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Lycée technique TAZA Leçon d’économie générale

BTS GPME-PMI, 1ère année

Chapitre II :

La représentation de l’activité économique : comptabilité


nationale et circuit
Chaque ménage est amené, un jour ou un autre, à tenir sa comptabilité, autrement dit, à faire
ses comptes en repérant ses recettes et ses dépenses. De même l’entreprise tient une comptabilité
en partie double en enregistrant en débit et crédit les opérations économiques qu’elle a réalisées. Il
s’agit ici de la comptabilité au niveau microéconomique, c'est-à-dire de comptabilité à l’échelle d’un
agent économique. La comptabilité nationale diffère des comptabilités privées en ce sens qu’elle se
place au niveau macroéconomique. En effet, la comptabilité nationale n’est pas celle de l’Etat (qui est
un agent économique au même titre que les ménages et les entreprises), mais celle de la Nation.

C’est donc la comptabilité des opérations de tous les agents économiques nationaux.

Présenter la comptabilité nationale revient donc, dans un premier temps, à repérer l’ensemble
des opérations des agents économiques de la nation qui font l’activité économique. Puis, dans un
deuxième temps, il apparait intéressant de monter que la comptabilité nationale fournit un cadre
d’analyse de l’activité économique nationale.

I- Les opérations de l’activité économique


A- Les secteurs institutionnels au Maroc :
1- La notion d’agent économique :

Un agent économique est un centre de décision économique indépendant. Toutefois, face au


grand nombre d’agents économiques, il apparait souhaitable de les regrouper par catégories
homogènes. .

2- Unité institutionnelle et secteur institutionnel :

En comptabilité nationale, les agents économiques sont appelés unités institutionnelles. Elles
sont regroupées en secteurs institutionnels. Un secteur institutionnel est un ensemble d’unités
institutionnelles qui présentent un comportement économique semblable. Le comportement
économique est caractérisé par la fonction économique principale de l’unité institutionnelle, ainsi
que par la nature et l’origine des ressources principales dont elle dispose.

La comptabilité nationale distingue six secteurs institutionnels résidents (les sociétés et quasi-
sociétés non financières, les institutions financières, les entreprises d’assurances, les administrations
publiques, les administrations privées, les ménage) et un secteur institutionnel non résident ( le reste
du monde).

1 R.BENOTMAN
Professeur agrégée
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Une unité institutionnelle est considérée comme résidente si elle a un centre d’intérêt sur le
territoire économique. On considère qu’une institution a un centre d’intérêt sur le territoire si elle
réalise des opérations économiques sur ce territoire pendant un an et plus.

Secteur institutionnel Fonction principale Ressources


principales
Sociétés non Produire des biens et Résultat de la vente
financières et les quasi des services marchands
sociétés. non financiers
Sociétés financières Financer, c'est-à-dire Fonds provenant des
et les assurances. collecter, transformer et engagements financiers
répartir des disponibilités contractés (intérêts,
financières. commissions).
Garantir un paiement Primes contractuelles
contre un risque. ou cotisation volontaire.
Administrations Produire des services Versements
publiques non marchands destinés à obligatoires effectués par
la collectivité les autres secteurs

Administrations Produire des services Les cotisations des


privée non marchands destinés adhérents.
aux
adhérents(ex :syndicat)
Le secteur des Consommer des Rémunération des
ménages biens et des services. facteurs de production :
salaires, intérêts, loyer,
dividendes…
Transferts effectués
par les autres secteurs.
Reste du monde Il s’agit des
opérations entre les
unités résidentes et les
unités non résidentes
Remarque :

– Le secteur des sociétés non financières :


Ce secteur est constitué de sociétés non financières, c'est à dire d’unités dont l’activité principale
est la production de biens et services non financiers destinés à la vente. Les unités résidentes
appartenant à ce secteur sont de trois types :

a. Les entreprises établies sous forme de société résidante.


b. Les entreprises non établies sous forme de société, mais considérée comme telle, on
les appels quasi-société non financière. Une quasi-société ne possède pas la personnalité
juridique, mais elle peut tenir une comptabilité et jouir de l’autonomie dans la prise de
décisions. Concrètement, il s’agit de :

