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ISEG

METHODOLOGIE DE RECHERCHE ET DE
MEMOIRE D’ETUDES

Dr Rosnert Ludovic ALISSOUTIN

Février 2014
Sommaire
CHAPITRE I : L’ELABORATION DU PROJET DE RECHERCHE OU DE MEMOIRE......4
I. La posture du chercheur...................................................................................................4
II. Le choix du sujet..............................................................................................................4
III. L’investigation préliminaire.........................................................................................5
IV. La rédaction du projet..................................................................................................5
CHAPITRE II : L’ENQUETE....................................................................................................9
I. PREPARATION DE L’enquête........................................................................................9
1.1. La détermination de l’objectif de l’enquête..............................................................9
1.2. La recherche documentaire.......................................................................................9
1.3. La détermination des sites et des cibles de l’enquête.............................................10
1.4. Le choix des outils..................................................................................................10
1.5. La conception des outils........................................................................................12
1.6. Budgétisation de la logistique.................................................................................14
1.7. Elaboration du protocole d’enquête........................................................................15
II. L’ENQUETE PROPREMENT DITE............................................................................15
III. LE DÉPOUILLEMENT ET L’ANALYSE DES DONNEES RECUEILLIES..........17
CHAPITRE III : LA REDACTION DU MEMOIRE...............................................................18
I. LES DIFFERENTES PARTIES.....................................................................................18
II. LE STYLE DE REDACTION.......................................................................................20
III. LA PRESENTATION ORALE..................................................................................20
Bibliographie........................................................................................................................21
OBJECTIFS DU MODULE

L’objectif de ce module est de familiariser les étudiants et professionnels avec la


démarche scientifique d’investigation et de rédaction.

De manière plus spécifique, il s’agit de :

- renforcer leurs capacités pour l’élaboration d’un projet de recherche ou de


mémoire ;
- les outiller pour collecter et analyser les données liées au sujet d’étude ;
- les initier aux techniques d’expression écrite et orale, notamment dans le
cadre de leur mémoire de fin de cycle.

DEMARCHE PEDAGOGIQUE

- Durée : 20 heures
- Pédagogie : approche andragogique (participation, interaction, exercices
d’application pratique)
- Progression : pré test, administration module, exercices, évaluation notée
- Supports : Module, exemples de rapport de recherche, exemples de
mémoires d’études.
- Outils : vidéo projecteur, tableau et feuilles padex, feuilles blanches,
écritoires.
CHAPITRE I : L’ELABORATION DU PROJET DE RECHERCHE OU
DE MEMOIRE
Le scientifique ne se lance jamais dans une recherche ou un mémoire d’étude sans
avoir, auparavant, tracé la méthode à suivre pour arriver aux résultats escomptés.
Il faut un projet de recherche ou d’étude. Pour réussir le projet, plusieurs
paramètres sont à prendre en compte.

I. La posture du chercheur

Le chercheur doit faire corps avec son projet d’étude. Le sujet choisi doit
correspondre à sa vocation, à ses compétences ou encore à une passion
personnelle. Lorsqu’on se lance dans un mémoire juste pour obtenir une note de
passage ou simplement parce que l’établissement d’enseignement l’exige, il est
clair qu’on se contentera d’un « service minimum » en brûlant certaines étapes.

Lorsqu’un encadreur se propose d’apprécier un projet d’étude, son premier


reflexe, après avoir pris connaissance du sujet, est d’identifier le porteur de
projet, d’analyser ses références et d’apprécier l’adéquation entre son profil et
l’opération projetée.

II. Le choix du sujet

En matière de recherche, on distingue (parfois arbitrairement) deux types de


sujet : un sujet de recherche fondamentale et un sujet de recherche – action. Dans
le premier cas, on se contente de produire du savoir ; dans le deuxième cas, on
cherche à savoir pour agir.

Chacun, selon son tempérament, son centre d’intérêt, ses prédispositions


intellectuelles, est libre de choisir son sujet. On peut choisir un sujet parce qu’il
est insuffisamment élucidé et qu’on veut être un pionnier dans ce domaine. On
peut choisir un sujet parce qu’il est bien documenté ce qui nous évite d’avancer en
terrain inconnu. On peut aussi choisir un sujet parce qu’il est difficile et qu’on veut
réaliser une prouesse. On peut choisir de réfléchir sur un sujet d’actualité. Mais, un
certain nombre de critères permettent de bien faire son choix.

- Pertinence : Quel est le problème ? En quoi le projet d’investigation


contribuera-t-il à sa résolution?
- Originalité : Quelle est la spécificité du projet d’études ? En quoi innove-t-il?
- Valeur ajoutée : Qu’est-ce que le projet d’étude apportera de plus à la
science et/ou au développement ? Quels bénéfices les cibles ou les
populations pourront-ils en tirer ?
- Faisabilité : ai-je les moyens de réaliser une étude sur un tel sujet ? Les
sources d’information seront-elles disponibles ?
De manière générale, avant de se lancer dans un processus d’investigation, il faut
répondre clairement à deux questions préalables : Pourquoi on cherche ? Qu’est
qu’on cherche ?

