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direction générale
de l’Urbanisme
de l’Habitat et
de la Construction

Les logements-foyers
pour les personnes
âgées

juin 2004
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Sommaire

Fiche 1 Différence entre maison de retraite


et logement-foyer page 3

Fiche 2 MAPAD, MARPA et EDYLIS page 5

Fiche 3 L’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) page 8

Fiche 4 EHPA et EHPAD page 11

Fiche 4 bis Réforme de la tarification et logements-foyers page 13

Fiche 5 Un hôpital peut-il, en tant que propriétaire, bénéficier d’un financement


du ministère du logement pour créer et gérer un logement-foyer pour
personnes âgées ? page 14

Fiche 6 Une maison de retraite à structure juridique d’établissement public


administratif (EPA) sous tutelle des collectivités locales peut-elle
bénéficier de la PALULOS ? page 16

Fiche 7 Les incidences de l’article 194 de la loi SRU sur la réglementation


logements-foyers page 17

Fiche 8 Le volet gérontologique du schéma d’organisation sociale et médico-


sociale page 19

Fiche 9 L’aide sociale en établissement d’hébergement pour


personnes âgées page 21

Fiche 10 Les réglementations relatives à la sécurité incendie des établissements


d’hébergement pour personnes âgées page 23

Fiche 11 L’accueil des personnes désorientées : les “CANTOUS” page 27

Fiche 12 Le Comité Régional de l’Organisation Sociale et Médico-Sociale


(CROSMS) page 28

Fiche 13 Les Centres Locaux d’Information et de Coordination gérontologique


(CLIC) page 30

Fiche 14 Les financements mobilisables pour les logements-foyers pour


personnes âgées page 32
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Les logements-foyers pour les personnes âgées

Fiche
1 Différence entre maison de retraite et
logement-foyer

Ces deux modes d'hébergement pour personnes âgées sont


des établissements sociaux et médico-sociaux et relèvent à ce
titre des dispositions de l'article L.312-1.I. 6° du code de l'ac-
tion sociale et des familles.

Par "personnes âgées", il faut entendre des personnes d'au


moins 60 ans, même si les textes ne précisent pas de condi-
tion d'âge pour l'entrée en établissement, laquelle ne concerne
que l'ouverture des droits à certaines prestations ou prises en
charge.

Maison de retraite : Il s'agit d'un hébergement collectif de


personnes âgées qui assure une prise en charge globale de la
personne : hébergement en chambre, repas et divers services
spécifiques (blanchissage, aides à la vie quotidienne, soins et
animation).

Statut :
Maisons de retraite publiques : elles peuvent être autono-
mes, appartenant à une personne publique et gérées par elle
(CCAS) ou rattachées à un établissement sanitaire (maison de
retraite hospitalière par exemple) ;
Maisons de retraite privées : elles peuvent être à but non
lucratif ou à caractère commercial, appartenant et gérées par
des associations ou des organismes privés.

Logement-foyer : il s'agit d'un groupe de logements auto-


nomes assortis d'équipements ou de services collectifs (res-
tauration, blanchissage, salle de réunion, infirmerie, etc.) dont
l'usage est facultatif. L'hébergement est à la charge des per-
sonnes âgées qui peuvent bénéficier de l'aide sociale et d'une
aide au logement (APL ou AL).

Les logements-foyers, qui constituent une formule d'accueil


mise en place dans le cadre des financements HLM sont défi-

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nis à l'article R.351-55 du code de la construction et de l'ha-


bitation (CCH) comme des "établissements à caractère social
qui assurent le logement dans des immeubles comportant à la
fois des locaux privatifs et des locaux communs meublés ainsi
que, le cas échéant, diverses prestations annexes telles que
blanchissage, service de soins ou services sociaux éducatifs
moyennant une redevance". Lorsque des logements-foyers ont
été financés dans les conditions de l'article R 351-55, ils ouv-
rent droit à l'aide personnalisée au logement.

En ce qui concerne la tarification voir la fiche 4bis.

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Les logements-foyers pour les personnes âgées

Fiche
2 MAPAD, MARPA et EDYLIS

MAPAD (Maison d'accueil pour personnes âgées dépendan-


tes)

Le concept de MAPAD est apparu à la fin des années 80 (cir-


culaire de la caisse nationale d'assurance vieillesse du 13 février
1986 permettant de mieux identifier les structures accueillant
des personnes âgées dépendantes pour lesquelles la CNAV
s'engageait à cofinancer l'investissement).

La MAPAD est une maison de retraite ou un logement-foyer qui


accueille des personnes âgées en perte d'autonomie et même
très dépendantes. Lorsqu'elles ont été financées sur des cré-
dits du ministère de logement (PLA-CFF, PLS), ces maisons de
retraite sont considérées comme des logements-foyers au sens
de l'avant dernier paragraphe de la fiche 1 et sont conven-
tionnées à l'APL. Elles ont pour objectif l'accueil et l'héberge-
ment des résidents dans un environnement agréable, où
l'aspect médical ne sera pas trop apparent, rappelant le cadre
du domicile.

En principe, ne sont admises que les personnes âgées qui ont


besoin de l'assistance continue d'un personnel para-médical.

Le mode de fonctionnement est de type collectif hormis le petit


déjeuner servi en chambre ou bien mis à la disposition des
résidents dans la salle de séjour d'étage ; les repas sont pris
en commun à la salle à manger commune ou à l'étage. Le sec-
teur hébergement est divisé en unités de vie de 12 à 20 loge-
ments comportant des locaux communs. L'accent est mis sur
la stimulation des résidents avec pour objectif la prévention de
la détérioration physique et psychique. Le CANTOU (Centre
d'activité naturelle tiré d'occupation utile) fonctionne au sein
de la MAPAD de manière séparée et particulière : accueillant
des personnes désorientées, la vie s'organise autour des acti-

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vités domestiques quotidiennes, coordonnées par une maî-


tresse de maison. Son objectif est de tenter de permettre à
ses résidents de se repérer dans le temps et dans l'espace.

MARPA (maison d'accueil rurale pour personnes âgées)

Ces petites structures se veulent une réponse adaptée aux spé-


cificités du milieu rural et à la perte d'autonomie. Le concept
de la MARPA est un concept propre à la mutualité sociale agri-
cole (MSA) dont la mise en place fait l'objet d'une démarche
commune entre le porteur de projet et la MSA.

