Mercredi 5

et jeudi 6 juin
20H30

WILLIAM LEVI DAWSON 1899-1990

GRANDE SALLE PIERRE BOULEZ À L A PHILHARMONIE DE PARIS

Negro Folk Symphony

WILLIAM GRANT STILL 1895-1978

Poem for orchestra

GEORGE GERSHWIN 1898-1937

Rhapsody in blue
 – Entracte –

BERND ALOIS ZIMMERMANN 1918-1970

Nobody knows de trouble I see

JENNY PEÑA CAMPO FIELD NÉE EN 1983

Suite cubana, création française

– Fin du concert aux environs de 22h30 –

Thomas Hengelbrock direction

Stefano Bollani piano
Håkan Hardenberger trompette
Orchestre de Paris
Philippe Aïche violon solo
 LES PROCHAINS CONCERTS
de l’Orchestre de Paris
Mercredi 12 et jeudi 13
Juin
20H30
JOHN ADAMS
Short Ride in a Fast Machine
EDVARD GRIEG
Concerto pour piano
DIMITRI CHOSTAKOVITCH
Symphonie nº 5
Klaus Mäkelä direction
Javier Perianes piano
La pulsation régulière « mécanique », la
vitalité d’une page de 1986 de John Adams
communiquent à l’auditeur une bonne
dose d’énergie. Quant au Concerto de
Grieg, un des plus chantants du répertoire,
foncièrement ancré dans les paysages
nordiques, il trouve en Javier Perianes
un interprète sensible et chaleureux.
La Symphonie n° 5 de Chostakovitch,
résolument (ou faussement) optimiste,
s’impose comme une des plus extraverties
de la série des quinze. Son impact demeure,
imparable symbole de la résistance aux
régimes politiques.
TARIFS 50 € I 40 € I 35 € I 25 € I 20 € I 10 €
CLÔTURE DE SAISON, DERNIERS
GRANDE SALLE PIERRE BOULEZ À L A PHILHARMONIE DE PARIS
CONCERTS DE DANIEL HARDING
COMME DIRECTEUR MUSICAL
Mercredi 19 et jeudi 20
20H30
JOHANNES BRAHMS
Concerto pour violon
JEAN SIBELIUS
Symphonie nº 4
Daniel Harding direction
Janine Jansen violon
L'archet souverain de Janine Jansen, un
tempérament du violon comme il y en a
peu, fait d’audace et de passion, s’em-
pare du Concerto pour violon de Brahms.
Dédié au grand Joseph Joachim, on ne
peut résister à son ton tour à tour autori-
taire, méditatif et jubilatoire. La Sympho-
nie n° 4 de Sibelius est une des pages les
plus inspirées de son auteur, insaisissable
exploration des paysages de sa Finlande
natale. Partition sauvage et mystérieuse,
nous enveloppant de ses nappes sonores,
ses lourds secrets n’ont pas fini de fasciner.
TARIFS 50 € I 40 € I 35 € I 25 € I 20 € I 10 €
NEGRO FOLK SYMPHONY
extrait : The Bond
of Africa

William Levi Dawson

“Il a donné une voix à l’esprit
de son peuple, en lutte dans
ès les premières notes
de sa Negro Folk
un nouveau monde ; la voix
Symphony, les références ancienne de l’Afrique déportée
symphoniques de William
Levi Dawson s’imposent.
en Amérique.”
À commencer par le geste Leopold Stokowski
épique d’un Antonín
Dvořák et de son
« Nouveau Monde », pour sa palette orchestrale, pour ▸ Symphonie composée en
l’organisation des différents plans rythmiques et 1943, révisée en 1952 et créée le
sonores, et même pour certaines textures de cuivre, 24 novembre 1934, à l’Académie
mais surtout pour son langage manifestement de Musique de Philadelphie par
postromantique. Comme son illustre prédécesseur, le Philadelphia Orchestra sous la
William Levi Dawson puise son matériau à des sources direction de Leopold Stokowski
traditionnelles : en l’occurrence, comme le titre de ▸ Trois mouvements : 1. The
sa symphonie l’affirme sans l’ombre d’un doute, des Bond of Africa – 2. Hope in the
mélodies et rythmes afro-américains. Notons au Night – 3. O, le’ me shine, shine
passage que c’est la première fois dans l’histoire de like a Morning Star!
la musique qu’un matériau authentiquement afro- ▸ Durée approximative :
américain sert ainsi à une œuvre symphonique. Dans 11 minutes
les quelques lignes qu’il consacre à l’œuvre lors de
sa création, le compositeur assume ces emprunts :
« Cette symphonie s’appuie intégralement sur la
musique traditionnelle afro-américaine (NDLR  :
Dawson écrit : « Negro folk-music », reprenant le
terme aujourd’hui controversé de « Negro » déjà
utilisé dans le titre de l’œuvre). Les thèmes sont
empruntés à des Negro Spirituals bien connus, et une
oreille expérimentée reconnaitra la récurrence de ces
thèmes caractéristiques au cours de la pièce. Cette
musique traditionnelle jaillit spontanément dans la
vie des Noirs aussi librement aujourd’hui (NDLR : L’ŒUVRE
en 1934) qu’à toutes les époques du passé, même ET L’ORCHESTRE
si elles s’expriment aujourd’hui selon des modes L'œuvre entre au répertoire de
et des formes radicalement différentes. » Certains l’Orchestre de Paris à l'occasion de
des thèmes utilisés lui sont particulièrement chers, ces deux concerts.
puisque, pour trois d’entre eux, il dit qu’ils ont baigné
son enfance, et qu’il a les appris « sur les genoux de EN SAVOIR PLUS
sa mère ». En 1952, Dawson entreprend un voyage ▸ Grove Dictionnary of Music and
d’étude en Afrique de l’Ouest. En rentrant, il met Musicians
à profit ses nouvelles connaissances des musiques
indigènes en remettant l’ouvrage sur le métier, près
de vingt ans après la création de l’œuvre sous la
direction bienveillante de Leopold Stokowski. Il
renforce notamment l’élément rythmique, donnant
tout son sens au titre du premier mouvement : « The
Bond of Africa ». Ce mélange détonnant est mis au
service d’une vision généreuse  : en écoutant le
premier mouvement, justement, on imagine aisément
de grands espaces aux somptueuses couleurs.

William Levi Dawson Né et mort en Alabama, William Levi

Dawson fait partie des rares compositeurs noirs américains qui
ont réussi à s’affirmer au cours de la première moitié du xxe siècle.
Sa marque est d’autant plus significative que les musiques traditionnelles afro-
américaines constituent le cœur de son esthétique. Cette esthétique doit toutefois
autant au jazz — qu’il a pratiqué en tant que tromboniste et contrebassiste, notamment
à Chicago avec des musiciens tels que Louis et Lillian Armstrong, Johnny Dodds et Earl
Hines — qu’à la musique occidentale de tradition écrite, à laquelle il s’est largement
formé — également à Chicago, au Musical College et à l’American Conservatory of
Music. C’est en tant que directeur musical d’une église baptiste qu’il se replonge
dans les chants traditionnels afro-américains : son intérêt ne se tarira plus, et ses
arrangements de Spirituals sont aujourd’hui connus des chorales du monde entier, de
même que son œuvre vocale. Quant à sa Negro Folk Symphony, elle représente l’un des
sommets musicaux du mouvement intellectuel de la « Harlem Renaissance ».
POEM FOR ORCHESTRA
In memoriam: the colored soldiers
who died for democracy

