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SOLUTIONNAIRE
des exercices suggérés
du livre Harris Benson, Mécanique
pour le cours 203-NYA-05.
Giuseppe Calabrese
Martin Charest
Pierre Jodoin
Jean Mongeon
2
Raynald Pepin
Dernière révision: décembre 2003 Dominique Simon
3
Résoudre un problème de physique, c'est comme faire un gâteau (au chocolat, j'adore).
Si on commence à faire le gâteau sans lire la recette, sans s'assurer qu'on a tous les
ingrédients et tous les ustensiles, sans vérifier qu'on est bien préparé à faire toutes les
opérations nécessaires, on risque fort de rester l'estomac vide... ou barbouillé. Ou
encore, on peut très bien faire toutes les opérations nécessaires à la confection du
gâteau, mais pas dans le bon ordre... et le gâteau sera aussi raté.
Il est important de tenter de se représenter dès le début ce qui se passe. Dans votre
livre de recettes, vous avez une photo du gâteau. Pour le problème de physique, faites-
vous donc un schéma de la situation! Indiquez-y le maximum d'information: les objets
concernés, les caractéristiques de leur mouvement, leurs masses, les forces auxquelles
ils sont soumis, etc. Relisez la question et inscrivez bien toutes les données sans en
oublier.
4
Utilisez une notation appropriée, avec des symboles "parlants", en spécifiant si né-
cessaire, avec des indices, les objets ou les instants en cause (exemple : v1 , p1... ).
Parfois, il n'est pas facile d'exprimer une donnée verbale en langage algébrique, ce qui
est pourtant essentiel en physique: vous apprendrez avec l'expérience. Par exemple,
un problème demande la hauteur maximale atteinte par une balle lancée en l'air. En
physique, il faut traduire: "à cet instant, la vitesse verticale est nulle" et trouver la
hauteur qui correspond à cette situation.
Ensuite, indiquez quelles sont les inconnues. Pourquoi? Rassemblez donc les
ingrédients de votre gâteau, et demandez à quelqu'un d'autre de continuer, sans lui dire
qu'il s'agit de faire un gâteau! La personne va être très embêtée. Il est très important
que la question soit claire, autrement il est difficile de déterminer quoi faire. En
indiquant quelles sont vos inconnues, vous précisez vos objectifs (c'est très important,
ça, dans la vie).
Voici le travail de débroussaillage terminé. Après les ingrédients, il faut rassembler les
ustensiles et les appareils nécessaires. En physique, ça veut dire identifier les
éléments de théorie et les équations nécessaires: équations du mouvement
uniformément accéléré, seconde loi de Newton, loi de conservation de l'énergie, etc.
Dans d'autres cas, le gâteau est plus élaboré, on ne sait pas trop où on s'en va au
départ. On déduit alors le plus de choses possible de nos données initiales, jusqu'à ce
que la voie à suivre s'impose d'elle-même. Par exemple, il arrive souvent qu'on ait à
déterminer une inconnue intermédiaire avant d'être en mesure de calculer l'inconnue
demandée. D'autre part, il existe quelquefois plus d'une voie pour parvenir à la solution:
essayez celle qui vous semble la plus évidente.
5
Le cheminement étant à peu près élaboré, il reste à cuire le gâteau, compléter les
calculs, trouver l'inconnue cherchée, prouver l'expression demandée... Assurez-vous de
ne rien oublier, inscrivez toutes vos unités (1 tasse de poudre à pâte, c'est très différent
d'une cuillerée à thé!) et vérifiez chaque étape après l'avoir complétée.
Le gâteau est prêt? Il reste encore à le goûter. Pouvez-vous vérifier ou analyser votre
résultat, revoir votre raisonnement? Votre résultat semble-t-il logique? (la vitesse de
l'auto atteint-elle 2,34 x 106 km/h?) Les unités, les signes sont-ils corrects? (la masse du
bloc vaut-elle –30,0 kg2?)
Le gâteau est terminé. En continuant à travailler ainsi avec méthode, vous deviendrez
une ou un scientifique compétent (ça devrait être votre objectif). Ça sent bon, vous
salivez... bonne dégustation! C'est ici que la physique enfonce la gastronomie: le
problème de physique, lui, qui nous fait souvent suer, ne fait pas engraisser!
R.P.
6
ATTENTION
Chapitre 1
Q.1.5 Puisque l'étalon de longueur est la distance entre deux traits gravés sur la
règle, la largeur même de ces traits limite la précision de cet étalon et des
reproductions que l'on pourrait en tirer. De plus, ce type d'étalon nécessite des
conditions très strictes d'entreposage ( température et pression) sinon la
longueur change. Finalement, l'oxydation altérera les traits et la reproduction en
souffrira.
E.1.1 La méthode que nous utilisons est d'exprimer les unités initiales en fonction des
unités à obtenir : ici, les milles en pieds ou en mètres et les heures en
secondes. Il suffit par la suite de remplacer les unités initiales par leurs
équivalents dans les unités finales.
a) Nous avons les équivalences suivantes:
1mille = 5280pi
1heure = 60min = 60 × 60s = 3600s
D'où
mi 5280pi
v = 55 = 55 × = 80,7 pi s
h 3600s
v = 80, 7 pi s
D'où
1po = 2,54cm = 0, 0254m
1pi = 12 po = 12 × 0,0254m = 0,03048m
1mi = 5280pi = 5280 × 0,03048m
1mi = 1609, 3m ≈ 1610m
Enfin
mi 1610m
v = 55 = 55 × = 24,6 m / s
h 3600s
v = 24, 6 m / s
E.1.5 a) La distance parcourue par la lumière en une année est égale à la vitesse de
la lumière exprimée en m/s multipliée par le nombre de secondes en une année.
Une année = 365,25 × 24 × 3600 s = 3,16 × 107 s
8 7 15
Une année − lumière = 3 × 10 m s × 3,16 × 10 s = 9, 48 × 10 m
De plus
1000 m = 1 km et 1 m = 10-3 km
8
b)
1UA
1UA = 1,5 × 1011m ⇒ 1m =
1,5 × 1011 Il est préférable de ne
pas trop arrondir les
1h
1h = 3600s ⇒ 1s = résultats des calculs
3600 intermédiaires dans la
1UA solution d'un problème:
D ' où v = 3 × 108m
= 3 × 108 1,5 × 1011 lors de la réponse finale,
s 1h nous arrondissons au
3600
3600UA bon nombre de chiffres
Donc v = 3 × 10 8 × = 7, 20 UA h significatifs.
1,5 × 1011h
E.1.12
a ) 6,5 × 10−9 s b ) 12,8 × 10 −6 m c ) 2 × 1010W
−4 −12
d ) 3 × 10 A e ) 1,5 × 10 A
E.1.34 L3T-2M-1
c) (2,92m , 329°)
2 2
r = (−2 m ) + (−1 m ) = 2, 24 m
Donc,
y 1
tan θ = = 0, 5 ⇒ θ = 26,6°
2
−2 Mais, l'angle par rapport à x sera :
θ x θ' = 180° + 26,6° = 207° ou
−1 θ' = 26,6° - 180° = -153°
( 2,24 m, 207° ou -153° )
10
Chapitre 2
r r r r
Q.2.3 Oui il est possible d'avoir A + B = A − B à la condition que les deux vecteurs
soient perpendiculaires.
En effet, dans ce cas, nous aurons
r
A r
r r r -B
B A - B
r r
A + B r
A
r r r r
Nous remarquons que les grandeurs des vecteurs A + B et A − B sont égales
mais que leurs orientations diffèrent.
