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INTRODUCTION

La bioénergétique ou thermodynamique biochimique étudie les transformations de l’énergie


chez les organismes vivants. Au centre de ces transformations, se trouve des composés spécifiques
dont le rôle est de transporter et de distribuer l’énergie sous forme chimique directement utilisable
entre les réactions qui en fournissent et celles qui en exigent. Les deux couples universellement
répandus sont ATP-ADP, ATP-AMP. Dans ces couples l’ATP est le donneur d’énergie, L’ADP et
l’AMP, les récepteurs. Schématiquement on peut décrire dans le monde biologique trois étapes de
transformations de l’énergie.

- La première étape est celle de la transformation de l’énergie lumineuse en énergie chimique au


cours de la photosynthèse chez les plantes vertes. Cette transformation initiale aboutit à la formation
de deux types de molécules du point de vue énergétique : d’une part l’ATP, molécule dont
l’énergie est directement utilisable et qui est utilisée par les plantes vertes elles pour la synthèse de
leurs propres structures. D’autre part tous les constituants organiques des plantes vertes en
particulier les glucides formés à partir du CO2 et qui contiennent une énergie chimique potentielle.

- La deuxième étape : Chez les organismes hétérotrophes l’énergie chimique potentielle des
molécules organiques alimentaires en particulier des glucides est transformée en énergie chimique
utilisable sous forme d’ATP. Cette transformation a lieu essentiellement au cours de la respiration.
L’énergie utilisable de l’ATP comme chez les plantes vertes sert aux organismes hétérotrophes à
réaliser le travail chimique requis pour leur croissance et le maintien de leur structure.

- La troisième étape concerne la transformation de l’énergie chimique contenue dans l’ATP en


d’autres formes d’énergie : mécanique, calorique, électrique, osmotique et lumineuse

RAPPEL DE QUELQUES NOTIONS

-NOTION D’AUTOTROPHIE ET D’HETEROTROPHIE

Certains organismes peuvent réaliser la synthèse de tous leurs constituants uniquement à


partir des composés minéraux mais une source d’énergie leur est absolument indispensable. Ces
organismes dits autotrophes sont capables par la mise en jeu de mécanisme chimique qui leurs sont
propres d’introduire à certains stades de leur métabolisme un apport d’énergie extérieure ; énergie
chimique ou lumineuse. C’est par l’intermédiaire de ces organismes que l’énergie et le carbone
pénètrent dans la biosphère et selon la forme de l’énergiemise en jeu on distingue

* les autotrophes par photosynthèse (phototrophes), qui utilisent l’énergie de certaines radiations
lumineuses par l’intermédiaire de leurs pigments chlorophylliens

* les autotrophes par chimiosynthèse (chimiolithotrophes), chez lesquels l’énergie provient des
réactions d’oxydations portant sur les composés minéraux, des dérivés de l’azote et du soufre en
particulier (NO2-, NH3, HS- et S2O32-…)

Les autres organismes ont besoin absolu de substances organiques diverses fournissant a la
fois la matière et l’énergie : ce sont les hétérotrophes ou chimio-organitrophes. Chez les
hétérotrophes l’énergie nécessaire aux synthèses provient uniquement de l’oxydation des substances
organiques au cours des phénomènes de la respiration et des fermentations et les réactions
d’oxydoréductions exige selon les cas la présence d’oxygène (aérobie stricte) ou au contraire son

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absence (anaérobie stricte). Dans de nombreux cs les deux processus peuvent utilisés (aérobie
facultatif ou aéroanaérobie)

PRINCIPES DE LA THERMODYNAMIQUE CLASSIQUE

- DEFINITION ET CONVENTION UTILISEE EN THERMODYNAMIQUE

* SYSTEME ET ENVIRONEMENT

L’univers peut être divisé en deux parties :

Le système qui l’ensemble matériel qui subit une transformation chimique ou physique et est défini
par les différents constituants qui le composent.

L’environnement ou milieu extérieur avec lequel le système réactant peut échanger de l’énergie

La frontière qui délimite le système et l’environnement peut être réelle ou fictive et on peut
distinguer dans ce processus d’échange :

** si à travers la frontière, il peut y avoir échange de matière (M), de travail (W) ou de chaleur (Q),
on parlera alors d’un système ouvert

Les êtres humains

**On peut aussi constater qu’aucun n’échange de matière n’est possible et on parlera de système
fermé

**si tout échange de matière et d’énergie est impossible, on parlera de système isolé

Toute réaction intéressant un système isolé est dite adiabatique

En 1849, Joule a fait les premières vérifications quantitatives entre l’énergie calorique ou
chaleur (Q) et l’énergie mécanique (W)

1 cal = 4,18 joules

Le joule étant l’unité de quantité de travail et la calorie l’unité de quantité de chaleur

1 joule = 107 ergs

Par convention tout ce qui est reçu par un système se compte positivement et tout ce qui est
perdu par lui se compte négativement.