III. L’investigation préliminaire

On ne se lance pas dans une étude sans avoir une idée du sujet d’étude. Avant
même d’élaborer le projet d’études, il faut rassembler un minimum d’informations
sur le sujet. Il s’agit alors de consulter certains documents pertinents sur le sujet,
de rencontrer quelques personnes de référence et de faire une première visite, le
cas échéant, sur les sites probables d’investigation.

Cette précaution permet de préparer la revue de la littérature qui est l’un des
points les plus importants du document de projet d’étude.

Une étude doit évoluer méthodiquement vers une meilleure connaissance de


l’objet de la recherche pour dissiper progressivement les errements et
incertitudes. Elle débute par un projet de recherche énoncé « sous la forme d’une
question de départ par laquelle le chercheur tente d’exprimer le plus exactement
possible ce qu’il cherche à savoir, à élucider, à mieux comprendre. » (Quivy,
2006). Il s’agit ensuite de saisir le contexte général de la question avant d’aborder
les questions plus fines (Figuier, 2009).

IV. La rédaction du projet

Après avoir choisi un sujet pertinent et rassemblé les données de base à partir de
l’étude préliminaire, il faut rédiger le document de projet d’étude. C’est un
document qui invite à la méthode et à la cohérence en planifiant toutes les étapes
du processus d’investigation.

Il n’y a pas un plan standard de rédaction de projet d’étude, mais un certain


nombre d’éléments incompressibles doivent figurer dans le document de projet.

1) La problématique de recherche

C’est dans cette partie qu’on justifie le projet en montrant la pertinence et


l’utilité de l’étude projetée. Il s’agit ici de bien décrire le problème à étudier et
les questions sous-jacentes. Afin de démontrer l’importance du problème, il faut
décrire dans cette partie les liens entre la recherche et les priorités des pays ou
des communautés en cause dans le domaine du développement, l’importance
scientifique du problème, l’ampleur du problème et la manière dont les résultats
de l’investigation contribueront à le résoudre.
2) La revue de la littérature

C’est une partie déterminante. C’est la présentation et l’analyse de l’existant en


matière de recherche sur le sujet. Le sujet choisi n’est certainement pas vierge de
toute étude. La logique voudrait qu’on capitalise ce qui a déjà été fait en termes
de production scientifique avant de se lancer. Il faut ainsi présenter un aperçu des
recherches existantes sur le problème et indiquer les lacunes que la recherche
envisagée contribuera à combler.

3) Les objectifs de la recherche

A partir du moment où les vides scientifiques ont bien été identifiés, on peut fixer
des objectifs de recherche dont l’essence est de combler les déficits d’information.
Les objectifs de l’étude doivent être le plus précis possible pour faciliter
l’évaluation. Ils doivent être réalistes.

L’objectif général doit montrer le but recherché à travers le projet (lumière à


apporter, contribution au développement, aide à la prise de décision, etc.). Les
objectifs spécifiques sont plus étroitement liés au sujet de recherche et doivent
viser, globalement, les connaissances à produire pour atteindre l’objectif général.
Il faut particulièrement insister sur la cohérence des objectifs spécifiques et sur le
lien logique entre eux et l’objectif général.

4) Les questions de recherche

Les questions de recherche sont des questions scientifiques qui guident le processus
d’investigation et dont les réponses permettent d’atteindre les objectifs de
l’étude. Ils ne doivent pas être trop nombreux (risque de dispersion de la réflexion)
et doivent rester arrimés aux objectifs et au thème de l’étude. Les questions de
recherche orientent la méthodologie dans la mesure où le chercheur doit définir
des méthodes, des outils, des cibles propres à chaque question.

Le chercheur doit poser les bonnes questions pour produire le maximum de


connaissances sur la réalité étudiée. Dans certains cas, cet esprit d’initiative au
service de la maîtrise de la réalité est une condition de réussite de son projet car,
« le réel n’a jamais l’initiative puisqu’il ne peut répondre que si on
l’interroge » (Bourdieu, 2003). Il appartient donc au chercheur de bâtir les
stratégies idoines pour étancher sa soif d’informations : « L’intérêt des réponses
dépend largement de l’intérêt des questions » (Aaron, 1987).

5) Les postulats

Un postulat est une hypothèse de travail, une proposition que l’on admet sans
l’avoir démontré, qui sert à orienter les travaux et qui peut être confirmé ou
informé par les résultats de la recherche. On peut donc utiliser un postulat avec
l'assentiment de l'auditeur, qui le prend comme un principe non démontré mais
sans doute légitime, car semblant intuitivement non contestable La plupart des
postulats sont établis à partir du bon sens, de l'expérience et, plus données
fournies par l’étude préalable. Ainsi, le chercheur doit, à partir des premières
données tirées de l’étude préalable, bâtir des hypothèses vraisemblables et s’en
servir pour avancer sur le terrain de la recherche.

6) La démarche d’investigation

Il s’agit ici d’indiquer comment on atteindra chaque objectif spécifique avec le


maximum de précision et de détails. Il faut montrer avec le maximum de rigueur
comment on va répondre aux questions de recherche. Le chercheur doit donc pour
chaque question de recherche, bâtir une stratégie d’investigation déclinée
notamment en activités, outils, acteurs, cibles et moyens.