Q.2.13 a) Par la définition du produit scalaire, nous pouvons écrire les égalités
suivantes
r r: r r
A • B = AB cos θ et A • C = AC cos φ
r r r r
Si A •B = A • C
Alors AB cos θ = AC cos φ
B cos θ = C cos φ
B|| = C||
r r
Nous ne pouvons pas avancer de comparaisons entre B r et C sauf que leurs
composantes (ou projections) dans la direction de A sont égales. Par
conséquent, les angles θ et φ appartiennent au même r quadrant ou aux deux
quadrants limitrophes de part et d'autre du vecteur A .
r r r r
b) Par la définition du produit vectoriel,
r r si r × B = A × C , nous pouvons d'abord
A r r
conclure
r r que les trois vecteurs A , B et C sont coplanaires, autrement A ×B
r A × C rne seraient pas dans la même direction. r Deuxièmement, les vecteurs
et
B et C doivent être situés du même côté de A , dans le plan contenant les
trois vecteurs (i.e. les deux dans le sens horaire ou les deux dans le sens
antihoraire), autrement leurs sens seraient opposés.
Enfin, ren égalant
r r les
r grandeurs:
A ×B = A ×C
on trouve:
AB sin θ = AC sin φ
B sin θ = C sin φ
11
B⊥ = C⊥ r r r
ce qui veut dire que les composantes de B et C perpendiculaires à A sont
égales.
Voici donc une paire des situations possibles:
r
r
r r B
B C C⊥
C Β⊥ Β⊥
C⊥ φ φ
θ ou θ
r r
A A
r r
Q.2.16 En sachant que A • B = AB cos θ
r r
a) Si A • B = AB cos θ = AB ⇒ cos θ = 1 ⇒ θ = 0°
Donc
r
A
r
B
r r
b) Si A • B = AB cos θ = − AB ⇒ cos θ = −1 ⇒ θ = 180°
Donc
r
A
r
B
r r
c) Si A • B = AB cos θ = 0 ⇒ cos θ = 0 ⇒ θ = 90°
Donc
r
A
r
B
12
r r AB 1
d) Si A • B = AB cos θ = ⇒ cos θ = ⇒ θ = 60°
2 2
Donc
r
A
r
60° B
r r − AB 1
e) Si A • B = AB cos θ = ⇒ cos θ = − ⇒ θ = 120°
2 2
Donc
r
A
120° r
B
A = 12 + 22 = 5 et B = 22 + 32 = 13
−4
cos θ = ⇒ θ = 120°
5 13
E.2.47 Trouvons l'angle entre ces deux vecteurs en procédant de larmême façon qu'à
l'exercice 2.39
r et nous trouverons la composante du vecteur A dans la direction
du vecteur B en faisant A cos θ .
14
r r θ. r
Calculons r r r r
(
A •B = i − 2j +k ) m • (−3i + 4k ) m = (−3 + 4) m2 = 1 m2
A = 12 + 22 + 12 = 6 m et B = 32 + 42 = 25 = 5 m
1
cos θ = ⇒ θ = 85, 3°
5 6
A cos θ = 6 cos 85,3° = 0, 200 m
r θ, nous avons:
Ou, encore plus rapidement sans trouver rl'angle
r r A •B
A • B = AB cos θ ⇒ A cos θ =
B
r r 2
A • B = 1 m et B = 5 m
1 m2
A cos θ = = 0,200 m
5 m
r r r
E.2.48 6 i − 17 j − 7k
r r
E.2.53 D'après
r la figure
r 2.33,
r nous pouvons écrire les vecteurs A et B ainsi
A = A x i + A y j et A x = 4 cos 45° m = 2,83 m
Ay = 4 sin45° m = 2,83 m
r r r
B = B y j + B zk et By = 3 sin30° m = 1,50 m
Bz = 3 cos 30° m = 2,60 m
Effectuons le produit vectoriel demandé. Nous pouvons préalablement voir que
le résultat qui doit être perpendiculaire aux deux autres vecteurs sera dirigé vers
la gauche de la figure. Les composantes de ce vecteur devraient être
respectivement
r r positives
r enr x et z, etr négative
r en
r y. r r r
(A x i + A y j ) × (By j + Bz k ) = A xBy i × j + A xBz i × k + A yBy j × j
r r
+ A yB z j × k
r r r r r r
Mais i × i = j × j = k × k = 0
r r r r r r r r r
i × j = k i × k = − j et j × k = i
r r r r r r r
Donc (A x i + A y j ) × (By j + Bz k ) = A xBy k + A xBz (− j ) + A yB z i
r r r r r
Et A × B = (2, 83 × 2,60 i − 2,83 × 2,60 j + 2,83 × 1,50 k ) m2
r r r r r
A × B = (7,36 i − 7,36 j + 4, 25k ) m2
Le vecteur obtenu correspond aux caractéristiques prévues.
15
Chapitre 3
Q.3.12 Nous choisissons l'orientation positive de l'axe vertical vers le haut. Lors de la
montée de la balle, la vitesse est positive et diminue progressivement jusqu'à
zéro ce qui élimine les graphes a) et b). Lors de la descente la vitesse de la
balle augmente et est négative (vers le bas) ce qui élimine c) et confirme la
justesse du graphe d). Une autre façon d'analyser cette situation est de réaliser
que l'accélération de la balle est la même durant toute la trajectoire ce qui
implique la même pente dans le graphe v vs t. Seul, le graphe d) possède cette
caractéristique.
Q.3.15 La distance entre les deux billes augmente avec le temps. Supposons un
intervalle de temps Δt entre la chute des deux billes, un axe vertical positif vers
le bas, l'origine au sommet de la tour, des vitesses initiales nulles et une
accélération a égale à g. Déterminons la position occupée par chacune des
billes en fonction du temps t.
Pour la première bille, nous avons
x 1 = x 0 + v 0t + 1 gt 2 mais x 0 et v 0 sont nuls
2
x 1 = 12 gt
2
[ ] 2
[ ( )]
D = 12 g t 2 − (t − Δt ) = 12 g t 2 − t 2 − 2tΔt + Δt 2
( ) ( )
D = 12 g t 2 − t 2 + 2tΔt − Δt 2 = 12 g 2tΔt − Δt 2
t est plus grand que Δt et, par conséquent, la distance entre les deux billes
16
Ici, le signe - indique que la vitesse moyenne est orientée dans le sens contraire
du premier mouvement.
Δx (x f − x i ) (10 − 0 )m
v = = = = 5, 00 m s
Δt (t f − ti ) (2 − 0)s
b)
Δx (x f − x i ) (8 − 4)m
v = = = = 2,00 m s
Δt (t f − ti ) (3 − 1)s
E.3.20 Soit x = 5 + 7t − 2t 2 m
a)
À t = 0 s, x = 5 m x
(m)
°
10 _
À t = 1 s, x = 10 m °
À t = 2 s, x = 11 m
5 _°
À t = 3 s, x =8 m
À t = 4 s, x =1 m 0_ | | |
°
| |
1 2 3 4 5 t (s)
À t = 5 s, x = − 10 m
-5 _
-10 _ °
x f − x i 11− 10 m
b) v = = =1 ms
tf − ti 2 −1 s
c) Après avoir tracé une droite tangente à la courbe à 3 s, nous prenons les
coordonnées de deux points sur cette droite : ( 3 s, 8 m) et (4,6 s, 0 m). La
pente correspond à la vitesse instantanée. Calculons
x − xi 0−8 m
v= f = = −5 m s
tf − ti 4,6 − 3 s
E.3.28 Pour obtenir la vitesse moyenne entre deux instants, il faut diviser le dépla-
cement, effectué par la particule, par l'intervalle de temps requis. Mais, le
déplacement correspond à l'aire sous la courbe du graphe v vs t. Entre 1 s et 4
s, nous comptons l'équivalent de 6,75 carreaux qui valent chacun 4 m. Donc,
6, 75 × 4 m
v = = 9,00 m s
3 s
E.3.40 a) Nous connaissons les vitesses initiale (112 km/h) et finale (0 km/h) et la
distance de freinage. Nous transformerons les unités de vitesse en m/s et nous
utiliserons l'équation suivante pour calculer l'accélération.
v = v 0 + 2a (x − x 0 )
2 2
km 103 m
v 0 = 112 = 112 = 31,1m s
h 3,6 × 103 s
Et a = -7,56 m/s2
Pour calculer le temps, nous utilisons
v − v0
v = v 0 + at ⇒t =
a
0 − 31,1 m
t = s = 4,11 s
−7,56 m
s2
b) Si la voiture rétrécit de 1 m sous l'impact, c'est qu'elle s'est immobilisée sur
cette distance. En utilisant les mêmes équations, nous avons :
( )
2
0 − 31,1 m s
a= = −484 m 2
2 ×1 m s
0 − 31,1 m s
t = m = 6, 43 × 10 −2 s
−484
s2
comme étant notre origine. La position de la voiture par rapport à cette origine
sera :
x v = vv t
La position de l'avant du train qui se trouve initialement à un km de l'origine sera
:
x t = x 0 + vt t
Après avoir transformé les unités en m et s, nous calculerons le temps né-
cessaire pour que la voiture occupe la même position que l'avant du train.
