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Plan
1 Introduction
Bibliographie
Introduction
3 Formules Composites
4 Méthode de Gauss
Polynômes orthogonaux
Bibliographie
Introduction
2
Lorsque f (x) = e−x , on ne connait pas explicitement la valeur
de I, c’est pourquoi nous allons l’approcher. L’idée de base est
d’écrire f (x) = p(x) + e(x) ou p est un polynôme
d’interpolation et d’integrer :
Z b Z b Z b
f (x)dx = p(x)dx + e(x)dx.
a a a
Remarques
Les coefficients Ai sont déterminés de telle sorte que l’ereur de
quadrature EQ (f ) soit nulle lorsque f ∈ E, E étant un ensemble
de fonctions.
définition
On dira que la formule de quadrature
Z b n
X
f (x)dx = Ai f (xi ) + EQ (f ).
a i=0
n = 0 et x0 = a
On a donc Z b
f (x)dx = A0 f (a) + EQ (f ).
a
avec EQ (f ) = 0, ∀f ∈ P0 , ce qui veut dire que si f (x) = 1, ∀x,
alors EQ (f ) = 0. Par conséquent A0 = b − a, il nous reste à
déterminer l’erreur EQ (f ).
Rb
Nous savons que EQ (f ) = a (x − a) f 0 (ξx )dx. Posons
u(x) = x − a ≥ 0∀x ∈ [a, b] et v (x) = f 0 (ξx ) et appliquons la
formule de la moyenne. Il existe alors c ∈]a, b[ tel que
formule des rectangles à gauche
Z b
(b − a)2 0
f (x)dx = (b − a) f (a) + f (c).
a 2
n = 0 et x0 = b
On a Z b
f (x)dx = A0 f (b) + EQ (f ).
a
avec EQ (f ) = 0, ∀f ∈ P0 , ce qui donne A0 = b − a.
Rb
On a EQ (f ) = a (x − b) f 0 (ηx )dx. Posons
u(x) = x − b ≤ 0∀x ∈ [a, b] et v (x) = f 0 (ηx ) et appliquons la
formule de la moyenne. Il existe alors d ∈]a, b[ tel que
formule des rectangles à droite
Z b
(b − a)2 0
f (x)dx = (b − a) f (b) − f (d).
a 2
a+b
n = 0 et x0 = 2
On a donc
Z b
a+b
f (x)dx = A0 f ( ) + EQ (f ). (1)
a 2
avec EQ (f ) = 0, ∀f ∈ P0 , et donc A0 = b − a.
Rb
Or EQ (f ) = a (x − a+b 0 a+b
2 ) f (ξx )dx. Cette fois, la fonction x − 2
n’est plus de signe constant dans [a, b] et on ne peut plus
appliquer la formule de la moyenne directement. Nous allons
voir maintanant deux facons de procéder :
Or
b
b 2 − a2
Z
a+b
x dx = = (b − a) ,
a 2 2
Ce qui implique que la formule de quadrature (1) est exacte sur
P1 ( EQ (f ) = 0, ∀f ∈ P1 )
a+b
n = 0 et x0 = 2 (suite)
On en déduit que
b b b
a + b 2 f 00 (ηt )
Z Z Z
f (t) dt = p(t) dt + (t − ) dt
a a a 2 2
n = 1, x0 = a et x1 = b
Changement de variables
Posons x = a + t(b − a), donc dx = (b − a) dt et on obtient
Z b Z 1 Z 1
f (x)dx = (b − a) f (a + t(b − a))dt = (b − a) g(t)dt,
a 0 0
et donc
a+b
n = 2, x0 = a x1 = 2 et x2 = b
1 4
B0 = B2 = et B1 =
6 6
Z 1
1 4 1 1
g(t)dt = g(0) + g( ) + g(1) + EQ (g)
0 6 6 2 6
Erreur de Quadrature
avec y0 = 0, y1 = 12 et y2 = 1.
[y1 , y0 , y1 , y2 , t] = [y0 ,y1 ,y2 ,t]−[y
t−y1
1 ,y0 ,y1 ,y2 ]
. Donc
[y0 , y1 , y2 , t] = [y1 , y0 , y1 , y2 ] + [y1 , y0 , y1 , y2 , t] (t − y1 ). Ce qui
donne
R1 R1
EQ (g) = 0 t(t − 12 )(t − 1) [y1 , y0 , y1 , y2 ]dt + 0 t(t − 21 )2 (t −
1) [y1 , y0 , y1 , y2 , t]dt.
