Sunteți pe pagina 1din 20

Criminologie

 Rappel :
-Les sciences criminelles est un champ disciplinaire très large. Pour le diviser, on
commence par le droit criminel.
Le droit criminel se compose du droit pénal, criminologie, procédure pénal, sociologie
pénale, et science médico-légale « forensic science ».

-Le droit pénal, se compose du droit pénal général qui étudie la classification des
infractions, l’auteur, la responsabilité pénale, et son exonération (prescription, sursis) ;
Le droit pénal spécial qui étudie les infractions contre la sureté externe et interne de
l’Etat, les infractions contre les biens (vol, recel de la chose, abus de confiance…), les
infractions contre les personnes (l’homicide, l’assassinat, l’empoisonnement…), les
infractions contre les mœurs (avortement, le viol…) ;
Le droit pénal des affaires, qui étudie les infractions au niveau des sociétés
commerciales et des entreprises.

-La procédure pénale : Elle étudie les règles de marche du procès pénale, depuis la
commission de l’infraction jusqu’à la condamnation définitive.

-La sociologie pénale : une discipline qui étudie les faits sociaux des sociétés, de toutes
les institutions, l’élaboration de loi, les tribunaux… La sociologie pénale étudie le fait de
la justice pénale au sens large. Elle étudie les divers aspects empiriques de l’action face
à la délinquance. Ex : Comment fonctionne la police ?
Ce qui intéresse la criminologie dans la sociologie pénale c’est ce qu’on appelle la
juristique criminelle.

-Forensic science : c’est tout simplement la médecine légale. Dans n’importe quelle
infraction, on a ce qu’on appelle l’autopsie du cadavre, et c’est le médecin légiste qui
détermine la situation du meurtre de ce cadavre, de quoi il a été blessé, le jour de
l’accident et l’heure du décès (Ex. La police scientifique).
Introduction
Le droit pénal général et spécial décris ce qui doit être fait face à une infraction, la
procédure pénale détermine le procès pénal, et la criminologie déclare la réalité des
choses suivant la psychologie, c.à.d. pourquoi l’auteur a commis cette infraction.
L’auteur de l’infraction passe par trois phases, même si l’infraction a été instantanée :
- La phase de l’acquiescement mitigé : la période de crise (le choque par une
certaine scène qui pousse le délinquant à avoir une idée criminelle)
- La phase de l’acquiescement formulé : le délinquant passe à l’acte, il commence à
penser aux obstacles qui se dresse devant lui pour et qui l’empêche de commettre
l’infraction (la crainte du châtiment pénal).
S’il arrive à détruire ces obstacles, il commet l’infraction et passe à la période de
crise, il se rend compte de son acte quand il est trop tard. S’il n’arrive pas à les
dépasser, il ne commet pas l’infraction et appel la police pour leur informé de la
scène.
Quand les criminologues ont pu démontrer ces processus criminel, le législateur a
accepté l’excuse légale dans le cas du flagrant délit.

La criminologie est souvent définit l’étude scientifique, le phénomène criminel, la science


du phénomène criminel ou la science du crime. Il y a une diversité de définition de la
criminologie qu’on a regroupée en définition extensives et définition restrictives.
Dans la définition extensive, le terme criminologie recouvre un nombre plus au moins
grand de science criminelle.
La définition extensive qu’a donnée l’école américaine classique, et qui dit que la
criminologie est la science qui étudie l’infraction en tant que phénomène sociale, a eu une
grande influence sur la pensée criminologique contemporaine ce qui a donné naissance à
la criminologie de la réaction sociale qui met l’accent sur le contenu et les effets de la
réaction sociale, à la délinquance, et en dernier lieu sur la victime.

Aujourd’hui la criminologie comprend quatre domaine : la criminogènes, la criminologie


organisationnelle, la criminologie interactionniste, la criminologie victimologique.
Et peut être étudié selon trois volets : La criminologie appliquée (victimologie,
criminologie clinique, criminologie préventif…), le courant criminologique, ou la
criminologie théorique qui étudie la criminalité, le crime et le criminel et qui sera sujet
de notre cour.
Quelle sont les facteurs qui pousse la personne à devenir délinquant ? Et
quelles sont les catégories des crimes commises ?

Le premier crime de l’humanité était celui de Habil et son frère Qabil.


