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Avis Technique 3.

1/16-877_V1
Annule et remplace l'Avis Technique 3+20/16-877

Rupteurs Thermiques
Rupteur de ponts thermiques
Thermal breaks

Schöck Rutherma en
isolation thermique par
l’intérieur (ITI)
Titulaire :
Schöck Bauteile GmbH
Industriegebiet Steinbach.
Vimbucher Str.2
D-76534 Baden-Baden
Allemagne

Tél. : 03 88 20 92 28
Fax : 03 88 20 51 76
Internet : www.schoeck.fr
E-mail : etudes@schoeck.fr

Groupe Spécialisé n° 3.1


Planchers et accessoires de plancher
Groupe Spécialisé n° 20
Produits et procédés spéciaux d’isolation

Publié le 28 novembre 2017

Commission chargée de formuler des Avis Techniques et Documents Techniques


d’Application
(arrêté du 21 mars 2012)

Secrétariat de la commission des Avis Techniques et des Documents Techniques d’Application


CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, FR-77447 Marne la Vallée Cedex 2
Tél. : 01 64 68 82 82 - Internet : www.ccfat.fr
Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr)
 CSTB 2017
Le Groupe Spécialisé n°20 « Produits et procédés spéciaux d’isolation » et le
Groupe Spécialisé n°3.1 « Planchers et accessoires de plancher», de la
Commission chargée de formuler les Avis Techniques et les Documents
Techniques d’Application, ont examiné respectivement le 27 juin 2017 et le 03
Juillet 2017, la demande relative au rupteur de pont thermique portant la
dénomination commerciale « SCHÖCK RUTHERMA en ITI» présenté par la société
SCHÖCK BAUTEILE GmbH. Ils ont formulé, sur ce procédé, l’Avis Technique ci-
après. Cet Avis a été formulé pour les utilisations en France européenne. Ce
document annule et remplace l’Avis Technique n° 3+20/16-877.

distances maximales entre joints de dilatation sont celles du DTU


20.1.
1. Définition succincte
Ces rupteurs sont tenus d’assurer, en plus de la continuité de
l’isolation, la liaison mécanique entre les éléments concernés. Cette
1.1 Description succincte liaison est permise grâce à des armatures constitutives ancrées de
Les rupteurs thermiques « RUTHERMA en ITI » sont des part et d’autre dans les éléments béton et traversant le corps
composants structuraux destinés à traiter les ponts thermiques isolant et/ou des éléments de compression « HTE » composés de
entre les murs de façade et les dalles de plancher ou entre murs de béton haute performance et enveloppés dans un coffrage plastique.
façade et murs de refend, ainsi qu’entre balcons ou loggias et dalles Afin d’éviter leur corrosion, les parties d’armatures traversant
de plancher. l’isolant sont en acier inoxydable.
Ils sont en même temps capables de transmettre les sollicitations,
moments fléchissants et/ou efforts tranchants, à travers l'isolant 2.2 Appréciation sur le procédé
thermique par l'intermédiaire d’armatures réalisées par fusion bout
à bout d’acier inoxydable à de l’acier HA de béton armé. 2.21 Satisfaction aux lois et règlements en
Les différents modèles de la gamme visée sont les suivants : vigueur et autres qualité d’aptitude à
 Modèles DF : pour les liaisons dalle-façade ;
l'emploi
 Modèles DB, Ki, D : pour les rives de dalle avec balcon avec Stabilité
moment en provenance du balcon (balcons en porte-à-faux par
Les composants mis en œuvre assurent la stabilité des éléments
exemple). Les modèles Ki sont des modèles DB améliorés
liaisonnés, compte tenu d’une part du dimensionnement effectué
thermiquement. Les modèles D sont des modèles DB capables de
conformément aux Règles en vigueur, d’autre part de l'autocontrôle
reprendre des efforts de soulèvement. La dénomination
exercé en usine sur la fusion des barres en acier spécial inoxydable
commerciale n’est pas la même, mais le fonctionnement est
aux barres en acier à haute adhérence. La résistance des
identique.
composants est normalement assurée dans le domaine d’emploi
 Modèles RF : pour les liaisons refends-façade. Ce modèle ne accepté pour des planchers soumis à des charges principalement
reprend pas d’effort, ces derniers devant être repris par d’autres statiques et situés en dehors de toute atmosphère agressive (cas
liaisons. courant des planchers d’habitation, pour lesquels les rupteurs
Les modèles de rupteur sont détaillés en Annexe I du DTED. trouvent la quasi-totalité de leurs applications).

1.2 Identification Sécurité en cas d’incendie


Chaque composant « RUTHERMA en ITI » est identifié par une Réaction au feu
étiquette autocollante indiquant la dénomination commerciale, le La protection de l’isolant est assurée par des plaques de protection
type du composant ainsi que de succinctes instructions de mise en au feu classés A1 et d’épaisseur minimale 15 mm.
œuvre. Résistance au feu
Les modèles DF, DB et Ki, équipés des plaques de protection
2. AVIS décrites au §3.3du DTED, font l’objet d’une appréciation de
laboratoire n° RS16-037A donnant lieu à une équivalence de
2.1 Domaine d'emploi accepté classement REI 120.
Le présent Avis ne vise que les rupteurs dont l’épaisseur d’isolant Les modèles RF, équipés des plaques de protection décrites au §3.3
est égale à 8 cm utilisés en isolation thermique par l’intérieur. du DTED, font l’objet d’une appréciation de laboratoire n° RS16-
037A donnant lieu à une équivalence de classement EI 120.
L’application est limitée aux bâtiments non classés IGH.
Enfin, l’équivalence de classement revendiqué du rupteur
L’application n’est valable que pour les applications respectant les
« RUTHERMA en ITI » est définie par le classement minimal justifié
prescriptions du §2.3 du présent Avis.
pour les éléments de structure (murs, planchers) à l’interface
Les ouvrages nécessitant des dispositions parasismiques au sens de desquels il est incorporé, sans dépasser REI 120.
l’article 3 de l’arrêté du 22 octobre 2010 modifié ne sont pas visés.
Le domaine d’emploi est limité aux bâtiments (façades béton ou
Prévention des accidents lors de la mise en œuvre
maçonnerie) où l’espacement de nu à nu entre deux liaisons béton La mise en œuvre des composants « RUTHERMA en ITI » est
non traitées avec le procédé (bandes noyées ou refends béton comparable à celle de tout insert manuportable classiquement
liaisonnés traditionnellement avec la façade) respecte les utilisé dans les ouvrages en béton, et n'a aucune influence
prescriptions données en Annexe II du DTED. spécifique sur la sécurité du personnel de chantier.
Les rupteurs « RUTHERMA en ITI » peuvent être utilisés avec les Isolation thermique
types de plancher suivant :
Les composants « RUTHERMA en ITI » permettent de traiter les
 Dalle pleine coulée sur place
ponts thermiques constitués normalement par une continuité de
 Dalle sur prédalle béton armé béton entre une interface béton/air extérieur et une interface
 Dalle sur prédalle précontrainte béton/air intérieur, écartant ainsi les risques de condensation
superficielle en parements intérieurs. Les calculs d’isolation sont
Les rupteurs « RUTHERMA en ITI » peuvent être employés en menés conformément aux Règles Th-U.
association avec les types de murs porteurs suivants :
Des valeurs courantes de la transmission linéique W/(m.K) sont
 Murs en béton armé coulés en place
données pour exemple dans les tableaux donnés en Annexe III du
 Maçonnerie de petits éléments DTED pour :
 Murs à Coffrage Intégré  Une épaisseur d’isolant du rupteur égale à 8 cm
Les distances maximales entre joints de dilatation doivent respecter  Une épaisseur de la dalle égale de 18 à 24 cm
les prescriptions de la NF EN 1992-1-1 et son Annexe nationale
pour les façades en béton. Pour les façades en maçonnerie, les Les valeurs à prendre en compte sont données dans les feuilles
spécifiques à chaque modèle en Annexe III du DTED.

2 3.1/16-877_V1
L’isolant thermique est un produit en PSE (Cf. DTED). La  Règles Th-U pour le calcul des caractéristiques d’isolation
conductivité thermique utile pour le calcul est donnée par le thermique des parois ;
certificat ACERMI du produit et dans le DTED.  NF-EN-1991-1-1 pour la définition des charges d’exploitation, des
charges permanentes et d’exploitation dues aux forces de
Isolation acoustique
pesanteur.
Les rupteurs thermiques ne modifient pas l’isolement acoustique de
 Norme Européenne EN 12354 pour le calcul d’isolement
la façade. Le procédé ne détériore donc pas la performance
acoustique.
acoustique du bâtiment.
Les hypothèses spécifiques devant être retenues pour le
Il conviendra de s’assurer du recouvrement de l’isolant du rupteur
dimensionnement sont les suivantes :
par le doublage intérieur (solution de base ESA, selon rapport du
CSTB N° ER 712 02 117), l’effet de masque d’un doublage étant  Les moments fléchissant sont équilibrés à travers la bande
nécessaire pour que la solution avec rupteur respecte les exigences isolante par les armatures supérieures et les armatures
réglementaires. inférieures ou les modules (butons) de compression. Dans tous
les modèles permettant d’équilibrer un moment fléchissant, la
Données environnementales conception est telle que les armatures de traction sont situées
Le procédé « RUTHERMA en ITI » ne dispose d’aucune déclaration sans décalage en plan par rapport aux armatures (ou module) de
environnementale (DE) et ne peut donc revendiquer aucune compression, ce qui permet ainsi l’embiellage du système dans
performance environnementale particulière. Il est rappelé que les des plans verticaux.
DE n’entrent pas dans le champ d’examen d’aptitude à l’emploi du  La longueur de flambement des barres comprimées est prise
procédé. égale à l’épaisseur de l’isolant augmentée de deux fois le
diamètre de la barre
Aspects sanitaires
 La justification en flexion consiste à s’assurer que le moment
Le présent Avis est formulé au regard de l’engagement écrit du fléchissant à l’ELU, développé à la jonction des éléments
titulaire de respecter la réglementation et notamment l’ensemble liaisonnés par le rupteur, ne dépasse aucun des deux moments
des obligations réglementaires relatives aux produits pouvant résistants suivants :
contenir des substances dangereuses, pour leur fabrication, leur
- le moment résistant à l’ELU par rapport aux armatures
intégration dans les ouvrages du domaine d’emploi accepté et
tendues ;
l’exploitation de ceux-ci. Le contrôle des informations et
déclarations délivrées en application des réglementations en - le moment résistant à l’ELU par rapport aux armatures
vigueur n’entre pas dans le champ du présent Avis. Le titulaire du comprimées ou aux modules (butons) de compression.
présent Avis conserve l’entière responsabilité de ces informations et - Les efforts tranchants sont équilibrés par des armatures
déclarations. spéciales toujours inclinées (suspentes).

2.22 Durabilité / Entretien  La résistance de calcul de l’acier inoxydable, situé à la traversée


de l’isolant, sera prise égale à celle de l’acier HA auquel il est
Compte tenu des conditions de fabrication des composants fusionné. En effet, les essais de résistance des fusions ont
« RUTHERMA en ITI » dans une usine spécialisée et sous montré que les ruptures avaient toujours lieu dans l’acier HA.
autocontrôle suivi en permanence par des contrôles extérieurs, et
 Les planchers à prédalles doivent être dimensionnés
compte tenu des caractéristiques des matériaux utilisés,
conformément aux prescriptions du CPT Titre II (Cahier 2892-
notamment l'acier inoxydable et les fusions, la durabilité des
V2).
composants est équivalente à celle des produits traditionnels
utilisés dans la construction.  Les vérifications sur les rupteurs de la gamme RUTHERMA en ITI
Le procédé RUTHERMA en ITI ne nécessite pas d’entretien en effort tranchant ( ), en effet tirant-buton ( ) et en moment
spécifique. ( ) peuvent être effectuées indépendamment et suivant la
méthodologie décrite à l’article 7 du DTED.
2.23 Fabrication et contrôle  Le domaine d'utilisation des composants « RUTHERMA en ITI »
La fabrication des composants « RUTHERMA en ITI » est effectuée est limité à des éléments de construction :
en usine sous autocontrôle et suivi par un organisme extérieur. Les
- soumis à l'action des charges d’exploitation principalement
contrôles portent particulièrement sur :
statiques ;
 les caractéristiques mécaniques des aciers, acier inoxydable
- situés en dehors de tout milieu agressif.
notamment ;
 Le béton à utiliser dans les ouvrages munis de rupteurs
 la résistance des fusions entre acier inoxydable et acier courant ;
thermiques « RUTHERMA en ITI » est de classe de résistance
Les essais de traction effectués sur les points de fusion doivent minimum C25/30.
obligatoirement mettre en évidence une rupture dans les barres en
 L’enrobage minimum des armatures des rupteurs de pont
acier courant.
thermique par rapport à la face supérieure d’une prédalle doit
Cet avis ne vaut que pour les fabrications pour lesquelles les être de 10 mm toutes tolérances épuisées.
autocontrôles et les modes de vérification décrits dans le DTED sont
 Les rupteurs doivent être dimensionnés pour reprendre en
effectifs.
traction et compression un effort accidentel localisé de 600
daN/m² appliqué sur la façade.
2.24 Mise en œuvre
 Le procédé est utilisable sur des structures participant au
Effectuée par les entreprises de bâtiments, elle ne présente pas de
contreventement des ouvrages pour la reprise des efforts de vent
difficulté particulière. Néanmoins l'ordre de mise en place des
au sens des règles NF EN 1991-1-4. Les zones de jonction
prédalles en béton armé, des prédalles précontraintes et des
plancher/façade munies de rupteurs ne participent pas au
armatures du plancher doit tenir compte de la présence des
contreventement de l’ouvrage : seuls sont considérés les refends,
composants « RUTHERMA en ITI ». Dans ce but, chaque élément
les bandes noyées et les zones de jonction continue
porte une étiquette sur laquelle figurent des instructions de mise en
plancher/façade.
œuvre.
Pour les bâtiments de hauteur supérieure à la plus petite
2.3 Prescriptions techniques dimension en plan, il convient de réaliser une étude pour chaque
projet, sous la responsabilité du demandeur, en modélisant les
Conception et calcul des ouvrages : zones de jonction plancher-façade non munies de rupteurs, et en
Les documents techniques de référence pour les justifications de prenant une raideur nulle pour les liaisons réalisées avec des
résistance, de stabilité et de déformabilité des parties des ouvrages rupteurs thermiques.
concernées par l'utilisation des composants « RUTHERMA en ITI »  Le ferraillage de la façade et les zones de jonction plancher-
sont les suivants : façade non munies de rupteurs doivent respecter les dispositions
 NF EN 1992-1-1 pour le calcul du béton armé ; constructives détaillées en Annexe II du DTED.

