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puis
TRIBUNAL de COMMERCE
de NICE
Sous-série 06 FS
L’institution
En revenant dans ses États de terre ferme après la chute de Napoléon, Victor
Emmanuel Ier songea à restaurer le corpus normatif sarde en vigueur sous l’Ancien Régime.
L’édit royal du 21 mai 1814 l’annonçait explicitement : le système établi par les rois de
Sardaigne dans les domaines judiciaire et administratif s’étant révélé comme « le plus
conforme à la constitution du pays, aux mœurs, aux coutumes de ses habitants et au bien
général de l’État », le législateur décidait de rétablir les Constitutions royales de 1770 et
toutes les dispositions édictées jusqu’au 23 juin 18001. Par conséquent, la plupart des
institutions niçoises, telles que le sénat et l’intendance générale, se remettaient aussitôt à
fonctionner. Pour le consulat de commerce et de mer il faut par contre attendre le mois de
juillet, lorsque le roi daigna envoyer des indications par le biais d’un billet spécifique. Celui-
ci prévoyait effectivement la réorganisation provisoire du Magistrat consulaire et la reprise
imminente de son activité, « soit par rapport aux matières civiles et criminelles lui revenant,
soit par rapport à toutes les autres attributions concernant le commerce et la navigation »,
selon la teneur de l’édit du 15 juillet 1750 qui avait confirmé et détaillé ses compétences2. Il
renaissait de ses cendres apparemment à l’identique, retrouvant son rang de cour souveraine et
s’installant même au premier étage du palais municipal de la place Saint-François, siège de
l’institution avant 1792. Or, en dépit de cette volonté de restauration, les bouleversements de
l’annexion française et les résolutions du congrès de Vienne devaient apporter des
changements.
Ces derniers touchaient tout d’abord son ressort géographique qui dorénavant
comprendrait, outre le comté de Nice et les anciennes dépendances en terre ligure, la totalité
du territoire allant de Vintimille à Oneille. Car, l’objectif du congrès étant de former des états-
tampons assez forts pour brider d’éventuelles ambitions expansionnistes de la France, les
plénipotentiaires décrétaient la disparition de la république de Gênes au profit du royaume de
Sardaigne. Cet agrandissement territorial comportait néanmoins quelques conditions : dans
ces régions nouvellement acquises le roi sarde devait conserver les tribunaux et la chambre de
commerce instaurés au cours de la période napoléonienne et le code de commerce français.
Des exigences entérinées par Turin dès le 30 décembre 1814 et confirmées le 13 mai 1815 par
un règlement où, à l’art. 1er du titre LXIII, lisait-on : « Les tribunaux de commerce
actuellement existant dans le duché de Gênes exerceront leur juridiction dans les districts
qu’on leur a actuellement assigné et avec les mêmes attributions qu’ils ont aujourd’hui » et à
l’art. 4 « Pour l’heure rien n’est innové quant aux lois en vigueur en matière de commerce, ni
quant à la façon de procéder devant le tribunal de commerce »3. Le souverain entérinait cette
particularité tout en ressuscitant les institutions de l’organisation judiciaire sarde. De ce fait, le
24 avril 1815, un édit prescrivait l’établissement d’un sénat à Gênes et de plusieurs conseils
de justice en Ligurie, dont celui d’Oneille. Et afin de compléter ce tableau, le 23 avril 1816
des patentes fixaient les juridictions des tribunaux de commerce de Gênes, Chiavari, Novi,
Savona et San Remo et donnaient des dispositions sur les attributions des conseils de justice
en matière commerciale4. Parallèlement on détaillait la composition de la province d’Oneille,
désormais divisée en deux districts, l’un relevant du tribunal de commerce de San Remo,
1
Raccolta degli atti del governo di S. M. il re di Sardegna, vol. 1er, 1814, Torino, Tipografia Pignetti e Carena,
1842, p. 15-16.
2
Arch. dép. Alpes-Maritimes, 5 AFF 14, Manifeste du consulat de mer, 9 juillet 1814.
3
Raccolta degli atti del governo di S. M. il re di Sardegna, vol. 2, 1815, Torino, Tipografia Pignetti e Carena,
1842, p. 546-547.
4
Raccolta degli atti del governo di S. M. il re di Sardegna, vol. 2, 1815, cité, p.198-207 et vol. 1816, p. 619-622.
l’autre du conseil de justice d’Oneille. Les sentences que leurs juges prononceraient, quoique
fondées sur des textes législatifs différents, seraient pareillement portées devant le consulat de
Nice en cas d’appel. En définitive, la nouvelle donne politique avait engendré une disparité de
traitement : dans les possessions historiques de la maison de Savoie on appliquerait les
Constitutions Royales, tandis que dans les provinces anciennement génoises resterait en
vigueur la législation commerciale transalpine.
Cette disparité subsiste au lendemain de l’édit du 27 septembre 1822 qui pourtant
introduisait des modifications dans l’ordre judiciaire, éliminant des vestiges de l’Ancien
Régime et instituant, en lieu et place des conseils de justice, les tribunaux de préfecture. C’est
à ces organismes que l’édit réservait la connaissance, en première instance, des différends
commerciaux, sauf dans les villes où résidaient les consulats. De la sorte, le tribunal de
préfecture de Nice ne saurait trancher les litiges de cette nature, alors que celui d’Oneille en
avait la compétence, « tout en conservant – précisait l’art. 18 – la procédure prescrite par les
Constitutions générales pour les Magistrats du consulat et tout en sauvegardant l’appellation
auxdits Magistrats […] dans les procès excédant la valeur de 1 200 lires »5. La dichotomie
législative demeurait encore au début des années 1840, lorsque Charles-Albert songea à y
mettre fin. En effet, dans le dessein d’uniformiser les lois de commerce dans tous ses États et
d’introduire ces améliorations que l’expérience et l’exemple d’autres nations lui avaient
suggérées, il préconisa la compilation d’un code destiné à effacer « ogni differenza di
legislazione in tale materia tra le diverse parti dello Stato »6. Annoncé en décembre 1842, ce
nouveau code entre en vigueur le 1er juillet 1843. Il y avait là une innovation qui allait
simplifier le travail des magistrats, sans pour autant modifier le fonctionnement de
l’institution, ni ses compétences, ni même son antique dénomination. Du reste, les lettres
patentes du 24 avril 1843 le confirmaient7. Et ce statu quo persiste jusqu’en 1855, lorsque la
loi du 19 mars sanctionna la suppression des consulats de Turin et de Nice pour le 31 mars
suivant, les remplaçant par des tribunaux formés conformément aux normes du Code de
commerce albertin8.
♦ Le personnel
Selon les Constitutions de 1770, exhumées au moment de la Restauration, le consulat
de Nice se composait d’un président, de deux juges legali ou togati (légaux ou gradués), de
deux consuls choisis parmi « les négocians les plus accrédités par leurs expérience et
probité », d’un procureur général du commerce, d’un secrétaire, de deux commis aux écritures
et d’un huissier9. Or, à en croire le sénateur Cristini, nommé régent du consulat en octobre
1814, au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle le nombre des juges légaux était monté à
cinq, en raison de la « multiplicité et de l’importance des affaires commerciales et
maritimes »10. Cette explication suffit probablement à convaincre le gouvernement sarde,
puisque, dès le début, le Magistrat niçois aligna quatre, voire cinq juges légaux – le cinquième
étant surnuméraire – choisis pour la plupart au sein de l’élite locale et des anciens émigrés.
5
Raccolta dei regj editti, manifesti ed altre provvidenze de’ magistrati ed uffizj, vol. XVIII, Torino, 1822,
Tipografia Davico e Picco, p. 325.
6
Codice di commercio per gli Stati di S. M. il re di Sardegna, Torino, Stamperia reale, 1842. Cet exemplaire du
code, conservé aux Archives départementales des Alpes-Maritimes, a vraisemblablement appartenu à l’avocat
Malaussena. Il présente des annotations marginales renvoyant aux législations sarde et française.
7
Raccolta degli atti del governo …, vol. 11, 87-93.
8
Ibidem, vol. 24, p. 341-343 et 381-384.
9
Leggi e costituzioni di Sua Maestà. Loix et constitutions de Sa Majesté, tome 1, 1770, Torino, Stamperia reale,
p.197-199.
10
Lettre du sénateur Cristini du 28 juin 1814, conservée à l’Archivio di Stato de Turin, citée par Lucie Ménard
dans La jurisprudence commerciale du consulat de mer de Nice entre droit sarde, droit français et jus commune
(1814-1844), thèse de doctorat, 2013, p. 28.
À leur tête figurait un président ou régent : Alberti de Villanova pendant les premiers
mois de la Restauration, puis Cristini jusqu’à sa nomination à la direction du conseil de justice
d’Oneille, en août 1815. Le président du sénat qui, avant 1792, pilotait également le consulat
était pour l’heure écarté, peut-être en vertu des suggestions de Cristini, pour qui « les deux
charges de sénateur et de régent [étaient] par ailleurs assez importantes et telles à satisfaire les
désirs de deux personnes sans qu’il soit nécessaire de les unir pour gratifier un seul sujet »11.
Et cette séparation perdurera jusqu’en 1831, lorsque le sénateur Hilarion de Cessole, chef du
consulat depuis 1819, accéda à la présidence du sénat, cumulant les deux fonctions. C’était un
précédent destiné à se pérenniser : après le décès de Cessole en 1845, ses successeurs
garderont les rênes des deux cours suprêmes. Les Constitutions avaient précisé le rôle du
président : il réunissait les magistrats pour la décision des causes sommaires, chapeautait les
séances du jeudi en séance plénière ou tout autre jour afin d’expédier les affaires rapidement,
autorisait le recours aux consuls négociants, transmettait des avis à Turin, administrait les
finances allouées au consulat.
Les juges légaux, souvent des sénateurs et, après 1848, des conseillers d’appel,
travaillaient sous ses ordres, rendant la justice « à la mercantile », les impératifs du commerce
exigeant des délais aussi courts que possible. Chacun à son tour, généralement chaque
semaine – d’où l’expression de juge hebdomadaire ou de semaine – prononçait des
ordonnances sommaires, censées régler les litiges sans perte de temps. Uniquement les
affaires qui s’avéraient complexes faisaient l’objet d’un renvoi à l’assemblée consulaire qui
émettait alors des jugements circonstanciés.
Les deux consuls, issus du monde du négoce et désignés pour deux ans, intervenaient
au cours de la procédure pour vérifier des pièces produites, comme les comptes d’une société,
ou bien pour proposer un arrangement à l’amiable. Dans les procès où il était question de
points de droit, ils n’avaient qu’un vote consultatif, mais ils disposaient d’un vote décisif s’il
s’agissait de conflits relatifs aux usages du commerce. Et leur expérience en ce domaine était
d’autant plus précieuse quand, rien n’étant prévu dans les polices de chargement ou dans les
contrats de nolis12, il fallait se rapporter aux coutumes de la place où avait lieu la transaction.
D’où, par exemple, leur médiation en matière d’estaries, ces jours accordés aux capitaines ou
aux patrons pour charger ou décharger un navire, dont le nombre changeait d’un port à l’autre
et, à Nice, était limité à trois.
Le procureur général du commerce, gratifié parfois du titre et grade de sénateur,
fermait la liste des membres du consulat ayant un rôle de premier plan. Secondé par un
substitut, il remplissait les fonctions de ministère public. C’était à lui que les juges
s’adressaient pour interpréter tel alinéa des Constitutions ou confirmer la compétence du
Magistrat, contestée par l’une des parties. À ce propos il présentait des conclusions,
essentielles pour résoudre les contentieux. Ainsi, arguments juridiques à l’appui, intégrait-il
l’ébéniste et les artistes de théâtre dans la catégorie des négociants soumis à son autorité, alors
qu’il en excluait l’apothicaire. De même, par le rappel du statut du consulat, il rejetait
l’exécution de jugements français, que d’aucuns avaient invoquée. Dans ce rôle d’interprète
de la loi se distinguaient Jean-Baptiste et Casimir Verani, père et fils, occupant le poste de
procureur général de manière quasi ininterrompue, de 1815 à 1851.
Un secrétaire, épaulé par un ou deux commis aux écritures, dont le poète Rosalinde
Rancher nommé en 1823, et des huissiers qui assuraient la rédaction et l’expédition des actes,
complétaient le tableau du personnel.