Dans cette partie consacrée à la méthodologie, plusieurs points doivent être


clarifiés :

Le cadre conceptuel et théorique : c’est le cadre de référence qui guidera la


recherche ; il faut définir les mots clés du sujet et dire comment on perçoit l’étude
envisagée compte tenu des premiers éléments glanés dans la littérature.

La méthode choisie : on distingue généralement deux méthodes : la méthode


quantitative et la méthode qualitative. La première consiste à rechercher des
informations chiffrées et quantifiables sur la base d’outils tirés de la statistique; la
seconde consiste à recueillir des opinions et perceptions sur la base d’outils
favorisant la discussion et la prise de position.
On estime que les méthodes qualitatives sont plus proches de la recherche – action
ou de la recherche participative qui fait participer les populations au diagnostic de
leur propre situation. Au cours des trois dernières décennies notamment, de
nouvelles évolutions remettent en cause l'hypothèse selon laquelle la science et
son pilotage doivent se décider dans un cercle réservé aux chercheurs et décideurs
politiques. De là est parti un renforcement considérable de la capacité des acteurs
de la société civile, non seulement à contester mais aussi à produire les savoirs et
les innovations contribuant au bien-être de nos sociétés (Storup, 2013). L’option de
recherche – action fait de l’acteur un chercheur et fait du chercheur un acteur qui
oriente la recherche vers l’action et qui ramène l’action vers des considérations de
recherche (Hernandez, 2003). Il s’agit, à la fois de produire des connaissances
nouvelles et de résoudre un problème (Faure, 2010), de susciter le changement. Le
débat récurrent sur le choix à opérer entre méthodes qualitatives et les méthodes
quantitatives (Blanchet, 1992 ; Lehoux, 2009) ne sera sans doute jamais évacué
compte tenu de leurs forces et faiblesses respectives. C’est pourquoi, de plus en
plus auteurs, loin d’opposer ces deux méthodes, insistent sur leur complémentarité
(Marpsat, 1999). La démonstration même subjective a aussi besoin de preuves de
nature quantitative (Yin 1989).

Types d’informations recherchées : il s’agit de préciser la nature et la


consistance des données à rechercher pour répondre aux questions de recherche.
S’agit-il de données cartographiques? De données statistiques? D’informations
confidentielles ?
Sources d’informations : le projet d’étude doit identifier et situer les personnes et
institutions qui détiennent les informations recherchées et la manière dont il faut
entrer en contact avec elles.

La collecte de données : il s’agit de décliner les outils qui vont permettre de


capturer l’information utile à l’atteinte des objectifs. Il faut montrer comment on
va élaborer ces outils (questionnaire, guide d’entretien, grille d’observation, etc.)
et comment on va les utiliser.

Analyse des données. Il faut ici décrire les méthodes qu’on va utiliser pour
analyser les informations recueillies et formuler, le cas échéant, des informations.

Calendrier : les principales activités doivent être planifiées dans le temps et dans
l’espace.

Organisation, budget et logistique : le chercheur doit décliner les moyens


financiers et matériels nécessaires à son projet de recherche.

7) L’utilisation des résultats de la recherche

Il s’agit de préciser la destination des résultats de la recherche : envoi aux


autorités pour aider à la prise de décision, publication, dépôt dans un centre de
documentation, utilisation pour élaborer un autre projet de recherche, etc. De la
destination des résultats dépendra, en partie, la manière dont le rapport de
recherche sera rédigé.
CHAPITRE II : L’ENQUETE

L’enquête est un processus d’investigation rassemblant des expériences, des


témoignages et des données pour éclairer une question. C’est une démarche
ordonnée visant à collecter des informations auprès d’une population donnée pour
décrire, expliquer ou comparer des phénomènes ou des situations. Elle est destinée
à rétablir la vérité des faits, la réalité d’une situation et à éclairer la prise de
décision. Elle s’oppose aux discours faits et aux décisions prises sans une maîtrise
du réel.

Mais comment mener une enquête pour aboutir à des résultats probants ? Cette
question est essentielle car la qualité de ce qu’on a trouvé dépend de la manière
dont on a cherché. La profondeur et la fiabilité de l’information sont étroitement
liées à la méthode d’investigation. On déterminera deux grands types d’enquête :
l’enquête classique et le diagnostic participatif.

I. PREPARATION DE L’enquête

Elle comporte plusieurs étapes

I.1. La détermination de l’objectif de l’enquête

L’enquête doit répondre à un besoin. Son objectif doit être clair précis. En effet,
avant de chercher, il faut répondre de manière limpide aux questions suivantes :

- Qu’est qu’on cherche ?


- Pourquoi on cherche ?

Lorsqu’on se propose de rechercher des informations sur un sujet donné, on peut


choisir entre plusieurs directions de recherches, plusieurs sous-thèmes. La
clarification de l’objectif de l’enquête permet de rationaliser les activités
d’investigation en les canalisant vers une direction conforme à l’objectif de la
recherche.

