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Université Mohammed V de Rabat

Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Sociales Souissi

• Cours Finances Publiques


• S4
• PR LANKAOUI LATIFA

1
• Introduction :
Définition des FP
Qu’est ce que les FP ?
Les différentes conceptions des FP
• PARTIE 1 : conception économique des FP
CHAPITRE I :nature et rôle de l’Etat dans le
financement.
• CHAPITRE 2 :La dynamique économique des
ressources et des dépenses de l’Etat.
PARTIE II : loi de finances ; préparation, élaboration,
vote, exécution et contrôle.
Chapitre I :Les règles techniques fondamentales du
budget de l’Etat.
1-Caractéristiques spécifiques du budget :
2-Les principes d’élaboration du budget :

Chapitre 2 : la préparation et l’élaboration de la loi de


finances
Chapitre 3 – Les principes qui régissent le vote et
l’exécution du budget de l’Etat

- Les principes de la comptabilité publique


- les règles de la comptabilité publique.
-la tenue de la comptabilité publique
l’exécution du budget
--Les agents d’exécution
--la procédure d’exécution
Chapitre 4 : le contrôle de l’exécution du budget
• Le contrôle administratif
• Le contrôle juridictionnel
• Le contrôle politique
INTRODUCTION

Qu’est ce que les Finances Publiques ?


Gaston Gèze a définit la science des FP :
« l’étude des moyens par lesquels l’Etat se
procure les ressources nécessaires à la
couverture des dépenses publiques et en
répartit la charge entre tous les citoyens.
• PM Gaudemet :
• « les FP constituent une branche du droit
public qui a pour objet l’étude des règles et
des opérations relatives aux deniers publics. »


il s’agit de deux conceptions
importantes
• L’économie publique et l’économie financière
traduisent une double facette des travaux
menés dans le cadre de cette discipline
générique qui est l’économie des finances
publiques.
1er constat : rôle important des finances
publiques dans la prise de décision
économique, politique et législative.

• 2 ème constat est qu’aujourd’hui, la question


de l’opportunité du périmètre de
l’intervention de l’Etat gagne en intensité avec
le débat sur la « taille ». de l’Etat
• Dans la plupart des pays, les stratégies de
développement étaient caractérisées par une
large intervention publique qui donnait à
l’Etat d’importantes prérogatives dans
l’allocation des ressources aux investissements
selon un critère considéré d’optimum social.
• Les idées de Keynes et le développement de
l’intervention de l’Etat ont amené à faire une
place de plus en plus importante aux aspects
économiques des finances publiques.
• Les idées de Keynes et le développement de
l’intervention de l’Etat ont amené à faire une
place de plus en plus importante aux aspects
économiques des finances publiques.
• Cette matière a pu être définie à l’instar de
loic philip comme « .. L’étude des moyens par
lesquels l’Etat cherche à réaliser, en même
temps que la couverture des dépenses
publiques par les ressources publiques, des
interventions dans le domaine économique et
• social. »
CHAPITRE I : NATURE ET ROLE DE
L’ETAT DANS LE FINANCEMENT.
• Le financement d’une économie est
l’ensemble des mécanismes et acteurs
assurant l’allocation des ressources d’épargne
vers des emplois en investissement.
• La puissance publique demeure l’apanage de
l’Etat et les activités financières des centres de
décision publics sont liées aux fonctions
exercées dans l’économie.
• Section 1 :Le rôle de l’Etat dans le
financement.
• Peut-on remettre en cause l’existence de l’Etat ?
• Les courants économiques les moins favorables à
l’interventionnisme étatique ne remettent jamais
en cause l’existence de l’Etat, ni la pensée libérale
de la main invisible et de l’ordre naturel, ni même
le radicalisme libertarien.
• On estime qu’à l’échelon le plus bas des
responsabilités de la puissance publique, on
conserve pour le moins la mise en application
des contrats et la protection des droits de
propriété.
• I-Les finalités de l’intervention de l’Etat.
• 1-La définition fonctionnelle de l’Etat.