Ce tableau allait changer avec l’instauration du tribunal de commerce en avril 1855.
En effet le président de la cour d’appel, les juges légaux et le bureau du procureur général
cédaient la place à un juge président et à dix juges – six effectifs et quatre supplémentaires –
11
Mémoire du sénateur Cristini du 13 octobre 1819, cité dans Ménard, p. 29.
12
Terme utilisé anciennement en Méditerranée pour indiquer le fret.
tous issus du milieu des négociants. Parmi eux se trouvaient les bourgeois les plus en vue de
la cité, comme Vittore Tiranty, Michele Gustavin, Raimondo Gautier et Romano Grandis.
Avec les secrétaires, commis aux écritures et huissiers, le nouvel organigramme comptait dix-
huit éléments. Il reste stable jusqu’en 1860.
13
Raccolta degli atti del governo di S.M. il re di Sardegna, 1835, vol. III, p. 177-179.
14
« Attendu le volume des actes et des pièces produites on mande aux parties de rédiger un sommaire succinct
de la cause », Arch. départ. Alpes-Maritimes, 6 FS 139, 5 décembre 1834.
15
« Tout à fait inutiles et superflues » et « jamais entendu ni connu dans la juridiction commerciale », ibidem,
6 FS 111, 31 janvier 1823.
cour souveraine, mais, si des motifs sérieux le justifiaient, elles avaient la possibilité de se
tourner vers le souverain pour obtenir la révision. Laquelle cependant n’arrêterait pas le cours
de la justice, « puisque – argumentait un juge – si la seule intention de vouloir recourir en
révision, sans avoir présenté le recours et sans donner les motifs, suffisait pour suspendre
l’effet de chaque sentence on aboutirait à empêcher la prompte exécution des sentences
commerciales avec un grave préjudice pour le commerce »16. À propos des faillites, le
consulat et le sénat collaboraient. Autrement dit, le premier faisait inventorier les biens du
failli et les mettre sous scellés, se bornant donc à prendre des mesures conservatoires propres
à sauvegarder les intérêts des créanciers. Pour sa part, le sénat procédait à l’ouverture d’un
giudizio di generale concorso, dont il avait la connaissance exclusive, afin de départager la
masse des ayants droit.
Particularité héritée du passé, le consulat avait aussi des attributions en matière
criminelle, statuant sur les affaires de contrebande et fraude de marchandises importées ou
exportées, sur les banqueroutes frauduleuses, les crimes et délits commis en mer ou près du
littoral relevant de son ressort. Les sentences qu’il prononçait étaient aussitôt exécutées, sauf
quand elles comportaient peine de mort ou galère, pour lesquelles il fallait la confirmation du
sénat.
Avec la création du tribunal de commerce en 1855, le spectre de ces compétences se
restreint. Les crimes et délits perpétrés en mer ou à proximité étaient par exemple dévolus à la
justice ordinaire et les affaires de banqueroute portées devant le tribunal de préfecture. Le
code de 1842, aux articles 671-676, énumérait les « actes de commerce » réservés, en cas de
litige, à l’autorité du tribunal. Il les détaillait tout en élaguant des aspects qu’il confiait
désormais aux tribunaux civils, à l’image de certaines querelles ayant pour objet les lettres de
change et les billets à ordre. En somme, sa sphère d’action se limitait au domaine purement
commercial dans le droit fil de l’évolution d’autres pays.
Le fonds d’archives
Au cours d’une inspection effectuée en mai 1926 par un inspecteur général des
Archives, le greffier en chef du tribunal de commerce de Nice lui montra un amas de
registres, dont nul ne soupçonnait l’existence. C’étaient les fonds des institutions consulaires
qui avaient exercé avant la réunion de la province de Nice à la France, c’est-à-dire ceux du
consulat de mer d’Ancien Régime, du tribunal de commerce de la période française, et des
institutions consulaires de la période sarde 1814-1860. Cet ensemble documentaire fut
aussitôt versé aux Archives départementales où l’archiviste Robert Latouche s’empressa de
séparer chaque fonds et de les ordonner sommairement. Quant aux années de la Restauration,
il distingua d’une part les archives du Magistrat du consulat, de 1814 à 1855, d’autre part
celles du tribunal de commerce, de 1855 à 186017. Sous la référence 6 FS, selon la
nomenclature adoptée pour les anciens États de Savoie, il dressa un répertoire numérique très
succinct – n’étaient indiqués que les titres des registres et les dates extrêmes – qui comprenait
269 articles, sauf les procédures civiles et criminelles qui, groupées dans une liasse, n’avaient
aucune analyse.
Bien qu’important, ce fonds n’en est pas moins lacunaire, les mutations
institutionnelles favorisant sa dispersion et sa déperdition. En effet, déjà lors de la création du
tribunal de commerce en 1855 les registres et papiers des affaires civiles, existant au
secrétariat du consulat, devaient être déposés, après inventaire, au secrétariat du nouvel
16
Arch. départ. Alpes-Maritimes, 6 FS 77, 3 mai 1834.
17
Arch. départ. Alpes-Maritimes, 3 T 6, rapport de l’archiviste départemental de 1926 et Robert LATOUCHE
« Les archives du Greffe du tribunal de commerce de Nice » dans Nice Historique, 1927, septembre-octobre,
p. 169-174.
organisme, tandis que les registres et papiers touchant aux matières pénales devaient rejoindre
les archives de la cour d’appel. À ce premier éparpillement s’ajouteront les bouleversements
découlant de l’Annexion quand, après son utilité administrative, le fonds fut entreposé et
oublié dans des locaux aux conditions de conservation probablement peu adaptées. D’où la
perte de documents, notamment des pièces produites par les justiciables. Seul un petit lot de
procédures, retrouvé lors du classement des archives du sénat et du tribunal de préfecture, a
pu être réintégré. Il est cependant insuffisant pour appréhender l’univers commercial de Nice
dans toute sa globalité, avec ses acteurs, autochtones et allogènes, et ses trafics de
marchandises, par terre et par mer.
♦ Le classement
En raison de l’absence de répertoires précisant l’ordre originel, le cadre de classement
utilisé calque les domaines d’activité des institutions judiciaires sardes. Ainsi débute-t-il par
les affaires générales, une section comprenant surtout les registres de la correspondance et du
personnel. Suit la partie dédiée aux affaires administratives composée de deux volets : les
registres des admissions à bénéficier des franchises du port franc et ceux contenant les
enregistrements et homologations des privilèges octroyés par le roi à des sujets savoisiens ou
à des étrangers. Vient enfin la série des affaires judiciaires qui comporte la majorité des
articles. Il s’agit de documents qui ont été inventoriés suivant les étapes du processus
judiciaire, à partir des requêtes des justiciables jusqu’aux actes exécutifs, en passant par les
rapports de mer, les expertises, les auditions de témoins, les conclusions du procureur et les
ordonnances prononcées par un ou plusieurs magistrats. Quelques dossiers de procédure en
matière pénale complètent le fonds du consulat. Et ce cadre, adopté aussi pour le tribunal de
commerce, montre d’emblée les transformations introduites par le code de 1842.
Étant donné le nombre important des registres des ordonnances sommaires, on a
procédé à un dépouillement sélectif, sur la base de critères d’ordre juridique, historique,
géographique et socio-économique. Pour chaque volume on a donc retenu ces litiges qui
servent à éclairer le fonctionnement de l’institution, ses compétences, l’étendue et
l’hétérogénéité de son ressort, la variété des marchandises importées ou exportées, les
itinéraires empruntés par les navires en Méditerranée ou ailleurs, les trafics commerciaux avec
la France, l’Italie, les pays du Levant, la Russie ou même l’Amérique du sud. On a également
mis en exergue ces différends utiles pour saisir l’évolution de la ville et de sa province en
l’espace d’une cinquantaine d’années. De la sorte, on peut constater le difficile démarrage au
début de la Restauration, puis l’essor de l’économie qui se manifeste par l’établissement de
fabriques de bougies et savon, de filatures de coton et soie, de tanneries de cuirs, par une
croissante exploitation forestière, signe d’une forte demande de constructions publiques et
privées, et par l’apparition de nouveaux créneaux, tels les magasins de modes ou de
« nouveautés », sans oublier, dans les années 1850, l’implantation d’ateliers de fabrication de
voitures pour les particuliers et de diligences à neuf places, en vue d’assurer les
communications avec Turin et Gênes. On a consigné de surcroît les contentieux donnant des
éléments sur les épidémies de choléra, sur la contrebande, sur l’élevage des bovins et ovins
dans les pays de la montagne niçoise, sur l’élévation des églises, dont celles du Port et du
Vœu, et la construction de routes et ponts dans la région de Nice et en Ligurie ou sur le séjour
de personnalités notoires, comme le duc de Brunswick. Ce sont des bribes d’informations, des
indices qui nécessitent vérifications et recoupements par d’autres sources. Ils révèlent
néanmoins des phénomènes parfois méconnus et concourent à illustrer les événements
historiques.
D’autant plus que des pages des registres émergent les acteurs autour desquels se
déroulait la vie de cette époque, d’une part les notables – les frères Gioan, Pio Astraudo et son
épouse Eugenia Gautier, les banquiers Carlone et Avigdor, Michele Gustavin, les membres de
la famille Tiranty – d’autre part les artisans, par exemple le tailleur de pierres Domenico
Sforzina, employé dans l’érection de l’église du Vœu. Se dégagent aussi les innombrables
sociétés commerciales, dont celle des frères Clerissi, qui avaient noué d’étroites relations avec
la Crimée pour l’achat de blé. Les noms et les prénoms des justiciables ont été reportés tels
qu’ils apparaissent, surtout ceux des demandeurs ou défenseurs non niçois, dans
l’impossibilité de les orthographier correctement, le secrétaire se contentant d’une
transcription phonétique. Dans le cas où un nom de famille paraissait sous des formes
légèrement diverses l’écriture définitive a été privilégiée (ex. Tiranty et non Tiranti) ou bien
on a signalé la double graphie dans l’index. Quant aux patronymes des nobles, le prédicat est
exprimé en italien, afin de mieux les identifier et d’éviter la confusion avec les villages.
Après classement le fonds de la justice commerciale sarde se compose de 274 articles
sur 16,70 mètres linéaires de rayonnages (14, 80 ml pour le consulat et 1, 90 ml pour le
tribunal de commerce). Les documents sont rédigés essentiellement en italien, mais des pièces
en français, anglais, allemand, espagnol et grec y figurent aussi, preuve de la multiplicité des
flux commerciaux entretenus par les négociants de Nice. Du point de vue chronologique, ils
embrassent la période entre 1814 et 1860. Il faut signaler cependant l’existence de lettres ou
actes notariés des époques révolutionnaire et napoléonienne et de pièces judiciaires
postérieures à l’Annexion, les procès, entamés aux alentours de 1858-1860, se poursuivant
sous le Second Empire.
18
Indemnité versée au capitaine d’un navire variable en fonction des dispositions juridiques et des coutumes de
chaque pays.
correspondance, apporte des indications de première main sur les risques encourus par les
navigants, ne serait-ce que la piraterie en mer Égée.
Les renseignements contenus dans les expertises et dans les ordonnances contribuent
d’une manière indéniable à l’enrichissement de l’histoire économique et sociale de l’ancien
comté et des terres adjacentes et offrent des pistes de réflexion. Il suffit de compulser les
multiples litiges sur les productions agricoles, principalement l’oléiculture et les agrumes,
pour connaître l’identité des producteurs, les dates et modalités des récoltes, les prix, les
clients et les pays d’exportation. Ou ceux concernant la sériciculture, secteur toujours très
répandu en ces années, spécialement dans les villages des vallées. Les affaires liées à
l’exploitation forestière constituent une autre source d’informations aussi bien sur le haut
pays, réservoir de matières premières, que sur le chef-lieu de la province, gagné par l’envol du
bâtiment. D’ailleurs, afin de s’insérer dans ce créneau rentable, nombre de particuliers
s’accordaient pour créer des sociétés. Généralement verbales, elles n’auraient laissé aucune
trace sans les archives des autorités commerciales. Les démêlés relatifs aux conditions de
travail sont pareillement fort instructifs, surtout si l’on songe à la carence de documents en ce
domaine. La revendication de payes promises et non soldées et les contestations sur des
baisses salariales arbitraires éclairent, d’une part, le réveil des employés face à des pratiques
abusives, d’autre part, le rôle d’arbitre exercé par le Magistrat. L’attestent les affaires
opposant Giambattista Aune aux frères Clerissi et les sœurs Ghersi aux époux Cholet,
propriétaires d’un magasin de modes. Le procès entre les frères Gioan et le capitaine Semeria
illustre derechef ce rôle de conciliateur social joué par le consulat. Car, saisi par le capitaine
qui s’était cassé un bras lors d’une expédition au Levant, le juge imposa aux employeurs de
lui rembourser les sommes dépensées pour ses soins.
