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ZAD AL MUSTAQNI' - Imam Al Hajjawy

Commentaire par Salih ibn Fawzan al Fawzan

CHAPITRE – SECTION – AL HADYI ET AL UDHIYYA :

Hajjawy : Ils sont spécifiés avec les mots, "Ceci est Hadyi (c'est-à-dire le sacrifice du
pèlerin)" ou "ceci est Udhiyya (c'est-à-dire le sacrifice du non-pèlerin)." Pas seulement
avec une intention.

Fawzan: Si quelqu’un dit que (le sacrifice) est pour al-Hadyi ou al-Udhiyya, alors l'animal
sacrificiel est spécifique à ce sacrifice particulier et doit en respecter les règles s’y rapportant.
Il doit ensuite effectuer le sacrifice. S'il exprime son intention d'abattre l'animal comme Hadyi,
alors il doit le sacrifier comme tel et s'il exprime son intention de l'abattre comme Udhiyya, alors il
est obligé de le sacrifier comme tel.

« Pas seulement avec une intention. » Il doit le préciser verbalement. Le faire simplement avec une
intention ne suffira pas. S'il veut que l'animal soit sacrifié comme Hadyi ou Udhiyya sans le dire
verbalement, on considère qu'il n'a pas encore précisé son intention de sacrifier l'animal.

Hajjawi : Une fois que l’animal a été spécifié pour le sacrifice, il n’est pas permis de le
vendre ou donnez-le comme un cadeau à moins qu'il ne soit remplacé par un autre animal
qui est meilleur que lui.

Fawzan : C’est l’avantage de spécifier un animal pour le sacrifice. Si une personne dit « Ce
mouton est pour al-Hadyi » ou « Ce mouton est pour al-Udhiyya », alors l’animal doit être mis de
côté et l'abattage selon l'intention spécifique devient obligatoire. Il n’est pas permis pour lui de
transférer la propriété de cet animal en le vendant ou en le donnant comme cadeau. Ceci est dû au
fait que l’animal a été doté pour Allah. Cette règle ne peut être enfreinte que dans ce scénario :
Que le propriétaire remplace l’animal qui avait été mit de côté pour le sacrifice avec un autre
animal meilleur que celui-ci. Ce n'est qu'alors qu'il peut vendre le premier ou le donner comme
cadeau, car il a été remplacé par quelque chose de mieux. Le remplacer par un autre animal
similaire ou inférieur est interdit.

Hajjawy : Il est permis de tondre la laine du mouton si cela est bénéfique pour ça. Il doit
donner la laine en charité. Il ne devra pas donner de la viande de l’animal pour le boucher
(celui qui a fait le sacrifice) en compensation de son travail. Il ne devra pas vendre sa peau
ou n’importe quelle partie de l’animal. Toutefois, il peut lui-même en bénéficier.
Fawzan : Il peut bénéficier de l'animal après l'avoir prévu pour le sacrifice à condition qu'il n'y ait
aucun mal qui lui soit fait. Il peut tondre la laine du mouton s’il y a un bénéfice en cela. Si en le
faisant cela cause du tort au mouton ou diminue sa valeur ou ses caractéristiques, alors cela n’est
pas permis. Si la laine du mouton n'est pas tondue, il peut le faire. Toutefois, il ne doit pas garder
la laine pour lui mais plutôt la donner en charité.

« Il ne devra pas donner de la viande de l’animal… son travail. » S’il désigne quelqu’un pour abattre
l’animal à sa place, il ne devra pas donner la viande de l’animal sacrifié en compensation de son
travail. Plutôt, il devrait payer la personne qui a exécuté la bête car le Prophète (‘Alayhi salat wa
salam) a dit : « Et ne compensez pas le boucher avec sa viande. » [Hadith rapporté par Al Bukhary
(2/210, 211)] C'est parce que la viande n'est plus la sienne mais maintenant appartient à Allah.
Payer un salaire au boucher est obligatoire pour lui. Par conséquent, il ne devrait pas essayer de
préserver sa richesse en la payant sous forme de viande du Hadyi ou Udhiyya.

