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Généralité
2. Introduction
Une Machine-outil à Commande Numérique (M.O.C.N.) est une machine d'usinage à cycle
automatique programmable.
Le terme "commande numérique" est générique et a été retenue parce que la machine est
commandée par des "consignes" numériques fournies par un calculateur. En d'autres
termes, on peut dire que les organes mobiles de la machine sont motorisés et qu'un
automatisme assure la commande et dans la plupart des cas le contrôle de la position et/ou
de la vitesse.
Ce type de machine se compose ainsi de deux parties complémentaires :
- la partie opérative (c'est la machine-outil : elle agit directement sur le produit à réaliser);
- la partie commande (c'est la commande numérique : elle permet d'élaborer des ordres en
fonction des consignes et des comptes rendus).
3. Historique
La première MOCN daté de 1942.
La fabrication d’une came tridimensionnelle complexe avait obligé la Bendix Corporation
(U.S.A.) de commander directement les mouvements de la machine à partir des définitions
numériques des courbes produites par des calculateurs.
1955 : à Font du Lac (Wisconsin), le constructeur américain Giddins & Lewis commercialise
la première MOCN.
1959 : apparition de la CN en Europe (foire de Hanovre).
1964 : en France, la Télémécanique Electrique lance la CN NUM 100 conçue à base de
relais Télésat.
1968 : la CN adopte les circuits intégrés ; elle devient plus compacte et plus puissante.
1972 : les mini calculateurs remplacent les logiques câblées ; la CN devient CNC.
1976 : développement des CN à microprocesseurs.
1984 : apparition de fonctions graphiques évoluées et du mode de programmation
conversationnel.
1986 : les CN s’intègrent dans les réseaux de communication, début de l’ère de la
fabrication flexible (CIM).
1990 : développement des CN à microprocesseurs 32 bits
5. Terminologie
CN: Commande Numérique.
CNC: Commande Numérique par Calculateur.
DCN: Directeur de Commande Numérique.
DNC: Direct Numerical Control (commande numérique directe)
MOCN: Machine-Outil à Commande Numérique.
MDI: Manual Data Input
CFAO : Conception et Fabrication Assistées par Ordinateur
CAD/CAM: Computer Aided Design /computer Aided Manufacturing (voir CFAO)
CCW : CounterClockWise (sens antihoraire)
CW : ClockWise (sens horaire)
PCMCIA : Personal Computer Memory Card International Association
RAM : Random Access Memory (mémoire vive, ou à accès direct)
ROM : Read Only Memory (mémoire morte, ou à lecture seule)
6. Domaines d’utilisation
Les M.O.C.N. conviennent surtout à la fabrication en petites et moyennes séries
renouvelables. Elles permettent la réalisation, sans démontage, de pièces complexes
comportant beaucoup d'opérations d'usinage.
Ce type de machine se situe à mi-chemin entre les machines conventionnelles très
"flexibles" (souple d'utilisation) réservées aux travaux unitaires (prototypes, maintenance) et
les machines transferts, très productives, réservées aux grandes séries.
Les MOCN sont employées dans de nombreux secteurs industriels:
Métallurgie, Bois, Textile…
Le choix doit porter sur trois éléments constitutifs, à savoir la machine, le système de
CN et l’environnement.
Choix de la machine
Préparation de l’entreprise
Moyens humains
L’aspect humain est primordial pour obtenir une large adhésion de l’entreprise à l’arrivée
d’une MOCN. On veillera en particulier à expliquer clairement ce qu’est et ce que peut
apporter réellement la CN avant de choisir et de former, à divers niveaux, le personnel
concerné par l’utilisation du matériel (maîtrise, opérateur, programmeur, personnel de
maintenance, etc.).
Dans la majorité des cas, il faut également prévoir un travail en plusieurs équipes.
Étude de rentabilité
Choix du système de CN
Le passage d'un point à un autre s'effectue en programmant la position finale, tandis que le
trajet parcouru pour atteindre cette position n'est pas contrôlé par le directeur de
commande numérique.