C’est encore à l’aide des ordonnances que l’historien peut suivre les changements de la
société niçoise au lendemain des réformes de 1848. D’où des détails touchant les péripéties de
l’endiguement du Var, l’abolition du port franc, l’armement de la Garde nationale, la
suppression des corporations de métiers, l’influence des hivernants sur la vie quotidienne. Un
épisode est assez éloquent à ce égard : l’aménagement en 1851 d’un hippodrome dans le
quartier de Carras, suivi de la construction d’un local pour la restauration des habitués. Ne
manquent pas non plus les contentieux entre voituriers et voyageurs étrangers sur le transport
des bagages ou bien entre le directeur et le fabricant de la voiture assurant le service régulier
du courrier avec le littoral ligure, signes patents de l’accroissement des activités productives
et touristiques. En définitive, les archives de la justice consulaire nous restituent un monde
dans toute sa complexité qui, après les balbutiements du début de la Restauration et malgré
des accidents de parcours – à l’instar du gel de 1820, véritable calamité pour l’agriculture
locale – emprunte résolument la voie du développement économique et de la modernisation.
PRÉSIDENTS du CONSULAT de COMMERCE et de MER1
1
Source : Calendario Generale pe’regii Stati
PROCURATEURS GÉNÉRAUX DU COMMERCE1
SUBSTITUTS du PROCUREUR
1
Source : Calendario Generale pe’regii Stati
2
Il assure les fonctions en qualité de régent
JUGES LÉGAUX1
1
Source : Calendario Generale pe’regii Stati
JUGES LÉGAUX1
1
Source : Calendario Generale pe’regii Stati
LÉGISLATION
21 mai 1814 : Édit royal rétablissant la législation d’Ancien Régime.
9 décembre 1814 : Patentes royales prenant des dispositions sur les ouvrages d’or et argent.
24 avril 1815 : Édit royal portant création du sénat et de nouveaux tribunaux, dont le Conseil
de justice d’Oneille, dans le duché de Gênes.
13 mai 1815 : Règlement pour les matières civiles et criminelles dans le duché de Gênes,
confirmant entre autres les tribunaux de commerce existant et le code de commerce français.
1er mars 1816 : Édit royal concernant la fixation des confins des provinces comprises dans le
ressort du sénat de Gênes.
19 avril 1816 : Édit royal établissant les provinces du ressort du sénat de Nice et les
mandements qui les composent.
23 avril 1816 : Patentes royales définissant les ressorts des tribunaux de commerce dépendant
du sénat de Nice et attribution de la juridiction consulaire au Conseil de justice d’Oneille.
27 septembre 1822 : Édit royal concernant l’établissement d’un nouvel ordre judiciaire par la
suppression du Conseil de justice d’Oneille et des préfectures et la création des tribunaux de
préfecture.
12 juillet 1824 : Patentes royales approuvant le règlement pour le poinçon des travaux d’or et
d’argent (art. 50 et 57).
29 février 1828 : Patentes royales donnant des dispositions pour une rapide expédition des
causes commerciales.
24 avril 1843 : Lettres patentes sur le maintien des consulats de Turin et Nice, malgré la
publication du code de commerce.
26 mars 1855 : Décret royal sur l’organisation des tribunaux de commerce de Turin et Nice.
SOMMAIRE
06FS 0001 Édits et lettres patentes du roi, affiches de la Chambre des comptes de Torino (Turin) et du
sénat de Nice, proclamations du prince de Carignan et du lieutenant général du royaume (28
janvier 1821 - 15 mai 1822), 1 liasse.
28/01/1821 - 15/05/1822
06FS 0002 Correspondance reçue et expédiée.- Courrier adressé au secrétaire du consulat et au procureur
général du commerce par l'intendant général, le préfet juge de Nice, le procureur général de la
navigation, l'inspecteur de l'insinuation et les secrétaires du tribunal de commerce de San
Remo et du consulat de Torino (Turin) et transcription de la correspondance envoyée par le
secrétaire du consulat aux autorités administratives et judiciaires de la division, ainsi qu'au
directeur de l'insinuation de Cuneo et aux secrétaires de l'amirauté de Genova (Gênes) et du
consulat de Torino (Turin) (31 octobre 1814 - 15 novembre 1841), 1 registre.
31/10/1814 - 15/11/1841
06FS 0003 Correspondance reçue.- Courrier adressé au secrétaire et au président en chef du consulat, puis
au président du tribunal de commerce, par la chambre royale d'agriculture et commerce de
Nice, par l'intendant général, par le bureau de l'avocat fiscal général et par les ministères de
Grâce et Justice et de l'Intérieur (juillet 1847, 28 avril 1849 - 7 juillet 1859), 1 registre et 1
pièce.
01/07/1847 - 07/07/1859
06FS 0004 Nomination de jaugeurs, peseurs de liquides et vérificateurs des savons.- Suppliques des
candidats, procès-verbaux d'examen et de prestation de serment, conclusions du procureur
général du commerce, actes de soumission, décrets du consulat (19 septembre 1828 - 9 janvier
1843), 1 registre.
19/09/1828 - 09/01/1843
06FS 0005 Quittances.- Droits payés au bureau de l'insinuation pour les actes judiciaires reçus par les
secrétaires du consulat et notaires Luigi De Masini et Giacomo Broc, indiquant les dates de la
rédaction et de l'insinuation de l'acte, la nature, les parties et les sommes versées (5 avril 1816
- 26 avril 1820, 3 mars 1830 - 22 mai 1846), 2 cahiers.
05/04/1816 - 22/05/1846
06FS 0006 Admission à bénéficier des franchises du port franc.- Suppliques de particuliers provenant
notamment de Cannes, Marseille, Vallauris, La Colle, Grasse, Menton, Cagnes, Montpellier,
Cabris, Hyères, Bordeaux, Miolans, Saint-Maximin, Aix-en-Provence, Toulon, Carpentras,
Draguignan, Manosque, Avignon, Nîmes, Marmoutier, Barcelonnette, Brest, Paris, Lyon,
Beaucaire, Carcassonne, Caen, Cavaillon en France, de Morbio superiore et Davos en Suisse,
de Séville, Valence et Vendrell en Espagne, de Capua, Bormio, Savona (Savone) et Livorno
(Livourne) en Italie, de Bône, Alger et Tunis en Afrique du nord, de Berlin en Allemagne, de
Brielle aux Pays-Bas, de Tanger au Maroc, de Gibraltar et de l'île de Malte, contenant
également les suppliques de la période 1751 -1755 (27 janvier 1817 - 6 juin 1835), 1 registre.
27/01/1817 - 06/06/1835
06FS 0007 Lettres patentes relatives aux privilèges octroyés par le roi à des ressortissants sardes ou
étrangers dans les domaines économique et commercial et à la nomination de courtiers,
commis aux écritures, juges, consuls étrangers et vérificateur de l'or et de l'argent.-
Enregistrement : transcription des suppliques, des procès-verbaux de prestation de serment,
des patentes royales et de la décision du consulat, contenant notamment la supplique de
Rosalindo Rancher, admis en qualité de commis aux écritures, le privilège octroyé à Stefano
Carlone d'établir des filatures de coton à Nice et les statuts de la Société royale d'assurances
générales contre les incendies, établie à Torino (Turin) (25 mai 1816 - 22 décembre 1836), 1
registre.
25/05/1816 - 22/12/1836
06FS 0008 Lettres patentes relatives aux privilèges octroyés par le roi à des ressortissants sardes ou
étrangers dans les domaines économique et commercial et à la nomination de courtiers,
d'agents de change et de consuls étrangers.- Enregistrement : transcription des suppliques, des
procès-verbaux de prestation de serment, des patentes royales et de la décision du consulat,
contenant notamment la transcription des patentes accordées le 28 janvier 1852 à la commune
de Lantosque l'autorisant à établir deux foires annuelles et celles concédées à l'ingénieur
Sebastiano Grandis portant sur une nouvelle méthode d'utiliser la force motrice de l'eau (29
juillet 1837 - 23 août 1855), 1 registre.
29/07/1837 - 23/08/1855
06FS 0010 Validation par les juges du consulat des grands livres présentés par les négociants et les
courtiers et des registres des achats, ventes et dépôts des objets en or et argent tenus par les
orfèvres, en application des articles 50 et 57 des patentes royales du 12 juillet 1824 (26 mai
1834 - 17 août 1849), 1 registre.
26/05/1834 - 17/08/1849
06FS 0011 Grand livre de la maison commerciale de Carlo Balduino (Baldoino) et Federico Vignale,
présenté au consulat et paraphé par le juge Onorato Garin di Cocconato, contenant la
transcription de la correspondance de ladite maison avec des représentants de sociétés établies
notamment à Marseille, à Genova (Gênes), à Sassari, à Odessa, à Livorno (Livourne) et à
Constantinople, contenant en particulier la copie d'une lettre en grec (19 septembre 1845 - 27
août 1846), 1 registre.
19/09/1845 - 27/08/1846
06FS 0012 Répertoire des décrets, ordonnances, jugements, conclusions, comparutions et mémoires,
indiquant les noms des parties, la date et la nature de l'acte, les droits perçus et le juge ayant
pris la décision, tenu par le secrétaire Luigi De Masini en conformité des articles 8 et 9 du
manifeste caméral du 13 mars 1823 et paraphé par le président régent Ilarione di Cessole (12
septembre 1827 - 8 juillet 1829), 1 registre
12/09/1827 - 08/07/1829
06FS 0013 Répertoire des décrets, ordonnances, jugements, conclusions, comparutions et mémoires,
indiquant les noms des parties, la date et la nature de l'acte, les droits perçus et le juge ayant
pris la décision, tenu par le secrétaire Giacomo Broc en conformité des articles 8 et 9 du
manifeste caméral du 13 mars 1823 et paraphé par le président régent Ilarione di Cessole (24
mai 1837 - 14 mars 1839), 1 registre
24/05/1837 - 14/03/1839
06FS 0014 Répertoire des décrets, ordonnances, jugements, conclusions, comparutions et mémoires,
indiquant les noms des parties, la date et la nature de l'acte, les droits perçus et le juge ayant
pris la décision, tenu par le secrétaire Costantino Gallo en conformité des articles 8 et 9 du
manifeste caméral du 13 mars 1823 et paraphé par le président Luigi Guiglia (8 novembre
1848 - 30 avril 1850), 1 registre
08/11/1848 - 30/04/1850
06FS 0016 Répertoire des décrets, ordonnances, jugements, conclusions, comparutions et mémoires,
indiquant les noms des parties, la date et la nature de l'acte, les droits perçus et le juge ayant
pris la décision, tenu par le secrétaire Costantino Gallo en conformité des articles 8 et 9 du
manifeste caméral du 13 mars 1823 et paraphé par l'avocat Gaspare Gilly, cojuge
(11septembre 1854 - 29 avril 1858), 1 registre.
11/09/1854 - 29/04/1858
06FS 0017 " Ricorsi e provvidenze " (requêtes et décisions).- Suppliques de particuliers et sociétés
commerciales, décisions du consulat, lettres d'assignation à comparaître et d'injonction, pièces
comptables (21 juillet 1814 - 30 décembre 1818), 1 registre.
21/07/1814 - 30/12/1818
06FS 0018 " Ricorsi e provvidenze " (requêtes et décisions).- Suppliques de particuliers et sociétés
commerciales, décisions du consulat, lettres d'assignation à comparaître et d'appel (2 janvier
1819 - 31 décembre 1821), 1 registre.
02/01/1819 - 31/12/1821
06FS 0019 " Ricorsi e provvidenze " (requêtes et décisions).- Suppliques de particuliers et sociétés
commerciales, décisions du consulat, lettres d'assignation à comparaître, pièces comptables (3
janvier 1822 - 31 décembre 1824), 1 registre.