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Professeur agrégée
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- Entreprises appartenant à des unités institutionnelles résidentes (ménages et


administrations publiques) gérées comme des sociétés distinctes. (entreprise
individuelle, société de fait, office, …) ;
- L’entreprise appartenant à des unités institutionnelles non résidantes
(établissement et succursales d’entreprise étrangère) réalisant des activités de
production sur territoire économique pendant une longue durée.
c. Les institutions sans but lucratif résidantes, produisant des biens et services non
financiers, vendus à des prix économiquement significatifs (prix non symboliques, c'est à dire
en fonction de production). Ces institutions se divisent en deux catégories :
- Les institutions sans but lucratif constituées sous forme d’établissements
publics, recevant des redevances en contrepartie des services rendus, fixées en fonction
des coûts de production ;
- Les institutions sans but lucratif constituées par des associations d’entreprises
en vue de servir leurs propres intérêts tel que la production de la publicité pour le
compte du groupe, l’assistance aux membres en difficultés (ex : association
professionnelle des banque, associations agricoles, …)
N.B. :
1) Le secteur des sociétés non financières se décompose en deux sous secteurs en
fonction du contrôle auquel ils sont soumis :
- Sociétés non financières publiques.
- Sociétés non financières privées [nationales et celles sous contrôle étranger].
2) Une entreprise est considérée comme publique si :
 La part du capital détenue par l’Etat est supérieure ou égale à 51%.
 Ou La part du capital détenue par l’Etat est comprise entre 20 et 50%, mais
demeure majoritaire vis-à-vis des autres actionnaires pris individuellement.
 Ou encore, l’Etat n’étant pas majoritaire, contrôle l’entreprise en vertu des lois
ou des statuts.
3) Une administration publique sera incluse dans le secteur des sociétés non financières
si elle a une production principalement marchande, c'est à dire lorsque ses ventes couvrent
plus de la moitié de son coût de production. Dans le cas inverse, où elle a une production
principalement non marchande, elle sera intégrée dans le secteur des administrations
publiques.

B- Les opérations des agents économiques :


La comptabilité nationale distingue trois catégories d’opérations entre les agents économiques :
les opérations sur biens et services, les opérations de répartition et les opérations financières.

1- Les opérations sur biens et services :

Elles indiquent la provenance et la destination des biens et services. Dans une économie
nationale, les biens et les services rencontrés sur les marchés proviennent de la production nationale
et des importations. Ces biens et services sont utilisés pour partie à la consommation, pour partie à
l’investissement et pour partie à l’exportation. Le solde de la production et des importations
(ressources), non utilisé (emploi), peut être stocké (variation positive des stocks). Lorsque les emplois
(consommation, investissement, exportation) sont supérieurs aux ressources (production et

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importation), les agents économiques ont puisé dans le stock disponible de biens et de services
(variation négative de stocks).
Les opérations sur biens et services concernent :
 La production de biens et de services ;
 La consommation de biens et de services, en distinguant la consommation
intermédiaire (consommation de biens et services entrant dans la fabrication d’autres biens
et services) et la consommation finale (biens et services utilisés pour la satisfaction des
besoins humains individuels et collectifs) ;
 La formation brute de capitale fixe, c'est-à-dire l’investissement au sens de la
comptabilité nationale ;
 Les importations ;
 Les exportations ;
 Les variations de stocks.

2- Les opérations de répartition

Elles sont ainsi qualifiées car elles concernent la répartition des revenus crées entre les
différents agents. Cette répartition des revenus prend différentes formes, de la rémunération du
travail aux individus en passant par les loyers et les intérêts. Les opérations de répartitions sont donc
des transferts de revenus d’un agent vers un autre, qui n’affectent pas le revenu national mais le
revenu disponible de chaque agent économique. Parmi les différentes opérations de répartition, on
distingue une répartition, on distingue une répartition primaire (répartition des revenus entre les
agents en fonction de leur contribution à la production) et une répartition secondaire (redistribution
des revenus indépendamment de la production).

Les opérations de la répartition primaire concernent :


 La rémunération des salariés (salaires, primes, traitements, avantages en nature), y
compris les cotisations sociales patronales ;
 Les impôts liés à la production et à l’importation (TVA, droits de douane, taxes sur les
salaires etc.) ;
 Les subventions d’exploitation et à l’importation (aides versées par les
administrations publiques) ;
 Les revenus de la propriété et de l’entreprise qui sont des revenus provenant de la
possession d’un actif (terrain, immeuble, brevet, actions, obligations..) : intérêts, loyers,
dividendes…

 Les opérations de redistribution reposent sur :


 Les opérations d’assurance-dommages : prime d’assurance et indemnités
d’assurance ;
 Les transferts sans contrepartie ; il s’agit des impôts et cotisations sociales ainsi que
des prestations sociales qui en résultent. La perception des allocations familiales, par
exemple, ne se fait pas en contrepartie d’une participation à l’activité productive ;
 Les transferts en capital (aides à l’investissement, impôt en capital).