Ces structures accueillent des personnes âgées en perte d'au-


tonomie, ayant besoin de l'aide d'un tiers pour certains actes
de la vie courante ou des personnes encore relativement vali-
des mais en situation fragile (personne vivant seules ou iso-
lées, etc.). Elles travaillent en collaboration avec les profes-
sionnels du secteur médico-social.

Le projet de vie de la structure favorise la vie la plus autonome


possible : la personne est considérée comme réellement loca-
taire de son appartement avec participation aux tâches de la
vie quotidienne.

Lorsqu'elles ont été financées sur des crédits du ministère du


logement, ces maisons de retraite sont considérées comme
des logements-foyers au sens de l'avant dernier paragraphe
de la fiche 1, et elles sont conventionnées à l'APL.

Le maître d'ouvrage d'une MARPA est systématiquement soit


une collectivité publique (commune ou une structure inter-
communale) soit un organisme HLM.

La MSA (Caisse locale et Caisse centrale) intervient à trois


niveaux dans le soutien aux MARPA :

- sous la forme d'un accompagnement dans la conduite du pro-


jet (par la signature d'une déclaration d'engagement com-
mune),
- sous la forme d'une subvention en fonctionnement versée les
deux premières années du fonctionnement en contrepartie de
la signature d'un contrat qualité (38 125 euros dont 30 500
euros par la Caisse centrale),

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- sous la forme d'une implication technique et financière dans


le soutien au réseau constitué au sein de la Fédération Nationale
des MARPA.

Sous réserve de l'accord de leur tutelle, certaines caisses


MSA peuvent intervenir par des prêts à taux préférentiel ou
d'autres actions.

EDYLIS

Il s'agit d'un nouveau type d'établissement mis en place à la


fin des années 80 par l'Union HLM, à partir d'une convention
signée entre le ministère des affaires sociales, le ministère de
l'équipement, et l'UNFOHLM.
Les structures EDYLIS reflétaient une conception nouvelle d'ac-
cueil de personnes âgées qui visait une clientèle particulière,
différente de celle des logements-foyers traditionnels. Les EDY-
LIS correspondent donc à une modalité particulière de loge-
ment-foyer destiné à une clientèle plus solvable que celle des
logements-foyers traditionnels avec des éléments de confort
et de qualité de service un peu supérieurs à ceux rencontrés
dans les logements-foyers classiques.

A l'origine, les structures EDYLIS étaient une formule d'hé-


bergement avec apport financier initial du résident, payé à l'en-
trée dans les lieux en contrepartie"d'un logement et de servi-
ces à vie" même en cas de perte d'autonomie.

Il s'agit d'une formule hybride qui place le résident dans un


statut "de locataire-propriétaire". Cependant, peu à peu, ce
droit d'entrée a été remplacé par des réservations d'organis-
mes de retraite.

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Les logements-foyers pour les personnes âgées

Fiche
3 L’Allocation personnalisée d'autonomie (APA)

L'allocation personnalisée d'autonomie remplace à compter du


1er janvier 2002 la prestation spécifique dépendance instau-
rée par la loi du 24 janvier 1997. Instituée par la loi n°2001-
647 du 20 juillet 2001, cette prestation concerne les person-
nes âgées de 60 ans et plus, en perte d'autonomie, qu'elles
résident à domicile ou en établissement.

L'APA est une prestation universelle dont l'accès n'est pas sou-
mis à condition de ressources mais dont le montant est varia-
ble en fonction des ressources. Elle n'est soumise ni à l'obli-
gation alimentaire ni à recours en récupération.

L'APA est une prestation en nature, personnalisée, permettant


une prise en charge adaptée aux besoins réels de chaque béné-
ficiaire à domicile et solvabilisant les résidents en établisse-
ment au titre du tarif dépendance.

L'APA est accordée par décision du président du conseil géné-


ral et servie par le département sur proposition d'une com-
mission présidée par le président du conseil général ou son
représentant (article L 232-12 du code de l'action sociale et
des familles).

Conditions d'attribution

liées à la personne

- avoir au moins 60 ans,


- résider en France (France métropolitaine, DOM et Saint-
Pierre-et-Miquelon),
- attester d'un domicile stable et régulier,
- être français ou étranger en situation régulière.

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liées à la perte d'autonomie

- relever d'un degré de dépendance (GIR 1 à 4) évalué par la


grille nationale AGGIR (Action Gérontologique Groupe Iso
Ressources).
Pour chacun des groupes homogènes de perte d'autonomie, la
loi définit (article L.232-3 du CASF) des montants d'aide appe-
lés " tarifs " qui encadrent, à domicile, les plans d'aide indivi-
dualisés.

APA à domicile

L'APA finance un plan d'aide personnalisé élaboré par une


équipe médico-sociale sur la base d'une évaluation globale des
besoins effectuée au domicile du bénéficiaire, couvrant toutes
les aides humaines et techniques reconnues nécessaires à son
maintien à domicile, dans la mesure où la perte d'autonomie
dans l'accompagnement des actes essentiels de la vie quoti-
dienne retentit sur la capacité d'assumer les tâches domes-
tiques et les travaux d'entretien du logement. Elle solvabilise
ainsi le besoin d'aide.
La somme allouée est égale au montant du plan d'aide effec-
tivement utilisé, minoré éventuellement d'une participation
laissée à la charge du bénéficiaire en fonction de ses ressour-
ces.

APA en établissement

L'APA est indissociable de la réforme de la tarification des éta-


blissements d'hébergement pour personnes âgées. Elle cou-
vre le tarif dépendance applicable à chaque résident, diminué
d'une participation qui reste à sa charge (GIR5/6). Son péri-
mètre est moindre qu'à domicile puisque les services ména-
gers et l'entretien des locaux assurés pour l'ensemble des rési-
dents, qu'ils soient valides ou non, relèvent du tarif
hébergement.
Par nature, l'APA en établissement n'a pas été définie par rap-
port aux besoins individuels de ses bénéficiaires mais par rap-
port à une nomenclature de charges prédéfinie par le décret
n° 99-316 relatif aux modalités de tarification et de finance-
ment des établissements hébergeant des personnes âgées
dépendantes. Elle procède donc d'une logique plus budgétaire
dans laquelle les charges dépendance sont mutualisées et non
individualisées.

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Le niveau de perte d'autonomie des résidents est déterminé


par l'équipe médico-sociale de l'établissement, placée sous la
responsabilité du médecin coordonnateur, puis validé par le
médecin du conseil général et de la caisse d'assurance maladie.

