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Le diagnostic des équipements existants a nécessité plusieurs activités

d’investigations complémentaires suite à l’insuffisance des données. En effet, pour un


système vieux de plus de 26 ans (UYII crée par décret n°93/026 du 19 Janvier 1993),
il n’a pas été possible de trouver au sein de l’Université, les documents techniques
nécessaires pour sa fidèle description. Les activités techniques d’investigation ont été
entre autres: sondage du forage, fouille pour identification des conduites, mise en
marche des installations pour l’identification des fuites éventuelles, essais de
pompage, mesure de la longueur des conduites à la chaine, etc.

1993 - 2010

L’Université de Yaoundé II (UYII) a bénéficié lors de sa création, de toutes les


infrastructures prévues pour l’Ecole Normale des Instituteurs de l’Enseignement
Technique (ENIET) de Soa. Hormis des bâtiments pour cours magistraux et pour
l’administration de qualité, le site actuellement appelé «ancien site » disposait d’un
système d’alimentation en eau potable bien structuré. L’UYII s’en est servi
exclusivement depuis sa création en 1993, jusqu’en 2010 soit environ 17 ans. Le
système est constitué des différents composants ci-dessous :

Le captage

Le système d’alimentation en eau potable prélevait son eau d’un forage situé à l’arrière
des bâtiments, non loin d’une naissance de ruisseau. Ce forage est bien sécurisé
contre toute forme d’intrusion.

Les activités d’investigations ont permis de ressortir les informations suivantes :

Coordonnées géométriques :

Profondeur du forage : 75 m ;

Hauteur des crépines :

Débit potentiel découlant des essais de pompage :

Caractéristiques de la pompe installée : HMT Puissance

La pompe y installée est commandée à distance à partir de la station de pompage


située à environ 500 m du forage.

Les réservoirs et la station de pompage


Coordonnées géographiques :

La station de pompage est constituée de plusieurs équipements qui ont été


malheureusement changé au fil du temps, au point qu’il est difficile de reconstituer
fidèlement la conception originelle et comprendre ainsi les tenants et les aboutissants.
En plus, les modifications successives n’ont pas été documentées ou du moins les
documents y relatif ont été égarés.

Le forage approvisionne une bâche enterrée en béton armé, de dimensions L x l x H


dont 32 m3 de volume utile, à travers une conduite d’adduction de 50 mm de diamètre.

A la construction, un compartiment de bâche de 8 m 3 d’eau était réservé pour


l’incendie, laissant penser à un réseau d’incendie autonome. Ce compartiment
actuellement directement connecté au reste de la bâche, était alimenté par le trop-
plein de la partie réservée à l’alimentation en eau potable. Le système fonctionnait de
manière automatique, à travers un jeu de flotteurs qui enclenchaient ou stoppaient
l’approvisionnement de la bâche au besoin. La bâche est dotée de trois regards de
visite munis de couvercles métalliques.

L’eau de la bâche est pompée vers un château cylindrique de 4 m3 de volume utile par
deux pompes immergées (releveuses) de marque INTERDAB de hauteur
manométrique variable de 195 m à 66 m pour une plage de débit allant de 20 l/mn à
140 l/mn. La cuve du château en béton armé est situéeà une hauteur de 10 m du sol.

Le réseau d’incendie est alimenté par deux pompes multicellulaires verticales de


surface de marques différentes. L’une de marque LOWARA a une plage de débits de
15 à 40 m3/h pour une plage de hauteurs manométriques totales correspondante de
91.1 à 63.1 m. La seconde pompe de marque CHAUD –FROID – INDUSTRIE a un
débit de fonctionnement de 36 m3/h, pour une hauteur manométrique totale de 70 m.
Il est important de noter que les pompes du réseau incendie étaient démontées, et rien
ne donnait l’impression qu’elles aient été utilisées depuis fort longtemps.

Ont également été rencontrés dans la station de pompage, un réservoir anti-bélier et


un surpresseur dont les connexions et l’utilisation n’ont pas été bien élucidées.