• Musgrave scinde la puissance publique en
trois éléments fondamentaux :
• -fonction d’allocation des ressources.
• -fonction de redistribution des revenus.
• -fonction de stabilisation de l’activité.
• 2-Les spécificités des biens et services de l’Etat.
• Depuis longtemps, on estime et à l’instar de
l’économiste allemand Adolph Wagner (fin du
XIXè Siècle) que dans les sociétés industrielles la
taille du secteur public suit la taille de l’économie.
• La part relative des dépenses publiques au
produit national avoisine ou dépasse
généralement le tiers dans la plupart des pays
développés.
• II-Le système financier public.
• L’Etat et ses composantes sont titulaires
d’importantes ressources propres les conduisant
à des emplois propres, ce qui les amène à
intervenir directement dans les processus
d’allocation et de répartition des ressources
réelles de l’économie. Ils sont ensuite titulaires de
capacités de prêt –emprunt, placement-
endettement, généralement non négligeables
• 1-Les opérations financières.
• Les opérations financières réalisées par les
administrations publiques ont trait, d’une
façon générale à la création et à la circulation
des moyens de paiement dans l’économie.
Elles peuvent être définies comme des
opérations affectant le montant des créances
et des dettes dans le patrimoine des
administrations publiques.
• Un équilibre s’établit ainsi entre les
participants puisque à toute créance d’un
agent correspond nécessairement une dette
de même montant chez un autre agent.
• On retrouve trois principales catégories
d’instruments : les dépôts à vue (appartenant
à la catégorie des instruments de paiement )
• L’emprunt obligataire ou les bons du Trésor
négociables ( relevant de la catégorie des
instruments de placement).
• Enfin, le prêt (appartient à la catégorie des
instruments de financement).
• 2-Le compte financier.
• Il rassemble la totalité des opérations financières
et il est présenté généralement en termes de flux
nets de créances (partie gauche) et de flux nets
de dettes (partie droite).
• Un lien est établi entre le compte financier et le
compte de capital, ce dernier met en lumière,
l’utilisation à des fins productives de l’épargne
brute, à laquelle s’ajoute le produit de certains
impôts.
• Les activités publiques (production,
répartition, régulation ) sont financées par des
prélèvements obligatoires (fiscaux ou
parafiscaux) dont l’insuffisance éventuelle au
regard des dépenses oblige l’Etat à emprunter.
• Le solde budgétaire débouche ainsi sur le
système financier.
• 3-Les composantes du système financier
public.
• Le système financier public ou réseau du
trésor public est un système complexe
pouvant être résumé sous trois composantes
fondamentales :
• a-Système financier interne (autofinancement)
• Dans ce cas l’acteur public est un agent finançant
des emplois propres sur des ressources propres
(impôts et dépenses publiques).
• b-Système financier externe
• Le système financier public est un agent émetteur
de titres dans le but de financer son déficit.
• b-1-Système financier externe direct.
• Le cas de la finance directe est manifeste
lorsque l’émission de titres est de nature
primaire.
• b-2-Système financier externe indirect.
• Le cas de la finance intermédiée est manifeste
lorsque l’émission de titres est de nature
secondaire.
• Dans ce cas les agents du système financier se
comportent comme des intermédiaires
financiers ( en cas d’émissions de titres
secondaires permettant le paiement direct et
immédiat –cas de la monnaie du Trésor-, on a
affaire dans ce cas à un processus
d’intermédiation financière monétaire).
• III-Les intermédiaires financiers publics.
• De manière générale, l’activité des
intermédiaires financiers consiste à s’endetter
pour prêter, à vendre des créances sur eux-
mêmes pour acheter des créances sur les
autres.
• La marge des intermédiaires financiers
• résulte de la différence entre les intérêts reçus
(des créances achetées) et les intérêts payés (
créances vendues).