- ETAT D’UN SYSTEME

Les grandeurs qui permettent de définir l’état d’un système s’appelle les variables d’état. Les plus
utilisés en biochimie sont : la pression (P), la température (T), le volume (V), la composition du
système ni qui exprimée en fraction molaire ou en concentration des constituants. L’état d’un
système peut être défini sans que soit précisé les valeurs de toutes les variables s’il existe entre ces
variables des relations.

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Exemple : si on considère un système fermé constitué de gaz parfait dont les fractions molaires sont
notées ni, la pression totale P, et la température T, on peut trouver le volume V= ?.

On sait par convention que pour les gaz parfaits : PV= ƩniRT

Où R est la constante des gaz parfaits ; R= 8,315 x 107 ergsdegre-1.mole-1 ;

R= 1,987 cal degre-1.mole-1. Sachant que 1 cal= 4,185 107 ergs.

On distingue deux types de variables d’état :

- Les variables extensives, qui sont proportionnelles à la quantité de matière du système, c’est le cas
du volume

- Les variables intensives, qui sont indépendantes de la quantité de matière, c’est le cas de la
température et de la pression

*Etat d’équilibre

Un système est en équilibre thermodynamique lorsque les valeurs des variables d’état sont les
mêmes en tout point du système et dans ce cas il existe simultanément un équilibre thermique et un
équilibre chimique, réalisée lorsque respectivement la température, la pression et la composition du
système sont identiques en tout point du système

*Transformation réversible et irréversible

Lorsqu’on change la valeur d’au moins une des variables d’état d’un système en état
d’équilibre, celui-ci subit une transformation et atteint un nouvel état d’équilibre caractérisé par de
nouvelles valeurs de variables d’état.

Etat initial A Etat final

P1 P2

V1 V2

T1 T2

Si le système passe infiniment lentement d’un état d’équilibre à un autre état d’équilibre par
l’intermédiaire par une succession d’état d’équilibre alors la transformation est réversible

Exemple : si on a une masse de gaz contenu dans un cylindre fermé par un piston, ce gaz va
subir une transformation réversible lorsque la pression extérieure sera égale à la pression intérieure
pour chaque état d’équilibre. Si par contre on déplace brutalement le piston, la pression du gaz varie
rapidement, elle n’est pas la même en tout point du système durant cette transformation qui sera
donc une transformation irréversible.

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*Fonction d’état

Une fonction F, des variables d’état P,V,T est une fonction d’état si la valeur prise par cette
fonction pour un état du système dépend seulement des variables d’état. Elle ne dépend pas en
particulier des variations précédemment subies par le système.

Exemple : Pour tout PV, à l’état initial le produit PV prend la valeur P1V1 et à l’état final la
valeur P2V2.

Ici la fonction PV prend successivement lesvaleurs P1V1 P2V2, qui ne dépendent que des
valeurs prises par les variables d’état P et V dans les états 1 et 2. Cela veut dire que la différence
entre P2V2-P1V1 ne dépend pas des transformations effectuées pour passer de l’état 1 à l’état 2. Ici
la fonction PV est une fonction d’état

Mais un travail mécanique exercé contre les forces de pression n’est pas une fonction d’état

Exemple : on considère un cylindre muni d’un piston en supposant que l’on a une masse de
gaz contenue dans un cylindre fermé par un piston de section S et on effectue une transformation à
température constante. La position du piston est repéré x par rapport au fond du cylindre à l’état 1,
dans l’état 2 on fait subir au piston un petit dx et son abscisse sera donc x+dx

Le travail échangé au cours de ce déplacement c’est-à-dire lors du passage de l’état 1 à l’état


2 est égal à la force qui s’oppose au déplacement multiplié par la valeur de ce déplacement

Δw=fdx

La force qui s’oppose au déplacement dx est la force f due à la pression extérieure qui
s’exerce sur la paroi extérieure du piston de surface S

f = Pext.S

Donc Δw=Pext.Sdx or Sdx=dV qui la variation du volume du système

Donc Δw=dV.Pext

S’il ya accroissement devolume, le système aura fourni le travail à l’extérieur donc