Hormis le surpresseur, les autres équipements disposent chacun d’un box de


commande pour facilite leur manipulation. Les box sont équipés d’un voyant de mise
sous tension, un voyant de marche et un dernier d’arrêt.
Dans un hangar contigu à la station de pompage, se trouve un groupe électrogène
diésel de marque KUBOTA type KJ-S340-50 qui devrait être utilisé comme relai en
cas de coupure électrique. Vraisemblablement, il se pourrait qu’il n’est pas encore été
connecté à la station de pompage.

Il est important de signaler qu’un marché visant la réhabilitation de l’AEP existant, qui
alimente l’ancien site de l’UYII est en cours de réalisation et n’a pas encore été
réceptionné.

Le Traitement

Un dispositif de traitement d’eau au chlore constitué de deux pompes doseuses et une


bombonne de 1 m3 est identifiable dans la station de pompage. Les pompes doseuses
sont de marque Alpha RELIEF. Le chlore est injecté vraisemblablement dans la
conduite conduisant l’eau dans le château. Il est probable que le traitement au chlore
est une mesure préventive pour limiter la contamination de l’eau potable pendant son
séjour dans les conduites de distribution.

Les conduites d’adduction et de distribution

La présence des pompes pour incendie et des pompes de relèvement laisse penser
que deux réseaux se côtoient dans «l’ancien site » de l’UYII. Le réseau incendie
alimente une série de bouches d’incendie dont trois sont actuellement visibles dans le
campus. Le réseau de distribution d’eau alimente tous les bâtiments de l’ancien site.
Les conduites avaient été posées à une profondeur de XXX qui a été constaté à
travers le creusage d’un puits d’inspection. Sa longueur réelle n’est pas bien connue,
faute d’existence d’un plan fiable. Une estimation donne cependant une longueur
totale de XXXX. Les différents ouvrages hydrauliques (vannes, ventouses, clapets anti
retour, etc.) n’ont pas été identifiés. Les différents diamètres sont de XXXX. Une
simulation de fonctionnement a permis de constater que le réseau avait plusieurs
points de fuite qui créait une surconsommation d’eau.

Le comptage

Aucun compteur d’eau n’a été identifié dans le système d’alimentation en eau potable
de l’ancien site. Il est donc clair qu’aucun intérêt n’était porté au suivi de la
consommation en eau de l’UYII.

Après 2010
Dans le cadre de l’organisation de la 13ème édition des jeux universitaires en avril 2010,
l’UYII a senti la nécessité de renforcer son système d’alimentation en eau, notamment
par l’apport d’eau dans la zone appelé «nouveau site» constituée de plusieurs amphis
et du complexe sportif où devaient se dérouler toutes activités sportives. Un
branchement au réseau de distribution de la Camerounaise des Eaux (CDE) a été
effectué, sur une canalisation de diamètre 200 mm, venant de la ville de Yaoundé. Une
conduite PVC de diamètre 63 mm de longueur d’environ 1207,9 ml XXXX a ainsi
permis d’approvisionner le complexe sportif. Au fil des années, l’alimentation en eau à
partir du réseau de la CDE a pris le pas sur l’alimentation en eau par forage et un
artifice a été trouvé pour alimenter directement le réseau de l’ancien site à partir de
l’eau de la CDE (connexion sur une tuyauterie alimentant une borne fontaine non loin
de l’entrée principale de l’UYII). Il faut noter que l’eau de la CDE avait déjà été
connectée pour approvisionner la bâche enterrée et le château, mais certainement les
contraintes de relèvement (à partir de la bâche) et de pression d’eau (pour permettre
l’eau CDE d’alimenter directement le château) limitaient ces solutions, d’où un piquage
direct sur l’ancien réseau.

Les problèmes de pénuries d’eau rencontrés dans l’approvisionnement en eau de la


CDE ont poussé l’UYII pour l’organisation de la 19 ème édition des jeux universitaires
qui s’est tenue en avril 2016, à se doter de deux mini adductions d’eau
supplémentaires qui malheureusement n’ont pas fonctionné assez longtemps. Ces
mini adductions d’eau étaient constituées d’un forage d’une profondeur d’environ 35
m qui alimentait deux bombonnes de 3m 3 chacune posées sur des dalles à environ
1.5 m et 3 m du sol. Ces cuves étaient à leur tour connectées soit à des robinets soit
à des amphis.

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