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INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNOLOGIE

APPLIQUEE ET DE GESTION

Etablissement Privé d’Enseignement Supérieur


Accord de création n° 05/0081/MINESUP du 07/09/2005 - Autorisation d’ouverture n° 06/0113/MINESUP du 02 /10/ 2006

EPREUVE PROFESSIONNELLE DE SYNTHESE(EPS)

EPREUVE ECRITE Durée : 6 H coef : 05

NB : l’épreuve comporte deux parties indépendantes il est demandé au candidat de les traiter sur des
feuilles de composition différentes et de les remettre séparément

Partie I : TELECOMMUNICATIONS ( 50 Pts)

Exercice 1 : Mesure de la sensibilité d’un modulateur de fréquence (10 Pts)

Soit S(t) un signal FM, de fréquence centrale fo , modulé par une sinusoïde de fréquence

fm = 1 KHz et d’amplitude Am.

1) Tracer le spectre de s(t) lorsque Am=0.

2) Que devient ce spectre lorsque Am augmente ?

3) Représenter le schéma de principe de cette modulation.

4) On donne les trois premières solutions de l’équation J(x) = 0 : x1=2.4 ; x2=5.5 ; x3=8.7. en
déduire une méthode pratique de mesure de la sensibilité Kf du modulateur.

5) On mesure Kf = 0.5 KHz/mV. Déterminer l’occupation spectrale de s(t) pour Am connue.

Exercice 2 : Modulateur AM à non linéarité cubique (10 Pts)

Le schéma bloc suivant représente un modulateur d’amplitude où p(t) = Acos2πfot représente la


porteuse et m(t) = b.x(t) le signal modulant avec /x(t)/ ≤1. Le circuit non linéaire est caractérisé par
l’équation Vs=a.v3 où Vs désigne sa sortie et Ve son entrée

m(t) + ve(t) vs(t) + s(t)


NL
+ +
e(t) passe

:2 de
p(t)

1) Donner l’expression des signaux Ve(t) et Vs(t).

2) Quelle est la condition sur le filtre passe bande pour obtenir un signal AM DBAP en sortie ?
Donner alors l’expression de S(t).

3) Déterminer l’indice de modulation K du signal AM si A=1, a=2 et b=0.2.


4) Donner la représentation temporelle puis spectrale de S(t)

PROBLEMES : Lignes de transmissions

Partie 1 : Etude d’un bus CAN (15 Pts)

Dans un réseau CAN( Controller Area Network), les informations numérique circulent sur une paire
différentielle torsadée.

1. Mesure de l’atténuation d’une paire différentielle torsadée


Le montage de la figure 1 a permis de tracer sur le document réponse 1 l’atténuation d’une
paire différentielle torsadée de 100 m de longueur en fonction de la fréquence.

Voie 1 Voie 2

Ligne de RCH
transmission

Générateur
sinusoïdal

Figure 1
le chronogramme de la figure 2 représente les tensions à l’entrée et à la sortie de la ligne de
transmission appelées respectivement ve(t) et vs(t)

vs(t)

U1 U2

ve(t)

Δt

Base de temps : 500 ns /div Mesures automatiques : Δt = 2,00 µs


Calibre Voie 1 : 500 mV/div U1 = 1,025 V
Calibre Voie 2 : 500 mV/div U2 = 0,775 V
Le document réponse 1 donne l’atténuation ( en dB) de la paire différentielle en fonction de la
fréquence.
1.1- Déterminer la fréquence des signaux sinusoïdaux représentés à la figure 2.
1.2- Calculer l’atténuation introduite par la paire différentielle en dB à cette fréquence.
1.3- Placer ce point de mesure nommé A sur le document réponse 1
1.4- Déterminer l’atténuation en dB de la ligne de transmission à la fréquence 5MHz.
1.5- Indiquer comment se comporte la paire différentielle torsadée de 100 m.