Δw= -Pext.dV

Exemple de transformation réversible : Si on effectuée le changement de l’état 1 à l’état 2


par une transformation réversible, la pression extérieure est égale à la pression intérieure et on sait
que Pext.V=nRT on aura donc Δw=-nRTdv/v
2
Pour un travail fini, quand on quitte de l’état 1 à l’état 2, le Wrev= 1
−𝑛𝑅𝑇𝑑𝑉/𝑉

Soit Wrev = -nRTLogV2/V1

Exemple de transformation irréversible : Si on effectuée le changement de l’état 1 à l’état 2


par une transformation irréversible, la pression extérieure est égale à la pression atmosphérique
2
Pour un travail fini, quand on quitte de l’état 1 à l’état 2, le Wirr= −𝑃𝑎𝑡𝑚 1
𝑑𝑉

4
Soit le Wirr =−𝑃𝑎𝑡𝑚 (𝑉2 − 𝑉1)

La valeur du travail accompagnant une transformation effectuée à température constante


entre deux états du système est différente selon que la transition est réversible ou irréversible

En conclusion, le travail mécanique va dépendre de la transformation envisagée et n’est


donc pas une fonction d’état.

L’organisme vivant pour assurer les processus nécessaireà son fonctionnement doit effectuer
le travail dont les formes principales sont :

- Le travail osmotique, qui représente le transport actif au niveau des membranes contre un gradient
de concentration

- Le travail mécanique, par exemple les contractions des muscles qui permettent les mouvements
des organismes supérieures

- Le travail chimique, qui est le plus important et correspond à la biosynthèse de multiples


composés indispensables à la vie cellulaire

Ces diverses formes de travail requièrent un apport d’énergie. Et l’énergie est la capacité à effectuer
un travail.

Les organismes vivants comme tout autre système obéissent aux deux principes
fondamentaux de la thermodynamique classique. Ces deux principes posent des problèmes
particuliers aux êtres vivants. Un des but de la bioénergétique est de définir ces problèmes et
d’étudier comment ils ont été résolus.

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CHAP I : LE PREMIER PRINCIPE DE LA THERMODYNAMIQUE

1- NOTION D’ENERGIE INTERNE

Le premier principe de la thermodynamique ou principe de conservation de l’énergie,


affirme le caractère indestructible de l’énergie. C’est-à-dire que l’énergie ne peut être ni créée, ni
détruite, elle peut être transformée d’une forme à une autre.

Etotale= E cinétique + Epotentiel + U

U= énergie interne du système est l’énergie qu’il possède du fait de sa masse, de sa température et
de sa composition, des liaisons inter et intra moléculaire.

En thermodynamique on va s’arranger pour que Ecinétique=0 et Epotentiel=0 donc Etotale


=U

La variation de l’énergie totale est égale à la variation de l’énergie interne lorsqu’on quitte
de l’état 1 à l’état 2

Δ12 E = Δ12 U

Supposons un système fermé qui passe de l’état 1 à l’état 2, il échange avec l’environnement
une énergie calorique Q et une énergie mécanique W. le premier principe affirme que cette quantité
d’énergie c’est-à-dire la somme W+Q est constante quelque soit la transformation effectuée. Par
conséquent cette somme est égale à la variation de l’énergie totale du système ou énergie interne.

Le premier principe de la thermodynamique peut s’énoncé comme suit : « La variation de


l’énergie interne est égale à la variation de l’énergie échangée sous forme de chaleur + la variation
de l’énergie échangée sous forme de travail »

ΔU= W+Q=Cste

En général l’énergie interne est une fonction d’état et la variation de U (ΔU) représente La
somme algébrique de toutes les énergies échangées avec l’environnement au cours de cette
variation

ΔU=U2-U1

si deux processus A et B sont utilisés pour transformer le système qui passe d’un état1 à un
état 2, et si WA et QA, WB et QB représentent les énergies échangées respectivement au cours des
processus A et B, on a donc

ΔU=U2-U1= WA+QA=WB+QB

Cette égalité ne signifie pas que WA=WB et QA=QB.

La somme W+Q ne dépend que de l’état initial et de l’étal final donc l’énergie est une
fonction d’état

L’énergie interne étant une fonction d’état il résulte la conséquence que ΔU= W+Q=Cste

dU=δW+δQ c’est donc une différentielle totale exacte.