« Toutefois, il peut lui-même en bénéficier. » Il ne doit pas vendre la peau d’al-Hadyi ou d’al-
Udhiyya car c’est une partie de l’animal sacrifié et ne lui appartient pas. Toutefois, il peut lui-
même bénéficier de la peau en le façonnant dans un étui ou couvrant pour son usage personnel. Il
ne devrait pas être vendu à quiconque.

Hajjawi : Si l’animal devient déficient quand il est en vie, il est permis pour lui de procéder
au sacrifice. Toutefois, il est tenu responsable s'il devient déficient avant que cela soit
spécifié pour le sacrifice.

Fawzan : Ceci est une autre règle relative à al-Hadyi et al-Udhiyya. Nous avons vu comment il est
interdit pour lui de vendre l’animal ou de le donner en cadeau une fois qu’il a prononcé les mots
« Ceci est pour al-Hadyi ou Ceci est pour al-Udhiyya ». La seconde règle est que si l’animal devient
déficient en devenant malade, boiteux ou une autre déficience, alors il n’a pas à remplacer cet
animal avec un autre en meilleur santé. En fait, il peut abattre son animal même s’il est déficient.
Cela car c'est arrivé sans qu'il ait le choix en la matière et ainsi il peut sacrifier l'animal dans son
état actuel.

« Toutefois, il est tenu responsable… » S’il a l’intention de sacrifier l’animal comme un vœu ou
comme Hadyi destiné au Hajj at-Tamattu’ ou al-Qiran, alors il est obligatoire pour lui de classer
l’animal sacrificiel comme déficient. Les animaux déficients ne sont pas permis d’être sacrifié
comme animaux sacrifiés.

Hajjawi : Et al-Udhiyya est Sunnah.

Fawzan : La classification de la règle pour al-Udhiyya est que cela est une Sunnah Muakkada
(fortement recommandé). L’Udhiyya est l’acte de sacrifier un animal pour l’agrément d’Allah le
jour de l’Aïd al-Adha et les jours de Tashriq en suivant l’exemple de Ibrahim (‘Alayhi salam). Allah
lui a ordonné de sacrifier son fils, Isma’il comme une épreuve et un test. Quand lui et son fils
étaient sur le point d'exécuter le commandement d'Allah avec obéissance, Il (Allah) abrogea cette
loi (de sacrifier Isma’il) et l’a remplacé par l’abattage d’un animal. Isma’il (‘Alayhi salam) a été
épargné. Ibrahim a abattu un animal et cet acte est devenu une Sunnah pour toute sa progéniture
jusqu’au jour du Jugement. Le Prophète (SallaAllahu ‘alayhi wa salam) a sacrifié deux béliers
comme Udhiyya pour vivifier cette Sunnah d’Ibrahim. Il a ordonné al-Udhiyya pour sa nation sans
rendre cela obligatoire. Cet acte est considéré comme une Sunnah Muakkada par la majorité des
savants.

Hajjawi : L’abattage, cela est meilleur que de donner en charité de l’argent (papier).

Fawzan : Cela fait référence à l’Udhiyya car c'est un acte qui rapproche d'Allah en répandant le
sang d'un animal à l'occasion de l'Aïd. Donc cela ne pourra jamais être égal (en termes de
récompense) de donner de l’argent en charité, même si donner en charité est un acte d’adoration à
Allah. La charité est encouragée toute l’année alors que le sacrifice d’al-Udhiyya est limité
uniquement durant ces jours où l'on gagne la satisfaction d'Allah en sacrifiant les animaux. Allah a
dit : « Alors, Accompli la prière (Salat) et fait le sacrifice pour ton Seigneur. » (Sourate Al
Kawthar – V.2) et Il dit aussi : « Dis : „Certes, ma prière, mes actes de dévotion, ma vie et ma
mort appartiennent à Allah, Seigneur des Mondes. » (Sourate Al An’am – V.162)

« Si le sacrifice est manqué… » Si une personne sacrifie durant les jours de Tashriq, il peut le faire
les autres jours en tant qu’acte différé (qada). D'autre part, le sacrifice surérogatoire ne doit pas
être entrepris si les jours désignés sont manqués. C'est ce que l'auteur veut dire par "Si c'était wajib
sur lui".