Et parmi les premiers codes pénaux qui ont apparus était celui de Hamo Rabi qui se
composait d’une partie pénale, une autre commerciale et une partie civil qui porte sur le
statut personnel. Ce code est un exemple de la loi de Talion :
" ‫" العين بالعين و السن بالسن و البادي أظلم‬
Arrivé au Moyen âge, les peines étaient atroce, l’essentiel été le châtiment du
délinquant (Ex. condamnation à la roue). L’école morale en ce moment ne pardonnait pas,
toute personne qui subissait une infraction devait encourir un châtiment. Mais cette
école a été critiquée par plusieurs auteurs dont Montesquieu.
Suit a ces critiques, l’école néo-classique est apparu. Cette dernière traitait les
délinquants en fonction de la circonstance de l’infraction. L’école néo-classique a poussé
les législateur a adapté une nouvelle législation.
Après, l’école positiviste italienne est apparu. Le volet pénal de ce courant disait qu’au
lieu de condamné la personne, il vaut mieux trouver les substituent pénaux, des
alternatives à la peine d’emprisonnement, c.à.d. trouver un moyen ou une sanction pour
remplacer la peine d’emprisonnement pour aider le délinquant à ne pas récidiver et se
réinsérer dans la société. Quand au volet criminologique, ils ont demandé à ce que le
délinquant soit traité en fonction de la dangerosité qui présente à la société.
La criminologie est donc apparue suite à ce volet.

Pour arrivé à connaître la dangerosité de la personne, il faut étudier cette personne et


dégager les facteurs qui l’ont influencé à commettre tel ou tel infraction (Ex. examen
médicaux psychologique, l’enquête sociale…).
Les explications données
à la criminalité
A partir du moment où l’on a prétendu considérer le crime comme un phénomène
susceptible d’observation, la démarche scientifique s’est naturellement orientée vers la
recherche des facteurs du crime. Mais celle-ci s’est faite dés le départ dans des
directions opposées : tandis que les uns attribuaient une importance décisive aux
facteurs anthropologiques, les autres s’attachaient principalement aux facteurs du
milieu physique et social. Ferri a eu cependant conscience de l’insuffisance de ces
explications et a proposé une synthèse des deux orientations.

I. Les explications anthropologiques :

Cesare Lombroso, médecin militaire, créateur de l’anthologie criminelle dont l’ouvrage


« l’homme criminelle », et qui construit la théorie du « criminel-né ». Pour Cesare, un
criminel peut être criminel de naissance.
Lombroso présente un ensemble de stigmate physique et psychologique de la personne
criminelle. Pour lui toutes les criminelles ont les mêmes caractéristiques qui les
distinguent du non-délinquant.
La définition de Lombroso était la première définition scientifique qui sera suivi d’autre
définition par plusieurs autres conceptions.
Lombroso par son explication scientifique a donné naissance à la criminologie criminelle.
Mais cette théorie a été critiquée par de nombreux sociologue, criminologue,
psychologue… Ce qui a donné lieu à de nouvelles théories qui peuvent être divisé en
trois : les théories sociologique avant Ferri, les explications à l’époque de Ferri, et la
théorie de Ferri.

II. Les explications sociologiques avant Ferri :

1. L’école cartographique ou géographique :

La théorie cartographique ou géographique qui est fondé par deux statices le belge
Quetelet et le français Guerry. Ils ont étudié les statistiques criminel en Belgique et en
France entre 1826 et 1830 et sont arrivé à conclure, que la criminalité contre les biens
prédomine dans les régions des Nord par temps froid et la criminalité contre les
personnes prédominent dans les régions du Sud par temps chaud. C’est la loi thermique
de la criminalité.
2. L’école socialiste :

La théorie socialiste fondée sur les écrits de Marx et Engels, a ébauché l’examen des
relations entre le crime et le milieu économique.
Marx et Engels sont les premiers qui ont soulevé le capitalisme. Selon Marx la
criminalité est un sous produit du capitalisme. C’est pour cela qu’on la trouve chez le
prolétariat, parce que c’est une réaction contre l’injustice social.
La criminalité n’existe pratiquement pas chez les pays qui ont adopté le régime
communiste (socialiste), et qui existe beaucoup chez les pays capitaliste.

III. Les explications à l’époque Ferrienne :

1. L’école sociologique :

L’école sociologique est représentée par Emile Durkheim qui peut être considéré comme
le fondateur d’une théorie qui lie les conduites criminelles à la structure socioculturelle.
Pour lui le crime est un phénomène normal de sociologie, il est un facteur de santé
publique, une partie intégrante de toute société saine.
La criminalité ne provient pas de cause exceptionnelle, mais il provient de la culture à
laquelle il appartient. Le crime est étudié en fonction de la société à laquelle il
appartient.
Pour Durkheim, à chaque société correspond une criminalité déterminée, en fonction de
ses coutumes, de son système économique et politique et en fonction de sa religion.

2. La théorie du milieu social :

Le chef de file de l’école du milieu social fut Lacassagne.


La théorie de Lacassagne se résume dans deux formules :
- Première formule : « les sociétés n’ont que les criminels qu’elles méritent ». Dans
chaque société existe une criminalité en fonction de la culture économique et
sociale de cette société.
- Deuxième formule : « Le milieu social est le bouillon de culture de la criminalité,
le microbe c’est le criminel, un élément qui n’a d’importance que le jour où il
trouve le bouillon qui le fait fermenter ». Le milieu social et le milieu exogène,
dans lequel la personne a vécu et vit actuellement.
La région, la scolarisation, le travail, les loisirs, la séparation des parents… peut
conduire la personne à être criminelle.