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La variation de l’énergie interne U accompagnant une transformation finie entre deux états 1
et 2 sera donnée par l’expression :
2 2 2
ΔU= 1𝐴
𝑑𝑈 = 1 𝐴 δW + 1𝐴
δQ

Elle ne dépend pas du chemin parcouru

CAS PARTICULIERS

* Si un système subi un cycle de transformation et revient à son état initial, la variation de


l’énergie interne ΔU=U2-U1=0
2
ΔU= 1
𝑑𝑈 =0 W+Q=0

* Lorsqu’un système thermodynamiquement isolé est le siège d’une transformation qui le


conduise à un état différent de l’état initial la variation de l’énergie interne ΔU=U2-U1=0. Le
système étant isolé implique s’il n y a aucun échange d’énergie avec l’extérieur W=0 et Q=0.
Donc l’énergie interne d’un système isolé est constante dans toutes les transformations que subies
ce système. Il y a conversion des formes d’énergie les unes vers les autres mais conservation de
l’énergie totale.

Si nous considérons l’univers comme un système isolé, l’énergie de l’univers est constante

2- TRANSFORMATION THERMODYNAMIQUE EFFECTUEE A VOLUME CONSTANT

D’après le premier principe de la thermodynamique dU=δW+δQ

δW=-PdV

Si on est à volume constant dV=0 et δW=0

Donc dU=δQ
2
Soit ΔU= 1
δQ= Qv

Quand on réalise une transformation à volume constant, l’énergie interne est égale à
l’énergie calorifique échangée lors de la transformation.

3- TRANSFORMATION THERMODYNAMIQUE EFFECTUEE A PRESSION


CONSTANTE

Ici on introduit une autre fonction thermodynamique qui est la fonction Enthalpie.

Variables à l’état 1 : masse (m), V1, T1 et P

Variables à l’état 2 : masse (m), V2, T2 et P

La variation d’énergie interne UΔ=U2-U1=W + QP

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W=-P(V2-V1)

U2-U1=-P(V2-V1) + QP

U2-U1=-PV2 + PV1 + QP

QP = (U2 + PV2) – (U1 + PV1)

QP = H2 - H1

H= U + PV : cette fonction s’appelle contenu de chaleur ou Enthalpie

C’est une fonction d’état dans la mesure où U est une fonction d’état et PV, une fonction
d’état.

La somme U2 + PV2 et U1 + PV, représentent les valeurs que prend la fonction Enthalpie
respectivement pour l’état 2 et l’état 1.

QP = H2 - H1 = ΔH

La variation d’enthalpie (ΔH) est égale à la chaleur de réaction à pression constante

QP = ΔH = ΔU + PΔV

Par convention ΔH<0 lorsque le système produit de la chaleur. Les réaction de ce type sont
dites exothermiques

Lorsque ΔH>0 c’est-à-dire que la chaleur absorbe de la chaleur, on parle d’une réaction
endothermique entrainant donc une augmentation de l’énergie.

Dans le cas d’un gaz parfait on sait que le produit PV=nRT

P=cste

PΔV = ΔnRT

ΔH = ΔU + ΔnRT

QUELQUES VALEURS DE VARIATION DE L’ENTHALPIE

N° REACTIONS ΔH cal/mol
oxydation -673000
glucose + 6O2 6CO2+6H2O
neutralisation -13800
NaOH + HCL NaCl + H2O
Ionization +1150
CH3COOH CH3COO- + H+

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4- APPLICATION DU PREMIER PRINCIPE DE LA THERMODYNAMIQUE : NOTION
DE CHALEUR DE LA REACTION

Si on considère une réaction suivante :

aA + bBcC + dD

A l’état initial, on a mole de A et b mole de B et l’énergie interne U1

A l’état final on c mole de C et d mole de D et l’énergie interne U2

On va appeler chaleur de cette réaction à température T, L’énergie calorifique échangée avec


le milieu extérieure, lorsque les réactifs A et B ont réagi dans les proportions steochiométriques
pour former les produits C et D. les réactifs étant pris à la température T et les produits concernés à
cette même température

- Chaleur de la réaction à volume constant (QV)

C’est l’énergie calorifique échangée lorsqu’on effectue cette transformation à volume


constant, les produits C et D étant ramenés à la même température que A et B.

UΔ=U2-U1= Qv

Qv>0 réaction endothermique

C’est-à-dire que le système gagne de l’énergie calorifique au cours de la réaction. L’énergie


interne des réactifs A et B est inférieure à l’énergie interne des produits C et D.

Qv<0 réaction exothermique

C’est-à-dire que le système perd de l’énergie calorifique au cours de la réaction. L’énergie


interne des réactifs A et B est supérieure à l’énergie interne des produits C et D.