Dans chaque établissement, trois tarifs "dépendance" existent,


correspondant respectivement aux GIR 1/2, GIR3/4 et au
GIR5/6 ; le classement dans ces deux derniers GIR n'ouvre pas
droit à l'APA mais le résident doit, à titre préventif, acquitter
le montant correspondant à ce tarif.
Dans la suite du plan vieillissement et solidarité, ce dispositif
relevant du champ de compétence du ministère des affaires
sociales peut être amené à évoluer.

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Les logements-foyers pour les personnes âgées

Fiche
4 EHPA et EHPAD

EHPA : Etablissement d'hébergement pour personnes âgées

Cette appellation recouvrira, à terme, tous les établissements


accueillant des personnes âgées, non ou peu dépendantes, qui
ne sont pas soumis à l'obligation de signer une convention tri-
partite.

L'article L.313-12 du code de l'action sociale et des familles


édicte une obligation générale de conventionnement pour tous
les établissements dont le GMP est supérieur à 300, sans men-
tionner de dérogation liée à la capacité de l'établissement.

Cependant, un établissement de moins de 25 places dont le


GMP (Gir moyen pondéré) est supérieur à 300 peut signer une
convention dont le contenu peut toutefois être sensiblement
différent de la convention tripartite de droit commun.

Cette convention peut avoir un contenu différent, si ces éta-


blissements font le choix du régime dérogatoire caractérisé
par :

- application du décret n°1086 du 20 novembre 2001,


- référence à un cahier des charges spécifiques.

EHPAD : Etablissement d'hébergement pour personnes âgées


dépendantes

On regroupe sous cette appellation les établissements


accueillant des personnes âgées dépendantes, antérieurement
dénommés, le plus souvent, maison de retraite, logement foyer
ou MAPAD, soumis à une obligation de conventionnement avec
la DDASS et le conseil général pour continuer à accueillir des
personnes âgées dépendantes au delà du 31 décembre 2005
(31 décembre 2006 pour les logements-foyers). La convention
tripartite pluriannuelle (5 ans) entre l'Etat, le Conseil Général

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et le gestionnaire précise les moyens alloués à l'établissement


au regard des objectifs qualité retenus. Ces derniers sont décli-
nés en fonction des orientations fixées dans le projet d'éta-
blissement.
Les établissements accueillant des personnes âgées, qu'ils
soient publics ou privés, ont vocation à être qualifiés EHPA ou
EHPAD, qu'ils soient ou non conventionnés à l'APL. Ces struc-
tures sont des institutions sociales et médico-sociales au sens
de l'article L.312-1 du code de l'action sociale et des familles
et, à ce titre, sont soumises à autorisation du comité régional
d'organisation sanitaire et médico-sociale (CROSMS).

Dans la suite du plan vieillissement et solidarité, ce dispositif


relevant du champ de compétence du ministère des affaires
sociales peut être amené à évoluer.

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Les logements-foyers pour les personnes âgées

Fiche
4 bis Réforme de la tarification et logements-foyers

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Les logements-foyers pour les personnes âgées

Un hôpital peut-il, en tant que propriétaire,


Fiche bénéficer d’un financement du ministère du
logement pour créer et gérer un logement-
5 foyer pour personnes agées ?

Depuis la loi n°94-43 du 18 janvier 1994 relative à la Santé


Publique et à la Protection Sociale, il est juridiquement admis
qu'un établissement de santé public ou privé peut créer et gérer
les structures visées à l'article 3 de la loi n °79-535 du 30 juin
1975, par exemple : les établissements qui assurent l'héber-
gement des personnes âgées, ou des adultes handicapés.

Aujourd'hui la réglementation du ministère du logement ne fait


pas obstacle à cette possibilité.

Le maître d'ouvrage étant un établissement public, il peut béné-


ficier des PLS prévus à l'article R 331-18 du CCH. Cet article
indique que " ces prêts peuvent être attribués à des person-
nes morales ou physiques, lorsqu'elles contribuent au finan-
cement de l'opération par un financement propre minimum ".

En revanche, il ne peut bénéficier du financement PLUS réservé


au maître d'ouvrage cités à l'article R 331-14 du CCH.

L'octroi de ces prêts est subordonné à la passation par le


demandeur d'une convention APL, et au respect de différentes
prescriptions techniques et financières liées aux conditions
d'octroi de ces prêts.

Dans ce cas, les activités propres du logement-foyer (charges


et produits) doivent être retracées dans un budget annexe de
l'établissement public de santé.

Ce point est indispensable, il doit permettre une identification


des comptes clients pour le versement de l'APL par la CAF, et
ne pas constituer simplement une recette en atténuation de
dépenses.

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L'opportunité de financer de tels programmes relève des prio-


rités des politiques locales de l'habitat et des choix arrêtés
après saisine du CDH.

La création de chambre d'hôpital n'entre pas dans le


champ des aides au financement du logement social.

En effet, s'il est possible de financer la partie consacrée


au logement dans des établissements accueillant des
personnes âgées, ceci est limité à des situations bien
identifiées où les personnes peuvent vivre dans un loge-
ment de manière autonome et dont l'état, par consé-
quent, ne relève pas de l'hospitalisation.

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Les logements-foyers pour les personnes âgées

Une maison de retraite à structure juridique


Fiche d’établissement public administratif (EPA)
6 sous tutelle des collectivités locales peut-elle
bénéficier de la PALULOS ?

Oui, il est possible juridiquement que ce type de maison de


retraite bénéficie de la PALULOS.

En effet, s'agissant des subventions à l'amélioration des loge-


ments locatifs sociaux, l'article R 323-1 du CCH indique que
peuvent bénéficier d'une subvention de type PALULOS les éta-
blissements publics à caractère administratif sous tutelle des
collectivités locales et gestionnaire de logements.

Dans ce cas, il convient, notamment dans le cas de la réhabi-


litation d'établissements appartenant à des hôpitaux ayant ce
statut d'EPA, de veiller à ce que cette réhabilitation permette
la création de véritables logements privatifs constituant bien
le domicile des résidents.

L'opportunité de financer de tels programmes relève cepen-


dant de la politique locale de l'habitat et des choix arrêtés par
le préfet après avis du CDH.

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Les logements-foyers pour les personnes âgées

Fiche Les incidences de l’article 194 de la loi SRU sur


7 la réglementation logements-foyers

L'article 194 de la loi relative à la solidarité et au renouvelle-


ment urbains a introduit dans le code de la construction et de
l'habitation au titre III du livre VI un nouveau chapitre inti-
tulé : "Mesures relatives à la protection des personnes logées
en logement-foyer". Il s'agit, par ces dispositions nouvelles qui
s'appliquent à tous les établissements destinés au logement
collectif à titre de résidence principale de personnes dans des
immeubles comportant des locaux privatifs (chambres ou
logements) meublés ou non et des espaces collectifs, de met-
tre en place un véritable statut pour les occupants des loge-
ments-foyers. Cette disposition est indépendante du fait que
le foyer soit conventionné ou non à l'APL.