Ensuite, la distance recherchée équivaudra à la distance parcourue par la
voiture.
km 103 m
v v = 60 = 60 = 16,7 m s
h 3,6 × 103 s
40 m
vt = s = 11,1 s
m
3,6
x v = vv t = xt = x 0 + v t t
x0
v v t = x 0 + vt t ⇒ t =
vv − v t
103 m
t = = 178,6 s
16,7 − 11,1 m s
E.3.50
Nous supposons une résistance de l'air nulle.
Quand l'eau atteint le sommet de la trajectoire, sa
vitesse est nulle. Prenons le sens positif vers le
haut et l'origine au sol.
+ x En utilisant les deux relations suivantes, nous
déterminons la vitesse initiale et le temps de vol.
v = v 0 + 2a (x − x 0 )
2 2
v0
0 v = v 0 + at
20
a)
v = v 0 + 2a (x − x 0 )
2 2
v = v 0 + at où v = 0 et a = − g
−v 0 7,92 ms
t= = = 0, 808 s
−g 9,8 m 2
s
Le temps de vol est
t vol = 2t = 2 × 0, 808 s = 1, 62 s
E.3.62
Dans ce cas, il faut déterminer la vitesse à
v0 laquelle la balle touche le sol en connaissant
la hauteur de départ. Ensuite, nous calculons
la vitesse à laquelle la balle quitte le sol en
5m connaissant la nouvelle hauteur atteinte.
Enfin, en appliquant la définition de l'accélé-
v − vi
+ ration moyenne a = f ,
3,2 m Δt
nous obtenons celle-ci.
v Prenons le sens positif vers le haut et l'origine
v' 0
au sol
E.3.68
Si l'objet a une vitesse initiale v0 et s'il atteint
une hauteur h à laquelle sa vitesse est nulle,
v=0 nous pouvons écrire :
v 2 = v 20 + 2ah où v = 0 et a = −g
02 = v 02 − 2gh ⇒ v 20 = 2gh
v 02
ou bien h =
h 2g
À t = 2 s, la balle atteint la position h/2 donc
h = 0 + v0 t − 1 gt2
2 2
h/2 h = v 0 × 2 s − 1 g(2 s)2
2 2
v0
h = (2v 0 − 2 g) m
2
h = (4v 0 − 4 g) m
Nous avons deux possibilités de vitesses initiales donc deux hauteurs possibles.
22
v 01 = 66,9 m s et v 0 2 = 11, 5 m s
(66, 9 m s )
2
h1 = = 228 m
2 × 9,8 m
s2
(11, 5 m s )
2
h2 = = 6,75 m
2 × 9, 8m
s2
Le temps de vol de l'objet sera deux fois le temps requis pour atteindre le
sommet de la trajectoire pour lequel v = 0.
v = v 0 + at où v = 0 et a = − g
−v 0 v 0
t = = et tvol = 2t
−g g
66, 9m
t1 = s = 6,82 s et t
m vol 1 = 13, 6 s
9,8
s2
11,5 m
t2 = s = 1,17 s et t
m vol 2 = 2,34 s
9,8
s2
P.3.4 Puisque la distance qui sépare les deux navires est de 10 km et que leurs
vitesses respectives sont de 4 km/h et 6 km/h, ces navires prennent une heure
avant de se rejoindre. Si l'oiseau vole à 20 km/h sans arrêt durant une heure, il
parcourt 20 km! Cependant, si nous considérons l'oiseau comme un point
mathématique, il fera une infinité d'aller et retour!
0 = h − 1 g (t + 1)2 ⇒ h = 1 g (t + 1)2
2 2
En substituant la deuxième équation dans la première, nous avons
23
0,64t 2 − 0,72t − 0, 36 = 0
D ' où t = 1,5 s et h = 30,6 m
24
Chapitre 4
Q.4.6 a) Dans ce cas, la balle retombera dans la main de la fillette immobile par
rapport à l'automobile. Puisqu'aucune force horizontale ne s'exerce sur la balle
, celle-ci conserve sa vitesse horizontale initiale qui est aussi celle de
l'automobile. Puisque la main de la fillette possède la même vitesse, la balle et
la main auront franchi la même distance dans la même direction et la balle
retombera dans la main.
Q.4.11 Oui le satellite est en chute libre mais le satellite possède aussi une vitesse
tangentielle à sa trajectoire. Malgré le fait qu'il tombe toujours vers la terre c'est
cette vitesse qui ramène continuellement le satellite sur sa trajectoire qui peut
être circulaire ou elliptique .
r
r Δr
E.4.2 a) Par définition, nous avons v =
Δt
D'où
r r [4 ri − rj + 3kr − 3 ri + 2 rj − rk ] m
r r2 − r1
v= =
( ) =
r r r
( i − 3 j + 4k ) m
2 s 2 s 2 s
r r r r
v = (0,5 i − 1,5 j + 2k ) m s
r r r
b) Nousr savons
r que v 2 = v1 + rat . r
D'où :
( )
r
(5 i − 2k ) m s = [ v1 + −7 i + 2 j × 5 ] m s
r r r r r
v 1 = (5 i − 2k + 35 i − 10 j ) m s
r r r r
v 1 = (40 i − 10 j − 2k ) m s
25
E.4.8 a)
Lorsque la clé touche le sol, y = 0
θ0 Or
v0 1
y = yo + vo(sinθo)t – 2 gt2
D'où
0 = 40 − v 0 sin 37° t − 12 gt où t = 2 s et g = 9,8 m s
2 2
h
40 − 12 9,8 × 4
v0 = m = 16,9 m s
2 sin37° s
y et
x = v 0 cos 37° × 2 = 27,0 m
x
b) Pour calculer cet angle, il faut obtenir les vitesses horizontale et verticale au
contact du sol. Obtenons ces valeurs
v x = 16,9 cos 37° = 13, 5 m s
v y = −16, 9 sin37° − 9,8 × 2 m s
v y = −29, 7 m s
−29,7 m s
tan θ = ⇒ |θ |= 65,6°
13, 5 m s
sous l' axe des x ⇒ θ = −65,6°
E.4.17
y
v0
45°
0,800 m
x
4,00 m
x = v 0 cos θ0 t et y = y 0 + v0 sin θ 0 t − 12 gt 2
En isolant t de la première équation, nous aurons :
x
t=
v0 cos θ 0
En remplaçant t dans la deuxième équation, nous obtenons :
2
⎛ x ⎞⎟
y = y 0 + tan θ 0 x − 1 g⎜
2 ⎝ v cos θ ⎠
0 0
E.4.31
y
200 m
12 m
v0
30°
2
y = 50 sin 30° ×4,62 − 4,9(4,62 ) m
y = 115, 5 − 104,6 m = 10, 9 m
La pierre passe vis-à-vis le mur 10,9 m plus haut que son point de départ.
Cependant, la question ne dit pas de quelle hauteur la pierre est partie. Comme
la question (c) demande à quel angle elle percute le mur, il faut supposer que la
27
pierre a quitté la catapulte à moins de 1,1 m du sol (ce qui ne semble pas très
réaliste!).
