
abandonner un sujet quad les sources font défaut, il arrive que les
sources soient disponible mais à de lieux lointains, il se pose aussi le
problème de financement dans la recherche.

Les étudiants débutants sont souvent incapables d’opérer un 10


choix, ils font un choix sentimental en tenant compte le plus souvent de
leur propre préoccupation. Le choix du sujet est déterminé par des
motivations personnelles.

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Exemple : un enfant peut se décider de devenir médecin psychiatre à partir
d’un drame d’une maladie mentale observé dans sa famille.
Il y a aussi des motivations et des impératifs d’ordre social,
politique, économique et scientifique qui sont le plus souvent à l’origine
d’une recherche.

L’étudiant doit arriver à expliquer pourquoi il traite tel sujet pas


un autre. C’est ce qu’on appelle justification du choix du sujet, il faut choisir
avec raison et en connaissance des causes ; il faut choisir ce que l’on
connait, ce que l’on comprend, un sujet adapté aux gouts et aux aptitudes
du candidat, il faut bien formuler un sujet de recherche en d’autres termes
choisir un sujet suffisamment vaste mais pas trop, consultez les ouvrages
généraux afin de repérer les dimensions ou les sous éléments du thème
général tels qu’ils sont traités dans la littérature, retenir l’un des sous
éléments(en justifiant son choix) et formuler en son égard une question
générale(problématique), consulter les ouvrages spécialisés sur ce thème
particulier de façon à déterminer comment ce thème particulier a été traité
dans la littérature, déceler les problème ou les lacunes de
recherche(référence à l’appui) constatés, énoncer une question spécifique de
recherche justifiée sur la base des lacunes constatées dans la littérature.

Énoncer en suite l’HYPOTHESE qui est une réponse anticipée à


la question spécifique de la recherche. C’est un énoncé déclaratif qui précise
la relation anticipée entre les phénomènes observés ou imaginés.

L’hypothèse est à la fois une création de l’esprit ou une


intervention et une conception provisoire jusqu’à ce qu’une vérification
soigneuse avec les faits lui enlève son caractère d’anticipation, et par là
même, son état provisoire pour la repousser ou pour l’accepter
définitivement au rang de vérité scientifique.
L’hypothèse est le résultat de la formulation du problème et le
point de départ de la vérification. Elle constitue un pont entre ces deux
parties de la recherche et forme la pierre angulaire de tout travail de
recherche.
Les qualités principales d’une bonne hypothèse sont les
suivantes : la plausibilité, la vérifiabilité, la précision et la communicabilité.

Formuler une hypothèse revient donc à dire qu’il faut :


 S’assurer d’avoir posé une question spécifique pertinente
liée à l’objet de l’étude(en tenant compte de la formulation
du problème) et avoir compris le sens de cette question
 Se rappeler que l’hypothèse est une réponse anticipée à la
question spécifique de recherche et qu’elle doit en
découler logiquement
 Formuler une proposition en s’assurant que le verbe 11
traduise bien le sens de la proposition
 Déterminer les termes clés de l’hypothèse qui seront
transformés en variables.

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2.2. La délimitation du sujet

L’étudiant a une idée sur le sujet à traiter mais n’a pas encore
fixé définitivement son choix.

Le sujet choisit peut englober plusieurs aspects qui ne peuvent


pas tous être traités à la fois il devrait alors le préciser à explorant le terrain
sur lequel il désir s’encourager, pour se faire il se mettra à lire les théories et
les travaux intérieurs en vue de :

 Prendre conscience de ses propres engagements théoriques ;


 Découvrir d’autres modes d’approche ;
 Pénétrer la pensée de recherche précédente ;
 Apercevoir les difficultés que les chercheurs ont rencontrés ;
 Approfondir sa réflexion.
Quel que soit ses objectifs et la méthode qu’on utilise le
chercheur doit discuter avec son promoteur et ses collègues sur le sujet à
traiter et l’inscrire dans le temps et dans l’espace (tenir compte de la
géographie et de la chronologie) ces deux facteurs ne peuvent jamais être
négligés sont des moyens didactique qui aide l’esprit humain à saisir la
réalité à partir d’une schématisation.