03/01/1822 - 31/12/1824
06FS 0020 " Ricorsi e provvidenze " (requêtes et décisions).- Suppliques de particuliers et sociétés
commerciales, décisions du consulat, lettres d'assignation à comparaître et d'appel, contenant
notamment une supplique présentée par Domenico Garibaldi, capitaine de la tartane " Sainte-
Réparate " du 28 mars 1825, faisant état d'un incident survenu en mer (4 janvier 1825 - 15
février 1827), 1 registre.
04/01/1825 - 15/02/1827
06FS 0021 " Ricorsi e provvidenze " (requêtes et décisions).- Suppliques de particuliers, sociétés
commerciales et corporations de métier, décisions du consulat, lettres d'assignation à
comparaître et d'appel, conclusions du procureur général du commerce, contenant également
une note des biens immobiliers appartenant au sieur Andrea Olivier débiteur du négociant
Gian Francesco Gioan, tirée du cadastre communal de Saint-André du 19 avril 1827 et deux
lettres expédiées de Constantinople par le négociant Francesco Zino et le capitaine Giletta aux
frères Gioan, négociants à Nice (19 février 1827 - 20 décembre 1828), 1 registre.
19/02/1827 - 20/12/1828
06FS 0023 " Ricorsi e provvidenze " (requêtes et décisions).- Suppliques de particuliers et de sociétés
commerciales, décisions du consulat, lettres d'assignation à comparaître et d'appel (4 janvier
1831 - 31 décembre 1832), 1 registre.
04/01/1831 - 31/12/1832
06FS 0024 " Ricorsi e provvidenze " (requêtes et décisions).- Suppliques de particuliers et de sociétés
commerciales, décisions du consulat, lettres d'assignation à comparaître et d'appel (16 janvier
1833 - 24 décembre 1835), 1 registre.
16/01/1833 - 24/12/1835
06FS 0025 " Ricorsi e provvidenze " (requêtes et décisions).- Suppliques de particuliers et de sociétés
commerciales, décisions du consulat, lettres d'assignation à comparaître et d'appel (8 janvier
1836 - 14 décembre 1837, 22 décembre 1839), 1 registre.
08/01/1836 - 22/12/1839
06FS 0026 " Ricorsi e providenze " (requêtes et décisions).- Suppliques de particuliers et de sociétés
commerciales, décisions du consulat, lettres d'assignation à comparaître et d'appel (10 janvier
1839 - 8 juillet 1843), 1 registre.
10/01/1839 - 08/07/1843
06FS 0027 " Ricorsi e provvidenze " (requêtes et décisions).- Suppliques de particuliers et de sociétés
commerciales, décisions du consulat, lettres d'assignation à comparaître et d'appel (11 juillet
1843 - 4 décembre 1846), 1 registre.
11/07/1843 - 04/12/1846
06FS 0028 " Ricorsi e provvidenze " (requêtes et décisions).- Suppliques de particuliers et de sociétés
commerciales, décisions du consulat, lettres d'assignation à comparaître et d'appel (5 janvier
1847 - 13 juillet 1848), 1 registre.
05/01/1847 - 13/07/1848
06FS 0029 " Ricorsi e provvidenze " (requêtes et décisions).- Suppliques de particuliers et de sociétés
commerciales, décisions du consulat, lettres d'assignation à comparaître et d'appel (12 juillet
1848 - 31 décembre 1849), 1 registre.
12/07/1848 - 31/12/1849
06FS 0030 " Ricorsi e provvidenze " (requêtes et décisions).- Suppliques de particuliers et de sociétés
commerciales, décisions du consulat, lettres d'assignation à comparaître et d'appel (1er janvier
1850 - 2 septembre 1851), 1 registre.
01/01/1850 - 02/09/1851
06FS 0032 " Ricorsi e provvidenze " (requêtes et décisions).- Suppliques de particuliers et de sociétés
commerciales, décisions du consulat, lettres d'assignation à comparaître et d'appel (15 avril
1853 - 27 avril 1854), 1 registre.
15/04/1853 - 27/04/1854
06FS 0033 " Ricorsi e provvidenze " (requêtes et décisions).- Suppliques de particuliers et de sociétés
commerciales, décisions du consulat, lettres d'assignation à comparaître et d'appel (6 mai 1854
- 31 mars 1855), 1 registre.
06/05/1854 - 31/03/1855
06FS 0034 Consulats ou rapports de mer.- Présentation et dépôt près le Magistrat des consulats dressés
par les capitaines ou les patrons des bateaux, afin d'attester la perte ou la dégradation des
marchandises causées par des tempêtes survenues en mer : déclarations des capitaines, procès-
verbaux d'audition de témoins, contenant également une lettre rogatoire concernant un procès
criminel intenté par le tribunal de Portoferraio, dans le Grand-duché de Toscane, contre le
capitaine sicilien Antonio Baranco, accusé de baraterie (22 juillet 1814 - 28 décembre 1818), 1
registre.
22/07/1814 - 22/12/1818
06FS 0035 Consulats ou rapports de mer.- Présentation et dépôt près le Magistrat des consulats dressés
par les capitaines et les patrons des bateaux, afin d'attester la perte ou la dégradation des
marchandises causées par des tempêtes survenues en mer : déclarations des capitaines, procès-
verbaux d'audition de témoins, contenant notamment le consulat du patron napolitain Gennaro
Gaglione, présenté au consulat général du royaume des Deux-Siciles à Livorno (Livourne) du
18 octobre 1825 portant le cachet représentant les armoiries du roi François Ier, et ceux du
capitaine Francesco Sabella de Napoli (Naples) remis au vice-consul du roi des Deux-Siciles à
Civitavecchia du 19 octobre 1825, du patron Salvatore Aversano de Torre del Greco dressé à
Alghero du 22 juin 1826 et du capitaine Vincenzo Cafiero de Sorrento présenté au vice-consul
de Sa Majesté sarde à Saint-Florent en Corse du 23 juin 1826, portant le cachet du vice-
consulat (13 janvier 1819 - 21 septembre 1829), 1 registre.
13/01/1819 - 21/09/1829
06FS 0037 Consulats ou rapports de mer.- Présentation et dépôt près le Magistrat des consulats dressés
par les capitaines ou les patrons des bateaux, afin d'attester la perte ou la dégradation des
marchandises causées par des tempêtes survenues en mer : déclarations des capitaines, procès-
verbaux d'audition de témoins, contenant également (10 janvier 1845 - 18 décembre 1846), 1
registre.
10/01/1845 - 18/12/1846
06FS 0038 Consulats ou rapports de mer.- Présentation et dépôt près le Magistrat des consulats dressés
par les capitaines ou les patrons des bateaux, afin d'attester la perte ou la dégradation des
marchandises causées par des tempêtes survenues en mer : déclarations des capitaines,
procès-verbaux d'audition de témoins (5 janvier 1847 - 22 décembre 1849), 1 registre.
05/01/1847 - 22/12/1849
06FS 0039 Consulats ou rapports de mer.- Présentation et dépôt près le Magistrat des consulats dressés
par les capitaines ou les patrons des bateaux, afin d'attester la perte ou la dégradation des
marchandises causées par des tempêtes survenues en mer : déclarations des capitaines, procès-
verbaux d'audition de témoins, d'avarie et de force majeure, contenant notamment le consulat
du capitaine Francesco Danone présenté au vice-consul de Sa Majesté sarde à Rogliano du 6
décembre 1849, (2 janvier 1850 - 27 décembre 1852), 1 registre.
02/01/1850 - 27/12/1852
06FS 0040 Consulats ou rapports de mer.- Présentation et dépôt près le Magistrat des consulats dressés
par les capitaines ou les patrons des bateaux, afin d'attester la perte ou la dégradation des
marchandises causées par des tempêtes survenues en mer : déclarations des capitaines, procès-
verbaux d'audition de témoins, d'avarie et de force majeure (7 janvier 1853 - 26 mars 1855), 1
registre.
07/01/1853 - 26/03/1855
06FS 0041 Concession de " lettere requisitorie e placitorie " (lettres réquisitoriales).- Transcription des
suppliques, des conclusions du procureur général du commerce et des décisions du Magistrat,
contenant notamment des pièces judiciaires présentées par la société de commerce " Frères
Sella " de Torino (Turin) au consulat de Torino (Turin) dans le procès l'opposant au négociant
Paolo Novaro de Porto Maurizio (Port-Maurice), la copie d'une ordonnance prononcée par le
consulat de Torino dans le litige entre Enrico Michele et la société sous le nom de Gian
Vincenzo Colombo et Montù du 2 avril 1832 et la transcription de pièces judiciaires du
consulat de Cagliari de janvier 1844 (20 janvier 1818 - 11 septembre 1845), 1 registre.
20/01/1818 - 11/09/1845
06FS 0042 " Perizie " (expertises).- Rapports d'expertise de marchandises et de navires endommagés,
établis par des négociants, des charpentiers de marine, des courtiers et des jaugeurs désignés
par le Magistrat et rédigés par le secrétaire De Masini lors de contentieux, contenant
notamment l'expertise effectuée par le maître-constructeur Felice Gustavin et le négociant
Domenico Garibaldi et celle prévue dans le litige opposant le maître-fondeur Domenico
Rosina à Francesco Pittaluga et à Pietro Rabassin afin de vérifier la fonte de deux cloches du
12 décembre 1820 (21 octobre 1814 - 23 décembre 1822), 1 registre.
21/10/1814 - 23/12/1822
06FS 0043 " Perizie " (expertises).- Rapports d'expertise de marchandises et de navires endommagés,
établis par des négociants, des charpentiers de marine, des courtiers et des jaugeurs désignés
par le Magistrat et rédigés par le secrétaire De Masini lors de contentieux (16 janvier 1823 -
12 décembre 1832), 1 registre.
16/01/1823 - 12/12/1832
06FS 0044 " Perizie " (expertises).- Rapports d'expertise de marchandises et de navires endommagés,
établis par des négociants, des charpentiers de marine, des courtiers et des jaugeurs désignés
par le Magistrat et rédigés par le secrétaire De Masini lors de contentieux ou de faillites,
contenant notamment la copie de la traduction de trois pièces judiciaires écrites en russe,
effectuée par le sieur Giorgio Gary, dans le procès opposant Domenico Galli à Francesco
Clerissi du 13 mars 1840 (9 janvier 1833 - 23 décembre 1840), 1 registre.
09/01/1833 - 23/12/1840
06FS 0045 " Perizie " (expertises).- Rapports d'expertise de marchandises et de navires endommagés,
établis par des négociants, des maîtres-constructeurs de bateaux, des courtiers et des jaugeurs
désignés par le Magistrat et rédigés par le secrétaire De Masini lors de contentieux, contenant
notamment l'expertise des meubles et effets personnels de l'intendant de Boccard et du
secrétaire de l'intendance Gaspare Salvi, embarqués sur le chebec du capitaine Gregorio
Petrizzano du 6 novembre 1844 et celle accomplie par Antonio Risso afin de vérifier des colis
des fossiles (coquilles) du Piémont, du 3 juin 1845 (12 janvier 1841 - 28 décembre 1846), 1
registre.
12/01/1841 - 28/12/1846
06FS 0047 " Perizie " (expertises).- Rapports d'expertise de marchandises et de navires endommagés,
établis par des négociants, des maîtres-constructeurs de bateaux, des courtiers et des jaugeurs
désignés par le Magistrat et rédigés par le secrétaire De Masini lors de contentieux, pièces
comptables, contenant notamment la liquidation des comptes dans l'affaire entre Quintilia
Lantero de Diano Marina et le négociant de Genova (Gênes) Domenico Quistico, parue
d'abord devant le tribunal de première instance d'Oneglia (Oneille) et en appel devant le
consulat et l'expertise effectuée dans le procès opposant Pietro Baudoin à Federico Vignale et
à Carlo Baldoino du 3 février 1855 concernant la madrague de Saint-Hospice (5 janvier 1852 -
31 mars 1855), 1 registre.
05/01/1852 - 31/03/1855
06FS 0048 " Esami sommari " (auditions de témoins).- Procès-verbaux rédigés lors de procès à la
demande d'une des parties, en présence d'un juge du consulat et du secrétaire (22 février 1816
- 19 décembre 1820), 1 registre.
22/02/1816 - 19/12/1820
06FS 0049 " Esami sommari " (auditions de témoins).- Procès-verbaux rédigés lors de procès à la
demande d'une des parties, en présence d'un juge du consulat et du secrétaire (19 janvier 1821
- 31 décembre 1823), 1 registre.
