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Chapitre1 : les intervenants

Le maître d’ouvrage
Le terme «maître de l’ouvrage » fait partie de ceux, nombreux dans le monde du
bâtiment, qui prêtent à confusion.la norme français NF P 03-001 mise à jour en
décembre 2000 en donne la définition suivante : « personne physique ou morale
désignée par ce terme dans les documents du marché et pour le compte de qui les
travaux ou ouvrages sont exécutés ».
La loi de 1985 sur la maîtrise d’ouvrage publique en donne une définition qui le
responsabilise : « le maître de l’ouvrage est la personne morale pour laquelle l’ouvrage
est construite. Responsable principal de l’ouvrage, il remplit dans ce rôle une fonction
d’intérêt général dont il ne peut se démettre. Il lui appartient, après s’être assuré de la
faisabilité et de l’opportunité de l’opération envisagée, d’en déterminer la localisation,
d’en définir le programme, d’en arrêter l’enveloppe financière prévisionnelle, d’en
assurer le financement, de choisir le processus selon lequel l’ouvrage sera réalisé et de
conclure, avec les maîtres d’œuvre et les entrepreneurs qu’il choisit, les contrats ayant
pour objet les études et les travaux. »
Remplaçant la réforme de l’ingénierie et de l’architecture de 1973, cette loi renforce
les règles d’organisation de la maîtrise d’ouvrage appliquée à un ensemble de maîtres
d’ouvrage que nous citerons plus loin. Elle fait l’objet d’un certain nombre de décrets
d’application qui modifient profondément la relation contractuelle du maître d’œuvre
avec le maître d’ouvrage.
Les principales fonctions de la maîtrise d’ouvrage sont les suivantes :
 Prendre à son compte l’intention de construire et gérer cette intention jusqu’à
la réalisation soit menée à bonne fin.
 Arrêter l’enveloppe financière, trouver les fonds nécessaires à la réalisation et
gérer ces fonds notamment en rémunérant les réalisateurs
 Procurer le terrain ou l’espace nécessaire à la construction envisagée, par
achat, bail ou concession, ou déterminer la localisation.
 Définir dans le programme les objectifs de l’opération et les besoins qu’elle
doit satisfaire, ainsi que les contraintes et les exigences. Le programme peut
être confié à une personne extérieure à la maîtrise d’ouvrage.
 S’il n’a pas les moyens de construire seul son ouvrage, passer des contrats de
louage d’ouvrage (marchés d’études et marchés de travaux) avec un certain
nombre de personnes qui construiront pour son compte (maître d’œuvre,
éventuellement techniciens et entrepreneurs).
 Prendre livraison de l’ouvrage en le réceptionnant.
 Exploiter l’ouvrage ou, dans certain cas, le remettre, le consigner, à
l’organisme qui est chargé de cette exploitation et de sa gestion.
Les différents maîtres de l’ouvrage :
Le classement que l’on peut faire de l’ensemble des maîtres de l’ouvrage, d’après la
réglementation qui s’applique à chaque catégorie, fait référence à deux classifications
qui ne correspondent pas toujours :
 La première classification se fait avec des critères nationaux, suivant que
le maître de l’ouvrage est soit soumis au codes de marchés publics, soit
réglementé ou n’est soumis à aucune réglementation.
 La deuxième classification se fait en application directives européennes pour les
maîtres de l’ouvrage dits <pouvoirs adjudicateurs>. Sont concernés les marchés
supérieurs à certains seuils indépendamment de la classification nationale.

Le maître d’œuvre
La norme française NF P 03-001, applicable aux marchés privés, définit le rôle de
maître d’œuvre pour la partie relative aux marchés de travaux, personne physique ou
morale qui, pour sa compétence, peut être chargée par le maître d’ouvrage :
 De l’assister pour la consultation des entreprises et pour la conclusion du ou des
marchés avec le ou les entrepreneurs.
 De diriger l’exécution de des marchés de travaux.
 D’assister le maître de l’ouvrage pour la réception des ouvrages et le règlement
des comptes avec les entrepreneurs
La fonction de maîtrise d’œuvre est notamment exercée, entre autre maître d’œuvre,
par les architectes.

La maîtrise d’œuvre recouvre essentiellement les fonctions suivantes :


 S’assurer que le programme de l’opération est viable et réalisable, compatible
avec le terrain mis à disposition.
 S’assurer de l’adéquation budget disponible / programme.
 Concevoir, représenter, décrire et évaluer l’ouvrage dans le respect de la
réglementation en vigueur.
 Coordonner les études techniques complémentaires nécessaires à la réalisation
de l’ouvrage.
 Introduire les demandes d’autorisations administratives (telles que le permis de
construire) dans le respect de la réglementation en vigueur.
 Rechercher et proposer les moyens de produire l’ouvrage (consultations des
entreprises et proposition d’un choix d’entreprises).
 Prépare les marchés à passer par le maître de l’ouvrage.
 Diriger les travaux conformément aux documents du marché, à la
réglementation en vigueur, et dans le respect du budget et des délais impartis.
 Contrôler la conformité de l’ouvrage avec le projet.
 Contrôler la qualité et la quantité des matériaux, ainsi que leur mise en œuvre.
 Contrôler les coûts des travaux.
 Proposer les versements d’acomptes, ainsi que les paiements aux entrepreneurs
et fournisseurs.
 Assister le maître de l’ouvrage lors des opérations de réception.

L’entrepreneur :
L’entrepreneur est le partenaire du maître de l’ouvrage dans le contrat de l’entreprise.
Il réalise les travaux, sans lien de subordination, en mettant en œuvre les moyens en
personnel, matériaux et matériel. Vis-à-vis du maître de l’ouvrage, il a en rôle de
conseil et une obligation de résultat se concrétisant par la livraison de l’ouvrage.
La fonction principale de l’entreprise est de fournir une prestation composée
d’éléments très imbriqués indissociables les uns des autres :
 Une main-d’œuvre qualifiée et correctement encadrée (rôle de la maîtrise de
l’entreprise).
 Le matériel spécialisé nécessaire à l’édification de l’ouvrage.
 Les matériaux ou les composants plus ou moins manufacturés ou
industrialisés (le bois est un matériau, une fenêtre est un composant).
 Un savoir-faire spécifique qui, dans la plupart des cas, se traduit par une
qualification codifiée et reconnue par Qualibat (organisme professionnel de
qualification et de classification du bâtiment).

L’ingénierie :
La construction contemporaine fait appel à des techniques de plus en plus complexes
dont le niveau de technicité ne peut être maîtrisé que par des spécialistes.
Le généraliste qu’est le maître d’œuvre sollicite donc nécessairement et tout
naturellement ces spécialistes pour l’assister dans une ou plusieurs disciplines.
L’intervention des conseils techniques est complémentaire de celle du maître
d’œuvre ; elle couvre des disciplines multiples dont les principales sont suivantes :
 Topographie et connaissance du foncier.
 Mécanique des sols.
 Fondations spéciales et structure.
 Béton armé et précontraint.
 Charpentes et ossatures métalliques, charpentes bois ou lamellé-collé.
 Génie thermique, climatique et isolation thermique.
 Installations sanitaires et hydrauliques.
 Electricité, micro courants, signalisation, sonorisation.
 Second œuvre, notamment menuiserie et étanchéité.
 Acoustique et isolation phonique.
 Eclairagisme.
 Voiries, réseaux divers, infrastructures extérieures aux bâtiments.
 Paysagisme, espaces verts, espaces de plein air.
Outre ces disciplines purement techniques, d’autre spécialiste assurent les tâches ayant
trait à la gestion, à l’organisation ou aux sciences humaines, notamment :
 Gestion financière et rentabilité des investissements.
 Evaluation des projets, métrés, devis et gestion des marchés de travaux.
 Coordination, programmation et ordonnancement, tant en phase étude qu’en
phase travaux.
 Sociologie appliquée à l’habitat.

Les contrôleurs techniques :


Le contrôle technique est exercé par des personnes physiques ou morales, dénommées
contrôleurs techniques, agréées par le ministre chargé de la construction après avis
d’une commission. Le rôle des contrôleurs techniques prête parfois à confusion, du
fait qu’ils se voient confier des missions de nature et de portée très diversifiées.
Ce rôle a par ailleurs été précisé et limité par la loi n°78-12 du 4 janvier 1978, qui
permet de classer les missions pouvant être assurées par les bureaux de contrôle en
trois grandes catégories :
 Le contrôle technique.
 Les vérifications techniques.
 Les missions interdites.
Chapitre2 : organisation de chantier

Introduction :
Un chantier est défini par une installation permanente dans un lieu généralement
ouvert, il dure le temps de la construction de l’ouvrage.
L’organisation d’un chantier est l’ensemble des dispositions envisagées pour
l’exécution dans les meilleures conditions possibles d’un travail pour abaisser les
coûts de productions en favorisant à l’homme et à la machine un contexte favorable de
façon à accroître la productivité. Pour cela il faut :
 Comprendre afin de prévoir, d’organiser, de préparer avant d’agir
 Bien exécuter, ordonner et coordonner le programme d’action
 Contrôler pour savoir si nos prévisions étaient valables et que nous pouvons les
exécuter pour les prochains chantiers

