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TOXICOLOGIE DE L’ENVIRONNEMENT
(ESHY0126-1)
20h Th, 20h Pr
C. CONTAMINATION DE L’HOMME
1. Voies de pénétration - Toxicité locale et systémique
2. Types d’intoxication et relations dose-effet et dose-réponse
D. TOXICOCINETIQUE
1. A, D, M, E
2. Facteurs modifiant la toxicocinétique
ETHYMOLOGIQUEMENT
TOXICON - LOGOS
TOXON - Arc
TOXEUMA - Flèche
TOXICON - Poison sur flèche
TOXOPHORE - Groupement chimique « portant » la toxicité
LE POISON A TERRORISÉ LES GRANDS DE CE MONDE QUI LUI ONT PAYÉ UN LOURD TRIBUT
1550 ante JC, le papyrus Ebers recense 800 remèdes - opium, Sb, aconit et … ciguë -
Les Perses étaient passés maîtres dans l’art d’accommoder les plats empoisonnés
Midas périt par le poison dissimulé dans la nourriture
Au XXème siècle
* L’assassinat de Raspoutine
Grégory Ifimovitch (dit Raspoutine),moine aventurier et lubrique,était très influent à la Cour
car il avait guéri le tsarévitch qui souffrait d’hémophilie.
Jalousé, il fut l’objet d’un complot raté au cyanure mélangé à du vin et des gâteaux
- cyanure vraisemblablement complexé par le vin et les glucides des gâteaux -
… et Raspoutine fut assassiné à coups de revolver
* Le pape Jean Paul Ier qui a régné 22 jours aurait succombé à un surdosage de digitaline
* Les empoisonnements collectifs ont succédé aux empoisonnements isolés:
- 6 M de morts, Juifs et Tziganes, tués par le sarin dans les chambres à gaz nazis;
- les Japonais, sous la direction du médecin Ishii (unité 731), se sont livrés en
Mandchourie entre 1938 et 1945 à des expériences de vivisection chez l’Homme
à qui ils avaient inoculé les germes de la dysenterie, du tétanos et de la tuberculose ;
- Irak, Bosnie, Rwanda, …
LE VIF/L’EXPRESS 24/12/2005
TOXICOLOGIE ENVIRONNEMENTALE
ET ECOLOGIE
TOXICOLOGIE ENVIRONNEMENTALE
Science traitant des effets des substances toxiques présentes dans l’environnement
sur la santé de l’Homme
ECOLOGIE
Aujourd’hui : science des rapports des organismes vivants avec leur environnement.
Terme utilisé pour la 1ère fois en 1866 par le biologiste allemand HAECKEL.
ECOTOXICOLOGIE
Science traitant des effets des substances toxiques sur les systèmes écologiques
- parfois assimilée à la toxicologie ne s’appliquant pas à l’Homme ;
- aujourd’hui reconnaissance de l’écotoxicologie humaine.