Exemple de réaction effectuée à volume constant

H2 (g) + Cl2 (g) 2HCl (g) g = gazeux

1 molécule + 1 molécule = 2 molécules

- Chaleur de la réaction à pression constante (QP)

On appelle chaleur de réaction à pression constante QP à la température T, l’énergie


calorifique échangée lorsque la réaction est effectuée à pression constante, les réactifs et les
produits étant ramenés à la même température T

QP = ΔH

ΔH >0 réaction endothermique

ΔH <0 réaction exothermique

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ETAT STANDARD

Pour tout corps pur, l’état standard est l’état physique sous lequel il est le plus stable sous
une pression de 1 atm à la températion de 25°C ou 298°K.

Le symbole ΔH°298°K représente la variation d’enthalpie effectué à 298°K, les réactifs et


les produits étant dans leur état standard à 298°K

- Relation entre QP et QV pour une réaction effectuée entre gaz parfait

Réaction à P cste
aA + bB cC + dD
(T; P; V1) ΔU = QP-P(V2-V1) T; P; V2)
Réaction à V cst ΔU2 = 0
ΔU1 = QV
cC + dD
T; P’’; V1)
ΔU = ΔU1 + ΔU2

QP - P(V2 - V1) = QV + 0

QP - PV2 + PV1 = QV or PV1 = (a + b)RT, et PV2 = (c + d)RT

QP - (c + d)RT + (a + b)RT = QV

QP + [(a + b) - (c + d)]RT = QV

QP = QV -[(a + b) - (c + d)]RT

QP = QV +[(c + d) -(a + b)]RT or (c + d) -(a + b) =Δn

QP = QV +ΔnRT

- Enthalpie de formation ΔHf

L’enthalpie de formation d’un composé est par définition égale à la variation d’enthalpie
accompagnant la réaction de formation à pression constante d’une mole de ce composé à partir de
ses éléments.

Exemple : enthalpie de formation de l’éthanol CH3CH2OH

2C + 3H2 + ½ O2 CH3CH2OH

1 mole

- Enthalpie standard de formation ΔH°f

L’enthalpie standard de formation correspond aux conditions standards pour les produits
formés comme pour les éléments.

Exemple : Calcul de l’enthalpie standard de formation du CO2

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C graphite + O2gazeux CO2(g)

ΔH°f = ΔH°fCO2 - ΔH°f C - ΔH°f O2

= - 94,05 kcal.mole-1 – 0 - 0

L’enthalpie de formation d’un élément ou d’une molécule de corps simple dans les
conditions standard est égale à zéro.

Les valeurs des enthalpies de formation permettent de comparer la stabilité des différentes
molécules par rapport aux éléments et également de les comparer entre elles.

- si ΔH°f<0 le composé qui se forme est plus stable que les éléments

- si ΔH°f>0 le composé qui se forme est moins stable que les éléments

Entre différents molécules la plus stable est celle qui aura un ΔH°f plus petit.

Exemple : éthane (CH3-CH3) > éthylène (CH2-CH2) >acétylène (CH-CH)

ΔH°f -2482 kcal.mole-1> +12,5 kcal.mole-1> +54,19 kcal.mole-1

NB : > = plus stable

- Détermination des chaleurs de réaction à partir des enthalpies de formation

La connaissance des variations d’enthalpie de formation ΔHf peut permettre de déterminer


les variations d’enthalpie accompagnant les réactions sans qu’il soit nécessaire d’en effectuer une
mesure directe. A partir des éléments on peut obtenir les produits avec une variation d’enthalpie. De
même à partir des éléments on peut obtenir des réactifs avec une variation d’enthalpie des réactifs

ElementsΔH°f (produits) Produits

ΔH°f (réactifs) ΔH° 298°K


Réatifs

En thermodynamique

ΔH°f (produits) = ΔH°f (réactifs) + ΔH° 298°K

ΔH° 298°K = ΔH°f (produits) - ΔH°f (réactifs)

C’est un résultat général et qui évolue selon la loi de Hess qui dit que :

ΔH°f 298°K = ƩΔH°f (produits) - ƩΔH°f (réactifs)

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LOI DE HESS

L’enthalpie standard de formation est égale à la somme des variations d’enthalpie de


formation des produits – la somme des variations d’enthalpie de formation des réactifs dans les
conditions standard.

Exemple l’enthalpie d’hydratation de l’éthylène

CH2--CH2 + H2O CH3CH2OH

ΔH°f298°K = ΔH°f (CH3CH2OH) - ΔH°f (CH2--CH2) - ΔH°f (H2O)

= + (-66,35) – (+12,50) – (- 68,32)

= -66,35 – 12,50 + 68,32

= -10,55 kcal.mole-1

L’énergie ne peut être ni produite, ni perdue, mais peut être transformée. Cependant le
premier principe de la thermodynamique ne ressort pas l’importance cette transformation d’énergie.
C’est pourquoi on fait appel au second principe de la thermodynamique.