Dorénavant, en vertu de l'article L 633-2 du code de la cons-


truction et de l'habitation, les propriétaires ou gestionnaires
de logements-foyers ont l'obligation de délivrer un contrat écrit
à toute personne logée dans un logement-foyer. Ce contrat doit
comporter des éléments essentiels tels que les conditions et
modalités de sa résiliation, la désignation des locaux et des
équipements à usage privatif, la désignation des locaux mis à
la disposition des personnes, le dépôt de garantie, le montant
acquitté, l'ensemble des prestations comprises dans ce mon-
tant, ainsi que les prestations annexes proposées et leur prix.

Cette obligation pèse sur les gestionnaires des logements-


foyers, qu'ils soient ou non propriétaires, dans la mesure où
toutes les personnes qui vivaient dans un logement-foyer au
moment de la publication de la loi solidarité et renouvellement
urbains devraient disposer d'un contrat écrit, la loi ayant fixé
aux gestionnaires un délai de six mois à compter de sa publi-
cation pour satisfaire à cette obligation nouvelle (article L 633-
3), soit le 13 juin 2001.

En outre, l'article L 633-4 introduit la concertation locative en


prévoyant la création dans chacun de ces établissements d'un

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conseil de concertation composé en nombre au moins égal


de représentants du gestionnaire ou du propriétaire et de
représentants des personnes logées. Ce conseil est consulté
préalablement à la réalisation de tout projet et organisation
susceptibles d'avoir une incidence sur les conditions de loge-
ment et de vie des occupants.

L'entrée en vigueur de cette disposition est subordonnée à la


signature du décret d'application prévu par la loi.

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Les logements-foyers pour les personnes âgées

Fiche
Le volet gérontologique du schéma
8 d'organisation sociale et médico-sociale

Les lois de décentralisation ont confié aux départements


des compétences relatives à la solidarité de proximité. La
loi n° 2002-2 du 2 janvier 2002 rénovant l'action sociale et
médico-sociale a renouvelé et développé la fonction de pla-
nification dans le secteur social et médico-social, sans en
dénaturer les particularités issues de la loi n° 75-535 du
30 juin 1975 et de la pratique des partenaires institution-
nels.

Cette fonction de planification est assurée par le schéma d'or-


ganisation sociale et médico-sociale qui est rendu obligatoire
dans chaque département par l'article 19 de la loi n°2002-2
du 2 janvier 2002 rénovant l'action sociale et médico-sociale.

Valorisation des principes législatifs anciens

Le niveau essentiel de la planification reste le niveau dépar-


temental. L'initiative de prendre le schéma revient au prési-
dent du conseil général et au préfet. Il est par principe unique
et conjointement établi par l'Etat et le département. Il est au
préalable débattu dans une commission composée des prin-
cipaux interlocuteurs des pouvoirs publics. Il constitue une
référence d'appui pour guider l'évolution des dispositifs de
réponse aux besoins des personnes (enfants, handicapées,
personnes âgées) et couvre l'ensemble des dispositifs et des
institutions destinées à ces populations.

Renforcement de points essentiels

La loi du 2 janvier 2002 précise le contenu de tout schéma :


- apprécier la nature, le niveau et l'évolution des besoins de la
population,
- dresser le bilan quantitatif et qualitatif de l'offre sociale et
médico-sociale existante,
- déterminer les perspectives et les objectifs du développe-
ment de cette offre,
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- préciser le cadre des coopérations et coordinations entre éta-


blissements,
- définir les critères d'évaluation des actions.

Le schéma lui-même n'est pas amené à contenir une pro-


grammation concrète. Le schéma permet qu'une annexe dresse
la programmation pluriannuelle des structures qu'il serait sou-
haitable de créer, transformer voire supprimer.

Enfin, pour obtenir l'autorisation légale, les projets de création


d'établissements et de services devront être " compatibles avec
les objectifs et répondre aux besoins " fixés par le schéma.
L'incompatibilité devient un motif suffisant pour refuser un pro-
jet mais la compatibilité rend l'autorisation seulement possi-
ble si d'autres conditions sont par ailleurs remplies.

Le Comité régional de l'organisation sanitaire et médico-sociale


mentionné à l'article L.6121-9 du code de la santé publique
(voir fiche 12) doit être consulté sur les schémas départe-
mentaux et le schéma régional.

Les objectifs des schémas permettent d'éviter un développe-


ment anarchique de l'offre mais ils n'obligent pas à créer les
structures correspondantes.

Les DRASS sont le point de convergence de l'ensemble des tra-


vaux d'analyse des besoins et des réponses aux problèmes
sociaux.

S'agissant du schéma gérontologique, qui est un volet du


schéma départemental de l'organisation sociale et médico-
sociale, le besoin en places d'hébergement pour les personnes
âgées d'un département ne peut être apprécié dans l'absolu
par rapport au seul taux moyen national. Il sera variable dans
chaque département en fonction des besoins locaux recensés
et des moyens mis en place pour le maintien à domicile des
personnes âgées dépendantes.

C'est dans ce cadre que les programmes de création, d'amé-


lioration de logements-foyers pour personnes âgées doivent
se situer et être hiérarchisés, en s'inscrivant dans les priorités
établies dans le schéma. L'octroi des crédits de type PALULOS
ne devrait intervenir qu'après examen du positionnement du
dossier de demande de crédits à l'intérieur du schéma.

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Les logements-foyers pour les personnes âgées

Fiche
L’aide sociale en établissement d'hébergement
9 pour personnes âgées

Principe général : l'aide sociale pour couvrir les dépenses d'hé-


bergement en institution intervient pour prendre en charge,
dans les conditions et les modalités précisées dans le tableau
ci-dessous, les frais d'hébergement non couverts par d'autres
dispositifs d'aides. Elle ne se substitue ni à la solidarité fami-
liale (obligés alimentaires) ni aux aides personnelles au loge-
ment qui couvrent une partie de la charge d'hébergement, mais
vient en complément lorsque celles-ci sont insuffisantes.

Les sommes versées au titre de l'aide sociale à l'hébergement


(ASH) sont récupérables sur successions et donations.

