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Comment rédiger une dissertation philosophique ou juridiques à partir d'une

question?
Cette méthode est valable pour les matières suivantes: Science politique,méthodes
juridiques et sociales,relation internationale.
Par exemple :
-Peut-on dire des choses plus vraies que d’autres sur la réalité ?
La méthode :
________________
Plan :
1-Votre copie .
2-L’évaluation de votre copie.
3-Le brouillon et la rédaction.
______________________
1– Votre copie
La structure générale de votre copie doit être la suivante :
-Introduction.
-Développement en deux ou trois parties.
-Conclusion.
- A / L’INTRODUCTION
Une introduction doit se faire essentiellement en deux temps :
1-Il faut d’abord montrer que la question pose problème.
2-Vous expliquez ensuite comment vous allez chercher à répondre à la question.
B / LE DÉVELOPPEMENT
Nous allons d’abord examiner ce qu’il doit y avoir dans chaque partie, puis nous
verrons comment organiser vos parties, c’est-à-dire comment faire un plan.
1°) Le contenu de chaque partie
Objectif
Dans l’introduction, vous avez montré que la question pose problème. Le but du
développement est de trouver une solution aux problèmes soulevés. Par conséquent,
dans chaque partie il faut examiner une réponse à la question posée.
Structure de chaque partie
Chaque partie devra avoir la structure suivante :
1-Idée directrice
2-Argumentation
3-Bilan
4-Transition
L’annonce de votre idée directrice, le bilan et la transition consistent à chaque
fois en quelques phrases seulement. C’est l’argumentation qui est centrale dans
chaque partie.
Dans une argumentation, il doit y avoir :
une argumentation, il doit y avoir :
1- Une progression logique.
2- Une analyse des idées (des définitions, des distinctions conceptuelles)
3-des exemples
4- Des références philosophiques (on peut utiliser les idées, les arguments, les
exemples d’un auteur philosophique, on peut partir d’une citation, …)
5- Des connaissances (en art, en science, en histoire …)
2°L’organisation de vos parties, le plan
Pas de plan type
Dans une première partie, vous proposez une réponse, mais ensuite vous vous rendez
compte que cette réponse présente des difficultés. Vous passez donc à une deuxième
partie pour chercher une meilleure réponse, une réponse qui puisse dépasser le
problème qui a été dégagé. Mais cette réponse, vous pouvez encore montrer qu’elle
n’est pas encore parfaitement satisfaisante. Vous pouvez ainsi faire une troisième
partie (c’est recommandé), dans laquelle vous formulez enfin la solution qui semble
la plus solide.
Pas de plan type,mais qu’il y a une méthode que l’on pourrait formuler ainsi :
1-Partir du plus simple : dans votre première partie, vous examinez la réponse qui
semble la plus évidente, celle qui viendrait à première vue immédiatement à
l’esprit de chacun.
2- Dégager à chaque fois en transition une difficulté : pour passer de la première
à la deuxième (et de la deuxième à la troisième partie) vous dégagez un problème
qui montre que votre réponse n’est pas suffisante. Vous expliquez alors que vous
devez envisager une autre réponse pour pouvoir résoudre ce problème.
3- Finir par la meilleure solution : votre dernière partie doit contenir la
solution que vous proposez à la question posée, et cette solution doit être celle
qui semble la meilleure après la réflexion que vous venez de mener. La « meilleure
solution » ne signifie pas simplement « celle que vous préférez », mais « celle qui
est justifiée par les arguments les plus solides ».
C / LA CONCLUSION.
La conclusion se fait en deux temps :
1-Faire un bilan récapitulatif : vous expliquez comment vous êtes parvenus
finalement à votre réponse finale (après examen d’autres solutions). Vous retracez
le mouvement que vous avez suivi de la première jusqu’à la dernière partie.
2-Faire ressortir l’intérêt de votre solution : vous expliquez, de manière nuancée,
en quoi votre solution permet de répondre de manière pertinente aux problèmes posés
par la question.
Ce n’est pas la peine de faire une « ouverture » à proprement parler, mais vous
pouvez indiquer un point sur lequel votre analyse mériterait d’être approfondie.
Attention cependant, l’ouverture doit être une simple nuance que vous faites à
propos de votre réponse finale : il ne faut pas poser une question qui remette
totalement en question votre réponse finale, et il ne faut pas ouvrir sur une tout
autre question.
II – L’évaluation de votre copie
A / QUALITÉS FORMELLES ET QUALITÉS DE CONTENU
L’évaluation de votre copie se fait sur deux types de qualités qui sont attendues
dans votre devoir :
1°) Les qualités formelles
L’expression des idées est-elle toujours claire ? Est-ce que le devoir est fait
dans les formes ? C’est-à-dire :
-Y a-t-il une introduction, un développement conséquent en deux ou trois parties,
une conclusion ?
-Dans l’introduction, un problème est-il dégagé?-Est-ce qu’il y a l’annonce du plan
?
-Est-ce que chaque partie est organisée comme une tentative de réponse à la
question posée ? Y a-t-il une idée directrice, une argumentation, un bilan, une
transition dans chaque partie ?
Y a-t-il une progression logique dans le plan ?
-La conclusion retrace-t-elle le mouvement parcouru dans le devoir et formule-t-
elle bien l’intérêt de la solution proposée ?