- Marées noires
Prof. C. Charlier, Ecotoxicologie et toxicologie de l'environnement / 22
A. INTRODUCTION - HISTORIQUE DE LA TOXICOLOGIE
POLLUTIONS AU COURS DE L’HISTOIRE TERRESTRE
Hg Transport foeto-placentaire
microorganismes embryotoxique et tératogène
anaérobies
Riz
Contamination par
Corrosion Préparation
des tuyaux huile de riz dérivés polychlorés
Vietnam, 1966
Epandage
agent orange
(défoliant)
2,4- D 2,4,5- T
Dioxine
(produit de contamination)
2 ppm 110 kg
Contamination de la population
civile et militaire
altération douleurs
chloracné
système immunitaire musculaires
Vietnam, aujourd’hui
LE VIF/L’EXPRESS 10/12/2004
nuage MIC
70 000 à 200 000 personnes
LE VIF/L’EXPRESS 03/12/2004
Marées noires
Depuis 1962,
plusieurs centaines d’accidents mettant en cause des pétroliers
ont été recensés dans le monde entraînant en moyenne
le relargage de 10.000 tonnes de pétrole brut dans la mer
Marées noires
Parmi les plus importantes,
- TORREY CANYON, 18.03.1967, pavillon libérien
échoué et cassé en deux au sud-ouest de l’Angleterre
→ 117.000 tonnes de pétrole libéré dans la mer
- AMOCO CADIZ, 16.03.1978, pavillon libérien
échoué et brisé à Brest
→ 223.000 tonnes de pétrole libéré
220 kms de côtes bretonnes souillées - 15.000 oiseaux tués
- EXXON VALDEZ, 24.03.1989, pavillon US
échoué dans le port de Valdez (Alaska)
→ 42.000 tonnes de pétrole libéré
2000 kms de côtes souillées - 500.000 oiseaux, loutres et baleines tués
- AEGEAN SEA, 03.12.1992, pavillon grec
échoué et brisé dans le golfe de la Corogne (Espagne)
→ 90.000 tonnes de pétrole libéré
200 kms de la côte galicienne souillée
- ERIKA, 12.12.1999, pavillon maltais
échoué et brisé face aux côtes atlantiques françaises
→ 16.000 tonnes de pétrole libéré
500 kms de côtes souillées - 300.000 oiseaux marins tués
Prof. C. Charlier, Ecotoxicologie et toxicologie de l'environnement / 37
ECOTOXICOLOGIE ET TOXICOLOGIE DE L’ENVIRONNEMENT
C. CONTAMINATION DE L’HOMME
1. Voies de pénétration - Toxicité locale et systémique
2. Types d’intoxication et relations dose-effet et dose-réponse
D. TOXICOCINETIQUE
1. A, D, M, E
2. Facteurs modifiant la toxicocinétique
1. Identité de la substance
2. Informations relatives à la substance
3. Propriétés physico-chimiques de la substance
4. Propriétés toxicologiques de la substance
5. Impact de la substance sur l’environnement
6. Possibilités de détoxification de la substance
1. IDENTITE DE LA SUBSTANCE
- méthodes d’analyses
1. Identité de la substance
2. Informations relatives à la substance
3. Propriétés physico-chimiques de la substance
4. Propriétés toxicologiques de la substance
5. Impact de la substance sur l’environnement
6. Possibilités de détoxification de la substance
- utilisations envisagées
- domaines d’utilisation
(avec ventilation des ventes en %)
1. Identité de la substance
2. Informations relatives à la substance
3. Propriétés physico-chimiques de la substance
4. Propriétés toxicologiques de la substance
5. Impact de la substance sur l’environnement
6. Possibilités de détoxification de la substance
- VOLATILITÉ
définie par point de fusion, point d’ébullition, ou tension de vapeur
→ informations sur la distribution possible du produit entre air et matière
- DENSITÉ
→ prédiction de la « flottabilité » du produit sur l’eau
- HYDROSOLUBILITÉ
→ risque de toxicité pour des concentrations de l’ordre de 1 ppm
- LIPOSOLUBILITÉ
→ prédiction de la bioaccumulation dans les graisses
- POTENTIEL REDOX
→ prédiction du comportement en milieu anaérobie et réducteur (boues !)