 CPT Titre II (Cahier 2892-V2) : pour le calcul des planchers à  L’ancrage des armatures des bandes noyées doit être calculé à
base de prédalles en béton ; partir de la face côté dalle de l’isolant du rupteur conformément
aux prescriptions de l’Annexe II du DTED.
 NF-EN-1993-1-1 pour le calcul au flambement des barres
comprimées (scellées ou butonnées) ;  En l’absence d’une justification sur la stabilité d’ensemble des
rupteurs, pour tenir compte de la défaillance d’un élément
 NF-EN-1991-1-4 pour les charges de vent à prendre en compte; ponctuel, les vérifications vis-à-vis des combinaisons de charges
 NF-EN-1991-1-3 pour les charges de neige à prendre en compte; accidentelles sont menées en divisant les valeurs des capacités

3.1/16-877_V1 3
portantes des rupteurs (indiquées en Annexe I du DTED) par un
coefficient de sécurité de 1,5.
3. Remarques complémentaires
 Les rupteurs DF6/2 utilisés dans le sens non porteur du plancher du Groupe Spécialisé
doivent être dimensionnés pour équilibrer 30 % de l’effort  Il s’agit de la 4ème révision du procédé de rupteurs thermiques
tranchant sollicitant dans le sens porteur. « RUTHERMA en ITI ». Cet Avis ne vise que l’isolation par
Les exemples de valeurs d’utilisation données dans le Dossier l’intérieur. Cette version consolidée inclue les modifications
Technique établi par le Demandeur ont été obtenus par application suivantes :
des méthodes décrites ci-dessus. - Ajout des rupteurs DF6/2, DB, Ki et D,
Rôle des intervenants : - Justifications de la résistance mécanique vis-à-vis de la
dilatation thermique de la façade.
 Le dimensionnement des rupteurs est réalisé par le titulaire à
partir des efforts communiqués par le BET structure en charge de - Les deux produits isolants Neopor et Styropor sont en cours
l’opération. d’instruction pour la certification ACERMI. Les valeurs de
conductivités thermiques mentionnées dans cet Avis
 Le ferraillage forfaitaire des zones spécifiées en Annexe II du Techniques seront mentionnées dans le certificat ACERMI. Les
DTED (bandes noyées, linteaux, balcons d’angle) est réalisé par valeurs des coefficients de transmission linéique (PSI) des
le BET structure en charge de l’opération avec l’assistance ponts thermiques sont calculées en utilisant les valeurs
technique du titulaire: certifiées de conductivités thermiques.
- Ce ferraillage est issu des dispositions constructives forfaitaires  Il appartient à la société SCHÖCK d’informer les utilisateurs des
décrites en Annexe II du DTED. conditions d’utilisation du procédé « RUTHERMA en ITI », en
 Les plans de calepinage des rupteurs sont réalisés par le titulaire conformité avec les recommandations du présent Avis Technique.
en concertation avec le BET structure en charge de l’opération.  Pour limiter les risques de condensation en toiture terrasse,
 Dans le cas de planchers à prédalles, le plan de calepinage ainsi l’utilisation du système de rupteurs « RUTHERMA en ITI » est
que les efforts de dimensionnement des rupteurs doivent être limitée aux planchers non isolés en sous-face. Cette prescription
transmis par le titulaire au fabricant des prédalles. tient compte de l’augmentation des épaisseurs d’isolant
 Les plans d’exécution sont réalisés par le BET structure en charge généralement mis en œuvre en toiture terrasse, et n’est pas liée
de l’opération avec intégration du calepinage des rupteurs et du à ce seul procédé.
ferraillage complémentaire et forfaitaire.  Le GS5, consulté sur l’aptitude à l’usage du rupteur « RUTHERMA
en ITI » en toiture terrasse, souhaite informer le maître d’œuvre
de l’éventuel risque de détérioration du rupteur lors du passage
de la flamme du chalumeau. En conséquence, au niveau du
rupteur, le chalumeau sera réglé pour obtenir une flamme molle.
Conclusions  L'opération de fusion est soumise à l'autocontrôle du fabricant et
supervisée par un organisme extérieur. Tous les essais ont mis
Appréciation globale en évidence une résistance de fusion supérieure à la résistance
L’utilisation du procédé dans le domaine d’emploi accepté est des armatures courantes.
appréciée favorablement.  Il est rappelé qu’un plan de calepinage doit être établi en
concertation entre le titulaire et le bureau d’étude structure de
Validité l’opération.
A compter de la date de publication présente en première page et  Vis-à-vis de la durabilité des balcons, le Groupe attire l’attention
jusqu’au 30 juin 2021. sur la nécessité de prendre en considération le §7.6 du Dossier
Technique.

Pour le Groupe Spécialisé n° 20


Le Président
Le Rapporteur du Groupe Spécialisé n°20

Le Rapporteur du Groupe Spécialisé n°3.1


Pour le Groupe Spécialisé n° 3.1
Le Président

4 3.1/16-877_V1
Dossier Technique
établi par le demandeur
béton armé se fait par fusion bout à bout sans métal d'apport, à
A. Description l'usine de production SCHÖCK sous contrôle externe et interne
permanents. Tous les essais ont mis en évidence une résistance de
fusion supérieure à la résistance des armatures courantes.
1. Principe
3.11 Acier inoxydable
Les composants SCHÖCK RUTHERMA en ITI sont des rupteurs de
 N° 1.4362-1.4482 équivalent à l'acier X2CrNiN23-4
ponts thermiques. Ils assurent la continuité horizontale de l’isolation
thermique intérieure en évitant les ponts thermique à l’interface L’acier inoxydable utilisé est conforme à la norme NF EN 10088 partie
plancher/façade, plancher/balcon ou à l’interface refend/façade. 3. Les justifications de résistance sont conduites à partir des
caractéristiques de l’acier B500.

2. Domaine d’emploi 3.12 Acier de béton armé


Le présent Avis ne vise que les rupteurs dont l’épaisseur d’isolant est Il s’agit de l’acier constitutif des éléments structuraux du rupteur. Cet
égale à 8 cm utilisés en isolation thermique par l’intérieur. acier est équivalent à l’acier B500, selon la NF A35 080-1.
L’application est limitée aux bâtiments non classés IGH.
3.13 Acier de construction
Les ouvrages nécessitant des dispositions parasismiques au sens de
l’article 3 de l’arrêté du 22 octobre 2010 modifié ne sont pas visés. Il s’agit de l’acier constitutif des éléments de maintien ou de calage,
n’ayant pas de fonction structurelle à remplir dans l’organe de liaison.
Le procédé est utilisable sur des structures participant au Cet acier est équivalent à l’acier B500.
contreventement des ouvrages pour la reprise des efforts de vent au
sens des règles NF EN 1991. Les bâtiments dont la hauteur est 3.2 Isolant – polystyrène expansé moulé
supérieure à la plus petite dimension en plan doivent faire l’objet d’un
calcul spécifique. L’isolant utilisé est en polystyrène expansé conforme à la norme NF
EN 13163 décliné en deux produits :
Les rupteurs SCHÖCK RUTHERMA en ITI peuvent être utilisés avec les
types de plancher suivant :  PSE fabriqué avec pour matière première du Néopor® pour les
modèles de rupteurs DB, Ki et D.
 Dalle pleine coulée sur place
 PSE fabriqué avec pour matière première du Styropor® pour les
 Dalle sur prédalle béton armé modèles de rupteurs DF et RF.
 Dalle sur prédalle précontrainte Il a pour dimensions utiles :
Les rupteurs SCHÖCK RUTHERMA en ITI peuvent être employés en  Épaisseur : 8 cm
association avec les types de murs porteurs suivants :
 Hauteur : variant entre 13 (lorsque superposition d’une plaque de
 Murs en béton armé coulés en place protection au feu) et 25 cm et correspond à l'épaisseur du béton
 Maçonnerie de petits éléments  Longueur : égale à la longueur de l'élément :
 Murs à Coffrage Intégré - Linéaire : 100 cm
Ces rupteurs sont tenus d’assurer, en plus de la continuité de Il provient d’une fabrication externe et ont les caractéristiques
l’isolation, la liaison mécanique entre les éléments concernés. Cette suivantes :
liaison est permise grâce à des armatures constitutives ancrées de
part et d’autre dans les éléments béton et traversant le corps isolant  Masse volumique : 25 (-0/+ 5) kg/m³
et/ou des éléments de compression « HTE » composés de béton haute  Conductivité thermique : se référer au certificat ACERMI en cours
performance et enveloppés dans un coffrage plastique. Afin d’éviter de validité
leur corrosion, les parties d’armatures traversant l’isolant sont en  Pour le produit Neopor : λ = 0,031 W/(m.K).
acier inoxydable.
 Pour Styropor : λ = 0,035 W/(m.K).
Les différents modèles de la gamme visée sont les suivants :
Des autocontrôles sont réalisés sur les panneaux isolant et sont
 Modèles DF : pour les liaisons dalle-façade. conforme à la norme NF EN 13163.
 Modèles DB, Ki, D : pour les rives de dalle avec balcon avec Le site de fabrication des panneaux isolant est certifié ISO 9001 et
moment en provenance du balcon (balcons en porte-à-faux par ISO 14001.
exemple). Les modèles Ki sont des modèles DB améliorés
thermiquement. Les modèles D sont des modèles DB capables de Une étiquette est collée sur chaque rupture et indique entre autre les
reprendre des efforts de soulèvement. La dénomination caractéristiques thermiques du rupteur (résistance et conductivité
commerciale n’est pas la même, mais le fonctionnement est thermique).
identique.
3.3 Plaques de protection au feu
 Modèles RF : pour les liaisons refends-façade. Ce modèle ne
reprend pas d’effort, ces derniers devant être repris par d’autres Les plaques de protection au feu sont des plaques classées A1 selon la
liaisons. NF EN 13501-1 et sont en silico-calcaire (exemple de désignation
commerciale : AESTUVER ou PROMABEST).
 Plus de détails sont donnés pour chaque type en Annexe I.
Ces plaques proviennent d’un fabricant extérieur faisant l’objet d’un
autocontrôle décrit dans le tableau ci-après. Elles sont collées sur
3. Éléments et matériaux l’isolant et sont débordantes de 10 mm de part et d’autre du corps
isolant lorsqu’elles sont situées dans la zone tendue. Du côté de la
Les rupteurs SCHÖCK RUTHERMA®, adaptés suivant le type zone comprimée, les bords des plaques sont alignés avec le corps
d’application, sont composés d’une association de différents isolant.
matériaux :
Dans le cas des types Ki, les plaques sont maintenues par un profilé
 Isolant en polystyrène expansé plastique PVC (voir §3.6). La plaque n’est alors pas en débord du
 Plaques de protection au feu si nécessaire corps isolant et la fonction protection au feu est assurée par les
 Réseau d’armatures de traction, d’armatures inclinées à 45°, plaques de protection au feu associées à des bandes expansées du
butons et/ou modules de compression « HTE » (pour High Thermal type ROKU Strip.
Efficiency).
3.4 Butons de compression acier
 Pour certains modèles, la protection haute et basse est assurée par
un profilé PVC Les butons sont constitués de barres en acier inoxydable aux
extrémités desquelles des plaques de répartition 40 x 40 x 12 mm ou
3.1 Aciers 40 x 60 x 15 mm y sont soudées. Les efforts de compression dans les
éléments sont diffusés dans la masse de béton par les plaques de
Les armatures sont réalisées avec une partie traversant l’isolant en répartition.
acier inoxydable et une partie ancrée dans le béton. Le raccord entre
les différentes armatures d'acier inoxydable et les armatures pour

3.1/16-877_V1 5
3.5 Modules de compression HTE 6.1 Pose et découpe
Le module de compression HTE est constitué de béton fibré de haute Les modèles linéiques s’emboîtent simplement selon un système
résistance enveloppé dans un coffrage plastifié HD-PE. La composition tenon/mortaise (rainure/languette). Les rupteurs livrés en longueur
de ce béton est connue au CSTB. Dans le cadre des contrôles standard peuvent être simplement découpés par une scie sur place
internes, les propriétés de ces modules de compression HTE sont aux dimensions nécessaires suivant le plan de pose fourni.
contrôlées systématiquement.
Limite de résistance à la compression = 50 MPa
6.2 Interface
Les plaques de protection au feu ne doivent à aucun moment être
Module d’Young instantané = 45 000 MPa
traversées pour le cheminement des gaines techniques. Cela n’interdit
pas la traversée horizontale ponctuelle du corps isolant, du moment
3.6 Profilé plastique PVC que les aciers, butons et modules HTE ne sont pas modifiés. La
Sur les types Ki, la protection haute et basse est assurée par un profil découpe doit être minimale, propre et le trou doit être calfeutré avec
plastique PVC. Le profil haut maintient grâce à sa forme spéciale les un produit isolant après pose de la gaine afin de conserver les
aciers de traction en place et garantit l'enrobage. performances thermiques.