• Dés 1956, Gurley et Shaw ont donné une


définition fonctionnelle des I.F : « La
principale fonction des I.F est d’acheter
• des titres primaires aux emprunteurs ultimes
et d’émettre de la dette indirecte pour les
prêteurs ultimes. »

• Les I.F sont ainsi capables de répondre aux


attentes des agents non financiers en leur
offrant des actifs financiers adaptés à leur
exigence.
• IV-La distinction entre le financement direct-
Intermédiaires financiers.
• IV-1-Le financement direct :
• Les agents non financiers sont regroupés en
deux catégories :
• * La 1ère catégorie : Les ANF excédentaires.
• Dans un schéma simplifié on peut représenter
par exemple les ménages qui disposent de
ressources supérieures à leurs dépenses.
ANF EXCEDENTAIRES

• Dépenses courantes Recettes courantes

• Titres de la dette
• Primaire
• *La 2ème catégorie : Les ANF déficitaires.
• Les titres de la dette primaire sont acquis par
les ANF déficitaires qui font apparaître un
besoin de financement.
• ANF déficitaires

• dépenses courantes Recettes courantes


• Dette primaire
• Généralement, les titres primaires transitent
par le marché mais peuvent être acquis par les
I.F qui émettent d’autres titres primaires
(actions, obligations, titres à court terme ) Il
s’agit d’une intermédiation par le marché.
• IV-2-Le financement intermèdié.
• Le besoin croissant d’une large gamme de
titres que manifeste les prêteurs et la
recherche de plus de liquidité et de sécurité
fait que le marché primaire se trouve paralysé
et incapable de répondre aux deux objectifs.
• Les I.F sont capables de transformer les titres
de la dette (achat) primaires en titres
secondaires (émission) on note également
leur capacité à gérer les risques.
• Comme exemple concret de titres de la «
dette secondaire »: compte sur livret (liquide
avec rendement et sans risque).
• IV-2-1 : Intermédiation financière monétaire
et non monétaire.
• Nombre d’auteurs a largement discuté la
différence entre les deux types
d’intermédiaires :
• -Pour Gurley et Shaw : « tous les
intermédiaires financiers créent des actifs
financiers. »
• A ce propos le multiplicateur de crédit des IFM
n’est qu’un aspect particulier et tous les
intermédiaires mettent en jeu un
multiplicateur général de fonds prêtables.
• Il est clair qu’il existe dans ce cas une unité
entre tous les intermédiaires. La particularité
des intermédiaires financiers
• Monétaires tient au fait qu’ils émettent des
instruments (la monnaie) permettant l’accés
immédiat au mécanisme de paiement.
• -D’autres auteurs (Brainard et Tobin) : « toute
expansion des actifs génére une expansion
correspondante des dépôts
• Passifs avec poursuite du mécanisme sauf
contrôle par la puissance publique, qui
introduisant les réserves obligatoires et des
plafonds de taux d’intérêt.
• Donc, la création d’actifs financiers, c’est
l’existence d’une marge entre rendement pour
le client et le coût pour l’intermédiaire
financier.
• Section 2 : Type d’économie financière.
• Les systèmes financiers pourraient se classer
selon les éléments suivants :
• -Le mode de financement des agents.
• -Les processus d’ajustement des marchés
financiers.
• -Les hiérarchies entre les institutions.
• -Le sens de causalité de la MM et de la MC.
• I-Modèle du secteur financier d’une économie
d’endettement.
• 1-Caractéristiques générales.
• Une économie d’endettement se caractérise
par :
• -La prépondérance du crédit bancaire dans le
financement de l’activité productive.
• -La fixation des prix et des taux d’intérêt ne
suppose aucune flexibilité équilibrante
• Entre l’offre et la demande de crédit.
• -La stricte hiérarchie entre l’Etat, la banque
centrale et les institutions financières.
• - Le cloisonnement des marchés d’actifs
financiers entre eux.
• 2 –Le diviseur de crédit.
• Les IFm accordent des crédits suivant la base de
leurs critères de gestion. Le sens de la causalité
entre la masse monétaire et la monnaie « banque
centrale » répond au mécanisme du diviseur de
crédit.
• La quantité de monnaie centrale est adaptée à la
quantité de monnaie scripturale.
• monnaie scripturale.
• MC = (1/h) C
h
Dépend

Quantité de Des coefficients de


réserves Degré
De la constitution de d’intégration
refinancement
réserves supplémentairesfinancière
?
Économie de marchés
financiers