Depuis les lois de décentralisation, c'est le conseil général qui


élabore et met en œuvre un règlement départemental de l'aide
sociale et qui organise et distribue cette aide.

I - Aide sociale à l'hébergement


L'article L. 231-4 du code de l'action
sociale et des familles fixe le principe
général
II - Conditions liées à l'établisse-
ment
1) L'établissement doit être habilité à
recevoir des bénéficiaires de l'aide
Conditions de prise sociale :
en charge à l'aide pour les établissements privés
sociale en (article L.313-6 du code de l'aide
établissements sociale et des familles)
pour les établissements relevant
des collectivités publiques (article
L.315-5 du CASF),
2) ou la personne âgée doit séjourner
depuis au moins cinq ans dans l'éta-
blissement à titre payant (article L.
231-5 du CASF)

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III - Conditions de ressources


(art.L. 231-2 et L. 231-4 du code
CASF)
1) avoir des ressources, déduction
faite de l'argent de poche, de la parti-
cipation éventuelle des débiteurs d'a-
liments ( code civil article L.205 et sui-
vants) et des aides personnelles au
logement, inférieures aux frais de
séjour (caractère subsidiaire de l'aide
sociale).
I - Compétence du président du
conseil général (art. L.314-2 3° du
CASF).
Les frais de séjour sont calculés sur la
Conditions de base d'un prix de journée fixé chaque
versement des frais année par le président du conseil géné-
de séjours (tarif ral.
hébergement) II - Les sommes versées au titre de
l'aide sociale à l'hébergement sont
récupérables sur la succession dès le
premier franc.

Règlement peut fixer des conditions plus sou-


départemental ples que la loi notamment en ce qui
d'aide sociale concerne les obligés alimentaires.

22
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Les logements-foyers pour les personnes âgées

Les réglementations relatives à la sécurité


incendie des établissements d'hébergement
Fiche pour personnes âgées (sont concernés les mai-
10 sons de retraite et les logements-foyers pour
personnes âgées)

Contexte

Avant la mise en application de l'arrêté du 19 novembre 2001


portant approbation de dispositions complétant et modifiant le
règlement de sécurité contre les risques d'incendie et de
panique dans les établissements recevant du public, des
règles de sécurité incendie différentes se sont appliquées
selon le type de structure, les types de locaux et l'ancienneté
de la construction :

Les établissements d'hébergement pour personnes âgées


relevaient alors soit :

- de la réglementation incendie "habitation" en vigueur lors de


la construction. La plus récente concernait les établissements
d'hébergement pour personnes âgées et personnes handica-
pées "valides", soumis à l'arrêté du 31 janvier 1986 relatif à
la sécurité incendie dans les immeubles d'habitation : cette
réglementation est de la compétence du ministère chargé du
logement. Les locaux collectifs relevaient, quant à eux, de la
réglementation ERP.

- soit de la réglementation ERP : avant la parution du Type J,


certains établissements ont été classés en établissement rece-
vant du public de type U (établissements de soins) selon les
arrêtés du 25 juin 1980 (dispositions générales) et du 23 mai
1989 (dispositions particulières du type U). Cette réglementa-
tion relève de la compétence du ministère de l'intérieur.

La réglementation ERP de type J

Quels sont les textes réglementaires ?

Les établissements d'hébergement pour personnes âgées cor-


respondent à deux catégories bien distinctes : maison de
23
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retraite ou logement-foyer.

Depuis le 7 avril 2002, ils sont soumis au règlement de sécu-


rité contre les risques d'incendie et de panique dans les éta-
blissements recevant du public, pris par arrêté du 25 juin 1980,
ainsi qu'aux dispositions de l'arrêté du 19 novembre 2001 (type
J).

Antérieurement à la publication du nouveau règlement de sécu-


rité type J, les maisons de retraite et les établissements clas-
sés en ERP étaient soumis à des règles de sécurité incendie
hospitalières de type U (arrêté du 23 mai 1989 modifié par l'ar-
rêté du 19 novembre 2001 (publié au JO n°31 du 6 février
2002) .

Quel est le champ d'application ?

Ces dispositions réglementaires sont applicables aux établis-


sements ayant vocation principale à recevoir ou à héberger des
personnes âgées ou des personnes handicapées (enfants ou
adultes) :
quel que soit l'effectif du public accueilli si la capacité d'hé-
bergement de l'établissement, hors accueil de jour, est supé-
rieure ou égale à 20 ;
dans lesquels l'effectif du public est susceptible d'atteindre
cent personnes simultanément.

Il s'agit des établissement sociaux et médico-sociaux (au sens


de l'article L. 312-1 du code de l'action sociale et des familles)
suivants :
établissements médico-éducatifs qui reçoivent en internat,
en externat ou en cure ambulatoire de jeunes handicapés ou
inadaptés ;
établissements d'enseignement qui dispensent à titre prin-
cipal une éducation spéciale aux jeunes handicapés ou inadap-
tés ;
établissements qui assurent l'hébergement des personnes
âgées, des adultes handicapés.

En attendant la parution des dispositions de Type J de 5ème


catégorie (petits établissements d'une capacité inférieure à 20
places installées), la commission centrale de sécurité (séance
du 4 avril 2002) recommande aux commissions départemen-
tales de s'inspirer des dispositions combinées du type J et des
articles PU (petits établissements hospitaliers).
24
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Quelle est la date de mise en application du Type J ?

Le 7 avril 2002.

Quels sont les principes de sécurité ?

Compte tenu, d'une part, de la spécificité des établissements


et des conditions particulières de leur exploitation, d'autre part,
de l'incapacité ou de la difficulté d'une partie du public reçu à
pouvoir évacuer ou à être évacué rapidement, le niveau de
sécurité de l'ensemble de l'établissement repose, notamment
au début de l'incendie, sur le transfert horizontal de ces per-
sonnes vers une zone contiguë suffisamment protégée.

L'évacuation verticale de ces personnes ne doit en effet être


envisagée qu'en cas d'extrême nécessité.

Pour répondre à cet objectif, les principes suivants sont rete-


nus :
- renforcement des conditions d'isolement ;
- large emploi de la détection automatique d'incendie permet-
tant une alarme précoce ;
- désenfumage des circulations ;
- sensibilisation et formation du personnel aux tâches de sécu-
rité.

En outre, l'évacuation verticale reste la règle pour les person-


nes pouvant se déplacer par leurs propres moyens.

Quelle application aux établissements existants ?