6.3 Utilisation avec prédalles précontraintes


Lors de la pose de rupteurs modèles DF en cas de plancher à
prédalles précontraintes en isolation thermique intérieure ; en plus
des prescriptions données aux §6.4, 6.5 et 6.6 qui dépendent du type
de mur ; il convient de s’assurer que la contre-flèche des prédalles ne
gêne en rien le positionnement horizontal des rupteurs.
La cinématique de pose est la suivante :
 Etaiement des prédalles (Il est à noter que, les prédalles ne
reposant pas sur la rive (prédalle à 8 cm du mur de façade),
Figure 1 : profilés PVC l’étaiement doit être prévu en conséquence, en respectant les
instruction du fabricant de prédalles) ;
3.7 Béton  Pose des prédalles selon les instructions du fabricant ;
Les rupteurs doivent être noyés dans des éléments en béton armé de  Pose des rupteurs le long des prédalles ;
la classe de résistance minimale à la compression C25/30 suivant la
 Pose du ferraillage complémentaire ;
norme béton NF EN 206/CN.
 Coulage du béton.

4. Fabrication 6.4 Utilisation sur maçonnerie en éléments


La fabrication des rupteurs SCHÖCK RUTHERMA® est exclusivement béton
faite par la Société Schöck Bauteile GmbH en Allemagne. Dans le L’utilisation sur maçonnerie en éléments béton est possible sous
cadre de sa démarche qualité, la Société Schöck exerce entre autres réserve d’un dimensionnement et d’une mise en œuvre conforme à la
un contrôle strict de sa production. norme NF DTU 20.1, et sous réserve du respect des exigences en
Au-delà, des procédures d’autocontrôle, des organismes extérieurs termes de sécurité incendie du bâtiment considéré.
interviennent régulièrement tel que le MFPA de Leipzig. Ceux-ci Par ailleurs, le choix des blocs linteaux ou planelles doit permettre la
totalisent une vingtaine de séries de contrôle chaque année. mise en place d’un chaînage conforme aux préconisations du présent
La Société SCHÖCK est certifiée ISO 14001 (certifications avis.
environnementales) et ISO9001 (certifications qualité).
6.5 Utilisation sur maçonnerie en éléments
Des éléments sur mesure sont réalisés selon les plans d'exécution des
bureaux d'études concernés. Pour ces éléments, les caractéristiques terre cuite
géométriques sont adaptées en usine et sous contrôle selon les L’utilisation sur maçonnerie en éléments terre-cuite est possible sous
normes en vigueur et en fonction des exigences du projet. réserve d’application des dispositions spécifiques données pour la
résistance au feu. La conception et la mise en œuvre de la
maçonnerie devra se faire conformément aux règles applicables
5. Fourniture et assistance technique (règles professionnelles, DTU, ATec, etc…) au procédé de maçonnerie.
La dénomination commerciale française des rupteurs thermiques visés L’attention du concepteur est notamment amenée sur la largeur
par le présent document est « RUTHERMA en ITI ». minimale du chaînage à respecter.
La commercialisation s’effectue en direct ou par le biais de spécialistes La partie « chaînage » dans laquelle le rupteur vient s’ancrer devra
sélectionnés par le titulaire du présent Avis. être suffisante par rapport à l’encombrement de sa boucle. La liaison
de ce chaînage avec les armatures des chaînages verticaux devra être
Pour l’assistance technique, la Société SCHÖCK met à disposition son
capable de diffuser l’intégralité des efforts.
bureau d’ingénierie interne dédié, à chaque phase, du projet initial à
la mise en œuvre finale. Le dimensionnement des éléments est réalisé
par le titulaire du présent Avis.
6.6 Utilisation sur Mur à Coffrage Intégré
(MCI)
La société SCHÖCK est certifiée ISO 9001.
La conception et la mise en œuvre du procédé MCI doivent être
Au besoin la supervision de la pose des éléments peut être assurée
menées conformément à l’Avis Technique du procédé MCI considéré.
par un représentant de la société SCHÖCK.
La jointure des panneaux devra donc se trouver –sauf justification
Les éléments sont livrés sur palettes, généralement directement sur le explicite- au droit des planchers.
chantier concerné. Ils ne nécessitent aucune protection contre les
Son utilisation en combinaison avec des rupteurs de ponts thermiques
intempéries.
RUTHERMA en ITI ne demande pas de prescriptions techniques
Chaque bon de livraison et chaque facture contiennent une particulières autres que celles données par le fabriquant de MCI et
codification permettant de définir la date de fabrication, l’équipe de spécifiques à son procédé.
montage intervenue ainsi que la chaîne de fabrication concernée,
La partie « chaînage » dans laquelle le rupteur vient s’ancrer doit
permettant ainsi une traçabilité complète de chaque élément.
impérativement être suffisante par rapport à l’encombrement de sa
Un document intitulé « Guide des bonnes pratiques à la mise en place boucle. Ainsi, en cas de rives de dalles sans balcon, les rupteurs du
des rupteurs SCHÖCK RUTHERMA », distribué aux utilisateurs du type DF-VM (largeur de boucle 10 cm) sont préconisés, pour que les
procédé, précise les recommandations de pose dans les différentes boucles du rupteur restent dans l’emprise de l’épaisseur peau
configurations visées. intérieure + épaisseur du chaînage coulé sur place. Pour un mur total
de 16 cm avec une peau extérieure de 4,5 cm, il reste 11,5 cm de
béton frais derrière le rupteur. La peau extérieure du MCI peut être
6. Mise en œuvre utilisée comme coffrage de rive de la dalle.
Les rupteurs comportent une étiquette précisant le modèle, le sens de La liaison de ce chaînage avec les armatures du voile devra être
pose et les recommandations de mise en œuvre. Il est interdit de capable de diffuser l’intégralité des efforts.
modifier les rupteurs (notamment de plier/replier les aciers, d’en
Principe de mise en œuvre :
incorporer ou en retirer, etc…), seule une découpe d’ajustement de la
longueur du corps isolant peut être opérée.  Pose et stabilisation des panneaux suivant les recommandations du
fabricant des MCI. La peau intérieure s’arrête en sous-face du
plancher.

6 3.1/16-877_V1
 Pose des prédalles ou du coffrage traditionnel sur étaiement Un cas de charge accidentel propre aux rupteurs est à considérer
adapté. (vérification locale en uniquement, il ne s’agit pas d’un calcul de
 Mise en place les rupteurs thermiques suivant les recommandations stabilité du bâtiment), avec un effort accidentel de vent
de mise en œuvre SCHÖCK. correspondant à une charge de 6 kN/m² sur la surface de façade
reprise par les rupteurs.
 Mise en place des aciers complémentaires, de continuité et de
chaînages éventuels suivant BET. Il n’y a pas de combinaison de charge à l’ELS à considérer pour le
dimensionnement du rupteur.
 Coulage de la dalle - peut être effectué en même temps que la
dernière levée du mur.
7.13 Choix des modèles
Les performances mécaniques des différents modèles de rupteur sont
données en Annexe I du DTED. Il y a lieu de choisir le modèle de
rupteur en fonction de l’effort à reprendre (moment, effort tranchant).
La vérification consiste à comparer les efforts résistants aux efforts
appliqués pour chaque cas de charge :

7.14 Impact sur la structure


La présence de rupteurs peut avoir les impacts suivants sur les
éléments de structure alentours. Le bureau d’étude du projet doit en
tenir compte lors de la conception :

7.141 Contreventement du bâtiment


Les zones équipées de rupteurs, de par la souplesse des rupteurs
dans la direction 0y par rapport à une liaison non-traitée, ne peuvent
reprendre d’efforts dans cette direction (la liaison est bien plus
souple). La transmission des efforts de contreventement depuis le
plancher vers les façades se fait alors via ces zones non-traitées. Les
points suivants sont alors à vérifier par le bureau d’étude structure du
Figure 2 : Utilisation sur mur à coffrage intégré (MCI) projet :
 Il doit s’assurer du contreventement du bâtiment et du bon
cheminement des efforts de contreventement.
7. Règles de conception
 Il doit effectuer le dimensionnement des zones où transitent les
7.1 Analyse statique efforts de contreventement

Le dimensionnement structurel est effectué sur la base des efforts à  Il doit s’assurer que les déplacements horizontaux sont compatibles
reprendre calculés par le BE structure de chaque projet. Convention avec la destination de l’ouvrage
de signe retenue : Lors d’une étude au vent, il convient de modéliser les zones non-
traitées et de prendre une raideur nulle pour les zones traitées par
des rupteurs.

7.142 Dilatation thermique : dispositions


constructives
La dilatation thermique relative de la façade par rapport au plancher,
associée à l’exigence de non-plasticité cyclique des rupteurs
thermique nécessite de maîtriser ces déplacements relatifs ainsi que
les fissurations de façade engendrées par son blocage ponctuel.
Pour limiter la dilatation excessive de la façade, il peut être nécessaire
d’introduire des bandes noyées dans certaines zones précises. Pour
plus de détail quant à la méthodologie relative au positionnement de
ces bandes noyées et à leur dimensionnement, se conférer aux
sections 1, 2 et 3 de l’Annexe II du DTED.

Figure 3 : Convention retenue pour l'analyse statique La présence de points fixes ponctuels entre façade et plancher
nécessite de maîtriser la fissuration au niveau des linteaux de
7.11 Forces agissantes certaines ouvertures, précisées dans la section 4 de l’Annexe II du
DTED. La maîtrise cette fissuration est réalisée via un ferraillage
Il y a lieu pour le concepteur de considérer toutes les forces qui forfaitaire défini à la section 5 de l’Annexe II du DTED.
s’appliquent sur la liaison. On y trouvera notamment :
Les balcons d’angles sortants bridés par des points fixes requièrent de
 Les charges gravitaires (poids propre, charges d’exploitations, même un ferraillage forfaitaire, détaillé à la section 6 de l’Annexe II
etc…) : Ces charges doivent être ramenées à la liaison en termes du DTED.
de moment ( ) et d’effort tranchant ( ) selon les lois de la RdM.
Le moment est pris comme égal au moment en travée de la dalle 7.2 Sécurité incendie
multiplié par un facteur de 0,15 pour une dalle sans balcon, et La résistance au feu des rupteurs est assurée par les plaques de
comme égal au moment provenant du balcon le cas échéant. protection au feu, présentes en partie haute et basse. Ces plaques
 Les charges de vent : Le vent s’applique sur la façade équipent donc les rupteurs lorsqu’il y a une exigence de résistance au
(traction/compression en ) et est transmis des rupteurs au feu et tel que mentionné dans rapport d’essais de résistance au feu
plancher. Les rupteurs, de par leur souplesse latérale ne reprennent ou l’appréciation du laboratoire (§B.2) qui donne un classement de la
paroi avec la plaque de protection au feu citée dans ce rapport.
pas d’effort latéraux ( dû au vent = 0), et les efforts de
contreventement de la structure doivent passer par d’autres Les plaques silico-calcaires décrites au §3.3 sont incombustibles :
liaisons (liaisons non-traitées)  Le classement au feu d’AESTUVER est A1 (EN13501-1).
 Le retrait (façades béton) et le différentiel thermique (façades  Le classement au feu de PROMABEST est M0 (PV CSTB74-90-93-B).
béton ou maçonnerie). Des zones non-traitées sont placées Les plaques de protection au feu ne doivent à aucun moment être
judicieusement (voir paragraphe 7.14) afin de neutraliser les traversées pour le cheminement des gaines techniques.
mouvements relatifs dus à ces effets ( dû au retrait et au
différentiel thermique = 0). Les éléments RUTHERMA en ITI font l’objet de l’appréciation de
laboratoire N°RS16-037A du 11 avril 2016, dont la conclusion est
7.12 Combinaison de charge indiquée dans le Tableau A.
Les combinaisons de charge à considérer sont les suivantes :
La résistance au feu des murs de façade en maçonnerie de petits
 ELU fondamental
éléments (béton ou terre cuite) ou en béton coulé en place sur
 ELU accidentel. lesquels les rupteurs prennent appui doit avoir été justifiée par calcul
suivant le règlement en vigueur au moment de l’étude.