Par exemple, les trajectoires planes d'un point A vers un point B peuvent s’exécuter de
manières différentes schématisées
On trouve des applications sur les pointeuses perceuses, poinçonneuses,
aléseuses…
Déplacement en paraxial
Les trajectoires sont parallèles aux axes de déplacement et la vitesse de déplacement
(programmable) est contrôlée. Ce type de déplacement permet par exemple des fraisages
précis à vitesses imposées.
On trouve des applications en (dressage) de faces, cylindrage, rainurage…).
Déplacement en continu (trajectoires de contournage)
Des interpolateurs linéaires et circulaires permettent de réaliser des trajectoires linéaires et
circulaires dans le plan ou dans l’espace. Les différents axes exécutant la trajectoire sont
contrôlés en vitesse et en position pour assurer une synchronisation permanente des
mouvements.
2. Architecture d’un tour CN
Figure 1:Architecture matérielle d’une MOCN
La cinématique des machines-outils est liée au principe de générations des surfaces (plan,
cylindre...). Les machines à commande numérique de bases (tours, fraiseuses) ont une
cinématique identique aux machines conventionnelles (tours parallèles, fraiseuses
universelles).
Les centres d'usinages (centre de tournage ou centre de fraisage) possèdent au moins un
axe supplémentaire (broche ou table rotative commandée numériquement).
En d'autres termes :
un tour est une machine deux axes. La broche n'est pas comptabilisée, elle donne le
mouvement de coupe;
une fraiseuse est une machine trois axes. La broche n'est pas comptabilisée, elle
donne le mouvement de coupe;
un centre de tournage possède au moins trois axes. La broche peut être asservie en
position et dans ce cas le mouvement de coupe est donné par un outil tournant;
un centre de fraisage possède au moins quatre axes. Par exemple, un plateau rotatif
asservi en position ou une table indexable donne le quatrième axe. La broche n'est
pas comptabilisée, elle donne le mouvement de coupe.
D'une manière générale, un centre possède un changeur d'outils.
Certains centres d'usinages permettent ainsi la réalisation complète de pièces sur la même
machine (une seule phase avec diverses opérations : tournage, fraisage, perçage,
taraudage, détourage, gravure...).
Remarque :
Les dénominations 2 axes 1/2 ou 2D1/2 sont utilisées parfois pour désigner une machine
trois axes ou une F.A.O. qui génère des trajectoires dans le plan par interpolation linéaire et
circulaire. La "troisième" dimension n'est utilisée que pour changer de plan d'interpolation.
Malgré l'impossibilité d'exécuter des interpolations circulaires dans l'espace 3D par des
machines dites "2 axes 1/2", il est possible avec ce type de machines de générer et de
contrôler des trajectoires linéaires dans l'espace et par conséquent de réaliser des surfaces
gauches en utilisant pour la génération du code ISO une F.A.O. 3D surfacique. L'usinage est
dans ce cas obtenu par une fraise à bout hémisphérique et la F.A.O. contrôle l'erreur de
corde et l'erreur de crête.
La fonction principale d’une CN est de contrôler en permanence les déplacements des divers
organes mobiles de la machine, en vitesse comme en position.
Chaque axe de déplacement est donc assujetti à un asservissement en boucle fermée, dont
le principe consiste à mesurer continuellement la position réelle du mobile et à la comparer
avec la grandeur d’entrée, ou position de consigne, que délivre la CN pour atteindre la
nouvelle position programmée . Dès que l’écart entre les deux mesures s’annule, le mobile
s’arrête.
Le déplacement de la table ou de l’outil d’un point à un autre implique la connaissance :
— de l’axe (X, Y, Z,...) sur lequel le déplacement doit s’effectuer ;
— des coordonnées du point à atteindre ;
— du sens de déplacement (+ ou –) ;
— de la vitesse de déplacement de la table ou de l’outil.