Les dispositions du règlement de sécurité (arrêté du 25 juin


1980 modifié) applicables aux établissements existants sont
énoncées à l'article GN 10 :

§ 1. A l'exception des dispositions à caractère administratif, de


celles relatives aux contrôles et aux vérifications techniques
ainsi qu'à l'entretien, le règlement ne s'applique pas aux éta-
blissements existants.
§ 2. Lorsque des travaux de remplacement d'installation, d'a-
ménagement ou d'agrandissement sont entrepris dans ces éta-
blissements, les dispositions du présent règlement sont appli-
cables aux seules parties de la construction ou des installations
modifiées.

25
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Toutefois, si ces modifications ont pour effet d'accroître le risque


de l'ensemble de l'établissement, des mesures de sécurité com-
plémentaires peuvent être imposées après avis de la commis-
sion de sécurité.

Observations :

Les nouvelles dispositions de Type J s'inscrivent essentielle-


ment dans une démarche qualité et devraient permettre à l'a-
venir de construire ou de rénover des établissements dont la
conception architecturale pourra s'éloigner d'une conception
hospitalière, qui pourront être mieux intégrés dans la ville ou
le quartier et s'apparenter à de l'habitat tout en garantissant
un niveau de sécurité identique à celui du Type U.

En ce qui concerne les logements-foyers, bien évidemment,


ils n'échappent pas à la réglementation et relèvent des règles
du type J pour ceux qui sont à créer ou à rénover. Pour ceux
qui existent déjà, après classement en ERP, seules les dispo-
sitions de l'article GN10 s'appliquent, le référentiel technique
restant celui de la réglementation incendie en vigueur lors de
la construction.

A l'issue de la parution du type J, un certain nombre d'in-


quiétudes se sont manifestées chez les professionnels, même
si elles ne sont pas fondées, puisqu'elles portent sur la rétroac-
tivité de l'application de la réglementation et sur le reclasse-
ment des logements-foyers existants. Néanmoins, un groupe
de travail interministériel, spécifique aux logements-foyers
existants, a été mis en place pour aborder l'état de leur patri-
moine (conception architecturale, accessibilité, sécurité incen-
die) et les difficultés qu'il induit lors de la réalisation de tra-
vaux.

Son objectif est d'élaborer en 2004 des recommandations à


destination des directeurs d'établissement et des commis-
sions de sécurité afin de définir des pistes efficaces d'amé-
lioration de la sécurité dans les logements foyers pour per-
sonnes âgées et, ce, à un coût raisonnable. Ce travail,
complexe du fait de la grande diversité du bâti, pourrait
conduire à des modifications réglementaires ou à l'élabora-
tion d'une circulaire. Il est encore trop tôt pour le dire.

26
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Les logements-foyers pour les personnes âgées

Fiche
L'accueil des personnes désorientées :
11 les "CANTOUS"

CANTOU : Centre d’Activité Naturelle Tirée d’Occupation


Utile (signifie "coin du feu"en provençal)

Ces unités, séparées mais intégrées à l'ensemble architectu-


ral, doivent être composées au plus de 12 à 15 chambres à 1
lit. Ces chambres doivent être distribuées autour d'une grande
salle, aménagée en coin cuisine de manière à pouvoir accueillir
l'ensemble des personnes concernées dans de bonnes condi-
tions de convivialité et permettre en particulier une vie en com-
mun dans la journée. A proximité de cette salle, des équipe-
ments sanitaires pour les soins d'hygiène sont prévus. Les
règles de sécurité et d'accessibilité aux handicapés doivent être
scrupuleusement respectées. Le plus souvent, un jardin est
créé autour de ce lieu de vie pour ces personnes ayant le plus
besoin de déambuler et de rompre le sentiment d'enferme-
ment. Le personnel est composé selon les cas d'une " maî-
tresse de maison " et d'une ou plusieurs aides.

Les CANTOU peuvent être des structures indépendantes ou


intégrées à une maison de retraite ou à une MAPAD spéciali-
sées dans l'accueil de personnes désorientées (maladie
d'Alzheimer notamment).

Le ministère du logement peut financer ces structures lors-


qu'elles sont des logements-foyers au sens des articles R 351-
55 et suivants du code de la construction et de l'habitation per-
mettant de les conventionner à l'APL.

27
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Les logements-foyers pour les personnes âgées

Fiche
Le Comité Régional de l'Organisation Sociale
12 et Médico-Sociale (CROSMS)

Le comité régional de l'organisation sociale et médico-sociale


est une instance administrative mentionnée à l'article L.312-
3 du code de l'action sociale et des familles. Ce comité est cons-
titué en quatre sections spécialisées compétentes pour les éta-
blissements et services pour personnes âgées, pour personnes
handicapées, pour personnes en difficultés sociales, pour
enfants relevant d'une protection administrative ou judiciaire.

Rôle du CROSMS

Conformément aux dispositions de l'article L.312-3-I et en se


référant, notamment, aux schémas régionaux et départemen-
taux d'organisation sociale et médico-sociale, ce comité est
chargé :

- d'évaluer annuellement les besoins sociaux et médico-sociaux


et d'analyser leur évolution,
- de proposer des priorités pour l'action sociale et médico-
sociale,
- d'élaborer tous les cinq ans un rapport retraçant ces évalua-
tions, analyses et propositions.

Il est consulté et donne un avis motivé sur :

- les schémas départementaux et régionaux d'organisation


sociale et médico-sociale,
- la création, la transformation ou l'extension d'établissements
et services sociaux et médico-sociaux visés à l'article L.312-1
du code de l'action sociale et des familles.

L'avis qu'il rend est obligatoire mais cet avis ne lie point juri-
diquement les autorités de tarification (article L.313-1 du code
de l'action sociale et des familles relatif au régime des autori-
sations). Les conditions de délivrance des autorisations sont
prévues aux 2°, 3° et 4° de l'article L.313 - 4. Les dispositions

28
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figurant au 4° prévoient que l'autorisation ne peut dorénavant


être accordée que si l'Etat dispose, à la date de délivrance de
l'autorisation, d'une dotation financière permettant de couvrir
les frais prévisionnels de fonctionnement en année pleine de
l'établissement ou du service concerné.

Les logements-foyers pour personnes âgées sont concernés


dans la mesure ou ils sont des établissements sociaux et
médico-sociaux.

Il est tenu informé :

- des schémas nationaux d'organisation sociale et médico-


sociale (article L.312-5 du code de l'action sociale et des
familles),
- des coopérations entre établissements et services mises en
place dans la région (article L.312-7 du CASF).