E.4.40
La circonférence sera
2πR = 2π × 42 200 km = 265 150 km
(3 )
2
v
2 069 m s
a= = = 0,223 m s 2
R 42 200 000 m
28
E. 4.62 a)
L'accélération tangentielle at est
37° y at = 10 cos37 ° = 7, 99 m 2
s
Trouvons le temps nécessaire pour effectuer cette variation de vitesse qui est
aussi le temps nécessaire pour effectuer un tour.
À l'aide de l'équation suivante :
v = v 0 + at
nous avons :
v − v0 73,0 m s − 17,35 m s
t= = = 6,96 s
a 7,99 m s2
29
P.4.10
Exprimons les composantes de
v0 la vitesse de la pierre au contact
θ
du sol en fonction de θ et H
v x = v0 cos θ
v 2y = v2oy − 2 g(y − y 0 )
mais v0 y = v 0 sin θ , y = 0
H et y0 = H
y
v y = v0 sin θ − 2g (0 − H)
2 2 2
v0 cos θ + v0 sin θ + 2 gH
2 2 2 2
v=
v = v20 + 2gH
Ce résultat montre que la vitesse finale est indépendante de l'angle de départ et
dépend de la hauteur de la falaise et de la vitesse initiale. Nous retrouverons ce
résultat dans le cadre de la conservation d'énergie.
x
À l'endroit où la skieuse touche la
pente, sa trajectoire, qui est celle
d'un projectile, coupe la droite que
constitue la pente. 20°
L'équation de la droite est y = mx + b . Ici m = –tan20° et b = 0 .
ypente = –(tan20°) x
L'équation de la trajectoire de la skieuse est obtenue à partir des équations
donnant les positions en x et en y en fonction de t:
x = vo(cosθo)t
1
y = yo + vo(sinθo)t – 2 gt2
En isolant t dans l'équation de x et en remplaçant l'expression dans l'équation
de y, on obtient
gx2
yskieuse = yo + (tanθo)x –
2vo2cos2θo
Selon le choix de système de coordonnées, pour la skieuse yo = 0 .
Lorsque la skieuse touche le sol, yskieuse = ypente et donc
gx2
(tanθo)x – = –(tan20°) x
2vo2cos2θo
30
Chapitre 5
Q.5.3 Si la tension sur le fil B augmente lentement, les deux fils s'étirent et la tension
dans le fil A s'ajuste à la tension dans le fil B. Le diagramme de forces sur le
bloc montre que
TA = TB + Pbloc
La tension TA étant plus grande, c'est le fil A qui cassera.
Dans le cas où la traction est soudaine, le fil B s'étire beaucoup mais l'inertie du
bloc retarde l'étirement du fil A. C'est donc B qui casse.
Q.5.5 a) D'après la troisième loi, les deux véhicules subissent des forces égales en
grandeur.
Q.5.8
Équipe A Équipe B
TAB TBA
fA fB
L'énoncé est vrai... mais la tension dans la corde n'est pas la seule force qui
s'exerce sur chaque équipe. Il y a aussi le frottement exercé par le sol. Ce
frottement est d'autant plus élevé qu'une équipe tire plus fort, car les pieds ont
alors davantage tendance à glisser sur le sol. L'équipe soumise au frottement le
plus élevé recule et gagne la joute.
E.5.1 Considérons la masse m. Elle est soumise à deux forces, la tension T3 dans la
corde verticale et son poids. Avec un axe y vertical, on a
∑ Fmy = T3 – mg = mamy = 0
Donc T3 = mg = 7 kg 9,8 m/s2 = 68,6 N
32
→ →
L'analyse des forces sur m ne T2 T1
nous apprend rien sur T1 et T2. y
Comment y arriver? Il faut 60° 40°
considérer un autre objet. Le seul x
disponible est le noeud à la →
jonction des cordes: T3
E.5.4 11,4x103 N
E.5.33 mf = 60 kg mp = 7 kg v = 6 m/s
a) Nous sommes en présence de deux «objets», le parachute et la femme.
→
N
→ →
Ffp y Pp
→
F pf
→
Pf
La femme est soumise à deux forces, son poids Pf et la force Ffp exercée par le
parachute. Sur le parachute s'exercent son poids Pp, la force Fpf exercée par la
femme et la force normale N exercée par l'air.
b) Nous cherchons N:
∑ Fpy = N – Pp – Fpf = mpay = 0
N = Pp + Fpf
et puisque d'après la troisième loi de Newton Fpf = Ffp = 588 N ,
N = 7 kg 9,8 m/s2 + 588 N = 657 N
34
E.5.36 m1 = 5 kg m2 = 6 kg
→ → →
N1 → T N2
T y y
m 30° x
1 60° m
2
→
m→g
30° x
mg
1 2
Ce qui est important pour limiter les erreurs, c'est de choisir deux SC
cohérents. Ici, si on suppose que m2 va vers le bas, la cohérence implique que
m1 monte sur le plan incliné! Avec les SR indiqués sur le schéma ci-dessus, on
peut écrire a1x = a2x = a, supposant évidemment que la corde ne s'étire pas et
que les deux masses ont donc la même accélération.
E.5.44 m = 70 kg a = 2 m/s2
∑ Fy = N – P = may y →
N
a) Papp = N = P + may = mg + may
= 70 kg (9,8 + 2 m/s2) = 826 N →
P
b) P = mg = 70 kg 9,8 m/s2 = 686 N
Chapitre 6
Q.6.2 Dans le cas présent, c'est la force de frottement statique qui constitue la force
centripète. Quand elle atteint sa valeur maximale, elle ne peut plus augmenter
pour fournir la force centripète supérieure nécessitée par une vitesse de rotation
plus grande. La pièce ne peut plus décrire un mouvement circulaire et s'éloigne
du centre.
Q.6.5 Oui, car le frottement exercé par le sol sur la roue avant, vers l'arrière, ne
ralentit plus la moto et la normale à l'arrière est plus grande donc «f» aussi.
mg
E.6.2 Soit N la force normale s'exerçant sur une roue: N = 4 où m est la masse
de l'auto.
a) Considérons ici une traction (pour une propulsion, les forces s'exercent sur
des roues différentes mais le résultat est le même) en phase d'accélération:
→ →
N N y
x
→
→ f sAV
f sAR
L'accélération maximale est obtenue quand fsAV est maximum et que fsAR est
nulle, ce qui se produit si les roues arrière ont une masse négligeable.
Alors
mg
∑ Fx = 2 fsAV = max avec fsAV = µsN = µs 4
µsg 0,8 (9,8 m/s2)
ax = 2 = 2 = 3,92 m/s2
b) En décélération, les forces deviennent
→ →
N N y
→ →
f sAR f sAV
Comme les quatre roues sont freinées de la même façon, le frottement est le
même sur chacune des roues (ceci n'est pas vrai en réalité car le poids n'est
généralement pas réparti uniformément). Alors
37
mg
∑ Fx = –4 fs = max avec fs = µsN = µs 4
(fs est maximum parce qu'on cherche l'accélération maximale possible)
ax = –µsg = –0,8 (9,8 m/s2) = –7,84 m/s2
E.6.3 Soit m1 = 5 kg m2 = 3 kg
Vitesse constante donc a = 0
Effectuons d'abord les diagrammes des forces sur chaque bloc:
→
N1 →
→ N 2
y T y
→ m2
x m1 → T
fc1 x
→
fc2
→
m→1
m2 g
g
53 → 53
° fc °
→
mg x →
mg
53 53°
°
a) S'il est initialement au repos, l'objet est soumis à un frottement statique
dirigé vers le haut. Pour savoir si l'objet va s'ébranler, il faut comparer le
frottement maximal à la composante du poids parallèle au plan incliné.