- STABILITÉ EN FONCTION DU pH
→ informations sur la rémanence
Prof. C. Charlier, Ecotoxicologie et toxicologie de l'environnement / 44
B. INTEGRATION DES DONNEES TOXICOLOGIQUES
AU DOSSIER DE NOTIFICATION DES PRODUITS CHIMIQUES
- FACTEURS DIVERS
→ tension superficielle, stabilité à la lumière,
formation de complexes immobilisant les polluants, …
Prof. C. Charlier, Ecotoxicologie et toxicologie de l'environnement / 45
B. INTEGRATION DES DONNEES TOXICOLOGIQUES
AU DOSSIER DE NOTIFICATION DES PRODUITS CHIMIQUES
1. Identité de la substance
2. Informations relatives à la substance
3. Propriétés physico-chimiques de la substance
4. Propriétés toxicologiques de la substance
5. Impact de la substance sur l’environnement
6. Possibilités de détoxification de la substance
- TOXICITÉ AIGUË
DL 50 orale
CL 50 percutanée chez le rat
CL 50 inhalation
- TOXICITÉ SUB-AIGUË
entre 7 - 14 - 21 ou 28 jours
- TOXICITÉ CHRONIQUE
- TESTS DE MUTAGÉNÉCITÉ
1. Identité de la substance
2. Informations relatives à la substance
3. Propriétés physico-chimiques de la substance
4. Propriétés toxicologiques de la substance
5. Impact de la substance sur l’environnement
6. Possibilités de détoxification de la substance
- ESSAI DE BIODÉGRADABILITÉ
- ESSAI DE BIOACCUMULATION
1. Identité de la substance
2. Informations relatives à la substance
3. Propriétés physico-chimiques de la substance
4. Propriétés toxicologiques de la substance
5. Impact de la substance sur l’environnement
6. Possibilités de détoxification de la substance
- au niveau industriel
- au niveau artisanal
- possibilités de récupération,
de neutralisation
ou de destruction de la substance
Le règlement REACH unifie les pratiques d’enregistrement des produits chimiques en Europe.
Selon les industriels, l’impact serait compris entre 28 et 70 milliards d’euros sur 10 ans
et une menace existerait sur 360.000 à 700.000 emplois directs et indirects.
L’ennemi est
dans la maison.
Près de 2.000 produits sont classés parmi L’évaluation de la toxicité des produits
les cancérogènes, mutagènes et repro-toxiques. coûte chère - 1 million d’€ par substance -
Aldéhydes et prend beaucoup de temps - 3 ans -.
Ether de glycol
Phtalates
La toxicogénomique consiste à établir in vitro
les effets du produit sur des cellules humaines
à l’aide de capteurs génétiques.
Le Vif, 05.01.2007
Prof. C. Charlier, Ecotoxicologie et toxicologie de l'environnement / 57
ECOTOXICOLOGIE ET TOXICOLOGIE DE L’ENVIRONNEMENT
C. CONTAMINATION DE L’HOMME
1. Voies de pénétration - Toxicité locale et systémique
2. Types d’intoxication et relations dose-effet et dose-réponse
D. TOXICOCINETIQUE
1. A, D, M, E
2. Facteurs modifiant la toxicocinétique
VOIE PULMONAIRE
au niveau des alvéoles pulmonaires
surface alvéolaire et débit sanguin importants
Gaz - CO, NO, NO2, SO2
Liquides - vapeurs volatiles
Solides - particules de métaux
LE PLUS SOUVENT,
diffusion passive le long du tractus gastro-intestinal
(de l’estomac à l’intestin)
DANS QUELQUES CAS,
transport actif :
thallium, plomb, 5-fluorouracile