On procède de deux manières pour délimiter un sujet :


o Le chercheur doit préciser le mieux possible la période pendant
laquelle son travail est inscrit, il doit tenter de déterminer ce qu’on
appelle terminus ad quo (date du sujet postérieure à notre travail) et
terminus ad quem (date du sujet antérieure à notre travail).
o Le chercheur doit ensuite procéder à un découpage spatial pour cela il
doit tenir compte de la nature de l’étude.

Au départ la délimitation semble être précise mais cela


n’empêche qu’au fur et à mesure que les éléments nouveaux interviennent,
qu’on puisse rectifier et compléter les idées déjà arrêtées.
Une fois le sujet choisit ainsi que la délimitation établie, il s’ensuit l’étape de
l’élaboration provisoire d’un plan de travail, après l’introduction on réfléchit
sur la manière de diviser le corps du travail en partie, en chapitre, en
section, en paragraphes.

2.3. La collecte des données, la documentation ou l’heuristique

La première chose à faire est de chercher ce qui a été déjà publié


sur le sujet, ce que les gens sont supposés connaitre sur le sujet et qui se
trouve dans une bibliothèque, aussi les premiers lieux de travail sont les
bibliothèques, ensuite le dépôt d’archives, les musées et le terrain. Après
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avoir la plus grande documentation publiée on peut alors chercher la
documentation inédite (sources d’archives, sources orales).

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2.3.1. La bibliothèque

A. Définition

Le terme bibliothèque vient du terme grec bibliotheke, biblio :


livre, theke : coffre, conserver, il couvre trois sens qui sont en rapport avec
les livres.
BIBLIO :
- Une collection des livres
- Lieu où l’on garde les livres
- Les meubles ou l’assemblage de tablettes servant à ronger les livres

B. Historique de la bibliothèque

Bien qu’apparut en Grèce la bibliothèque jouit d’une antériorité


plus ancienne, celle-ci existe depuis que la pensée humaine a pu être
matérialisée, les premiers livres retrouvés en Mésopotamie au troisième
millénaire avant notre ère étaient constitués de tablettes d’argile molles dans
lesquels on traçait le caractère à l’aide d’un stylet avant de le sécher au soleil
ou de le faire cuir dans un four comme une brique. Ces tablettes se
conservaient soit dans des caisses soit dans des paniers, soit dans des
niches creusées dans les murs.

À cause de leur encombrement et de leur lourdeur les égyptiens


préfèrent des rouleaux des papyrus beaucoup plus légers, ils avaient réalisés
un immense progrès dans le domaine de bibliothèque dont les romains et les
grecs s’étaient servis. Aristote fut le premier à constituer une bibliothèque (la
classification systématique), on pouvait déjà compter 28 bibliothèques à
Rome.

À l’origine les bibliothèques étaient l’affaires de clergés et de la


noblesse, au treizième siècle la naissance des universités permit un
accroissement du nombre des bibliothèques ; l’une de plus importante de ces
nouvelles bibliothèques fut celle de la Sorbonne, elle comptait 1.017 volumes
en 1290.

Au 17ème siècle on tenta de concevoir une bibliothèque publique


moderne, elle devait être ouverte au public gratuitement et à des heures
régulières, avec la révolution française nous allons connaitre un tournant
décisif dans l’histoire de la bibliothèque, elle établit aussi des bibliothèques
publiques ou municipales ; celles-ci étaient devenus des verbales services
publiques.
De nos jours, les bibliothèques ont largement bénéficiées des
perfectionnements techniques, on y rencontre des magasins à rayonnages,
des salles d’expositions, une coopération active entre bibliothèque, la 13
formation professionnelle est organisée de même que des journées nationales
et internationales où sont discutées des questions professionnelles, le
développement de l’informatique par son recours à l’internet n’a fait plus

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récemment que favoriser les raffinements dans le traitement des ressources
d’une bibliothèque.