Relation directe Ajustement des Relation


Communication étroite
entre besoins et prix et des taux horizontale entre
entre les marchés
capacités de d’intérêts au les différentes
financiers.
financement niveau du marché. instances
• 2 –Le multiplicateur de crédit.
• Les Ifm n’accordent de crédits que s’ils ont à
l’avance des réserves excédentaire en
monnaie « banque centrale». Selon la théorie
du multiplicateur il existerait une relation
assez stable entre la monnaie Mc et la masse
monétaire.
M=k Mc
CHAPITRE 2 :La dynamique
économique des ressources et des
dépenses de l’Etat.
• Lorsque l’Etat se sert de son pouvoir
d’imposition et de répartition des dépenses
pour influencer la conjoncture économique, il
pratique une politique budgétaire.
• La production et le revenu totaux de même
que le niveau de l’emploi ont un rapport direct
avec le total des dépenses publiques et
privées, appelé « demande globale ».
Les dépenses privées comprennent les produits
et services achetés par les consommateurs,
ceux que les entreprises achètent à des fins
d’investissement et l’exportation nette (la
différence entre les importations et les
exportations).
De son côté l’Etat tire, entre autres, de l’impôt
sur le revenu, des taxes de vente, des
cotisations sociales et des recettes fiscales
• Qu’il pourra consacrer notamment aux soins
de santé, à l’éducation, et à la défense.
• Se pose alors la question de la stabilisation du
niveau du déficit qui suppose soit la réduction
des dépenses publiques et ou
l’alourdissement des impôts, soit l’effacement
d’une partie de la dette par l’inflation .
• I : effet multiplicateur des dépenses
• Il ressort du graphique que les dépenses au
titre de fonctionnement constituent prés de
69% des dépenses totales en 2005.
• L’investissement prés de 13%
• Et la dette publique prés de 12%.
Part en % des dépenses publiques par
rapport aux recettes publiques
• En 2013 /
• Dépenses de fonctionnement du BG : 199 260
MDHS
• Dépenses d’investissement du BG : 58 905
MDHS
• Dépenses et intérêts de la DP : 22 392 MDHS
• 1 –Action directe des dépenses publiques.
• La rémunération du personnel de l’Etat agit
sur le niveau de la consommation.
• Et une augmentation de la demande de biens
et services.
• D’où une augmentation de la production ou
l’importation dans la mesure ou la production
intérieure est insuffisante.
• Une augmentation continue des traitements
de salaires augmente la demande de biens et
services. Et les produits à l’import.
• Résultat : tensions inflationnistes et
déséquilibre extérieur.
• 2- Action indirecte : effet multiplicateur.
• Lorsque l’Etat agit par la dépense, le revenu
d’équilibre est immédiatement modifié.
• Le point de départ du débat sur l’instrument
budgétaire est l’analyse du multiplicateur
budgétaire.
• Keynes : une dépense d’investissement
donnée créait un pouvoir d’achat supérieur à
son montant en raison d’un phénomène «
d’ondes de dépenses ».
• II-Les ressources publiques.
• Les ressources publiques, ont augmenté ces
dernières décennies et elles sont beaucoup
plus diversifiées.
• L’impôt n’est plus le seul mode de
financement des dépenses
• Les différentes ressources de l’Etat.
1-Les recettes ordinaires.
– L’impôt :
Deux théories tentent d’expliquer les fondements de
l’impôt : la théorie du contrat fiscal selon laquelle
les impôts représentent la contrepartie de l’accès
aux services publics et la théorie moderne de « la
solidarité sociale» basée sur le rôle social que joue
• L’Etat par la redistribution du revenu national.
• Définition :
• Pour Gaston jèze, l’impôt est un « droit
monétaire, en argent, acquitté
obligatoirement et sans contrepartie, au profit
d’une collectivité publique, pour financer les
charges publiques».
• L’impôt est exprimé en termes monétaires.
– Obligatoire, exigible par la contrainte juridique.
– Définitif, il n’est ni remboursable ni compensé par
l’Etat.
– Payé sans contrepartie directe ou immédiate.
– Utilisé à des fins d’utilité publique.
• 2- Autres recettes.
• On retrouve la taxe sur les produits
énérgètiques, le produit des impôts sur les
tabacs, la taxe intérieure de consommation
sur les bières, les droits de douane, les droits
d’enregistrement et de timbre, la taxe spéciale
sur les véhicules
• La pression fiscale.
• Les données statistiques ont prouvé
l’existence d’une liaison entre les recettes
fiscales et l’activité économique en particulier
dans les pays de l’OCDE.
• La corrélation entre le rythme de croissance
du PIB et des recettes fiscales n’est pas
identifiable à l’exception de quelques années.
• Les recettes fiscales en pourcentage du PIB
(hors fiscalité locale) ont connu une stabilité
relative entre 1980 et 1986 , le pourcentage
était de 19% .
• Avec les réformes fiscales ce taux passera à
prés de 21%.
• Les rentrées des recettes fiscales
supplémentaires s’expliquent essentiellement
par l’introduction impôts.
• 2-Autres recettes.
• *Les produits et revenus du domaine.
• Ils sont composés des revenus des biens
appartenant à l’Etat : revenus du domaine
• Privé et du domaine public ainsi que les
revenus des participations financières.
• -Le domaine public : il s’agit d’un bien
administratif nécessaire à la satisfaction d’un
besoin public ou collectif.
• -Le domaine privé : composé d’immeubles,
biens et forêts soumis aux charges et
obligations du droit commun
• -Les revenus des participations financières
• Les revenus des monopoles et des
exploitations.
• Les services publics à caractère industriel ou
commercial disposent de leurs propres
ressources puisqu’ils font payer le prix
• Bank al Maghrib, CDG, Office national des
transports,….)
• * d’autres ressources peuvent être ajoutées
aux précédentes essentiellement le recours à
l’emprunt qui constitue une ressource
importante pour combler le déficit public.
– Rôle économique des ressources.
1-L’effet de l’impôt.
Généralement les contribuables sont sensibles aux
variations de l’impôt.
Deux cas sont à distinguer :
-En cas d’augmentation des impôts : toutes choses
égales par ailleurs, causera soit une baisse de la
consommation des contribuables soit ces derniers
vont maintenir leur pouvoir
D’achat et vont puiser sur l’épargne.
• On assiste à une baisse de la production et les
autres variables de la relance économique
seront par conséquent modifiées.
• Par ailleurs, l’influence de la fiscalité diffère
d’un impôt à un autre.
L’effet de la TVA sur les prix est direct, et l’effet
d’une baisse de l’impôt sur le revenu agit sur
la demande de biens de consommation.
Il peut contribuer à accroître les
investissements, action sur l’impôt sur les
sociétés. L’impôt peut favoriser aussi l’emploi.
• L’Etat utilise également la fiscalité pour mener
une politique de stabilisation : freinage des
investissements, encouragement à l’épargne.
• Outre l’action sur le niveau des
investissements qui relève de la politique
conjoncturelle, la fiscalité oriente les
investissements vers certaines activités
• 2-L’effet de l’emprunt.
Le recours de l’Etat à l’émission de titres
publics ( conditions intéressantes ) entraîne
probablement une baisse de la
Consommation et une augmentation de
l’épargne.
La persistance de cette élevation des taux
d’intérêts risque de provoquer une baisse de
l’investissement privé.
• 3-Les avances de Bank al Maghrib.

• Ces avances entraînent une création


monétaire pour le compte du trésor.
Chapitre I :-Règles techniques
fondamentales du budget de l’Etat.