3.1/16-877_V1 7
Exemple : pour un rupteur DF, connecté à une dalle revendiquant un Mise en œuvre
classement REI120 et un mur revendiquant un classement REI90.
Toutes les classes d’hygrométrie des locaux sont visées, la présence
Alors le rupteur DF revendique un classement REI90.
des rupteurs ne modifiant pas la destination des planchers.
7.3 Valeurs de calcul pour les différents Les pare-vapeurs peuvent être fixés par collage à froid ou posés en
modèles de la gamme indépendance uniquement dans le cas où une protection lourde est
envisagée.
Les pages en Annexe I donnent des détails sur les modèles les plus
Le pare-vapeur peut adhérer sur la plaque protectrice situées au-
courants en utilisation intérieure. Toutes les valeurs données sont les
dessus de l’isolant thermique ; cette plaque peut être recouverte d’un
valeurs de calcul ( ) au sens de l’EN 1990. EIF à l’instar du plancher maçonné de partie courante, les tolérances
du §5.8 du CCT de la norme – DTU 20.12 devant être respectées.
7.4 Isolation acoustique
L’équerre de pare-vapeur doit être suffisamment longue pour
Les rupteurs thermiques ne modifient pas l‘isolement de façade, les dépasser d’au moins 60 mm à l’extrémité du dessus de la plaque
transmissions par les ouvertures (fenêtres…) étant dominantes. Des protectrice.
essais ont montré que si les rupteurs sont normalement mis en œuvre
dans des bâtiments à façade en béton plein ou maçonnée (collée ou Les rupteurs participeront au rôle d’écran thermique en cas de pose
traditionnelle) et doublée et si le bâtiment considéré est réglementaire d’isolants combustibles (pour les ERP et son article AM 8, par
vis à vis de la Nouvelle Réglementation Acoustique (NRA) sans exemple).
rupteur, alors les nouvelles performances acoustiques avec rupteurs La pose des panneaux isolants à l’aide d’attelages de fixation
d‘épaisseur 8 cm permettent également de satisfaire à la NRA. De mécaniques est possible, à condition que les fixations soient éloignées
plus, il a été démontré que l’introduction de l’isolement , , du d’au moins 100 mm des rives.
rupteur avec prise en compte de l’effet de masque d’un seul doublage Les revêtements d’étanchéité peuvent être posé en indépendance
ne modifie pas l’isolement et la solution permet de satisfaire à la NRA. sous protection lourde, collé à froid, soudé en plein dans le cas
d’isolants surfacés bitume, ou fixés mécaniquement à condition que
L’ensemble des gammes de rupteurs modélisés possèdent un , , les attelages de fixations mécanique soient toujours ancrées dans le
supérieur à 58 dB (références et détails donnés dans la FEST). support maçonné et à une distance d’au moins 80 mm des rives. Se
Vis-à-vis des bruits d‘impact, l‘isolement avec rupteur (DF, DB, Ki, D) reporter au Document Technique d'Application du revêtement
reste équivalent à celui de la même structure sans rupteur. d’étanchéité.

7.5 Thermique 7.622 Solutions d’étanchéité bitumineuse (cas ou le


revêtement d’étanchéité est apparent
Pour le calcul des ponts thermiques, les valeurs de configurations
courantes ont été calculées et validées par le CSTB, et sont proposées
autoprotégé)
dans les tableaux en Annexe III pour des modèles précis et qui sont
également les plus courants en isolation intérieure. Le concepteur
peut se baser sur ces valeurs.

7.6 Étanchéité
7.61 Généralité
La nécessité de la mise en œuvre d’une étanchéité devra être
appréciée par le concepteur, en fonction de la zone climatique et de
l’exposition aux intempéries et précisé aux documents particuliers du
marché. Les relevés d’étanchéité doivent être traités au cas par cas,
conformément aux règles de l’Art en vigueur (Normes NF DTU).
Il est à noter que les coupes fournies pour les balcons avec étanchéité
présentées dans le DTED le sont avec des solutions d’étanchéité ne
nécessitant pas de protection de la tête du relevé d’étanchéité
(becquet de protection par exemple) et ce, dans le but de minimiser
le décaissé. Ces solutions ne sont cependant pas des solutions
traditionnelles et relèvent d’Avis Technique (solutions par Système
d’Etanchéité Liquide - SEL).

7.62 Traitement des toitures terrasses


7.621 Informations générales
Destination
Les toitures visées sont :
 Toitures-terrasses inaccessibles,
 Terrasses techniques ou zones techniques,
 Toiture-terrasses accessibles aux piétons avec ou sans protection
par dalles sur plots,
Figure 4 : Solution d’étanchéité bitumineuse
 Terrasses et toitures végétalisées,
 Toitures-terrasses jardins. (Pour l’isolation de mur, voir les détails de mise en œuvre des
ouvrages de plâtrerie donnés en Annexe III).
Les terrasses accessibles aux véhicules ne sont pas revendiquées.
Solution traditionnelle en ITI avec le modèle DF : cette solution est
Matériaux utilisée traditionnellement dans le même type de liaison sans rupteur
avec des procédés sous Document Technique d'Application.
Les revêtements d’étanchéité et les pare-vapeur sont conformes à la
norme NF P 84-204-1 (DTU 43.1) ou à un Document Technique La seule différence par rapport au DTU est la dimension de l’équerre
d’Application particulier. de renfort inférieure en bitume armé : celle-ci doit avoir 150 mm de
cote minimum, de façon à déborder de 60 mm la plaque silico-calcaire
Les pare-vapeurs et les revêtements d’étanchéités peuvent être :
du rupteur. Cette cote est à respecter impérativement. Elle doit
 À base de feuilles bitumineuses définis par leurs Documents également déborder de 60 mm de l’isolant de la toiture-terrasse
Techniques d'Application. quelle que soit son épaisseur.
 À base de membrane synthétique définis par leurs Documents
Techniques d'Application.
 Des systèmes d’étanchéité liquide (SEL) conformes aux
prescriptions de leur Document Technique d'Application.
Les isolants utilisables sont ceux bénéficiant d’un Document
Techniques d’Application ; il n’y a pas des contraintes particulières
pour leur emploi.

8 3.1/16-877_V1
7.623 Solutions avec SEL bénéficiant d’un Solution classique pour les systèmes de revêtement d’étanchéité fixés
Document Technique d'Application (cas où le par attelages de fixations mécaniques et sous lestages y compris
isolation inversée. Fixations de la feuille de partie courante en pieds
revêtement d’étanchéité est apparent auto
de relevés, placées horizontalement dans le relief vertical.
protégé)

B. Résultats
expérimentaux et
études
1. Mécanique
 Essais de résistance à la compression des butons à calottes
sphériques effectués par "l'Institut pour Massivbau et
Bautechnologie" de l'Université de Karlsruhe (Décembre 1985).
 Essais de résistance des soudures entre les barres d'acier de
qualités différentes : acier inoxydable V 4 A et acier béton BST 42
P/500 effectués par "Versuchsanstalt pour Stahl, Holz et Steine" de
l'Université de Karlsruhe (Mars 1984).
 Procès-verbal d’étude Homologation pour appuis Isokorb®
(appellation allemande du RUTHERMA®) béton à très haute
résistance; MPA Bau TU München; 14.05.2002.
 Procès-verbal d’expertise appuis Isokorb® en béton à haute
résistance de la Sté Schöck; Prof. Heinz, TU München, 14.05.2002.
 Procès-verbal d’essai de déplacement avec appui en béton Schöck;
MPA Stuttgart; 24.05.2002.
 Rapport d’expertise Modification et extension du brevet général
délivré par le Service de Contrôle des Constructions Z-15.7-86.2
Elément Schöck- Isokorb® avec parlier de butée en béton (module
Figure 5 : Solutions avec SEL bénéficiant d’un Document HTE). Prof. Eibl + Partner GBR, Karlsruhe, 03.03.2003.
Technique  Expertise concernant la demande d’extension du brevet de
(Pour l’isolation de mur, voir les détails de mise en œuvre des l’élément Schöck Isokorb® avec palier de poussée en béton Z-15.7-
ouvrages de plâtrerie donnés en Annexe IV). 86.2 pour une application en corrélation avec la norme DIN 1045;
Prof. Graubner, TU Darmstadt, 21.12.2004.
 Le relevé d’étanchéité est réalisé en résine bitume polyuréthanne
mono composante mise en œuvre à froid et sans primaire.  Étude NECS – Justification de la résistance mécanique des rupteurs
SCHÖCK RUTHERMA® sous diverses actions concomitantes –
 Ce système doit être cité dans un Document Technique 11.2013.
d'Application de revêtement d’étanchéité délivré par le GS5 section
étanchéité.  Étude NECS – Vérifications locales des rupteurs thermiques
RUTHERMA : Justification par modélisation aux EF –
 Il convient d’observer les 60 mm de débord de l’équerre de renfort Recommandations et prescriptions –2016.
indiqué sur le croquis.
 Étude NECS – Modélisation du comportement thermo-mécanique de
7.624 Solutions d’étanchéité membranes deux bâtiments complexes (R+4 et R+9) en béton armé équipés de
synthétiques, protection lourde et systèmes rupteurs thermiques – 05.2017
+ rapport complémentaire – 07.2017
fixés mécaniquement

2. Feu
 Les rapports d’essai et appréciation de laboratoire disponibles sont
listés dans le tableau ci-dessous.

Tableau A

Modèle Rapport Appréciation Equivalence


d’essai de laboratoire de classement
RF RS98-064 RS16-037A EI120*
(Rupteur (Avril 2016)
refend)
DF, DB, Ki RS07-075 RS16-037A REI120*
et D -Rupteur DF6/4 (Avril 2016)
(Rupteur (Parement Extension à :
dalle- Aestuver)
-Gamme
façade et -Plancher 18 cm RUTHERMA ITI
dalle- (prédalle
balcon) 5.5 cm) -Planchers
d’épaisseur
-Support 18 cm
maçonnerie minimum :
RS07-132 béton coulé en
-Rupteur DF 6/4 place, prédalles,
(Parement prédalles
Aestuver) précontraintes
-Plancher 18 cm -Parements
(prédalle isolant laine de
Figure 6 : Solutions d’étanchéité membranes synthétiques précontrainte roche Durock ou
5,5 cm) béton fibré
(Pour l’isolation de mur, voir les détails de mise en œuvre des
-Support béton Aestuver
ouvrages de plâtrerie donnés en Annexe IV).
armé -Façade béton
ou maçonnerie

3.1/16-877_V1 9
*
L’équivalent de classement revendiqué du rupteur est ainsi défini par
le minimum des classements des éléments de structure (murs,
planchers) à l’interface desquels il est incorporé, avec comme limite
maximale REI120.
Exemple : pour un rupteur DF, connecté à une dalle revendiquant un
classement REI120 et un mur revendiquant un classement REI90.
Alors le rupteur DF revendique un classement REI90.

3. Acoustique
 Mesure d’isolement acoustique entre logements effectuée avec des
essais acoustiques aux bruits aériens sur site du 9 août 2000
(Rapport Veritas REN 1B 000270T).
 Etude des performances acoustiques en transmission latérale de
deux jonctions en T avec rupteur thermique effectué avec des
essais acoustiques aux bruits impacts du 28 août 2000 (Etude CSTB
N° ER 712.00 116).
 Mesure sur site de l’indice d’isolement acoustique Dn,e d’un rupteur
thermique SCHÖCK RUTHERMA® type DF effectué avec des essais
acoustiques aux bruits aériens du 31 mai 2001 (Etude CSTB N° ER
712.01 110).
 Note de calcul acoustique relative à l’insertion de rupteurs
thermiques SCHÖCK dans un bâtiment avec façade en blocs de
béton creux de 20 cm du 22 janviers 2002 (Note de calcul CSTB N°
GA/2002-026/MV/BEA).
 Mesure simplifiée en laboratoire de l’isolement Dn,e d’un rupteur
thermique SCHÖCK effectuée en mars 2002 (Etude CSTB N° ER
712.2002 106).
 Caractérisation acoustique des rupteurs SCHÖCK RUTHERMA® -
Bureau d’étude acoustique GAMBA 22.08.2014.

4. Thermique
 Rapport thermique du 6 novembre 2002, Etude CSTB 02-073
(DER/HTO 2002-371-SF/LS) Détermination du coefficient linéique
de liaisons traitées avec des rupteurs RUTHERMA®
 Calcul des coefficients ψ de ponts thermiques de plancher avec
rupteurs. Etude CSTB, DER/HTO 2007- 312 RB/LS 07-022,
03.09.2007, version 2.
 Calcul des ponts thermiques de liaison avec rupteurs Ki et K. Etude
CSTB, DER/HTO 2010 - 190 RB/LS 09-118, 08.07.2010, version 3.
 Calcul des ponts thermiques de liaison avec rupteurs SCHÖCK
RUTHERMA® - 09.2013.
 Calcul des ponts thermiques de liaison : RAPPORT DIR/HTO 2013-
294-RB/LS.

5. Etanchéité
 Les configurations de traitement de ponts thermiques à l’aide de
rupteurs dans le cadre d’une liaison toiture terrasse en isolation
thermique intérieure, extérieure ou répartie ont fait l’objet d’un
passage en GS5.

C. Références
1
C1. Donnée Environnementales
Le procédé RUTHERMA en ITI ne fait pas l’objet d’une Déclaration
Environnementale (DE). Il ne peut donc revendiquer aucune
performance environnementale particulière.
Les données issues des DE ont notamment pour objet de servir au
calcul des impacts environnementaux des ouvrages dans lesquels les
procédés visés sont susceptibles d’être intégrés.

C2. Autres références


Les composants RUTHERMA® sont commercialisés depuis 1983 en
Allemagne et dans les autres pays sous l’appellation ISOKORB®. Ils
sont sous Avis Technique dans de nombreux pays, leur utilisation est
courante notamment en Allemagne, en Suisse, aux Pays-Bas, en
Grande Bretagne, en Finlande, aux Etats-Unis, au Canada, en Russie,
au Japon, aux Émirats Arabes, etc…
Le premier Avis Technique de SCHÖCK RUTHERMA® en France date de
1988 et depuis, les éléments RUTHERMA® sont largement diffusés. Ce
ne sont pas moins de 500.000 éléments vendus en France, pour plus
de 17 millions dans le monde entier.

1
Non examiné par le Groupe spécialisé dans le cadre de cet Avis.

10 3.1/16-877_V1
Annexe I
Modèles en ITI
Les pages en Annexe I donnent des détails sur les modèles de rupteurs en isolation par l’intérieur. Toutes les valeurs données sont les valeurs
de calcul au sens de l’EN 1990.

3.1/16-877_V1 11
Type DF
Liaisons dalle-façade

Le type DF est destiné à assurer la continuité linéique de l’isolation dans le plan vertical à la jonction de
la dalle de plancher et du mur de façade/acrotère. Il permet de transmettre un moment fléchissant et
des efforts tranchant depuis la dalle vers l’appui à l’aide d’armatures ancrées dans le mur par courbure
et dans la dalle par scellement droit. Il est équipé de plaques silico-calcaires sans profilés PVC.