L’étude relative à l’organisation d’un chantier, quelle que soit son importance est une
technique utile et bien précise tendant à assurer l’exécution des travaux dans les
meilleurs délais avec le moindre coût.
Donc en vue de la bonne organisation d’un travail, on cherche à le rendre plus
économique, de bonne qualité et les délais les plus brefs possibles.
La sécurité et la santé des travailleurs :
La santé et sécurité au travail est un enjeu européen. La Directive-cadre 89/391 du 12
juin 1989 relative à l’amélioration de la sécurité et de la santé des travailleurs a
rassemblé les principes généraux dans le domaine de la santé et de la sécurité au
travail. Elle est en application, en France, depuis 1993 et prévoie notamment que
l’employeur doit prendre toutes les mesures pratiques nécessaires pour assurer la
sécurité des travailleurs et protéger leur santé.
L’obligation de sécurité ne s’entend plus seulement comme une obligation pour
l’employeur de garantir la sécurité physique des salariés (accidents du travail et
maladies professionnelles). Elle s’est élargie et inclue aujourd’hui la protection de tous
les risques auxquels un collaborateur pourrait être exposé du fait de ses missions, et
notamment la protection des risques psychosociaux tels le burn-out, l’alcoolisme,
l’angoisse réactionnelle, …
Et si le Code du Travail impose seulement à l’employeur de prendre toutes les
mesures nécessaires afin d’assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale
de ses collaborateurs, la jurisprudence va plus loin en imposant une
véritable obligation de résultat, c’est-à-dire en étendant à tous les aspects permettant
d’assurer la bonne santé physique et mentale des salariés les obligations mises en
place à l’origine dans le cadre de l’exposition aux maladies professionnelles, au
premier titre desquelles l’amiante.
Ainsi, l’employeur étant tenu d’atteindre un résultat, en cas de mise en danger du
salarié ou de défaut de sécurité, l’employeur sera présumé de plein droit responsable.
Il ne pourra s’exonérer de sa responsabilité qu’en démontrant un cas de force majeure
ou, à défaut, le fait que le collaborateur ait lui-même concouru à la production de son
dommage
Loi n°93-1418 du 31 décembre 1993 modifiant les dispositions du code du travail
applicables aux opérations de bâtiment et de génie civil en vue d’assurer la sécurité et
de protéger la santé des travailleuses et portantes transpositions de la directive du
Conseil des communautés européennes n° 92-57 en date du 24 juin 1992
Les améliorations apportées par ces textes portent sur les principaux points suivants :
 Plan général de coordination PGC
Le plan général de coordination (PGC) présente le projet et définit la mission du
coordonnateur de sécurité et protection de la santé (CSPS).
Cette mission peut être incluse ou non dans le marché d’entreprise considérée. Elle
peut être confiée par le maître d’ouvrage à un organisme spécialisé mais en aucun cas
à l’entreprise générale ou mandataire commun.
Le coordonnateur ne doit pas être confondu avec le pilote. Il établit le PGC et veille à
ce que les principes généraux de sécurité prévus soient effectivement mise en œuvre.

 Plan particulier de sécurité et de protection de la santé (PPSPS)


L’élaboration du plan particulier de sécurité et de protection de la santé (PPSPS) prévu
par la loi du 31 décembre 1993 et applicable aux opérations de bâtiment et de génie
civil en vue d’assurer la sécurité et de protéger la santé des travailleurs, est définie par
le décret du 26 décembre 1994.
L’entrepreneur est tenu d’établir ce PPSPS et le remettre au CSPS après inspection
commune organisée par ce dernier. Cette obligation est applicable à tout entrepreneur
intervenant sur le site (titulaire, cotraitant, sous-traitant).
Le délai de remise du PPSPS au CSPS est fixé par le décret du 26 décembre 1994 ou
au plus tard à la fin de la période de préparation (marchés privés).

 Les obligations de l’entrepreneur en matière de SPS


Tout entrepreneur intervenant s’engage à respecter l’ensemble des mesures définies
dans le PGCSPS (que l’entrepreneur titulaire a signé dans le cadre du marché), il est
tenu également :
 De laisser libre accès au chantier du coordinateur SPS ;
 De communiquer au CSPS :
 Le PPSPS et ses mises à jour adaptées au chantier et aux travaux à
réaliser
 Tous les documents relatifs à la sécurité et à la protection de la santé
 La liste des personnes autorisées à accéder sur le chantier (qu’il est
tenu de mettre à disposition de l’inspection du travail lors de toute
visite)
 Les effectifs prévisionnels affectés au chantier
 Les noms et coordonnées des sous-traitants, quel que soit leur rang
 Les informations et documents nécessaires à la constitution du DIUO
(Dossier d’intervention ultérieure sur les ouvrages)
 D’informer le CSPS de toutes les réunions ayant des incidences sur la sécurité
et la protection de la santé
 De donner suite à toutes les observations ou remarques du CSPS (et de viser ces
observations consignées au registre-journal).

Les assurances de la construction


Le secteur du bâtiment et des travaux publics est exposé à de multiples risques qui
rendent certaines assurances obligatoires dans ce domaine. Quelles sont les assurances
obligatoires et facultatives pour les professionnels du bâtiment ?
Pour compléter le niveau de protection sociale garantie par les organismes publics en
matière de santé, de prévoyance et de retraite, les professionnels du bâtiment doivent
souscrire à plusieurs assurances. Ces dernières leur permettent de se prémunir contre
les éventuels risques pouvant survenir lors des travaux et couvrent leur responsabilité
dans le cadre de l’exécution d’un contrat. Zoom sur les différentes assurances
disponibles pour les professionnels du bâtiment.
Dans le cadre de la loi de 4 janvier 1978, la présomption de responsabilité des
constructeurs pendant un délai de dix ans après la réception concerne les personnes qui
sont liées au maître de l’ouvrage.
L’assurance construction permet au maître d’ouvrage de bénéficier d’une couverture
pour tous les dommages d’une certaine gravité pouvant compromettre la solidité de la
construction ou la rendre inadaptée à sa destination.
Il implique d’une part que tout constructeur, qu’il soit entrepreneur, architecte, maître
d’œuvre, doit se soumettre à un régime de responsabilité. En vertu de cette Loi, le
constructeur se trouve dans l’obligation de souscrire à une assurance décennale pour
être en mesure de proposer à son client la garantie décennale. Cette couverture permet
à celui-ci de jouir d’une protection en cas d’éventuelles dégradations de l’ouvrage
pendant une période de 10 ans à partir de la date de réception des travaux.
Les personnes redevables de cette garantie sont l’entrepreneur, l’architecte, et les
personnes assurant la maîtrise d’œuvre y compris pour les personnes publiques, le
contrôleur technique et autres contractants du maître de l’ouvrage à l’exception du
coordonnateur de sécurité.
Ces personnes ont l’obligation d’assurance lorsqu’ils participent à la construction d’un
bâtiment et dans la gestion des marchés, le maître de l’ouvrage demande que lui soient
fournies les attestations établies par l’assureur justifiant cette obligation. Cette
vérification se fait à la consultation, ou en début de marchés et souvent renouvelée en
fin de chantier.
Mais, pour des cas particuliers, la justification pourrait s’étendre à une copie de la
police pour mesurer la portée des garanties en ce qui concerne en particulier le
montant de la franchise et les exclusions.

La garantie décennale
En sa qualité de constructeur, l’entreprise chargée de réaliser les travaux doit souscrire
à l’assurance de responsabilité civile décennale, en vertu de l’art. L.241-1 du Code des
assurances.
Cette garantie prend en charge les travaux de réparation du bâtiment lorsqu’il est avéré
que la responsabilité du constructeur est engagée. Elle couvre les dommages matériels
dus à des vices cachés lors de la réception des travaux, mais qui sont mis à jour dans le
délai de 10 ans prévu par la garantie décennale.

Plan d’installation de chantier :


Un plan d’installation de chantier (P.I.C.) est généralement établi à partir d’un plan
masse et définit les matériels « fixes » nécessaires à la réalisation des ouvrages et les
cantonnements pour accueillir le personnel du chantier.
Ce plan permet d'être à jour sur les besoins du chantier tout en assurant la sécurité et la
bonne gestion du personnel.
Il sert aussi à obtenir :
Les autorisations d’installations de grues,
de survol des grues sur les terrains ou les bâtiments voisins,
de travaux sur la voie publique,
de déviation
de voie, etc.
les autorisations d’installer le chantier suivant les règles d’hygiène et de sécurité des
services de l’inspection du travail

Objectif :
Le plan d’installation a les objets suivants :
 Prévoir le matériel (grues, bétonnières, silos à ciment, etc.) nécessaire à
l’exécution du chantier, et vérifier que les prévisions permettent d’exécuter les
travaux en respectant le planning prévu, en particuliers les plannings de VRD.
 Prévoir l’aménagement des lieux, afin que ceux-ci puissent recevoir ce matériel
dans de bonnes conditions.
 Attribuer à chaque entreprise des surfaces où elles pourront stocker des
matériaux ou du matériel, ou préparer leur travail.
 Permettre d’avoir la vision globale de la future organisation du chantier.
 Prévoir les dispositifs de sécurité et d’hygiène du chantier.
 Permettre d’obtenir des autorités compétentes les éventuelles autorisations de
voirie et de montage de grues sur la voie publique si cela est nécessaire.

Le plan d’installation :
L’élaboration du plan d’installation du chantier doit être précédée du recensement des
besoins de chaque entreprise.
On mentionnera pour chacune :
 La surface au sol nécessaire.
 Les dates d’occupation.
 Les besoins en fluide (eau, éclairage en puissance supérieur, approvisionnement
par véhicules, etc.).
 Les observations diverses.