1-Caractéristiques spécifiques du budget :

Le budget est l’acte par lequel l’Etat prévoit des


recettes et autorise des dépenses.
• Le budget constitue l’instrument principal par
le biais duquel l’État finance ses interventions
dans les différents domaines et lui permet en
conséquence d’exercer effectivement ses
prérogatives.
• Le budget prévoit et autorise, en la forme
législative, les charges et les ressources de
l’Etat : il est arrêté par le parlement dans la loi
de finances qui traduit les objectifs
économiques et financiers du gouvernement.
Le budget constitue un miroir qui reflète
l’équilibre des forces entre le pouvoir législatif et
le pouvoir exécutif.
Le budget, en sa qualité d’instrument de la
politique gouvernementale, comporte des
conséquences directes et indirectes sur la
situation économique, financière, sociale et
l’équilibre spatial ; c’est ainsi qu’on note les effets
du budget à trois niveaux :
- Au niveau social
- Au niveau économique et territorial
- Au niveau du financement de l’économie:
2-Les principes d’élaboration du
budget :
Les principes sont au nombre de quatre :
-principe d’annualité.
• -principe d’autorisation.
• -principe de l’unité et de l’universalité.
• -principe de l’équilibre.
1- Principe de l’annualité :
• Il met l'accent sur la durée pour laquelle le
Parlement autorise le gouvernement à
percevoir les impôts : une année.
L’année budgétaire a la plupart du temps
coïncidé avec l’année civile.
Les années budgétaires distinctes des années
civiles ont été adoptées au cours des périodes
ci-après :
• Entre 1913 et 1917 : 1er Mai – 30 Avril ;
• Entre 1931 et 1932 : 1er Avril – 31 Mars ;
• Entre 1996 et 2000 : 1er Juillet – 30 Juin.
Exceptions au principe de l’annualité