C. Rôle et fonctionnement d’une bibliothèque

Toute bibliothèque constitue le réceptacle du savoir ,elle permet


la communication des ouvrages et l’exploitation de toute les ressources
qu’elle recèle, elle a pour but de fournir les livres pour les lecteurs, elle
permet à l’enfant de se régaler de ses auteurs favoris pendant ses heures de
loisir, à l’adulte de compléter son instruction et ses connaissances
générales ; au chercheur de se documenter sur le sujet l’intéressant , à la
ménagère de puiser les inspirations en vue de l’organisation de son foyer, au
professeur d’y rechercher les informations pour ses enseignements, à
l’étudiants de se documenter pour divers travaux ; bref, la bibliothèque joue
un rôle éducatif ; un agent de perfectionnement individuel et collectif qui
tient le public au courant de l’actualité professionnelle , littéraire,
scientifique ,etc., elle a donc une tache noble.

Bibliothèque Nationale

Recueillir et communiquer la totalité de la production nationale


imprimée acquise soit par dépôt légal ; soit par achat ; soit par l’échange.
Elle peut posséder les cartes géographique ; les films et microfilms les
monnaies ; les médailles ; des gravures, des disques, des bandes
magnétiques.

Bibliothèques Publique

Elle est accessible à tous ; son fonds constitue des livres


appartenant à l’État ou à une institution étatique visant à instruire, à
recréer et à documenter le public.

Nous en distinguons 4 qui sont :

 Bibliothèque d’études : son accès est limité aux savants ; on n’y entre
pas pour la lecture ; ex : bibliothèque de la banque du Congo
 Bibliothèque publique urbaine : elle donne accès à tout le monde et
contient les livres de culture générale ; ex : bibliothèque de jeunes à
matonge.
 Bibliothèque publique rurale.
 Bibliothèque pour enfants et adolescents

Bibliothèques Universitaires

Elles sont au service de l’enseignement et de la recherche, elles


possèdent des budgets qui leurs permettront d’obtenir des documentations 14
générales. Voici quelles que bibliothèques au Congo/Afriques : bibliothèques
nationale, universitaires, des instituts supérieures, des centres et instituts
de recherche, des grands séminaires, des facultés et instituts théologiques,
des grandes sociétés, …, à la limité elles doivent résoudre deux problèmes :
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Comment trouver les informations sur un sujet donné et comment accéder
aux documents contenant ces informations ?

Une Bibliothèque contient :

i. Les livres qui sont des assemblages des feuilles imprimées et réunies
en un volume relié ou broché ;
ii. Un ouvrage peut aussi être considéré comme livre dont le texte est
scientifique ou littéraire, là nous avons le titre, la table des matières
ou sommaire, bibliographie et l’index.
iii. Le revue qui est une publication périodique généralement mensuelle
qui contient des magazines, annales, bulletin, articles scientifiques…
iv. Périodique qui est un écrit ou un journal ou une publication
périodique qu’on peut appeler magasine ou revue.

Dans une bibliothèque on trouve les instruments du travail qui sont ;

Le catalogue : une énumération par ordre alphabétique de livres ; des


revues ;…, il y en a trois, catalogue sur fiche, catalogue imprimé et catalogue
informatisé
Le guide de la bibliothèque : est une brochure imprimée qui sert à orienter
le chercheur dans un domaine précis en lui indiquant toute la
documentation relative à son sujet.

L’encyclopédie : c’est un ouvrage souvent à plusieurs volumes qui


rassemble les connaissances acquises à une époque sur un domaine
particulier ou sur un domaine divers.

Dictionnaire encyclopédique : dictionnaire de mots se rapportant à une


institution, à une science, auxquels on donne un contenu explicatif et
évolutif plus ou moins complet.