L’étude est ensuite effectuée en fonction :


 De la surface au sol disponible.
 Du tracé et des disponibilités des réseaux.
 Des dates d’exécution.
Les entreprises devront apporter toute leur collaboration et fournir tous les
renseignements nécessaires permettant l’élaboration de ce plan.
D'autre part, le plan d'installation du chantier doit faire apparaître en plus des postes
principaux la position des obstacles, des voies et des réseaux. A titre d'exemple voici
les couleurs normalisées qui doivent figurer sur les plans :
Bleu : eau
Jaune : Gaz
Rouge : Électricité
Vert : Courants faibles et téléphone
Ocre jaune (beige) : Assainissement
Blanc : Éclairage public
Marron : Télédistribution

Ordonnancement, pilotage et coordination du chantier :


L'OPC, ou Ordonnancement, pilotage et coordination, est un type de mission qui
s'effectue dans le cadre d'un chantier de BTP. L'OPC a été réglementée par la loi MOP
de 1985 sur le droit des marchés publics en France ; cette dernière a ainsi offert une
nouvelle identité à la maîtrise d'œuvre.
Principe de l'OPC
L'OPC est une mission qui définit l'ordonnancement de l'opération de construction et
coordonne les différentes interventions des professionnels du BTP, afin de garantir au
client les délais d'exécution définis avant le début du chantier, ainsi que la meilleure
organisation possible pour les travaux entrepris. L'OPC est une mission de maîtrise
d'œuvre dont le contenu a été entièrement normalisé et qui obéit à des règles bien
particulières définies par la loi MOP de 1985, notamment sur l'harmonisation du
temps de construction et sur les différentes interventions des installateurs ou autres
constructeurs.
But de l’OPC
Le but essentiel de l’OPC est d’aider le maître d’œuvre à :
 maîtriser et gérer le temps ;
 faire circuler l’information ;
 faire prendre les décisions qui s’imposent.
Intervention de l’OPC dans la préparation et la planification du
chantier :
Une mission importante lors de la préparation du chantier
Pour des opérations importantes ou complexes, un organisme spécialisé peut être
investi d’une mission d’ordonnancement, de planification et de coordination par le
maître d’ouvrage.
L’OPC joue un rôle important dans cette phase de préparation du chantier en tant
qu’intermédiaire entre les concepteurs et les entrepreneurs, en vérifiant notamment la
compatibilité entre les dispositions prévues sur les plans d’exécution et les parties
d’ouvrages à réaliser.
La mission de l’assistant OPC est spécialement importante ici, puisque son
intervention conditionne ensuite toute l’organisation concrète du chantier.
Il doit notamment mettre en place les circuits d’information entre les différents
intervenants (maîtrise d’ouvrage et ses assistants, maîtrise d’œuvre, entreprises de
travaux, etc.), prévoir les formalités à effectuer par les participants, établir le plan de
synthèse d’installation de chantier, organiser et suivre l’échéancier de fourniture des
plans d’exécution réalisés par les entreprises.
Sur ce point, il doit être indiqué que l’assistant OPC peut être désigné par le maître
d’ouvrage pour diriger la cellule de synthèse prévue par le décret n° 93-1258 du
29 novembre 1993 et l’arrêté du 21 décembre 1993 précités.
Rôle de l’OPC lors de la planification
L’OPC va intervenir dans la planification et la coordination temporelle des études
d’exécution :
 en établissant un calendrier directeur permettant de situer les études d’exécution
;
 en préparant et en organisant les réunions de coordination des études (plans
d’exécution avec réservations et plans de synthèse).
Vis-à-vis de la planification des travaux, l’OPC :
 procède au descriptif opérationnel des tâches ;
 élabore et propose un calendrier des premiers travaux en attente du calendrier
général ;
 élabore et propose un calendrier particulier détaillé de la cellule témoin ;
 édite, après analyse des plannings établis par les différentes entreprises, un
calendrier général et des calendriers détaillés. À ce titre, l’assistant OPC est
chargé de contrôler le respect des délais et de faire remédier aux retards
éventuellement constatés ;
 édite le calendrier donnant les dates d’achèvement des constructions et
des VRD ;
 suit la gestion du compte interentreprises, qui comprend la rédaction de la
convention, le suivi des comptes et l’animation des réunions ;
 assure le secrétariat de chantier, qui consiste en la tenue des documents de
chantier.
Rôle de l’OPC lors de la réception des travaux
Il s’agit ici de planifier et organiser les opérations de réception et de gérer les
éventuelles opérations de levée de réserves, puis de mettre en place les opérations de
démontage des installations et de remise en état des lieux.
Un rapport de synthèse de fin de chantier doit être adressé au maître d’ouvrage.
Chapitre3 : planification des travaux

Introduction :
L’organisation d’un chantier de travaux de bâtiment met en jeu de très nombreux
facteurs. Tout d’abord, l’enveloppe budgétaire contraint à une rationalisation extrême
en vue d’optimiser les coûts de main-d’œuvre et la mobilisation du matériel le plus
judicieusement possible. Cette rationalisation va entraîner une réflexion approfondie
sur le choix de la technique de construction et donc sur les moyens mis en œuvre : la
durée du chantier, les effectifs à affecter, la durée de la mobilisation du matériel, les
approvisionnements en matériaux, la préfabrication éventuelle, les besoins de
trésorerie. Il demeure cependant que les possibilités de combinaisons entre ces
éléments sont si nombreuses qu’il est impossible de les harmoniser et de les optimiser
instinctivement. Cette problématique a conduit à une solution qui consiste à la
planification des travaux.
Diverses techniques peuvent être envisagées pour l’élaboration du planning. De la
qualité de l’établissement du planning et surtout du choix réaliste de sa représentation
(clarté, lisibilité, facilité d’exploitation) dépendront en partie la qualité du suivi des
travaux et la facilité à décider rapidement d’actions correctives durant le déroulement
du chantier.
Contrairement à ce qu’affirme une célèbre boutade, le principal objectif du planning
n’est pas « d’évaluer le retard dans la réalisation des travaux », mais de permettre au
maître de l’ouvrage, à l’équipe maître d’œuvre et aux entreprises l’exercice des cinq
fonctions qui caractérisent l’accomplissement de toute action :
 Prévoir : établir les programmes d’action et les situer dans le temps ;
 Organiser : mettre en place les moyens propres à la réalisation des prévisions ;
 Commander : déclencher l’exécution des différentes phases de réalisation des
travaux et évaluer toutes les répercussions que peut entraîner leur enchaînement
;
 Coordonner : relier entre elles les différentes phases de réalisation des travaux
et évaluer toutes les répercussions que peut entraîner leur enchaînement ;
 Contrôler : Vérifier que la réalisation des travaux est conforme aux prévisions
et prendre toutes les mesures nécessaires pour corriger tout écart ;
Un planning correctement établi doit permettre l’exercice de ces fonctions. Le choix
de la méthode n’a alors que peu d’importance et toute querelle entre partisans de telle
ou telle méthode est inutile par rapport à la qualité de la préparation du planning et à
l’expérience de celui ou de ceux chargés de le faire respecter.

Définition d’un planning :


Un planning est un ensemble de tableaux et de graphiques qui concrétisent sous
différentes formes les prévisions d’utilisation des ressources, afin de respecter les
contraintes de réalisation du projet. Son but est de trouver un meilleur moyen
d’exécution des travaux en fonction des coûts, des délais, des objectifs et des
ressources disponibles. Le planning ainsi conçu doit être un instrument de travail
permanent qui permettra la régulation et le contrôle constant du chantier. Il
déterminera l’enclenchement des tâches de réalisation du projet par rapport au temps
et sert à :
 définir et simuler le déroulement des travaux avant le démarrage du chantier,
 gérer les contraintes de délais d’exécution et de coûts ressources des entreprises
pendant le déroulement du projet.

Différents types de planning :


Le Planning prévisionnel
Le planning prévisionnel permet de définir et simuler le déroulement des travaux
avant le démarrage du chantier et ainsi d'anticiper au plus tôt les phases délicates
d'exécution.
Pour les entreprises, il permet de gérer au mieux les délais d'exécution et de mettre en
cohérence les besoins en matériel, matériaux et en main d’œuvre nécessaires.
Pour les maîtres d'ouvrages, ce planning permet d'assurer le suivi financier et la
gestion prévisionnelle des versements des acomptes au fur et à mesure de
l'avancement des travaux. Il est caractérisé par :
 Planning du maître d’œuvre :
Le planning du maitre d’œuvre est élaboré au moment de la préparation du dossier
d’appel d’offres et dont l’objectif est de fixer les délais d’exécution global ainsi que la
période d’intervention par corps d’états.
 Planning de soumission :
Le planning de soumission est élaboré par l’entrepreneur au moment de la soumission.
Il tient compte des contraintes de délais du planning du maître d’œuvre, des liens
logiques entre les différentes tâches par corps d’état et propose un enchaînement des
tâches selon le savoir-faire et les moyens de l’entreprise.