I.2. La recherche documentaire

Elle consiste à ressembler les informations déjà disponibles sur le sujet à traiter. Il
peut s’agir de thèses scientifiques, d’articles de journaux, d’ouvrages généraux ou
spécialisés, etc. La recherche documentaire peut même permettre de mieux fixer
les objectifs de l’étude. Les sources documentaires peuvent être des ouvrages,
relevés statistiques, thèses, articles scientifiques, articles de journaux, documents
officiels (Journal officiel), discours, etc.
Pour citer un ouvrage consulté dans la revue documentaire, utilisez la formule
suivante : Nom de l’auteur, prénom de l’auteur, année de publication, titre de
l’ouvrage, maison d’édition, ville d’édition, nombre de pages ou pages auxquelles
on renvoie.

I.3. La détermination des sites et des cibles de l’enquête

Les sites à choisir sont ceux qui sont concernés par l’objet de l’enquête et ceux
et/où l’on pense pouvoir trouver les informations recherchées.
S’agissant des cibles, il s’agit de répondre aux questions suivantes :

1) Quelles sont les personnes physiques et morales concernées par l’objet de


mon investigation ?
2) Quelles sont les personnes les plus susceptibles de me livrer les informations
dont j’ai besoin ?

Généralement, on distingue les cibles principales des cibles secondaires. Les


premières sont les personnes et les institutions qui sont au cœur de mon sujet
d’enquêtes ; les secondes sont les personnes qui, sans être principalement
concernées, peuvent apporter des informations additives. Par exemple, dans une
enquête sur la citoyenneté et la démocratie locales, les élus et les populations
peuvent constituer la cible principale. Les ONG et les agents de l’Etat peuvent être
considérés comme des cibles secondaires.

I.4. Le choix des outils

Il existe plusieurs outils d’enquête. Il est possible de les combiner.

- le questionnaire :

Le questionnaire est une fiche comportant plusieurs questions à poser aux cibles
choisies. Elle comporte généralement des questions simples débouchant sur des
données quantitatives. Il s’adresse le plus souvent à des cibles individuelles. On
l’utilise souvent pour le sondage.

- le guide d’entretien :

Comme son nom l’indique, il s’agit d’un document contenant des questions-cadre
et destiné à canaliser une discussion. Il comporte généralement des questions un
peu plus profondes débouchant généralement sur des données qualitatives.

- Le guide focus

C’est un guide pour entretien collectif. Il comporte des questions très ouvertes
adressées à une audience de 6 à 10 personnes. Son intérêt est de collecter des
informations à partir de discussions libres et, éventuellement, contradictoires.
- L’observation directe

Elle consiste à se rendre sur les lieux de l’enquête pour observer et analyser le
phénomène objet de l’enquête. Elle peut permettre de collecter des informations
primaires avant l’enquête proprement dite.

- Le récit de vie

C’est un outil qui permet de recueillir des témoignages auprès de cibles


susceptibles d’avoir une expérience intéressante sur le thème de l’enquête.

A cela, il faut ajouter les outils propres au diagnostic participatif :

- le profil historique :

C’est un outil de collecte d’information relatives aux temps qui permet de lier es
dates à des événements historique. Il permet à l’animateur d’avoir des
informations sur les valeurs culturelles du milieu et de comprendre le présent à
partir du passé. L’un de ses intérêts consiste à impliquer les personnes âgées.

- la carte du terroir ou des ressources :

Elle permet de collecter des données relatives à l’espace. C’est un puissant outil
de participation car il suscite l’intérêt et la passion des participants. A ce titre, il
peut être utilisé au tout début de diagnostic. Cet outil permet aussi à l’animateur
de prendre connaissance de son cadre d’intervention et, surtout, de tester la
connaissance et la perception par les populations de leur propre milieu.

- l’arbre à problèmes :

Il est utilisé pour identifier les causes et les conséquences d’un problème. Le tronc
représente le problème, les racines montrent les causes, les branches désignent les
conséquences. On peut y ajouter les fruits à titre de solution.

- le diagramme de Venn :

Il permet de collecter des données sociales. En particulier, il permet d’identifier


les différentes composantes de la communauté ainsi que les relations entre ces
composantes et les relations entre la communauté et l’extérieur.

- la routine quotidienne :

Elle consiste sur un axe divisé par heure et allant de 06 heures du matin à 00
heure, à matérialiser le temps que les femmes, par exemple, consacrent à chaque
activité : (allaitement, puisage, cuisson, bain, déjeuner, etc.).

- la matrice et le pointage :
Ils permettent de classifier des problèmes compte tenu de leur intensité ou de leur
gravité. Par exemple, entre le gaspillage, le défaut de déclaration des naissances
et les conflits, le problème qui cause le plus d’inconvénients recevra le plus de
point et sera classé en tête de la pyramide des problèmes.

L’enquête participative vise aussi à mobiliser l’expertise locale et à valoriser le


savoir local. Dans ce cas, le chercheur devient un simple facilitateur.