Hajjawi : C'est Sunnah de partager la viande pour manger, la donner et comme charité en
trois parties égales. Il est permis à quelqu'un de manger la plus grande partie de la viande
et de donner un peu de charité. Sinon, il doit faire une allocation de viande.

Fawzan : Il est Sunnah pour celui qui sacrifie al-Udhiyya ou un Hadyi de manger la viande de cet
animal. Ceci est en concordance avec la parole d’Allah : « Puis, lorsqu'ils gisent sur le flanç
mangez-en, et distribuer aux nécessiteux et aux pauvres mendiants. » (Sourate Al Hajj –
V.36) et dans un autre verset, Il dit : « et nourrissez-en les pauvres ! » (Sourate Al Hajj – V.28)

Il est mustahabb qu’il divise la viande en trois parts égales. Une part pour sa consommation
personnelle et sa famille comme cela a été pratiqué par le Prophète (‘Alayhi salat wa salam). Il
mangea de la viande de son Hadyi et sa Udhiyya. La seconde part doit être donnée comme cadeau
à une de ses connaissances, proches, voisins. La troisième part doit être donnée pour les pauvres et
les nécessiteux. Cette méthode est mustahabb.

« Il est permis à quelqu’un de manger la plus… de charité. » S’il a mangé la plupart de la viande et
qu’il en a donné juste un peu, alors il a accompli les droits de la charité même si c’est une petite
quantité de viande car cela est conforme au commandement d’Allah : « et nourrissez-en les
pauvres ! » (Sourate Al Hajj – V.28)

« Sinon, il doit faire une allocation de viande. » S’il a consommé toute la viande, alors il doit faire
une allocation, c’est-à-dire, quand il achète une petite quantité de viande et qu’il la donne en
charité.

Hajjawi : Il n’est pas permis pour une personne qui accomplit al-Udhiyya d’enlever les
poils de n’importe quelle partie de son corps durant les dix premiers jours.

Fawzan : Celui qui a l’intention de sacrifier un animal pour al-Udhiyya pour lui-même ou le
partager avec d’autres, ne doit pas enlever aucun poil de son corps ou couper ses ongles durant les
dix premiers jours de Dhul Hijjah jusqu’à ce qu’il abatte al-Udhiyya. Ceci est accordance avec le
hadith dans Sahih Muslim (6/83, 84) rapporté par Umm Salamah, que le Prophète (‘Alayhi salat
wa salam) a dit : « Quiconque a l’intention d’accomplir al-Udhiyya ne doit enlever aucun poils ou
ne se coupe aucun ongle jusqu’à qu’il est abattu l’animal sacrificiel. »

Selon les savants, la sagesse derrière la prohibition d’enlever tout poils de son corps et de ne pas
couper ses ongles jusqu’à al-Udhiyya est la similarité avec celui qui offre la Udhiyya au pèlerin en
état d’ihram.

Toutefois, s’il a l’intention d’accomplir al-Udhiyya pour lui-même et à l’intention d’accomplir le


Hajj et la ‘Umra aussi, alors il ne doit enlever aucuns poils ou ne pas se couper les ongles car il
rentre en état d’ihram. Cependant, il peut le faire car il quitte l’état d’ihram après avoir accompli la
‘Umra dans les dix premiers jours de Dhul Hijjah. Bien qu’il soit interdit d’enlever des poils du
corps et de couper les ongles (pour celui qui accompli al-Udhiyya), il peut se raser ou couper les
cheveux de sa tête comme les rites du pèlerinage exigent une telle action.

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