Les CN modernes permettent de contrôler simultanément plusieurs axes linéaires ou rotatifs
(en général de 2 à 5) et de les interpoler entre eux afin de suivre avec précision une
trajectoire quelconque dans l’espace.
2. Entraînement d’un organe mobile suivant un axe
a. Moteurs
Pour l’activation des axes, quatre grands types de moteurs sont utilisés dans les
machines à Commande Numérique.
Les moteurs hydrauliques ont été remplacés progressivement par des moteurs
électriques.
Pour les petites machines à faible coût nécessitant peu de couple, les moteurs pas à
pas sont une solution intéressante. Le moteur pas à pas est un moteur du type tout ou
rien. Il donne un pas lors de l’envoi d’une impulsion. Il est possible de perdre des pas
si le train d’impulsions est trop rapide ou si le couple résistant est trop important.
Pour les machines plus puissantes, devant garantir une bonne précision et un bon
état de surface en usinage, la solution retenue est le moteur à courant continu à aimant
permanent commandé par un variateur de vitesse.
Les moteurs à courant continu à excitation shunt ou indépendante offrent une
grande souplesse de commande et une gamme de vitesse s étendue, mais ils nécessitent
un entretien fréquent des balais.
Les moteurs asynchrones demandent la connaissance de la courbe couple-vitesse
de rotation.
Moteurs linéaires : compte tenu des performances croissantes des
asservissements de machines, les vis à billes arrivent à leurs limites physiques, tant
pour leurs capacités d’accélération que pour leur tenue géométrique (flexion, flambage).
C’est pourquoi certains constructeurs entreprennent d’intégrer des moteurs linéaires pour
commander leurs mécaniques de machines
Cette nouvelle solution d’entraînement, qui consiste schématiquement à ouvrir un
moteur circulaire pour le mettre à plat, présente les avantages suivants :
— très grandes vitesses de déplacement (plusieurs centaines de mètres par minute);
— dynamique élevée;
— grande raideur statique et dynamique ;
— construction simplifiée.
b. Liaison moteur-table
Les éléments utilisés doivent avoir le moins de jeu possible.
Vis à billes
Les filets de la vis sont remplacés par des gorges où circulent des billes d’acier.
Avantage :
jeux pratiquement nuls,
diminution des frottements,
vitesse de translation élevée (jusqu’à 15 m/mn).
c. Vérin
Avantage :
grande souplesse d’utilisation quelque soit la vitesse, transmission d’efforts
importants.
Inconvénients :
Il reste des jeux de fonctionnement rattrapables par paramètres .
d. Glissières
Plusieurs cas peuvent se présenter :
traitées avec un revêtement auto lubrifiant (alliage de téflon et de bronze).
montées sur des patins à film d’huile.
montées sur des patins aérostatiques (surtout réservé aux machines à mesurer
3D).
e. Capteurs
Types de capteurs :
Système de mesure
3. Axes et repères
On appelle axe tout mouvement asservi en position et en vitesse.
Un axe de machine est constitué de la façon suivante :
un chariot mobile sur glissières.
un système de transmission vis écrou (vis à billes).
un moteur et un réducteur.
un dispositif de mesure de vitesse.
un dispositif de mesure de position.
Le codeur rotatif de position, monté sur l’extrémité de l’arbre de sortie du réducteur, délivre
une information numérique sur la position angulaire de cet arbre, un pas angulaire
correspond à une variation de position de un micromètre pour le chariot
Chaque axe est donc asservi en position et en vitesse par la commande numérique afin de
réaliser un profil avec la meilleure précision, d’obtenir un bon état de surface, d’effectuer
l’usinage le plus rapidement possible
Les repères d’axes sont toujours placés sur les outils, pointe pour le tour, au bout et au
centre pour une fraise.
L’axe Z Correspond à l’axe de la broche, le sens positif correspond à un accroissement de
la distance entre la pièce et l’outil.