2. Impédance caractéristique et résistance de terminaison


La modélisation d’une ligne sur une longueur dx peut se représenter sous la forme suivante :

L : inductance linéique (H/m)

R : résistance linéique

G : conductance linéique (S/m)

dx C : capacité linéique (F/m)

Figure 3

L’impédance caractéristique en notation complexe d’une ligne de transmission est définie par :

L’inductance linéique et la capacité linéique valent respectivement L = 0,72 µH/m et C = 50 pF/m.


2.1. Donner le modèle équivalent d’une lignes de transmission et établir les équations de propagations
2.1. Citer les éléments de la ligne qui provoquent des pertes et donc une atténuation du signal.
2.2. Donner leur valeur dans le cas d’une ligne sans perte.

Dans une voiture, la longueur maximale d’une paire torsadée est de l’ordre de 3 m. Par
conséquent, on peut supposer la ligne sans perte à des débits inférieurs ou égaux à 500 kbit/s.

2.3. Donner le schéma d’une ligne idéale sur une longueur dx.
2.4. Montrer que l’impédance caractéristique d’une ligne sans perte est purement résistive et se
ramène à l’expression :
L
Z C =RC =
C
2.5. Calculer la valeur numérique de la résistance caractéristique R C Si la charge RCH (supposée
strictement résistive) connectée à la sortie de la ligne de transmission n’est pas choisie correctement,
une onde réfléchie apparaît et déforme le signal transmis du fait de la longueur de la paire torsadée et
des débits utilisés. On définit le coefficient de réflexion au niveau de la charge RCH

L’amplitude de l’onde réfléchie est égale à celle de l’onde incidente multipliée par le coefficient de
réflexion ΓS :
VrM = ΓS.ViM
VrM étant l’amplitude de l’onde réfléchie et ViM l’amplitude de l’onde incidente.

2.6. Donner la valeur de la résistance de charge RCH pour annuler les réflexions.
2.7. Dans une automobile, un réseau CAN peut se représenter partiellement de la façon suivante :

CAN CAN

Paire de fils
torsadés

CAN H

RT RT
L

Figure 4
2.8. Justifier l’intérêt des résistances de terminaison RT et donner leur valeur numérique dans le cas
du bus CAN.

Partie 2 : Étude d’une liaison optique.

Utiliser l’annexe 1 pour cette partie

1.1 Indiquer les avantages et les inconvénients, à ce jour, de la fibre optique par rapport à la paire
torsadée en cuivre, en fonction des critères suivants :

• performances de transmission
• sécurité
• mise en oeuvre
• économique

1.2 Citer les trois types de fibres actuellement commercialisés.


1.3 En réseau local, quel est le type de fibre principalement utilisé ?

Les émetteurs optiques sont de deux types : la diode laser ou la diode électroluminescente.

1.4 Comment est caractérisée l’émission lumineuse d’une diode laser par rapport à l’émission d’une
diode électroluminescente ?

La fibre multimode à saut d’indices a une dispersion modale importante. En vous aidant des
chronogrammes « propagation des rayons lumineux dans la fibre » de l’annexe 1,

1.5 Expliquer simplement ce qu’est la dispersion modale (on parle aussi de dispersion des temps de
propagation).
1.6 Sur quel paramètre d’une liaison par fibre optique influe une augmentation de la dispersion
modale ?
La liaison est composée d’un émetteur, d’un récepteur optique et de deux connecteurs d’extrémités.
La liaison fibre optique est composée de plusieurs brins raccordés par des épissures.

Caractéristiques:

• longueur de la liaison 10500 m


• longueur d’un brin 2200 m
• ouverture numérique de la fibre : ON = 0.2
• affaiblissement de la fibre 1,2dB/km
• pertes aux épissures 0.6dB
• pertes aux connecteurs 1 dB par connecteur
2
• Le rendement de couplage à l’émission : R = ON /2
• Pémise * R = Pcouplée