William Grant Still

L
e poème pour orchestre “(Le blues), contrairement à
intitulé In Memoriam: The de nombreux spirituals, ne
Colored Soldiers Who died
for Democracy fait partie
témoigne d’aucune influence
d’une série de commandes de la musique caucasienne. ”
passées par la « League
of Composers » au cours William Grant Still, Esquisse pour Afro-American
de la Deuxième Guerre Symphony, 1930
mondiale, dans le cadre de l’effort de
guerre, pour nourrir le moral patriotique
des troupes comme de ceux restés au pays. Le titre ▸ Composé en 1943 et créé le 5
que William Grant Still donne à sa pièce n’est pas sans janvier 1944, à New York par le New
trahir une certaine amertume, puisqu’il souligne le York Philharmonic sous la direction
« combat pour la démocratie » que mènent les « soldats d’Artur Rodzinski
de couleur » sur les différents théâtres de guerre ▸ Durée approximative :
autour du monde, alors même que leurs droits civiques 14 minutes
et démocratiques leurs sont bien souvent refusés chez
eux… Du point de vue musical, William Grant Still EN SAVOIR PLUS
se sort admirablement de l’exercice imposé, dosant
▸ williamgrantstillmusic.com
avec soin l’ardeur patriotique et le lyrisme sacrificiel.
Il puise pour cela dans le vaste métier affiné lors de
son séjour à Hollywood dans les années trente, séjour
au cours duquel il fut un arrangeur demandé (et sans
doute même un peu plus, quand bien même les crédits
ne lui en reviendront jamais). Et, si rien ne laisse penser
que cette musique fut effectivement conçue comme
programmatique, on reconnaît le talent consommé de
Still pour installer, en quelques notes ou accords bien
sentis, une atmosphère immédiatement identifiable :
ainsi de l’esquisse de marche mi-martiale mi-funèbre
qui ouvre la partition, immédiatement suivie d’une L’ŒUVRE
petite mélodie portée par un hautbois pastoral, qui ET L’ORCHESTRE
rappelle la douceur du pays que les soldats ont laissé L'œuvre entre au répertoire de
derrière eux. Puis ce sont les cuivres de la destinée l’Orchestre de Paris à l'occasion de
qui résonnent, auxquels succèdent des impressions ces deux concerts.
de voyage maritime qui nous mène vers les champs de
bataille. Héroïsmes, bruits et fureurs sont toutefois
systématiquement voilés d’une sombre mélancolie :
il s’agit après tout bien des soldats « morts » pour
la démocratie. Et les combats semblent ici importer
moins que la désolation qui suit – qu’illustre à
merveille le deuxième tiers de la partition. Avant que
les trompettes de la conclusion figurent l'hommage
mérité de la nation à ses morts au champ d’honneur.

William Grant Still Souvent présenté comme le « doyen »

des compositeurs afro-américains, William Grant Still est né dans
le Mississipi, dans une famille métissée (il compte des ancêtres
africains, amérindiens, espagnols, irlandais et écossais). Il commence
la musique par le violon puis le violoncelle et le hautbois. Après avoir
fait ses premières armes d’arrangeur auprès de divers artistes (comme
W.C. Handy, « le père du blues »), il parfait son métier au Oberlin
College (Ohio). Appelé sous les drapeaux dans la Navy en 1917-1918,
il complète ensuite sa formation à New York, notamment auprès
d’Edgard Varèse. Son arrivée à New York coïncide avec une période de
prise de conscience culturelle des Afro-Américains : ce qu’on a appelé
la « Harlem Renaissance ». S’il poursuit ses ambitions dans le cadre d’une écriture
musicale « classique », Still se lance dans l’exploration des formes musicales afro-
américaines que sont le blues, le spiritual et le jazz, sa curiosité dépassant d’ailleurs
bientôt le cadre de la seule culture afro-américaine. Le blues, surtout, nourrit sa
plume, tant par son matériau que par ses formes. Après avoir largement fait ses
preuves comme arrangeur à New York (dans les théâtres et pour la radio), il s’installe
à Los Angeles en 1934 et met ses talents au service du cinéma, tout en se concentrant
sur ses propres compositions. Engagé pour la cause noire, sa carrière comprend de
nombreuses premières : première symphonie écrite par un Noir à être jouée par un
orchestre majeur, premier Noir à diriger un orchestre majeur, premier Noir à diriger
dans un état du sud, premier Noir à composer un opéra pour une maison prestigieuse
(à New York pour Troubled Island en 1949)…
RHAPSODY IN BLUE
pour piano et orchestre
symphonique

George Gershwin

G
“Dans la Rhapsody, j’ai
ershwin et le jazz, le jazz
essayé d’exprimer notre
et Gershwin… voilà un mode de vie, le tempo
couple inséparable, tant
les deux se sont enrichis
de notre quotidien, avec
mutuellement. Certaines sa vitesse, son chaos,
mauvaises langues ont
dit de Gershwin qu’il a sa vitalité.”
profité de la couleur de
sa peau pour piller les jazzmen noirs et voler leur “La vie ressemble
succès. C’est vite dit ! Ce qui est certain, c’est
que, comme la plupart des musiciens curieux de
beaucoup au jazz… c’est
son temps, cette musique métissée lui a ouvert mieux d’improviser.”
de nouveaux horizons. Mais c’est sans doute
George Gershwin
son génie unique pour se l’approprier qui l’a fait
entrer au panthéon musical. Excellent pianiste,
et compositeur indéniablement inspiré, le premier ▸ Composée en 1924 et créée
domaine dans lequel Gershwin s’exerce est la chanson, le 12 février 1924 à l’Aeolian
mais ses études musicales sont pour le moins lacunaires. Hall de New York par George
Doué pour l’invention rythmique et mélodique, Gershwin Gershwin et l’Orchestre de Paul
n’a pas de « technique » et il ne cessera de chercher Whiteman, sous la direction de
conseil auprès d’autres compositeurs pour mieux Paul Whiteman
maîtriser tous les domaines de l’écriture, du contrepoint ▸ Commande de Paul
à l’orchestration. S’il n’en maîtrise pas tous les outils, Whiteman / Version avec
Gershwin n’en aspire pas moins à s’approprier les formes orchestre symphonique réalisée
de la tradition européenne. Ainsi Rhapsody in Blue est-il par Ferde Grofé en 1942 pour
le premier « concerto jazz ». Écrite en trois semaines, le film Rhapsody in Blue d’Irving
la partition est orchestrée avec l’aide de Ferde Grofé, Rapper
dont la contribution est, dixit Gershwin, un élément ▸ Durée approximative :
clé du succès de l’œuvre. Toutefois, lors des premières 16 minutes
répétitions, tout n’est pas encore en place. Par exemple,
le fameux glissando de clarinette qui ouvre la pièce ne
sera ajouté qu’au cours du travail avec Paul Whiteman, L’ŒUVRE
par le clarinettiste Ross Gorman. Quant à la partie de ET L’ORCHESTRE
piano, elle est tout bonnement inexistante : Gershwin La Rhapsody in Blue de Gershwin
l’improvisera au cours de la création ! Pour fixer tout est au répertoire de l’Orchestre
ceci, l’orchestration sera reprise par deux fois, en 1926 et de Paris depuis 1983 où elle fut
1942. Emblématique de la musique américaine, l’œuvre dirigée par Claude Bardon. Boris
Berezovsky l’interpréta en 2011
est une expérience exaltante et frénétique, débordante
à l’Olympia sous la direction de
d’exubérance et de swing.
Fayçal Karaoui, Stefano Bollani
la joua en 2012 sous la direction
de Riccardo Chailly et enfin
Fazıl Say l'interpréta en 2015
sous la direction de Jonathan
Darlington.