Liaison en plancher Liaison en toiture-terrasse

Variante avec prédalle


Nota : Pour l’isolation de mur, voir les détails de mise en œuvre des ouvrages de plâtrerie donnés en Annexe IV.

12 3.1/16-877_V1
Type DF

L’attention est attirée sur les suspentes à prévoir dans la prédalle, ainsi que sur les dimensions (de la prédalle) à réduire. Le modèle est nommé
comme suit :

Exemple 1 : DF 6/5 – H180 – REI120 - prédalle


Exemple 2 : DF 6/3 – H200 – REI120 - CSP

Variante ferraillage : Variante type de dalle :


défini le nombre d’acier désigne le type de dalle
Variante hauteur : Variante résistance au feu: CSP pour Coulé Sur Place
désigne la hauteur de ou prédalle
renseigne si l’élément et
l’élément en millimètres équipé de plaques de
protection au feu

Valeurs résistantes pour un béton C25/30 :

DF6/2 DF6/3 DF6/4 DF6/5 DF6/7 DF6/10

Longueur de l’élément 1m 1m 1m 1m 1m 1m

Armatures ancrées tendues 1Ø8 3Ø8 5Ø8 6Ø8 8Ø8 10Ø8

Armatures ancrées tranchant 2Ø6 3Ø6 4Ø6 5Ø6 7Ø6 10Ø6

Armatures ancrées comprimées 1Ø8 3Ø8 5Ø8 6Ø8 8Ø8 10Ø8

, pour , =0 [kN.ml/ml] ±1,4 ±4,27 ±7,12 ±8,55 ±11,40 ±14,25

, pour , = , [kN.ml/ml] ±0,00 ±0,00 ±0,00 ±0,00 ±0,00 ±0,00


Résistance de calcul
, [kN/ml] ±17,4 +26,1 +34,8 +43,5 +60,9 +86,9

, [kN/ml] ±32,3 ±97,1 ±161,9 ±194,2 ±259,0 ±323,8

* le modèle DF6/2 est placé au niveau des appuis dans le sens non-porteur des abouts de dalle. Les rupteurs DF6/2 utilisés dans le sens non porteur du plancher
doivent être dimensionnés pour équilibrer 30 % de l’effort tranchant sollicitant dans le sens porteur.

3.1/16-877_V1 13
Type DF

Vues de détail :

Modèle DF6/5-CSP à titre d’exemple

14 3.1/16-877_V1
Type DF

Variantes possibles du type DF :

Variante VM pour situations où l’encombrement de la boucle doit être réduit (présence de planelle, etc…) :

Liaison en plancher Liaison en toiture-terrasse

Variante avec prédalle

3.1/16-877_V1 15
Type DB
Liaisons dalle-façade avec balcon

Le type DB est destiné à assurer la continuité linéique de l’isolation dans le plan vertical à la jonction de
la dalle de plancher et du mur de façade/acrotère lorsqu’un élément en porte-à-faux (balcon ou
casquette) vient s’ancrer. Il permet de transmettre un moment fléchissant négatif et des efforts
tranchant depuis la dalle vers l’appui ainsi que des efforts de traction/compression. Les armatures de
compression sont constituées de butons acier. Il est équipé de plaques silico-calcaires sans profilés
PVC.

Utilisation en dalle coulée sur place :

Balcon Façade Dalle intérieure

* l’enrobage des armatures du balcon est d’au moins 40 mm à défaut d’un traitement d’étanchéité. En cas de présence d’une solution d’étanchéité, l’épaisseur minimale
de l’enrobage est déterminée conformément à la NF EN 1992-1-1 et son Annexe Nationale, en considérant une classe d’exposition XC1.

Utilisation en dalle sur prédalle :

Balcon Façade Dalle intérieure

* l’enrobage des armatures du balcon est d’au moins 40 mm à défaut d’un traitement d’étanchéité. En cas de présence d’une solution d’étanchéité, l’épaisseur minimale
de l’enrobage est déterminée conformément à la NF EN 1992-1-1 et son Annexe Nationale, en considérant une classe d’exposition XC1.


Nota : Pour l’isolation de mur, voir les détails de mise en œuvre des ouvrages de plâtrerie donnés en Annexe IV.

16 3.1/16-877_V1
Type DB

L’attention est attirée sur les suspentes à prévoir dans la prédalle, ainsi que sur les dimensions (de la prédalle) à réduire. Pour ce modèle, des
suspentes sont également à prévoir en cas de dalle coulée sur place.
Pour ce modèle, il y a également lieu de veiller à ce que les butons de compression soient pris dans le béton frais.

Le modèle est nommé comme suit :

Exemple : DB3 – CV30 – V6 – H200 – REI120

Variante ferraillage :
défini le nombre d’acier Variante résistance au feu :
renseigne si l’élément et équipé
Variante hauteur : de plaques coupe-feu
Variante d’enrobage :
désigne la hauteur de
défini l’enrobage des
Variante effort tranchant : l’élément en
aciers hauts
désigne la variante de millimètres
capacité en effort
tranchant

Valeurs résistantes pour un béton C25/30 :

Les valeurs résistantes dépendent des aciers, de l’enrobage et de la hauteur de l’élément


SCHÖCK RUTHERMA
DB1 DB2 DB3 DB4
Longueur de l’élément 1m 1m 1m 1m
Armatures ancrées tendues 5Ø12 8Ø12 10Ø12 10Ø14
Butons comprimés 5Ø12 8Ø12 10Ø12 10Ø14
H160 -16,67 / -1,53 -26,67 / -2,44 -33,34 / -3,05 -39,49 / -9,37
H170 -18,92 / -1,73 -30,27 / -2,77 -37,84 / -3,46 -44,90 / -10,65
H180 -21,17 / -1,94 -33,88 / -3,10 -42,35 / -3,88 -50,31 / -11,93
Moment résistant de calcul pour un
H190 -23,43 / -2,14 -37,48 / -3,43 -46,85 / -4,29 -55,72 / -13,21
enrobage de 30 mm (CV30)
H200 -25,68 / -2,35 -41,09 / -3,76 -51,36 / -4,70 -61,13 / -14,50
H210 -27,93 / -2,56 -44,69 / -4,09 -55,86 / -5,11 -66,54 / -15,78
[ , en kN.m/ml pour , 0 et
H220 -30,18 / -2,76 -48,29 / -4,42 -60,37 / -5,52 -71,95 / -17,06
pour , , ]
H230 -32,44 / -2,97 -51,90 / -4,75 -64,87 / -5,94 -77,36 / -18,35
H240 -34,69 / -3,17 -55,50 / -5,08 -69,38 / -6,35 -82,77 / -19,63
H250 -36,94 / -3,38 -59,11 / -5,41 -73,88 / -6,76 -88,18 / -20,91
H160 -12,16 / -1,11 -19,46 / -1,78 -24,33 / -2,23 -28,67 / -6,80
H170 -14,42 / -1,32 -23,07 / -2,11 -28,83 / -2,64 -34,08 / -8,08
H180 -16,67 / -1,53 -26,67 / -2,44 -33,34 / -3,05 -39,49 / -9,37
Moment résistant de calcul pour un
H190 -18,92 / -1,73 -30,27 / -2,77 -37,84 / -3,46 -44,90 / -10,65
enrobage de 50 mm (CV50)
H200 -21,17 / -1,94 -33,88 / -3,10 -42,35 / -3,88 -50,31 / -11,93
H210 -23,43 / -2,14 -37,48 / -3,43 -46,85 / -4,29 -55,72 / -13,21
[ , en kN.m/ml pour , 0 et
H220 -25,68 / -2,35 -41,09 / -3,76 -51,36 / -4,70 -61,13 / -14,50
pour , , ]
H230 -27,93 / -2,56 -44,69 / -4,09 -55,86 / -5,11 -66,54 / -15,78
H240 -30,18 / -2,76 -48,29 / -4,42 -60,37 / -5,52 -71,95 / -17,06
H250 -32,44 / -2,97 -51,90 / -4,75 -64,87 / -5,94 -77,36 / -18,35
4Ø6 6Ø6 6Ø6 6Ø6
V6
+34,77 +52,16 +52,16 +52,16
Effort tranchant
4Ø8 6Ø8 6Ø8 6Ø8
résistant de calcul V8
+61,81 +92,72 +92,72 +92,72
[ , en kN/ml]
4Ø10 6Ø10 6Ø10 6Ø10
V10
+96,58 +144,88 +144,88 +144,88
Effort normal résistant
±225,25 ±360,40 ±450,50 ±541,00
de calcul [ , kN/ml]

3.1/16-877_V1 17
Type DB

18 3.1/16-877_V1
Type DB

Vues de détail :

Modèle DB3-V6 à titre d’exemple

3.1/16-877_V1 19
Type Ki
Liaison dalle-façade avec balcon

Le type Ki est destiné à assurer la continuité linéique de l’isolation dans le plan vertical à la jonction
de la dalle de plancher et du mur de façade/acrotère lorsqu’un élément en porte-à-faux (balcon ou
casquette) vient s’ancrer. Il permet de transmettre un moment fléchissant négatif et des efforts
tranchant depuis la dalle vers l’appui ainsi que des efforts de traction/compression. Les armatures
de compression sont constituées de modules de compression HTE. Il est équipé de plaques silico-
calcaires avec profilés PVC.

Utilisation en dalle coulée sur place :

Balcon Façade Dalle intérieure

* l’enrobage des armatures du balcon est d’au moins 40 mm à défaut d’un traitement d’étanchéité. En cas de présence d’une solution d’étanchéité, l’épaisseur minimale
de l’enrobage est déterminée conformément à la NF EN 1992-1-1 et son Annexe Nationale, en considérant une classe d’exposition XC1.

Pour ce modèle, il y a également lieu de veiller à ce que les butons de compression soient pris dans le béton frais.
Le modèle est nommé comme suit :

Exemple : Ki50 – CV30 – V6 – H200 – REI120

Variante ferraillage : Variante résistance au


défini le nombre d’acier feu :
Variante hauteur : renseigne si l’élément et
désigne la hauteur de équipé de plaques coupe-
l’élément en feu
Variante d’enrobage : millimètres
défini l’enrobage des Variante effort tranchant :
aciers hauts
désigne la variante de
capacité en effort
tranchant


Nota : Pour l’isolation de mur, voir les détails de mise en œuvre des ouvrages de plâtrerie donnés en Annexe IV.

20 3.1/16-877_V1
Type Ki

Valeurs résistantes pour un béton C25/30 :

Les valeurs résistantes dépendent des aciers, de l’enrobage et de la hauteur de l’élément


SCHÖCK RUTHERMA
Ki30 Ki50 Ki55 Ki60 Ki90
Longueur de l’élément 1m 1m 1m 1m 1m
Armatures ancrées tendues 12Ø8 16Ø8 9Ø12 10Ø12 12Ø12
Modules HTE comprimé 8 10 13 15 18
Etriers spéciaux 4 4 4
H160 -21,77 / -0,00 -28,55 / -0,47 -33,49 / -1,37 -36,06 / -2,66 -43,79 / -2,68
H170 -24,39 / -0,00 -31,99 / -0,53 -37,62 / -1,53 -40,51 / - 2,99 -49,19 / -3,01
Moment résistant de calcul H180 -27,01 / -0,00 -35,43 / -0,58 -41,75 / -1,70 -44,97 / -3,32 -54,60 / -3,34
pour un enrobage de 35 mm
(CV35) H190 -29,63 / -0,00 -38,87 / -0,64 -45,89 / -1,87 -49,42 / -3,65 -60,01 / -3,67
H200 -32,26 / -0,00 -42,31 / -0,70 -50,02 / -2,04 -53,87 / -3,98 -65,41 / -4,00

[ en kN.m/ml pour H210 -34,88 / -0,00 -45,75 / -0,75 -54,16 / -2,21 -58,32 / -4,31 -70,82 / -4,33
,
0 et pour H220 -37,50 / -0,00 -49,19 / -0,81 -58,29 / -2,38 -62,77 / -4,63 -76,22 / -4,66
, ,
, ] H230 -40,12 / -0,00 -52,63 / -0,87 -62,42 / -2,55 -67,23 / -4,96 -81,63 / -5,00
H240 -42,75 / -0,00 -56,07 / -0,92 -66,56 / -2,71 -71,68 / -5,29 -87,04 / -5,33
H250 -45,37 / -0,00 -59,51 / -0,98 -70,69 / -2,88 -76,13 / -5,62 -92,44 / -5,66
Ki30 Ki50 Ki55 Ki60 Ki90
H160 -17,83 / -0,00 -23,39 / -0,39 -27,28 / -1,11 -29,38 / -2,17 -35,68 / -2,18
H170 -20,46 / -0,00 -26,83 / -0,44 -31,42 / -1,28 -33,84 / -2,50 -41,09 / -2,51
Moment résistant de calcul H180 -23,08 / -0,00 -30,27 / -0,50 -35,55 / -1,45 -38,29 / -2,83 -46,49 / -2,85
pour un enrobage de 50 mm
(CV50) H190 -25,70 / -0,00 -33,71 / -0,56 -39,69 / -1,62 -42,74 / -3,16 -51,90 / -3,18
H200 -28,32 / -0,00 -37,15 / -0,61 -43,82 / -1,79 -47,19 / -3,48 -57,30 / -3,51

[ en kN.m/ml pour H210 -30,95 / -0,00 -40,59 / -0,67 -47,95 / -1,96 -51,64 / -3,81 -62,71 / -3,84
,
0 et pour H220 -33,57 / -0,00 -44,03 / -0,73 -52,09 / -2,12 -56,10 / -4,14 -68,12 / -4,17
, ,
, ] H230 -36,19 / -0,00 -47,47 / -0,78 -56,22 / -2,29 -60,55 / -4,47 -73,52 / -4,50
H240 -38,81 / -0,00 -50,91 / -0,84 -60,36 / -2,46 -65,00 / -4,80 -78,93 / -4,83
H250 -41,44 / -0,00 -54,35 / -0,90 -64,49 / -2,63 -69,45 / -5,13 -84,33 / -5,16
6Ø6 6Ø6 6Ø6 6Ø6 6Ø6
V6
+52,16 +52,16 +52,16 +52,16 +52,16
Effort tranchant résistant de
calcul 8Ø6 8Ø6 8Ø6 8Ø6 8Ø6
V8
+69,54 +69,54 +69,54 +69,54 +69,54
[ , en kN/ml]
10Ø6 10Ø6 10Ø6 10Ø6 10Ø6
V10
+86,93 +86,93 +86,93 +86,93 +86,93
Effort normal résistant de
calcul ±262,25 ±344,00 ±413,40 ±445,20 ±540,60
[ , kN/ml]

3.1/16-877_V1 21
Type Ki

22 3.1/16-877_V1
Type Ki

3.1/16-877_V1 23
Type Ki

Vues de détail :

o
Modèle Ki50-V6 à titre d’exemple

24 3.1/16-877_V1
Type Ki

Autres variantes possible du type Ki :

Variante HV pour situations où le balcon présente un décalage vers le bas avec la dalle intérieure.