Le planning d’exécution
Pour élaborer un planning de travaux, on doit suivre les phases suivantes :
a) Décomposer l’opération en tâches de réalisation. A partir du mode constructif
retenu pour les divers lots, des avant-métrés d’ouvrages, on inventorie les diverses
tâches ;
b) Affecter une durée à chaque tâche. Les durées sont définies à partir des ratios
d’entreprises, issues de l’expérience des chantiers antérieurs ou par enquête auprès des
entreprises ;
c) Définir les antériorités pour chaque tâche. Les liens entre ces tâches sont établis à
partir de l’expérience du coordonnateur
Ce planning doit être élaboré avant le démarrage des travaux et est plus détaillé que le
planning de soumission. Ainsi il tient compte des éléments suivants :
 de la complexité du projet
 des spécificités du site
 des possibilités de fragmentation
 des possibilités de standardisation
 des cadences envisageables suivant le mode contractuel
 des moyens matériels et ressources disponibles au démarrage des travaux.
Le planning d’exécution permet l’élaboration de divers plannings opérationnels tels
que :
 le planning des approvisionnements
 le planning de recrutement du personnel
 le planning d’utilisation du matériel
Planning d’exécution ou planning détaillé de chantier fait ressortir tous les éléments
fondamentaux de la gestion des chantiers tels que la présence de main d’œuvre,
l’emploi des matériaux, l’utilisation des matériels et les coûts de production.
L’ensemble de ces plannings a pour objectif de gérer le temps, c’est à dire
ordonnancer les interventions, de prévoir l’avancement des travaux, d’optimiser la
qualité et de rentabiliser le chantier.

Les modes de représentation du planning :


Les modes de représentation des plannings sont divers ; nous n’évoquerons que les
plus couramment utilisés.
Le diagramme de GANTT
Le diagramme de GANTT a été conçu par un certain Henry L GANTT (en 1917). Ce
diagramme est un outil utilisé pour une représentation graphique permettant de
renseigner et situer dans le temps les activités, tâches et ressources du projet.
En ligne, on liste les tâches et en colonne les jours, semaines ou mois. Les tâches sont
représentées par des barres dont la longueur est proportionnelle à la durée estimée. Les
tâches peuvent se succéder ou se réaliser en parallèle entièrement ou partiellement.
Cet outil répond à deux objectifs : planifier de façon optimale ainsi toute en
communiquant sur les choix qui sont imposés. Le diagramme permet aussi de :
 d'identifier facilement les dates de réalisation des tâches ;
 d'identifier les marges existantes sur certaines tâches ;
 d'examiner facilement le retard ou l'avancement des travaux.
Un Exemple d'un diagramme de GANTT est donné ci-dessous :
La technique PERT
La technique PERT (program evaluation and review technique) est une technique
américaine de modélisation de projet. Elle consiste à fournir une méthodologie et des
moyens pratiques pour décrire sous forme de réseau plusieurs tâches qui grâce à leurs
dépendances et à leur chronologie permettent d'avoir un produit fini. L'un des
inconvénients de la technique de PERT c'est la limite de représentation de notion de
durée et de date.
Les Caractéristiques de la technique de PERT sont les suivantes :
 Les tâches sont représentées par des flèches
 Le réseau visualise des dépendances entre tâches
Exemple de la technique PERT :
Une première série d’hypothèses permet d’élaborer un premier planning qui donnera
un aperçu de la pertinence des choix effectués. Des corrections successives sont
nécessaires pour optimiser l’ensemble, et ce jusqu’à ce que les solutions retenues
soient pleinement satisfaisantes.
Chapitre4 : réalisation des travaux

Implantation :
La réalisation de tout ouvrage de génie civil nécessite la maîtrise de plusieurs
opérations faisant intervenir plusieurs spécialités.
Parmi ces opérations qui est la base de toute construction la phase de l’implantation.
Définition :
L’implantation des ouvrages consiste à matérialiser les plans sur le terrain ; cette
opération doit être effectuée avec un maximum de précision, afin de déterminer le plus
justement possible la position et le niveau des ouvrages et éléments d’ouvrages. Les
observations doivent à ce sujet être surabondante afin de pouvoir être recoupées et de
pouvoir ainsi se vérifier et éviter de grossières erreurs.
Cette opération sert à réaliser sur le terrain l’ensemble des tracés géométriques telles
que :
 Terrassement à entreprendre (excavation pour déblais en grande masse)
 Délimitation des rigoles et des tranchées
 Position des organes de fondations
 Passages des canalisations et des regards
 Tracé des murs de façade, pignons etc.
Plan de l’implantation :
C’est le plan qui permet à l’entreprise d’implanter les ouvrages pour les réaliser
conformément aux plans dressés par le maître d’œuvre, c’est-à-dire :
 Au plan de masse dressée par le maître d’œuvre et tenant compte des règles
d’urbanisme, prospects, servitudes, etc.
 à tous les autres plans dressés par le maître d’œuvre.
Ce plan doit être établi avec le maximum de précisions sur la base du plan
topographique détaillé. Une attention particulière est portée aux rattachements des
côtes et des niveaux aux voies publics ainsi qu’aux limites du terrain, et ce en liaison
avec les impératifs du permis de construire.
Pour établir ce plan, il est toujours souhaitable de demander l’intervention d’un
géomètre expert :
 dès le stade d’élaboration des plans par le maître d’œuvre, à titre de conseil
 au moment des implantations sur le terrain
 enfin, pour contrôler ce qui est réellement réaliser.
Le plan d’implantation doit être exécuté par le maître d’œuvre qui le transmet par
ordre de service à l’entrepreneur si le marché est passé en application du CCAG
travaux.

Réalisation de l’implantation :
Pour implanter correctement un ouvrage, il faut d’abord obtenir en plus des plans de
situation, de masse et de fondations, un plan topographique précis, définissant le site
puis mettre en place un piquetage. Dès que l’importance de l’ouvrage est significative,
il ne faut guère hésiter à confier l’opération à un spécialiste, c’est à dire à un géomètre.
Un système de piquetage consiste à déterminer et à établir un système bien défini de
lignes, de distances et de plans permettant de disposer d’un réseau approprié pour
obtenir la position et le niveau exact des ouvrages et d’éléments d’ouvrage. Le
système comporte généralement 3 niveaux :
 Niveau 1 : le système primaire ou canevas principal qui couvre normalement
tout le chantier : il est constitué d’un réseau de points connectés au système de
contrôle officiel [(contrôle géographique)] (municipale). Il peut se rapporter à
un bâtiment particulier ou à des bâtiments existants ;
 Niveau 2 : le système secondaire (ou position en x, y, et z) permet
d’implanter l’ouvrage sur la parcelle et sert de référence ou de réseau de
quadrillage pour la construction d’un bâtiment ou d’un groupe de bâtiment ; ou
d’autres travaux annexes. Les repères doivent être mis en place de manière
durable pendant le déroulement du chantier ;
 Niveau 3 : ce sont des points de position qui marquent l’emplacement
d’éléments isolés tels que les poteaux et les voiles. Le piquetage doit comporter
un certain nombre d’informations surabondantes pour pouvoir détecter les
erreurs grossières par recoupement et permettre une vérification (contrôle des
distances et égalité des diagonales) des points implantés pendant la durée du
chantier. La position des points de mesures doit être choisie de manière à ne pas
gêner le déroulement de la construction et à ne pas être déplacée
accidentellement. Les chaises sont des supports sur lesquels on repère une ligne
pour le contrôle des terrassements en fouille, pour le contrôle des pentes ou pour
l’implantation des fondations d’une construction. Elles constituent une mémoire
vive de l’implantation et sont réceptionnées. Une chaise comprend deux
montants verticaux scellés à au moins 40 Cm dans le sol et reliés par une
traverse horizontale (latte ou cavalier). Sur les traverses on matérialise par
exemple à l’aide de clous ou d’entailles, l’axe ainsi que l’épaisseur des
fondations et des murs en élévation. Les traverses doivent être, si possible au
même niveau. Des cordeaux joignent les chaises d’implantation en vis-à-vis et
on les reporte au sol (tracés) à l’aide d’un fil à plomb. Le respect de la
géométrie de l’ouvrage exige que les procédures de mesurage soient exécutées
par un personnel qualifié et avec un matériel adapté.

Gros œuvre :
Ces travaux constituent souvent des aménagements importants et touchent aux
éléments structurels du bâtiment.
Le gros œuvre correspond aux parties Lourdes qui consiste à la solidité et la stabilité
du bâtiment tel que : terrassements, murs, planchers, toiture et menuiseries
extérieures…etc. Leur mise en œuvre nécessite parfois la souscription d’une assurance
dommage-ouvrage.

Terrassement :
Définition :
On désigne par terrassement les opérations consistant à creuser, déplacer ou
transporter des terres ; ce sont les travaux destinés à modifier la forme naturelle du
terrain. Cette modification est réalisée par l’exécution de déblais et de remblais.
Par extension, on nomme aussi par terrassement les terres et les matériaux déplacés et
disposés par des travaux de terrassement.
Le déblai consiste à enlever des terres initialement en place ; le remblai consiste à
mettre en place, en général par apport ou dépôt, des terres préalablement prélevées.
Les opérations élémentaires de terrassement comportent principalement :
 La fouille ou l’extraction des déblais
 Le chargement de ces déblais dans des véhicules de transport
 Le transport
 La reprise ou la mise en remblai ou en dépôt.
Les terrassements constituent les travaux de préparation pour :
 L’établissement de la plate-forme de réception de la construction ;
 L’exécution des fondations ;
 La mise en place des réseaux enterrés

Classification des terrains :


En se référant au DTU 12 – travaux de terrassement pour le bâtiment – les terrains
sont classés suivant les difficultés d’exécution :
 Terrain ordinaire : terres végétales, sables alluvionnaires, remblais récents
 Terrain argileux caillouteux non compact : argileux, caillouteux, tufs, marnes
fragmentées, sables agglomérés par des liants argileux
 Terrain compact : argiles compactes, sables limoneux et argileux, sables
fortement agglomérés
 Roche attaquable au pic : grès désagrégé, calcaires tendres de Beauce, craies
 Roche dure, se délitant et attaquable au marteau-piqueur ou au ripper : calcaires
grossiers, schistes, grès, gypses
 Roches très dures, nécessitant l’emploi de l’explosif : granites, certaines roches
volcaniques.