EN SAVOIR PLUS
▸ Jean-Christophe Marti,
Gershwin, Éd. Jean-Paul
Gisserot, 2000. Un format de
poche idéal pour une première
approche.
▸ Mildred Clary, George
Gershwin : une rhapsodie
américaine, Éd. Pygmalion,
2005. Une belle biographie du
compositeur américain.
George Gershwin Vers
l’âge de six ans, Gershwin entendit
la Mélodie en fa d’Anton Rubinstein
sur un piano mécanique, ce qui le
marqua profondément. Mais il dut
attendre que ses parents achètent
un instrument pour Ira, son frère aîné, pour se mettre lui-même au piano, quatre ans
plus tard. Grâce à ses dons hors du commun, il fut engagé comme « plugger » (pianiste
démonstrateur) dès 1914 par l’éditeur Lee Remick, dans le quartier de Tin Pan Alley
à New York, où sa virtuosité et ses improvisations attirèrent l’attention. Par ailleurs,
il assimila si bien le style des jazzmen de Harlem que ces derniers, impressionnés,
le considéraient comme le seul Blanc susceptible de rivaliser avec eux. Bien qu’il ne
soit pas un musicien de jazz, ses compositions portent indéniablement l’empreinte
de cette musique afro-américaine. Créateur du jazz symphonique (Rhapsodie in blue,
Concerto en fa), ses comédies musicales remportent un triomphe considérable. À
Paris, il rencontre Maurice Ravel. À Vienne, il se lie d’amitié avec Alban Berg. Véritable
star de son époque, amateur de jolies femmes, ami d’Arnold Schönberg (avec lequel
il joue au tennis, mais dont il ne comprend pas la musique), il s’installe en 1936 à
Hollywood pour composer des partitions cinématographiques. Bon nombre de ses
œuvres (dont son opéra Porgy and Bess) sont devenues d’incontournables standards
de jazz. Une tumeur au cerveau l’emporte alors qu’il va fêter son 39 e anniversaire.
NOBODY KNOWS
DE TROUBLE I SEE
concerto pour trompette

Bernd Alois Zimmermann

lanc de peau et
“Je viens d’ailleurs de
catholique allemand, terminer un concerto pour
Zimmermann fait un
peu exception parmi
trompette (…). L’œuvre
les compositeurs repose sur le negro-
au programme de
ce concert : c’est lespiritual « Nobody knows
seul à ne pas faire de trouble I see », et, dans
partie d’une communauté ostracisée.
Ce qui ne signifie pas qu’il n’a jamais toute sa facture, c’est le
été en butte à l’arbitraire, bien au
contraire. Né en 1918, Zimmermann
caractère de ce negro-
appartient à une génération sacrifiée spiritual qui s’exprime,
portant toute la souffrance
par la dictature hitlérienne et la guerre,
à laquelle il participe, sous l’uniforme
de la Wehrmacht, entre 1940 et 1942, sourde et désespérée de la
en tant qu’écuyer et estafette à cheval.
Cette jeunesse passée sous le joug communauté noire. ”
du pouvoir nazi laissera des traces Bernd Alois Zimmermann, 1954
indélébiles, jusque dans ce concerto
pour trompette, écrit à une époque L’ŒUVRE ET L'ORCHESTRE
où commence aux États-Unis la lutte pour les droits L'œuvre entre au répertoire de
civiques : 1952 voit ainsi les premiers boycotts dans les l’Orchestre de Paris à l'occasion
états du sud ; en 1954, la ségrégation raciale est (enfin) de ces deux concerts.
reconnue comme inconstitutionnelle  ; en décembre
1955, Rosa Parks refuse de laisser à un blanc sa place EN SAVOIR PLUS
dans un bus de Montgomery (Alabama). Au cœur de la ▸ Bernd Alois Zimmermann,
composition, on trouve donc un Negro Spiritual, Nobody Écrits, Éd. Contrechamps,
knows the trouble I see, qui a probablement vu le jour du édités par Philippe Albèra,
temps de l’esclavage et qui est depuis devenu un standard traduit sous la direction de
Marc-Ariel Friedemann, 2010
de jazz fréquemment repris. Signalons au passage que ▸ Composé en 1954, sur
Zimmermann fait volontairement une faute d’orthographe une commande de la NWDR,
dans le titre de l’œuvre : il écrit « de » à la place de « the », afin Hambourg, créé le 11 octobre
1955, dans le cadre de Das neue
de reproduire cette forme d’incorrection orthographique
Werk à Hambourg (Allemagne)
censée caractériser l’anglais de certaines populations
par Adolf Scherbaum
afro-américaines déshéritées. La mélodie originelle du (trompette) et le Sinfonie-
Spiritual sert à Zimmermann de cantus firmus, c’est-à- Orchester des NDR sous la
dire comme d’une base à l’élaboration d’une polyphonie. direction d’Ernest Bour
Pour tirer la substantifique moelle de la complainte,
▸ Dédicace : à Ernest Frice
le compositeur emprunte au jazz  : dans l’écriture
concertante de la trompette solo, mise en avant comme ▸ Durée approximative :
dans un solo de jazz, dans les timbres du soliste comme de 15 minutes
l’orchestre, mais aussi en revisitant une forme de groove,
ou dans le duo orgue Hammond/guitare que l’on entend LE SAVIEZ-VOUS ?
à la moitié de l’œuvre. Zimmermann y adjoint également ▸ dodécaphonisme :
des techniques d’écriture dodécaphoniste : l’œuvre est technique de composition
le lieu de variation d’une série dodécaphonique — série musicale développée par
que l’on retrouve par ailleurs dans plusieurs œuvres qu’il Arnold Schönberg. Elle
compose à la même période. La mise ensemble de ces donne la même importance
éléments hétérogènes symbolise pour Zimmermann une aux douze notes de la gamme
forme de fraternité possible entre les peuples — un « rêve » chromatique, et évite ainsi
toute polarité.
en somme, huit ans avant celui de Martin Luther King.

Bernd Alois Zimmermann se définit lui-même comme un « mélange typiquement

rhénan de moine et de Dionysos », et comme « le plus vieux des jeunes compositeurs allemands ».
Issu d’une famille catholique, il s’initie aux langues anciennes et à la théorie musicale, étudie
l’orgue, peint et écrit romans, récits et poésies. Renonçant à la carrière ecclésiastique à laquelle
le destine sa famille, il entreprend des études d’instituteur et d’éducation musicale que la guerre
le contraint d’interrompre. Jusqu’en 1950, il étudie la musicologie, la littérature allemande, la
philosophie et la psychologie. Les premières exécutions d’œuvres de Zimmermann datent de
1944, à Cologne. Responsable du département des musiques de radio, de film et de scène à la
radio de Cologne (WDR), il expérimente les principes du collage et du montage. En 1949-1950,
il fréquente les Cours d’été de Darmstadt et en 1950, s’essaie au sérialisme avec le deuxième
mouvement du Konzert für Violine und grosses Orchester. Au cours des années 1950, il mène de
front une carrière de compositeur (travaillant, entre autres pièces, à son grand œuvre lyrique :
Les Soldats) et de pédagogue. Mais, les difficultés s’accumulent autour des Soldats, finalement
créé en 1965, et son état de santé se
dégrade. Son monumental Requiem
für einen jungen Dichter est créé en
1969, en son absence : il est alors
en cure de sommeil en clinique
psychiatrique. Zimmermann se
suicide le 10 août 1970.
SUITE CUBANA
création française