 la puissance émise est la puissance émise par la diode


 la puissance couplée est la puissance réellement injectée dans la fibre

1.7 Déterminer le nombre de brins et leur longueur. En déduire le nombre d’épissures. Aidez-vous
d’un schéma en faisant apparaître tous les éléments constituant la liaison fibre optique.
1.8 Calculer l’atténuation totale de la liaison depuis l’émetteur jusqu’au récepteur.
1.9 Le niveau du signal émis est de – 3 dbm. Déterminer le niveau de puissance émise en watt de ce
signal.
1.10 Calculer le rendement de couplage à l’émission. En déduire la puissance couplée en Watt et en
dbm.
1.11 Déterminer par le calcul le niveau absolu de puissance du signal en bout de ligne en dbm puis en
Watt.
Le récepteur est une photodiode à avalanche. Sa sensibilité S est de 60 A/W.
1.12 Déterminer par le calcul l’intensité du signal électrique fournie par le récepteur.

Le récepteur (photodiode à avalanche) a un niveau de seuil Pseuil = - 45 dbm (niveau minimal de


détection de signal par la photodiode)

1.13 Quelle est la longueur maximum de la ligne avec ses connecteurs d’extrémités (ne pas tenir
compte des épissures) ?
Partie 2 : RESEAUX ( 50 Pts)

NB : Lire attentivement la présentation du problème

Présentation du Problème + Déploiement de réseaux IP


Un Administrateur réseau doit installer un nouveau sous-réseau Internet dans son entreprise. L'organisation
administrative et géographique des ordinateurs à raccorder est telle qu'il apparaît naturel de créer deux groupes
de 5 et 13 hôtes. Chaque groupe de postes est interconnecté au moyen d'un réseau ethernet partagé. On utilise
pour cela un répéteur (par exemple de standard 10 BaseT). On associe aux deux groupes, deux sous-réseaux IP et
on interconnecte les deux sous-réseaux au moyen de routeurs. Un routeur existant dans l'entreprise baptisé dans
la figure suivante routeur 'base' sert à connecter le nouvel ensemble au reste du réseau d'entreprise. Chaque sous-
réseau dispose d'un routeur. Ces routeurs sont baptisés 'charnière' pour le groupe de 13 hôtes et 'arrivée' pour le
groupe de 5 hôtes. Les routeurs sont connectés au moyen de deux liaisons spécialisées point à point notées Liaison
spécialisée 1 et 2.

Exercice1 Choix des adresses 20pts

Pour réaliser l'installation IP de ce nouvel ensemble, l'administrateur réseau souhaite d'une part
économiser les adresses IP mais aussi minimiser le nombre des entrées à placer dans les tables de routage
pour atteindre le nouvel ensemble (agréger les routes). Pour cela l'administrateur considère comme
indispensable que le nouvel ensemble à installer forme un unique réseau IP, comprenant différentes
adresses elles-mêmes organisées en sous réseaux (selon la figure).

Sur le dessin les points qui doivent recevoir une adresse IP sont marqués par de petits ovales.

L'administrateur réseau doit attribuer des adresses IP pour le sous-réseau 1, c'est à dire pour chacun des
13 hôtes qui constituent ce sous réseau IP, mais aussi pour l e port du routeur 'charnière' qui dessert le
sous-réseau 1. Ce port est indicé par le numéro 5 sur la figure.

De même le sous réseau 2 doit comprendre 5 adresses d'hôtes et une adresse pour le port d'accès à partir
du routeur 'arrivée'. Ce port est indicé par le numéro 6 sur la figure. Les routeurs utilisés ne gèrent pas
les liaisons dénumérotées. On rappelle que de nombreux routeurs en appliquant la RFC 1812 permettent
d'utiliser des liaisons spécialisées (LS) sans adresses IP. Dans ce cas, moyennant des directives de
configuration des routeurs, deux routeurs reliés par une liaison spécialisée forment en fait du point de
vue du routage un seul routeur virtuel. La liaison spécialisée est cachée et gérée par le logiciel du routeur.
Dans l'exemple traité ici , selon les principes de base de l'adressage IP, il faut attribuer des adresses IP aux
deux extrémités d'une liaison spécialisée pour pouvoir l'utiliser dans le cadre du routage. Ces adresses
doivent appartenir au même sous réseau IP. Les deux LS forment donc deux petits sous réseaux baptisés
3 et 4. Ces deux sous réseaux ont besoin seulement de deux adresses IP.