 
 
= longueur de recouvrement (selon NF EN 1992-1-1 et son AN)

* l’enrobage des armatures du balcon est d’au moins 40 mm à défaut d’un traitement d’étanchéité. En cas de présence d’une solution d’étanchéité, l’épaisseur minimale
de l’enrobage est déterminée conformément à la NF EN 1992-1-1 et son Annexe Nationale, en considérant une classe d’exposition XC1.

Variante BH pour situations où le balcon présente un décalage vers le haut avec la dalle intérieure :

= longueur de recouvrement (selon NF EN 1992-1-1 et son AN)

* l’enrobage des armatures du balcon est d’au moins 40 mm à défaut d’un traitement d’étanchéité. En cas de présence d’une solution d’étanchéité, l’épaisseur minimale
de l’enrobage est déterminée conformément à la NF EN 1992-1-1 et son Annexe Nationale, en considérant une classe d’exposition XC1.

3.1/16-877_V1 25
Type D
Liaisons dalle-dalle

Le type D est destiné à assurer la continuité linéique de l’isolation dans le plan vertical à la jonction de
la dalle de plancher et d’un autre élément : balcon, casquette ou autre dalle. Contrairement à un
modèle DB ou Ki (dont il partage le fonctionnement mécanique), il permet de transmettre un moment
fléchissant positif ou négatif et des efforts tranchant positifs ou négatifs depuis la dalle vers l’appui
ainsi que des efforts de traction/compression. Il est équipé de plaques silico-calcaires sans profilés PVC.

Utilisation en dalle coulée sur place :

Balcon Dalle intérieure

* l’enrobage des armatures du balcon est d’au moins 40 mm à défaut d’un traitement d’étanchéité. En cas de présence d’une solution d’étanchéité, l’épaisseur minimale
de l’enrobage est déterminée conformément à la NF EN 1992-1-1 et son Annexe Nationale, en considérant une classe d’exposition XC1.

Le modèle est nommé comme suit :

Exemple : D50– CV30 – VV6 – H200 – REI120

Variante ferraillage :
Variante résistance au
défini le nombre d’acier feu :
Variante hauteur :
renseigne si l’élément et
désigne la hauteur de équipé de plaques coupe-
l’élément en feu
Variante d’enrobage : millimètres
Variante effort tranchant :
défini l’enrobage des
aciers hauts désigne la variante de
capacité en effort
tranchant


Nota : Pour l’isolation de mur, voir les détails de mise en œuvre des ouvrages de plâtrerie donnés en Annexe IV.

26 3.1/16-877_V1
Type D

Valeurs résistantes pour un béton C25/30 :


Les valeurs résistantes dépendent des aciers, de l’enrobage et de la hauteur de l’élément

SCHÖCK RUTHERMA
D20-CV30-VV4 D20-CV30-VV6 D20-CV30-VV8 D30-CV30-VV6 D30-CV30-VV8 V30-CV30-VV10

Longueur de l’élément 1m 1m

Armatures ancrées tendues 4Ø12 5Ø12

Armatures ancrées comprimées 4Ø12 5Ø12

H160 ±15,82 / ±0,00 ±15,06 / ±0,00 ±13,27 / ±0,00 ±19,40 / ±0,00 ±17,61 / ±0,00 ±15,78 / ±0,00

H170 ±17,62 / ±0,00 ±16,77 / ±0,00 ±14,78 / ±0,00 ±21,60 / ±0,00 ±19,61 / ±0,00 ±17,57 / ±0,00

Moment résistant de calcul H180 ±19,42 / ±0,00 ±18,48 / ±0,00 ±16,29 / ±0,00 ±23,81 / ±0,00 ±21,62 / ±0,00 ±19,37 / ±0,00
enrobage 30mm (CV30) H190 ±21,22 / ±0,00 ±20,19 / ±0,00 ±17,80 / ±0,00 ±26,01 / ±0,00 ±23,62 / ±0,00 ±21,16 / ±0,00

H200 ±23,02 / ±0,00 ±21,90 / ±0,00 ±19,31 / ±0,00 ±28,21 / ±0,00 ±25,62 / ±0,00 ±22,95 / ±0,00

[ , en kN.m/ml pour H210 ±24,81 / ±0,00 ±23,61 / ±0,00 ±20,82 / ±0,00 ±30,42 / ±0,00 ±27,62 / ±0,00 ±24,75 / ±0,00

, 0 et pour , H220 ±26,61 / ±0,00 ±25,33 / ±0,00 ±22,32 / ±0,00 ±32,62 / ±0,00 ±29,62 / ±0,00 ±26,54 / ±0,00

, ] H230 ±28,41 / ±0,00 ±27,04 / ±0,00 ±23,83 / ±0,00 ±34,83 / ±0,00 ±31,62 / ±0,00 ±28,33 / ±0,00

H240 ±30,21 / ±0,00 ±28,75 / ±0,00 ±25,34 / ±0,00 ±37,03 / ±0,00 ±33,62 / ±0,00 ±30,12 / ±0,00

H250 ±32,01 / ±0,00 ±30,46 / ±0,00 ±26,85 / ±0,00 ±39,24 / ±0,00 ±35,62 / ±0,00 ±31,92 / ±0,00

Effort tranchant résistant


de calcul ±34,77 ±52,16 ±92,72 ±52,16 ±92,72 ±134,37
[ , en kN/ml]
Effort normal résistant de
calcul ±359,63 ±342,24 ±301,68 ±440,84 ±400,28 ±358,63
[ , en kN/ml]

SCHÖCK RUTHERMA
D50-CV30-VV6 D50-CV30-VV8 D50-CV30-VV10 D70-CV30-VV6 D70-CV30-VV8 V70-CV30-VV10

Longueur de l’élément 1m 1m

Armatures ancrées tendues 7Ø12 10Ø12

Armatures ancrées comprimées 7Ø12 10Ø12

H160 ±28,07 / ±0,00 ±26,29 / ±0,00 ±24,46 / ±0,00 ±41,09 / ±0,00 ±39,30 / ±0,00 ±37,47 / ±0,00

H170 ±31,26 / ±0,00 ±29,28 / ±0,00 ±27,24 / ±0,00 ±45,76 / ±0,00 ±43,77 / ±0,00 ±41,73 / ±0,00

Moment résistant de calcul H180 ±34,45 / ±0,00 ±32,26 / ±0,00 ±30,01 / ±0,00 ±50,43 / ±0,00 ±48,24 / ±0,00 ±45,99 / ±0,00
enrobage 30 mm (CV30) H190 ±37,64 / ±0,00 ±35,25 / ±0,00 ±32,79 / ±0,00 ±55,10 / ±0,00 ±52,70 / ±0,00 ±50,25 / ±0,00

H200 ±40,83 / ±0,00 ±38,24 / ±0,00 ±35,57 / ±0,00 ±59,77 / ±0,00 ±57,17 / ±0,00 ±54,50 / ±0,00

[ , en kN.m/ml pour H210 ±44,03 / ±0,00 ±41,23 / ±0,00 ±38,35 / ±0,00 ±64,44 / ±0,00 ±61,64 / ±0,00 ±58,76 / ±0,00

, 0 et pour , H220 ±47,22 / ±0,00 ±44,21 / ±0,00 ±41,13 / ±0,00 ±69,10 / ±0,00 ±66,10 / ±0,00 ±63,02 / ±0,00

, ] H230 ±50,41 / ±0,00 ±47,20 / ±0,00 ±43,91 / ±0,00 ±73,77 / ±0,00 ±70,57 / ±0,00 ±67,28 / ±0,00

H240 ±53,60 / ±0,00 ±50,19 / ±0,00 ±46,69 / ±0,00 ±78,44 / ±0,00 ±75,04 / ±0,00 ±71,54 / ±0,00

H250 ±56,79 / ±0,00 ±53,18 / ±0,00 ±49,47 / ±0,00 ±83,11 / ±0,00 ±79,50 / ±0,00 ±75,80 / ±0,00

Effort tranchant résistant de


calcul ±52,16 ±92,72 ±134,37 ±52,16 ±92,72 ±134,37
[ , en kN/ml]
Effort normal résistant de
calcul ±638,04 ±597,48 ±555,83 ±933,84 ±893,28 ±851,63
[ , en kN/ml]

3.1/16-877_V1 27
Type D

SCHÖCK RUTHERMA
D90-CV30-VV6 D90-CV30-VV8 D90-CV30-VV10

Longueur de l’élément 1m

Armatures ancrées tendues 12Ø12

Armatures ancrées comprimées 12Ø12

H160 ±49,77 / ±0,00 ±47,98 / ±0,00 ±46,15 / ±0,00

H170 ±55,42 / ±0,00 ±53,43 / ±0,00 ±51,39 / ±0,00

Moment résistant de calcul H180 ±61,08 / ±0,00 ±58,89 / ±0,00 ±56,64 / ±0,00
enrobage 30 mm (CV30) H190 ±66,73 / ±0,00 ±64,34 / ±0,00 ±61,88/ ±0,00

H200 ±72,39 / ±0,00 ±69,79 / ±0,00 ±67,13 / ±0,00

[ , en kN.m/ml pour H210 ±78,04 / ±0,00 ±75,24 / ±0,00 ±72,37 / ±0,00

, 0 et pour , H220 ±83,70 / ±0,00 ±80,70 / ±0,00 ±77,61 / ±0,00

, ] H230 ±89,35 / ±0,00 ±86,15 / ±0,00 ±83,86 / ±0,00

H240 ±95,01 / ±0,00 ±91,60 / ±0,00 ±88,10 / ±0,00

H250 ±100,66 / ±0,00 ±97,05 / ±0,00 ±93,35 / ±0,00

Effort tranchant résistant de


calcul ±52,16 ±92,72 ±134,37
[ , en kN/ml]
Effort normal résistant de
calcul ±1131,04 ±1090,48 ±1048,83
[ , en kN/ml]

SCHÖCK RUTHERMA
D20-CV35-VV4 D20-CV35-VV6 D20-CV35-VV8 D30-CV35-VV6 D30-CV35-VV8 V30-CV35-VV10

Longueur de l’élément 1m 1m

Armatures ancrées tendues 4Ø12 5Ø12

Armatures ancrées comprimées 4Ø12 5Ø12

H160 ±14,92 / ±0,00 ±14,20 / ±0,00 ±12,52 / ±0,00 ±18,30 / ±0,00 ±16,61 / ±0,00 ±14,88 / ±0,00

H170 ±16,72 / ±0,00 ±15,91 / ±0,00 ±14,03 / ±0,00 ±20,50 / ±0,00 ±18,61 / ±0,00 ±16,68 / ±0,00

Moment résistant de calcul H180 ±18,52 / ±0,00 ±17,63 / ±0,00 ±15,54/ ±0,00 ±22,70 / ±0,00 ±20,61 / ±0,00 ±18,47 / ±0,00
enrobage 35 mm (CV35) H190 ±20,32 / ±0,00 ±19,34 / ±0,00 ±17,04 / ±0,00 ±24,91 / ±0,00 ±22,62 / ±0,00 ±20,26 / ±0,00

H200 ±22,12 / ±0,00 ±21,05 / ±0,00 ±18,55 / ±0,00 ±27,11 / ±0,00 ±24,62 / ±0,00 ±22,06 / ±0,00

[ , en kN.m/ml pour H210 ±23,92 / ±0,00 ±22,76 / ±0,00 ±20,06 / ±0,00 ±29,32 / ±0,00 ±26,62 / ±0,00 ±23,85 / ±0,00

, 0 et pour , H220 ±25,71 / ±0,00 ±24,47 / ±0,00 ±21,57 / ±0,00 ±31,52 / ±0,00 ±38,62 / ±0,00 ±25,64/ ±0,00

, ] H230 ±27,51 / ±0,00 ±26,18 / ±0,00 ±23,08 / ±0,00 ±33,72 / ±0,00 ±30,62 / ±0,00 ±27,44 / ±0,00

H240 ±29,31 / ±0,00 ±27,89 / ±0,00 ±24,59 / ±0,00 ±35,93 / ±0,00 ±32,62 / ±0,00 ±29,23 / ±0,00

H250 ±31,11 / ±0,00 ±29,60 / ±0,00 ±26,10 / ±0,00 ±38,13 / ±0,00 ±34,62 / ±0,00 ±31,02 / ±0,00

Effort tranchant résistant de


calcul ±34,77 ±52,16 ±92,72 ±52,16 ±92,72 ±134,37
[ , en kN/ml]
Effort normal résistant de
calcul ±359,63 ±342,24 ±301,68 ±440,84 ±400,28 ±358,63
[ , en kN/ml]