Z 1
1
EQ (g) = t(t − )2 (t − 1) [y1 , y0 , y1 , y2 , t]dt.
0 2
Formule de Simpson
b
b−a (b − a)5 (4)
Z
a+b
f (x)dx = (f (a)+4f ( )+f (b)) − f (z)
a 6 2 2880
Formulation générale
Dans les méthodes composites, l’intervalle d’integration ,
J = [a, b], est divisé en n sous intervalles, Jk = [xk , xk +1 ], ou
a = x0 < x1 < · · · < xn = b. Si l’intervalle Jk est suffisament
petit, on utilise des formules élémentaires de quadrature sur Jk .
Z Z xk +1
Ik = f (x)dx = f (x)dx
Jk xk
b n
h2 X 0
Z
f (x) dx = h[f (a)+f (a+h)+. . .+f (a+(n−1)h)]+ f (ci ).
a 2
k =1
Pn 0
(b−a) k =1 f (ci )
En écrivant h = n et en utilsant le fait que n = f 0 (c),
on obtient
Méthode Composite des rectangles à gauche
b
h(b − a) 0
Z
f (x) dx = h[f (a)+f (a+h)+. . .+f (a+(n−1)h)]+ f (c).
a 2
Cours d’Analyse Numérique, Chapitre 2 : Integration Numérique
Introduction Construction de formules élémentaires Formules Composites Méthode de Gauss
Z b
h h 1
f (x) dx = h[f (a+ )+f (a+3 )+. . .+f (a+(n− )h)]+EQ (f ).
a 2 2 2
avec
h2 (b − a) 00
EQ (f ) = f (d).
24
On
R xk utilise comme formule élémentaire la formule de Simpson
xk −1 f (x)dx =
xk −xk −1 x +x (xk −xk −1 )5 (4)
6 [f (xk −1 ) + 4f ( k −12 k ) + f (xk )] − 2880 f (zi ).
Et on obtient avec la même technique
Méthode Composite de Simpson
Rb h h
a f (x) dx = 6 [f (a) + 4f (a + 2 ) + 2f (a + h) + . . . + 2f (a + (n −
1)h) + 4f (a + (n − 12 )h) + f (b)] + EQ (f ). avec
4
EQ (f ) = − h 2880
(b−a) (4)
f (z)
Méthode de Gauss
n=0
La formule de quadrature que l’on cherche a la forme suivante :
Z b
f (x)dx = A0 f (x0 ) + EQ (f ).
a
et maintenant nous avons deux inconnues A0 et x0 .
Rb
Si f (x) = 1, ∀x ∈ [a, b] alors, a dx = (b − a) = A0
b2 a2
Rb
Si f (x) = x, ∀x ∈ [a, b] alors, a xdx = 2 − 2 = A 0 x0
a+b
On obtient donc A0 = (b − a) et x0 = 2 , et on retrouve la
formule du point milieu
formule du point milieu
Z b
a+b (b − a)3 00
f (x)dx = (b − a) f ( )+ f (e).
a 2 24
n=1
La formule de quadrature que l’on cherche a la forme suivante :
Z b
f (x)dx = A0 f (x0 ) + A1 f (x1 ) + EQ (f ).
a
et maintenant nous avons quatre inconnues A0 , A1 , x0 et x1 .
Nous allons faire les calculs pour la fonction g sur l’intervalle
[0, 1]. On a une formule sous la forme :
Z 1
g(t)dt = B0 g(y0 ) + B1 g(y1 ) + EQ (g).
0
1
B1 (y1 − y0 ) = − y0
2
1 y0
B1 y1 (y1 − y0 ) = −
3 2
1 y0
B1 y12 (y1 − y0 ) = −
4 3
On déduit donc que
1 y0 1 y0
3 − 2 4 − 3
y1 = 1
= 1 y0 .
2 − y0 3 − 2
√ √
Et donc y0 = 12 − 63 , y1 = 12 + 63 et B0 = B1 = 12 . On a donc
obtenu la formule suivante :
Z 1 √ √
1 1 3 1 3
g(t)dt = (g( − ) + g( + )) + EQ (g).
