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Calcul des sollicitations dans les

chaussées souples
Introduction
• Fonction principale de la chaussée: distribuer la charge
induite par le trafic

• Vérifier que les contraintes et déformations engendrées à


l ’intérieur de la chaussée et transmises à l ’infrastructure
sont en dessous des valeurs tolérables par les matériaux

• Déformations qui sont principalement élastiques, mais


aussi plastiques et visqueuses.
Détérioration de la chaussée par
l’action des charges lourdes
Introduction
Par souci de simplicité, la plupart des méthodes
de calcul de la réponse mécanique de la
chaussée sont basées sur des hypothèses
simplificatrices:
– Charge idéalisée
– Comportement linéaire élastique des matériaux
– Couches constituées de matériaux homogènes et
isotropes
T T T T T
1 2 3 4 5

692kPa

692kPa
904kPa
859kPa

895kPa
Charge réelle: Roues jumelées (pressions
de contact non-uniformes) circulant à
vitesse élevée sur structure de
dimension finie

Charge simplifiée: Pression uniforme


statique appliquée sur une plaque souple
circulaire sur une structure de dimension
infinie (en plan)
Objectif
375mm

• Calcul théorique de la 32.5kN 32.5kN


réponse mécanique de la
chaussée sous la charge: 662kPa

• Contraintes, BB
Matériaux
déformations, et bitumineux
déflexions dans les
différentes couches de GNT
la chaussée

Sol
2a
q

dq sz
dr
tzr
tzt
trz
dz
ttz
sr
ttr trt
st
Evolution
• Charge ponctuelle – Espace semi-infini (Boussinesq,
1885)
• Charge uniforme circulaire – Espace semi-infini
(Newmark, Foster et Ahlvin, Ahlvin et Ulery)
• Charge uniforme circulaire – Système à 2 couches
(Burmister, 1943)
• Charge uniforme circulaire – Système à 3 couches
(Burmister, 1945)
• Méthode Odemark (1949)
• Charge uniforme circulaire – Système multicouches
• Matériaux élastiques (linéaires et non-linéaires)
• Matériaux viscoélastiques
Modèle de Boussinesq
Calcul de la distribution des contraintes dans un
massif uniforme sous une charge ponctuelle.
P
sz k 2
z
3 1
k 
2  r 2
5/ 2

1 ( ) 
 z 
Conclusions:
– sz diminue avec z et r
– sz maximum sous P
– sz est indépendante des propriétés des matériaux
– la distribution de sz dans un plan horizontal prend la forme d’une cloche
• Modèle de boussinesq développé pour
résoudre le problème d’un espace semi-infini
soumis à une charge uniforme circulaire
– Intégration numérique
– Expressions analytiques au centre de la charge
• Solutions sous forme d’abaques et tableaux
Contraintes verticales sous charge circulaire
(Foster et Ahlvin, 1954)
Contraintes radiales sous charge circulaire
(Foster et Ahlvin, 1954)
Contraintes tangentielles sous charge
circulaire (Foster et Ahlvin, 1954)
Contraintes de cisaillement sous charge
circulaire (Foster et Ahlvin, 1954)
Déflexions verticales sous charge circulaire
(Foster et Ahlvin, 1954)
Loi de Hook généralisée

 z  s z  (s r  s t )
1
E

 r  s r  (σ z  σ t ) 
1
E

ε t  σ t  ν(σ r  σ z ) 
1
E
Exemple
254mm 254mm

345kPa 345kPa

E= 69MPa
254mm
=0,5
A

508mm

Déterminer sz, z, et w au point A


Solution
• a=127mm ; q=345kPa ; z=254mm
• Roue gauche r=0=>r/a=0 ; z/a=2
– sz= 0,28q = 96,6kPa
– sr=st= 0,016q = 5,5kPa
– F=0,68
• Roue droite r=508mm=>r/a=4 ; z/a=2
– sz= 0,0076q = 2,6kPa
– sr= 0,026q = 9,0kPa
– st= 0
– F=0,21
Solution
• Superposition:
– sz = 96,6 + 2,6 = 99,2kPa
– sr = 5,5 + 9 = 14,5kPa
– st = 5,5kPa
– F = 0,68+0,21=0,89
– z = [99,2 – 0,5(14,5+5,5)]/69000 = 0,00129
– w = (0,89)(345)(127)/69000 = 0.56mm
Solutions à l’axe de symétrie (une
charge circulaire souple)
t rz  0

 z 3

s z  q 1  2 2 1,5 
 (a  z ) 
q 2(1  )z z3 
s r  s t  1  2  2  2 2 1,5 
2 (a  z )
2 0,5
(a  z ) 
Solutions à l’axe de symétrie (une
charge circulaire souple)
(1  )q  2 z z3 
z  1  2  2  2 
E  (a  z )
2 0,5
(a  z 2 )1,5 

(1  )q  2(1  )z z3 


r  t  1  2  2  2 
2E  (a  z )
2 0,5
(a  z 2 )1,5 

(1  )qa  
w  2
a
 
1 - 2ν 2
(a  z ) - z 
2 0,5

 (a  z )
2 0,5
E a 
3qa 2 2(1 -  2 )qa
Si   0,5  w  z  0  w0 
2E(a 2  z 2 ) 0,5 E
Déflexion à l’axe de symétrie sous
charge circulaire rigide
qa
qr 
2(a 2 - r 2 ) 0,5
q