28 3.1/16-877_V1
Type D

SCHÖCK RUTHERMA
D50-CV35-VV6 D50-CV35-VV8 D50-CV35-VV10 D70-CV35-VV6 D70-CV35-VV8 V70-CV35-VV10

Longueur de l’élément 1m 1m

Armatures ancrées tendues 7Ø12 10Ø12

Armatures ancrées comprimées 7Ø12 10Ø12

H160 ±26,48 / ±0,00 ±24,80 / ±0,00 ±23,07 / ±0,00 ±38,75 / ±0,00 ±37,07/ ±0,00 ±35,34 / ±0,00

H170 ±29,67 / ±0,00 ±27,78 / ±0,00 ±25,85 / ±0,00 ±43,42 / ±0,00 ±41,54 / ±0,00 ±39,60 / ±0,00

Moment résistant de calcul H180 ±32,86 / ±0,00 ±30,77 / ±0,00 ±28,63 / ±0,00 ±48,09 / ±0,00 ±46,00 / ±0,00 ±43,86 / ±0,00
enrobage 30 mm (CV30) H190 ±36,05 / ±0,00 ±33,76 / ±0,00 ±31,40 / ±0,00 ±52,76 / ±0,00 ±50,47 / ±0,00 ±48,12 / ±0,00

H200 ±39,24 / ±0,00 ±36,74 / ±0,00 ±34,18 / ±0,00 ±57,43 / ±0,00 ±54,94 / ±0,00 ±52,38 / ±0,00

[ , en kN.m/ml pour H210 ±42,43 / ±0,00 ±39,73 / ±0,00 ±36,96 / ±0,00 ±62,10 / ±0,00 ±59,40 / ±0,00 ±56,63 / ±0,00

, 0 et pour , H220 ±45,62 / ±0,00 ±42,72 / ±0,00 ±39,74 / ±0,00 ±66,77 / ±0,00 ±63,87 / ±0,00 ±60,89 / ±0,00

, ] H230 ±48,81 / ±0,00 ±45,71 / ±0,00 ±42,52 / ±0,00 ±71,44 / ±0,00 ±68,34 / ±0,00 ±65,15 / ±0,00

H240 ±52,00 / ±0,00 ±48,69 / ±0,00 ±45,30 / ±0,00 ±76,11 / ±0,00 ±72,80 / ±0,00 ±69,41 / ±0,00

H250 ±55,19 / ±0,00 ±51,68 / ±0,00 ±48,08 / ±0,00 ±80,78 / ±0,00 ±77,27 / ±0,00 ±73,67 / ±0,00

Effort tranchant résistant de


calcul ±52,16 ±92,72 ±134,37 ±52,16 ±92,72 ±134,37
[ , en kN/ml]
Effort normal résistant de
calcul ±638,04 ±597,48 ±555,83 ±933,84 ±893,28 ±851,63
[ , en kN/ml]

SCHÖCK RUTHERMA
D90-CV35-VV6 D90-CV35-VV8 D90-CV35-VV10

Longueur de l’élément 1m

Armatures ancrées tendues 12Ø12

Armatures ancrées comprimées 12Ø12

H160 ±46,94/ ±0,00 ±45,25 / ±0,00 ±43,53 / ±0,00

H170 ±52,59 / ±0,00 ±50,71 / ±0,00 ±48,77 / ±0,00

Moment résistant de calcul H180 ±58,25 / ±0,00 ±56,16/ ±0,00 ±54,01 / ±0,00
enrobage 35 mm (CV35) H190 ±63,90 / ±0,00 ±61,61 / ±0,00 ±59,26/ ±0,00

H200 ±69,56 / ±0,00 ±67,06 / ±0,00 ±64,50 / ±0,00

[ , en kN.m/ml pour H210 ±75,21 / ±0,00 ±72,52 / ±0,00 ±69,75 / ±0,00

, 0 et pour , H220 ±80,87 / ±0,00 ±77,97 / ±0,00 ±74,99 / ±0,00

, ] H230 ±86,52 / ±0,00 ±83,42 / ±0,00 ±80,24 / ±0,00

H240 ±92,18 / ±0,00 ±88,87 / ±0,00 ±85,48 / ±0,00

H250 ±97,84 / ±0,00 ±94,33 / ±0,00 ±90,72 / ±0,00

Effort tranchant résistant de


calcul ±52,16 ±92,72 ±134,37
[ , en kN/ml]
Effort normal résistant de
calcul ±1131,04 ±1090,48 ±1048,83
[ , en kN/ml]

3.1/16-877_V1 29
Type D

SCHÖCK RUTHERMA
D20-CV50-VV4 D20-CV50-VV6 D20-CV50-VV8 D30-CV50-VV6 D30-CV50-VV8 V30-CV50-VV10

Longueur de l’élément 1m 1m

Armatures ancrées tendues 4Ø12 5Ø12

Armatures ancrées comprimées 4Ø12 5Ø12

H160 ±8,63 / ±0,00 ±8,21 / ±0,00 ±7,24 / ±0,00 ±10,58 / ±0,00 ±9,61 / ±0,00 ±8,61 / ±0,00

H170 ±10,43 / ±0,00 ±9,93 / ±0,00 ±8,75 / ±0,00 ±12,78 / ±0,00 ±11,61 / ±0,00 ±10,40 / ±0,00

Moment résistant de calcul H180 ±12,23 / ±0,00 ±11,64 / ±0,00 ±10,26/ ±0,00 ±14,99 / ±0,00 ±13,61 / ±0,00 ±12,19 / ±0,00
enrobage 50 mm (CV50) H190 ±14,03 / ±0,00 ±13,35 / ±0,00 ±11,77 / ±0,00 ±17,19 / ±0,00 ±15,61 / ±0,00 ±13,99 / ±0,00

H200 ±15,82 / ±0,00 ±15,06 / ±0,00 ±13,27 / ±0,00 ±19,40 / ±0,00 ±17,61 / ±0,00 ±15,78 / ±0,00

[ , en kN.m/ml pour H210 ±17,62 / ±0,00 ±16,77 / ±0,00 ±14,78 / ±0,00 ±21,60 / ±0,00 ±19,61 / ±0,00 ±17,57 / ±0,00

, 0 et pour , H220 ±19,42 / ±0,00 ±18,48 / ±0,00 ±16,29 / ±0,00 ±23,81 / ±0,00 ±21,62 / ±0,00 ±19,37/ ±0,00

, ] H230 ±21,22 / ±0,00 ±20,19 / ±0,00 ±17,80 / ±0,00 ±26,01 / ±0,00 ±23,62 / ±0,00 ±21,16 / ±0,00

H240 ±23,02 / ±0,00 ±21,90 / ±0,00 ±19,31 / ±0,00 ±28,21 / ±0,00 ±25,62 / ±0,00 ±22,95 / ±0,00

H250 ±24,81 / ±0,00 ±23,61 / ±0,00 ±20,82 / ±0,00 ±30,42 / ±0,00 ±27,62 / ±0,00 ±24,75 / ±0,00

Effort tranchant résistant de


calcul ±34,77 ±52,16 ±92,72 ±52,16 ±92,72 ±134,37
[ , en kN/ml]
Effort normal résistant de
calcul ±359,63 ±342,24 ±301,68 ±440,84 ±400,28 ±358,63
[ , en kN/ml]

SCHÖCK RUTHERMA
D50-CV50-VV6 D50-CV50-VV8 D50-CV50-VV10 D70-CV50-VV6 D70-CV50-VV8 V70-CV50-VV10

Longueur de l’élément 1m 1m

Armatures ancrées tendues 7Ø12 10Ø12

Armatures ancrées comprimées 7Ø12 10Ø12

H160 ±15,31 / ±0,00 ±14,34 / ±0,00 ±13,34 / ±0,00 ±22,41 / ±0,00 ±21,44/ ±0,00 ±20,44 / ±0,00

H170 ±18,50 / ±0,00 ±17,33 / ±0,00 ±16,12 / ±0,00 ±27,08 / ±0,00 ±25,91 / ±0,00 ±24,70 / ±0,00

Moment résistant de calcul H180 ±21,69 / ±0,00 ±20,31 / ±0,00 ±18,90 / ±0,00 ±31,75 / ±0,00 ±30,37 / ±0,00 ±28,96 / ±0,00
enrobage 50 mm (CV50) H190 ±24,88 / ±0,00 ±23,30 / ±0,00 ±21,68 / ±0,00 ±36,42 / ±0,00 ±34,84 / ±0,00 ±33,21 / ±0,00

H200 ±28,07 / ±0,00 ±26,29 / ±0,00 ±24,46 / ±0,00 ±41,09 / ±0,00 ±39,30 / ±0,00 ±37,47 / ±0,00

[ , en kN.m/ml pour H210 ±31,26 / ±0,00 ±29,28 / ±0,00 ±27,24 / ±0,00 ±45,76 / ±0,00 ±43,77 / ±0,00 ±41,73 / ±0,00

, 0 et pour , H220 ±34,45 / ±0,00 ±32,26 / ±0,00 ±30,01 / ±0,00 ±50,43 / ±0,00 ±48,24/ ±0,00 ±45,99 / ±0,00

, ] H230 ±37,64 / ±0,00 ±35,25 / ±0,00 ±32,79 / ±0,00 ±55,10 / ±0,00 ±52,70 / ±0,00 ±50,25 / ±0,00

H240 ±40,83 / ±0,00 ±38,24 / ±0,00 ±35,57 / ±0,00 ±59,77 / ±0,00 ±57,17 / ±0,00 ±54,50 / ±0,00

H250 ±44,03 / ±0,00 ±41,23 / ±0,00 ±38,35 / ±0,00 ±64,44 / ±0,00 ±61,64 / ±0,00 ±58,76 / ±0,00

Effort tranchant résistant de


calcul ±52,16 ±92,72 ±134,37 ±52,16 ±92,72 ±134,37
[ , en kN/ml]
Effort normal résistant de
calcul ±638,04 ±597,48 ±555,83 ±933,84 ±893,28 ±851,63
[ , en kN/ml]

30 3.1/16-877_V1
Type D

SCHÖCK RUTHERMA
D90-CV50-VV6 D90-CV50-VV8 D90-CV50-VV10

Longueur de l’élément 1m

Armatures ancrées tendues 12Ø12

Armatures ancrées comprimées 12Ø12

H160 ±27,15/ ±0,00 ±26,17 / ±0,00 ±25,17 / ±0,00

H170 ±32,80 / ±0,00 ±31,62 / ±0,00 ±30,42 / ±0,00

Moment résistant de calcul H180 ±38,46 / ±0,00 ±37,08 / ±0,00 ±35,66 / ±0,00
enrobage 50 mm (CV50) H190 ±44,11 / ±0,00 ±42,53 / ±0,00 ±40,90 / ±0,00

H200 ±49,77 / ±0,00 ±47,98 / ±0,00 ±46,15 / ±0,00

[ , en kN.m/ml pour H210 ±55,42 / ±0,00 ±53,43 / ±0,00 ±51,39 / ±0,00

, 0 et pour , H220 ±61,08 / ±0,00 ±58,89 / ±0,00 ±56,64 / ±0,00

, ] H230 ±66,73 / ±0,00 ±64,34 / ±0,00 ±61,88 / ±0,00

H240 ±72,39 / ±0,00 ±69,79 / ±0,00 ±67,13 / ±0,00

H250 ±78,04 / ±0,00 ±75,24 / ±0,00 ±72,37 / ±0,00

Effort tranchant résistant de


calcul ±52,16 ±92,72 ±134,37
[ , en kN/ml]
Effort normal résistant de
calcul ±1131,04 ±1090,48 ±1048,83
[ , en kN/ml]

3.1/16-877_V1 31
Type D

Vues de détail :

32 3.1/16-877_V1
Type RF
Liaisons refend-façade

Le type RF est destiné à assurer la continuité linéique de l’isolation dans le plan vertical à la jonction du refend et du mur de façade. Les
armatures ne servent qu’au maintien des murs et n’ont pas d’effort structurel notable à transmettre. Le concepteur doit tenir compte de ce fait,
et s’assurer de la transmission des efforts par d’autres liaisons. Il est équipé de plaques silico-calcaires sans profilés PVC.

Vues de détail :

Le modèle est nommé comme suit :

Exemple : RF 180 – EI120

Epaisseur :
Résistance au feu :
désigne l’épaisseur de
l’élément en millimètres renseigne si l’élément et équipé de
plaques de protection au feu

3.1/16-877_V1 33
Annexe II
Méthodologie de dimensionnement des dispositions constructives vis-à-vis
de la dilatation thermique de la façade

La dilatation thermique relative de la façade par rapport au plancher, associée à l’exigence de non-plasticité cyclique des rupteurs thermiques
nécessite de maîtriser ces déplacements relatifs ainsi que les fissurations de façade engendrées par son blocage ponctuel.

La terminologie suivante est utilisée pour la suite du document :


- Point libre : angle ou joint de dilatation, permettant la dilatation horizontale de la façade
- Point fixe: refend ou bande noyée, bridant la dilatation horizontale de la façade

La maîtrise des déplacements et de la fissuration suit une méthodologie détaillée dans la suite de cette Annexe, et synthétisée dans le
logigramme suivant.

Figure 7 : Méthodologie de dimensionnement des dispositions constructives

1. Méthodologie de positionnement des bandes noyées

Il est requis de limiter la longueur des segments de façade dits « libres », à savoir ayant aux extrémités un ou deux points libres, et pouvant
donc se dilater librement horizontalement.
Cette longueur limite est appelée et dépend du diamètre des barres des rupteurs. Pour le calcul de la longueur libre limite en fonction du
diamètre et du taux de travail des barres des rupteurs, cf. §2 de l’Annexe.