Travaux : sont des ouvrages inédits ou édités synthétiques qui constituent


plus une source des premières mains des chercheurs, destinés à la postérité
ou à la publicité.

2.3.2. Les techniques et méthodes de recherche dans un travail


scientifique

A. Les méthodes de recherche

Une démarche de l’esprit ou le chercheur invente les hypothèses


découlant des faits observés. Nous en distinguons plusieurs qui sont :

 La méthode historique : consiste à réunir la documentation, à


l’analyser, en le faisant passer au crible de la critique historique pour
enfin parvenir à la synthèse. Elle est utilisée en économie, politique… 15

 La méthode descriptive : est celle ou les faits sont decrits suivant un


certain nombre de normes : ex : techniques du questionnaire et
d’interview.
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 La méthode expérimentale : elle est courante dans les sciences de
l’éducation, elle est celle ou le chercheur contrôle les facteurs auxquels
un individu est soumis à un test durant la période de l’enquête et l’on
observe les résultats. Les techniques utilisées sont d’un seul groupe,
groupe parallèle et la rotation des groupes .Cette méthode procède par
certaines étapes qui sont l’observation, hypothèse, l’élaboration de
résultats, l’interprétation de résultats et la généralisation des
résultats.

 La méthode comparative : c’est un moyen qui permet au chercheur


d’analyser les données concrètes, d’en dégager les éléments constants,
abstraits et générales lorsqu’elle aborde l’explication.

B. Les techniques de recherches

C’est un instrument qui permet de récolter les données pour notre


recherche, notre investigation, notre travail. Nous en distinguons plusieurs
qui sont :

- La technique d’observation : elle joue un rôle capital dans la recherche


scientifique ; elle est une constations des faits tels qu’ils ne se
produisent naturellement sans que le chercheur intervienne pour
modifier le cours de phénomène ;
- Technique documentaire : constitue à lire le document en rapport avec
le sujet (ouvrage, article…)
- La technique statistique : elle nous permet de récolter les données
chiffrées qui nous permettent d’éclairer la lanterne de la recherche, les
chiffres doivent ressortir dans les différents tableaux présentés dans le
travail.

2.3.3. L’entretien ou l’interview

C’est un procédé d’investigation scientifique utilisant un


processus de communication verbale pour recueillir les informations en
rapport avec le but fixé et suivant les règles bien définies.

A. Règles à suivre pour mener une bonne interview

- déterminer les personnes à interviewer


- fixer le rendez-vous et se familiariser avec les enquêtés
- déterminer le déroulement de l’interview et la façon de noter les
réponses.

Comment se déroule l’interview

- L’enquêteur doit créer un courant de sympathie, de compréhension, de


franchise et de cordialité entre lui et l’enquêté 16
- Motiver l’enquêter en lui définissant clairement le but de l’interview
- observer le comportement de l’enquêté et éviter d’adopter l’attitude du
chef

Notes de cours d’initiation à la recherche scientifique |


Madame Espérance MUAPHOSHA MUENYI 2017-2018
- les questions simples doivent précéder celles qui sont complète

Comment noter les réponses

- enregistrer les réponses à l’aide d’un rapport mécaniques permettant


un enregistrement fidele de toutes les réponses de l’enquêté
- prendre note au cours de l’interview
- noter les réponses après l’entretien le plus tôt

2.3.4. Le questionnaire

C’est l’ensemble des questions qui constituent un tout organique et se


rapporte à un problème précieux. Lorsque nous nous referons au fond du
sujet nous distinguons les questions qui portent sur le fait (quelle revue as-
tu lu hier à la bibliothèque) nous appelons ces types des questions,
questions psychologique ou subjective ou encore d’opinion.

Selon la forme du sujet nous avons :

- questions ouvertes sont celles ou l’enquêté répond librement en ses


propres termes (pourquoi avez-vous choisi de faire les maths ?)