Types de terrassement :
Mouvements de terre : correspondent à des travaux de terrassement exécutés sur de
grandes superficies, en remblai ou en déblai. Si la qualité des sols s’y prête, la
réalisation des plates-formes prend en compte la compensation nécessaire entre déblai
et remblai. A défaut, il faut prévoir l’évacuation des terres excédentaires et l’apport de
remblai complémentaire.
Décapage du terrain : appelé également terrassement en découverte, c’est un
terrassement de très faible profondeur (environ 10 à 30 cm) destiné à enlever la
couche végétale.
Fouille en pleine de masse : c’est le terrassement principal d’une construction, dont la
profondeur est fonction de l’importance de l’ouvrage, généralement exécuté jusqu’au
niveau inférieur du sous-sol.
Fouille en puits : il représente un terrassement de petite surface mais de grande
profondeur, destiné à recevoir des fondations de piliers, des fosses d’ascenseurs.
Fouille souterraine : la fouille souterraine (tunnels, galeries) est exécutée sous terre et
nécessite non seulement un étayage des parois mais aussi des plafonds.
Fouille en rigole : ou fouille en fendue est une tranchée destinée à recevoir les
canalisations ou les fondations à semelles filantes. La largeur de la fouille est fonction
de la nature du terrain et de la profondeur.

L’infrastructure
L'infrastructure est un ensemble d'éléments interconnectés qui fournissent
le cadre pour supporter la totalité de la structure.
L'infrastructure est composée essentiellement des fondations d'un ouvrage ainsi que
d'éventuels niveaux enterrés. Elle assure néanmoins le transit des efforts venant de la
superstructure vers les éléments de fondations notamment grâce aux éléments de la
superstructure

Les fondations :
Définition :
Type de fondations :
D’une manière générale, les fondations sont classées selon leurs dimensionnements,
leur profondeur et leur objet. Généralement on distingue trois grands types de
fondations :
 Les fondations superficielles :
Les fondations superficielles sont mises en œuvre lorsque la construction peut prendre
appui sur une couche de résistance acceptable, à faible profondeur par rapport au
niveau le plus bas de la construction et non par rapport au sol naturel.
Avec les fondations superficielles sont regroupées les fondations qui prennent appui
sur un terrain d’assise à faible profondeur.
 Fondations linéaires et ponctuelles tel que :
 Les fondations en rigole
 Les semelles filantes
 Les semelles ponctuelles
 Les semelles couteau
 Les semelles excentrées
 Radiers
 Les dallages
 Les dés et les massifs

 Les fondations profondes :


Les fondations profondes permettent d’aller chercher la couche résistante à une
profondeur adéquate, en traversant les couches de qualité moindre.
Les fondations profondes regroupent tous les types de fondation pour lesquelles le
rapport H/B est supérieur à six ou prenant appui sur un sol d’assise situé à plus de trois
mètres du niveau le plus bas de l’ouvrage, on distingue ainsi trois types de fondations
en profondes :
 Les puits
 Les pieux
 Micropieux
 Les barrettes
 L’ancrage
 Les fondations spéciales :
Les fondations spéciales répondent à des objectifs spécifiques du fait de leur rôle dans
la construction, de la nature des terrains et de la présence d’eau éventuelle sous forme
de nappe phréatique. Ce sont :
 Des enceintes étanches ou non
 Des reprises en sous-œuvre
 Des fondations anti-vibratiles
 Des cuvelages
 Des fondations en terrain minier, sur carrière ou fontis

Généralement le type de fondations utilisé dans notre construction est le radier.


Le radier :
Définition :
Lorsque le sol d’assise est de qualité médiocre, la dimension des semelles est telle que
leur emprise est excessive par rapport à la surface de la construction. Dans ce cas, il
est recommandé de les relier entre elles, donc de réaliser un radier général.
Le radier est une dalle en béton armé qui forme une surface d’appui égale ou
supérieure à l’emprise du bâtiment, afin d’assurer une meilleure répartition des
contraintes sur le sol d’assise.
Type de radier :
On distingue 4 catégories de radier :
 Les radiers plats
 Les radiers nervurés
 Les radiers champignons
 Les radiers voûtés
Notre type de radier est le radier plat.
Les radiers plats sont les plus fréquents, ils sont appropriés aux constructions
d’emprise faible. Les éléments porteurs verticaux prennent appui directement sur la
dalle.
Les planchers :
Le plancher est une aire plane horizontale séparant deux niveaux d’une construction et
est capable de supporter des charges (plancher sur vide sanitaire, planchers
intermédiaires, plancher de toiture terrasse) (Figure 1). Les planchers sont des
éléments porteurs. Les dallages sur terre-plein peuvent être assimilés à des planchers.
Le type de plancher utiliser dans notre structure est une dalle pleine qui admet les
caractéristiques suivantes :
 Epaisseur : 35cm
 Double nappe
 Type d’armature : HA14 pour la nappe supérieur
HA12 pour la nappe inférieur
Coffrage du plancher
Système pour plancher : ALUTECK
Le Système Aluteck est la solution idéale pour réaliser des dalles allégées et en
briques et béton : un produit donc particulièrement utile pour les entreprises travaillant
dans la réalisation de petits et moyens édifices destinés à un usage civil et résidentiel.
Aluteck garantit un excellent rapport qualité/prix, outre une grande praticité d’emploi :
en effet, quelques jours seulement après la pose, le ciment est déjà solidifié et il est
ainsi possible de récupérer à l’avance les panneaux en ne laissant que les étais et le
support pendant les 28 jours canoniques. Le système prévoit un montage complet par
le bas, en réduisant ainsi au minimum le risque de chute. Les panneaux Aluteck,
réalisés en aluminium et disponibles dans différents formats (1500×1125 mm pour le
plus grand) (4’ 11” 1/16×3’ 8” 19/64), sont tout à fait compatibles avec les panneaux
du système Alufort. Les accessoires correspondants permettent même de réaliser des
structures avec poutre en T.
Poutre :
Les poutres sont des éléments porteurs horizontaux qui a pour rôle de reprendre les
charges et surcharger se trouvant sur les planchers pour les retransmettre aux poteaux
d’une retombée maximum de 1.10m.
Le chargement ou encore les charges agissant sur les poutres de plancher sont
essentiellement des charges verticales (poids propre, et surcharges d’exploitation, ou
de neige).
A noter que ces surcharges sont supposées uniformément réparties mais parfois ces
mêmes charges peuvent être ponctuelles.
Ainsi, les planchers recevant les charges (permanentes, et d’exploitation), en
s’appuyant sur les poutres transmettent à ces dernières par réaction d’appui ces mêmes
charges, qui seront transmises aux éléments porteurs verticaux toujours par le même
principe d’action réaction.
Poteaux :
C’est un élément porteur ponctuel charge de reprendre les charges et les surcharges
issue des différents niveaux pour le transmettre aux fondations.
Aussi le rôle des poteaux ne se limite pas à assurer la reprise des charges verticales,
mais contribue largement lors qu’ils associent à des poutres pour former des cadres ou
des portiques à reprendre les actions horizontales dues au vent mais surtout dues aux
séismes. On des formes rectangulaires.

Les voiles :
Les voiles béton sont des parois, obtenues par coulage du béton dans un coffrage
vertical. Ils ont pour rôles principales :
- reprendre les charges permanentes et d'exploitation apportées par les planchers
- participer au contreventement
- assurer une isolation acoustique
- assurer une protection contre l'incendie
De point de vue général son rôle est la stabilisation de la structure.