Jenny Peña Campo Field

ommande du Festival de Rheingau, ▸ Composée en 2016 et créée le

la Suite Cubana de Jenny Peña 1er septembre 2017, au Kurhaus
Campo Field nous emmène vers les de Wiesbaden (Allemagne), dans
rivages hautement métissés de la le cadre du Festival de Rheingau,
grande île des Caraïbes. Au cours par la Cuban-European Youth
de ces quatre mouvements inspirés Academy sous la direction de
de danses et musiques populaires Duncan Ward
cubaines, la compositrice brosse
▸ Quatre mouvements, dont
un portrait musical, bigarré et
les mouvements 1, 3 et 4 sont
intime, de son pays. Annonçant
joués : 1. Mambo – 2. Dos
d’emblée la couleur, le premier mouvement porte
Palabras – 3. Canto del abuelo
le titre de Mambo. Il est dédié à la mémoire de deux
4. Conga
grands musiciens cubains  : Bola de Nieve, Pérez
Prado et Benny Moré. Ces deux derniers, surnommés ▸ Durée approximative :
respectivement « le Roi du Mambo » et « le Barbare du 25 minutes
Mambo » sont considérés les principaux promoteurs
de cette musique devenue danse, née de la rencontre
des musiques traditionnelles cubaines avec le jazz
américain.Le titre du deuxième mouvement est plus
énigmatique : Dos Palabras, littéralement : « Deux
mots ». En note, sur la partition, la compositrice précise
que ces deux mots sont en réalité « Los quiero » (« Je
les aime beaucoup »), en forme de pudique dédicace à
ses amis. Le troisième mouvement, Canto del abuelo (le
chant du grand-père), s’inspire de l’accompagnement
musical du culte de Yemayá. Dérivée d’une divinité
africaine, Yemayá est une forme de déesse mère
adorée notamment par les fidèles de Santería — cette
religion, variante cubaine du vaudou, est le fruit d’un
syncrétisme entre les religions d’Afrique de l’ouest
et le catholicisme. Jenny Peña Campo Field évacue
toutefois d’emblée toute dimension sacrée : elle ne
reprend du rituel que ses rythmes et sa puissance
évocatrice afin de mettre en perspective les racines les
plus profondes de la musique et de l’identité cubaines.
Le quatrième et dernier mouvement est enchaîné
“Dans cette pièce, je tente de L’ŒUVRE
ET L’ORCHESTRE
saisir ce que représente pour L'œuvre entre au répertoire de
moi mon pays.” l’Orchestre de Paris à l'occasion
de ces deux concerts.
Jenny Peña Campo Field

attacca : après être remonté aux origines du peuple

cubain, la compositrice nous offre un aperçu de son
esprit d’aujourd’hui. Et surtout de son esprit de fête,
puisque la Conga, qui donne son titre au mouvement,
est non seulement un instrument de percussion
mais aussi une musique que l’on chante et danse

Campo Field
Jenny Peña
traditionnellement pendant le Carnaval (notamment
celui de Santiago, le plus important de Cuba). Une
forme de musique quasi magique ou de tarentelle,
puisque son rythme est entraînant au point, dit-on,
que quiconque l’entend se prend l’envie de danser et
de chanter. Aux percussions homonymes, la Conga
associe bien souvent la « trompeta china », un petit
hautbois traditionnel cubain qu’auraient importé les
émigrants chinois de l’île. Le thème principal de ce
Final est emprunté à une chanson rendue populaire
par le groupe cubain Los Zafiros : « La Caminadora ».
Jérémie Szpirglas

Jenny Peña Campo Field Née à La Havane, la

compositrice et violoniste de formation Jenny Peña Campo Field
commence ses études musicales à l’âge de cinq ans, lorsqu’elle
intègre l’école élémentaire de musique Manuelle Saumelle. Elle
étudie ensuite au Conservatoire Amadeo Roldan, avant de suivre
un premier cycle université à l’Institut Supérieur des Arts (ISA)
de La Havane. À l’occasion de master-classes, elle bénéficie des
conseils du compositeur Ilmar López-Gavilán ou du violoniste Daniel Glineur.
Au violon, elle se distingue au Concours national de violon de Cuba (troisième
prix), au Concours José White ibéro-américain de violon (deuxième prix) et même
au prestigieux Concours Reine Elizabeth de Belgique, qui lui ouvre les portes
de plusieurs salles de concert outre-Quiévrain. Après avoir été violon solo de
l’Orchestre de Chambre Romeau et de l’Orchestre Symphonique du Grand Théâtre
de La Havane, elle est aujourd’hui membre du Lyceum Mozartiano de La Havane,
espace culturel cubain dédié à la création.
Thomas
Hengelbrock
Direction
Thomas Hengelbrock a fait ses
débuts à l’Orchestre de Paris
en 2011. Il est revenu en 2013,
puis pour le week-end de la
Philharmonie de Paris consacré à
Vienne et Berlin en 2015. Depuis
2016, il retrouve l'orchestre pour
plusieurs programmes par saison.
thomas-hengelbrock.com
© Florence Grandidier
 T 
homasHengelbrockestdirecteurfondateurduBalthasar-
Neumann Ensemble et chef associé de l’Orchestre
de Paris depuis 2016. Dès ses premières fonctions
de directeur artistique de la Deutsche Kammerphilharmonie
de Brême (1995-1998), de directeur du Festival de Feldkirch
(2000-2006) et de directeur musical de la Volksoper de Vienne
(2000-2003), Thomas Hengelbrock a manifesté son attrait pour
les programmations audacieuses, transgressant les frontières
habituelles entre les répertoires. Parmi les moments forts de
sa saison 2018/2019, il se produit, outre avec l'Orchestre de
Paris, avec l’Orchestre royal du Concertgebouw, l'Orchestre
de la Tonhalle de Zurich, l'Orchestre symphonique de la NHK
et le Philharmonique de Vienne. Avec son Balthasar-Neumann
Ensemble il joue en Allemagne, mais aussi au Luxembourg, à Bâle,
Bruxelles, Madrid, Barcelone, Athènes et Paris. Rappelons qu’il
a dirigé les concerts d’ouverture de la nouvelle Elbphilharmonie
de Hambourg avec le NDR Elbphilharmonie Orchester, dont
il a été chef principal de 2011 à 2018. Sa collaboration avec cet
orchestre a fait l’objet de maints enregistrements ou captations
pour les télévisions. Paru en 2017, son enregistrement des
Symphonies no 3 et 4 de Brahms a été le premier à être réalisé
dans la nouvelle salle ; les concerts d'ouverture ayant fait l'objet
de parutions de CD et DVD. Dans son parcours artistique, il a
été particulièrement marqué par les rencontres d’Antal Doráti,
Witold Lutosławski et Mauricio Kagel dont il a été chef assistant.
Il collabore régulièrement avec des compositeurs comme Simon
Wills, Jan Müller-Wieland, Jörg Widmann ou Jenny Peña Campo. Il
a fait ses débuts au Festival de Bayreuth en 2011 dans Tannhäuser
de Wagner. Son travail avec Nikolaus Harnoncourt au sein du
Concentus Musicus lui a également donné une impulsion décisive
lui faisant aborder l’interprétation sur instruments d’époque qui
est à l’origine de la création du Balthasar-Neumann Ensemble
et de son Chœur. En 2016, Thomas Hengelbrock a reçu le Prix
Herbert von Karajan en reconnaissance de son engagement dans
la transmission de la musique.
 0123 partenaire de

L’ORCHESTRE DE PARIS

cultivez vos points de vue,

argumentez vos critiques.