Deux configurations sont possibles : segment libre-fixe ou libre-libre, pour lesquelles le critère est le suivant :

Figure 8 : Configurations de façade libre-fixe et libre-libre

34 3.1/16-877_V1
En cas de non-respect du critère, une bande noyée de 1,5 m de large doit être introduite afin de diminuer la longueur du segment de façade
libre. Le dimensionnement des bandes noyées doit être réalisé conformément au §3 de cette Annexe.
NB : Les liaisons refend/façade, qui sont considérées comme des points fixes, ne nécessitent pas de ferraillage spécifique.
Les figures suivantes présentent un exemple méthodologique de positionnement de bande noyée.

Figure 9 : Étape 1 - Vérification du critère de longueur libre

Figure 10 : Étape 2 - Positionnement des bandes noyées.


A présent, aucun segment de façade libre n’excède la longueur (pour les segments libre-fixe) ou 2 (pour les segments libre-libre)

 


Nota : Pour l’isolation de mur, voir les détails de mise en œuvre des ouvrages de plâtrerie donnés en Annexe IV.

3.1/16-877_V1 35
2. Calcul de la longueur libre maximale
Le calcul de la longueur libre maximale est réalisé selon la formule suivante :

e 2 1 0,3
k ∗ ⋅
1,35 1,5
min
√2 e 2 1 0,3
k ∗ ⋅
1,35 1,5
Avec
1,36 ⋅ 10
8,44 ⋅ 10
épaisseur de l’isolant = 80mm
diamètre maximum des barres horizontales (mm)
diamètre maximum des barres inclinées à 45° (mm)
taux de contrainte max dans les barres horizontales à l’ELU, obtenu avec les efforts caractéristiques et
taux de contrainte max dans les barres inclinées à 45° à l’ELU, obtenu avec les efforts caractéristiques et

Une lecture directe tabulée de la longueur libre est aussi possible via le tableau suivant :

Tableau 1 : Longueur libre maximale (m) :

(1)
/ 0 0,3 0,3 0,6 0,6
taux travail du
100 75 75 50 50 100 75 75 50 50 100 75 75 50 50
rupteur à l‘ELU(2) (%)

6 10,34 12,55 14,75 11,95 13,76 15,56 12,92 14,48 16,04

diamètre 8 8,45 10,25 12,05 9,76 11,23 12,71 10,55 11,83 13,10
max des
barres du
rupteur 10 7,33 8,90 10,46 8,47 9,75 11,03 9,16 10,26 11,37
(mm)
12 6,61 8,02 9,43 7,64 8,79 9,94 8,25 9,25 10,25

14 6,11 7,41 8,71 7,06 8,12 9,19 7,63 8,55 9,47


(1)
si est inconnu, considérer le cas 0
(2)
si est inconnu, considérer le cas 100%

Note : les propriétés d’aciers inox des rupteurs suivantes sont utilisées pour le calcul de : E = 114500 MPa, limite d’élasticité = 700 MPa.

3. Dimensionnement des bandes noyées


Lorsque la dilatation de la façade est trop importante, il peut être nécessaire de disposer des bandes noyées de 1,5 m de large afin de brider
cette dernière (cf. §1).

3.1. Efforts gravitaires

Le dimensionnement des bandes noyées réalisé par le bureau d’étude vis-à-vis des efforts gravitaires est réalisé selon la NF EN 1992-1-1 et son
Annexe Nationale.
Concernant les hypothèses de chargement, une majoration de certaines charges est toutefois requise :
 Les bandes noyées reprennent les efforts provenant de la dalle sur 3 fois leur largeur en partie courante, et 2 fois dans les angles.
 Si présence d’un balcon, les bandes noyées reprennent les efforts provenant du balcon sur 2 fois leur largeur.

3.2. Efforts thermiques horizontaux

A la section d’armature nécessaire pour reprendre les efforts gravitaires, calculée selon les hypothèses précédentes (cf. 3.1), doit être ajoutée
la section d’armature forfaitaire nécessaire pour reprendre les efforts thermiques horizontaux.

Le schéma ci-dessous indique le ferraillage forfaitaire vis-à-vis des efforts horizontaux de dilatation thermique à disposer dans les bandes
noyées.
Ces armatures sont uniquement destinées à reprendre les efforts de dilatation thermique horizontaux.

36 3.1/16-877_V1
Détail de ferraillage :

① Ferraillage forfaitaire : 26,8cm2

= longueur libre maximale (cf. §2)

= longueur de recouvrement (selon EN 1992-1-1 et son AN)

Figure 11 : ferraillage forfaitaire « thermique » des bandes noyées sans et avec balcons

3.1/16-877_V1 37
4. Détermination des zones de façade nécessitant un ferraillage forfaitaire

Les façades bridées sont ensuite étudiées. Elles sont définies comme étant les portions de façade droite ne pouvant pas se dilater librement, à
cause de la présence de deux points fixes de type refend ou bande noyée. Un critère de ferraillage minimal de façade est basé sur la mesure
d’une longueur , définie comme la distance entre les deux points fixes extrêmes de ces portions de façade droite bridées. Les refends ou
bandes noyées intermédiaires ne sont pas pris en compte dans la mesure de (cf. Figure 12).
Lorsque la longueur de la façade fixe excède 12 m (entre axes), il est nécessaire de disposer un ferraillage minimal aux linteaux des
ouvertures de hauteur 1,50 m ou plus (dénommées par la suite « grandes ouvertures ») situées à moins de 6m de tout point fixe (les autres
ouvertures ne nécessitent pas de ferraillage minimal lié à la dilatation thermique)
Le détail de ferraillage de ces grandes ouvertures est disponible au §5 de cette Annexe.

La figure suivante illustre sur un exemple le critère de longueur de façade bridée entraînant ou non un ferraillage minimal aux linteaux des
grandes ouvertures.

Figure 12 : Détermination des zones où un ferraillage minimal des grandes ouvertures est nécessaire.

Ici, seule la zone supérieure entre les deux bandes noyées est à considérer vis-à-vis du ferraillage des grandes ouvertures

38 3.1/16-877_V1
5. Dimensionnement du ferraillage forfaitaire de façade
La figure ci-dessous indique les ferraillages de renfort à disposer dans le mur de façade au niveau des linteaux des grandes ouvertures lorsque
la façade est bloquée en dilatation horizontale (via des refends ou bandes noyées) sur une longueur entre axes (cf. §4).

① Chaînage au droit de plancher : pas de disposition particulière vis à vis de la dilatation thermique
② Ferraillage selon DTU 23.1 ou NF EN 1992-1-1 (pas de disposition spécifique liée aux rupteurs)
③ Renfort standard autour des ouvertures (pas de disposition spécifique liée aux rupteurs)

, = longueur d’ancrage (selon la NF EN 1992-1-1 et son AN).

④ Renfort sur toute la hauteur du linteau (uniquement pour les ouvertures de 1,5m de hauteur ou
plus, situées à moins de 6m des points fixes et disposées sur une façade droite bloquée de plus
de 12m) :
/ ⋅
où est la section tendue du linteau (selon NF EN 1992-1-1, section 7.3.2)

, = longueur d’ancrage pour diffusion de l’effort de traction vers la partie courante du voile
(selon la NF EN 1992-1-1 et son AN).

⑤ Renfort sur toute la hauteur du linteau et du chaînage (uniquement pour les ouvertures de 1,5m de
hauteur ou plus, situées à moins de 6m des points fixes et disposées sur une façade droite bloquée de
plus de 12m) :
/ ⋅
où est la section tendue du linteau et du chaînage (selon NF EN 1992-1-1, section 7.3.2)

, = longueur d’ancrage pour diffusion de l’effort vers la partie courante du chaînage (selon la NF
EN 1992-1-1 et son AN).

Figure 13 : Dispositions constructives de ferraillage minimal

3.1/16-877_V1 39
6. Dimensionnement du ferraillage forfaitaire au niveau des balcons d’angle sortants « bloqués »
De manière similaire au cas des façades (cf. §4 et 5), il conviendra de traiter les coins rentrants des balcons d’angle sortant, dont la dilatation
thermique est empêchée via la présence de points fixes de part et d’autre de l’angle, comme illustré à la Figure 14.
Pour ces balcons, un ferraillage minimal forfaitaire de maîtrise de la fissuration devra être mis en œuvre. Ce ferraillage est forfaitaire et ne doit
pas être mis en complément du ferraillage calculé conventionnellement. Il sera réparti judicieusement sur l’ensemble de la section aussi bien
en nappe inférieure que supérieure. La figure suivante résume les prescriptions à suivre.

① Ferraillage forfaitaire selon NF EN 1992-1-1, section 7.3.2 :


/ ⋅ où 0,4 ⋅
avec : aire transversale totale du balcon

Figure 14 : ferraillage forfaire en balcon d’angle sortant bloqué en dilatation

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Annexe III
Calcul thermique – Valeur de ψ

Les valeurs ψ présentées dans cette Annexe ont été calculées par le CSTB à partir des conductivités thermiques certifiées ACERMI :
 Pour le produit Neopor : λ = 0,031 W/(m.K) (modèles de rupteurs DB, Ki et D),
 Pour Styropor : λ = 0,035 W/(m.K) (modèles de rupteurs DF et RF).
.

1. Rupteurs DF : liaison dalle-façade

Flux thermique – valeurs :

Hauteur Valeur PSI selon configuration (en W /(m.K))


Liaison d’un mur avec :
dalle béton DF6/2 DF6/3 DF6/4 DF6/5 DF6/7 DF6/10
H180 0,14 0,16 0,18 0,19 0,21 0,24
Plancher bas(1) H200 0,14 0,16 0,19 0,20 0,22 0,24
(L8) H220 0,15 0,17 0,19 0,20 0,22 0,25
H240 0,15 0,17 0,20 0,21 0,23 0,25
H180 0,13 0,16 0,18 0,20 0,22 0,25
Plancher intermédiaire H200 0,14 0,16 0,19 0,20 0,23 0,26
(L9) H220 0,14 0,17 0,20 0,21 0,24 0,27
H240 0,15 0,18 0,21 0,22 0,25 0,28
H180 0,14 0,16 0,19 0,20 0,23 0,25
Plancher haut H200 0,15 0,17 0,20 0,21 0,23 0,26
(L10) H220 0,15 0,18 0,20 0,21 0,24 0,27
H240 0,16 0,18 0,21 0,22 0,24 0,27
(1) Valeurs calculées pour une résistance thermique de plancher bas de 3 m².K/W. Pour des résistances thermiques de 5 m².K/W, les
valeurs sont à majorer de 5 %.

Pour toutes les configurations :


Voile béton armé 18 cm + isolant 10 cm λ=0,04 W/(m.K)
En L8 : isolant en sous-face R = 3m².K/W. Pour un isolant en surface avec R = 5 m².K/W, les valeurs ψ doivent être majorées de 5 %
En L10 : isolant en toiture R ≤ 7 m².K/W

Hauteur Mur en maçonnerie Mur en brique creuse Mur béton 18cm


Liaison d’un mur avec :
dalle béton 20cm doublée 10cm 20cm doublée 10cm doublé 13cm
H180
Plancher bas H200
-10% -10% -5%
(L8) H220
H240
H180
Plancher intermédiaire H200
-5% -10% 0%
(L9) H220
H240
H180
Plancher haut H200
-5% -10% 0%
(L10) H220
H240

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2. Rupteurs DB et Ki : liaison dalle-balcon

Flux thermique – valeurs :

Hauteur Flux thermique (valeur ψ) donné en W.m-1.K-1


Liaison d’un mur
dalle
avec : DB1 DB2 DB3 DB4 Ki30 Ki50 Ki55 Ki60
béton
H180 0,24 0,31 0,35 0,41 0,26 0,29 0,33 0,35
Plancher intermédiaire
H200 0,25 0,32 0,36 0,42 0,27 0,30 0,34 0,35
(L9)
H220 0,25 0,33 0,37 0,43 0,28 0,31 0,35 0,36

Pour toutes les configurations :


Voile béton armé 18 cm + isolant 10 cm λ = 0,04 W/(m.K)

Liaison d’un mur avec Hauteur Mur en maçonnerie 20 Mur en brique creuse Mur béton 18 cm
: dalle béton cm doublée 10 cm 20 cm doublée 10 cm doublé 13 cm
H180
Plancher intermédiaire
H200 -5% -5% 0%
(L9)
H220

3. Rupteurs RF : liaison refend-façade

Flux thermique – valeurs ψ :

Hauteur
Liaison d’un mur avec : Flux thermique (valeur ψ) donné en W.m-1.K-1
dalle béton
H160 0,14
Refend
H200 0,15

Pour toutes les configurations :


Façade voile béton armé 18 cm + isolant 10 cm λ = 0,04 W/(m.K)

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Annexe IV
Détail de mise en œuvre des ouvrages de plâtrerie

Les schémas suivants sont des exemples représentatifs de la pose de panneaux d'isolation périphérique collés conformément au DTU 25.42.
L'isolation périphérique peut aussi être mise en œuvre sur ossature métallique conformément au DTU 25.41.

Exemple de la mise en œuvre pour isolation collée

* La fixation des lisses ne peut se faire au travers des rupteurs, dont les plaques silico-calcaires ne sont pas autorisées à être percées. Le chevauchement de la lisse
et du rupteur est possible, à condition que la prescription précédente soit respectée.

Figure 15 : Raccordement en partie haut pour isolation continue

Figure 16 : Raccordement en partie haut pour isolation interrompue par le plafond

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* La fixation des lisses ne peut se faire au travers des rupteurs, dont les plaques silico-calcaires ne sont pas autorisées à être percées. Le chevauchement de la lisse
et du rupteur est possible, à condition que la prescription précédente soit respectée.

Figure 17 : Raccordement en partie basse

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