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CHAP II : LE DEUXIEME PRINCIPE DE LA THERMODYNAMIQUE ou PRINCIPE DE
CARNOT CLAUS

Si le premier principe est une loi universelle, il n’apprend rien sur un aspect important des
échanges d’énergie. C’est-à-dire le sens de cet échange. Or l’expérience montre que tout processus
naturel tend spontanément vers un état de repos ou d’équilibre, qui est fonction des conditions
imposées. C’est ainsi que de l’air compris tend toujours à égaliser sa pression avec celle de
l’extérieur.

Exemples de passage spontané :

EX1 : le passage de la chaleur d’un corps à un autre se fait spontanément toujours dans le
sens qui égalise les températures. C’est-à-dire que le corps chaud sert toujours la température au
corps froid

EX2 La diffusion d’un corps dissout se fait toujours dans le sens qui uniforme la
concentration. Ces processus sont spontanés et irréversibles

Un gaz ne se comprime pas facilement

Un corps froid ne cède de l’énergie à un corps chaud alors que sa température s’abaisse
tandis qu’il sera toujours plus chaud. Il est donc important de connaitre les permettent de prévoir si
une réaction peur se produire spontanément et dans l’affirmation, déterminer la proportion des
produits formés. Ceci nécessite l’introduction d’une nouvelle fonction appelée entropie, qui va
permettre de prévoir le sens d’évolution d’un système

1-FONCTION D’ENTROPIE : ENONCE DU DEUXIEME PRINCIPE DE LA


THERMODYNAMIQUE

- Il existe une fonction d’état appelé entropie symbolisé par S et DS est une différentielle
exacte c’est-à-dire ne dépend que de l’état initial et de l’état final

- Si on aune transformation réversible au cours de laquelle, un système avec


l’environnement, qui est à la température T une énergie calorifique, par définition la variation
d’entropie au cours de cette transformation réversible est

dS=δQrev/T

état1 : S1 ; état 2 : S2
2
ΔS = S2 - S1 = 1
δQ 𝑟𝑒𝑣/𝑇

Si T = cste ΔS = Qrev/T

Qrev est bla quantité totale d’énergie calorifique échangée de l’état 1 à l’état 2

3- Dans le cas où nous avons une transformation irréversible, c’est-à-dire le cas d’un
processus spontané

dS>δQirr/T

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ΔS >Qirr/T (Qrev ≠ Qirr)

Le 2ème principe de la thermo implique donc que

Qirr/T <Qrev/T

Qirr<Qrev

Les processus pour lesquels on aurait à température constante ΔS <Qirr/T, sont des
processus qui ne se réalisent jamais spontanément.

2-LE CONCEPT D’ENTROPIE

Le terme entropie signifie littéralement une modification à l’intérieur. Une définition


rigoureusement quantitative implique des considérations et probabilistes. La base de l’entropie est
le désordre, c’est-à-dire plus il ya le désordre plus il ya l’entropie.

Exemple : l’oxydation du glucose

L’entropie est un état où conditionne non seulement de l’énergie mais également de la


matière. Les organismes aérobies tirent l’énergie libre du glucose à partir de leur environnement.
Pour obtenir cette énergie, il oxyde du glucose avec l’oxygène moléculaire et les produits terminaux
de cette réaction sont le CO2 et H2O qui retournent à l’environnement

C6H12O6 + 6O2 6CO2+6H2O

Au cours de cette transformation l’environnement a subi une augmentation d’entropie c’est-


à-dire du désordre alors que l’organisme à lui-même s’est maintenu en un état stationnaire et ne
subit aucune modification de son ordre interne

C6H12O6(s) + 6O2(g) 6CO2(g)+6H2O(g)

Chaque fois qu’une réaction chimique s’effectue de telle sorte qu’il existe une augmentation
du nombre de molécule ou quand une substance solide est transformée en un produit liquide ou
gazeux qui sont libres de se mouvoir et de remplir l’espace que le solide, il existe une augmentation
du désordre moléculaire, donc une augmentation d’entropie.