Avantages : fournir des renseignements plus avancés sur les opinions ou sur
le fait, elles sont plus indispensable pour aborder les problèmes délicat.

Inconvénients : elles sont plus longues à faire passer, elles plus difficiles à
déplier car les réponses exigent une véritable analyse de contenu.

- Questions fermées sont celles où l’on présente au sujet après lui avoir
posé la question, une liste préétablie des réponses possibles parmi
lesquelles on lui demande d’indiquer la réponse qui correspond le
mieux à ce qu’il souhaite donné (Ex : le S G A est-il régulièrement au
bureau les avants midis oui ou non ?)

Avantages : elles se traitent facilement eu dépouillement, permettent de


guider le sujet et de classer rapidement une réponse dans une catégorie
d’analyse prévue.

Inconvénient : elles obligent le sujet à forcer ses opinions même si il en a une


autre, elles sont inefficaces et contre indiquer dans le cas où il s’agit
d’obtenir autre chose que les caractéristiques objectives.

- Questions de la cafétéria sont celles où le sujet trouve ce qu’il désir


parmi l’éventail des réponses proposées.

Ex : à votre avis, que représente l’université ?

1. Un lieu où l’on apprend un métier


2. Un lieu où l’on apprend à faire la recherche 17
3. Un cadre pour avoir une connaissance générale
4. Un cadre pour former des idéologies
5. Autres choses…

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CHAP III : PRESENTATION D’UN TRAVAIL SCIENTIFIQUE

3.1. Canevas type d’un travail de fin de cycle

3.1.1. Rédaction d’un travail scientifique

A. Page de couverture

elle est généralement cartonné plus modeste et parfois protégé


par une feuille en plastique ; sur cette page les mentions se présentent
comme suit : les institutions pays, ministère, province et institution
supérieure à laquelle appartient l’étudiant ; le logo (emblème de l’institution
suivie de la faculté ou de l’option) ; le titre et le sous-titre : (respectivement
en capital, grand caractère gras et en grands caractères maigre le tout
encadré), l’auteur du travail(nom, post nom et prénom selon le système
congolais), nature du travail(travail de fin de cycle ou mémoire présenté et
défendu…), l’équipe de promoteur et l’année académique.

B. Page de garde

Placé entre la page de couverture et la page de titre, elle sert à


protéger cette dernière et la page de titre ressemble à la page de couverture
dans un travail scientifique.

C. Épigraphe

Il s’agit d’une courte inscription de plus ou moins 5lignes sur


une page entière qui doit porter une référence précise pour éviter le plagiat

D. Dédicace

C’est un nommage qu’un auteur fait de son œuvre à quelqu’un,


par une inscription sur l’une de page d’entête de l’ouvrage et doit porter le
nom de l’auteur

E. Avant-propos

C’est la page de remerciement, s’adressant au collaborateur, à la


réalisation de travail selon l’ordre de leur importance (comité de gestion,
corps enseignants, compagnons de lutte…), il est interdit de changer
l’orthographe du nom d’une personne.

F. Abréviation, sigles, convention et symbole

L’abréviation est un procédé graphique constant à écrire un mot


en utilisant qu’une partie de ses lettres, permet de gagner de la place et
18
suivit d’un point appelé abréviatif.

Les sigles sont composés des initiales mots composants l’énoncé,


chaque initial est suivit d’un point abréviatif
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Les abréviatifs, les sigles, les conventions et les symboles sont
énumérés les uns sous les autres selon leur ordre d’alphabétique. Ont
général toutes ses pages d’avant-propos sont paginés en chiffre romains et
reprises comme tels dans la table

G. Introduction, parties, chapitres, sections

Le but de l’introduction est de fournir des indications d’ordre


scientifique, destinées à une meilleure compréhension du rapport de
recherche, elle peut être considérée comme premier chapitre et comporte
plusieurs étapes qui sont : problème posé et pertinent, but de la recherche,
intérêt qu’il y a à résoudre ce problème délimitation et les hypothèses du
sujet,… Les parties, chapitres, sections doivent commencer sur une nouvelle
page, et évitant qu’ils ne soient identiques.