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Mercredi 1 avril
EUROPHOBES Une commissio
er
Mémoire vive Benjamin Stora
? dirigée par l’historien
ET ÉCOSSAIS «Républicains»

Après ladéfaite, aux entreprises

Vous avez dit drames politiques
nouveau nom,
l’UMP enquête sur trois
PERTURBENT cubains épris En adoptant ce s’inscrit dans intervenus aux
Antilles durant
L Des artistes de Nicolas Sarkozy Entretien. PA G
E 7

LE JEU ÉLECTORA de liberté A Cuba,

à côté d’un art courant jacobin,
né la décolonisation.

etrenforcel’aide
créateurs sont
inquiétés l’histoire d’un 6
les années 1980.
PA G E
→ LIRE PAGE 2 «d’Etat», des à gauche, dans
és. Mais le régime 2
voire emprisonn
d’ouverture. PA
GE
élections donne des signes
▶ L’échec aux PARLEMENT GREC
écologiste départementales sition LE DISCOURS

desdieux
▶ La députée le
ministre veut Cécile Duflot dénonce
du Monde – 16

▶ Le premier marque la décompo

du pre­ municipal DE TSIPRAS

La renaissance
a annulé ement
▶ Manuel Valls soutenir l’investiss «logiciel périmé» Verts du socialisme
ent à Berlin es et propo­ Les
mier ministre. un retour TOURNE
son déplacem r à l’Assem­ des entrepris 2». → LIRE P. 8-9, DÉBATS
P. 13 ET
P. 22
pour rencontre socialistes sera une loi «Macron sont divisés sur
mai 2015 – N

DE GÉRARD COURTOIS
de cap
LA CHRONIQUE À LA FOIRE
blée les députés la défaite Il ne change pas au gouvernement D’EMPOIGNE laïque»,
traumatisés par économique hapelleSixtine
desCarrache,«c
o
191

PAGE 3
entales
France,la galerie mécénat
ton»,
LE CAHIER ÉCO
des départem → LIRE
el’ambassadede epartie grâceau
« Shaun le Mou que ARome,dans lepalais
Farnèse quiabrit
vauxde restaura
tiongrandioses,f
inancés engrand

l’échappée loufoman
faitl’objetdetra
ÉCONOMIE
MONDIALE :
du studio Aard L’ORDRE CHINOIS
PROGRESSE
22
→ LIRE PAGE

KATMANDOU
LA CAPITALE
HIMALAYENNE
ÉTOUFFE SOUS
LA POLLUTION
→ LIRE PAGE 7
▶ Après «Wallace
et Gromit»
et «Chicken Run», ENQUÊTE
»,
le studio anglais « FAST & FURIOUS
livre un nouvel LA MÉCANIQUE
opus hilarant DU SUCCÈS
▶ Les autres
sorties cinéma AARDMAN ANIMATION
LTD & STUDIOCANAL
SA
→ LIRE PAGE 12

de la semaine
CULTURE

Valériecier
16 À 19
→ LIRE PAGES
il
penser les sondages,
à ce que laissaient d’élus et ne remporte
les trairement
qu’une soixantaine au vu de telles don­

L’
départementa
erreur, après
les élections la ne compte Difficile,
serait d’en minimiser

er
ANALYSE aucun département.séisme électoral. Et pourtant…in­

Letm
des 22 et 29 mars,que certains chiffres sem­ d’un 29 mars,
nées, de parler
portée. Il est
vrai L’abstention, réalité est là. Dimanche après 20 heu­
Et pourtant, la
ÉLECTIONS blent accréditer
une telle lecture.
le scrutin, d’aucuns
prédisaient qu’elle en direct à la
télévision peu
inférieure tervenantreconnaître la défaite de
son camp, Manuel
UK price £ 1,90

S: d’abord : avant fut en réalité a­t­il dit

DÉPARTEMENTALEION records ; elle de for­ res pour formule : ces élections,
Luxembourg.

nt
atteindrait des 2011. Le rapport l’a décrite d’une d’« un bouleverseme

feu, tout femme

points à celle de que sévèrement bat­ Valls sont la marque
d’environ cinq
LA RÉVOLUT , ensuite : bien , avec justesse, paysage politique ».
PAGE 14
16 Mai 2015.

ces gauche­droite départements de notre

SILENCIEUSE conserve trente­quatre les cantonales durable → LIRE LA SUITE

Tou
tue, la gauche dix de plus qu’après EN ITALIE
: con­
soit tout de mêmede son histoire. Le FN, enfin
DE DE FRANCE
Belgique et

e­commerce :
COLANTONI/AMBASSA
(1597­1608). Z.
par thomas
wieder de 1992, les pires galerie des Carrache
peinture de la
LE REGARD DE PLANTU et Céphale »,
21874 — SaMedi

« Aurore parfois diony­

Farnèse, à Rome.
la bataille Dans le palais », aux aspects
191. Supplément France métropolitaine,

les « en Technicolor et crépusculaire. six

ris
Paris recherche), occupant voile sombre près de
du dernier Grand Palais, ur une Rome
(un institut de
de cette bâtisse
– dont les travaux
siaques, d’un
Retour en arrière
: il y a maintenant son lustre
la galerie
kilomètre Salon d’Honne 5
2015
en marbre représentant
de Trevi, fontaine d’Espagne), celui­là a la saveur
derniers étages commandés par le cardinal
Paul III, ont
ans que l’idée
de redonner à un autre
A l’époque, c’est qui est en
°

27 mars — 14 juin patte de construction

au Monde n

barque de la place futur pape d’antan a germé. la Sablière,

accordée. Il
faut montrer Alexandre Farnèse, de l’architecte Jean­Marc de se pose un pro­
philippe ridet d’une grâce passer par le
filtre de la d’après les plans ambassadeur,
Mais, bien vite,
ÉCONOMIE grandpalais.fr pour y entrer, débuté en 1517 poste à Rome. ? L’Etat
culturels et archi­

O
Telle blanche une telle entreprise
disponible en

Rome, correspondant a de la chance. pour les biens italien, blème : qui financera locataire des murs pour
n se dit qu’on surintendance de la culture bien
ce jour­là, du ministère
aux aspects français ? Il est termes d’une
Ces fresques
plus vite dans qu’elle nous apparaît s, ses tectoniques, les travaux, puis par
les portiques par an, aux
Livrer toujours le commerce
photogr
photographié
Auguste Lumière à L d’échafaudage supervise palais, dont la 1 euro symboliqueen 1936 établissant que l’Italie
qui du
l’Hexagone : pour
en 1888.
encombrée des niches et qui gardent l’entrée aques convention signée
Louis Lyon
devient un durée de quatre­
par son frère
les attentats
en ligne, l’impatience à l’innova­ statues retirées
de bâches en
plas­ de sécurité a été renforcée depuis », parfois dionysi cède l’usage du
palais, pour une son « maintien
vendu séparément.