∑ Fy = N – mg cos53° = may = 0 d'où N = mg cos 53° = 14,7 N
fsmax = µsN = 0,5 (14,7 N) = 7,37 N
mg sin53° = 2,5 kg 9,8 m/s2 sin53° = 19,6 N
Puisque mg sin53° > fsmax , le bloc va bouger et le frottement est cinétique.
Appliquons la seconde loi de Newton pour trouver l'accélération:
∑ Fx = mg sin53° – fc = mg sin53° – µcN = max
mg sin53° – µcmg cos53° = max
ax = 9,8 m/s2 (sin53° – 0,25cos53°) = 6,35 m/s2
E.6.10 Puisque la caisse ne glisse pas sur la plate-forme, le frottement est statique. Par
inertie, la caisse tend à continuer son mouvement, donc le frottement est dirigé
vers l'arrière du camion. Si le freinage est trop brusque, le frottement statique ne
suffit pas à engendrer une décélération suffisante et les caisses vont glisser
vers l'avant.
→
N
→
fs →
vo y
→ x
mg
39
∑ Fx = – fs = ma où a = –6 m/s2
Puisqu'on demande le coefficient de frottement minimal, il faut se placer dans
la situation où le frottement statique est maximal (avec un µs non minimal, le
frottement ne prendrait pas nécessairement sa valeur maximale).
fs = fsmax = µsN = µsmg = – ma
a –6 m/s2
µs = – g = – = 0,612
9,8 m/s2
x → →
m→
A
g N BA mB g
E.6.28
Quand le seau tourne et passe au sommet v
du cercle, l'eau est soumise à deux forces
dirigées vers le bas: la gravité et la normale →
→ r = 80 cm
exercée par le fond du seau. On s'intéresse mg
N
à la situation limite où l'eau passe près de x
sortir du seau: la normale N est alors nulle.
C
Pour que l'eau reste dans le seau, il faut que la force centripète nécessaire au
mouvement sur un cercle de rayon r ne soit pas inférieure à la gravité.
Autrement, la force dirigée vers le centre est trop élevée et infléchit
40
E6.29
a) Avec un axe x dirigé vers le centre du cercle décrit,
mv2 →
∑ Fx = –N + mg = mac = r N
Pour répondre à la question, il faut traduire l'expression
«reste en contact avec la route» dans notre langage →
physique. Comment? mg
Voilà: tant que l'auto est en contact avec la route, il y a
une force normale. Puisqu'ici on demande la vitesse x
maximale possible, la question porte sur la situation
limite où l'auto est sur le point de «décoller», donc sur
une situation où la force normale devient nulle.
Dans la situation limite,
mvmax2
mg = r
vmax = gr = 9,8 m/s2 20 m = 14,0 m/s = 50,4 km/h
E.6.30 0,472
41
→ →
N Np
θ
y
θ
x →
mg →
mpg
E.6.46 a) 6,02x1024 kg
→
1m T1
y
θ θ
1,6 m
θ x θ
1m
→ →
T2 mg
mv2
∑ Fx = T1 cosθ + T2 cosθ = mac = r
∑ Fy = T1 sinθ – T2 sinθ – mg = may = 0
42
Chapitre 7
Q.7.9 Vrai. Si on néglige la résistance de l'air, la seule force agissant sur le projectile
est la gravité. Ainsi
Wtot = Wg = K – Ko
Ko ne dépend pas de l'angle de projection. D'autre part, comme on le montre à
la section 7.1, Wg ne dépend que des positions verticales initiale et finale. Donc
K ne dépend pas de l'angle de projection et la vitesse d'atterrissage du projectile
non plus.
E.7.2 6,00 J
!
f
30
!
°
30°
mg
∅
a) Wp = F • ∅
s = Fs cosθF = 80 N 3 m cos0° = 240 J
b) Wg = m∅g •∅s = mgs cosθg = 10 kg 9,8 m/s2 3 m cos120° = –147 J
c) W = ∅
ff •∅s = fs cosθ = 22 N 3 m cos180° = –66,0 J
f
x'
E.7.13 Le travail correspond à l'aire sous la courbe car Wx, x' = ⌠
⌡Fx(x)dx .
x
Pour dx > 0, le travail est positif si Fx > 0, négatif si Fx < 0.
E.7.19 k1 > k2
1 1
a) Si x1 = x2 : W1 = 2 k1x12 > W2 = 2 k2x22
k2x2
b) Si F1' = k1x1 = F2' = k2x2 : alors x1 = k1
1 1 ⎛k2x2⎞2 1 ⎛k2k1⎞ k2
W1 = 2 k1x12 = 2 k1 ⎜⎝ k1 ⎟⎠ = 2 k2x22 ⎜ k 2 ⎟ = W2 k1
⎝ 1 ⎠
Puisque k1 > k2, W1 < W2.
4
2
E.7.24 a) Soit f la force (de frottement, ou de résistance de l'eau) requise pour
arrêter le porte-avions sur une distance s = 1000 m. D'après le théorème de
l'énergie cinétique,
Wf = K – Ko
1 1
Ko = 2 mvo2 = 2 (8 x 107 kg) (15,3 m/s) 2 = 9,36 x 109 J
K = 0 (porte-avions arrêté)
Wf = f s cos180°
En regroupant, on a
9,36 x 109 J
– f s = 0 – 9,36 x 109 J et f = 1000 m = 9,36 x 106 N
Wtot = Wg + WN + Wf = K – Ko
1 1
mgs cos105° + Ns cos90° + fcs cos180° = 2 mv2 – 2 mvo2
1
– 2 mvo2
s = mgcos105° – µcN
Pour calculer s, il faut d'abord trouver N:
∑ Fy = N – mg cos15° = may = 0 → N = 2 kg 9,8 m/s2 cos15° = 18,9 N
1
– 2 (2 kg) (3 m/s)2
s = 2 kg 9,8 m/s2 cos105° – 0,2 (18,9 N) = 1,02 m
⎡ (–0,2 m)2⎤
= –80 N/m ⎣0 – 2 ⎦ = 1,6 Nm = 1,6 J
E.7.48 2,30 hp
E7.56 a) 403 N b) 65 hp
P.7.4 25,9 J
4
4
Chapitre 8
Q.8.5 Le travail effectué par une force conservative doit être indépendant de la
trajectoire suivie et doit être nul lorsque la trajectoire est fermée. La force de
traînée due à la résistance d'un fluide (f = - av - bv2) n'est donc pas une force
conservative puisqu'elle s'oppose toujours au mouvement et que dans ce cas,
elle produit toujours un travail négatif même sur une trajectoire fermée.
Q.8.7 Lorsque vous vous trouvez dans un ascenseur qui descend à vitesse constante,
l'énergie potentielle que vous perdez est transférée à l'ascenseur qui va la
dissiper en chaleur en freinant ou la transférer en énergie potentielle dans un
contrepoids.
On choisit une énergie potentielle initiale nulle pour les deux blocs (voir figure).
De plus, l'énergie cinétique initiale de chacun des deux blocs est nulle puisqu'ils
sont au repos. On obtient alors:
Comme h1f = d sinθ1 = 0,40 sin37° et h2f = d sin θ2 = 0,40 sin 53°
et que v1f = v2f = v, on obtient:
1/ ( m + m ) v2 = (m sin θ - m sinθ ) gd
2 1 2 2 2 1 1
et
4
5
E.8.10 θ = 65,9° (Voir l'exemple 8.7 du livre, page 153, comme solution équivalente).
E.8.12 Lorsque le ressort est comprimé de x0 = 10cm par la masse de 50g, il est à sa
r
position d'équilibre. À cette position, on a : ! F = 0
ce qui donne : mg = k|x0|
mg 0, 050x9, 8
d'où : k= = = 4, 9 N / m
x0 0,10
Si on applique le principe de conservation de l'énergie mécanique, on a:
Ef- Ei=Wnc = 0 car il n'y a pas de force non conservative. On a alors:
E.8.20
4
8
E.8.31
a) hf = hi = 0, N = mg et vf = 0:
0 + 0 - 0 - /2 mvi = - µ c Ns = -µcmg s
1 2
E.8.35 L'énergie potentielle UB d'un système à une position B donnée est le travail
extérieur nécessaire pour amener le système de la position de référence A où
UA= 0 jusqu'à cette position donnée B, sans changer l'énergie cinétique du
système.