I.5. La conception des outils

- La conception du questionnaire

Pour concevoir un questionnaire, il faut déjà avoir une idée des informations qu’on
recherche. C’est pourquoi, l’étape de la conception du questionnaire doit à chaque
fois que cela est possible être précédé d’une pré-enquête. Cette pré-enquête
consiste à faire une première visite sur le terrain pour observer les hommes et la
nature, s’entretenir avec certains personnes-ressources locales, afin de déterminer
les questions les plus utiles à intégrer dans le questionnaire par rapport aux
objectifs de l’enquête.

Le questionnaire comporte traditionnellement trois parties :

 une partie identification comprenant notamment :


- le nom de l’enquêteur (facultatif) ;
- la date et le lieu de l’interview ;
- le nom du village, du quartier, ou de la collectivité locale ;
- les informations sur la personne enquêtée : âge, sexe, niveau d’étude,
statut matrimonial, etc.

 une deuxième partie comportement les questions :


- les questions doivent être le plus précis possible ;
- les questions peuvent être ouvertes, fermées où à choix multiple.

 une troisième partie intitulée «observations»


Elle invite la personne enquêtée à faire des commentaires libres sur le thème. Dans
cette partie, l’enquêteur peut noter des constats utiles pour la suite.

Il existe plusieurs types de questions :

Objectif : connaître l’opinion des populations sur les services rendus par le poste
de santé.
Questions Type de question
Etes-vous satisfait des services offerts Question fermée
par le poste de santé ?
Oui
Non
Que pensez-vous des prestations du Question ouverte
poste de santé ?
Que pensez-vous des prestations du Question à éventail de réponse ou à
poste de santé ? choix multiple.
1- Les prestations sont
satisfaisantes.
2- Il faudrait y apporter quelques
améliorations.
3- Les prestations sont
insatisfaisantes et doivent être
changées.

Les questions doivent s’enchaîner de manière logique et être regroupées par


rubrique ou objectif. Il faut, de préférence, aller du général au particulier, du
facile eu difficile, de l’impersonnel au personnel, bref, du moins exigeant au plus
exigeant en terme de réflexion pour l’enquêté. Surtout, les questions doivent être
concises et adaptées aux cibles.

Les questions ouvertes Les questions fermées


Commencent Exemples Commencent Exemples
par… par…
Pourriez-vous… ? Pourriez-vous me Avez-vous… ? Avez-vous assisté à
dire votre la formation ?
sentiment sur la
lutte contre le
gaspillage ?
Comment… ? Comment Quand… ? Quand comptez-
comptez-vous vous organiser la
prévenir les sensibilisation ?
conflits ?
Qu’est-ce que… ? Qu’est-ce que vous Depuis quand… ? Depuis combien de
avez obtenu temps êtes-vous
comme résultats ? membre du cadre
de concertation ?
Pourquoi… ? Pourquoi les Combien… ? Combien de
parents ne conflits avez-vous
déclarent-ils pas résolu ?
leurs enfants ?

A. Kornhausser a dégagé six étapes principales dans l’élaboration d’un


questionnaire :

1) décider de l’information à rechercher ;


2) décider du type de questionnaire à employer (par interview ou à réponse
directe) ;
3) en rédiger une première ébauche ;
4) réexaminer et réviser les questions ;
5) faire une pré-expérimentation ;
6) finalement faire la mise au point du questionnaire et définir son mode
d’emploi.
Un questionnaire doit toujours faire l’objet d’un test avant d’être administré.

De manière plus systématique, on peut dire que l’élaboration du questionnaire


répond à deux questions :

- quelles questions poser ? Cela revient à adapter les questions aux


objectifs de l’enquête ;
- sous quelle forme faut-il poser les questions ? Cela revient à adapter les
questions à la nature et au niveau des cibles concernées.

- l’échantillonnage

A défaut d’enquêter l’ensemble des personnes concernées, il faut déterminer un


échantillon représentatif. Pour l’enquête échantillon, le nombre de personnes à
enquêter dépend des moyens de l’équipe. Le plus important est de travailler sur un
échantillon représentatif et de tenir compte des clivages pertinents par rapport au
thème de l’enquête : sexe, âge, statut social et économique, professionnel, etc.

L’échantillonnage est un moment critique de l’enquête. Il repose sur la thèse selon


laquelle, pour connaître la probabilité d’un événement ou la consistance d’une
opinion, on peut choisir de n’étudier qu’une partie de la cible, à condition de
choisir selon des règles rigoureuses garantissant sa fiabilité. Deux méthodes sont
généralement usitées en matière d’échantillonnage :
 la méthode aléatoire : elle consiste à effectuer un tirage au hasard de
l’échantillon parmi la population ciblée. Le questionnaire est administré à
un groupe sans vraiment tenir compte de sa composition.
 La méthode des quotas : il s’agit de reconstituer une population en
miniature, c'est-à-dire de composer un échantillon dans lequel les individus
sont répartis selon les mêmes proportions que dans le groupe à étudier.
Cette méthode paraît plus fiable.

Ainsi, lorsque la constitution de l’échantillon se fait en donnant une probabilité


non nulle à chaque unité statistique d’appartenir à l’échantillon, on parle de
sondage ou échantillonnage probabiliste. Dans le cas contraire, le sondage est non
probabiliste et peut être un sondage à choix raisonné, c’est à dire un sondage
guidé par des critères subjectifs.