Coffrages des voiles et poteaux :


Coffrage pour murs S 100
Le coffrage rouge à châssis encaissé en acier de 10 cm (4″) d’épaisseur de la société
Faresin Formwork permet de réaliser des murs ou autres en limitant considérablement
les frais de réalisation et de montage. Les cadres assemblés parallèlement entre eux,
verticalement ou longitudinalement, forment le modèle de la paroi à réaliser. La
jonction des coffrages est assurée à l’aide d’un étau à aligner ou d’une broche tandis
que des barres filetées récupérables et des plaques garantissent une parfaite étanchéité
pendant la phase de coulée du béton jusqu’à une pression maximale de 60/80 kN/
m2 (1,253/1,670 psf). La structure métallique est renforcée par des nervurages. Grâce
au multicouche phénolique en bois finlandais de 18 mm (45/64), ce module permet de
réaliser des parois parfaitement lisses avec la boiserie apparente.
Soubassement :
Définition du soubassement
Un soubassement correspond à la partie inférieure d'une construction, autrement dit
l'ensemble des infrastructures qui soutiennent la maison, au-dessus des fondations.
Le soubassement permet en réalité de surélever la construction (maison, bâtiment, ou
tout autre édifice) par rapport au niveau du sol, ou à tout le moins dans le cas du
soubassement dit « hérisson », de la mettre au moins au même niveau que les
fondations. Le soubassement correspond en fin de compte à l'espace intermédiaire
(variable selon le type de soubassement) entre les fondations et le sol du rez-de-
chaussée. Le soubassement peut être de trois sortes.
Première catégorie de soubassement : le procédé appelé "hérisson"
Le premier type de soubassement possible est appelé « hérisson ». Il s'agit d'un
procédé de soubassement dans lequel le sol de la maison, ou plus exactement du rez-
de-chaussée, est assis tout simplement sur les fondations.
Il n'y a dans ce cas, quasiment pas d'espace intermédiaire entre le sol du rez-de-
chaussée et les fondations de la maison. Pour y procéder, il faut agencer les fondations
posées, avec des pierres dites « compactées ». Par-dessus, on recouvre l'ensemble avec
une dalle accompagnée d'un treillis en métal.
Un film plastique est ensuite recouvert sur la surface : celui-ci servira à rendre étanche
le sol de la maison et à lutter contre l'humidité.
Si cette méthode de soubassement est certainement la moins chère du marché, en
revanche elle ne convient pas à tous les types de terrains : en effet, elle requiert un sol
plat.
Seconde catégorie de soubassement : le vide sanitaire
L'autre type de soubassement possible est appelé le « vide sanitaire ». Ce procédé de
soubassement offre l'avantage d'un espace intermédiaire suffisant entre le sol de la
maison et les fondations. Généralement, cet espace est de l'ordre de 20 cm au moins,
d'où le terme de « vide » sanitaire.
Cet espace de soubassement permet justement d'insérer entre le sol du rez-de-chaussée
et les fondations, du béton hydrofugé ou des parpaings.
Ce type de soubassement offre deux avantages majeurs : tout d'abord, il s'agit de la
solution idéale pour faire échapper la maison aux inondations et aux ruissellements de
pluie.
Ensuite, ce système de soubassement convient même pour des terrains en pente ou
présentant un dénivelé important. En revanche, ce type de soubassement est
évidemment plus cher que le hérisson.
Autre type de soubassement possible : le sous-sol
Il existe un dernier type de soubassement appelé « sous-sol ». Dans cette solution de
soubassement, l'espace intermédiaire entre le sol de la maison et les fondations est
considérable.
Cet espace va en effet permettre de créer une sorte de « sous-étage » supplémentaire,
pouvant servir à titre de garage, buanderie, ou atelier. Une attention particulière sera
alors accordée au système de drainage, afin de juguler les risques d'inondations.
A noter que la mise en place d'un sous-sol entraînera des coûts supplémentaires, au-
delà de ceux requis pour un simple vide sanitaire.

Les seconds œuvres :


On entend par second œuvre tous les travaux qui permettent que la construction neuve
soit à l’abri de l’humidité et du froid, cela comprend tout d’abord les travaux
d'isolation thermique et phonique, les installations de chauffage et climatisation
notamment.
On a également la pose des revêtements extérieur, la construction des escaliers,
l'installation électrique, les travaux de plomberie, l’installation du chauffage et de la
climatisation, ainsi que les travaux de menuiseries intérieures.

Les escaliers
Définition
L’escalier est un ouvrage permettant de monter ou de descendre, constitue d’une
succession de marches et d’un ou plusieurs paliers de repos.
 La marche : est la partie horizontale, là où l’on marche.
 La contremarche : est la partie verticale contre la marche.
 L’emmarchement : est la longueur utilisée de chaque marche.
 Le giron : est la largeur de la marche prise sur la ligne de foulée dont ce dernier
est trace à 0.5m de la ligne de jour.
 La paillasse : supporte les marches et les contremarches
 : est l’angle d’inclinaison de la paillasse par rapport à l’horizontale.
 La volée : est l’ensemble de marche de palier.

Types d’escaliers :
On rencontre plusieurs types d’escaliers dans les constructions dont on distingue :
 Escalier droit
 Escalier de type ½ tournant
 Escalier de type ¼ tournant
 Escalier à spirale
 Escalier de type hélicoïdal

Isolation thermique et acoustique


Isolation thermique :
Définition :
L’isolation thermique permet de minimiser la consommation d’énergie et de réguler la
température d’une pièce en empêchant les transferts de chaleur entre un
environnement chaud et un environnement froid. Cela permet de conserver la chaleur
en hiver et le frais l’été.
Les isolants thermiques sont caractérisés par :
- un coefficient R de résistance thermique du produit isolant (en m²°C/W)
- un coefficient lambda de conductibilité (en W/m°C).
Pour qu'un produit soit qualifié d'isolant, il faut que le coefficient R soit au moins égal
à 4 m²°C/W.
Il existe principalement 3 typologies d'isolants :
- L’isolation thermique par l'extérieur (ITE) : lorsqu’un "manteau isolant" extérieur est
apposé et enveloppe le bâtiment dans son ensemble.
- L'isolation thermique par l'intérieure (ITI) : on pose un isolant contre les murs
intérieurs.
- L’'isolation thermique répartie (ITR). Elle combine le gros œuvre et l’isolation
thermique afin d’obtenir un seul matériau à double fonction : devenir à la fois isolant
et porteur. On l’appelle aussi « mono mur ». Elle doit être mise en place dès la
construction, donc impossible en rénovation.
Quels éléments d’un logement sont à isoler ?
Il faut isoler tout ce qui donne vers l’extérieur : les murs extérieurs, les planchers, les
combles ou le toit, les fenêtres et les portes car ce sont ces éléments qui constituent des
ponts thermiques.
En France, la RT 2012 fixe les principes d'isolation thermique dans l'optique de limiter
la consommation d'énergie due au chauffage. Elle définit les exigences de conception
des bâtiments neufs d’habitation pour une consommation énergétique maximale de
50kWhep/m2.an en moyenne.
Pour y arriver et limiter les besoins en énergie il est nécessaire d’avoir une forte
isolation thermique des parois opaques, des parois vitrées et des ouvertures donnant
sur l'extérieur.
Il faut en plus limiter les ponts thermiques.
Les types d’isolants thermiques
Il existe de nombreux isolants thermiques. On peut les classer de la façon suivante :
- Les isolants minéraux comme la laine de verre, la laine de roche, le verre cellulaire,
l’argile expansée, etc.
- Les isolants naturels comme la fibre de bois, le liège, le chanvre, les fibres de lin, la
laine de mouton, les plumes de canard, les fibres de coco, les panneaux de roseaux, la
ouate de cellulose, etc.
- Les isolants synthétiques : polystyrène expansé, polyuréthane, mousse phénolique,
etc.
- Les isolants minces
- Les isolantes nouvelles générations comme le brique mono mur, le bloc mono mur
pierre ponce ou en argile expansé, le béton cellulaire, les coffrages isolants, les
panneaux isolants sous vide (PIV), la peinture isolante, etc.

Isolation acoustique :
Définition
L’isolation acoustique est aussi appelée isolation phonique.
Elle permet d'éviter la propagation du bruit venant de l’extérieur ou de chez les
voisins, mais aussi entre les différentes pièces d’une habitation. Les bruits peuvent être
de deux natures : solides, c’est à dire sous forme de vibrations ou aériens, se propagent
directement dans l'air.
La performance acoustique va dépendre de 3 facteurs :
- les propriétés techniques des différents matériaux utilisés dans la construction
- la mise en œuvre des systèmes acoustiques
- le contexte architectural du bâtiment existant
Les différents isolants acoustiques
Tout d’abord, il est important de classifier les différents bruits :
- Les bruits aériens : ce sont les bruits qui se propagent dans l’air, ils passent sous les
portes, par les interstices des fenêtres, des coffres de volets roulants etc.
- Les bruits solides ou d'impact, sous forme de vibration. Ce sont des bruits extérieurs
à la pièce ou au logement, ils se propageant par la structure du bâtiment par exemple
lors de chutes d'objets, le passage du métro, etc.
- Les bruits d'équipements du logement. Par exemple les bruits de chaudière ou de
tuyauterie.
Comme pour l’isolation thermique, il existe de nombreux isolants pour limiter
l’impact des bruits.
Pour l’isolation phonique des murs on peut utiliser différents types d’isolants :
- Panneaux sandwich prêts à l'emploi
- Isolant sur ossature métallique et plaque de plâtre
- Contre-cloison maçonnée
Pour l’isolation phonique des sols :
- Revêtement de sol type moquette épaisse ou parquet flottant
- Dalle flottante
- Faux-plafond
Pour l’isolation phonique des fenêtres :
- Bien choisir le vitrage : double vitrage ou vitrage à isolation renforcée
- Des menuiseries de qualité

