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Les liens à haute tension à courant continu peuvent être classifiés comme suit:
12 impulsions
retour métallique optionnel
redresseur onduleur
Figure 1.1 Lien HTCC monopolaire
12 impulsions
redresseur onduleur
Figure 1.2 Lien HTCC bipolaire
redresseur onduleur
Figure 1.3 Lien HTCC homopolaire
Lien monopolaire:
Ce lien utilise le retour de courant par la terre.
L'utilisation d'un conducteur métallique est optionnelle et permet de limiter les courants
dans les structures métalliques enfouies.
Lien bipolaire:
Ce lien possède 2 polarités inverses.
Normalement le courant de terre est nul.
En cas de perte de ligne, il est possible de transmettre à une puissance réduite de moitié
de la puissance nominale. Le courant de retour à la terre est alors égal au courant de
ligne.
Un conducteur reliant les neutres est optionnel et peut être composé des fils de garde,
d'un conducteur aérien supplémentaire ou de contrepoids. Ce conducteur de retour est
utilisé en cas de perte d'une ligne, ou en cas de débalancement. Il permet également de
réduire les surtensions excessives susceptibles d'apparaître dans un sol de résistivité
élevée.
Lien homopolaire:
Ce type de lien peut être utilisé si le retour à la terre est une alternatique acceptable.
Le processus d'isolation d'une ligne en cas de défaut, et de reconnection est plus simple
pour ce type de lien que pour un lien bipolaire.
Filtre cc
Mise à la terre
Ligne
Transformateur
Compensation Filtre cc
réactive shunt
Les composantes suivantes peuvent être retrouvées dans un lien à courant continu:
Icc
+ Vcc -
Compensation réactive Réduisent les harmoniques causées par les convertisseurs du coté
cc et ca. Fournissent la puissance réactive aux convertisseurs.
Les convertisseurs absorbent de la puissance réactive.
Le facteur de puissance doit être corrigé à l'aide de la
compensation réactive.
Ld Id
p
c a b
Lc
ec
Lc vd
eb ea
Lc
Ebc
Figure 1.7 Phaseur de tension
6 impulsions
Em ea eb ec
0.5E m
0
ωt
−0.5E m
− 3E m
eb ec ea eb ec
-180 o -60 o 0 o 60 o 180 o 300 o
c a b c a
a' b' c' a' b' ωt
o o o o o
-120 0 120 240 360
iA =ia-ia'
Id
a a
a' a' ωt
-Id
Le thyristor “a” est enclenché lorsque ωt est compris entre [-60o, 60o]. La tension à la
source de la phase a est alors égale ou supérieure à Em/2. Le thyristor “b' ” est enclenché
lorsque ωt est compris entre [-120o, 0o]. La tension aux bornes du lien cc lorsque ωt est
compris entre [-60o, 0o] est égale à la tension ligne-ligne entre les phases “a” et “b”. La
tension moyenne sur cette période est obtenue par l'expression suivante:
1 0
Vd0 = ∫ eab ( ωt ) d ( ωt )
T −T
1 0
3E m cos ( ωt + 30° ) d ( ωt )
π 3 ∫ −π 3
=
(1.2)
3 3
= Em
π
= 1.65 E m
Em 3
Soit E LN = et E LL = Em (1.3)
2 2
ea eb ec
ωt
α
eb ec ea eb ec
o o o o o o
-180 -60 0 60 180 300
c a b c a
a' b' c' a' b' ωt
-
120 o 240 o 360 o
120 o α
Dans le cas où le thyristor est enclenché avec un délai de α degré, la tension moyenne du
lien cc est obtenu par la moyenne de la tension ligne-ligne durant la période de
conduction des 2 thyristors:
1 α
eab ( t ) d ( ωt )
π 3 ∫ α−π 3
Vd =
3 α π
= ∫ 3E m cos ωt + d ( ωt ) (1.6)
π α−π 3
6
3 3E m
= cos ( α )
π
Id iA=ia-ia'
a 120o 240o a
a' -60o 60o a' 360o ωt
-Id
π3 π
∫ Id cos ωt d ( ωt ) = I m1 (1.9)
−π 3 2
π
Id 3 = I m1
2
2 3
et I m1 = Id (1.10)
π
et φ=α (1.14)
ea
ia ia1
α=0o ia1 ea
-60o 0o 60o 180o ωt
ia'
ea
ia α=30o
ia1 ea
-30o 30o 90o 210o ωt φ=30o
ia'
α
ia1
ea
ia α=60o
ia1 ea
0o 60o 120o 240o ωt
ia' φ=60o
α
ia1
ea
ia α=90o
ia1 270o ea
o o o
30 90 120 ωt
ia' φ=90o
α
ia1
Ld Id
p
ic c a b
Lc
ec ia
Lc
vd charge
eb ea
Lc ib
µ α
Id
α 60 o
c a b c
a' b' c' a' ωt
0o α+µ 120o
Lorsque ωt est égal à α, le thyristor “b' ” cesse de conduire et le thyristor “c' ” entre en
état de conduction. Le courant de la phase ib ne peut changer instantanément à cause de
l'inductance Lc et le transfert de courant d'une phase à l'autre exige un certain temps. Soit
µ le temps de commutation requis pour le transfert de courant d'une phase à l'autre.