L’échantillon ne doit ni être trop étroit (auquel cas, il serait peu représentatif et
peu susceptible de produire des résultats susceptibles d’être généralisés), ni trop
vaste (ce qui pourrait rendre l’enquête matériellement difficile, voire impossible.

I.6. Budgétisation de la logistique

Les éléments à budgétiser peuvent être les suivants : photocopie des


questionnaires, transport, hébergement et restauration des enquêteurs, dictaphone
et accessoires, appareils photo et caméras, etc.
I.7. Elaboration du protocole d’enquête

Le protocole reprend tous les éléments ci-dessus et décrit la méthode


d’administration des outils de l’enquête.

II. L’ENQUETE PROPREMENT DITE

L’enquêteur doit prendre soin, avant de poser ses questions, de se présenter et


d’expliquer clairement ses motivations ainsi que les objectifs de l’enquête.

Il est capital de motiver le répondant. On doit d’abord le persuader de participer à


l’entretien. Les raisons qui peuvent le pousser à accepter peuvent être : l’occasion
de pouvoir aborder un thème intéressant avec quelqu’un, l’opportunité de
contribuer à la connaissance scientifique, le sentiment positif d’aider l’enquêteur
ou encore la simple politesse qui l’empêche de refuser. L’intérêt de l’enquêté (ou
au moins sa patience) doit ensuite être maintenu constamment. Si les questions
sont incompréhensibles, embarrassantes, désadaptées ou si le ton est désagréable
et l’ambiance lourde, le répondant peut falsifier ses réponses ou décider de mettre
fin à l’entrevue. Pour maintenir la motivation, l’enquêteur doit posséder des
compétences dans la conduite des entretiens et dans la formulation des questions.

Il faut :

- maintenir une attitude neutre et objective en posant les questions. Les


enquêtés ont parfois tendance à faire plaisir aux enquêteurs en donnant
des réponses qui peuvent leur plaire. L’enquêteur ne doit jamais se
montrer surpris ou déçu.
- Bien choisir le moment de l’enquête ; une enquête effectuée auprès des
ménages dans la matinée d’un jour ouvrable a de fortes chances de ne
retrouver que des chômeurs, des femmes de ménage, des concierges,
etc.
- faire preuve de tact face aux cibles difficiles. Si les réponses sont hors de
propos ou trop longues, ne pas l’arrêter brusquement ; il faut plutôt
ramener adroitement la conversation à l’interview.

Il ne faut pas :

- suggérer de réponse à l’enquêté lorsque vous l’interrogez. Tous les


renseignements doivent venir spontanément de l’enquêté. Aussi, il ne
faut pas le harceler au point qu’il refuse de participer au reste de
l’interview.
- Supposer la réponse sans poser la question. Rien n’est certain tant qu’on
ne pose pas la question. Une erreur que commettent communément les
enquêteurs qui ne sont pas bien formés est d’omettre une question parce
que la réponse leur semble évidente.
- La supervision

Le superviseur est chargé de surveiller les opérations d’enquête et d’apporter un


appui-conseil aux enquêteurs. Il coordonne l’enquête et intervient le cas échéant
pour apporter des solutions aux problèmes rencontrés par les enquêteurs.

- La correction des erreurs

Après les opérations d’enquêtes, les enquêteurs et le superviseur doivent


« nettoyer » les questionnaires en les complétant le cas échéant et en les
corrigeant.

Au-delà des méthodes et des outils de diagnostic, le résultat d’une enquête est
étroitement lié au comportement de l’enquêteur. Comme enquêteurs victimes de
biais, on distingue :

 « LE BÂCLEUR… qui a tendance à avancer trop rapidement, sans vérifier


l’information auprès des différentes sources. Il ne prend pas le temps
d’analyser les interviews, ni d’en faire la restitution au village, ni de
rédiger ensuite. Il veut surtout rentrer chez lui.

 LE MANGE-TOUT… qui a tendance à collecter trop d’informations sans


prendre le temps de les analyser pour dégager des opportunités de
recherche-action.

 L’AVEUGLE… qui a tendance à laisser tomber la recherche documentaire


pour réinventer la roue.

 LE BAVARD… qui est tout le temps en train d’expliquer démesurément


quelque chose aux paysans.

 LE SUPERFICIEL… qui ne discute que des doléances superficielles des


paysans.

 LE SAIT-TOUT… qui pense que toutes les questions de son équipe sont bêtes
parce qu’il connaît la réponse du paysan à ces questions »1.

De manière générale, l’agent de développement ou l’animateur doit, pour


mener à bien sa mission sur le terrain, faire preuve de compétence et, surtout, de
motivation.

1
Bérengère de Negri et al., Techniques participatives pour le développement des programmes communautaires,
CEFA, 2000, p. 22.
III. LE DÉPOUILLEMENT ET L’ANALYSE DES DONNEES RECUEILLIES

Le dépouillement consiste à comptabiliser et classer l’ensemble des informations


recueillies. Lorsque les questionnaires sont très nombreux, le dépouillement des
résultats du questionnaire nécessite une codification préalable, c’est-à-dire
l’élaboration d’un cadre de classement des réponses ou l’affectation à chaque
catégorie de réponse d’un numéro qui permet de les individualiser. Dans ce cas, on
fait recours.