L'administrateur réseau a un bloc d'adresses IP non utilisées dans le cadre d'un adressage de type IPV4
CIDR à partir de l'adresse 193.137.1.0.

Question 1

Pour le nouvel ensemble l'ingénieur pense pouvoir utiliser seulement un bloc de 32 adresses libres parmi
celles dont il dispose.
a) Expliquer les termes : liaison spécialisée, routeur de base, routeur charniére, routeur d’arrivée
b) Pourquoi ?
c) Quelle adresse de réseau choisit-il pour la totalité des adresses du nouvel ensemble (donner
l'adresse de réseau et son masque en notation /n)?
Question 2
L'administrateur attribue pour commencer les adresses d'extrémité de la liaison spécialisée 1 (adresses
du sous-réseau 3). Il doit donc créer un sous réseau avec deux adresses IPV4.
a) Quelle est l'adresse de réseau du sous-réseau 3 (l'adresse et le masque du plus petit réseau IPV4
possédant au moins deux adresses utilisables à partir de la première adresse libre) ?
Question 3
L'administrateur attribue la première adresse IP utilisable du réseau déterminé à la question 2 (la plus
petite) à l'extrémité 1 sur le dessin (port du routeur 'base') et la seconde (la plus grande) à l'extrémité 2
(port du routeur 'charnière').
Quelles sont les deux adresses attribuées ?
Question 4
L'administrateur attribue ensuite les adresses IP d'extrémités de la liaison spécialisée 2 (adresses IP du
sous réseau 4).
Quelle est l'adresse de réseau retenue pour ce nouveau bloc de deux adresses si l'on attribue les
adresses immédiatement disponibles après l'attribution du sous réseau 3 ?
Question 5
Si l'on attribue la plus petite adresse utilisable de ce sous réseau à l'extrémité 3 (port du routeur
'charnière') et la plus grande adresse à l'extrémité 4 (port du routeur 'arrivée'), quelles sont les deux
adresses retenues ?
Question 6
L'administrateur doit ensuite attribuer des adresses de sous réseaux pour les sous réseaux 1 et 2 qui
correspondent à 13+1 soit 14 adresses et 5+1 soient 6 adresses.
a) Quelle est maintenant la première adresse disponible ?
b) De manière à optimiser l'utilisation des adresses dans quel ordre doit-il attribuer les deux
demandes?
Question 7
a) Quelle est alors l'adresse de sous réseau attribuée pour le sous réseau 1.
b) Si l'on prend la plus petite adresse disponible dans ce sous réseau, quelle est
l'adresse attribuée au port du routeur 'charnière' indicée 5 sur le dessin ?
Question 8
a) Quelle est l'adresse de sous réseau attribuée pour le sous réseau 2 ?
b) Si l'on prend la plus petite adresse disponible dans ce sous réseau, quelle est l'adresse attribuée
au port du routeur 'arrivée' indicée 6 sur le dessin?
Question 9
Quelle est la table de routage du routeur charnière.
Question 10
Donner la table de routage du routeur de base

Exercice2 IPV6 10pts


a)Donner une écriture en forme abrégée pour les adresses IPV6 suivantes :
- FEDC:0000:0000:0000:400:A987:6543:210F
- 1FFF:0000:0A88:85A3:0000:0000:0C10:8001
b) Identifier le type des adresses IPv6 suivantes et donner la forme compressée quand elle existe :
- 2001:0:0:0:8:800:200C:417A
- FF01::43
- 0:0:0:0:0:0:0:1
- 0:0:0:0:0:0:0:0
- 0:0:0:0:0:0:13.1.68.3
- 0:0:0:0:0:FFFF:129.144.52.38
c) Citer 03 type d’adresse utilisé par IPV6.

Examinateur : - M. Raoul Cédric KEMMOE


-M. Hervé Walter FOPA

Bonne chance à tous

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