H. Conclusion générale

c’ est un résumé succinct de l’ensemble du travail ou nous


trouvons but, problème, hypothèse à vérifier, matériel utilisé et méthodes
d’étude, résultat obtenu, …, le chercheur doit montrer qu’il a atteint ou pas
le but de son travail, doit mettre en exergue sa contribution scientifique
personnelle , doit ouvrir les suggestions ou perspectives en fonction des
résultats obtenus.

I. Annexes et errata

les annexes sont des documents additifs ou complémentaires


rédigés ou non par l’auteur du travail ces sont des cartes géographique, des
tableaux , des dessins, des graphiques, des figures, des schémas et des
photos, les fiches d’enquêtes ou les questionnaires, on notera
successivement : annexe 1, annexe2,….Errata désigne une liste d’erreurs
prélevés et classés suivant l’ordre de la lecture, mieux l’ordre de la relecture
après impression par l’auteur.

J. Bibliographie, Table de matières

C’est une présentation d’une liste alphabétique de toutes les


sources utilisées, le Professeur Bushabu définit la bibliographie comme le
signalement, dans la partie finale d’un travail scientifique des toutes les
sources utilisées entre et autre ouvrages, articules, …

a) Référence d’un livre 19


Elle comporte le nom de l’auteur en majuscule, suivi de son
initiale du prénom suivi d’un point abréviatif, le titre du livre souligné, lieu
d’édition, maison d’édition puis l’année d’édition.
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Exemple : GOOSE (A). La nouvelle orthographe, exposée et
commentaire, paris-Louvain-la-Neuve, Duculot, 1991. Le nom d’une maison
d’édition est lié à une ville, elle peut avoir son siège dans deux ou trois ville.

b) L’édition

Dans une référence bibliographique on signale pas le tirage,


mais si l’ouvrage est réédité la maison de l’édition consultée devient
importante. On place la mention de l’édition dans la référence
bibliographique après le titre ou avant la date pour souligner le lieu qui unie
la nouvelle édition à la date de parution.

c) La traduction

Lire l’ouvrage dans sa langue originale, on recourt cependant à


la mention ¨ traduction ¨ ou ¨ traduit de ¨ en abrégée ¨trad.¨, elle doit se
placé juste après le titre.

d) Tome et volume

Les deux termes sont souvent confondus, le tome est une division
essentielle de l’œuvre, fondé sur son contenu, la matière elle-même et le
volume résulte d’une décision de l’éditeur et d’un découpage artificielle ou
conventionnelle souvent commende par des raisons de maniabilité ou des
impératifs commerciaux.

K. La table des matières :

Citation et notes infra-paginales

A. Citation : ces sont les notes utilisées dans un travail scientifique


renvoyant à la source et à la littérature sur lequel le travail scientifique
est basée, il faut éviter d’introduire un grand nombre de citation et des
notes au bas de la page, éviter de citer très peu et de n’est pas donner
des références. Il y a plusieurs manières de citer l’idée ou le contenu du
texte :

On peut citer directement lorsque le renseignement que contient le


texte à une importance particulière mais pour un texte plus long on le
renvoi à l’appendice placé à la fin du travail ou encore en bas de la
page si c’est possible,
Une citation brève doit être signalée par les guillemets,
Une citation longue est ordinairement mise en retraits et imprimées en 20
caractère plus petit. Et doit être écrite à la machine sans interligne.