L’axe X Correspond à l’axe suivant ayant le plus grand déplacement, le sens positif
correspond à un accroissement de la distance entre la pièce et l’outil.
L’axe Y forme avec les deux autres un trièdre trirectangle de sens direct
(Règle des trois doigts de la main droite).
Les axes de rotations correspondent au sens trigonométrique.
A autour de X, sens A+ de Y vers Z
B autour de Y, sens B+ de Z vers X
C autour de Z, sens C+ de X vers Y
Les axes de translations supplémentaires sont appelés :
U parallèle à l’axe X
V parallèle à l’axe Y
W parallèle à l’axe Z
4. Les différentes origines en commande numérique
Avant toute mise en service, une machine-outil à commande numérique doit être initialisée.
Cette opération consiste à déplacer les chariots vers un point défini par des butées
électriques: c'est l'origine machine (OM).
Origine mesure(Om) :
Il s’agit du point de départ pour les indications de cotation indiquées dans le programme
Cette origine est définie par le programmeur.
Origine pièce(Op) :
Il s’agit d’un point « palpable » sur la pièce dont ses coordonnées X, Y et Z sont définies
par rapport à l’origine mesure (point W).
Dans beaucoup de cas, l’origine programme et l’origine pièce sont confondues .
C’est le point sur le quel s’effectue la coupe. Il est définit par rapport au PPM (point P).
Les DCN FANUC autorisent la mise en place de six repères pièces différents appelés
aussi coordonnées de travail : G54, G55, G56, G57, G58 et G59.
Par défaut la machine utilise G54
Ces différentes origines peuvent être utilisées dans le même programme afin de permettre
une translation de l’origine programme sans changer les valeurs des déplacements.
Le langage ISO
Sur pupitre de la C.N. :
Cette solution mobilise la machine, la majorité des systèmes offrent par ailleurs une
interface peu conviviale.
Sur poste de programmation + téléchargement sur la C.N. :
Le poste de programmation peut être soit :
Une console spécialisée reproduisant l'interface utilisateur de la C.N.
Un ordinateur standard utilisant un logiciel spécialisé ou un éditeur de texte.
L'écriture du programme s'effectue en temps masqué, mais les tests syntaxiques et la
simulation graphique doivent se faire sur la M.O.C.N. ou nécessite alors l'utilisation d'un
logiciel de simulation.
2. Programmation en code G
La norme 6983/1 décrit le format des programmes pour les machines à commande
numérique indépendamment du type de machines.
6983/1 remplace un ensemble de normes plus anciennes (ISO 840, 1056, 1057,1058,
1059, 2539).
La norme 6983/1 fait référence à d’autres normes:
646: Jeu de caractères codés sur 7 éléments (ASCII)
841: Nomenclature des axes et des mouvements
2806: Commande numérique des machines: Vocabulaire
6983/2: Commande numérique des machines: format et définition des mots adresse
Bloc : groupe de mots correspondant aux instructions relatives à une séquence d’usinage.
N Numéro de bloc
G Fonction préparatoire
X Mouvement suivant l’axe X
Y Mouvement suivant l’axe Y
Z Mouvement suivant l’axe Z
l Coordonnée de l’axe du rayon en X
J Coordonnée de l’axe du rayon en Y
K Coordonnée de l’axe du rayon en Z
F Fonction vitesse d'avance ("Fedrat" = avance)
S Fonction vitesse de broche ("Speed" = vitesse)
T Fonction outil
M Fonction auxiliaire ("Miscellaneous" = varié, divers)
Remarques:
Un bloc peut contenir plusieurs codes G (mais un seul code M et T)
Le mot d’adresse N est facultatif
Le mot d’adresse T réalise immédiatement un changement d’outil sans attendre un M06
Le caractère de fin de bloc est le (;)
Fonctions préparatoires
Fonctions définies par l’adresse G et préparant la logique à un type de calcul ou à une
action déterminée.
Interpolation
L’outil suit une courbe d’interpolation dont la description peut s’étendre sur plusieurs blocs.