2°) Les qualités de contenu
Le contenu est-il pertinent ? C’est-à-dire :
-Les idées sont-elles justifiées par des arguments convaincants et à partir d’une
analyse précise des idées ?
- Y a-t-il des définitions et des distinctions conceptuelles ?
- Y a-t-il des exemples pour ancrer le devoir dans le réel, dans le concret?
- Y a-t-il un usage pertinent de références philosophiques et d’autres
connaissances ?
-La question posée est-elle envisagée dans ses enjeux importants ? Les problèmes
essentiels sont-ils dégagés ?
- Y a-t-il une véritable tentative de réponse à ces problèmes ? Y a-t-il plusieurs
solutions qui sont envisagées, puis critiquées, avant d’arriver à la proposition
finale ?
B / DEUX PRÉCISIONS
1°) Les fautes d’orthographe et de syntaxe
Il n’y a pas à proprement parler de points négatifs pour les fautes d’orthographe
ou de syntaxe (rappel : une faute d’orthographe est une faute dans un mot ; une
faute de syntaxe est une faute dans la structure de la phrase). Mais, vos
éventuelles fautes nuisent considérablement à la lecture et du coup à la
compréhension de vos copies par le correcteur, ce qui joue de toute façon sur la
note finale. Vous devez de toute façon apprendre à écrire correctement. Cela est
essentiel, même dans votre vie future : vous ne serez pas pris au sérieux si vous
vous adressez à quelqu’un en faisant des fautes d’orthographe ou de syntaxe.
Notamment, il y a des fautes qui sont absolument intolérables en Terminale, et cela
fait aussi partie de mon rôle de vous apprendre à faire le moins de fautes
possibles.
2°) Le correcteur ne note pas en fonction de ses propres idées.
Votre correcteur ne note pas en fonction de la correspondance entre vos idées et
les siennes. Pour les qualités formelles, c’est évident, puisqu’elles sont
indépendantes de tout contenu particulier (il s’agit simplement ici de faire une
introduction, un développement et une conclusion en suivant la méthode). Pour ce
qui est du contenu, on peut apprécier la qualité d’une argumentation, même si on
n’est pas d’accord avec l’idée défendue. De plus, un correcteur de philosophie peut
très bien trouver que dans l’absolu votre argument ne tient pas, mais que vous avez
fait un travail correct à votre niveau (nous savons, tout comme vous, que vous
débutez en philosophie !). Bien plus, faire de la philosophie suppose d’être
capable de se décentrer de son propre point de vue, et d’envisager d’autres
possibilités, d’autres positions. Un correcteur de philosophie ne va pas se crisper
de manière dogmatique sur son point de vue.
A / LE BROUILLON
Le travail sur le brouillon devrait être organisé ainsi :
1-Analyser le sujet : repérez d’abord les notions du programme (c’est ce qui va
vous faire penser à ce qui dans le cours pourrait être pertinent pour le sujet),
mais intéressez-vous surtout aux autres termes. En effet, ce sont ces termes qui
sont importants, et qu’il faut absolument analyser pour comprendre la question que
l’on vous pose. Si vous avez par exemple le sujet « La conscience est-elle un
obstacle au bonheur ? », demandez-vous : « quelle est la question que l’on me pose
à propos du bonheur et de la conscience ? ». Vous voyez bien ici que c’est le terme
d’obstacle qui est déterminant. Pensez donc à analyser ces termes qui ne sont pas
des notions du programme. C’est ce qui vous permettra d’éviter le hors sujet. Pour
faire cette analyse, cf. le point méthode sur l’analyse.
2-Examiner les réponses possibles au sujet : voyez comment on peut répondre au
sujet, quels arguments on peut proposer pour défendre ou critiquer ces réponses.
Repérez quels élements du cours, quelles références philosophiques vous pouvez
mobiliser.
3-Dégager la problématique : déterminez le problème central pour ce sujet, c’est-à-
dire le paradoxe qui semble le plus important (cf. point méthode sur la
problématisation).
4-Construire le plan : pour faire votre plan, n’essayez pas de replacer vos idées
dans des cases. Partez plutôt de l’idée qui semble la plus simple. À partir de là
élaborez la structure de votre première partie, et voyez quelles difficultés se
présentent. Comment pourrait-on alors dépasser cette difficulté ? Passez alors à
votre deuxième partie, et essayez de faire une troisième partie.
B / LA RÉDACTION
Je n’ai qu’un conseil à vous donner : donnez-vous du temps pour la rédaction. Ne
passez pas trop de temps sur le brouillon. Ne cherchez pas notamment à tout écrire
sur votre brouillon. Rédigez seulement l’introduction auparavant sur le brouillon.
Cela vous fait peut-être peur de vous lancer sans un brouillon où presque tout est
déjà écrit, mais c’est pourtant ce qu’il faut faire. Le correcteur veut vous voir
en train de penser, en train de vous questionner, en train de chercher une réponse.
Votre écriture doit donc transcrire la réflexion que vous êtes en train de faire
sur le moment.
Soignez votre écriture et écrivez avec un style le plus clair possible. Il ne
s’agit pas de faire de belles phrases, mais de construire une argumentation la plus
convaincante possible.
Lorsque vous écrivez, ne vous dites pas que vous vous adressez à un professeur qui
connaît déjà ce que vous essayez d’expliquer. Dites-vous que vous êtes en train
d’écrire à quelqu’un qui n’a jamais connaît ce sujet : vous devez tout expliquer,
de manière progressive et de manière très claire.

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