3. Théorie de l’interpsychologie :
La théorie de l’interpsychologie est fondée par Gabriel Tarde qui fut magistrat de
carrière. Il a étudié des criminels professionnel est arrivé à conclure que la criminalité
est un fait d’imitation. L’explication du phénomène criminel est liée à l’individu. Chacun se
conduit selon les coutumes acceptées par son milieu ; si quelqu’un vole ou tue, il ne fait
qu’imiter quelqu’un d’autre (Ex. si le père est voleur, par imitation son fils va l’être).
L’homme n’est engagé dans la voie de la criminalité que sur des conseils, des suggestions
et des influences psycho-sociales.

IV. La théorie d’Enrico Ferri :

Enrico Ferri professeur de droit pénal. Il publie son ouvrage fondamental « La sociologie
criminelle » où il s’est efforcé de s’élever à une conception plus vaste que celle des
doctrines précédente.

Pour Ferri, la sociologie criminelle est synonyme de criminologie et la somme de toutes


les sciences criminelles. Elle englobe le droit pénal qui n’est qu’un chapitre juridique de
cette science plus générale.

Au point de vue de Ferri, la question criminologique fondamentale est de savoir pourquoi,


parmi tous les sujets soumis aux mêmes conditions exogènes (ce qui est extérieur), c’est
tel individu et non tel autre qui devient criminel.
Ferri soutient que la réponse à cette question se trouve dans cette idée que le délit est
un phénomène complexe ayant des origines multiples ce qui le conduit à inventorier trois
sortes de facteurs : anthropologiques, physiques et sociaux.
- Facteurs anthropologiques : Les facteurs anthropologiques sont inséparable à la
personne du criminel, d’où l’appellation d’endogènes (il est produit de la structure
elle-même en dehors de tout apports extérieur) que Ferri répartit en trois
classes : ceux qui tiennent à la constitution organique du criminel (toutes les
anomalies organiques en général), ceux qui sont attachés à sa constitution
psychique (anomalies de l’intelligence et des sentiments) et ceux qui tiennent aux
caractères personnelles de l’individu (sexe, religion, profession, classe sociale, …)
- Facteurs du milieu physique ou cosmo-telluriques : Dans ces facteurs, Ferri range
le climat, la nature du sol, les saisons, la température annuelle, les conditions
atmosphériques, la production agricole …, qui sont une première variété de
facteurs « exogènes ».
- Facteurs du milieu social : Deuxième variété des facteurs exogènes qui résultent
du milieu dans lequel vit le délinquant : densité de la population, état de l’opinion
publique et de la religion, constitution de la famille, système d’éducation,
production industrielle, alcoolisme, organisation économique et politique.

Ferri classe les délinquants en cinq catégories : deux chez qui prédominent les facteurs
anthropologiques, trois chez qui l’emportent les facteurs du milieu social.
- Les premiers (chez qui dominent les facteurs anthropologique) sont les
criminels-nés et les criminels aliénés. Les criminels-nés sont ceux qui présentent
les caractéristiques du type criminel de Lombroso à qui il réservé cette
appellation célèbre. Toutefois pour Ferri, déterminisme n’est pas synonyme de
fatalisme et le criminel-né n’est pas fatalement voué au crime, car des facteurs
sociaux particulièrement favorables peuvent le prévenir. A la différence des
criminels-nés qui ne sont pas atteints de troubles psychiatriques caractérisés,
les délinquants aliénés ; sont délinquant en raison d’une anomalie mentale très
grave, mais ici encore, Ferri expose que le contexte social dans lequel évolue
l’individu n’est pas indifférent à sa délinquance, ce qui expliquerait que parmi tous
les individus atteints de la même affection mentale, tous ne deviennent pas
délinquants. A partir de la mise en évidence de ces deux catégories de criminels
dominés par des facteurs anthropologiques, Ferri propose alors une
individualisation de la sanction pénale axée sur la neutralisation de ce type de
délinquants (déportation perpétuelle ou internement de durée indéterminée pour
les criminels-nés. Les aliénés seront eux enfermés dans des asiles-prisons ou
détention perpétuelle).
- Les seconds chez qui prédominent les facteurs sociaux sont les délinquants
d’habitude, les délinquants d’occasion et les délinquants passionnels. Les
délinquants d’habitude (ou par habitude acquise) constituent une catégorie
d’individus devenus délinquants persistants en raison des conditions sociales
particulièrement défavorables dans lesquelles ils ont évolué en particulier au
cours de leur enfance et de leur adolescence ; les facteurs anthropologiques ne
sont cependant pas totalement absents car, pour Ferri, les conditions sociales
aussi défavorables soit-elles, ne mènent à la délinquance que si le sujet présente
une fragilité constitutionnelle ou acquise. Les délinquant d’occasion, qui
représentent la part la plus importante des délinquants, sont des gens qui ont
commis un acte délictueux en raison du poids très important de conditions
sociales défavorables sur une personnalité qui, du fait de sa constitution
biologique, manque de solidité devant l’épreuve de la tentation. Les criminels
passionnels enfin sont ceux vers lesquels va toute la tendresse de Ferri ; il en
donne une description idyllique et explique leur crime par l’action de facteurs
occasionnels déterminants sur une nature hyper-sensible.
De ses analyses, Ferri tire également des conclusions de politiques criminelle :
neutralisation des délinquants d’habitude (même mesure que le criminel-né, avec
cette différence que la mesure de neutralisation peut être appliquée au criminel-
né dès sa première infraction, qui sera ordinairement grave, tandis qu’elle ne sera
appliqué au criminel d’habitude qu’après un certain nombre de récidives), mesures
de réadaptation sociale pour les occasionnels (internement dans des colonies
agricoles des adultes ; pour les infractions graves et remise des mineurs à des
familles honorables) et enfin, simple obligation de réparation du préjudice causé
à la victime pour les passionnels.

