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INTRODUCTION
L’Ecriture n’est pas un programme qui fixerait tous les détails, « car la
question première de la Bible n’est pas « Que commande Dieu ? », mais
« Que fait Dieu ? », nous rappelle Geneviève Médevielle. Etre impliqué dans
le projet de Dieu, c’est se rappeler que « la gloire de Dieu c’est l’homme
vivant… » (Saint Irénée). Lorsque le Chrétien se tourne vers l’Ecriture, il
n’agit pas comme les philosophes moralistes en quête de fondement pour
leur éthique. « Le Chrétien se réfère à l’Ecriture pour découvrir plus que ce
qu’il doit faire on ne pas faire. Il cherche à agir en conformité avec un appel
de Dieu. »
LA REPONSE A UN APPEL : LA CONVERSION COMME
PRELUDE A LA VIE MORALE DU CHRETIEN.
COMMENT FAIRE ?
Il n’entre pas dans le cadre du sujet que nous traitons de parler de l’éthique
dans l’Ecriture, ou d’esquisser une théologie biblique de la morale, mais très
précisément de discuter de l’usage et de la place de l’Ecriture en théologie
morale.
Nous conclurons ce tour d’horizon par les questions que pose le rapport
entre théologie morale et Parole de Dieu dans la pratique, en suivant les
réflexions de Xavier Thévenot, sur les précautions à prendre pour
entreprendre un bon discernement en morale.
1. Le modèle du Texte-Preuve :
2. Le modèle historico-critique :
1. L’obéissance au commandement :
3. L’appel à la libération :
4. La réponse à la Révélation :
Conclusion :