Plaque souple Plaque rigide

2(1 -  )qa
2 (1 -  2 )qa
w0  w0 
E 2E
Exemple
Un essai à la plaque (diamètre = 305mm) a été
effectué sur un sol. La charge appliquée à la
plaque est de 35,6kN. Une déflexion de
2.54mm a été mesurée. En supposant que
=0,4, déterminer le module élastique du sol.
(1 -  2 )qa
E 
2w 0
(1 - 0,4 2 )(35,6/ /0,1525 2 )0,1525
E
2 (0,00254)
E  38600kPa  38,6MPa
Système à 2 couches
• Chaussée bitumineuse (sol+couche épaisse
d’enrobé bitumineux)
• Solutions sous forme d’abaques et tableaux

Matériaux bitumeux

Plate-forme support
Distribution des contraintes verticales
(2 couches, cas ou h1 = a)
8% 68%
Contrainte verticale à l’interface
(2 couches)
Exemple
304mm

550kPa
Déterminer h1 pour E1= 3,5GPa ou E1=175MPa
h1
sc,a= 55kPa

E2=35MPa
Solution

• E1/E2=100 ; sc/q=0,1 => a/h1=1,15


=> h1=132mm
• E1/E2=5 ; sc/q=0,1 => a/h1=0,4
=> h1=380mm
Système multicouches
• Chaussée typique généralement bien représentée par
un modèle tricouche (sol-fondation-enrobé bitumineux)
• Burmister: solution généralisée pour les structures à “n”
couches
• Les charges multiples peuvent être traitées par calcul
de l’influence de chaque point de charge
• Hypothèses du modèle:
– Couches élastiques
– Couches homogènes
– Couches isotropes
– Couches infinies en plan
– Couches finies en épaisseur sauf pour la dernière couche
• Solution par abaques ou tables de calcul

• Solution par programmes de calcul


– LCPC (ALIZE)
– Chevron (VESYS, DAMA)
– Shell (BISAR)
– Huang (KENPAVE)
– UC BERKELEY (ELSYM5)
– WSDOT (EVERSTRESS)
Modèle d’Odemark
• Méthode basée sur le principe des
épaisseurs équivalentes
• Hypothèses simplificatrices permettant de
transformer un système bicouche ou
multicouche en un massif de Boussinesq
• Les modules doivent être décroissants avec
la profondeur (au moins par un facteur 2
pour 2 couches adjacentes)
• L’épaisseur des couches doit être au moins
égale au rayon de la plaque de chargement
Principe des hauteurs équivalentes

Hauteur
équivalente (he)

Matériau plus rigide h1

Matériau moins rigide


Cône de distribution
de charge idéalisé
Modèle d’Odemark…
Approche générale:
1) Lorsque l ’on calcule les contraintes et/ou les déformations au
dessus de l ’interface, le système est traité comme un demi-
espace de module E1
2) Lorsque l ’on calcule les contraintes et déformations à ou sous
l ’interface, la couche supérieure est transformée en une
couche équivalente de module E2 et de coefficient 2
Pour que la rigidité demeure la même, l ’expression suivante doit
demeurer constante (I étant le moment d ’inertie):

IE
(1 -  )
2
Approche de calcul

h1, E1, 1 h1, E1, 1 he, E2, 2

E1, 1 E2, 2 E2, 2


1/ 3
3
h E2 3
h E1  E 1 (1 -  ) 
2
Donc: e
 1
 h e  h1  2

(1 -  2 ) (1 -  1 )
2 2
 2
E (1 - 
1
2
) 

où he est l ’épaisseur équivalente


3) Application d ’un facteur de correction
1/ 3
 E1 
pour 2 = 1 h e  f h1  
f = 0,9 pour système bicouche E2 
0,8 pour système multicouche
1,0 pour le premier interface d ’un multicouche

4) Application des équations de Boussinesq


Exemple
q=0,7MPa
a=150mm

E1=2000MPa , h1=150mm
Enrobé bitumineux
r1

E2=300MPa , h2=500mm Fondation granulaire

sz2
sol support
E3=20MPa , h3= 

=0,35 pour toutes les couches


Solution
• a=150mm ; q=700kPa ; z=he
1/ 3
 E1 
1/ 3
 2000 
h e  f h1    150    28 2mm
E2   300 

• r=0=>r/a=0 ; z/a=1,9
– sz= 0,33q = 231kPa
– sr=st= 0,023q = 16,1kPa

 r  s r  (σ z  σ t )   16,1  0,35(231  16,1)  234,6μm/m


1 1
E 300000
Solution
• a=150mm ; q=700kPa ; z=he
  E 1 / 3  E 
1/ 3
   2000 
1/ 3
 300 
1/ 3

h e  f h 1    h 2     0,8150 
1 2
  500     1543 mm
  E 3   E 3     20   20  

• r=0=>r/a=0 ; z/a=10,3
– sz= 0,015q = 10,5kPa

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