Cette théorie a ouvert l’étude du chapitre du facteur du milieu social et milieu


individuel.
Type de société et
criminalité
Selon Pinatel : « A chaque société correspond un type défini de criminalité ». Mais la
description de la criminalité de tous les pays n’est pas possible en l’état actuel des
connaissances empiriques très limitées. Les recherches globales sur la criminalité dans
le monde en sont à leur début. En fait, les seules données suffisamment développées que
fournissent les recherches sont axées essentiellement autour des différences suivant
les types de société.

I- La criminalité dans les pays en voie de développement :

M. Szabo distingue une criminalité liée à la civilisation traditionnelle et une criminalité


nouvelle engendrée par le début d’industrialisation et l’urbanisation.

A- La criminalité traditionnelle des pays en voie de


développement :

Cette forme de criminalité peut être illustrée à travers deux séries d’exemples.
- La criminalité traditionnelle à l’époque coloniale : Fourrier, Michaud et
Thiodet, ont démontré que la criminalité algérienne relevait d’un déterminisme
différent de celui de la criminalité occidentale. Ils répartissaient la population
alors en quatre groupes :
1. La population juive qui n’entrait qu’en faible proportion dans les
statistiques criminelles et principalement pour des délits de fraude et
de ruse
2. Les immigrés italiens et espagnols qui, malgré le sang chaud des
méditerranéens, étaient assez paisibles car ils redoutaient l’expulsion
du territoire
3. La population française dont la criminalité ne différait pas de celle de
la métropole
4. La population indigène et musulmane qui donnait à la criminalité
algérienne sa particularité : vols de bestiaux, coups de couteaux,
égorgements, usage d’armes à feu, mutilations nasales et génitales,
viols.
- La criminalité traditionnelle dans les pays en voie de développement
indépendant : suite aux travaux sur la criminalité dans les pays francophones
d’Afrique ont montré que l’indépendance n’avait pas fait disparaître la criminalité
liée à la culture traditionnelle des habitants. Celle-ci est d’abord indirectement
facteur de criminalité ; la magie est à l’origine de nombre d’empoisonnement,
délits sexuels et adultères ; le mode de vie pastoral est lié au vol de bestiaux.
La culture traditionnelle devient même facteur de délinquance lorsque les
législateurs de ces pays prétendent introduire des réformes inspirées des
législations occidentales telles que la suppression de la polygamie et l’usage de la
dot.

B- La criminalité nouvelle des pays en voie de


développement :