Plomberie :
Définition :
La plomberie vient du terme "plomb" qui caractérisait les tuyaux d'eau des
installations sanitaires. La plomberie désigne l'ensemble des techniques utilisées pour
faire circuler un ensemble de fluides telle l'eau ou les gaz dans les différents endroits
d'une installation.
Les étapes d’installation de la plomberie
1. La pose du compteur d’eau
C’est la première et l’une des phases les plus importantes du processus. Élément
essentiel du système, le compteur d’eau appartient à votre compagnie des eaux, qui
gère également votre réseau de distribution.
2. Installer la robinetterie
La robinetterie regroupe l’ensemble des équipements, à tournant ou à soupape,
indispensables à l’installation de votre plomberie.
 Le robinet : il est constitué d’un joint ou obturateur, manœuvrable via une tige,
et qui permettra de permettre ou d’interrompre tout écoulement d’eau.
 Les vannes : ce sont des variétés de robinet qui, contrairement au robinet
classique utilisé sur des tuyauteries de faible diamètre, sont adaptés aux sections
plus grandes.
 Les clapets : ils permettent de définir un seul sens de passage à l’eau.
 Soupape de sécurité : automatique ou non, ce type de soupape permet de
normaliser la pression dans une enceinte en évacuant l’excès d’eau
 Le détendeur : cet appareil est monté en début de toute installation plomberie
juste après le compteur et sert à limiter la pression dans les canalisations
domestiques. Généralement il est réglé à 3 bars.
3. Installer le contrôleur de circulation
Cet organe permet de visualiser le passage de l’eau dans les canalisations. Il est muni
d’un hublot, par lequel vous pouvez observer une petite hélice dont les mouvements
témoignent de l’écoulement ou non de l’eau.
4. Installer la tuyauterie
Vous trouverez sur le marché une variété de modèles de tuyaux, selon le matériau de
base ou les dimensions.
 Fonte solide : silencieux, mais pas aisés à manipuler
 PVC : excellent pour évaluer les liquides
 Cuivre et PEX (plastique rigide) : résistant à toutes les températures
 Cuivre chromé : facile à courber, finition chromée attrayante, idéale pour
alimenter les appareils sanitaires

5. L’installation des équipements sanitaires


Qu’il s’agisse d’une restauration ou d’une pose en neuf, l’installation du système de
plomberie requiert l’intervention d’un expert en branchement. L’installation de la
plomberie de cuisine ou de salle de bain (lave-vaisselle, la machine à laver, l’évier,
baignoire, lavabo,) passe par le branchement des équipements au réseau
d’alimentation en eau, et s’achève par l’évacuation des eaux usées. Quant au montage
du WC, il nécessite la mise en place du réservoir, de la cuvette, et la mise en service
de la chasse d’eau
La spécificité de la tâche d’installation d’une plomberie nécessitant de faire appel à un
expert en plomberie, n’hésitez pas à consulter notre annuaire pour trouver un bon
professionnel dans votre secteur.
Electricité :
Introduction :
Afin d’étudier ou de dimensionner une installation électrique, il est nécessaire au
préalable de bien comprendre le cadre complet de l’ouvrage et de lister toutes les
informations utiles. Ces renseignements à fournir sont regroupés dans des catégories
bien définies et reconnues par tous.
En effet, pour concevoir de manière efficace une installation électrique, il faut en
premier lieu définir la nature du bâtiment (sa classe, son emplacement géographique),
la puissance des machines en son sein, ou encore les conditions particulières de
maintenance et les données d’environnement (humidité, risque de chocs
mécaniques,…). Ces renseignements sont primordiaux car ils déterminent les textes
réglementaires et les normes qui régiront la conception de l’installation.
La liaison du point neutre est aussi un élément central dans l’installation. Elle dépend
de certaines règles de sécurité ainsi que des principes de continuité d’alimentation
(certains matériels et activités ne doivent en aucun supporter des coupures). Pour cela,
nous présenterons en dernière partie les trois types de schémas normalisés à partir du
poste de transformation connecté au réseau.
Tout va de pair avec un bon plan. Combien de prises, d'interrupteurs et de points
lumineux souhaitez-vous ? Vous rêvez peut-être de volets à enroulement ? Tenez-en
compte dès le commencement.

Type d’installation :
1. Installation standard : avec des interrupteurs, prises, variateurs d'intensité, ...
traditionnels. C'est l'installation la moins chère qui n'évolue pas avec le temps.

2. Domotique : tous les composants (éclairage, interrupteurs, capteurs, …) sont


interconnectés au moyen d'un câble bus et peuvent être programmés à l'aide
d'un PC, d'une tablette, d'un smartphone ou d'un écran tactile. C'est la solution la
plus chère, mais idéale pour celui qui veut la flexibilité nécessaire pour pouvoir
programmer et étendre son installation. Allumer la lumière avec votre
smartphone, commander les volets à partir d'un écran tactile ou lancer le
chauffage depuis votre bureau avant de rentrer chez vous… tout est possible.
3. Commande centrale : Cette solution est à mi-chemin entre la domotique et
l'installation standard. Tous les composants sont interconnectés au moyen d'un
câble de commande. Mais au lieu de modules domotiques, ce sont des relais
simples qui sont installés dans l'armoire électrique. Vous utilisez donc des
connexions physiques. Ainsi, la commande centrale est nettement moins
coûteuse, alors que vous utilisez la basse tension pour la commande (et vous
pouvez utiliser des interrupteurs plus raffinés). Si vous souhaitez plus tard
passer à la vraie domotique, il vous suffit de remplacer le relais par des modules
domotiques.
Etape d’installation :
Les travaux d'électricité ne sont pas réalisés d'un seul coup, mais étape par étape au fur
et à mesure que la construction progresse. Souvent, les travaux suivent deux à trois
étapes :
1. Réalisation des saignées et tirage des câbles
Cette étape intervient peu après le gros œuvre, avant même que soient placées les
fenêtres. Les câbles électriques sont placés en même temps que les conduites sanitaires
et de gaz sur le sol. Viennent ensuite les travaux d'isolation et de chape.
2. Installation des prises de contact et interrupteurs
Après les travaux de chape et plafonnage le moment est venu d'encastrer les prises et
interrupteurs dans les murs.
3. Raccordement de l'armoire à fusibles
L'armoire est placée à la fin. Ainsi l'installation peut être testée circuit par circuit. C'est
l'élément le plus cher de l'installation. Il est donc recommandé d'attendre que toutes
les portes et fenêtres soient placées et que vous puissiez verrouiller correctement la
maison.

Contrôle obligatoire de l'installation électrique


Après le raccordement de l'armoire électrique, il reste une seule étape cruciale : le
contrôle obligatoire de l'installation électrique. Pour ce faire, vous devez contacter un
organisme de contrôle agréé indépendant (OCB, BTV, Vinçotte, ATK, …).
Vous devez présenter le schéma unifilaire et le schéma de situation à l'expert chargé
du contrôle. De cette manière, il a une vue d'ensemble des points de lumière, prises et
emplacements des tableaux et coffrets de raccordement et dérivation et des prises
murales.
L'installation ne doit pas encore fonctionner. Et donc si tous vos éclairages et appareils
ne sont pas raccordés, cela ne posera pas de problème. L'expert ne contrôle pas le
fonctionnement de l'installation mais bien si tous les éléments de sécurité
indispensables sont présents.
Une fois que votre installation est agréée, vous devez remettre le rapport de contrôle
RGIE à votre gestionnaire de réseau pour obtenir le raccordement définitif au réseau
de distribution.

Ventilation :
Définition :
La ventilation d’un bâtiment contribue au confort et à la qualité de l’air en évacuant
les polluants (odeurs, humidité, produits de combustion des appareils de chauffage,
microbes, etc.). Elle participe également à préserver le bâti en évitant les désordres dus
à une aération insuffisante : condensation et développement de moisissures. Sont
distinguées la ventilation naturelle ou mécanique ainsi que d’autres systèmes
permettant également le refroidissement de l’air : free cooling, surventilation nocturne
d’été, etc.
Types de ventilation
Ventilation naturelle
La ventilation naturelle peut être assurée par deux ouvertures, l’une basse par laquelle
entre l’air frais extérieur et l’autre haute par laquelle s’échappe l’air intérieur vicié (a).
L’arrivée d’air frais en partie basse peut être placée sous un corps de chauffe pour
éviter les sensations d’air froid.
L’installation des prises d’air est réalisée généralement en façade des pièces
principales et celle des bouches d’évacuation dans les pièces de service (b).
Le balayage de l’air vicié s’effectue vers les pièces d’eau ou de cuisine pour limiter la
propagation des odeurs vers les autres pièces de l’habitation.

Ventilation mécanique
Pour maîtriser l’extraction de l’air vicié, des systèmes aérauliques avec ventilateurs de
« ventilation mécanique contrôlée » (VMC) sont utilisés. Les systèmes à simple flux
permettent l’extraction de l’air vicié par un ventilateur placé en toiture sur une gaine
collective. Des gaines de distribution relient la gaine collective aux bouches
d’extraction situées dans les pièces d’eau et la cuisine.
Dans les systèmes à double flux, l’air frais est introduit par soufflage dans les pièces
au moyen de gaines et d’un ventilateur. Les calories de l’air extrait sont récupérées par
l’intermédiaire d’échangeurs statiques (le plus souvent des échangeurs à plaques).
La VMC double flux permet également d’éviter les entrées directes de bruits
extérieurs.

Free cooling
Le free cooling ou refroidissement gratuit utilise directement l’air extérieur pour
ventiler et refroidir un local. Il permet, sans climatisation, de rafraîchir la température
d’une pièce tant que la température extérieure est inférieure à la température intérieure
souhaitée. Il peut suppléer ou remplacer la puissance calorifique distribuée par des
compresseurs au moyen de vannes trois-voies lorsque la température de l’air extérieur
le permet. Il consomme beaucoup moins d’énergie qu’une production de froid
équivalente par compression mécanique (climatisation).

