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Cycle des sept

notes

Dans le solfège, la sélection et


l'appellation des différents degrés —
ou hauteurs — est déterminée par les
cycles de fréquences et par le choix
d'une échelle de référence.

Notion de grave et d'aigu


Très tôt, on a pris l'habitude de
représenter la fréquence des sons
selon une dimension verticale :
hauteur est donc devenu synonyme
de fréquence. Grave, aigu et médium,
sont évidemment des notions très
relatives.

Grave — qui, étymologiquement,


signifie lourd — est synonyme de
basse fréquence. « Descendre »
signifie donc : « aller vers le grave ».
Il s'agit également d'un adjectif —
exemple : un son grave.
Aigu — qui, étymologiquement,
signifie pointu — est synonyme de
haute fréquence. « Monter » signifie
donc : « aller vers l'aigu ». Il s'agit
également d'un adjectif — exemple :
un son aigu.
Le médium — en parlant d'une voix
ou d'un instrument — est la zone
moyenne, intermédiaire entre l'aigu
et le grave.

Degrés de chaque cycle


Le système musical occidental divise
le cycle de l'octave en sept espaces
conjoints — c'est-à-dire, espaces entre
notes voisines. Or ces espaces ne
sont pas égaux : en effet, deux d'entre
eux sont plus petits que les cinq
autres.
Ces divers espaces conjoints se
succèdent indéfiniment de la
manière suivante : « Les petits sont
isolés, et forment entre eux des
groupes alternés de deux et trois
grands ». Ainsi :
 

Dans le schéma ci-dessus — dans


lequel les hauteurs sont
représentées par les barreaux de
l'échelle —, on remarque qu'une
octave contient toujours cinq
grands espaces conjoints et deux
petits, et ceci, quel que soit le point
de départ adopté.
Le huitième degré n'est que la
répétition du premier, soit, le point
de départ d'un nouveau cycle, c'est-
à-dire, d'une nouvelle octave. Si l'on
représente toujours ce huitième
degré, c'est tout simplement pour
faire apparaître les sept intervalles
conjoints contenus dans l'octave,
notamment celui situé entre le VIIe
et le Ier degré du cycle suivant.
Cette échelle, formée de sept
degrés différents séparés par des
espaces conjoints inégaux, est
appelée échelle diatonique.
Pourquoi sept notes, et non pas
huit, ou six ? Pourquoi des
intervalles inégaux ?... Il n'est pas
facile de répondre brièvement à ces
questions passionnantes qui sont
examinées en détail dans l'article
Gammes et tempéraments. Il
convient tout de même de savoir
que le système mélodique tonal ne
s'est pas construit arbitrairement. Il
constitue tout au contraire le
résultat d'une très lente évolution
qui a traversé de nombreuses
civilisations avant de s'intégrer à
l'héritage musical collectif de la
culture occidentale. Il faut savoir
également que ce système n'a rien
d'universel. Certaines civilisations
du globe connaissent des échelles
comportant plus de sept notes, ou
moins, etc. Si pour l'oreille de la
plupart des occidentaux le système
tonal semble supérieur aux autres, il
n'est toutefois pas possible de
prétendre objectivement à
l'existence d'une telle supériorité.
Mentionnons enfin que les degrés
de l'échelle diatonique coïncident à
peu de chose près avec les
principaux harmoniques d'un son,
particularité qui a favorisé au
tournant du Xe siècle, le
développement de la polyphonie,
puis, plus tard (XVIe siècle), celui de
l'harmonie.

Tableau récapitulatif de
l'échelle des sons
Voir aussi
Articles connexes

Échelle diatonique
Système tonal

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Dernière modification il y a 4 ans par Skull33

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