19/01/1821 - 31/12/1823
06FS 0050 " Esami sommari " (auditions de témoins).- Procès-verbaux rédigés lors de procès, à la
demande d'une des parties, en présence d'un juge du consulat et du secrétaire (9 janvier 1824 -
30 décembre 1828), 1 registre.
09/01/1824 - 30/12/1828
06FS 0051 " Esami sommari " (auditions de témoins).- Procès-verbaux rédigés lors de procès, à la
demande d'une des parties, en présence d'un juge du consulat et du secrétaire (6 janvier 1829 -
19 décembre 1832), 1 registre.
06/01/1829 - 19/12/1832
06FS 0053 " Esami sommari " (auditions de témoins).- Procès-verbaux rédigés lors de procès, à la
demande d'une des parties, en présence d'un juge du consulat et du secrétaire (12 janvier 1836
- 23 décembre 1837), 1 registre.
12/01/1836 - 23/12/1837
06FS 0054 " Esami sommari " (auditions de témoins).- Procès-verbaux rédigés lors de procès, à la
demande d'une des parties, en présence d'un juge du consulat et du secrétaire, contenant
notamment une enquête effectuée par le juge royal du mandement de Châtillon délégué par le
consulat de Nice dans une affaire opposant Jean-Roch Besenval de Châtillon à Domenico
Rollando de Fontan concernant la fabrication et vente de poix et charbon de bois du 10
décembre 1839 (8 janvier 1838 - 18 décembre 1839), 1 registre.
08/01/1838 - 18/12/1839
06FS 0055 " Esami sommari " (auditions de témoins).- Procès-verbaux rédigés lors de procès, à la
demande d'une des parties, en présence d'un juge du consulat et du secrétaire, contenant
notamment la copie de la lettre envoyée par le président de la cour royale séant à Firenze
(Florence) et le procès-verbal d'audition reçu par le greffier de ladite cour dans le procès entre
Martino Berardi et les frères Giambattista et Bernardo Calzamiglia des 23 et 28 septembre
1841 (10 janvier 1840 - 28 décembre 1841), 1 registre.
10/01/1840 - 28/12/1841
06FS 0056 " Esami sommari " (auditions de témoins).- Procès-verbaux rédigés lors de procès, à la
demande d'une des parties, en présence d'un juge du consulat et du secrétaire (7 janvier 1842 -
3 janvier 1844), 1 registre.
07/01/1842 - 03/01/1844
06FS 0057 " Esami sommari " (auditions de témoins).- Procès-verbaux rédigés lors de procès, à la
demande d'une des parties, en présence d'un juge du consulat et du secrétaire (23 janvier 1844
- 11 décembre 1846), 1 registre.
23/01/1844 - 11/12/1846
06FS 0058 " Esami sommari " (auditions de témoins).- Procès-verbaux rédigés lors de procès, à la
demande d'une des parties, en présence d'un juge du consulat et du secrétaire (4 février 1847 -
17 décembre 1849), 1 registre.
04/02/1847 - 17/12/1849
06FS 0059 " Esami sommari " (auditions de témoins).- Procès-verbaux rédigés lors de procès, à la
demande d'une des parties, en présence d'un juge du consulat et du secrétaire (4 janvier 1850 -
29 décembre 1851), 1 registre.
04/01/1850 - 29/12/1851
06FS 0061 " Esami sommari " (auditions de témoins).- Procès-verbaux rédigés lors de procès, à la
demande d'une des parties, en présence d'un juge du consulat et du secrétaire, contenant
également une lettre envoyée par Giuseppe Caire de Porto Maurizio (Port-Maurice)
concernant l'affaire l'opposant au sieur Giuseppe Mareri passée devant le juge du mandement
d'Oneglia (Oneille) du 11 avril 1860 (3 avril 1854 - 31 mars 1855), 1 registre.
03/04/1854 - 31/03/1855
06FS 0062 Serments.- Prestations rédigées par les secrétaires Luigi De Masini et Giacomo Broc (15 mars
1815 - 22 décembre 1846), 1 registre.
15/03/1815 - 22/12/1846
06FS 0063 Serments.- Prestations rédigées par les secrétaires Giacomo Broc et Costantino Gallo (19
janvier 1847 - 27 mars 1855), 1 registre.
19/01/1847 - 27/03/1855
06FS 0064 Actes de soumission avec caution reçus par les secrétaires De Masini, Broc et Gallo, contenant
également des procès-verbaux de livraison de sacs de riz effectuée à la société de la veuve de
Gian Antonio Furat de Torino (Turin) suite à la faillite de Giorgio Cesano et l'inventaire des
marchandises entreposées dans le magasin dudit Cesano situé rue de la Terrasse (11 août 1815
- 20 novembre 1854), 1 registre.
11/08/1815 - 20/11/1854
06FS 0065 Actes de curatelle reçus par les secrétaires De Masini, Broc et Gallo (16 novembre 1814 - 3
février 1855), 1 registre.
16/11/1814 - 03/02/1855
06FS 0066 Transcription des suppliques présentées par des parties lors de procès, des courtiers, des
prieurs des corporations de métier et des artisans, notamment des tanneurs, suivies des
conclusions rendues par le bureau du procureur général du commerce, contenant en particulier
les conclusions du 3 janvier 1816 concernant le règlement des portefaix du port de Nice daté
du 7 mars 1766, des procès-verbaux de visite des fabriques de bougies de suif et les lettres
patentes de Victor-Emmanuel Ier du 4 novembre 1817 attribuant la connaissance du litige
entre Pietro Arson et Hoëne Wronski au consulat pour un règlement à l'amiable (20 juin 1815 -
29 décembre 1818), 1 registre
20/06/1815 - 29/12/1818
06FS 0067 Transcription des suppliques présentées par des parties lors de procès, des courtiers et des
artisans, suivies des conclusions rendues par le bureau du procureur général du commerce,
contenant notamment la supplique du 13 mars 1822 de Pietro Antonio Pontes, unique fabricant
de gants de la ville de Nice, demandant l'autorisation d'exporter à l'étranger des peaux en
dérogation à l'article 42 de l'édit royal de 1784 et les conclusions du procureur du 12
novembre 1822 précisant les compétences du consulat et du sénat en matière de faillite (6
février 1819 - 24 décembre 1822), 1 registre.
06/02/1819 - 24/12/1822
06FS 0068 Transcription des suppliques présentées par des parties lors de procès, des prieurs des
corporations de métier et des artisans, notamment des tanneurs, suivies des conclusions
rendues par le bureau du procureur général du commerce, contenant en particulier les
conclusions rendues dans les procès entre les ébénistes français Giuseppe Cosma Luc et
Simone Curé du 16 avril 1823, entre Sebastiano Grandis et Agostino Guidi du 27 juillet 1824
et entre Giuseppe Sauteiron de Cannes et le duc de Brunswick, résidant à Nice du 7 avril 1832,
précisant les compétences du consulat au sujet des arts et métiers, de l'exploitation des mines
et de frais de voiturage, ainsi que l'autorisation donnée à Carlo Falco d'établir à Breil une
savonnerie du 12 juin 1831 (23 janvier 1823 - 28 décembre 1832), 1 registre.
23/01/1823 - 28/12/1832
06FS 0069 Transcription des suppliques présentées par des impétrants l'asile du port franc, par des parties
lors de procès, des prieurs des corporations de métier et des artisans, suivies des conclusions
rendues par le bureau du procureur général du commerce, contenant en particulier les
conclusions rendues à la corporation des portefaix le 15 octobre 1833 lors de l'approbation des
nouveaux statuts, celles présentées dans le procès entre le consul de France et Gian Giuseppe
Laurens, failli de Sète, réfugié à Nice du 15 octobre 1835 et les requêtes de plusieurs
fabricants de savons portant les marques de leurs fabriques (8 février 1833 - 16 janvier 1845),
1 registre
08/02/1833 - 16/01/1845
06FS 0073 " Sentenze dell'intiero corpo del magistrato del consolato " (jugements rendus par le consulat
en séance plénière), contenant notamment un jugement libellé dans le procès en appel des
sentences du tribunal de commerce de Nice de 1809 opposant l'armateur Gian Giacomo
Donny à plusieurs négociants et au général français Pierre Dominique Garnier à propos de la
perte d'un bateau corsaire, chargé à Almeria et commandé par Giuseppe Bavastro, ainsi que
des suppliques dont celles de la société commerciale Ogilvie et Budd en faillite et de la société
de Giorgio Jones de Manchester, ainsi que les conclusions du 12 août 1817 rendues par le
procureur général du commerce Todon dans le litige opposant Andrea Francesco Bottin à la
société des frères Audifret (25 août 1814 - 16 décembre 1820), 1 registre.
25/08/1814 - 16/12/1820
06FS 0074 " Sentenze dell'intiero corpo del magistrato del consolato " (jugements rendus par le consulat
en séance plénière), contenant notamment des jugements dans le procès opposant Pietro Basso
à Ambrogio Tiranty en sa qualité de directeur de la compagnie royale d'assurances de Paris
(27 janvier 1821 - 22 décembre 1826), 1 registre.
27/01/1821 - 22/12/1826
06FS 0075 " Sentenze dell'intiero corpo del magistrato del consolato " (jugements rendus par le consulat
en séance plénière), contenant notamment le règlement d'avarie chiffré dans le procès entre
Lorenzo Gandolfo et le capitaine Vincenzo Cafiero, capitaine d'une bombarde napolitaine,
dont la cargaison d'huile d'olive, chargée à Pescara, avait subi des pertes lors d'une tempête en
mer et un jugement du 7 mars 1829 sur le procès en appel opposant Marianna Martini veuve
Ferrandini et Marianna Bosio veuve Balestreri de San Remo (13 janvier 1827 - 21 novembre
1829), 1 registre.
13/01/1827 - 21/11/1829
06FS 0076 " Sentenze dell'intiero corpo del magistrato del consolato " (jugements rendus par le consulat
en séance plénière), contenant également la copie d'un jugement rendu par le consulat de
commerce de Torino (Turin) dans l'affaire opposant Stefano Negro à Bartolomeo Solaro du 19
juillet 1827, envoyée au secrétaire De Masini (11 janvier 1830 - 30 décembre 1831), 1
registre.
11/01/1830 - 30/12/1831
06FS 0077 " Sentenze dell'intiero corpo del magistrato del consolato " (jugements rendus par le consulat
en séance plénière), contenant notamment un jugement du 5 décembre 1833 sur le litige entre
le parfumeur Paolo Richaud et le négociant Antonio Barras, habitant tous les deux à Nice,
concernant l'envoi en Amérique d'une cargaison de sacs de fleurs de lavande récoltées dans les
environs de Sospel et de bouteilles d'eau de lavande ambrée et celui prononcé dans le procès
entre le voiturier Giuseppe Sauteiron et le duc de Brunswick (12 janvier 1832 - 23 décembre
1835), 1 registre
12/01/1832 - 23/12/1835
06FS 0079 " Sentenze dell'intiero corpo del magistrato del consolato " (jugements rendus par le consulat
en séance plénière), contenant notamment des conclusions motivées présentées par les parties,
des jugements prononcés dans le litige entre la confrérie du Gonfalon de Sospel et Domenico
Rosina au sujet de la fabrication de deux cloches et celui libellé dans le litige entre des
membres d'une société créée pour la construction du petit séminaire de San Remo du 23 juin
1841 (3 janvier 1839 - 30 décembre 1841), 1 registre.
03/01/1839 - 30/12/1841
06FS 0080 " Sentenze dell'intiero corpo del magistrato del consolato " (jugements rendus par le consulat
en séance plénière), contenant notamment un jugement dans le litige entre Marianna Martini
veuve Ferrandini et les frères Balestreri de San Remo du 23 décembre 1846 (5 janvier 1842 -
23 décembre 1846), 1 registre.
05/01/1842 - 23/12/1846
06FS 0081 " Sentenze dell'intiero corpo del magistrato del consolato " (jugements rendus par le consulat
en séance plénière), contenant notamment des jugements prononcés dans le litige entre d'une
part les ingénieurs Eusebio Molinatti et Giuseppe Lacroix, d'autre part Eugenio Stefano
Villain-Moisnel au sujet de la rétribution due pour les travaux de l'endiguement du Var, ceux
des 21 et 29 juin 1848 libellés dans le procès concernant les ébénistes Claudio Gimello et
Antonio Rolant à propos de la fabrication et le transport en Amérique de meubles et
l'apprentissage de l'art d'ébéniste et celui du 9 août 1849 rendu dans le litige entre les
entrepreneurs Claudio Teisseire et Lorenzo Asso de Nice au sujet des dépenses engagées pour
la reconstruction de l'église du port (7 janvier 1847 - 20 décembre 1849), 1 registre.