B r r B r
r x x
"C x4
U( x ) = ! Fext • ds = " ! Fc • ds = " ! Fc xd x = " ! C x d x =
3
A A 0 0
4
En bas du cercle:
Si on pose que l'énergie potentielle est nulle en ce point:
EB = UB + KB = 0 + 1/2 mvB2
En haut du cercle:
EH = UH + KH = mghH + 1/2 mvH2 = mg2L + 1/2mvH2 car hH =2L
et la deuxième loi de Newton nous donne:
mg + TH = maHc = mvH2 /L
P 8.11
a) Si on applique le principe de conservation de l'énergie mécanique, on a:
Ef - Ei = WNC = 0 car il n'y a pas de force non conservative.
On a alors : Ei = Ef avec Ei = Ui + Ki = mghi + 1/2 mvi2
et Ef = Uf + Kf = + 1/2 mvf2
Finalement, on a:
cosθ = 1- 1/2cosθ → 1,5 cosθ = 1 → θ = arccos(2/3) = 48.2°
5
1
Chapitre 9
Q.9.2 Le marin peut faire avancer son bateau mais pas en projetant de l'air sur la voile
au moyen du ventilateur. S'il faisait ça, le bateau serait poussé d'un côté
lorsque le ventilateur souffle de l'air vers la voile, et dans le sens opposé lorsque
la voile reçoit le jet d'air ; donc, impossible d'avancer (à moins que l'air ne
rebondisse de façon élastique sur la voile pour repartir en sens inverse). Par
contre, si le ventilateur projette de l'air mais pas vers la voile, alors le ventilateur,
fixé au bateau, est poussé dans le sens opposé et ça avance. C'est d'ailleurs la
façon de faire avancer un avion à réaction.
u=0 ! m1 v1 x (Est)
m3
v3
AVANT APRÈS
La quantité de mouvement du système avant l'explosion est nulle. Puisque les
forces qui agissent pendant l'explosion sont des forces intérieures, la quantité
de mouvement après l'explosion
r r demeure
r nulle. Nous avons donc :
0 = m1v1+m2v 2 +m3v 3
Suivant x : 0 = m1 v1 - m2 v2 cos 45° + m3 v3x
0 = v1 - v2 cos 45° + v3x (car m1 = m2 = m3)
v3x = v2 cos 45° - v1 = 15 cos 45° - 20 = - 9,393 m/s
Suivant y : 0 = 0 + m2 v2 sin 45°+ m3v3y
0 = v2 sin 45°+ v3y
v3y = - v2 sin 45° = - 15 sin 45° = -10,61 m/s
La grandeur de la vitesse du troisième morceau est donc :
v 3 = v 3x2 + v3 y 2 = 14,2m / s
et son orientation θ par rapport à x (ou l'Est) :
v "10,61
tg! = 3y = = 1,1295
v 3x "9,393
θ = 48,5° ou - 132°
Puisque v3x < 0 et v3y < 0 :
θ = - 132°, ce qui revient à 48,5° au sud de l'Ouest.
5
2
AVANT APRÈS
Aucune force extérieure nette n'agit sur le système. La quantité de mouvement
est donc conservée. Suivant x nous avons :
m1u1 = (m1+ m2) v (1)
Pour déterminer m2 il faudrait connaître v. L'énergie cinétique initiale est :
Ki = 1/2 m1 u12
L'énergie cinétique finale est :
Kf = 1/2 (m1 + m2) v2
Si 25% de l'énergie cinétique set perdue, ça veut dire que :
Kf = 75% Ki = 0,75 Ki
1/ (m + m ) v2 = 0,75 x 1/ m u 2
2 1 2 2 1 1
2 2
v = 0,75 m1 u1 / (m1 + m2)
Remplaçons dans (1), après avoir élevé au carré :
m1 2 u1 2 = (m1 + m2) 2 x 0,75 m1 u12 / (m1 + m2)
Simplifions et isolons m2 :
m1 = (m1 + m2) x 0,75
m1 = 0,75 m1 + 0,75 m2
0,25 m1 = 0,75 m2
m2 = 0,25 m1 / 0,75 = m1 / 3 = 500 g / 3 = 167 g
Notons que le résultat est indépendant de la valeur de u1.
5
3
E.9.13 a) Si le chasseur ne tient pas le fusil fermement contre son épaule, nous
pouvons dire que seul le fusil recule lorsque la balle est tirée. La situation
immédiatement après le tir est donc la suivante :
c) Si le chasseur tenait son fusil appuyé fermement sur son épaule, la vitesse vx
de l'ensemble chasseur-fusil serait donnée par ;
0 = m1 v1 + (m2 + m3) vx
d'où :
vx = m1 v1 / (m2 + m3)
ce qui donne le même résultat que celui trouvé en b).
Entre B et C, l'énergie du bloc est conservée car il n'y a aucune force non
conservative. En supposant que l'énergie potentielle UB est nulle en B, nous
avons :
UB + KB = UC + KC
où K est l'énergie cinétique.
Donc :
0 + 1/2 M V2 = Mgh + 0
d'où :
V2 (1,2 )2
h= = = 7, 35x10!2 m = 7,35cm
2 g 2 x 9, 8
b) En traversant le bloc, la balle exerce une force qui sert à donner de l'énergie
cinétique au bloc et à dégager de la chaleur (Q). Pour déterminer le travail W
fait par la balle, nous pourrions calculer ces deux quantités et les additionner :
Kbloc = 1/2 M V2
Q = (Énergie initiale de la balle) - (Énergie finale du bloc et de la balle)
Q = 1/2 m u 2 - 1/2 M V2 - 1/2 m v2
Nous voyons donc que :
W = Kbloc + Q
= 1/2 m u 2 - 1/2 m v2 (1)
5
5
= 0,5 x 0,010 x (400)2 - 0,5 x 0,010 x (100)2
= 750 J
Nous aurions pu prévoir plus simplement ce résultat en nous basant sur le
théorème de l'énergie cinétique et sur la troisième loi de Newton. En effet, la
force exercée par la balle sur le bloc est égale, en grandeur, à celle exercée par
le bloc sur la balle. Donc le travail fait par le bloc est de même grandeur que
celui fait par la balle. Or le travail fait par le bloc sur la balle est égal à la
variation de l'énergie cinétique de la balle : c'est ce que l'équation (1) exprime, à
part le signe.
E.9.30 8,00 N
E.9.33 Entre l'instant où le premier pendule est lâché et l'instant où il frappe le second,
il y a conservation de l'énergie mécanique de la masse m. Ceci nous permet de
trouver la vitesse de cette masse juste avant l'impact. En supposant que
l'énergie potentielle U est nulle au point le plus bas, nous avons donc (voir
figure):
U (en haut) = K (en bas)
mgH = 1/2 m u12
d'où :
u1 = 2 gH
Cette vitesse est horizontale.