L’analyse des résultats doit être faite suivant les termes d’un protocole d’analyse
préétablie, c'est-à-dire un cadre déclinant les outils et les méthodes d’analyse.

Des grilles peuvent être utilisées pour analyser l’information. Il peut s’agir de
grilles déjà stabilisée comme la grille SWOT (Forces, Faiblesses, Opportunités et
Menaces) ou de grilles conçues pour une étude données (grille de comparaison des
résultats selon les sites ou les sources d’information).

L’analyse peut s’appuyer sur l’approche multi-niveaux (Etat, services,


communautés, clients, etc.) tenant compte de la multiplicité des acteurs impliqués
dans la thématique.

L’analyse peut aussi être effectuée selon le genre en montrant les clivages,
disparités et discriminations hommes/femmes.

L’analyse des données gagne souvent à être effectuée dans une approche
pluridisciplinaire voire transdisciplinaire.

L’analyse peut aussi être comparative. Il faut, dans la mesure du possible, ouvrir
l’espace de l’investigation. Or, l’ouverture conduit à la découverte de la diversité,
donc à la comparaison. La comparaison résiste aux généralisations hâtives et invite
à tirer des conclusions sur la base de ressemblances ou de dissemblances
constantes, durables et avérées car dûment établies. La comparaison a ceci de
passionnant pour le chercheur qu’elle convoque, non sans rappeler une certaine
logique dialectique, à la fois, la diversité et l’identité (Vigour, 2005). « Comparer,
c’est à la fois assimiler et différencier par rapport à un critère » (Sartori 1994).
CHAPITRE III : LA REDACTION DU MEMOIRE

Le but principal d'un rapport de recherche est la communication. Le rapport de


recherche doit donc être suffisamment informatif pour servir au lecteur ordinaire
et suffisamment détaillé et claire pour permettre aux autres chercheurs de
procéder à une analyse critique des méthodes utilisées et des résultats obtenus. Le
rapport doit permettre à d’autres chercheurs d’avoir des bases solides pour
entamer une recherche similaire ou plus approfondie. L’auteur du rapport doit
donc chercher à convaincre. Pour cela, il doit être démonstratif et veiller à la
qualité de la rédaction.

I. LES DIFFERENTES PARTIES

Il n’y a pas de modèle standard de plan de mémoire, mais certains éléments


doivent y figurer nécessairement.

- La page de garde : elle doit être attractive sans être trop coloriée. Elle
doit indiquer au moins : le nom de l’établissement, l’année d’étude, le
titre du mémoire, le nom de l’étudiant, le nom de l’encadreur, l’année
de dépôt ou de soutenance.

- La liste complète des sigles et abréviations.

- La table des matières.

- Le résumé du mémoire qui permet au lecteur d’avoir une idée du travail


effectué et surtout des principales conclusions avant de parcourir le
document. Le résumé étant est une description concise de l'expérience,
il doit contenir au moins l'énoncé du problème étudié, la méthode, les
résultats et les conclusions.

- L’introduction : elle doit :

 Amener et poser le sujet à partir d’une expression accrocheuse ;


 Bien définir les termes du sujet ;
 Montrer les objectifs visés ;
 Bien montrer l’intérêt de l’étude ainsi que la destination et l’utilité
probable du rapport ;
 Décliner brièvement la méthodologie (à développer plus loin) ;
 Annoncer le plan du mémoire.

- La méthodologie : c’est une partie très importante sachant que la valeur


de ce qu’on a trouvé dépend de la manière dont on a cherché. Il faut,
dans cette section, décliner les questions de recherche, le cadre
conceptuel, les sources d’information, les outils de collecte et d’analyse,
les difficultés rencontrées.

- La présentation et l’analyse des données recueillies : c’est le corps du


mémoire. Il s’agit d’une analyse détaillée, démonstrative et illustrée des
constats faits.

- Les conclusions et recommandations : il s’agit de décliner les


principales conclusions (différentes de la conclusion générale) auxquelles
on a abouti (réponse claire aux questions de recherche) ainsi que les
suggestions formulées pour résoudre les problèmes identifiés au départ.
C’est surtout dans cette partie que l’étudiant apporte sa touche
personnelle en formulant des recommandations tirées de son analyse.

- La conclusion : elle met fin au travail en résumant les principaux


résultats de l’étude et en ouvrant des perspectives d’approfondissement
ou d’utilisation de ces résultats.