07/01/1847 - 20/12/1849
06FS 0082 " Sentenze dell'intiero corpo del magistrato del consolato " (jugements rendus par le consulat
en séance plénière), contenant notamment des conclusions motivées présentées par les avocats
des parties et les jugements prononcés dans les litiges entre d'une part Eugenio Stefano
Villain-Moisnel, d'autre part Gioanni Canaparo, Diego Mosca, Luca Becchi et Bartolomeo
Barberis à propos des travaux de l'endiguement du Var, celui du 22 mai 1851 opposant une
société de Londres à l'ébéniste Claudio Gimello au sujet du transport de meubles et celui du 11
mars 1852 rendu dans le procès en appel concernant Francesco Ferrari, la société commerciale
Pio Carli de Porto Maurizio (Port-Maurice) et le sénateur du royaume Francesco Ricci de
Genova (Gênes) (3 janvier 1850 - 27 mai 1852), 1 registre.
03/01/1850 - 27/05/1852
06FS 0083 " Sentenze dell'intiero corpo del magistrato del consolato " (jugements rendus par le consulat
en séance plénière), contenant notamment des conclusions motivées présentées par les avocats
des parties (9 juin 1852 - 29 décembre 1853), 1 registre.
09/06/1852 - 29/12/1853
06FS 0085 " Sentenze dell'intiero corpo del magistrato del consolato " (jugements rendus par le consulat
en séance plénière), contenant notamment des conclusions motivées présentées par les avocats
des parties et un jugement dans le procès opposant Gioanni Gay à Benedetto Visconti à propos
d'abonnements impayés du " Journal des Étrangers " (5 octobre 1854 - 1er mars 1855), 1
registre.
05/10/1854 - 01/03/1855
06FS 0086 - 0182 : Justice commerciale civile.- Ordonnances rendues par un juge du consulat
06FS 0086 " Ordinanze sommarie " (ordonnances sommaires) rendues par un juge du consulat, procès-
verbaux d'audition de témoins (18 août - 31 décembre 1814), 1 registre, concernant
notamment :
- Paiement d'une somme d'argent découlant du partage de prises de guerre faites avec un
bateau corsaire en 1793, réclamé par Giambattista Isnardi à Agostino Ramella, tous de Loano
(19 août, 24 octobre, 8 novembre 1814).
- Suspension de l'envoi en Provence des marchandises, appartenant aux négociants
Giambattista Guide et Gioan frères et transportées par le charretier Francesco Allongo de
Fréjus, demandée par la société expéditionnaire Gubernatis cadet de Nice, en raison de
l'imposition de droits inconnus (28 septembre 1814).
- Partage de deux prises de bateaux espagnol et britannique demandé par Matteo Valeriano
Fontana, embarqué en 1812 en qualité de premier lieutenant sur un navire corsaire commandé
par le capitaine Francesco Gallega et armé à Malaga par le négociant Giambattista Leclerc de
Marseille (15 octobre 1814).
- Paiement des droits de traite pour l'exportation par mer de balles de chanvre de Piémont et de
riz demandé par les frères Gioan et contesté par le négociant Giuseppe Gaziello en raison du
rétablissement du port franc (25 octobre 1814).
- Obligation faite au patron Pietro Bonfante de remettre 115 caisses de savon et 50 sacs de
haricots, chargés à Livorno (Livourne), à Carlo Chamossi, en dépit des droits de douane payés
au port de Genova (Gênes) où il est entré, n'ayant pas respecté la législation sur les avaries (19
décembre 1814).
18/08/1814 - 31/12/1814
06FS 0091 " Ordinanze sommarie " (ordonnances sommaires) rendues par un juge du consulat, procès-
verbaux d'audition de témoins (3 janvier - 2 juillet 1817), 1 registre, concernant notamment :
- Poursuite du contentieux portant sur la faillite de la société Ogilvie et Budd (4, 13, 18, 24, 27
janvier, 3, 11, 17 février, 5, 14, 24 mars, 14, 25 avril, 5, 9, 27 mai, 9, 20 juin 1817).
- Paiement du voiturage d'un baril de jus de cédrat, expédié à Lyon, demandé par le négociant
Giuseppe Allemand de Menton à Giuseppe Guirard de Nice (10, 27 janvier 1817).
- Renvoi de l'affaire, opposant des marins à leur capitaine, par-devant le consul Luigi
Bonifacio, s'agissant d'un litige dont la décision dépend de la pratique et des usages marchands
(13 janvier 1817).
- Création d'une société par contrat verbal pour la distillation du jus de cédrat entre Giuseppe
Guirard et les négociants Serrat et Agostino Lubonis (31 janvier 1817).
- Poursuite du litige entre Gian Francesco Gioan, Pietro Basso et Giacomo Gras (10 février
1817).
- Paiement du nolis et du droit de " cappa " pour le transport d'une cargaison de fèves depuis
Marseille, demandé par le capitaine Siro Ravano et contesté par les frères Clerissi, la quantité
ne correspondant pas à celle convenue (24, 25 février 1817).
- Expertise de l'eau de fleurs d'oranger demandée par Antonio Broquier d'Hyères à son
vendeur la société commerciale Gaspare Medecin de Nice (25 février, 5, 7 mars 1816).
- Mésentente entre Giambattista Deleuse et Francesco Gordon à propos de l'huile utilisée pour
l'éclairage nocturne de la ville de Nice (10 mars 1817).
- Refus de réceptionner une cargaison (tonneaux de vin et eau-de-vie, balles de soude et de
cuirs de Buenos Aires, barils de farine), embarquée à Alicante sur le brigantin du capitaine
espagnol Nicola Bavastro opposé par les frères Gioan, la marchandise ne correspondant pas à
la qualité et à la quantité promises (21 mars, 11, 14, 21, 25 avril, 9 mai, 9, 14 juin 1817).
- Cargaison de douves de châtaigner chargée à Livorno (Livourne) sur la felouque du patron
Bartolomeo Poggi pour le compte du négociant Antonio Raynaut (28, 31 mars 1817).
- Achat d'une trentaine de porcs en Piémont par Andrea Quaranta pour le compte d'Antonio
Clerissi (18 avril 1817).
- Livraison de bouteilles d'eau de fleurs d'oranger en paiement d'une cargaison de vin,
proposée par Lazaro Novaro et acceptée par l'armateur français Michele Loubatier (18 avril
1817).
- Vente de sacs de soude effectuée par les frères Clerissi à Giuseppe Faissola (2 mai 1817).
- Paiement de plusieurs charges de fèves demandé par les frères Clerissi au marchand
Giuseppe Malaussena (9, 14 mai 1817).
- Paiement du prix de blés dit Tangarock, Mesquillia et Odessa réclamé par la société des
frères Gioan et contesté par l'acheteur Domenico Falicon (14 mai 1817).
- Restitution d'une cargaison de milliers d'oranges, chargée par mégarde sur le bateau de
Francesco Goiran, demandée par Pietro Basso (19 mai 1817).
- Vin d'Espagne vendue par le capitaine espagnol Salvatore Fortunato au négociant
Bartolomeo Toselli, ne correspondant pas à la quantité promise (21 mai 1817).
- Expertise de 74 barils de harengs, embarqués sur le chebec d'un capitaine espagnol,
demandée par la société commerciale de Samuel Moyse, la marchandise n'étant pas de qualité
marchande (24, 28 mai 1817).
- Vente d'agrumes entre le négociant Sebastiano Bellon et Giuseppe Goiran, ne respectant pas
les usages du pays en cette matière (28 mai 1817).
- Cargaison de plusieurs sacs de café et barils de cochenille, embarquée à Marseille sur la
tartane du capitaine Paolo Pellat de Saint-Tropez, contestée par Giorgio Coggia, la quantité ne
correspondant pas à celle convenue (26 juin 1817).
03/01/1817 - 02/07/1817
06FS 0096 " Ordinanze sommarie " (ordonnances sommaires) rendues par un juge du consulat, procès-
verbaux d'audition de témoins (4 janvier - 5 avril 1819), 1 registre, concernant notamment :
- Expertise des voiles fabriquées par le maître voilier Agricola Vialà décidée dans le litige
l'opposant au capitaine Agostino Depalma (8 janvier 1819).
- Vérification de la cargaison de blé, embarquée à Odessa sur la polacre d'un capitaine russe,
demandée par les frères Gioan, ayant été endommagée par une tempête en mer (9, 22 janvier
1819).
- Livraison d'une cargaison de tabac, chargée à Marseille, demandée par le négociant
Francesco Deandreis au capitaine Luigi Granger (9, 11, 19, 29 janvier 1819).
- Poursuite du litige entre Onorato Serrat et Agostino Lubonis (18 janvier, 3 février 1819).
- Poursuite du litige entre les frères Calzamiglia et les frères Berardi d'Oneglia (Oneille) (19
janvier, 17 février 1819).
- Restitution d'alambics et autres outils pour la distillation des agrumes, entreposés dans un
magasin loué en société, demandée par Gaspare Medecin à son fils Adriano (29 janvier 1819).
- Poursuite du procès en appel entre Gaetano Rollando et le patron Giuseppe Pissarello (8
février 1819).
- Paiement du travail accompli en tant qu'interprète lors du débarquement de deux cargaisons
de blé chargées sur des bâtiments grecs, demandé par Giorgio Covella aux frères Gioan et à
Stefano Carlone (9, 10 février 1819).
- Vérification de tonneaux d' " eau ardente " dans le litige opposant le négociant Onorato Gent
au capitaine français Bartolomeo Messier (12 février 1819).
- Poursuite du litige entre Spirito Raybaud de Grasse et le libraire Michelangelo Canis (17, 26
février, 8, 9 mars, 2 avril 1819).
- Remboursement d'une somme d'argent, prêtée à un taux élevé et assurée sur une cargaison de
seigle et orge vendue à la société Avigdor, demandé par un capitaine grec (19, 22, 23 février,
12, 31 mars 1819).
- Vérification des comptes d'une société créée pour l'achat de raisin et fabrication de vin entre
Giambattista Mari et Agostino Pierrugues (22, 23 février, 1er mars 1819).
- Paiement de quantité d'oranges demandé par le vendeur Francesco Laurenti, contesté par un
négociant de Menton, les oranges n'étant pas de qualité marchande (12 mars 1819).
- Injonction faite au marchand Antonio Plana de payer le prix de blé tendre d'Odessa aux
frères Clerissi, négociants à Nice (23 mars 1819).
- Faillite de la société commerciale Giuseppe Faraut (24 mars, 2 avril 1819).
- Obligation de livrer du cuivre réclamée par Francesco Rosina et contestée par son frère
Giacomo, représentant d'une société établie à Cuorgné (29, 31 mars, 2 avril 1819).
04/01/1819 - 05/04/1819
06FS 0104 " Ordinanze sommarie " (ordonnances sommaires) rendues par un juge du consulat, procès-
verbaux d'audition de témoins (2 janvier - 5 mars 1821), 1 registre, concernant notamment :
- Poursuite du litige entre Rachele Cremieux, veuve Saint-Paul, et la société des frères
Avigdor (3 janvier, 16 février 1821).
- Poursuite du litige entre Francesco Davin et Pietro Basso pour la vente de café de qualité non
marchande (8, 12, 16, 31 janvier 1821).
- Cargaison de blé tendre d'Odessa ayant fait l'objet d'une transaction entre les frères Clerissi et
Stefano Carlone, ne correspondant pas à la qualité promise (8 janvier 1821).
- Paiement de graisse demandé par Giacinto Grosso et contesté par le fabricant de bougies
Michele Bovis, en raison de la mauvaise qualité de la marchandise (10 janvier 1821).
- Injonction de payer le prix de récipients d'essence de fleurs d'oranger, entreposés à Cagnes,
demandée par Alessandro Fouques à l'encontre de Giambattista Castel (10, 19, 26 janvier, 5
mars 1821).
- Constitution d'une société entre Pietro De Gubernatis et les frères Icart pour le transport
maritime des marchandises (12 janvier, 12 février 1821).