de
marché­clé. La
course emmaillotées surveillance la « Sixtine laïque f ans, en échange », mais il n’a pas
Livraison de colis
de protec­ à Paris. Enfin, des Carra­ rtes
étaient recouve
vingt­dix­neu
tique, le sol recouvert
°

au de janvier, désigne parfois la galerie

du Monde n

tion est lancée. de conservation pas

un coffre de voi­ la galerie des
Carrache,
comme on dans un bon état officiel, n’en a
par drone, dans le propriétaire
ou en consi­ tions et de chiffons, ressemble, dans à nous. ulaire d’argent. L’Italie, budget de la culture est
en
d’un voile crépusc
concentra­
ture, à son pressing Farnèse, à Rome, être che, s’offre secret ? C’est qu’il faut de la davantage, et
le par là…
dans une gare cœur du palais qu’elle devait au scalpel, nettoyer La crise est passée
apparent, à ce Chantier
constante diminution.en jeu peut paraître « déri­
gne automatisée,
L’enjeu: la crois­ son désordre période, les frères calme pour gratter un bas de soie,
M Le magazine

A cette tion et du
ou un parking… entre 1597 et
1608. kyrielle de douce comme Même si la somme trouver des
Ne peut être

des ventes Carracci et la à la brosse, qui, depuis quatre succédera, après

la d’euros), il faudra paiera les
sance d’un marchédépassé les Annibale et Agostinonaître, dans ce salon étroit carrés de fresques autant d’atten­ soire » (1 million l’Etat
a des 300 mètres da Sangallo, auquel qui poussent le toit fuit, alors
sur Internet qui leurs élèves faisaient jamais connu : une Antonio ce dernier, Michel­Ange –,
INSTITUT

en 2014, et 10, leur version mécènes. «Si sans fard, Catherine

Colonna,
57 milliards d’euros sur 7 et haut de es siècles, n’avaient de ruche et de cloître mort de Jacques
de près de 10
% de 20 mètres inspirée des MétamorphosLa tion. Atmosphère travaux, explique, de l’Elysée de
progresse encore et de restauratrices lourde porte d’entrée. femmes et des hommes du
millions de colis Amours des dieux, joyaux de l’art mondial. vingtaine de
restaurateurs un peu… la des ancienne porte­parole des affaires européennes En
par an. Soit 400 les clients. d’Ovide. L’un
des
fenêtre ouverte On sent bien
qu’on dérange On y croise aussi plâtriers. Centimètre carré Chirac et ministre Dominique de Villepin.
à flots par une globale de la des

108x170-Orchestre de Paris-Noir.indd 1 24/07/2015 13:54

vers 950 HUF, du s’affairent. vêtus comme au plancher, t de
à transporter ÉCO P. 8-9
2,80 €, Hongrie
ue 2,40 €, Guyane autres 1 900 F CFA lumière entre ce n’est pas tant le soleil « C’est la première restauration Colonna, l’ambassa­ carré, de la voûte plus grands gouvernemen ne sont pas considérés»
→ LIRE LE CAHIER €, Guadeloupe-Martiniq 9 TL, Afrique CFA
1,90 £, Grèce 2,50 Tunisie 2,50 DT, Turquie dans la galerie.
Mais les fresques Catherine être après
centimètre des revanche, les
Carrache attendre.
qui l’éclaire que galerie », explique Italie. Le chantier devrait sous le contrôle l’original des galerie pouvait
F CFA, Grande-Bretagne
4 €, Gabon 1 900 2,80 €, Suisse 3,50 CHF, TOM
Avion 450 XPF,
printemps romainsemblent illuminées de l’inté­ ils s’activent, une priorité. La
2,50 €, Finlande de France en période, à retrouver d’huile comme
1 900 F CFA, Danemark
30 KRD, EspagneCFA, Slovénie 2,50 €, Saint-Martin qui les ors drice de l’été. experts de la les couches d’enduit,
ce ne sont pas
F
Sénégal 1 900 elles­mêmes,
1 900 F CFA, Canada
4,50 $, Côte d'Ivoire
cont. 2,50 €, La
Réunion 2,40 €,
par leurs couleurs retrouvées, reblan­ livré à la fin an désormais, de frères Carrache sous déposées au fil des la suite page 3
2,20 €, Cameroun13 DH, Pays-Bas 2,50 €, Portugal rieur les stucs Depuis plus d’un poussière, lire
2,80 €, Belgique €, Maroc
ndus à leur éclat
d’origine, s de l’ambassade lin, de cire, de ces fresques
Andorre 2,40 €, Autriche 2,20 €, Malte 2,50
t l fonctionnaire Farnèse de le nt recouvert
Stefano
Bollani
Piano

S 
Stefano Bollani a fait ses tefano Bollani étudie le piano dès six ans et débute
débuts à l'Orchestre de Paris professionnellement à quinze. Après être sorti
en 2012 dans un programme diplômé du conservatoire en 1993 et une brève
dédié à Gershwin sous
expérience comme musicien dans le monde de la pop –
la direction de Riccardo
Chailly. En 2016, l'orchestre
il s’affirme dans le jazz et joue dans des salles comme
a produit un concert récital le Town Hall de New York, le Barbican de Londres, la
d'improvisations de cet artiste Scala de Milan, la Philharmonie de Paris. Comme soliste,
hors norme. il se produit avec les orchestres les plus prestigieux
comme ceux du Gewandhaus de Leipzig, de la Scala de
stefanobollani.com Milan, l'Orchestre de Paris, le Royal Concertgebouw
d'Amsterdam ou l'Orchestre de Santa Cecilia à Rome,
sous la direction de chefs tels que Riccardo Chailly,
Daniel Harding, Antonio Pappano ou Zubin Mehta.
Dans l'univers de la musique classique, il est aussi connu
comme compositeur avec son Concerto Azzurro pour
piano et orchestre, écrit sur une commande de Kristjan
Järvi et de l'Orchestre symphonique de la radio MDR de
Leipzig, créé en 2017, reflétant la personnalité atypique
de cet artiste et laissant une large part à ses talents
© Valentina Cenni

d'improvisateur. En trente années de carrière et en ayant

abordé tous les styles de musique, Stefano Bollani a
enregistré pas moins de 40 albums en récital ou aux côtés
d'artistes de premier plan pour des labels comme le Label
Bleu (Les Fleurs Bleues), Decca/Universal (Gershwin et
Sounds of the 30's) avec l'Orchestre du Gewandhaus sous
la direction de Riccardo Chailly, Napoli Trip, et de façon
conséquente pour le label ECM. En 2017, Stefano Bollani
a créé son propre label Alobar, et en 2018, a fait paraître
sous ce label Que Bom (avec ses habituels complices
Caetano Veloso, João Bosco, Jaques Morelenbaum et
Hamilton de Holanda), la musique étant constituée de
morceaux originaux de Bollani et de mélodies influencées
par la culture musicale brésilienne, le tout constituant un
fabuleux hymne à la vie, empreint d'une joie contagieuse.
 P H I L H A R M O N I E D E PA R I S

O RCH E STR E D E PARIS

RECRUTEMENT • AUDITIONS

Viens chanter ! CHŒURS DE JEUNES DE

L’ORCHESTRE DE PARIS

DATES LIMITES
DES CANDIDATURES

19 juin
Jeunes de la 2de à la Terminale

Lionel Sow, chef de chœur

Edwin Baudo, Marie Deremble-Wauquiez,
Marie Joubinaux, Béatrice Warcollier,
chefs de chœur associés

Renseignements
01 56 35 12 14
choeur@orchestredeparis.com
orchestredeparis.com
Håkan
Hardenberger
Trompette