- La bibliographie : elle indique les travaux de référence sur le sujet


traité. Il faut éviter de mettre dans la bibliographie des ouvrages qu’on
n’a jamais consultés. Toutes les références citées dans le texte doivent
se retrouver dans la bibliographie. Lorsque la bibliographie est
abondante, il faut, pour plus de lisibilité, distinguer : les ouvrages
généraux ; les ouvrages spécialisés ; les rapports officiels ; les thèses,
mémoires et articles ; les textes juridiques (lois et règlements) ; les
décisions de justice ; les extraits publiés dans l’internet, etc. Les auteurs
doivent être cités selon les règles admises en la matière : Nom de
l’auteur (en majuscule) ; virgule ; prénom de l’auteur ou initiales de son
prénom ; virgule ; année de publication de l’ouvrage ; titre de l’ouvrage
(s’il s’agit d’un ouvrage, mettre le titre en italique ; s’il s’agit d’une
thèse, article ou rapport, mettre le titre entre guillemets) ; la maison
d’édition ; la ville d’édition ; le nombre de page ou les pages de
référence
Exemple : ALISSOUTIN, R, 2008, Les défis du développement local au
Sénégal, CODESRIA, Dakar, 172 pages.
S’il s’agit d’un ouvrage collectif, suivant la manière dont les auteurs sont
présentés par l’ouvrage, mettre le nom de l’auteur principal suivi de
« dir. » (sous la direction de) ou mettre les noms et prénoms de tous les
auteurs séparés par des points-virgules.
Exemple : BOURDIEU, P. ; PASSERON, J-C., 1983, Le métier de
sociologue, Mouton Editeur, Paris, p. 54.

- Les annexes : ce sont des documents ou extraits de documents, des


schémas et illustrations directement liés au sujet, qui ne sont pas dans le
corps de texte (pour éviter de l’encombrer) et qu’on juge utile de placer
en fin de document. Il faut éviter de faire du remplissage en intégrant
des documents volumineux et peu liés au sujet dans les annexes.
II. LE STYLE DE REDACTION

Le mémoire doit être rédigé dans un style certes de qualité scientifique, mais
simple et digeste.

Le texte doit être aéré (sauter une ligne après chaque idée ou sous-idée) et de
bonne qualité informatique.

Selon Eric Raufaste (Cours de méthodologie, Université de Toulouse), l'information


scientifique ne privilégie pas l'esthétique mais la fonctionnalité. Les différentes
parties, sections, etc. du texte doivent s'enchaîner naturellement et logiquement
pour le lecteur. Par conséquent, il faut mettre des transitions appropriées, c'est-à-
dire des phrases d'introduction et de conclusion des différentes parties qui
permettent au lecteur de savoir à tout instant pourquoi il doit lire ce qu'il est en
train de lire, puis pourquoi il devra lire ce qui vient

III. LA PRESENTATION ORALE

Si le mémoire doit être présenté et défendu devant un jury, cette présentation


orale fait partie de la notation. Il faut donc la soigner.

La présentation orale ne consiste pas à lire tout le mémoire. La présentation doit


être succincte et centrée sur 3 ponts essentiellement : (i) qu’est-ce qu’on
cherchait et pourquoi (objectifs et intérêt) ? (ii) comment on a
cherché (méthodologie) ? (ii) qu’est-ce qu’on a trouvé (résultats et principales
conclusions. Il ne faut pas lire la tête baissée, mais faire un discours dynamique à
partir de notes sur lesquelles on jette des coups d’œil tout en regardant les
personnes à qui on s’adresse.

Il faut aussi soigner l’apparence et la tenue.


Bibliographie
AARON. R., « Les étapes de la pensée sociologique », Coll. Tel n°8, Gallimard,
Paris, 1987

ALISSOUTIN, R.L., 2012, La gestion de l’eau en milieu aride : l’eau et le droit au


Sahel, Editions Universitaires Européennes, Sarrebruk (Allemagne).

BÉDOUCHA, G., 2000, L'irréductible rural, Études rurales, Paris..

BLANCHET, A ; OTMAN, A., 1992, « L’enquête et ses méthodes »: L’entretien,


Nathan Université.

BOURDIEU, P. ; PASSERON, J-C., 1983, Le métier de sociologue, Mouton Editeur,


Paris, p. 54.

COUTELLE, P., 2005, « Introduction aux méthodes qualitatives en Sciences de


Gestion », Université de Tours.

DESAGE, F ;, 2006, « Comparer pour quoi faire, le point de vue d’un


monographe », Working Paper 06-01, Université de Montréal.
Chambers, Robert, 1990, Développement rural, la pauvreté cachée, Karthala,
Paris.

FAURE G., GASSELIN P., Triomphe B., Temple L., Hocdé H., 2010, « Innover avec
les acteurs du monde rural : la recherche - action en partenariat », éd. Quae,
Paris.

FUGIER, P., 2009, « La mise en œuvre d’un protocole de recherche exploratoire en


sociologie. Question de départ et quelques ficelles du métier », dans revue
¿ Interrogations ?, N°8. Formes, figures et représentations des faits de déviance
féminins.

Hatch, J. K., 1976, The Corn Farmers of Motupe : a study of Traditional Farming
Practices in Northern Coastal Peru, Land Tenure Center, University of Winsconsin-
Madison : 6-7.

HERNANDEZ V., 2002, « Chercheur – décideur », Journal des anthropologues, n° 88


-89.

HUBERMAN A.M. et B. Miles (1991), Analyse des données qualitatives : recueil de


nouvelles méthodes, De Boeck Université, Bruxelles

JEANIN, J.P, 2003, Gérer les risques de l’alcool au travail, Chronoques sociales,
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KAMTO, M., 1987, Pouvoir et droit en Afrique Noir, Paris, LGDJ, 545 p.
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