- Paiement d'une traite, émise à Marseille, demandé par la société Avigdor au négociant
Salomon Pollonnais (12, 16, 19 janvier 1821).
- Vente de six tonneaux d'eau-de-vie effectuée par Felice Ambrogio Tiranty au " liquorista "
Onorato Reboul (16 janvier, 9 février 1821).
- Poursuite du procès en appel entre Lorenzo Anselmo et Giuseppe Rebaudo d'Oneglia
(Oneille) (16 janvier 1821).
- Vente de 14 tonneaux de vin effectuée par Cesare Nicolas de Cagnes à l'hôtelier de Nice
Francesco Lantrua (16 janvier, 26 février 1821).
- Chargement de balles de tissus sur le bateau du capitaine Gioanni Patrone contesté par la
société Desgaches de Lyon (18, 19 janvier 1821).
- Appel d'un jugement rendu dans le litige entre Domenico Filippi et Domenico Genovese,
tous de Taggia (23, 26 janvier 1821).
- Paiement d'un billet à ordre demandé par Giachetta Droz à Gian Giacomo Donny (26 janvier
1821).
- Poursuite du litige entre Pietro Escoffier et Orazio Gautier (29 janvier 1821).
- Créances réclamées par Gioanni Darbesio au fabricant de gants Antonio Pontes (31 janvier
1821).
- Poursuite du litige entre le négociant Rhin Albertis et Renato Besson de la Coste (5, 12
février 1821).
- Paiement de dix balles de sucre dit de Bengale demandé par Vittore Valentin à Onorato
Reboul (7, 12 février 1821).
- Faillite de Giuseppe Faraut (12, 16, 27 février 1821).
- Poursuite du litige entre Giacomo Sasso et Giambattista Novaro, tous les deux de Diano
Marina (13 février 1821).
- Remboursement de l'avarie subie par une felouque, chargée de marchandises, pendant son
voyage de Livorno (Livourne) à Menton, demandé par le négociant Carles de Menton à
Ambrogio Tiranty, en qualité de mandataire de la Compagnie royale d'assurance maritime de
Paris (20, 27 février 1821).
- Vente d'huile effectuée par Francesco Raynaud à la société des frères Sauvan (21 février
1821).
- Cargaison d'huile, achetée à Loano et revendue à Antibes par les soins de Paolo Amoretti,
commissionnaire des frères Gioan dans ledit lieu, ayant fait l'objet de séquestre par les
douanes françaises (23 février 1821).
02/01/1821 - 05/03/1821
06FS 0183 " Ordinanze di voto " (ordonnances dites de voto) (9 janvier 1840 - 10 décembre 1846), 1
registre.
09/01/1840 - 10/12/1846
06FS 0185 " Ordinanze con visione d'atti " (ordonnances sur présentation d'actes) (22 novembre 1817 - 26
novembre 1822), 1 registre.
22/11/1817 - 26/11/1822
06FS 0186 " Ordinanze con visione d'atti " (ordonnances sur présentation d'actes) (17 janvier 1823 - 27
décembre 1831), 1 registre.
17/01/1823 - 27/12/1831
06FS 0187 " Ordinanze con visione d'atti " (ordonnances sur présentation d'actes) (4 janvier 1832 - 11 mai
1846), 1 registre.
04/01/1832 - 11/05/1846
06FS 0189 Ordonnances d'injonction, contenant également des suppliques, des actes de citation et de
comparution (14 décembre 1823 - 31 décembre 1824), 1 registre.
14/12/1823 - 31/12/1824
06FS 0191 Ordonnances d'injonction, contenant également des citations à comparaître (30-31 octobre, 23-
28 novembre 1826, 2 janvier - 28 décembre 1827), 1 registre.
30/10/1826 - 28/12/1827
06FS 0192 Ordonnances d'injonction, contenant également des citations à comparaître (3 janvier - 31
décembre 1828), 1 registre.
03/01/1828 - 31/12/1828
06FS 0193 Ordonnances d'injonction, contenant également une correspondance du 27 avril 1829
concernant le litige du négociant Giuseppe Courrege de Levens (1er décembre 1828, 3 janvier
- 22 décembre 1829), 1 registre et 1 pièce.
01/12/1828 - 22/12/1829
06FS 0194 Ordonnances d'injonction (31 décembre 1829 - 31 décembre 1830), 1 registre.
31/12/1829 - 31/12/1830
06FS 0195 Ordonnances d'injonction, contenant notamment les actes relatifs au litige entre le capitaine
Pietro Agen et la société commerciale Avigdor (3 janvier - 27 décembre 1831), 1 registre.
03/01/1831 - 27/12/1831
06FS 0197 Ordonnances d'injonction (22 décembre 1832 - 23 décembre 1833), 1 registre.
22/12/1832 - 23/12/1833
06FS 0198 Ordonnances d'injonction, contenant également des suppliques (26 novembre 1833, 5 janvier -
30 décembre 1835), 1 registre.
26/11/1833 - 30/12/1835
06FS 0201 Ordonnances d'injonction (27 décembre 1838 - 27 décembre 1839), 1 registre.
27/12/1838 - 27/12/1839
06FS 0202 Ordonnances d'injonction, contenant également une liste de meubles et objets d'une maison
avec leur estimation (6 janvier - 30 décembre 1840), 1 registre et 1 pièce.
06/01/1840 - 30/12/1840
06FS 0206 Ordonnances d'injonction, contenant également des citations à comparaître (2 janvier - 31
décembre 1844), 1 registre.
02/01/1844 - 31/12/1844
06FS 0207 Ordonnances d'injonction, contenant également des citations à comparaître (3 janvier - 31
décembre 1845), 1 registre.
03/01/1845 - 31/12/1845
06FS 0209 Ordonnances d'injonction, contenant également des citations à comparaître (29 décembre 1846
- 25 juin 1847), 1 registre.
29/12/1846 - 25/06/1847
06FS 0210 Ordonnances d'injonction, contenant également des citations à comparaître (2 juillet - 28
décembre 1847), 1 registre.
02/07/1847 - 28/12/1847
06FS 0212 Ordonnances d'injonction, contenant également des pièces comptables relatives au litige entre
le négociant Giuseppe Viterbo et la veuve Brigida Capponi (1er juillet - 27 décembre 1848), 1
registre.
01/07/1848 - 27/12/1848
06FS 0213 Ordonnances d'injonction, contenant également des citations à comparaître et des attestations
de traites (2 janvier - 28 décembre 1849), 1 registre.
02/01/1849 - 28/12/1849
06FS 0214 Ordonnances d'injonction, contenant également des citations à comparaître et des attestations
de traites (27 octobre, 9-13 novembre, 19 décembre 1849, 2 janvier - 30 décembre 1850), 1
registre.
27/10/1849 - 30/12/1850
06FS 0215 Ordonnances d'injonction, contenant également des citations à comparaître, des attestations de
traites et un avis de paiement (24 décembre 1850 - 30 décembre 1851), 1 registre et 1 pièce.
24/12/1850 - 30/12/1851
06FS 0216 Ordonnances d'injonction, contenant également des citations à comparaître (3 janvier - 30 juin
1852), 1 registre.
03/01/1852 - 30/06/1852
06FS 0217 Ordonnances d'injonction, contenant également des citations à comparaître (2 juillet - 27
décembre 1852), 1 registre.
02/07/1852 - 27/12/1852
06FS 0218 Ordonnances d'injonction, contenant également des citations à comparaître (29 décembre 1852
- 30 juin 1853), 1 registre.
29/12/1852 - 30/06/1853
06FS 0220 Ordonnances d'injonction, contenant également des citations à comparaître et des attestations
de traites (2 janvier - 30 juin 1854), 1 registre.
02/01/1854 - 30/06/1854
06FS 0221 Ordonnances d'injonction, contenant également des citations à comparaître et des pièces
comptables (30 juin - 29 décembre 1854), 1 registre et 2 pièces.
30/06/1854 - 29/12/1854
06FS 0222 Ordonnances d'injonction, contenant également des citations à comparaître et des actes de
protêt (19 décembre 1854, 2 janvier - 19 mars 1855), 1 registre.
19/12/1854 - 19/03/1855
06FS 0223 Avis rendus par les consuls du Magistrat du consulat.- Procès-verbaux, pièces comptables,
contenant notamment le tableau de l'actif et du passif concernant le litige entre Carlo
Muratorio et Giambattista Sasso, tous les deux de Diano (5 juin 1826 - 12 février 1855), 1
registre.
05/06/1826 - 12/02/1855
06FS 0224 Règlement d'avaries.- Procès-verbaux établis par des experts suite à des ordonnances et
homologués par un juge du consulat (22 mars 1850 - 26 mai 1855), 1 registre et 3 pièces.
22/03/1850 - 26/05/1855
06FS 0225 Séquestres.- Suppliques, procès-verbaux d'estimation des biens à saisir, inventaires, pièces
comptables, correspondance (21 mai 1815 - 21 février 1841), 1 registre.
21/05/1815 - 21/02/1841
06FS 0226 Séquestres.- Suppliques, procès-verbaux d'estimation des biens à saisir, inventaires, pièces
comptables (7 juillet 1843 - 15 décembre 1850), 1 registre.
07/07/1843 - 15/12/1850
06FS 0229 Adjudications et mises en possession.- Actes judiciaires insinués passés par-devant le
président du consulat et reçus par le notaire et secrétaire De Masini portant acceptation
d'accords établis après des faillites, actes de notaires de Lyon, Bordeaux, Paris, Montpellier et
Sedan, pièces comptables, correspondance (29 janvier 1819 - 25 avril 1820), 1 registre.
29/01/1819 - 25/04/1820
06FS 0230 Adjudications, accords.- Actes judiciaires soumis à l'insinuation reçus par le notaire et
secrétaire Giacomo Broc portant acceptation d'accords établis après des faillites, suppliques,
décrets du consulat, inventaires, procès-verbaux d'expertise et de saisie, actes de soumission,
pièces comptables, correspondance (12 février 1830 - 12 avril 1835), 1 registre.
12/02/1830 - 12/04/1835
06FS 0231 Adjudications, accords.- Actes judiciaires soumis à l'insinuation reçus par le notaire et
secrétaire Giacomo Broc, portant acceptation d'accords établis après des faillites, suppliques,
décrets du consulat, inventaires, procès-verbaux d'expertise et de saisie, actes de soumission,
pièces comptables, correspondance (8 février 1836 - 18 mai 1846), 1 registre.
08/02/1836 - 18/05/1846
06FS 0232 Adjudications.- Actes judiciaires reçus par le notaire et secrétaire Costantino Gallo,
suppliques, décrets du consulat, inventaires, procès-verbaux d'expertise et de saisie, actes de
soumission, pièces comptables, correspondance (16 août 1847 - 5 avril 1856), 1 registre.
16/08/1847 - 05/04/1856
06FS 0233 Vols.- Tentative de vol perpétrée par Giambattista Fauler d'Oneglia (Oneille) sur le bâtiment
dénommé " La Rose " de Jean-Baptiste Audry de Saint-Tropez (5 janvier 1815), 1 cahier.
Enquête sur la cause du décès d'un individu trouvé en mer.- Procès-verbal des médecins requis
pour l'expertise (25 juin 1817).
Faillite de Teobaldo Corte.- Supplique, états des créanciers, pièces comptables, liste des
marchandises, correspondance (1837), 1 volume (dossier incomplet).
Banqueroute frauduleuse perpétrée par Giacomo et Maddalena Pastorello et Giambattista
Barla, tous de Torrazza.- Procès-verbal d'audition des témoins (28 janvier 1852), 1 cahier
(dossier incomplet).
05/01/1815 - 28/01/1852
06FS 0234 Extraits des actes de société présentés par les parties et enregistrés par le secrétaire du tribunal
de commerce aux termes des articles 51 à 56 du code de commerce (26 septembre 1858 - 17
septembre 1860), 1 registre.
26/09/1858 - 17/09/1860
06FS 0235 " Relazioni dei capitani marittimi " (rapports des capitaines).- Présentation et dépôt près le
tribunal de commerce des rapports dressés par les capitaines ou les patrons des bateaux, afin
d'attester la perte ou la dégradation des marchandises causées par des tempêtes survenues en
mer : déclarations des capitaines, procès-verbaux d'avarie et d'audition de témoins, contenant
également la copie d'un rapport présenté au tribunal de commerce de Genova (Gênes), une
pièce reçue par un notaire de Gibraltar, rédigée en anglais, concernant les dommages subis par
un schooner norvégien et un rapport établi par la chancellerie du consulat de Sardaigne à
Cannes (24 mai 1856, 6 mars 1857, 26 mai 1857 - 27 décembre 1858), 1 registre et 2 pièces.