Un code G définit le type de déplacement.
Le point de départ est la position courante de l’outil (le point d’arrivée précédent), seules
les coordonnées du point d’arrivée sont données.
G00
Déplacement rapide jusqu’au point d’arrivée (modal)
G00 est utilisé pour la mise en position rapide de l’outil
Attention
La trajectoire n’est pas contrôlée
La vitesse de déplacement n’est pas programmable
G01
Interpolation linéaire à vitesse contrôlée (modal)
La vitesse d’avance doit être introduite avant ou dans le même bloc
Applications:
O0001
N10 :
G94 Avance par minute (modal) : la valeur spécifiée après le code F donne l’avance en
mm/min.
G95 Avance par tour (modal) : la valeur spécifiée après le code F donne l’avance en
mm/tr.
8. Vitesse de coupe
11. Unités
Dans le même programme, les deux modes peuvent être utilisés en alternance
Les programmes sont plus simples à éditer en mode absolu
Les sous-programmes sont plus simples à utiliser en mode relatif
Cotations absolues Cotations relatives
En spécifiant une temporisation, l’exécution du bloc suivant est Retarder du temps spécifie.
Le programme d’usinage est écrit en faisant abstraction des dimensions des outils.
Toutefois, la trajectoire réelle des organes mobiles de la MOCN doit impérativement en tenir
compte pour respecter la précision du profil fini. C’est pourquoi la CN se charge de
transformer en permanence la trajectoire programmée en une trajectoire parallèle ou
translatée d’une valeur correspondant aux dimensions de l’outil.
1. Fonctions de compensation de rayon
La correction d'outil est utilisée pour compenser la différence lorsque L’outil réellement utilisé
diffère de l'outil imaginaire utilisé pour la Programmation (habituellement outil standard).
Dans cette unité, il n’y a pas de référence G pour spécifier la correction d’outil.
La correction d’outil est spécifiée par la référence T.
Exemple : T0101
3. JAUGES OUTILS
Pour définir correctement les jauges outils d’un tour, il faut lui attribuer sa jauge en X et en
Z, le rayon de plaquette R et le cadran de travail pour la correction d’outil.
G71
Exemple :
Exemple :
Cycle de finition
G70
G70 P _ Q_ F_ ;
F Vitesse d’avance
G76
Applications
G71
Les outils permettent d’enlever le copeau. La géométrie de l’outil influe directement sur les
formes usinables sur la pièce. Ceci vous sera présenté plus loin. Tout d’abord, on va
s’attarder sur les outils eux-mêmes.
ARS
ARS = acier rapide supérieur
Les outils en ARS sont constitués le plus souvent d’un barreau monobloc en acier rapide
supérieur, l’arête de coupe est affûtée.
Carbure
Pour améliorer les performances des outils, l’arête de coupe est placée sur une plaquette
amovible en carbure. Ce matériau est très résistant par rapport à ARS. La plaquette carbure
est obtenue en compressant différentes poudres de carbure. Dès que l’arête de coupe est
usée, il suffit de changer la plaquette.
Voici une liste des principales formes que vous allez rencontrer pendant les TP. On trouve
aussi le vocabulaire technique qui est associé à ces usinages.
Dessin Opération Outils utilisés
Dressage
C’est la réalisation d’un plan Outil à
perpendiculaire à l’axe de la pièce. charioter
(surface rouge) coudé
Dessin Opération Outils utilisés
Chariotage
C’est la réalisation d’un cylindre Outil à
ayant le même axe que celui de la charioter
pièce. (surface grise) droit
Plan épaulé
C’est l’association d’un dressage et
Outil à
d’un chariotage. (surface verte) dresser
les angles
Outil
couteau
Perçage
C’est un trou dans la pièce. Il peut
Foret à
être débouchant ou borgne. centrer
Attention en tournage, l’axe du trou
est confondu avec l’axe de la pièce. Foret
Alésoir
Outil
à
aléser
Les gorges
C’est l’association de 2 plans
parallèles avec un cylindre (surface
vertes)
1. Les porte-outils
Il existe différent système pour placer les outils sur la machine, voici un petit récapitulatif non
exhaustif.