pinocytose :
colorants, endotoxines bactériennes
Pour comprendre :
- Une base est une molécule ou un ion susceptible de fixer un proton (H+)
Exemple : méthylamine
CH3 - NH2 + H+ CH3 - N+H3
- Un acide peut être fort ou faible selon qu’il cède facilement ou difficilement un proton
- Une base peut être forte ou faible selon qu’elle a une tendance forte ou faible à se
combiner avec un proton
lumière duodénale
entérocytes
DIFFUSION PASSIVE
- GRADIENT DE
CONCENTRATION capillaires
sanguins
- forme non ionisée
- lipophilie
vaisseaux sanguins
Prof. C. Charlier, Ecotoxicologie et toxicologie de l'environnement / 62
C. CONTAMINATION DE L’HOMME
1. VOIES DE PÉNÉTRATION - TOXICITÉ LOCALE ET SYSTÉMIQUE
PASSAGE FACILE
POLLUANTS ALIMENTAIRES
ALIMENTS CONTAMINÉS
ADDITIFS ALIMENTAIRES
substances toxiques
accidentelles
HISTIDINE CALCIUM
lait
tubulotoxicité rénale
mollusques contaminés (maladie de Burnett)
thon, maquereau
par des algues dinoflagellées
bactéries
(mollusques, porteurs sains) histidine histamine
→ syndrome paralytique → syndrome anaphylactique
Prof. C. Charlier, Ecotoxicologie et toxicologie de l'environnement / 65
C. CONTAMINATION DE L’HOMME
1. VOIES DE PÉNÉTRATION - TOXICITÉ LOCALE ET SYSTÉMIQUE
VOIE DE RESORPTION DIGESTIVE
Pour comprendre :
Dihydrodiol
P450
Diolépoxyde
Adduits à l’ADN
Prof. C. Charlier, Ecotoxicologie et toxicologie de l'environnement / 68
C. CONTAMINATION DE L’HOMME
1. VOIES DE PÉNÉTRATION - TOXICITÉ LOCALE ET SYSTÉMIQUE
VOIE DE RESORPTION DIGESTIVE
N NH2
N N
N NH2 N
H
CH3 CH3
Ces pyrolysats peuvent être transformés en dérivés époxydes par les cytochromes P450
pour donner naissance à des diolépoxydes
capables de réagir avec l’ADN pour former des adduits
ALIMENTS CONTAMINÉS
substances toxiques
accidentelles
PESTICIDES
plus de 600 molécules retrouvées
dans 3,6 % des échantillons d’aliments
à des concentrations supérieures aux normes
ALIMENTS CONTAMINÉS
MYCOTOXINES
ALIMENTS CONTAMINÉS
LA PEAU SE COMPOSE
épiderme
glande sébacée
RÉSORPTION LENTE,
follicule pileux RELATIVEMENT IMPORTANTE
vu surface considérable épiderme
glande sudoripare
derme
significative
pour derme
VASCULARISATION
CUTANÉE
significative
pour hypoderme
TRACHÉE
BRONCHE
cellules ciliées BRONCHE
et à mucus
(→ escalator
mucociliaire)
BRONCHIOLE
BRONCHIOLE
pas de tapis mucociliaire
ALVÉOLES
Prof. C. Charlier, Ecotoxicologie et toxicologie de l'environnement / 77
C. CONTAMINATION DE L’HOMME
1. VOIES DE PÉNÉTRATION - TOXICITÉ LOCALE ET SYSTÉMIQUE
FREQUEMMENT IMPLIQUEE
INTENSE
RAPIDE
* la taille
conditionnant leur localisation dans l'arbre pulmonaire
* la vitesse de l'air
5 - 30 µ 1-5µ <1µ
Toxicité 0 + ++
Sédimentation 0 + ++
++ + 0
VITESSE DE L'AIR
Prof. C. Charlier, Ecotoxicologie et toxicologie de l'environnement / 80
C. CONTAMINATION DE L’HOMME
1. VOIES DE PÉNÉTRATION - TOXICITÉ LOCALE ET SYSTÉMIQUE
VOIE DE RESORPTION PULMONAIRE
FREQUEMMENT IMPLIQUEE
INTENSE
- Surface alvéolaire importante
par poumon, 300.106 alvéoles - petits sacs de 150 à 350 µ -