Composition du CROSMS

Le président du comité est un magistrat du corps des conseillers


des tribunaux administratifs et des cours administratives d'ap-
pel ou du corps des conseillers des chambres régionales des
comptes ; son mandat est de cinq ans, renouvelable.

Le comité comprend des :

- représentants des services déconcentrés de l'Etat, des col-


lectivités territoriales et des organismes de sécurité sociale,
- représentants des établissements et services sociaux et
médico-sociaux,
- représentants des personnels des établissements et services
sociaux et médico-sociaux,
- représentants des usagers des établissements et services
sociaux et médico-sociaux,
- représentants des travailleurs sociaux et des professions de
santé,
- personnalités qualifiées,
- représentants du conseil régional de santé.

29
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Les logements-foyers pour les personnes âgées

Fiche
Les Centres Locaux d’Information et de
13 Coordination gérontologique (CLIC)

Les centres locaux d'information et de coordination géronto-


logique (CLIC) sont des guichets d'accueil de proximité, d'in-
formation, de conseil et d'orientation destinés aux personnes
âgées et à leur entourage. Ils rassemblent toutes les informa-
tions susceptibles d'aider les personnes âgées dans leur vie
quotidienne. Ils répondent à une triple logique :

- logique de proximité,
- logique d'accès facilité aux droits,
- logique de réseau.

Les CCAS font parti des partenaires privilégiés des CLIC, dont
certains sont gérés par des CCAS.

Les CLIC sont financés sur des crédits d'Etat déconcentrés au


niveau des DDASS, mais, de plus en plus, les CLIC bénéficient
des co-financements des collectivités locales (Conseils géné-
raux, collectivités locales), des caisses de retraite (régime
général, régime complémentaire), et des hôpitaux.

Leur création est articulée avec le schéma gérontologique


départemental.

Ils évaluent les besoins des personnes, élaborent avec elles un


plan d'aide individualisé, s'assurent de la mise en œuvre du
plan d'aide par une mise en réseau des professionnels de santé,
d'accompagnement à domicile et de l'aménagement de l'habi-
tat et les acteurs locaux.

Ils initient et développent dans le cadre de leur réseau les


actions de prévention du vieillissement, de soutien aux aidants
naturels, de formation qui contribuent à la qualité de la vie à
domicile des personnes âgées.

30
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Il existe 3 niveaux de label :

- niveau 1 : il correspond aux missions d'accueil, d'écoute, d'in-


formation et de soutien aux familles. Il suppose un local de
permanence, un standard téléphonique, une base de données,
des actions de formation/information. Il doit proposer à la fois
une information sur les aides et prestations disponibles ainsi
que, chaque fois que possible, les dossiers de demande néces-
saires à leur obtention.

- niveau 2 : prolonge le niveau 1 par les missions d'évaluation


des besoins et d'élaboration d'un plan d'aide personnalisé. Il
propose une palette partielle de services, comme des groupes
de paroles, et le suivi de la mise en œuvre du plan d'aide, s'il
existe, n'est pas systématique.

- niveau 3 : prolonge le niveau 2 par les missions de mise en


œuvre du plan d'aide et de suivi. Il aide à la constitution des
dossiers de prise en charge. Il permet d'actionner les services
de soins infirmiers à domicile, les services d'aide à domicile,
l'accueil de jour, le portage de repas, les aides techniques, les
travaux d'aménagement du domicile, etc … Le partenariat avec
les établissements sanitaires et médico-sociaux est formalisé
par convention. La palette des services est alors complète et
le suivi organisé.

31
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Les logements-foyers pour les personnes âgées

Fiche
Les financements mobilisables pour les
14 logements-foyers pour personnes âgées

Le ministère du logement dispose de crédits d'aide à la pierre


pour financer les logements-foyers pour personnes âgées rele-
vant du régime juridique du CCH et correspondant aux priori-
tés des politiques de l'habitat exprimées localement au sein
des PLH, en lien avec le schéma gérontologique départemen-
tal.

Par ailleurs, il existe également d'autres sources de finance-


ment pouvant être mobilisées localement pour les logements
foyers accueillant des personnes âgées.
Financements mobilisables : Caisse des dépôts et consigna-
tions, collectivités locales (conseil régional, conseil général mais
aussi les communes et leurs groupements), caisses vieillesse
et de retraite, fonds propres des bailleurs, 1 %, etc…).

Le financement de ces structures doit être envisagé dans le


cadre de tous ces financements. Lorsqu'ils n'existent pas loca-
lement, il convient de les susciter lorsque les possibilités finan-
cières des collectivités territoriales concernées le permettent.
Il convient par ailleurs de rappeler que les moyens de finan-
cement réglementés par le ministère en charge du logement
ne sont pas destinés aux établissements assimilables à des
structures hospitalières, c'est-à-dire occupés par des person-
nes dont l'état nécessite une surveillance médicale et des soins
constants.

32
P.L.U.S. (1) P.L.S (1) PALULOS (1)
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Nature
Financement Avantage fiscal Surcharge foncière Financement Avantage fiscal Financement Avantage fiscal
des travaux
09/06/04

Neuf OUI OUI OUI OUI OUI (2)


16:21

Acquisition avec
OUI OUI (2) OUI OUI OUI (2)
travaux
Page 33

Extension OUI OUI (2) OUI OUI (3) OUI (2)

Pas d’exonéra-
tion de TFPB
Réhabilitation OUI
mais TVA à
5,5 %

(1) Régime de conventionnement applicable : Convention issue de l'annexe 2 de l'article R.353-161 conclue entre
l'Etat, l'organisme propriétaire et l'organisme gestionnaire en application de l'article L.353-13 du code de la
Construction et de l'Habitation portant sur les logements-foyers visés par l'article L.351-2(5°) pour personnes âgées.
(2) TVA à 5.5 % :
Exonération de TFPB pendant 15 ans
(3) dans les conditions fixées par la circulaire PLS du 30 décembre 2003.