Compte tenu de la multiplicité des


interventions de l’Etat et de leur diversité, il est
devenu difficile de les contenir dans le cadre
étroit de l’année.
Aussi a-t-il été indispensable d’instituer un
certain nombre d’exceptions au niveau tant de la
Constitution que de la loi organique des
finances.
Au niveau de la Constitution, la seule
exception autorisée est celle découlant de la
liaison entre le Plan et la loi de Finances ainsi
qu’il ressort du paragraphe 2 de l’article 50 de la
Constitution ainsi libellé :
• « Les dépenses d’investissement résultant des
plans de développement ne sont votés qu’une
seule fois, lors de l’approbation du plan par le
Parlement. Elles sont reconduites
automatiquement pendant la durée du plan.
Seul le Gouvernement est habilité à déposer
des projets de lois tendant à modifier le
programme ainsi adopté. »
Quant au niveau de la loi organique des
finances, les exceptions autorisées au principe
de l’annualité sont celles mentionnées à l’article
7 du chapitre premier et à l’ensemble des
articles du chapitre 6 de cette loi.
Ces exceptions se présentent comme suit :
a- Les crédits d’engagement
Les crédits d’engagement sont ouverts au
titre des années suivant l’année budgétaire
considérée et s’ajoutent aux crédits de paiement
inscrits au titre de cette dernière année.
Les crédits d’engagement concernent aussi
bien les dépenses d’investissement que les
dépenses de fonctionnement, bien que ce soit à
des degrés très différents.
b- Les crédits de report
L’article 46 de la loi organique des finances
stipule ce qui suit :
« Les crédits ouverts au budget général au
titre d’une année budgétaire donnée ne
peuvent être reportés sur l’année suivante.
• Il ressort de ces dispositions qu’en règle
générale, les crédits budgétaires ne sont pas
reportables. Toutefois, cette règle ne
s’applique strictement qu’aux dépenses de
fonctionnement alors que, pour ce qui est des
crédits ouverts au titre du budget
d’investissement, la règle générale consiste
dans leur reportabilité sauf stipulation
contraire de la loi de finances annuelle.
2-Principe d’autorisation
• -L’autorisation des recettes :
• Le parlement se prononce sur le système fiscal
à faire prévaloir en votant la loi fiscale, en
l’amendant au besoin périodiquement, il est
conduit, chaque année, à donner au
gouvernement le droit de l’appliquer donc de
percevoir les recettes correspondant au
barême en vigueur.
• Ce principe est lié au principe de la non
affectation.
• l’ensemble des recettes devrait servir à la
couverture de l’ensemble des dépenses.
• premier paragraphe de l’article 9 de la loi
organique des finances qui stipule :
• «… l’ensemble des recettes assurant
l’exécution de l’ensemble des dépenses »
• -L’autorisation des dépenses : c’est une
autorisation de crédits, c’est-à-dire
d’inscriptions chiffrées portées dans la loi de
finances.
• Cette autorisation a les caractéristiques
suivantes :
• spéciale.
• Temporaire
• Limitative.
3-Principe de l’unité et de
l’universalité.
-Principe de l’unité.
Ce principe traduit la nécessité de faire figurer dans
un seul document les recettes et les dépenses.
Le support juridique du principe de l’unité
consiste dans l’article premier de la loi organique
des finances qui dispose ce qui suit :
« La loi de finances prévoit, évalue, énonce et
autorise, pour chaque année budgétaire,
l’ensemble des charges et ressources de l’Etat,…. ».
Les articles 11 et 12 de cette même loi organique
se sont attachés à présenter l’énumération
respective de ces ressources et charges.
Le principe d'universalité désigne le
rassemblement en une seule masse de
l'ensemble des recettes publiques et à couvrir
l'ensemble des dépenses publiques.
implique deux exigences :
- la non-compensation : recettes et dépenses
doivent être inscrites au budget pour leur
montant intégral, sans contraction entre les
unes et les autres ;
-la non-affectation : à l'intérieur du budget, les
recettes et les dépenses constituent deux
parties autonomes, aucune recette ne doit
donc être affectée à une dépense particulière.
4-Le principe d’équilibre.
• Le principe de l’équilibre budgétaire constitue
la pierre angulaire des finances publiques
classiques.
• Ce principe n’a qu’une valeur relative dans la
mesure où la priorité est accordée à l’équilibre
économique en général.
• Ainsi, les principes budgétaires constituent les
fondamentaux du budget de l’Etat.
• Ils conjuguent une signification à la fois
technique et politique ce qui permet une
bonne gestion des finances publiques.
Chapitre 2-Préparation et élaboration
de la loi de Finances
1-Loi de Finances /définitions et types :
La loi de finances est une loi qui prévoit, évalue,
énonce et autorise pour chaque année
budgétaire, l’ensemble des ressources et des
charges de l’Etat, dans les limites d’un
équilibre économique et financier qu’elle
définit. L’année budgétaire dans le cadre
marocain correspond, depuis le Dahir du 19
avril 2000, à l’année civile.
• La loi de finances rectificative : elle est
élaborée en cours d’année budgétaire afin de
corriger les erreurs de prévision de la loi
initiale. Comme mentionné ci-dessus, les
prévisions sont liées à la conjoncture qui peut
changer et ainsi modifier les hypothèses de
départ par exemple, l’Etat doit donc réagir
afin de maintenir un budget le plus réaliste
possible.
• La loi de règlement : elle intervient dans le
cadre du contrôle de l’exécution de la loi de
finances de l’année. Elle cherche à établir
l’écart entre les objectifs fixés et les
réalisations effectives. Contrairement aux
autres types de loi de finances, elle n’est pas
élaborée à priori mais plutôt a postériori de
l’année budgétaire de référence.
• Au Maroc, la loi organique relative à la loi de
finances est le texte déterminant le cadre
juridique des lois de finances.
• Dans le contexte marocain, l’élaboration d’une
nouvelle loi organique relative à la loi de
finances, suit étroitement l’évolution du
contexte politique.
• 2-Structure.
• La loi de finances est divisée en deux grandes
parties : Conditions générales de l’équilibre
financier et Moyens des services et
dispositions spéciales.
– Conditions générales de l’équilibre
• Cette première partie traite des données
générales de l’équilibre financier et est
subdivisée en deux titres :
• Titre premier Dispositions relatives aux
recettes
• Titre second Dispositions relatives à l’équilibre des ressources et
des charges
– Moyens des services et dispositions spéciales
• C’est la section qui délimite les divers services touchés par la loi de
finances selon la structure ci-après
• Budget général de l’Etat : il prévoit et autorise les recettes et les
dépenses des services publiques administratifs.
• SEGMA : concerne les services de l’Etat ne disposant pas de la
personnalité morale qui couvrent une partie de leurs dépenses par
des ressources internes.
• CST : pour individualiser certaines opérations spécifiques. L’état
permet l’ouverture des comptes directement liés à ces opérations
auprès du trésor.
3-Calendrier d’élaboration