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B. Les Notes : sont de courtes explications dont il ne faut pas introduire
dans le texte pour de raison de surcharger le texte mais qui sont utilisés
par une meilleurs intelligence du travail scientifique, on utilise aussi les
notes pour prévenir une objection pour donner une nuance au mot, pour
indiquer une donnée bibliothèque, pour ajouter un détail historique ou
explication étymologique. Le chiffre d’appel de note se met toujours à
l’endroit le plus utile du mot à expliquer, les notes de référence les plus
utilisées dans les travaux scientifiques sont :

1) Opus citatum op cit) : ouvrage déjà cité, employé après le nom de


l’auteur pour designer lorsqu’il n’y a pas d’équivoque et qu’il s’agit
d’un travail cité. Ex : p. Jean ; op cit, p
2) Articulus citatus art cit) : elle est utilisée lorsqu’il s’agit d’un article
déjà cité sans qu’il ait équivocité. Ex : A. Jean, art cit
3) Idem ou Id : est employé pour éviter la répétition du nom de l’auteur.
Ex : Dauzat, A, la vie du langage, paris, colin, 1928, p 10

Idem, tableau de la langue française, paris, Payot, 1939, p 20.

4) Ibidem ou ibid. est employé pour indiquer qu’il s’agit du même auteur,
même passage et même ouvrage.

Défense Des Travaux Ou Mémoires

La préparation

Les préparatifs comportent des détails qui ont leur importance


particulière.

A. La synthèse à exposer : la défense à l’auditoire se base sur une


synthèse du travail qui en reprenant des grandes articulations et la
démarche scientifique suivie pour arriver aux résultats finals
respectera le canevas du cadre conceptuel, sans oublier la
démonstration de la thèse et la vérification de l’hypothèse. Le texte
devra être concis et respecter le temps impartit pour exposer à vitesse
normale, il devra être soigné au style littéraire non seulement pour
raison scientifique mais aussi parce qu’il peut servir au reportage de la
presse.

B. L e temps de concentration ; l’étudiant doit prendre suffisamment du 21


temps pour se concentrer et posséder tant le travail que le résumé à
présenter, cela pour éviter le risque de l’aphasie , du vide ou de la
rupture du fil d’idées.

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C. Le respect de l’heure : l’étudiant doit être là à temps pour accueillir ses
invités et le jury à travers son protocole et non l’inverse, le directeur
peut s’absenter ou venir en retard mais pas le récipiendaire.
D. Les toilettes préventives et la présentation physique : plus que la vie
ordinaire le candidat doit se présenter convenablement devant le jury
au grand jour, il fera ses toilettes physiques, biologiques et soignera sa
parure extérieure à temps pour ne pas être en retard, et surtout la
candidate.
E. Les invitations et les préparatifs de réception

Le candidat prépare et distribue les invitations à temps et


commandera la salle, restaurant,…, et fera les achats bien avant.

La défense dans l’auditoire : les préparatifs terminés le jour j le


candidat se présente dans l’auditoire, une place spéciale lui est réservée à
l’instar de celle du jury ; il veillera à certains attitudes.

I. L’attitude du récipiendaire devant le jury : il doit adopter


une attitude de modestie, de courtoisie doublée de respect ; à
l’honnêteté intellectuelle il associera l’humilité qui soignera son
langage .Il écoutera attentivement son interlocuteur avant de
pouvoir lui répondre aux questions qui lui seront posées.
II. Le dicton et le respect du timing : le dicton sera soignée selon
les règles grammaticales de la langue utilisée, ce respect fait parti non
seulement au savoir vivre mais répond aussi aux exigences académiques
et peut influencer l’appréciation du travail et du candidat, ne jamais
ennuyer la salle avec un discours interminable.

III. La logique du raisonnement et la maitrise des débats : le


candidat doit tenir un raisonnement correct, complet et non
tronqué, répondre aux questions posées et non perdre le temps
dans les détails unitils, savoir justifier l’hypothèse. Avoir un
sang-froid dans la discussion ou la maitrise de soi,
IV. Attitude du jury et de l’assistance : face au candidat le jury a
une attitude d’écoute, rectifier si possible une vision erronée
sans sortir de la ligne de travail.
V. La cotation et la proclamation : une fois la défense terminée,
le jury se retire pour délibérer et arrêter la moyenne de leurs
côtes sur base de la moyenne que le président du jury proclame
les résultats et la fête commence. 22
VI. La collation des grades : l’université prévoie une séance
académique de proclamation accompagné de la remise de
diplômes aux lauréats, et c’est la fête commence.