représentant surface de 100 m²/inspiration (35 m²/expiration)
- Débit sanguin alvéolaire élevé
nombreux capillaires séparés des alvéoles par une cloison fine
- Volume d’air inspiré considérable
8,5 m³ par jour - 500 ml par inspiration, 12 inspirations / minute -
→ quantité de substance inhalée relativement importante
même pour des toxiques à faible concentration dans l’air ambiant
RAPIDE
FREQUEMMENT IMPLIQUEE
INTENSE
RAPIDE
P2 Pneumocyte de type II
(surfactant)
M Macrophage mobile
P1 Pneumocyte de type I
Les molécules non ionisées traversent facilement l’épithélium alvéolaire très fin
→ la diffusion et l’équilibration air alvéolaire - sang sont rapides
(sur ce principe, on définit l’alcoolémie à partir de la concentration
de l’alcool dans l’air alvéolaire - alcootest)
C. CONTAMINATION DE L’HOMME
1. Voies de pénétration - Toxicité locale et systémique
2. Types d’intoxication et relations dose-effet et dose-réponse
D. TOXICOCINETIQUE
1. A, D, M, E
2. Facteurs modifiant la toxicocinétique
4 TYPES DE TOXICITE
C. CONTAMINATION DE L’HOMME
1. Voies de pénétration - Toxicité locale et systémique
2. Types d’intoxication et relations dose-effet et dose-réponse
D. TOXICOCINETIQUE
1. A, D, M, E
2. Facteurs modifiant la toxicocinétique
- de la dose introduite ;
- de facteurs toxicocinétiques
- l’ Absorption
- la Distribution
- la Métabolisation
- l’ Elimination ou Excrétion
T
TOXICOCINETIQUE
POUMONS
O
X A. A, D, M, E.
COEUR
I
C SANG ARTERIEL TISSUS
SANG VEINEUX
O PERIPHERIQUES
C
REINS
I
N
E Elimination urinaire
T
FOIE
I
Q
U
E INTESTIN BILE
Elimination
hépatique
ABSORPTION PER OS
Prof. C. Charlier, Ecotoxicologie et toxicologie de l'environnement / 91
D. TOXICOCINETIQUE
1. A, D, M, E.
Ingestion du Dissolution
xénobiotique stomacale
RESORPTION DIGESTIVE
Passage du xénobiotique dans le sang
Cellules épithéliales
des microvillosités
à caractère absorbant
capillaires sanguins
PARAMÈTRES D’INFLUENCE
- Ionisation au pH digestif
→ proportion de la forme non ionisée
- Facteurs physiologiques
- Interactions
RESORPTION DIGESTIVE
Kp Pourcentage
Barbiturates
résorption
Barbital 0,7 12
Phénobarbital 4,8 20
Pentobarbital 28,8 30
Sécobarbital 50,7 40
RESORPTION DIGESTIVE
Rapide Résorption
importante
VIDANGE Arrivée au
GASTRIQUE duodénum
Résorption
Lente faible
RESORPTION DIGESTIVE
- alimentation :
. froide, alcaline et fluide
. pauvre en sels, sucres et protides
. boissons gazeuses
ACCÉLÉRATION - exercice physique
- décubitus latéral droit
- médicaments : métoclopramide
VIDANGE GASTRIQUE
- alimentation :
. chaude, acide et épaisse
RALENTISSEMENT . riche en sels, sucres, lipides et protides
- anxiété et peur
- décubitus latéral gauche
- ulcère gastrique
- médicaments: anticholinergiques,
morphiniques, amphétamines
RESORPTION DIGESTIVE
Intense Importante
DEBIT
SANGUIN Résorption
INTESTINAL entérocytaire
Faible Faible
RESORPTION DIGESTIVE
RESORPTION DIGESTIVE
Nouveau- né
Personne âgée
- Augmentation du pH gastrique
(modifications de la solubilité et de l’ionisation influençant la résorption digestive)