Durant la commutation, 3 thyristors conduisent simultanément:
Au début de la commutation ωt=α, ia = Id ib = -Id ic = 0
À la fin de la commutation ωt=α+µ, ia = Id ib = 0 ic = -Id
1 ( α+µ ) ω
3E m cos ( ωt − 90° ) dt
0
∫ − Id
di b =
2Lc ∫ αω
(1.18)
2Lc ωId
cos ( α + µ ) = cos ( α ) −
3E m
αω
(1.20)
ib ( t ) =
3E m
2Lc ω
( cos ( α ) − cos ( ωt ) ) − Id
6 impulsions
ea eb ec
ωt
eb ec ea eb ec
La tension moyenne aux bornes du lien cc est donnée par la relation suivante:
1 αω δ ω eb ( t ) + ec ( t ) π3
Vd = ∫ 0 eab ( t ) d ( ωt ) + ∫ α ω ea ( t ) − d ( ωt ) + ∫ δ ω −eca ( t ) d ( ωt ) (1.21)
π 3 2
αω π
∫ 0 3E m cos ωt + d ( ωt )
6
3 δ ω 3
Vd = + ∫ E m cos ( ωt ) d ( ωt )
π α ω
2
π3 π
+ ∫ δ ω 3E m cos ωt − d ( ωt )
6
( cos ( α ) − cos ( δ ) )
3 3E m 3 3E m
= cos ( α ) −
π π 2
À partir des relations développées précédemment, nous trouvons:
3
Vd = Vd0 cos ( α ) − Lc ωId
π (1.22)
= Vd0 cos ( α ) − R c Id
=
3 6
E LN
( cos α + cos δ )
π 2
=
3 6
E LN
( cos α + cos δ ) I
π
d
2
En simplifiant, on obtient:
6 ( cos α + cos δ )
I L cos φ = Id (1.26)
π 2
Si µ=0 alors
( cos α + cos δ ) = cos α (1.27)
2
6
et IL = Id (1.28)
π
Il est possible que le potentiel de l'anode du thyristor “a” devient négatif en autant que:
eb > ea
La tension aux bornes du thyristor est négative après son extinction.
Vd = Vd0
( cos α + cos δ ) = V ( − cos β − cos γ )
d0
2 2
(1.31)
Vdi = − Vd = Vd0
( cos β + cos γ )
2
Vd = Vd0 cos α − R c Id
(1.32)
Vdi = Vd0 cos β + R c Id
Id Rcr
Vd0 cos α Vdr
Id Rci
Vd0i cosβ Vdi
Rci Id
Vdi Vd0i cosβ
retour métallique
redresseur onduleur
Figure 1.16 Lien HTCC monopolaire
Rcr RL Id Rci
iCY icY
iAY iaY
iBY ibY
c' a' b'
iC
iA
iB
c a b
Id
iAY iab
Id Id 3 2Id 3
ωt ωt
−60ο 60ο −90ο 90ο
iAY iA∆
Id Id 3 2Id 3
ωt ωt
−60ο 60ο −90ο 90ο
iA
2Id 3 Id Id 3
ωt
Le contenu harmonique des courants de ligne du réseau ca est obtenu à partir de la série
de Fourier:
∞
2 T
f ( t ) = ∑ a n cos nωt où a n = ∫ f ( t ) cos nωt dt (1.39)
n =1 T 0
ωt
−60ο 60ο
iA∆ 2 3Id 1 1 1 1
i A∆ ( t ) = cos ωt + cos5ωt − cos 7ωt − cos11ωt + cos13ωt +
2Id 3 π 5 7 11 13
Id 3
ωt
−90ο 90ο
iA
4 3Id 1 1 1
iA ( t ) = cos ωt − cos11ωt + cos13ωt − cos 23ωt +
π 11 13 23
Id 2Id 3
ωt
Id 3
Vcc ica
N=1
1:n
60ο
ωt ωt
Vcc ica
N=1
1:n
30ο 60ο
ωt ωt
N=2 Vcc ica
1:n
30ο
ωt ωt
b) ∆Vd = NR c Id
∆Vd 22.61 kV
La résistance de commutation est R c = = = 5.65 Ω
NId 2 × 2 kA
πR c
La réactance de commutation est X c = = 5.92 Ω / phase
3
c)
La composante fondamentale du courant ca est
6
IL = NnId = 0.7797 × 2 × 0.48 × 2 kA = 1.497 kA
π
d)
Vd 257.58
Le facteur de puissance est cos φ = = = 0.8638
Vd 0 298.18
Le déphasage entre la tension et le courant ca est φ = cos −1 ( 0.8638) = 30.25°
e)
La puissance active est Pca = Pcc = Vd Id = 257.58 kVcc × 2 kA cc = 515.16 MW
La puissance réactive est Qca = Pca tan φ = 515.16 MW × tan 30.25° = 300.43 MVar
Vd
angle d'allumage constant α=αmin
redresseur
angle d'extinction constant γ=γmin
onduleur
Vd Vd
redresseur onduleur
α=0o
γ=0o
α=1o γ=1o
α=2o γ=2o
Id Id
Figure 1.24 Effet des angles d'allumage sur les caractéristiques tension courant
Idéalement on veut:
- Minimiser les variations de la tension et du courant du lien cc
- Maintenir une tension Vd élevée et réduire le stress des thyristors en utilisant des
faibles valeurs des tensions d'allumage.
- Maintenir un facteur de puissance élevé pour maximiser l'utilisation de la puissance
nominale des transformateurs en puissance active et minimiser la puissance réactive.