0 2 2 6 2 6
g (4) (ηt )
g(t) − p(t) = (t − y0 )2 (t − y1 )2
24
En intégrant, on obtient :
1 1 1
g (4) (ηt )
Z Z Z
g(t)dt = p(t)dt + (t − y0 )2 (t − y1 )2 dt
0 0 0 24
1 1
g (4) (η) g (4) (η)
Z Z
2 2 1
EQ (g) = (t−y0 ) (t−y1 ) dt = (t 2 −t+ )2 dt
24 0 24 0 6
En intégrant, on obtient :
1
√ √ !
g (4) (η)
Z
1 1 3 1 3
g(t)dt = g( − ) + g( + ) +
0 2 2 6 2 6 4320
Formule de Gauss n = 1
Formule de Gauss n = 1
b
b−a
Z
f (x)dx = (f (a + y0 (b − a)) + f (a + y1 (b − a)))+EQ (f )
a 2
avec √ √
1 3 1 3
y0 = − , y1 = +
2 6 2 6
et
f (4) (e)
EQ (f ) = (b − a)5
4320
Théorème de caractérisation
Qn
Posons Πn (x) = i=0 (x − xi )
Théorème
La formule de quadrature (47) est exacte sur P2n+1 , si et
seulement si
Z b
Πn (x)x p w(x) dx = 0, pour p ∈ {0, 1, . . . , n}.
a
Exemple 1
1 1
S−P =
2 3
1 1 1
S− P =
3 2 4
où S = x0 + x1 et P = x0 x1 . Et on retrouve le fait que x0 et x1
sont les deux racines de l’équation x 2 − x + 16 = 0.
Cours d’Analyse Numérique, Chapitre 2 : Integration Numérique
Introduction Construction de formules élémentaires Formules Composites Méthode de Gauss
Exemple 2
1
x0 = −x1 , et x0 x1 = − .
2
−1 √1
D’ou x0 = √ , x1 = et A0 = A1 = π2 .
2 2
Polynômes orthogonaux
définition
Une suite de polynômes {Pk }k ∈N est une suite de polynômes
orthogonaux si et seulement si
le degré de Pi est i,
< Pk , Pj >= 0, et j 6= k .
avec
Rb 2
Rb
a xPk (x) w(x) dx a xPk (x) Pk −1 (x) w(x) dx
βk = Rb 2 , αk = Rb 2
a Pk (x) w(x) dx a Pk −1 (x) w(x) dx
Propriété
Les racines des polynômes orthogonaux sont réelles, distinctes
et sont dans ]a, b[,
Définition
[a, b] = [−1, 1], w(x) = 1, ∀x ∈ [−1, 1].
Les polynômes ortogonaux de Legendre vérifient la relation de
récurrence à trois termes :
Formule de Gauss-Legendre
Z 1 n
X
f (x) dx = Ai f (xi ) + EQ (f ).
−1 i=0
2(1−xi2 ) 22n+3 [(n+1)!]4 (2n+2)
avec Ai = et EQ (f ) = f (ξ)
(n+1)2 [Pn (xi )]2 (2n+3)[(2n+2)!]3
Définition
[a, b] = [0, ∞[, w(x) = e−x , ∀x ∈ [0, ∞[.
Les polynômes ortogonaux de Laguerre vérifient la relation de
récurrence à trois termes :
Formule de Gauss-Laguerre
Z ∞ n
X
f (x) e−x dx = Ai f (xi ) + EQ (f ).
0 i=0
xi [(n+1)!]2 (2n+2)
avec Ai = et EQ (f ) = (2n+2)! f (θ)
(n+1)2 [Ln (xi )]2
Définition
2
[a, b] =] − ∞, ∞[, w(x) = e−x , ∀x ∈] − ∞, ∞[.
Les polynômes ortogonaux d’Hermite vérifient la relation de
récurrence à trois termes :
Formule de Gauss-Hermite
Z ∞ n
2
X
f (x) e−x dx = Ai f (xi ) + EQ (f ).
−∞ i=0
√ √
2n n! π π(n+1)! (2n+2)
avec Ai = (n+1)[Hn (xi )]2
et EQ (f ) = 2n+1 (2n+2)!
f (α)
Formule de Gauss-Chybechev
Z 1 n
dx π X
f (x) √ = f (xi ) + EQ (f ).
−1 1 − x2 n+1
i=0
h i
avec xi = cos (2i+1)π
2n+2 et EQ (f ) = 22n+2 2π
(2n+2)!
f (2n+2) (β)