L
L L L L
m
y
H u1 x v v2 H2
H! H1
m 2m 3m v1 m 2m
Avant le choc après un choc après un choc
parfaitement inélastique élastique
a) Si le choc est parfaitement inélastique, la vitesse v (suivant x) de la masse
globale (3m) immédiatement après la collision peut être trouvée par la
conservation de la quantité de mouvement suivant x :
m u1 = 3m v
d'où :
2 gH
v = u1 / 3 =
3
La hauteur H' à laquelle l'ensemble va monter peut être calculée par la
conservation de l'énergie mécanique après l'impact :
K (en bas) = U (en haut)
5
6
1/ (3m) v 2 = (3m) g H'
2
v2 2gH H
H' = = =
2 g 9 x2 g 9
Puisque nous avons deux inconnues (v1x et v2x), nous devons aussi utiliser le
fait que l'énergie cinétique est conservée au cours de l'impact (collision
élastique) ; donc :
1/ m u 2 = 1/ m v 2 + 1/ (2m) v 2
2 1 2 1x 2 2x
2 2
u1 = v1x + 2 v2x 2 (2)
E.9.59 Nous avons une collision élastique entre deux boules identiques pour lesquelles
u1 = 3,00 m/s, u2 = 0, v1 = 2.00 m/s.
u2 = 0 v1 = 2,00 m/s
u1 = 3,00 m/s
!
m m "
avant après
r r r
Puisque ! Fext = 0 " pcm = ! pi = Constante
Nous aurons
en x mu1 + 0 = mv1 cosθ + mv2 cosφ (1)
en y 0 = mv1 sinθ − mv2 sinφ (2)
et 1/2 mu12 + 0 = 1/2 mv12 + 1/2 mv22
Mais les masses sont identiques.
D'où u12 = v12 + v22 et v22 = u12 - v12 = 9,00 - 4,00 = 5,00 m2 / s2
Doncv2 = 5, 00 m s
À remarquer que l'angle entre les deux orientations des boules est de 90,0°.
P.9.20 1,59 m
5
8
Chapitre 10
m1 m2 m3 x
Nous avons laissé les masses en grammes dans ce calcul car cette unité se
simplifie. Les longueurs sont exprimées en centimètres.
5
9
E.10.16 À t = 0 nous avons la situation suivante:
y (m) v1
m2
60°
30° m1 = 2 kg v1 = 3 m/s
m1 m2 = 5 kg v2 = 2 m/s
m3 = 3 kg v3 = 1 m/s
v2
x (m)
v3 50°
m3
a) La position du CM à t = 0 est donnée par :
m x + m2x 2 + m3x3
x CM = 1 1
m1 + m2 + m3
2x2 + 5 x(!1)+ 3x2
x CM = = 0, 500m
2+5+3
m y + m2 y 2 + m3 y 3
y CM = 1 1
m1 + m2 + m3
2x2 + 5 x3 + 3 x(!3)
y CM = = 1, 00m
2+5+3
h = 100 m
m1 CM m2 x
Puisque les forces qui font exploser l'objet sont des forces intérieures, elles ne
modifient pas le mouvement du CM, qui continue donc sur une trajectoire
parabolique. Trouvons à quelle position xCM celui-ci touche le sol.
Nous avons :
xCM = x0 + v0x t + 1/2 ax t2 avec x0 = 0 et ax = 0
xCM = 50 cos 53° t
yCM = y0 + v0y t + 1/2 ay t2 avec y0 = 0 et ay = -9,8 m/s2
yCM = 100 + 50 sin 53° t - 4,9 t2
Lorsque le CM touche le sol, yCM = 0. Alors :
0 = 100 + 50 sin 53° t - 4,9 t2
Par la formule de l'équation quadratique, nous avons :
!50sin 53° ± ( 50sin 53°) + 4 x100x4,9
2
t=
!9, 8
!39, 932± 59, 620
t=
!9,8
t = -2,009 s ou 10,158 s.
La solution acceptable est évidemment la deuxième. La valeur de xCM est
alors :
xCM = 50 cos 53° x 10,158 = 305,66 m
Le fragment qui touche le sol à 200 m du pied de la falaise est donc le
6
1
fragment m1 de la figure. Nous avons donc :
m1 = 4 kg x1=200 m
m2 = 2 kg x2=?
xCM = 305,66 m
En utilisant :
m x + m2 x 2
x CM = 1 1
m1 + m2
nous trouvons :
4 x200 + 2 x2
305,66 =
6
305,66x6 ! 4 x200
x2 = = 517m
2
E.10.25
y m 1 = 0,8 kg
v1 = 3 m/s
v1 v2
x m 2 = 1,2 kg
m1 m2 v2 = 5 m/s
a) La vitesse du CM est donnée r par : r
r
v CM = 1
r r
m v + m2v 2 0,8x3 i + 1, 2 !5 i
=
( ) r
= !1,80 i m / s
m1 + m2 0,8 + 1,2
b) les vitesses par rapport
r aur CM sontr :
r r r
( )
v 1' = v1 ! vCM = 3 i ! !1,8 i = 4,80 i m / s
r r r
r r r
( )
v 2' = v 2 ! vCM = !5 i ! !1,8 i = !3, 20 i m / s
c) L'énergie cinétique totale est :
K = 1/2 m1 v12 + 1/2 m2 v22 = 0,5 x 0,8 x 32 + 0,5 x 1,2 x 52
K = 18,6 J
d) L'énergie cinétique du CM est :
KCM = 1/2 (m1 + m2) vCM2 = 0,5 x (0,8 + 1,2) x (1,8)2
KCM = 3,24 J
e) L'énergie cinétique par rapport au CM est :
Krel = 1/2 m1 v'12 + 1/2 m2 v'22 = 0,5 x 0,8 x (4,8)2 + 0,5 x 1,2 x (3,2)2
Krel = 15,36 J (ou15,4 J)
Remarquons que KCM + Krel = 3,24 + 15,36 = 18,6 J = K.
6
2
P.10.7 Choisissons un système d'axes fixe par rapport au sol, et avec son origine à
l'endroit où se trouve l'homme initialement. Pour le calcul de la position du CM
du système, on considère le CM de la plate-forme comme se trouvant en son
centre géométrique.
y
mH
4m
CM
DÉBUT mH = 75 kg
CMP
mP = 25 kg
vHP = 2 m/s
x
FIN
CM
a) La position initiale du CM est :
m x + mPxP 75x0 + 25x2
x CM = H H = = 0, 500m
mH + mP 75 + 25
Chapitre 11
Q.11.4 Pour une masse donnée le moment d'inertie dépend de l'emplacement de l'axe
de rotation. Par définition le moment d'inertie est I = Σmiri2 où ri est la disance
entre une particule et l'axe de rotation. On peut dire que plus les particules
d'un solide sont éloignées de l'axe de rotation plus le moment d'inertie est
grand. Vous pouvez prendre une feuille de cartable divisée en carrés de 1 cm
de côté, mesurer la distance à l'axe pour chaque petit carré et faire le
calcul...ou faire une prédiction! Entre deux solutions extrêmes faisons un
compromis. Le livre a pour dimensions: a=27 cm (hauteur), b = 22cm
(largeur) et une épaisseur e = 2 cm. Posons sa masse m =1 kg.
1
Par rapport à l'axe A on l'assimile à une tige mince (a>>e) et IA= ma2 = 61
12
1
kg cm2. Par rapport à l'axe B on a aussi une tige mince (b>>e) et IB= mb2 =
12
2
40 kg cm . Par rapport à l'axe C on a une plaque mince (a et b>>e) et dans ce
1
cas IC= m(a2+ b2)= 101 kg cm2.
12
Donc la réponse est IC > IA> IB.
2MgH
Avec v = ωR, cela donne v 2 =
M + Ι/R2
Rendu en bas, l'objet le plus rapide est celui dont le moment d'inertie est le
plus petit. On peut comprendre ce résultat. Pour l'objet dont le moment
d'inertie est le plus petit il y a moins d'énergie cinétique de rotation et il reste
plus d'énergie cinétique de translation et il descend plus vite.
Dans la canette de jus gelé tout le contenu est en rotation alors que dans
l'autre une partie du liquide tournera moins vite que le contenant. Donc pour la
canette au contenu liquide l'énergie cinétique de rotation sera plus petite et elle
arrivera plus vite en bas.
Par contre on a négligé les effets dissipatifs liés au brassage du jus d'orange...