Surventilation nocturne d’été


La surventilation nocturne d’été utilisé le même principe que le système free cooling,
tout en étant plus simple et mieux adaptée aux bâtiments à moins fortes charges
internes (bureaux, bâtiments résidentiels, etc.).
Deux modes de fonctionnement sont possibles :
- automatique de 22 h à 9 h si la température intérieure est inférieure à 23 °C ;
- forcé, utile lorsque la température diminue en journée, en cas d’orage par exemple.
L’entrée de l’air s’effectue par un volet de compensation qui s’ouvre automatiquement
avec la dépression créée en continu par le fonctionnement du système d’extraction.

Désenfumage :
Le désenfumage est la technique de reconstitution d’air ambiant dans une zone
incendiée. Il consiste ainsi à l’extraction des fumées lors des incendies et de créer un
espace viable d’air pur en dessous de l’air carbonisé.
Aussi le désenfumage permet aussi de remplacer l’air carbonisé par de l’air pur.
Une maitrise des fumées efficace permettrait :
 – Une accessibilité des issues de secours ;
 – Une facilité d’intervention des secouristes ;
 – Une maîtrise de la propagation de l’incendie.
Le désenfumage permet ainsi de limiter la propagation du feu et de limiter les dégâts
matériels et les pertes humaines.
Les différentes techniques de désenfumage
Puisque l’air carbonisé se condense toujours en hauteur, le désenfumage s’effectue par
une évacuation en hauteur et une entrée d’air pur en partie basse. L’évacuation de l’air
carbonisé en désenfumage s’effectue par des ouvrants en façade, des exutoires (en
toiture) ; et des bouches (raccordées à des conduits).
Par contre, l’amenée d’air pur par désenfumage se fait par des ouvrants en façade, des
portes donnant sur l’extérieur, des escaliers non encloisonnés et des bouches. Ainsi,
l’aspiration d’air frais en désenfumage se fait par le système de dépression à la suite de
l’évacuation de fumée.
Les méthodes de désenfumage
L’évacuation et l’amenée d’air en désenfumage peuvent se faire de manière naturelle
que mécanique. Il faut savoir que les deux méthodes de désenfumage ne peuvent être
combinées dans un même local.
– En système naturel de désenfumage, l’air est extrait naturellement par des
cheminées.
– En système mécanique de désenfumage, l’extraction se fait à l’aide d’un ventilateur
ou d’un aspirateur. Ce système est inapproprié pour les escaliers.
De la combinaison des deux types d’amenée et d’évacuation d’air, quatre types de
désenfumage sont définis :

Vos souhaitez une idée de tarif, être rappelé par un de nos conseillers, … rien de plus
simple que d’effectuer un devis gratuit.
 – la technique naturelle,
 – le système mécanique,
 – le désenfumage à extraction naturelle et entrée mécanique et extraction
mécanique avec entrée manuelle.
 – Un autre type est défini comme étant un désenfumage pneumatique
fonctionnant par pression de gaz carbonique. Ce système ne peut être déclenché
que manuellement.
Tout système de désenfumage se doit d’être mis en marche manuellement. Cependant,
certains ouvrages requièrent le déclenchement automatique.
Le désenfumage naturel est composé de système d’évacuation et d’amenée d’air
naturel. C’est le système le plus utilisé et qui se base sur le principe de balayage.
Le désenfumage mécanique comporte une évacuation d’air carbonisé mécanique et
une amenée d’air naturelle. Ce système s’observe le plus souvent dans les locaux à
faible hauteur.
Désenfumage naturel/mécanique
Ce système de désenfumage comporte une amenée d’air naturel et d’une évacuation
mécanique. Il est le plus souvent utilisé au niveau des bâtiments à étages.
Désenfumage mécanique/naturel
Cette technique de désenfumage est composée d’une amenée d’air mécanique et une
évacuation naturelle. Ce système est dépendant des pressions dans les locaux.
Il faut noter le fait que les dispositifs de désenfumage doivent toujours être
accompagnés d’un exutoire.
Un exutoire est un mécanisme déposé en toiture d’un local à système de désenfumage
tel que les Lanterneaux ou Skydôme de désenfumage . Il comporte une partie fixe et
mobile permettant une libre circulation de l’air ainsi que la fumée d’incendie.
Les différents systèmes de désenfumage
Le système de désenfumage présente les techniques de maitrise des fumées. La gestion
de l’air carbonisé se fait soit :
 – par balayage
 – par mise en dépression du local incendié.
Le système de désenfumage par balayage consiste à garder la température ambiante du
local par extraction d’air chaud carbonisé pour être remplacé par l’air naturel. La mise
en dépression consiste à la maitrise des fumées par pression atmosphérique entre les
pièces avoisinantes afin d’éviter la propagation du feu.
L’efficacité repose sur la rapidité des interventions, la maîtrise du centre de
propagation ainsi que sur la maitrise de l’espace. Les instruments et
matériels d’évacuation de fumée et amenée d’air doivent faire l’objet de maintenance
annuel par des techniciens compétents.

Cloison intérieur :
Définition :
Une cloison est un mur peu épais en maçonnerie ou un panneau établissant une
séparation à l'intérieur d'une construction.
Une cloison de séparation peut jouer un rôle structurel (refend) ou seulement servir à
diviser deux espaces distincts. Son épaisseur varie de 8 cm à plus de 20 cm, selon sa
situation et le mode constructif choisi.
Les cloisons ont des rôles multiples :
 Séparer les différentes fonctions d’un logement (chambres, cuisine,
toilettes…).
 Isoler phonétiquement.
 Protéger et préserver l'intimité.
 Éviter les courants d‘air froid (entrée...) ou pollués (toilettes, cuisine...).
 Empêcher la lumière de passer (chambres...).

Les différents types de Cloisons.


a) Suivant la nature des matériaux utilisés
Carreau de plâtre :
Le carreau de plâtre permet de monter rapidement des cloisons d’aspect relativement
fini. Les carreaux présentent des rainures qui facilitent le montage. Ils sont assemblés
à l’aide d’une colle à base de plâtre.
Brique creuse plâtrée :
Hourdées au plâtre, recevant de part et d’autre un enduit plâtre. Belle finition si le
plâtre est bien fait, peut supporter des charges importantes à condition de prendre
certaines précautions (scellements, chevilles spéciales...), nécessite un savoir-faire de
professionnel.
Carreau brique :
Solides et résistants, les carreaux de terre cuite permettent de monter des cloisons
intérieures légères présentant de bonnes qualités d'isolation phonique et thermique, et
une excellente résistance au feu. Ses grandes dimensions permettent un montage
rapide, sans qu'il soit nécessaire d'avoir une grande expérience de la maçonnerie.
Béton cellulaire :
Léger, isolant, à enduire soigneusement, supporte difficilement des charges
importantes et, il est assez délicat à bien poser. Les cloisons en béton cellulaires
comportent de hautes performances acoustiques. La résistance au feu, leurs permet de
rester debout sans déformation et demeurer étanche aux fumées et aux gaz pendant 6
heures.

Brique pleine traditionnelle :


Cloisons lourdes qui supporte des charges massives, belle finition, la pose et les joints
sont parfaits, long et difficile à poser. Les cloisons hourdées avec les briques pleines
sont isolants. Ces briques permettent une bonne isolation thermique (conservation de
la fraîcheur en été, de la chaleur en hiver). Elles permettent aussi la régulation
d’humidité. Pour réaliser un m2, il faut en moyenne 64 briques.
Cloisons à ossature métallique ou en bois :
Ce type de cloisons légères permet de s’adapter à toutes les contraintes de
constructions, en particulier aux découpes compliquées.
En revanche, ces cloisons supportent difficilement des charges lourdes.
Elles sont constituées de 2 plaques de plâtre vissées sur un support constitué de
profilés en acier galvanisé ou en bois. La mise en œuvre est facile car les plaques sont
posées séparément sur chaque face de la cloison.
Les cloisons alvéolaires :
Ces cloisons sont constituées d’une couche de plâtre de 10mm d’épaisseur disposée
entre 2 couches de papier cartonné. Ces cloisons alvéolées sont très largement utilisées
malgré leurs faibles performances acoustiques. Les joints entre plaques sont traités de
la même façon que les joints des cloisons à ossature métallique.
Cloisons amovibles :
Il s’agit de cloisons légères amovibles, permettant de transformer suivant les besoins
de la distribution intérieure d’un appartement, d’un magasin ou d’un bureau.
Les cloisons translucides en brique de verre :
Elles sont constituées par des briques de verre posées sur du mortier armé ou du plâtre.
Les cloisons vitrées :
Elles sont constituées par des panneaux de vitrage posés sur des ossatures en Profilé
d’aluminium, bois ou métallique.

b) Suivant la destination fonctionnelle des cloisons.


On distingue 3 types de cloisons :
1- Les cloisons de doublage sont destinées à l’isolation thermique et acoustique des
parois verticales.
Pour chaque type de cloisons, on observe une très grande gamme de produits.

2- Les cloisons de distribution ont pour fonction de délimiter les espaces au sein du
logement. Elles permettent aussi de filtrer les bruits de la maison. Les cloisons de
distribution ont une épaisseur comprise entre 5 et 10 cm, ce qui présente quelques
contraintes comme :
- Solidité et possibilité d'accrochage d'objets ou de meubles lourds.
- Épaisseur, rigidité, masse par mètre.
- Masse et capacité à isoler du bruit.
- Isolation thermique.

3- Les cloisons séparatives permettent la séparation entre logement ou entre logement


et partie commune. Les cloisons séparative sont de 15 et 20 cm d’épaisseur environs et
présentent des performances acoustiques élevées afin d’assurer un bon isolement
phonique.

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