Håkan Hardenberger a fait ses
débuts à l’Orchestre de Paris
en 2015 dans Busking de Heinz
Karl Gruber sous la direction de
Jonathan Darlington.
hakanhardenberger.com
© Marco Borggreve
H
åkan Hardenberger est célèbre pour son jeu
époustouflant et virtuose. Il s’est produit avec
de nombreux orchestres majeurs du monde
entier, notamment l’Orchestre philharmonique de New
York, l’Orchestre symphonique de Boston, l’Orchestre
philharmonique de Vienne et l’Orchestre symphonique de
la Radio suédoise, et il a collaboré avec des chefs tels que
Pierre Boulez, Alan Gilbert, Daniel Harding, Paavo Järvi,
Andris Nelsons, Esa-Pekka Salonen, David Zinman, Heinz
Holliger et Vladimir Jurowski. De nombreux compositeurs
ont écrit des pièces spécialement à son intention, en
particulier Harrison Birtwistle, Brett Dean, Hans Werner
Henze, Steven Mackey, Olga Neuwirth, Arvo Pärt, Toru
Takemitsu, Mark-Anthony Turnage, Rolf Wallin et HK Gruber.
Au cours de cette saison, il rejoint le Festival de Salzbourg
avec le Philharmonique de Vienne et Andris Nelsons pour

donner le Concerto de Zimmermann avant de le jouer avec

l'Orchestre de Paris au cours de ces deux soirées. Il retrouve
ensuite l'Orchestre du Gewandhaus à Leipzig, avant de
partir avec cet orchestre à Londres, Malmö, Stockholm,
Riga et Dortmund. En novembre, il a fait ses débuts au
Carnegie Hall avec l'Orchestre symphonique de Boston et
Andris Nelsons. Au printemps, il a créé le Concerto de Robin
Holloway avec le Philharmonique de la BBC, et celui pour
deux trompettes de Tobias Brostroem avec le Symphonique
de Malmö, ces deux concertos sous la direction de John
Storgårds. Outre l'Orchestre de Paris, il retrouve également
au cours de cette saison le Philharmonique de Dresde
et l'Orchestre de chambre d'Écosse. En tant que chef
d’orchestre, Hardenberger s’est produit notamment à la tête
de l’Orchestre philharmonique de la BBC, de l’Orchestre
symphonique de Malmö, le Philharmonique de Dresde,
l'Orquesta Sinfónica de Euskadi et l’Orchestre de chambre
de Suède. Il enseigne au Conservatoire de Malmö.
Première formation symphonique française,
l’Orchestre de Paris donne, avec ses 119
musiciens, plus d’une centaine de concerts
chaque saison à la Philharmonie de Paris
et lors de ses tournées internationales.
Cette phalange d’exception a donné son
concert inaugural en novembre 1967 sous la
direction de son premier directeur musical,
Charles Munch. Herbert von Karajan, sir
Georg Solti, Daniel Barenboim, Semyon
Bychkov, Christoph von
Dohnányi, Christoph
Eschenbach et Paavo Järvi
se succèdent ensuite à la Orchestre
direction de l’orchestre.
Daniel Harding est devenu en de Paris
2016 le neuvième directeur Daniel Harding,
musical de l’Orchestre de directeur musical
Paris, Thomas Hengelbrock
le rejoignant comme chef
associé. Ces deux chefs, aux programmes
novateurs, conjuguent leurs talents pour
écrire une nouvelle page de l’histoire de
l’Orchestre de Paris. L’orchestre joue un rôle
majeur au service des répertoires des xixe et
xxe siècles et de la création contemporaine.
L’Orchestre de Paris accueille pour une
deuxième saison Jörg Widmann en résidence
et a assuré la création européenne de son
Concerto pour violon no 2 interprété par
Carolin Widmann, la sœur du compositeur.
Il assure les créations françaises du
Concerto pour deux pianos de Bryce
Dessner, interprété par Katia et Marielle
Labèque, d’Alle vittime senza nome (Aux
victimes anonymes) de Péter Eötvös, sous
la direction du compositeur, et de Let me
tell you de Hans Abrahamsen. Il donne
également plusieurs œuvres de Thomas
Adès et accueille le compositeur britannique
pour diriger deux concerts au cours de la
saison. Avec le jeune public au cœur de
ses priorités, l’Orchestre de Paris offre une
large palette d’activités, ouvertes au public
scolaire ou familial ainsi qu’aux publics
plus éloignés de la musique ou fragilisés.
Au cours de cette saison exceptionnelle,
l’Orchestre de Paris s'est produit fin
septembre à Lugano sous la direction de
Daniel Harding, pour la première suisse du
Concerto pour violon no 2 de Jörg Widmann,
interprété par Carolin Widmann. En
décembre, Daniel Harding, accompagné
d’Isabelle Faust, a conduit l’orchestre au
Japon pour une tournée
de sept concerts. En mai,
à l’occasion de plusieurs
concerts en Allemagne
et à Vienne, l’orchestre
et son directeur musical
sont particulièrement
fiers d’emmener avec eux
le Chœur de l’Orchestre
de Paris pour y chanter le
War Requiem de Britten. Le Chœur d’enfants
est également de la fête à Hambourg, dans
la magnifique salle de l’Elbphilharmonie.
Quant à Thomas Hengelbrock, il a dirigé
l’orchestre, en octobre, à Bratislava avec
Igor Levit pour un programme réunissant
Berlioz, Prokofiev et Beethoven. Afin de
mettre à la disposition du plus grand
nombre le talent de ses musiciens,
l’orchestre diversifie largement sa politique
audiovisuelle en nouant des partenariats
avec Radio Classique, France musique, Arte,
Mezzo et France Télévisions.
L’Orchestre de Paris est soutenu
par le ministère de la Culture
et la Mairie de Paris depuis sa création.
LES MUSICIENS DE L’ORCHESTRE DE PARIS
DIRECTION Gabriel Richard FLÛTES TROMPETTES
Anne-Sophie Brandalise Richard Schmoucler Vincent Lucas, 1er solo Frédéric Mellardi, 1er solo
Directrice Élise Thibaut Vicens Prats, 1er solo Laurent Bourdon
Daniel Harding Anne-Elsa Trémoulet Bastien Pelat
Caroline Vernay Stéphane Gourvat
Directeur musical Florence Souchard-Delépine
Édouard Fouré Caul-Futy Bruno Tomba
Délégué artistique ALTOS PETITE FLÛTE
Ana Bela Chaves, 1er solo Anaïs Benoit TROMBONES
David Gaillard, 1er solo
CHEF ASSOCIÉ Nicolas Carles, 2e solo Guillaume Cottet-Dumoulin,
Thomas Hengelbrock Florian Voisin, 3e solo HAUTBOIS 1er solo
Clément Batrel-Genin Michel Bénet, 1er solo Jonathan Reith, 1er solo
PREMIERS Flore-Anne Brosseau Alexandre Gattet, 1er solo Nicolas Drabik
VIOLONS SOLOS Sophie Divin Benoît Leclerc
Jose Angel Isla Julian
Philippe Aïche Chihoko Kawada Rémi Grouiller
Cédric Vinatier
Roland Daugareil Béatrice Nachin
Nicolas Peyrat COR ANGLAIS
VIOLONS Marie Poulanges Gildas Prado TUBA
Eiichi Chijiiwa, 2e violon solo Cédric Robin Stéphane Labeyrie
Serge Pataud, 2e violon solo Estelle Villotte CLARINETTES
Nathalie Lamoureux, 3e solo Florian Wallez Philippe Berrod, 1er solo
Christophe Mourguiart, TIMBALES
Pascal Moraguès, 1er solo
1er chef d’attaque VIOLONCELLES Arnaud Leroy Camille Baslé, 1er solo
Philippe Balet, 2e chef Emmanuel Gaugué, 1er solo Antonio Javier Azanza Ribes,
d’attaque Éric Picard, 1er solo 1er solo
Antonin André-Réquéna PETITE CLARINETTE
François Michel, 2e solo Olivier Derbesse
Maud Ayats Alexandre Bernon, 3e solo
Elsa Benabdallah Anne-Sophie Basset PERCUSSIONS
Gaëlle Bisson Delphine Biron CLARINETTE BASSE Éric Sammut, 1er solo
David Braccini Thomas Duran Philippe-Olivier Devaux Nicolas Martynciow
Joëlle Cousin Manon Gillardot Emmanuel Hollebeke
Cécile Gouiran Claude Giron BASSONS
Matthieu Marie Leclercq Giorgio Mandolesi, 1ersolo
Handtschoewercker Florian Miller Marc Trénel, 1er solo HARPE
Gilles Henry Frédéric Peyrat Lionel Bord Marie-Pierre Chavaroche
Florian Holbé Hikaru Sato
Andreï Iarca
CONTRE BASSON
Saori Izumi
CONTREBASSES Amrei Liebold
Raphaël Jacob
Momoko Kato Vincent Pasquier, 1er solo
Maya Koch Ulysse Vigreux, 1er solo CORS
Anne-Sophie Le Rol Sandrine Vautrin, 2e solo André Cazalet, 1er solo
Angélique Loyer Benjamin Berlioz Benoit de Barsony, 1er solo
Nadia Marano-Mediouni Igor Boranian Jean-Michel Vinit
Pascale Meley Stanislas Kuchinski Anne-Sophie Corrion
Phuong-Maï Ngô Mathias Lopez Philippe Dalmasso
Nikola Nikolov Marie van Wynsberge Jérôme Rouillard
Étienne Pfender Bernard Schirrer