N.B : Le PLA-I ne peut pas financer les logements-foyers pour personnes âgées : (Cf article R.331.1 (9°) et II du
R 331-1 du CCH)

33
34
Les aides à la construction neuve pour les logements-foyers pour les personnes âgées
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PLUS et PLS

BENEFICIAIRES
09/06/04

PLUS PLUS : HLM - SEM

PLS : Toute personne morale y compris HLM-SEM ou personne physique avec apport en financement propre :
16:21

PLS
10 % du prix de revient prévisionnel

REGLEMENTATION Surface minimum : Code de la Construction et de l'habitation (arrêté technique du 10 juin 1996)
TECHNIQUE Nature des travaux : Construction neuve (arrêté technique du 10 juin 1996)
Page 34

PLUS : T.V.A à 5,5 % dans le cadre de la livraison à soi-même (LASM)


- décision de subvention du préfet au plus égale à 5 % (6,5 % par décision préfectorale)
Ces taux s'appliquent sur une assiette égale au produit de la valeur de base par la surface utile de l'opération (arrê-
té du 5 mai 1995 relatif aux subventions et aux prêts pour la construction, l'acquisition et l'amélioration des loge-
ments locatifs aidés ; article 2 bis)
- Prêt complémentaire maximum CDC : prix de revient de l'opération diminué du montant des subventions obtenues,
sous réserve de l'équilibre financier de l'opération
REGLEMENTATION
Durée : 35 ans maximum (taux révisable) portée à 50 ans pour la charge foncière
FINANCIERE
Préfinancement : 18 mois
Taux : 3,45 % (révisable en fonction du taux du livret A)*
PLS : TVA à 5,5 % dans le cadre de la LASM
Décision favorable du préfet. Montant du prêt : 90 % du prix de revient de l'opération ; quotité minimale : 50 % ;
Durée : 15 à 30 ans
Taux entre 3,6 à 4,15 % depuis les résultats de l’adjudication du 13 février 2004, selon les établissements de cré-
dit et les catégories d’emprunteurs.

OUVERTURE AIDE A
LA PERSONNE APL avec conventionnement

* le taux du livret est calculé automatiquement 2 fois par an (15 juillet, 15 janvier)
Les aides à l’acquisition-amélioration applicables aux logements-foyers pour les personnes âgées
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PLUS et PLS

BENEFICIAIRES PLUS : HLM - SEM


09/06/04

Collectivités territoriales
PLUS
PLS : Toute personne morale y compris HLM, SEM ou personne physique pour le PLS avec apport en financement propre :
PLS 10 % du prix de revient prévisionnel
16:21

Age du logement
20 ans au moins sauf dérogation préfectorale
Nature des travaux
REGLEMENTATION Acquisition avec ou sans travaux
TECHNIQUE Normes minimales d’habitabilité (NHM) + accessibilité handicapé (arrêté technique du 10 juin 1996)
Page 35

Surface minimum
Réglement national de construction.

PLUS
Application du taux réduit de TVA de 5,5 % sur le coût des travaux éligibles dans le cadre de la livraison à soi-même (LASM)
Subvention de l'Etat : 10 %, portés à 11,5 % par dérogation préfectorale (la subvention ne pouvant excéder 13 % du prix de revient
de l'opération).
Ces taux s'appliquent à une assiette égale au produit de la valeur de base par la surface utile de l'opération. (arrêté du 5 mai 1995)
Il convient toutefois de préciser que si la construction initiale a fait déjà fait l'objet de subvention d'Etat, la vente de ce logement
REGLEMENTATION foyer à un autre propriétaire ne peut faire l'objet d'une nouvelle subvention.
FINANCIERE Prêt locatif complémentaire CDC : égal à la différence entre le prix de revient réel et le montant des subventions sous réserve de
l'équilibre financier de l'opération.
Durée : 35 ans maximum, portée à 50 ans pour le foncier
Préfinancement 18 mois
Taux : 3,45 % (révisable en fonction du taux du livret A)*
PLS
TVA à 5,5 % sur le coût des travaux ; durée : 15 à 30 ans ; profil du prêt : taux actuariel entre 3,6 à 4,15 % depuis
les résultats de l’adjudication du 13 février 2004, selon les établissements de crédit et les catégories d’emprunteurs.
OUVERTURE AIDE A APL avec conventionnement
LA PERSONNE
* le taux du livret est calculé automatiquement 2 fois par an (15 juillet, 15 janvier)

35
36
Les aides à la réhabilitation applicables aux logements-foyers pour personnes âgées
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PALULOS locatif
09/06/04

BENEFICIAIRES HLM - SEM - EPA sous tutelle des collectivités locales et gestionnaires de logements, communes + autres bailleurs sociaux et
organismes agréés pour le logement des personnes défavorisées (cf article R 323-1 du CCH)
16:21

Nature des travaux subventionnables


2 catégories principales de travaux :
REGLEMENTATION - normes minimales d'habitabilité (NMH) + accessibilité handicapé (arrêté technique 10 juin 1996)
Page 36

TECHNIQUE - économies d'énergie pour les logements achevés au 1er juillet1981


Age du logement
Logements achevés depuis au moins 15 ans

- Application du taux réduit de TVA de 5,5 % sur le coût des travaux éligibles dans le cadre de la livraison à soi-même (LASM)
- Taux de subvention 10 % du coût prévisionnel des travaux (calculé en valeur hors taxe + 5,5 %) dans la limite du montant des
travaux suventionnables de 13 000 euros par logement portés à 20 000 euros si augmentation de la surface habitable (SH) d'au
moins 10 % dans les logements achevés au 31/12/1960
Possibilité de dérogation préfectorale, sous conditions, au montant des travaux subventionnables
REGLEMENTATION Possibilité de majorer le taux de la subvvention à :
FINANCIERE - 25 % pour travaux de sécurité ; opérations très sociales (HVS, DSQ) ; opérations expérimentales ; opérations réalisées en
ZUS
- 25 %, sous conditions, pour les communes de moins de 5 000 habitants
- 40 % pour réhabilitation lorsque les maîtres d'ouvrage rencontrent des difficultés financières particulières
- 40 % pour les travaux d'adaptation (personnes âgées - personnes handicapées) - Prêts complémentaires CDC au taux de 3,45 %
(révisable en fonction du taux du livret A)* et durée de 10 à 15 ans maximum.

OUVERTURE AIDE A APL


LA PERSONNE

* le taux du livret est calculé automatiquement 2 fois par an (15 juillet, 15 janvier)
logts_PA.qxd 09/06/04 16:21 Page 37

photo couverture : résidence AREPA - Rueil Malmaison


Maquette : Mission Communication - DGUHC

37
1Łrecouv logts_PA.qxd 21/04/04 10:57 Page 2

direction générale
de l’Urbanisme
de l’Habitat et
de la Construction

Sous-direction des
interventions urbaines
et de l’habitat
Bureau des politiques
sociales
Arche sud
92055 La Défense
cedex
téléphone :
33(0) 1 40 81 91 21
Télécopie :
33(0) 1 40 81 94 75
site internet :
www.logement.
equipement.gouv.fr

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