Il existe des formes nouvelles de criminalité. Nous retenons trois formes


caractéristiques :
- La criminalité urbaine : Cette délinquance revêt la forme d’une délinquance
utilitaire caractérisée par des vols, cambriolages et agression sur la voie
publique ; la prostitution y occupe aussi une place de choix.
Houchon pour expliquer comment l’urbanisation a influencé le développement de
la délinquance, retient trois variables : la détribalisation entraînant la
dissociation familiale, l’inadaptation de l’enseignement produisant des déclassés
sans débouchés, l’absence des loisirs organisés entraînant la formation de
bandes.
- Le trafic de drogues : Un autre aspect de la criminalité dans les pays du Tiers-
Monde réside dans le trafic de drogues à destination des pays occidentaux
(Etats-Unis, Canada et Europe occidentale) avec toute la criminalité qui gravite
autour de ce trafic (assassinats, attentas contre les hommes politiques et les
forces de police et connivence avec certains mouvements de guérilla). Sans
doute, ce trafic ne date-t-il pas d’aujourd’hui. Mais il a pris une ampleur
considérable avec le développement d’une consommation de masse de stupéfiants
dans les pays occidentaux et la crise économique qui frappe durement certains
pays producteurs, notamment en Amérique Latine.
- Le terrorisme et la Guérilla : Le terrorisme est l'usage de la violence envers
des innocents à des fins politiques, religieuses ou idéologiques. La guérilla est une
forme de guerre caractérisée par des actions de harcèlement, d'embuscades ou
de coups de main.
Le terrorisme et la guérilla est l’une des caractéristique des pays en voie de
développement est l’ampleur des activités révolutionnaire qui n’ont cessé de s’y
développer depuis les années 50 et des actes criminels qui les ont accompagnées
ou même simplement représentées.
Un autre aspect non négligeable de cette criminalité liée à la situation politique
est celui que constituent les massacres entraînés par les rivalités tribales (Sikhs
en Inde, Tamouls au Sri-Lanka, Kurdes dans les pays d’Asie mineur…)

II- La criminalité dans les pays développés (pays


occidentaux) :

Le volume de la criminalité dans les pays développés est relativement bien connu grâce,
d’une part aux statistiques officielles de la criminalité, et d’autre part à l’emploi des
techniques de complément ou de substitution. Il se caractérise essentiellement par
deux traits : il est élevé et il est, ou a été jusqu’à une époque toute récente, en
augmentation constante.
Une observation attentive de la réalité criminelle des pays développés fait émerger, de
la masse des infractions qui la composent, sept types principaux de comportement
délictueux : une criminalité banale, l’inadaptation juvénile, une délinquance d’imprudence
et de négligence élevée, une criminalité organisée aux visages multiples, une délinquance
d’affaires ou « white collar crime » très variée, une criminalité sociale et contestataire
et un terrorisme de plus en plus dramatique.

A. La criminalité banale :

La criminalité banale ou la délinquance habituelle est le vol, les dégradations matérielles,


le meurtre, les blessures volontaires, le vol et les attentats à la pudeur, l’injure et la
diffamation. Ce sont des actes délictueux de tous les jours. Dans les pays occidentaux,
ces infractions sont devenu habituelle et banale parce qu’on les rencontre chaque jours
et on les voit avec les propres yeux.

B. L’inadaptation juvénile :

L’inadaptation juvénile est le rejet de la réglementation social sans vraiment commettre


une infraction. Les jeunes rejettent les lois sociales et la société de consommation, pour
eux l’argent n’est pas important.
La délinquance des jeunes connait dans les pays développés une ampleur sans cesse
croissante et des formes de plus en plus diversifiées.
On a vu d’abord apparaître dans les années 50 des bandes de jeunes délinquants aux
attitudes agressives et destructrices : « Teddy Boys » en Angleterre, « Habbstank » en
Allemagne, « Vitelloni » en Italie et « Blousons Noirs » en France.
La formation de ces bandes témoigne d’un état plus ou moins profond de
désorganisations sociale et dont le phénomène n’a cessé de se perpétuer. Dans les
années 60, on a constaté la formation d’une autre variété d’inadaptation juvénile de
groupe surtout marqués par le vagabondage collectif et l’usage de drogue (Provos,
Beatniks, Hippies). Ces derniers comme leurs prédécesseurs témoignent de la révolte
des jeunes et ont une conception lydique de la vie. Les provos sont apparus à Amsterdam
à partir de 1960 et dés le début ils ont attiré l’attention en organisant des
manifestations spontanées, des séances de protestation où la police est provoquée de
façon telle qu’elle devient nécessairement partenaire du jeu. Ils honnissent l’argent,
s’adonnent au vagabondage et à la drogue et prônent la liberté sexuelle, ce qui implique
la sexualité de groupe. Les beatniks sont la version anglo-saxonne des provos et les
hippies sont une variété des beatniks qui se caractérisent par leurs excentricités, par
une vie communautaire et par le fait qu’ils propagent la drogue.
Les années 70 ont vu à leur tour la violence politique s’emparer de la jeunesse dans la
plupart des pays développés pour contester la société de consommation, phénomène qui
s’est accolé à une société qui reste toujours de « consommation », une sorte de société
de « chômage endémique » qui frappe précisément les jeunes d’abord. Ils se sont
trouvés donc dépendant de la drogue qui est chers et qu’il faut nécessairement
travailler pour l’avoir. Donc la solution était une autre variété de la criminalité : le vol, la
violence, la drogue, la prostitution féminine et masculine, les agressions, les bandes, le
vandalisme et le vagabondage.