24/05/1856 - 27/12/1858
06FS 0236 " Perizie " (expertises).- Rapports d'expertise de marchandises et de navires endommagés
établis par des ingénieurs, des négociants, des artisans et capitaines désignés par le tribunal et
rédigés par le secrétaire lors de contentieux, suppliques, procès-verbaux de nomination des
experts et de prestation de serment, pièces comptables, contenant notamment un plan
concernant une collision survenue à proximité du fanal de Villefranche entre le brigantin du
capitaine Giacomo Narizzano et celui du capitaine Benedetto Bozzo, l'expertise du matériel
photographique de Luigi Crette et l'échantillon d'un galon bicolore faisant l'objet du litige
entre les frères Alsace de Paris et le marchand de Nice Maurizio Gordolon (27 avril 1855 - 31
mai 1859), 1 registre.
27/04/1855 - 31/05/1859
06FS 0237 " Perizie " (expertises).- Rapports d'expertise de marchandises et de navires endommagés lors
de la traversée rédigés par le secrétaire du tribunal, suppliques, procès-verbaux de prestation
de serment des experts, pièces comptables (30 mai - 27 juin 1860), 2 cahiers.
30/05/1860 - 27/06/1860
06FS 0238 " Esami " (auditions de témoins).- Procès-verbaux rédigés lors de contentieux en présence d'un
juge du tribunal et du secrétaire (11 avril 1855 - 4 mars 1856), 1 registre.
11/04/1855 - 04/03/1856
06FS 0239 " Esami " (auditions de témoins).- Procès-verbaux rédigés lors de contentieux en présence d'un
juge du tribunal et du secrétaire (6 mars 1856 - 1er juillet 1857), 1 registre.
06/03/1856 - 01/07/1857
06FS 0240 " Esami " (auditions de témoins).- Procès-verbaux rédigés lors de contentieux en présence d'un
juge du tribunal et du secrétaire (4 septembre 1857 - 3 août 1860), 1 registre.
04/09/1857 - 03/08/1860
06FS 0241 Concession de témoignages et vérification des preuves (25 mai 1855 - 31 août 1860), 1
registre.
25/05/1855 - 31/08/1860
06FS 0242 Prestation de serments.- Procès-verbaux rédigés par le secrétaire du tribunal (3 août 1855 - 18
septembre 1860), 1 registre.
03/08/1855 - 18/09/1860
06FS 0243 " Dichiarazioni di debito in seguito ad inibizioni " (déclarations de dettes).- Déclaration de
Gioanni Gras, associé de la société Rey Gros et compagnie ne reconnaissant pas une dette vis-
à-vis de Francesco Beranger (28 juillet 1856), 1 cahier.
28/07/1856
06FS 0245 " Sentenze toccanti il merito " (jugements portant sur le fond) (12 avril - 30 août 1855), 1
registre.
12/04/1855 - 30/08/1855
06FS 0246 " Sentenze toccanti il merito " (jugements portant sur le fond), contenant également les
conclusions des parties (1er septembre - 29 décembre 1855), 1 registre.
01/09/1855 - 29/12/1855
06FS 0247 " Sentenze toccanti il merito " (jugements portant sur le fond), contenant également les
conclusions des parties (5 janvier - 30 avril 1856), 1 registre.
05/01/1856 - 30/04/1856
06FS 0248 " Sentenze toccanti il merito " (jugements portant sur le fond), contenant également les
conclusions des parties (3 mai - 27 décembre 1856), 1 registre.
03/05/1856 - 27/12/1856
06FS 0249 " Sentenze toccanti il merito " (jugements portant sur le fond), contenant également les
conclusions des parties (3 janvier - 30 avril 1857), 1 registre.
03/01/1857 - 30/04/1857
06FS 0250 " Sentenze toccanti il merito " (jugements portant sur le fond), contenant également les
conclusions des parties (2 mai - 29 août 1857), 1 registre.
02/05/1857 - 29/08/1857
06FS 0251 " Sentenze toccanti il merito " (jugements portant sur le fond), contenant également les
conclusions des parties (3 septembre - 31 décembre 1857), 1 registre.
03/09/1857 - 31/12/1857
06FS 0253 " Sentenze toccanti il merito " (jugements portant sur le fond), contenant également les
conclusions des parties (8 avril - 31 août 1858), 1 registre.
08/04/1858 - 31/08/1858
06FS 0254 " Sentenze toccanti il merito " (jugements portant sur le fond), contenant également les
conclusions des parties (3 septembre - 31 décembre 1858), 1 registre.
03/09/1858 - 31/12/1858
06FS 0255 " Sentenze toccanti il merito " (jugements portant sur le fond), contenant également les
conclusions des parties (4 janvier - 29 mars 1859), 1 registre.
04/01/1859 - 29/03/1859
06FS 0256 " Sentenze toccanti il merito " (jugements portant sur le fond), contenant également les
conclusions des parties (5 avril - 24 juin 1859), 1 registre.
05/04/1859 - 24/06/1859
06FS 0257 " Sentenze toccanti il merito " (jugements portant sur le fond), contenant également les
conclusions des parties (5 juillet - 30 septembre 1859), 1 registre.
05/07/1859 - 30/09/1859
06FS 0258 " Sentenze toccanti il merito " (jugements portant sur le fond), contenant également les
conclusions des parties (4 octobre - 30 décembre 1859), 1 registre.
04/10/1859 - 30/12/1859
06FS 0259 " Sentenze toccanti il merito " (jugements portant sur le fond), contenant également les
conclusions des parties (5 janvier - 27 mars 1860), 1 registre.
05/01/1860 - 27/03/1860
06FS 0260 " Sentenze toccanti il merito " (jugements portant sur le fond), contenant également les
conclusions des parties (3 avril - 2 octobre 1860), 1 registre.
03/04/1860 - 02/10/1860
06FS 0261 " Sentenze non toccanti il merito " (jugements ne portant pas sur le fond), contenant également
les conclusions des parties (14 avril - 7 juillet 1855), 1 registre.
14/04/1855 - 07/07/1855
06FS 0262 " Sentenze non toccanti il merito " (jugements ne portant pas sur le fond), contenant également
les conclusions des parties (15 juillet 1855 - 14 février 1856), 1 registre.
15/07/1855 - 14/02/1856
06FS 0264 " Sentenze non toccanti il merito " (jugements ne portant pas sur le fond), contenant également
les conclusions des parties (3 janvier - 19 décembre 1857), 1 registre.
03/01/1857 - 19/12/1857
06FS 0265 " Sentenze non toccanti il merito " (jugements ne portant pas sur le fond), contenant également
les conclusions des parties (9 janvier 1858 - 4 septembre 1860), 1 registre.
09/01/1858 - 04/09/1860
06FS 0266 Ordonnances et décrets du président du tribunal de commerce et des juges (12 avril 1855 - 30
décembre 1857), 1 registre.
12/04/1855 - 30/12/1857
06FS 0268 Liquidation de la faillite de l'orfèvre Francesco Ganteri de Nice.- Suppliques, pièces
comptables, ordonnance de faillite, inventaire des marchandises et des effets mobiliers dudit
Ganteri, exemplaire du journal " Il Nizzardo " du 1er octobre 1855 annonçant l'apposition des
sceaux sur les biens du failli, correspondance (27 septembre 1855 - 18 octobre 1856), 1 cahier.
27/09/1855 - 18/10/1856
06FS 0269 Liquidation de la faillite du négociant en huiles Pietro Isnard de Nice.- Suppliques, pièces
comptables, ordonnance de faillite, inventaire des marchandises et des effets mobiliers dudit
Isnard, rapport du syndic de faillite, exemplaire du journal " Il Nizzardo " du 6 septembre
1856 annonçant la faillite, correspondance, contenant également des courriers du parquet de la
cour d'appel d'Aix de 1887 concernant la réhabilitation de Pietro Isnard (4 septembre 1856 -
18 octobre 1856, 30 juillet 1887), 1 liasse.
04/09/1856 - 18/10/1856
06FS 0271 Liquidation de la faillite du tailleur Augusto Balestre de Nice.- Suppliques, pièces comptables,
actes judiciaires produits par la cour d'appel de Nice, ordonnances, exemplaires du journal " Il
Nizzardo " des 3 novembre 1857 et 25 mars 1858 déclarant l'état de faillite, inventaire des
marchandises et des effets mobiliers, correspondance (31 octobre 1857 - 16 avril 1858), 1
liasse.
31/10/1857 - 16/04/1858
06FS 0272 Liquidation de la faillite du marchand de bois Emanuele Gotusso de Portofino, demeurant à
Nice.- Suppliques, pièces comptables, protêts faute de paiement, ordonnances, procès-verbal
d'apposition des sceaux, inventaire des marchandises et des effets mobiliers, actes de citation
et séquestre, rapport du syndic, correspondance (8 mai - 14 septembre 1858, 13 août 1864, 27
février 1869), 1 liasse.
08/05/1858 - 27/02/1869
06FS 0273 Liquidation de la faillite de la société du négociant Domenico Liso de Parma (Parme), établie
à Nice.- Supplique, ordonnance de faillite, pièces comptables, protêts faute de paiement,
exemplaire du journal " Il Nizzardo " du 9 septembre 1858 annonçant la faillite, procès-verbal
d'apposition des sceaux, correspondance (7 septembre - 13 octobre 1858), 2 cahiers.
07/09/1858 - 13/10/1858
06FS 0274 Liquidation de la faillite de l'entrepreneur de travaux publics Lorenzo Magnan de Nice.-
Suppliques, pièces comptables de 1855 à 1859 de la succursale de Nice de la Banque
nationale, conclusions des parties, ordonnances (9 mai 1859 - 31 juillet 1860), 1 liasse (dossier
incomplet).
09/05/1859 - 31/07/1860
06FS 0275 Autorisation de naviguer et exercice de la pêche.- Procès-verbaux délivrés par le consul de
marine, avec l'indication de l'embarcation, du nom du capitaine ou du patron et de la durée de
l'autorisation de naviguer, instructions, contenant notamment une notification adressée aux
pêcheurs établissant des conditions pour la pêche et un certificat permettant au marin
Giuseppe Stagnetto d'exercer la pêche le long des côtes sardes des 17 avril et 1er juin 1847 (17
avril - 1er juin 1847, 10 octobre 1854 - 26 octobre 1857), 1 registre et 2 pièces.
17/04/1847 - 28/10/1857
BOVO : Petit voilier marchand, avec deux mâts, dont l’un avec voile latine (Treccani).
BRICK : navire à voiles carrées à deux mâts utilisé aux XVII et XVIII siècles comme
vaisseau de guerre ou de commerce (Larousse).
BRIGANTIN : navire à un pont, généralement à deux mâts, dont les voiles majeures sont
carrées (Trésor).
CUTTER ou COTRE : petit bâtiment de guerre autrefois de forme effilée, léger et rapide, à
un mât vertical, dont la voile a une superficie important (Trésor).
ESQUIF : petite embarcation, dépendant d’un navire.
FRÉGATE : petit bâtiment à rames, de l'importance d'une chaloupe, généralement non ponté
(Trésor).
GOZZO : bateau ayant la proue égale à la poupe, à rames, ayant parfois un mât avec une
petite voile, utilisé pour le transport de marchandises et pour la pêche (Treccani).
PARANZELLA : voilier côtier pour la pèche avec un mât à voile latine, utilisé en Ligurie, en
Sicile et le long des côtes de la mer Adriatique (Treccani).
PIELAGO ou PIELEGO : voilier à deux mâts semblable au trabaccolo, utilisé pour le
transport de marchandises surtout en mer Adriatique (Treccani).
POLACRE : ancien voilier méditerranéen généralement à voiles carrées, dont certains étaient
gréés en chébec, tandis que d'autres portaient des voiles auriques (Trésor).
TARTANE : petit bâtiment de pêche et de cabotage à voile latine, en usage autrefois sur les
côtes méditerranéennes, à bords hauts, à l'arrière élancé, possédant un grand mât (mestre) et
plusieurs voiles (beaupré, grand foc ou polacre, tape-cul) (Trésor).
sous-série 6FS