3- Les opérations financières :

Elles recouvrent l’ensemble des relations entre agents à capacité de financement et agents à
besoin de financement. Elles portent sur les créances et les dettes entre agents, et montrent
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comment les agents à besoins de financement ont couvert ce besoin et, symétriquement, comment
les agents à capacité de financement ont employé cet excédent.
Parmi les opérations financières on distingue :
 Celles qui portent sur les instruments de paiement ; elles concernent l’acquisition ou
la cession de moyens de paiement directement utilisable en monnaie nationale, en devise et
en or ;
 Celles qui concernent les instruments de placement ; elles sont liées à des créances
qui peuvent s’obtenir sans avoir l’accord explicite du débiteur, et qui représentent, pour leurs
titulaires, une réserve de moyens de paiement (dépôt dans les caisses d’épargne, bons du
trésor, actions, obligations).
 Celles qui ont trait aux instruments de financement : elles portent sur des créances et
des dettes créées par un contrats spécifique entre la créanciers et le débiteurs (crédits à court
terme, moyen terme et long terme).

C- La représentation des opérations des agents économiques : le circuit


économique

Il est possible de représenter l’activité économique de tous les agents économique par quatre
grandes fonctions macroéconomiques : financement, production, répartition et dépenses. Ainsi, la
production conduit à la réalisation de biens et de services à destination des agents économiques.
Cette production entraîne une création de revenus qui sont ensuite répartis entre les agents, leur
permettant de consommer, d’investir ou d’épargner. L’épargne de certains agents économiques
permet à d’autres agents de financer leur production.
 La représentation de l’activité économique sous forme de circuit :
1.La notion du circuit économique : Le circuit économique désigne un façon simplifiée de
présenter l’activité économique. Cette présentation peut se faire de deux manières différentes selon
que l’accent est mis sur les agents économiques ou sur leur opérations.
2.Les flux économiques et leur mesure :
L’activité économique donne naissance à des échanges qui se traduisent, le plus souvent par des
flux de sens contraires. On entend par flux, un mouvement de bien, de monnaie, ou plus
généralement de toute grandeur économique entre deux pôles économiques au cours d’une
certaine période.
IL existe alors deux types de flux : des flux physiques qui sont des mouvements de biens et qui
sont mesurés par des quantités physiques(tonne, litre,.. ) et des flux monétaires qui sont souvent la
contrepartie de flux physiques et ils sont évalué en valeur monétaire.
3.La construction du circuit économique :
L’ensemble des flux économiques entre agents peut être visualisé de manière schématique par
un circuit.
Exemple : Circuit économique retraçant le versement du salaire pour un ménage en contrepartie
de son activité productive est la suivante :

Travail

Entreprise Ménage

Salaire
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Application : Présenter un circuit économique relatif aux situations suivantes :


Circuit économique entre ménages et entreprises.
Circuit économique entre les administrations et autres agents économiques.
Circuit économique entre les banques et autres agents économiques.
4.Le circuit économique à cinq agents :

5.Le circuit économique par fonction et l’équilibre économique :


Le circuit économique par fonction met en évidence les trois grands pôles de l’activité
économique : la production, le revenu(épargne) et la dépense(investissement).

Demande de biens de consommation Distribution du revenu.


et de production. Production

Consommation
Dépense Revenu

Investissement Epargne
Ce circuit permet de faire apparaitre certaines relations fondamentales :
La valeur ajoutée ou la richesse produite est distribuée aux autres agents économiques sous
diverses formes : salaires aux salariés, profits aux actionnaires ou entrepreneurs, intérêts aux
prêteurs, cotisations sociales et impôts aux administrations.
Ainsi apparait une première égalité : PRODUCTION=REVENUS .
Le revenu des agents économiques est soit consommé soit épargné :
REVENU=CONSOMMATION+EPARGNE .
La production répond aux besoins de consommation et d’investissement :
PRODUCTION=CONSOMMATION +INVESTISSEMENT .
Le circuit est dit bouclé si le revenu distribué conduit à l’achat de la totalité des biens produits. Il
faut pour éviter un déséquilibre, que le flux d’investissement soit égal au flux d’épargne :
INVESTISSEMENT=EPARGNE .
 Le circuit en économie ouverte
La production est identique aux revenus au niveau macroéconomique. Si l’on ajoute les
importations à la production nationale, on obtient l’offre globale de biens et services sur le territoire
national. La demande globale, elle, se compose de la consommation, de l’investissement et des
exportations.

Ainsi, l’égalité offre globale = la demande globale s’écrit :

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Production + importations = consommation + investissement + exportations.


On peut aussi représenter l’activité économique par un circuit qui intègre les marchés. Prenons
un exemple de circuit qui intègre les marchés en considérant deux agents économiques, les
entreprises et les ménages.

Les ménages offrent leur travail et leurs capitaux disponibles en vue d’obtenir un revenu. Une
partie de ce revenu se transforme en demande de biens de consommation et le reste en épargne.
Cette épargne alimente une offre de fonds prêtables que les ménages mettent à la disposition des
autres agents, soit directement en achetant des titres (obligations, actions, bons du trésor), soit
indirectement en les déposant dans des établissements financiers.