C- La délinquance d’imprudence et de négligence :

L’homicide et les blessures par imprudence et négligence sont de tous les temps, mais
l’époque contemporaine a vu ces délits de multiplier dans une proportion considérable
dans les pays développés.
Trois postes sont à pointer tout particulièrement :
- Les homicides et blessures entraînés par les accidents du cortège des
contraventions au code de la route
- Les accidents de travail engendrant la mort ou les blessures d’une certaine
gravité auxquels il convient de joindre les nombreuses violations des règles
d’hygiène et de sécurité dans l’entreprise par l’employeur
- Les négligences professionnelles portant atteinte à la vie ou à l’intégrité physique
des patients.

D- La criminalité organisée :

Dans ce type de crime le délinquant fait de la délinquance son métier. Ce n’est pas un
crime en col blanc, c’est une variété du white collar crime.

Le crime organisé s’entend du crime dont la préparation et l’exécution se caractérisent


par une organisation méthodique et qui, le plus souvent, procure à ses auteurs leurs
moyens d’existence. Il en existe plusieurs variétés : gangstérisme aux méthodes
violentes pour commettre le crime (prise d’otages : choper une personne pour faire du
chantage, hold up : braquage des banque…), exploitation des vices d’autrui (prostitution,
drogue…)

E- La criminalité d’affaires ou « white collar crime » :

Dans ce type, la personne ne tire pas ses ressources de vie par ce crime, mais, il a une
profession et commet un crime dans le cadre de sa profession.

Le développement de la vie des affaires dans les sociétés développées s’accompagne


d’une délinquance d’affaires spécifique, distincte de la criminalité en col blanc organisée.
Il s’agit d’actes délictueux commis à l’occasion de l’exercice de l’activité professionnelle,
mais dont les auteurs ne retirent pas l’essentiel de leurs moyens d’existence.

F- Le terrorisme :

Le terrorisme consiste dans des actes de violence contre les biens ou les personnes
inspirées par des mobiles politiques, le plus souvent anticapitalistes ou antioccidentaux
ou les deux amalgamés (il existe aussi un terrorisme d’extrême droit). C’est l’un des
aspects majeurs de la criminalité occidentale contemporaine, non sans doute par le
nombre d’actes commis comparé à celui des vols et de bien d’autres actes délictueux,
mais par ses incidences politiques nationales et internationales.

Les activités terroristes peuvent être classées en deux groupes : le terrorisme interne
(FLNC Corse) et le terrorisme international caractérisé par des actes terroristes
perpétrés à travers le monde, dont les mobiles et les origines sont divers.
G- La criminalité sociale et contestataire :

Elle est un aspect non négligeable de la criminalité. Elle a un rapport avec le droit social,
le droit de travail, la sécurité sociale : les salarié en grève qui entravent la circulation
des trains, empêchent l’accès des non-grévistes aux lieux de travail, séquestrent leurs
employeurs, détruisent le matériel de l’entreprise…

A côtés de cette criminalité sociale, il y a aussi la délinquance contestataire de


groupements et de rassemblement (les écologistes qui occupent les lieux de centrales
nucléaires en construction). Cette délinquance tourne assez facilement à l’affrontement
avec les forces de l’ordre et prend l’allure de la violence politique ou se dégrade en
attentats contre les installations récusées au nom de l’écologie.
L’étude du criminel
L’étude du criminel soulève toute une série de questions que l’on peut regrouper autour
de deux thèmes : pourquoi parmi tous les individus qui composent une même société et
sont donc exposés aux mêmes influences criminogènes, seuls certains d’entre eux
deviennent-ils délinquants, y a-t-il des facteurs spécifiques de l’action criminelle ?
Pourquoi tous les délinquants ne commettent ils pas le même types d’actes délictueux.

Pour Lombroso, il existerait un type criminel présentant un certain nombre de traits


anatomiques qui le distingueraient des non-délinquants. Quant à Ferri, il situe le type
criminel de Lombroso dans une classification d’ensemble : criminels-nés, criminels
aliénés, délinquants d’habitude, délinquants occasionnels et délinquants passionnels. Ces
délinquants, selon Ferri, sont influencés par des facteurs anatomiques, sociologiques et
psychologiques.
Aussi, Pinatel propose d’autres descriptions biologiques, psychologiques et psycho-
sociales.

Les facteurs qui influencent la formation de la personnalité du délinquant peuvent être


divisés en deux catégories : les facteurs personnels et les facteurs du milieu.

I- Les facteurs individuels :

Divers facteurs ont pour conséquence de rendre le terrain plus fragile et d’abaisser
ainsi le seuil délinquantiel de manière directe ou de rendre le sujet plus sensible aux
influences criminogènes du milieu lui-même dans la formation et l’évolution de sa
personnalité.
Ces facteurs sont de caractère héréditaire et inné de l’individu.