Mandrin de perçage
(tournage / fraisage / perçage)
Cela permet de monter un foret sur une machine.
Adaptateur de cône
(tournage / fraisage / perçage)
Certain outil comme les forets de diamètre
supérieur à 13 mm ont des embases coniques.
L’outil suit une trajectoire par rapport à la pièce à usiner. Ces mouvements sont assurés par les
Pour obtenir un travail satisfaisant (bon état de la surface usinée, rapidité de l’usinage, usure
modérée de l’outil, ...) on doit régler les paramètres de la coupe.
Analyse
Il y a plusieurs critères qui permettent de définir les paramètres de la coupe, notamment :
Vitesse de coupe
C'est l'espace parcouru en mètres par l'extrémité d'une dent de la fraise en une minute.
Vc = π x d x n
π d : espace parcouru en mètres pour un tour - n : fréquence de rotation en tours par minutes
La vitesse de coupe a une influence capitale sur la durée de vie des outils. Elle varie
notamment avec la matière à usiner, le matériau de l'outil, la nature de l'opération (ébauche
ou finition), les conditions de lubrification (travail à sec ou lubrifié).
Tableau des vitesses de coupe et de l'avance par dent pour les outils en ARS
Tournage
Matières Vitesse de coupe en mètre/minute Avance par dent en
millimètre
Ebauche Finition
BronzeUE12P 32 43 0.2
Fraisage en bout
Acier E24 29 40 0.11
PVC 200 300 0.2
BronzeUE12P 23 31 0.07
Perçage
Acier E24 25 0.025
PVC 60 0.02
BronzeUE12P 20 0.037
N = 1000 Vc
πd
AVANCE
L'avance s'exprime par le déplacement de la pièce en millimètres par tour :
Vf=N.f
N- fréquence de rotation tr/min
La plupart des formes que l’on rencontre actuellement sur des pièces mécaniques
peuvent être usinées dans un plan. Les machines concernées doivent disposer d’un
minimum de fonctions de base pour permettre le travail en 2D ou en 2D1/2. Parmi ces
fonctions, on citera le contournage (mode dans lequel l’outil reste positionné à une
profondeur constante pendant qu’il décrit, dans le plan, une série de droites et de
courbes), le perçage et ses opérations connexes, et l’usinage des poches.
Cependant, lorsque les courbes et les surfaces deviennent beau- coup plus complexes,
comme c’est très souvent le cas dans les indus- tries de fabrication des moules, de
l’automobile et de l’aéronautique, il est indispensable de pouvoir déplacer l’outil suivant 3
axes simultanément, voire même en 4 axes avec des configurations de machines à
plateau rotatif ou à tête pivotante, ou en 5 axes avec une tête pivotante sur 2 axes (tête
twist ), un plateau rotatif et inclinable, ou une combinaison des deux. Si la technologie
actuelle des machines et des CN permet d’envisager des trajectoires d’outils quasiment
quelconques, pour les formes planes comme pour les sur- faces gauches non
mathématisables, la définition de ces formes avec un degré de précision satisfaisant fait
appel à des méthodes de programmation pour lesquelles l’ordinateur joue un rôle
fondamental.
Fonction RTCP
La fonction RTCP (Rotation around Tool Center Point) commande l’orientation continue
d’un outil hémisphérique par rapport à la pièce en le faisant pivoter autour de son centre.
Dans la pratique, la CN compense en permanence les références des axes cartésiens X,
Y et Z en fonction des axes rotatifs appliqués à l’outil. Cette méthode, très répandue en
usinage cinq axes, évite la coupe au centre de l’outil de manière à assurer les meilleures
conditions de coupe possibles, y compris lors de l’usinage de parois verticales ou de
faces en dépouille.