Tous les autres agents (entreprises financières et non financières et administrations) demandent
du travail et des biens d’investissement en vue de produire des biens et des services. Ils offrent des
biens de consommation et d’investissement dans les différents secteurs. En contrepartie, ils
obtiennent un revenu soit par la vente de leurs produits, soit par des contributions volentaires, soit
par des prélèvements obligatoires. Ces revenus tirés de la production sont répartis entre les agents
sous différents formes (rémunération du travail, intérêts, dividendes, loyers, bénéfices non distribués,
etc.). A l’issue de cette répartition, certains agents disposent d’une capacité de financement et
alimente l’offre de fonds prêtables. D’autres agents ont, au contraire, un besoin de financement et
constituent la demande de fonds prêtables.

Enfin, dans une économie ouverte, les agents résidents réalisent avec les agents non résidents
de nombreux échanges de biens, de services, de revenus et de capitaux. Toutes ces opérations ne
sont pas nécessairement équilibrées : le solde des versements effectués à l’étranger et des paiements
reçus de l’étranger peut être excédentaire ou déficitaire.

II- L’analyse de l’activité économique nationale :

A partir des opérations des agents et de leur représentation synthétique, la comptabilité


nationale donne une image de l’activité économique d’ensemble du pays. Ses résultats globaux
permettent de mesurer les évolutions, de dresser des comparaisons, de réaliser des prévisions. Ainsi
la comptabilité nationale fournit elle également des instruments d’analyse économique : les agrégats,
grandeurs d’ensemble des résultats de l’activité.

Les agrégats :

Les agrégats sont des grandeurs synthétiques qui mesurent les résultats de l’activité
économique en termes de production et de revenu.
Le plus utilisé est le produit intérieur brut (PIB), calculé à partir des valeurs ajoutées des
entreprises. Mais en se situant à d’autres stades du circuit, la comptabilité nationale calcule
également le produit national brut (PNB) et le revenu national.

Le PIB : il est la principale mesure de la production nationale. Construit sur un critère de


territorialité, son calcul consiste à additionner les productions de toutes les unités économiques
résidentes, marocaines ou étrangères.

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La comptabilité nationale distingue les productions marchande et non marchande. La production


marchande est la production qui s’échange habituellement sur un marché. La production non
marchande est obtenue à partir des facteurs de production s’échangeant habituellement sur un
marché et est vendue à un prix au moins inférieur à la moitié de son coût de production. Elle
essentiellement constituée de services rendus par les administrations à titre gratuit ou presque.

La production marchande des entreprises est mesurée par la valeur ajoutée, différence entre la
valeur des biens et services produits et la valeur des biens et des services achetés à d’autres
entreprise (consommation intermédiaire). Comme les valeurs ajoutées sont enregistrées hors taxes,
le calcul du PIB au prix du marché s’obtient de la façon suivante :

PIB marchand = somme des VA des entreprises résidentes + TVA + droits de douane
La production non marchande, qui ne peut être évaluée par la valeur ajoutée puisqu’elle n’est
pas vendue sur un marché. Elle est par conséquent évaluée à son coût de production, principalement
constitué de salaires et traitements.
PIB = PIB marchand + PIB non marchand

 Le PNB : le PIB retient le critère territorialité et ne prend donc pas en compte la


production des entreprises marocaines à l’étranger, qui entre dans le calcul du PIB d’autres
pays. A l’inverse, le PNB repose sur le critère de nationalité et comptabilise la contribution
des facteurs de production nationaux.
PNB = PIB + revenus de facteurs en provenance du reste du monde – revenus de
facteurs versés au reste du monde
 Le revenu national : il comptabilise les revenus reçus par les agents économiques.

L’imperfection des agrégats :

Comme toute mesure globale, les agrégats ne fournissent qu’une évaluation imparfaite de la
production et du revenu. Le PIB procède à une double comptabilisation d’une partie de la production
marchande, puisque les impôts par exemple, sont comptabilisé à la fois dans la valeur ajoutée des
entreprises et dans le coût des facteurs qu’ils ont servi à rémunérer.

La mesure de la production marchande pose le problème de la prise en compte des prix. La


mesure en valeur surestime la production en cas d’inflation et la mesure en valeur pose le problème
de la sous estimation des hausses de prix qui sont justifiées par la modification des produits.

Les agrégats comptabilisent des productions nuisibles : on reproche au PIB de ne pas tenir en
compte la dégradation du capital écologique ou humain que la production occasionne et même de
comptabiliser comme productions des dépenses liées à la lutte contre les nuisances générées par la
production. A l’inverses ils négligent les productions domestiques et les activités de l’économie
souterraine.

En fin les agrégats ne reflètent pas la relation entre quantité produite et le niveau du bien être
des population.

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