A- Les antécédents héréditaires :

Certains traits de la personnalité proviennent de la transmission par le jeu de l’hérédité


par les gènes.
Le problème qui se pose alors en criminologie est de savoir si les conduites criminelles
ont un rapport quelconque avec l’hérédité.
Suite à plusieurs études, on a pu dégager la réponse à cette problématique.
Les études généalogiques reposent sur la composition de tables de descendance ou
d’arbres généalogiques permettant d’établir ce qu’il est advenu des descendants d’un
individu déterminé et de calculer combien de cas de délinquance et quels types de délits
se reproduisent de génération en génération (Ex. un Mr qui était alcoolique a eu 709
descendants dont 77 délinquants, 292 prostituées et souteneurs et 142 vagabonds).

Donc li milieu social joue un rôle dans la criminologie.

Ainsi, une étude dite des jumeaux compare les comportements respectifs de jumeaux
univitellins (vrai jumeaux) et de bivitellins (faux jumeaux).
Les univitellins ayant exactement le même patrimoine génétique, si l’hérédité de l’un
prédispose au crime, celle de l’autre doit également l’y inciter. Les comparaisons
effectuées ont permis de constater qu’il y avait concordance de comportements chez les
univitellins dans prés des 2/3 des cas, tandis que cette concordance n’existait que dans
1/3 des cas chez les bivitellins.

Donc encore une fois, on a conclu l’influence de l’hérédité sur la délinquance.

B- Les antécédents personnels :

Les antécédents personnels peuvent être antérieurs à la naissance, concomitants à la


naissance ou postérieurs.

 Antécédents antérieurs à la naissance : Divers influences congénitales peuvent


expliquer les troubles de l’intelligence ou même du comportement.
Certains hommes possèdent un ou plusieurs chromosomes sexuels (gonosomes)
supplémentaires dans leur cariotype dont la formule normale est XY. Ces
aberrations gonosomiques peuvent en premier lieu consister dans la présence d’un
ou plusieurs X supplémentaires qui se caractérise par une morphologie
ennuchoïque assez typique de la débilité mentale.
La fréquence du comportement antisocial chez les individus qui présentent ce
syndrome est faible parce que c’est un phénomène relativement rare, les
délinquants qui en sont atteints (les auteurs de délits sexuels, des homicides, les
voleurs) ne représentent aux-même qu’une faible portions dans la population
délinquante.
Les aberrations gonosomiques peuvent en second lieu résulter d’un ou plusieurs Y
supplémentaires qui donnent des sujets de grande taille et des personnalités
dont la description rejoint celle des psychopathes. Ces sujets sont aussi
proportionnellement beaucoup plus nombreux parmi les délinquants que dans la
population normale, mais comme ce syndrome est également relativement rare, on
estime que ces sujets ne représenteraient pas plus de 1% à 2% de la population
des délinquants de sexe masculin.

 Les antécédents concomitants à la naissance : Le médecin attache une grande


importance au traumatisme obstétrical (traumatisme de la naissance) que l’on
considère comme l’une des causes les plus fréquentes de la débilité mentale.

 Antécédents postérieurs à la naissance : Ces antécédents sont nombreux et


variés : troubles du premier développement, maladies infectieuses à
ralentissement, acquisition de l’habitude de l’alcoolisme, existence de moments
dangereux (la puberté).
La maladie a toujours pour effet de constituer pour le sujet malade un handicap
social important et d’avoir de ce fait des conséquences psychologiques, voire
criminogènes indirectes.

Ces facteurs ne sont pas des facteurs criminogènes directs, mais seulement des
facteurs qui contribuent à altérer l’équilibre psychologique du sujet et à fragiliser le
terrain de sorte que l’action même des facteurs du milieu deviendra plus marquante.

II- Les facteurs du milieu :

On distingue dans le milieu social personnel entre : le milieu inéluctable, le milieu


occasionnel, le milieu choisi et le milieu subi.

A- Le milieu inéluctable :

Le milieu inéluctable est le milieu dans lequel l’individu ne peut pas ne pas vivre, du fait
de sa naissance, et de son environnement immédiat.

La famille d’origine joue un rôle capital dans la formation de la personnalité du


délinquant. Lorsqu’une perturbation vient troubler l’action qu’exerce normalement la
famille sur l’enfant, on voit souvent apparaître plus tard des cas de délinquance.
L’influence de la famille sur la formation de la personnalité de l’enfant délinquant se
réalise soit directement, par l’imitation de l’enfant (l’enfant à l’âge de 4ans, il essaye
d’imiter son père parce qu’il est jaloux de lui et pense que sa mère aime son père plus
que lui. Donc, il veut lui ressembler pour plaire à sa mère), donc lorsque les parents sont
délinquants ou immoraux l’enfant le sera aussi. Soit par une influence indirecte : les
parents jouent un rôle capital en particulier dans la formation de la conscience morale.
Lorsqu’un milieu familial est moralement sain, il exerce une influence décisive sur la
formation du jeune délinquant s’il ne donne pas à l’enfant le minimum d’affection et
d’éducation nécessaire à une socialisation normale (abandon de l’enfant à sa naissance,
séparation de la mère et de l’enfant, absence du père au moment où son autorité doit
équilibrer celle de la mère …)

Le mode d’habitat exerce également une influence criminogène sur le délinquant (les
jeunes délinquants proviennent proportionnellement plus d’immeubles collectifs que
d’adolescents habitant des maisons individuels).