L’entropie est une mesure du désordre

Exemple 1 : les organismes vivants sont des structures hautement ordonnées qui ne sont pas
distribuées au hasard donc pauvre en entropie

Exemple 2 :

3-APPLICATION DU DEUXIEME PRINCIPE AUX CAS DU SYSTEME ISOLE

Dans le système isolé, il n’y a d’échange d’énergie calorifique avec l’environnement. Si le


système est le siège d’une transformation réversible

(ΔS = ΔQrev/T), ΔQ = 0 ΔS=0

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Dans le cas d’une transformation irréversible

ΔS > 0

Pour les systèmes isolés les processus interdits sont ceux pour lesquels ΔS < 0. C’est-à-dire
que dans un processus réversible l’entropie de l’univers reste constant et dans un processus
irréversible l’entropie de l’univers croit. Donc l’entropie de l’univers ne peut jamais décroitre et tant
vers un maximum de désordre.

QUELQUES EXEMPLES DE CALCUL DE VARIATION D’ENTROPIE

a- Expression isotherme d’un gaz parfait

état 1 (P1, V1, T) Expansion état 2 (P2, V2, T) avec V2 > V1

transformationrev ΔS = Qrev/T

transformationirr ΔS >Qirr/T

état 1 : S1 état 2 : S2

ΔS = S2 – S1 = Qrev/T

Quand le volume change Qrev = RTLogV2/V1

ΔS = RLogV2/V1

si V2/V1 = 2 on a ΔS = 1,987 x 2,303 x 0,31

ΔS = 1,377 cal.mole-1.degre-1

L’unité d’entropie 1ue = 1 cal.mole-1.degre-1

ΔS = 1,377 ue

Si nous sommes en présence de n moles de gaz

ΔS = nRLogV2/V1

b- Variation d’entropie lors d’un changement d’état d’un corps pur

Soit un mole d’un corps qui change d’état physique par un processus réversible effectué à
pression constante, on a

P = cste ; ΔQP = ΔH, donc ΔH va être la chaleur latente de changement d’état

ΔS = ΔH/T

Exemple : calcul de la variation d’entropie de la fission d’une mole de gaz

H2O solide H2O liquide T = 273,15°K

ΔH fission = 1436 cal.mole-1


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ΔS = ΔH/T = 5,257 ue

c- Variation de l’entropie d’un corps avec la température

Le calcul de ΔS d’un corps à température variable sans que le corps ne subisse un


changement d’état

Dans une transformation reversible effectuée à p cste


2
ΔS = 1
δQ 𝑟𝑒𝑣/𝑇

Puisqu’on travaille à p cste

δQrev = dH c’est-à-dire que la chaleur dégagée est égale à la variation d’enthalpie.

On démontre que δQrev = dH = CPdT

CP = capacité calorifique molaire à pression constante. C’est-à-dire l’énergie calorifique


nécessaire pour élever à pression constante la température d’une mole du corps de 1°K lorsqu’on
travaille à pression constante.
2
ΔS = 1
Cp dT /𝑇

Si nous supposons que dans l’intervalle de température considérée CP est constant c’est-à-
dire entre T1 et T2 alors
2
ΔS = CP 1
dT /𝑇

ΔS = CP Log T2/T1

Si on travaille à volume constant

ΔS = CV Log T2/T1

CV = capacité calorifique molaire à volume constant. C’est-à-dire l’énergie calorifique


nécessaire pour élever à volume constant la température d’une mole du corps de 1°K lorsqu’on
travaille à volume constant.

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CHAPIII : NOTION D’ENERGIE LIBRE

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CHAPIV : DIFFERENTES VOIES DE FORMATION DE L’ATP

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RESUME SUR LA CHAINE RESPIRATOIRE

Chaîne respiratoire et phosphorylation oxydative


La chaîne respiratoire correspond à une association de complexes protéiques présents au sein de la
membrane interne de la mitochondrie et responsable, avec l’ATP synthétase, de la phosphorylation
oxydative. Ce processus associe l’oxydation du NADH et du FADH2, tous deux produits lors des différentes
voies cataboliques de l’organisme (glycolyse, cycle de Krebs, hélice de Lynen…), à la production d’ATP et
ceci grâce à la formation d’un gradient de protons.

I) Les intervenants et leurs fonctions

1) Les transporteurs d’électrons

Tout au long de la chaîne respiratoire les électrons provenant du NADH et du FADH2, vont perdre
de l’énergie qui sera utilisée pour former le gradient électrochimique de proton entre l’espace inter-
membranaire et la matrice mitochondriale. Les électrons riches en énergie ainsi récupérés seront
transportés successivement via les différents complexes :

 Le complexe I a une action NADH coenzyme Q réductase, récupérant les électrons du


NADH et permet le transport de 4 protons de la matrice mitochondriale à l’espace inter-
membranaire.
 Le complexe II a une action Succinate coenzyme Q réductase, récupérant les électrons du
FADH2 et permet le transport d’aucun proton.
 Le complexe III a une action Coenzyme Q cytochrome C réductase, et permet le transport
de 4 protons de la matrice mitochondriale à l’espace inter-membranaire.
 Le complexe IV a une action Cytochrome C oxydase, et permet le transport de 2 protons
de la matrice mitochondriale à l’espace inter-membranaire.