6
5
E.11.1 r = 0,15m rayon du disque
ωo = 0 vitesse angulaire initiale à t = 0
tours 2π rad 1 min
ω = 3333 min x tour x 60 s = 349 rad/spour t > 0,02 s
a) ω = ωo + αt
ω - ωo 349 rad/s ! 0
α = t = = 1,745 x 104 rad/s2
0,02 s
c) 200 tours c'est un déplacement angulaire de 400π rad. Nous avons déjà
trouvé que la roue tourne de 3,49 rad pendant 0,02 s. Ensuite elle tourne
pendant
θ2 - θ1 400! " 3,49 rad
t= = = 3,59 s
ω 349 rad/s
Donc au total 3,61 s.
e) À t = 3 s ω = 349 rad/s et α = 0
ar = ω2r = 1,83 x 103 m/s2
at = αr = 0
E.11.26
r3 Le moyeu central est un disque plein de
r1 masse m1 = 2 kg et de rayon r1 = 2 m.
L
Son moment d'inertie par rapport à un
axe O passant par le centre de la roue
est
1
I1o = m r 2 = 4,00 kg m2.
O CM 2 11
Les 4 rayons sont des tiges minces de
h
masse m2 = 1 kg et de longueur L = 4
m. Leur moment d'inertie par rapport à
O est trouvé avec le théorème des axes
parallèles.
1 1
I2o = ICM + m2h2 où ICM = m2L2 et h = r1 + L
12 2
6
7
I2o = 17,3 kg m2
Le mince anneau de rayon de masse m3 = 2 kg et de rayon r3 = 6 m a un
moment d'inertie par rapport à O
I3o = m3r32 = 72,00 kg m2.
Pour toute la roue
Io =I1o + 4I2o + I3o = 145 kg m2.
E.11.33 a) Voir l'exemple 11.5. Refaire la même démarche, les bornes d'intégration
seront modifiées.
2
+ (M + m)gyfCM v?
(ii)
Le centre de masse se trouve
sur l'axe de symétrie du pendule
à une distance LCM de son
extrémité O:
M(L/2) + m(L + R)
LCM= M+m = 0,388 m (iii)
Prenant comme référence la position CM du pendule lorsqu'il est vertical, la
hauteur du CM du pendule lorsqu'il est incliné d'un angle θ est
yCM = LCM ( 1 - cosθ) (iv)
Soit initialement θ = 30° et ωi = 0 (le pendule est au repos) et la position finale
pour θ et yfCM = 0 et ωf= ω.
Si le pendule tourne à vitesse angulaire ω , la vitesse linéaire du bout du
pendule est v = ω (L + 2R) et
v
ω = L + 2R (v)
Avec (iv) et (v), (ii) devient
1 v
(M + m)g LCM ( 1 - cosθ) = 2 Io ( L + 2R )2
6
9
2
v2 = Io (L + 2R) 2 (M + m)g LCM ( 1 - cosθ)
v = 1,59 m/s
b) De (i)
τe = I α1 - τf = 0,03 X 4 Nm - ( - 0,01Nm) = 0,13 Nm
7
0
E.11.55
Rotation de la roue autour de O (axe fixe) N "
selon Στ = I α. Le poids et la force
normale ont un moment de force nul. R
Pourquoi? (τ = force x bras de levier) T
O y
1 N
TR = 2 MR2 α (i) T
M m
Mg
La relation entre l'accélération angulaire ! a
de la roue et l'accélération linéaire du bloc
est a = αR. (ii) mg
x
ΣFx = max
mg sinθ - T = ma. A l'aide de (ii) on obtient
T= mg sinθ - mαR (iii)
(iii) dans (i)
1
mgRsinθ - mαR2 = 2 MR2 α
1
mgsinθ = 2 MR α + mαR
2mgsinθ
α = R(M+2m) = 7,83 rad/s2 pour m=2kg , M = 4kg ,θ= 53° et R =0,5m
b) a = αR = 3,91 m/s2
v2 = vo2 + 2a Δx = 0 + 2 (3,91 m/s2) 1m
v = 2,80 m/s
1
E.11.58 ICM = 2 MR2 moment d'inertie d'un cylindre plein par rapport au CM
a) Rotation du cylindre autour du point de y
contact avec le sol P : N
!+
Στp= Ip α
Στp= FR F aCM
Le sens de α (horaire ) est choisi > 0 (les CM x
moment de force par rapport à P de N, fs fs
et Mg sont nuls). P
1 3
Ip = ICM +Mh2 = 2 MR2 + MR2 = 2 MR2 Mg
(Théorème des axes parallèles)
aCM
α= R La roue ne glisse pas: l'accélération tangentielle d'un point de la
7
1
surface de la roue est égale à l'accélération linéaire du CM. De plus les
accélérations angulaires autour de P et autour du CM sont égales.
3 aCM 2F
FR = 2 MR2 R on cherche aCM = 3M (i)
Mg x
P.11.2 Grâce à la force de frottement statique la bille roule sans glisser. Toutefois
l'énergie mécanique de la bille est conservée: Ki + Ui = Kf + Uf.
1 1
Kf = 2 mvCM 2 + 2 ICM ω 2 vCM = ωr
Considérer la bille comme une sphère pleine.
Puisque r <<H et r <<R, on approxime Ui = mgH et Uf = mg2R
À vous de continuer... Que se passe-t-il au sommet du cercle? Faites un
v2
diagramme des forces et appliquer ΣFy= may = m R (voir sect. 6.2 )
Réponse: H = 2,7 R
Chapitre 12
E.12.5 Puisque les crochets sont fixés à égales distances de part et d'autre du CG de
l'enseigne, ils supportent chacun la moitié du poids de celle-ci, soit Mg/2. Les
forces
r sur la tige sont donc les suivantes :
Prm le poids de la tige
P1 la moitié du poids de l'enseigne
r
Pr2 l'autre moitié
Tr la tension dans la corde
RV la force verticale exercée par le pivot
r
RH la force horizontale exercée par le pivot.
E.12.16 Les
r forces s'exerçant sur le diable combiné à la caisse sont :
PC le poids de la caisse agissant en son CG
r
F la force horizontale appliquée sur la poignée
∅
Vdrla force verticale appliquée sur le diable par les roues (l'essieu)
∅
Hdrla force horizontale appliquée sur le diable par les roues (l'essieu)
∅
fcdrla force de frottement cinétique appliquée sur le diable par les roues (l'essieu)
Les sens des forces de frottement indiquées sur les schémas sont ceux qui
correspondent à un déplacement du diable vers la gauche.
F
N !
! fcrd
Hrd
!
N
!
V
M rs rd
!
V dr !
fs
! Pc
! H
fcdr dr
7
4
Les forces s'exerçant sur la roue sont
∅
Vrdla force verticale appliquée sur les roues par le diable
∅
Hrdla force horizontale appliquée sur les roues par le diable
∅
fs la force de frottement appliquée sur les roues par le sol
∅
Nrsla normale appliquée sur les roues par le sol
∅
fcrdla force de frottement appliquée sur les roues (l'essieu) par le diable
donc
200! 0,5385cos(30+ 21,8)°
F =
1,1cos 30°
F = 69, 9 N
7
5
P.12.4 a) Au moment où la caisse est sur le
point de basculer , la normale et le b b = 0,70 m
frottement agissent uniquement à h = 1,2 m
l'avant de la caisse (point A). Les h
forces
r sur la caisse sont alors:
P le poids de la caisse agissant au
CGr N
N
r la normale
"
f le frottement.
! f
A
! P
Puisque la caisse est surr le point de basculer, mais encore en équilibre, la
ligne d'action de la force P doit passer par le point A pour que le moment de
force total par rapport à A soit nul. Or, le CG se trouve à un angle φ par
rapport au plan incliné tel que:
h 1,2
tg φ = b = 0,7 = 1,714 ⇒ φ = 59,7°
alors : θ = 90° - φ = 30,3° r
Si θ dépasse cette valeur, la ligne d'action de P dépasse le point A et la
caisse bascule.
b) Nous avons vu, dans le chapitre 6, qu'un objet placé sur un plan incliné
commence à glisser lorsque
tg θ = µS