Ainsi, la délinquance n’est pas liée à la population mais aux quartiers de détérioration
socio-morale qui alimente les bandes d’enfants et d’adolescents qui constituent
précisément le second aspect essentiel de l’influence du voisinage sur la formation de la
personnalité des délinquants. Les enfants s’associent en bandes pour plusieurs raisons :
affirmation de sois, justification morale.

B- Le milieu occasionnel :

Le milieu occasionnel est celui des premiers contacts sociaux : milieu scolaire, milieu
d’orientation professionnelle.

Ce qui est criminogènes est l’inadaptation de certains sujets à ces milieux et le fait
qu’ils tentent d’échapper à leur influence et de brûler les étapes conduisant à une vie
indépendante.

L’inadaptation à l’école peut être facteur de comportements antisociaux ultérieurs, car


les échecs scolaires ferment les débouchés, découragent, révoltent parfois et exposent
davantage aux incidences du chômage et au jeu des autres facteurs criminogènes
d’ordre économique.

C- Le milieu choisi ou accepté :

Le milieu choisi ou accepté comprend le foyer personnel, le milieu professionnel, les


loisirs et le milieu social dans lequel évolue l’individu.
 Le foyer personnel : L’absence de foyer personnel semble influer sur la
délinquance. L’existence d’une famille constitue le plus souvent un milieu qui
détourne de la criminalité et que la présence d’enfants au foyer renforce encore
l’effet stabilisateur du mariage. Mais, l’existence d’un foyer personnel ne suffit
pas. Il faut aussi qu’il soit équilibré. Les conflits conjugaux sont en effet
générateurs de délinquance non seulement pour les enfants, mais également pour
le couple lui-même (coups et blessures, adultère, agressions sexuelles). Un foyer
qui a l’atmosphère énervante sera évité et remplacer par des milieux plus
agréable mais encore plus criminogènes (débit de boissons, lieux de plaisirs…).
 Le milieu professionnel : La profession détermine la situation économique des
individus qui dépend des ressources mises à sa disposition pour sa subsistance et
son logement et par laquelle s’exerce l’influence de la misère, du chômage et du
taudis.
Le milieu du travail également peut être criminogène. Le cas du milieu des
affaires où l’appât du gain, la vie facile et désordonnée constituent des facteurs
criminogènes.
 Les loisirs et le milieu extra-professionnel : Les loisirs peuvent aussi être un
facteur qui influence la formation de la personnalité du délinquant. Parmi les
voleurs adultes récidivistes, plus de la moitié passaient leurs loisirs dans des
lieux de plaisir considérés comme mal fréquentés (Ex. maisons de jeu). La
fréquentation d’amis eux-mêmes criminels influence aussi à coup sûr le formation
de la personnalité du délinquant.

D- Le milieu subi :

Le milieu subi est le milieu dans lequel se trouve plongé le délinquant lorsqu’il est arrêté,
jugé et condamné à une peine privative de liberté.

Le milieu pénitentiaire doit être pris en considération dans l’évolution de la personnalité


du délinquant. La prison peut être un facteur criminogène.

La privatisation de liberté de courte durée a des effets nuisibles : choc affectif dans la
famille, honte supportée par la femme et les enfants, absence de salaire du père
emprisonné, perte de la situation, difficulté de retrouver une place à la sortir…

La privatisation de liberté de longue durée, convient d’ajouter aux conséquences


familiales déjà mentionnées à propos de la privation de liberté de courte durée, le
divorce et la dissociation familiale dans 75% des cas, l’éducation des enfants dans des
conditions anormales leur engagent à la délinquance juvénile.

La sortie de la prison constitue, dans les deux cas, un moment critique soit que le sujet
se retrouve dans une situation pré-criminelle identique à celle qui l’a conduit à son acte,
soit que le processus de ségrégation et de stigmatisation sociales l’incorpore
définitivement dans le monde criminel.

Ainsi, les institutions des procédures pénale influence la formation de la personnalité


criminelle. Celle-ci peut devoir à l’arrestation, l’interrogatoire, l’instruction et le
jugement. La manière dont toutes ces opérations procédurales sont menées peut avoir
des effets très différents sur la personne poursuivie. S’il est mal conduite, elles
peuvent avoir un effet de renforcement de la personnalité dans un sens délinquant.

S-ar putea să vă placă și