• L’élaboration de la loi de finances est divisée


en deux phases complémentaires : une
première phase dite de préparation qui est
l’apanage du pouvoir exécutif et une seconde
phase de vote qui revient au pouvoir législatif.
• Au niveau juridique, c’est le Ministre des
Finances qui est responsable de l’élaboration
de la loi de finances. Il tient donc de fait un
rôle d’intermédiation pendant toute la
procédure d’élaboration du projet de loi de
finance (phase administrative, où il arbitre les
conflits éventuels entre les différents
ministères), c’est également lui qui le
présentera au niveau du Parlement.
• En effet, l’élaboration des propositions de
budgets, émane des différents ministères qui
sont tenus de les faire parvenir au Ministère
des Finances avant le 1er juillet de l’année de
préparation.
• L’évaluation des dépenses diffère selon le type
de crédits à allouer : les dépenses de
personnel sont établies selon l’état de l’effectif
alors que les dépenses d’investissement
dépendent du plan de développement
approuvé par le Parlement.
• Ces propositions sont évidemment effectuées
selon les dispositions de la lettre de cadrage
que le Ministre des Finances fait parvenir aux
différents ministères avant le 15 avril, après
concertation du Premier Ministre sur la
stratégie budgétaire globale à adopter.
• Cette stratégie parvient aux ministères sous
forme de circulaire et engage le processus
budgétaire ; chaque ministère centralise alors
les besoins de ses services en un budget
unique qu’elle transmet à la direction du
budget du Ministère des Finances.
Chapitre 3 – Les principes qui
régissent le vote et l’exécution du
budget de l’Etat
• I-l’approbation et l’autorisation du projet de
loi de Finances.
• Compétence du Parlement.
• Le projet de Loi de Finances est préparé par le
ministre chargé de Finances sous l’autorité du
premier ministre.
• Le projet de loi de finances est déposé, au plus
tard, le 1 er novembre de l’année qui précède
l’année d’exécution du budget. Il est
accompagné d’un rapport définissant
l’équilibre économique et financier, les
modifications apportées en ce qui concerne
les recettes et les dépenses ainsi que les
documents annexes concernant les dépenses
du budget général et les opérations des
Segma et des comptes spéciaux.
• Toutes les délibérations autour du projet de loi
de finances, l’intermédiation successive du
ministre des finances, du premier ministre et
éventuellement du Roi, prennent fin au plus
tard le 1er octobre est le projet de loi de
finances est finalisé en conseil de ministres
• Il est ensuite déposé au Parlement, dans un
délai maximum de 70 jours avant la fin de
l’année budgétaire en cours, pour la phase de
vote.
• Présentation des grandes lignes du projet de
loi de Finances en séance plénière.
• Le projet devant la commission des finances.
• L’examen du budget en séance plénière
débute par un discours du rapporteur général
de la commission des finances.
• Les dispositions de la loi de Finances sont
votées article par article.
• Les évaluations de recettes font l’objet d’un
vote d’ensemble pour le budget général et les
budgets des Segma et d’un vote par catégorie
pour les CST.
La discussion des crédits inscrits dans la
deuxième partie de la loi de finances
(dépenses) est organisée par décision de la
Conférence des Présidents, qui fixe, à cet effet,
les temps de parole attribués et les modalités
de leur répartition. Une loi des finances peut
être modifiée au courant de son année
d’existence.
• Les dépenses du budget général sont votées
par titre, et à l’intérieur des titres par
ministère.
• Saisine de la deuxième chambre.
Tout article supplémentaire ou amendement
doit être justifié, conformément aux
dispositions de la Constitution et de la loi
organique relative aux finances.
• La loi organique fait l’obligation à la chambre
de se prononcer sur le projet de loi de
finances avant le 31 décembre, ou bien, il est
voté et publié au ‘’Bulletin Officiel’’ du
Royaume. Ou bien il n’est pas voté ce qui
ouvre le vote implicite de la loi.
Représentation schématique
de la procédure de vote

présidé par le Roi le ministre des finances


•conseil de • chambres des •par la commission
gouvernement représentants
•conseil des
ministres • séance
plénière
présidé par le ministre de 60 jours
gouvernement l'examen
maximum
II-Les modalités d’exécution du budget de
l’Etat.
1. Les intervenants dans la procédure
d’exécution budgétaire
2. L’exécution des recettes
3. L’exécution des dépenses
• L’exécution du budget :
• - la règle fondamentale de la distinction des
ordonnateurs et des comptables.
• Ensemble des règles de la comptabilité
publique.
• En matière de recettes comme en celle de dépenses les
opérations d'exécution du budget comportent deux phases:

- une phase administrative qui comprend à l'ensemble des


opérations aboutissant à faire naître une créance au profit
de l'Etat ou une dette à sa charge; se font sous la
responsabilité des ordonnateurs.

- une phase matérielle qui consiste à encaisser les sommes


dues à l'Etat ou à payer celles dues à ses créanciers. se font
sous la responsabilité des comptables (appelés aussi
receveurs).
• Les ordonnateurs en matière de recettes

• Le ministre ordonnateur compétant de


constater et liquider la créance au profit de
l'Etat. Il établit le titre de recette qu'il soumet
avec toutes les pièces justificatives au visa du
contrôleur financier(supprimé après la
réforme)
• Les comptables en matière de recettes

• Le comptable public est tout fonctionnaire ou


agent ayant qualité pour exécuter au nom d’un
organisme public des opérations de recettes, soit
au moyen de fonds et valeurs dont il a la garde,
soit par virement interne d’écritures, soit, encore,
par l’entremise d’autres comptables publics ou de
comptes externes de disponibilités dont il
ordonne ou surveille les mouvements.
• les comptables en matière de recette :

• Recettes fiscales:
• Le recouvrement des créances fiscales est confié aux
receveurs des administrations fiscales compétentes

• Recettes non-fiscales:
• Après avoir accordé son visa le contrôleur financier
transmet le titre de recette au comptable public
compétent aux fins de recouvrement
les ordonnateurs en matière de dépenses

• L'ordonnateur engage, liquide et ordonnance


sous sa responsabilité les dépenses à charge
des crédits budgétaires mis à sa disposition.
Les comptable en matière de dépenses
La trésorerie de l'Etat est chargée : du paiement de
toutes les dépenses de l’Etat autres que celles
payées directement par les comptables
extraordinaires et les comptables des services de
l’Etat à gestion séparée
• Trois grandes phases sont à distinguer:

• 1-la naissance de la créance de l'Etat ("phase


matérielle")

• 2- les opérations d'assiette(phase administrative)

• 3- les opérations de recouvrement (phase


comptable)
• La procédure d'exécution du budget des
dépenses comporte les phases suivantes:
- Opérations administratives (effectuées
par l'ordonnateur):
L'engagement de la dépense;

• la constatation du service fait;

• la liquidation de la dépense;

• l'ordonnancement de la dépense;
- Opérations comptables /effectuées par le
comptable:

le paiement de la dépense.
• III-Les règles et les principes de la comptabilité
publique /le nouveau code comptable.
• La comptabilité publique : ensemble de règles
formant un droit appartenant au droit administratif.
• Ensemble de tâches : participe à la notion de
« service public financier et comptable ».
• Les règles de la comptabilité publique ont
pour objet de déterminer les obligations et les
responsabilités des ordonnateurs et des
comptables publics.
Objectifs assignés à la comptabilité générale
de l’Etat :
Introduction de l’optique patrimoniale dans la
comptabilité de l’État ;

Introduction de la notion de comptabilité


d’exercice qui permet la comptabilisation des
opérations et des événements au moment où
il se produisent
• Elle s’oppose à la comptabilité de caisse qui se
base sur l’optique d’encaissement et de
décaissement;

• Retracer de manière fidèle et exhaustive les


opérations de l’État ;

• Produire une information comptable et


financière fiable, pertinente et rapide.
Synthèse des axes du nouveau cadre
comptable.

-
Chapitre 4 : le contrôle de l’exécution
du budget

I-Le contrôle politique


II-Le contrôle administratif
III-Le contrôle juridictionnel
On distingue trois types de contrôles administratif, juridictionnel et
parlementaire.
Cette classification repose sur des critères constitues d’une part
par les organes compétents, d’autre part par les méthodes
employées
• Le contrôle administratif : est exercé par l’administration des
finances selon des procédés qui n’ont pas un caractère
juridictionnel
• Le contrôle juridictionnel : qui prend la forme d’arrêts
dépend principalement de la Cour des Comptes.
• Le contrôle parlementaire : est effectué par le parlement
selon de procédés plus politiques que techniques.
• I-le contrôle administratif.
• Le contrôle interne : Un processus
intégré mis en œuvre par une
organisation et destiné à traiter les
risques et à fournir une assurance
raisonnable quant à la réalisation des
objectifs de bonne gestion du budget.
• Ils sont exercés par des organes qui
relèvent de l’administration des Finances
(comptables publics et inspecteurs des
Finances).
• Le contrôle externe.
• l’objectif du contrôle externe est de
rassurer le contribuable d’une utilisation
des fonds publics conforme à la légalité.
Deux contrôles différents mais qui se
complètent et s’enrichissent
mutuellement.
• L’exercice du contrôle à postériori est
effectué par des dispositions des
services ministériels, dont fait partie
l’Inspection Centrale des services
comptables de la trésorerie Générale
du Royaume (TGR) et à un niveau
supérieur, par l’inspection Générale
des Finances (IGF) du Ministère des
Finances.
• -les contrôles des comptables sur les
ordonnateurs.
• -L’inspection générale des finances.
• Le contrôle de l’inspection des finances
s’exerce sur toutes les administrations de
l’Etat, les collectivités locales, et tout
organisme bénéficiant du concours financier
de l’Etat ou des collectivités publiques.
II-le contrôle juridictionnel
• Le contrôle juridictionnel au Maroc est
exercé par la Cour des comptes qui
est une institution supérieure de
contrôle répondant aux normes
INTOSAI définies dans la convention de
Lima signée en octobre 1977.
• -les attributions de la Cour des Comptes.
• La cour des comptes dispose en principe
d’attributions aussi bien à l’égard des
administrateurs qu’à l’égard des comptables
de même elle contrôle la gestion.
• -le pouvoir des sanctions est double :
les manquements des comptables aux règles
de la comptabilité publique en prenant de
véritables décisions juridiques.
Les administrateurs sont soumis à un système
d’amendes.

• Le champ de compétence de la Cour des
comptes est très large puisqu’il inclut, outre
les comptes des ministères, celui des
collectivités territoriales, des entreprises
publiques et des associations recevant des
deniers publics.
• La cour des comptes doit avoir accès à toutes
les informations nécessaires à
l’accomplissement de sa mission. Elle est
dotée de moyens coercitifs vis-à-vis des
différents acteurs de la dépense publique.
• L’organisation du contrôle parlementaire avait
pour but de contraindre le gouvernement à
rendre publiquement des comptes sur les
opérations de dépenses et de recettes.
• Ce contrôle est réalisé au cours de l’examen
des projets de lois de réglement.
• Le projet annuel de loi de règlement constate
le montant définitif de recettes et des
ordonnancements de dépenses se rapportant
à une même année.

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