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Table des matières
OBJECTIFS DU COURS .............................................................................. 1
PLAN DU COURS ........................................................................................ 3
BIBLIOGRAPHIE ......................................................................................... 3
INTRODUCTION .......................................................................................... 4
CHAP I : GENERALITES ............................................................................... 5
ELUCIDATION DE CONCEPTS DE BASE..................................................... 5
Scientifique : scientifique c’est ce qui est relatif à la science c’est-à-dire une
croyance raisonnée. .................................................................................. 6
1.1.4. La recherche scientifique ................................................................ 6
1.2. Nature de la recherche....................................................................... 7
1.2.1. La recherche fondamentale ............................................................. 7
1.2.2. La recherche appliquée ................................................................... 8
1.2.3. La recherche de développement technique ..................................... 8
1.2.4. La recherche opérationnelle ............................................................ 8
1.2.5. La recherche collective .................................................................... 8
1.2.6. La recherche commanditée ............................................................. 9
1.2.7. La recherche institutionnelle........................................................... 9
1.2.8. La recherche documentaire ............................................................. 9
1.3. SORTES DES RAPPORTS D’UNE RECHERCHE SCIENTIFIQUE ......... 9
CHAP II : LES ETAPES DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ..................... 10
2.1. Le choix et la définition du sujet ...................................................... 10
2.2. La délimitation du sujet ................................................................... 12
2.3. La collecte des données, la documentation ou l’heuristique ................ 12
2.3.1. La bibliothèque.............................................................................. 13
Définition ................................................................................................ 13
C. Rôle et fonctionnement d’une bibliothèque ......................................... 14
Bibliothèque Nationale ......................................................................... 14
Bibliothèques Publique ........................................................................ 14
Bibliothèques Universitaires ................................................................ 14
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2.3.2. Les techniques et méthodes de recherche dans un travail
scientifique ............................................................................................. 15
Les techniques de recherches ................................................................. 16

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2.3.3. L’entretien ou l’interview ............................................................... 16
Comment se déroule l’interview ........................................................... 16
comment noter les réponses ................................................................ 17
2.3.4. Le questionnaire ........................................................................... 17
CHAP III : PRESENTATION D’UN TRAVAIL SCIENTIFIQUE ..................... 18
3.1. Canevas type d’un travail de fin de cycle ......................... 18
3.1.1. Rédaction d’un travail scientifique ............................... 18
A. page de couverture .......................................................................... 18
B. Page de garde .................................................................................. 18
C. Épigraphe ....................................................................................... 18
D. Dédicace ......................................................................................... 18
E. Avant propos ............................................ Erreur ! Signet non défini.
F. Abréviation, sigles, convention et symbole........................................ 18
G. Introduction, parties, chapitres, sections.......................................... 19
H. Conclusion générale ......................................................................... 19
I. Annexes et errata ............................................................................. 19
J. Bibliographie, Table de matières ....................................................... 19
a) Référence d’un livre .......................................................................... 19
b) L’édition .......................................................................................... 20
c) La traduction ................................................................................... 20
d) Tome et volume ............................................................................... 20
Citation et notes infra-paginales ............................................................. 20
A. Citation....................................................................................... 20
B. Les Notes .................................................................................... 21
3 .2. Défense Des Travaux Ou Mémoires ................................................. 21
3.2.1.La préparation ............................................................................... 21
A. La synthèse à exposer ................................................................. 21
B. L e temps de concentration ......................................................... 21
C. Le respect de l’heure ................................................................... 22
D. Les toilettes préventives et la présentation physique .................... 22
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3.2.2 La défense dans l’auditoire .......................................................... 22

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