CONSEIL D'ADMINISTRATION

L’Orchestre de Paris est intégré depuis janvier 2019 à la Philharmonie de Paris

sous la forme d’un département spécifique. Cette intégration renforce
l’articulation de la programmation de l’Orchestre
avec le projet artistique et pédagogique de l'établissement. C'est désormais
sous l'égide du Conseil d'administration de la Philharmonie de Paris
que l'Orchestre de Paris poursuit ses activités.

orchestredeparis.com Licence d’entrepreneur de spectacle : catégorie 2 : 2-1053423

 Pour faciliter votre retour
après le concert
G7
LOGOTYPE
4/02/16
RÉFÉRENCE COULEUR :
G7, PARTENAIRE DE
L’ORCHESTRE DE PARIS,
met à votre disposition ses taxis
à la sortie des concerts du soir
de la Grande Salle. Un coordinateur G7
se tiendra à votre disposition
dans le hall d’entrée de la Philharmonie
(niveau 3) pour vous aiguiller
vers les taxis.
N’hésitez pas à vous renseigner
auprès des agents d’accueil.
SERVICE DE NAVETTES
GRATUIT
À l’issue de chaque représentation
donnée en soirée dans la Grande salle
ou dans la Salle des concerts,
la Philharmonie de Paris vous propose
un service gratuit de navettes
desservant différents sites parisiens.
Ce service est offert durant toute la
saison. Les navettes stationnent le long
du boulevard Sérurier.
 TRAJET NAVETTE 1
Gare du Nord, République, Hôtel-de-Ville,
Luxembourg et Denfert-Rochereau.

 TRAJET NAVETTE 2
Gare du Nord, Saint-Lazare,
Charles-de-Gaulle – Étoile.

➥
➦

NAVETTES
 LE CERCLE
de l’Orchestre de Paris

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LE CERCLE
DE L’ORCHESTRE
DE PARIS
■ Réservez vos places en priorité ADHÉSION À PARTIR DE 100 €
■ Rencontrez les musiciens DÉDUISEZ 66% DE VOTRE DON 
■ Découvrez la nouvelle saison  DE VOTRE IMPÔT SUR LE REVENU
en avant-première OU 75% DE VOTRE IFI.
■ Accédez aux répétitions générales Si vous résidez aux États-Unis ou dans
Grâce à vos dons, vous permettez  certains pays européens, vous pouvez
à l’orchestre de développer ses projets également faire un don et bénéficier
pédagogiques et sociaux. L  e Cercle d’un avantage fiscal.
contribue également a u rayonnement
international d e l’orchestre en
finançant ses tournées.

REMERCIEMENTS
PRÉSIDENT Pierre Fleuriot / PRÉSIDENT D'HONNEUR Denis Kessler

MEMBRES GRANDS MÉCÈNES MÉCÈNES DONATEURS

CERCLE CHARLES MUNCH
Anthony Béchu, Nicole et Jean-Marc
Benoit, Agnès et Vincent Cousin,
Vincent Duret, Pierre Fleuriot, Nathalie
et Bernard Gault, Pascale et Éric Giuily,
Marina et Bertrand Jacquillat, Tuulikki et
Claude Janssen, Claude et Denis Kessler,
Ioana Labau, Brigitte et Jacques Lukasik,
Danielle et Bernard Monassier, Laetitia
Perron et Jean-Luc Paraire, Judith et
Samuel (in mem.) Pisar, Michèle et Alain
Pouyat, Éric Rémy, Brigitte et Bruno
Revellin-Falcoz, Carine et Eric Sasson,
Élisabeth et Bernard Saunier, Peace
Sullivan
Isabelle Bouillot, Anne et Jean-Pierre
Duport, France et Jacques Durand,
Philippine et Jean-Michel Eudier, S. et JC.
Gasperment, Marie-Claude et Jean-Louis
Laflute, Estelle et Maurice Lasry, Yves
Le Bellec et Christophe Rioux, Laurent
Lévy, Michelle Lillette, François Lureau,
Pascal Mandin, Michèle Maylié, Gisèle
et Gérard Navarre, Catherine et Jean-
Claude Nicolas, Emmanuelle Petelle et
Aurélien Veron, Eileen et Jean-Pierre
Quéré, Benoît Quernin, Olivier Ratheaux,
Véronique Saint-Geours, Agnès et Louis
Schweitzer
Andrée et Claude Arnoux, Françoise
Aviron, Claire et Dominique Bazy, Sabine
Boulinguez, Monique et Franck Briatte,
Maureen et Thierry de Choiseul, Claire
et Richard Combes, Jean-François
Delale, Christiane et Gérard Engel,
Yves-Michel Ergal et Nicolas Gayerie,
Claudie et Francois Essig, Claude et
Michel Febvre, Anne-Marie Gachot,
Catherine Ollivier et François Gerin,
Thomas Govers, Alain Gouverneyre,
Bénédicte et Marc Graingeot, Christine
Guillouet et Riccardo Piazza, Robert et
Christine Le Goff, Gilbert Leriche, Annick
et Michel Prada, Nicole et Jacques
Sampré, Martine et Jean-Louis Simoneau,
Odile et Pierre-Yves Tanguy, Colette et
Bill Toynbee, Claudine et Jean-Claude
Weinstein
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après le concert
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de Paris à la Philharmonie de Paris.
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« Prestige »
■ L’accueil à un guichet dédié, 
des hôtesses pour vous guider
■ Un cocktail d’accueil, d’entracte
et/ou de fin de concert
■ Un petit-déjeuner lors 
d’une répétition générale
■ Une visite privée de la Philharmonie
de Paris et de ses coulisses

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Chargé de Développement Mécénat
01 56 35 12 16
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ET PARTENAIRES POUR LEUR GÉNÉREUX SOUTIEN

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