- Formation de complexes
Prof. C. Charlier, Ecotoxicologie et toxicologie de l'environnement / 104
D. TOXICOCINETIQUE
1. A, D, M, E.
DISTRIBUTION
X +P X P
forme libre forme liée
active, pénétrant dans les tissus localisée dans le sang
Prof. C. Charlier, Ecotoxicologie et toxicologie de l'environnement / 106
D. TOXICOCINETIQUE
1. A, D, M, E.
DISTRIBUTION
2. Affinité pour les protéines tissulaires
Perfusion faible
Graisse 0,030
Muscle (repos) 0,025
Peau 0,024
Os 0,020
Prof. C. Charlier, Ecotoxicologie et toxicologie de l'environnement / 108
D. TOXICOCINETIQUE
1. A, D, M, E.
DISTRIBUTION
4. « Barrières » de l’organisme
- Barrière hémato-encéphalique
se situe au niveau de la paroi des capillaires sanguins irriguant le cerveau
où les cellules endothéliales sont suffisamment jointives
pour s’opposer à la pénétration dans l’encéphale
des toxiques liés aux protéines du sang.
C’est la liposolubilité des toxiques qui conditionne leur pénétration dans le cerveau.
Ex.: méthylmercure, liposoluble → neurotoxique
composés minéraux du mercure, peu liposolubles → peu neurotoxiques
- Barrière hémato-placentaire
s’oppose au passage de toxiques du sang de la mère vers le fœtus.
alcools
Surtout
enzymes de TRANSFÉRASES foie et reins
conjugaison
(PHASE II) sulfo-, glutathion-, Microsomes
Spécificité glucuro-transférases glucuro- et glutathion
transférases
substrat faible
métabolites Cytosol
sulfo- et glutathion
conjugués transférases
Prof. C. Charlier, Ecotoxicologie et toxicologie de l'environnement / 110
D. TOXICOCINETIQUE
1. A, D, M, E.
ELIMINATION
Fonctions
urètre
Prof. C. Charlier, Ecotoxicologie et toxicologie de l'environnement / 112
D. TOXICOCINETIQUE
1. A, D, M, E.
ELIMINATION
zone corticale
zone médullaire
pyramides
Malpighi
1 million de néphrons
- néphrons corticaux,
les plus nombreux (85 %),
anses à la limite de la médullaire zone
médullaire
- néphrons juxta-médullaires,
anses pénétrant fortement la médullaire tube
collecteur
glomérule
Chaque néphron est formé
MECANISMES DE TRANSPORT
AU NIVEAU DU REIN
filtration glomérulaire
réabsorption tubulaire
sécrétion tubulaire
C. CONTAMINATION DE L’HOMME
1. Voies de pénétration - Toxicité locale et systémique
2. Types d’intoxication et relations dose-effet et dose-réponse
D. TOXICOCINETIQUE
1. A, D, M, E
2. Facteurs modifiant la toxicocinétique
3. facteurs environnementaux
M M
iso P450 déficient iso P450 iso P450 déficient
iso P450
métabolite 1 métabolite 3
métabolite métabolite 2
OH OC2H5 OC2H5
2E1
2E1
conjugaison N-OH phénétidine 2OH phénétidine
N N - AT N N N
N - AT
N CH3-CO-NH-NH2 CH3-CO-NH-NH2
N
monoacétylhydrazine monoacétylhydrazine
N - AT N - AT
COOH
COOH
ac. isonicotinique CH3-CO-NH-NH-CO-CH3 ac. isonicotinique CH3-CO-NH-NH-CO-CH3
diacétylhydrazine diacétylhydrazine
METABOLITE REACTIF
HEPATOTOXIQUE
URINES URINES
CH3-CO
P 450
CH3-CO-N=NH CH3-CO-NH-NHOH
3A3-4-5
Prof. C. Charlier, Ecotoxicologie et toxicologie de l'environnement / 122
D. TOXICOCINETIQUE
2. FACTEURS MODIFIANT LA TOXICOCINÉTIQUE
lents extensifs
Population
(%) (%)
N-acétyltransférase Caucasienne > 50 < 50
Méditerranéens 90 10
Egyptiens 99 1
Chinois (Hong-Kong) 70 30
Japonais 5 - 10 90- 95