Le coenzyme Q (ou Ubiquinone) permet la transition entre le complexe I ou II et le


complexe III. Il est intéressant de préciser ici que le coenzyme Q accepte également les
électrons provenant du cytosol.

Le cytochrome C permet la transition entre le complexe III et le complexe IV.

Les électrons de basses énergies libérés à la fin de la chaîne respiratoire réagiront ainsi avec les molécules
d’oxygène et les protons présents dans la matrice mitochondriale afin de former des molécules d’eau. Le
fonctionnement progressif de la chaîne respiratoire est nécessaire car les électrons libérés par le NADH et le
FADH2 sont riches en énergie et de cette manière ne peuvent pas réagir d’emblée avec les molécules
d’oxygène.

Le NADH permettra donc le transport de 10 protons de la matrice mitochondriale à l’espace inter-


membranaire, tandis que le FADH2 de seulement 6.
Le cyanure bloque le transfert d’électrons au niveau du complexe IV par combinaison avec le fer
ferrique Fe3+. La roténone est un inhibiteur du complexe I.

2) L’ATP synthétase

L’ATP synthétase est une pompe ionique inversée, qui au lieu de transporter les protons dans le
sens inverse du gradient de concentration, entraîne la synthèse d’ATP grâce au passage des protons
dans le sens du gradient.

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Elle est constituée d’une sous-unité F0 intra-membranaire qui joue de rôle de canal protonique,
d’une sous-unité F1 baignant dans la matrice mitochondriale et qui possède une activité ATP-
synthétase, et d’une partie statique stabilisant la structure.
De cette manière le gradient de proton formé de part et d’autre de la membrane interne de la
mitochondrie permet la synthèse d’ATP qui sera libéré dans la matrice mitochondriale. Les 10
protons du NADH permettront une synthèse théorique de 3 ATP et les 6 protons du FADH2 de 2
ATP.

II) Molécule matricielle& molécule cytosolique

Il est important de faire la distinction entre le rendement de la production d’ATP entre des
molécules riches en énergie produites dans la matrice mitochondriale (cycle de Krebs et hélice de
Lynen) et celles produites dans le cytosol (glycolyse). En effet les molécules produites dans la
matrice interagissent directement avec les complexes protéiques de la chaîne respiratoire, alors que
celles produites dans le cytosol devront tout d’abord passer dans la matrice via des navettes.

1) Les différentes navettes

Les molécules de NADH produites dans le cytosol passent facilement à travers la membrane
externe de la mitochondrie qui est très perméable. Ceci n’est pas le cas de la membrane interne,
obligeant le NADH à transmettre ses électrons riches en énergie à d’autrestypes de molécules de
transfert, différentes selon la navette.
a) La navette malate-aspartate
Les électrons riches en énergie sont ici transférés à l’oxaloacétate pour former le malate qui passera
dans la matrice mitochondriale où il retransmettra ses électrons au NAD+ afin de reformer le
NADH.La production d’ATP sera donc ici la même que pour les molécules de NADH produites
dans la matrice. Cette navette est plus particulièrement présente au niveau du cœur et du foie.
b) La navette glycérol 3-phosphate
Les électrons riches en énergie sont ici transférés au glycérol 3-phosphate qui retransmettra ses
électrons au FADH2.La production d’ATP sera donc ici inférieure aux molécules de NADH
produites dans la matrice. Cette navette est plus particulièrement présente au niveau des muscles
squelettiques et du cerveau.

2) Bilan énergétique : 36 ou 38 ATP ?

Le but ici est de comprendre pourquoi le bilan énergétique du catabolisme d’une molécule de
glucose est tantôt de 36 ATP et tantôt de 38 ATP.
Connaissant maintenant la présence et le fonctionnement des navettes, ainsi que la présence de
l’une ou l’autre d’entre elles dans les différents tissus considérés, nous pouvons facilement
comprendre cette différence de 2 ATP.En effet nous sommes face à deux situations :

 La première consiste à considérer la navette malate-aspartate qui participe à la production de


3 ATP par molécules de NADH produites au niveau de la glycolyse.
 La deuxième consiste à considérer la navette glycérol 3-phosphate qui permet la production
de seulement 2 ATP par molécule de NADH produite au niveau de la glycolyse.

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Chaîne
Respiratoire

ATP Synthétase

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CONCLUSION GENERALE

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