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Département de Géologie

Faculté des Sciences de Kénitra


Année 2019-2020

Série 5
Physique Appliquée aux Sciences de la Terre

Exercice 1
Considérons 𝐴 une matrice symétrique d’ordre n x n. Sachant que l’équation non standard
de l’ ellipse de centre (0,0) est de la forme
𝑎𝑥1 2 + 2𝑏𝑥1 𝑥2 + 𝑐𝑥2 2 = 1
𝑥1
1. écrire cette équation sous une forme quadratique 𝑋 𝑇 𝐴𝑋 = 1 ; avec 𝑋 = (𝑥 )
2

2. En utilisant la notion des valeurs et vecteurs propres, montrer qu’il existe un


changement orthogonal de variable, 𝑋 = 𝑉𝑌, qui transforme la forme
quadratique𝑋 𝑇 𝐴𝑋 en une forme quadratique de 𝑌 𝑇 𝐷𝑌 sans terme de produit croisé
(𝑥1𝑥2), c’est-à-dire l’obtention l’équation standard d’une ellipse. Notons que Y est un
𝑦1
vecteurs de composantes, c’est-à-dire 𝑌 = (𝑦 ).
2

3. Utilisez le théorème des axes principaux pour écrire l’ellipse sous la forme
quadratique sans 𝑥1 𝑥2 terme.
4. Ecrire la matrice A pour l’équation de l’ellipse suivante :
5𝑥1 2 − 4𝑥1 𝑥2 + 5𝑥2 2 = 1
5. Trouver les vectuers et les valeurs propres de la matirce A
6. Trouver l’expression equivalente de la matrice A dans la nouvelle base des valeurs
propres de la matrice A
7. Erire l’équation standard de l’éllipse sans terme croisé dans la nouvelle base des
vecteurs propres de la matirce A.
8. Montrer que en cas de déformation homogène, un cercle unitaire se transforme
générlamement en une ellipse à terme croisé, c’est-à-dire de forme non standard.
Réponses :
𝑎 𝑏 𝑥1
1. 𝑋 𝑇 𝐴𝑋 = (𝑥1 , 𝑥2 ) ( )( )
𝑏 𝑐 𝑥2
2. La diagonalisation de la matrice A qui est symétrique produit deux valeurs
propres réelles, 𝜆1 et 𝜆2 , et deux vecteurs propres noté, 𝑣1 et 𝑣2 . Sachant que pour
une matrice symétrique ces deux vecteurs propres forment une base
orthonormée 𝑉(𝑣1 , 𝑣2 ), posons 𝑋 = 𝑉𝑌 , on peut écrie
𝑋 𝑇 𝐴𝑋 = (𝑉𝑌)𝑇 𝐴𝑉𝑌 = 𝑌 𝑇 𝑉 𝑇 𝐴𝑉𝑌
D’après la théorie de la diagonalisation des matrices, on sait que 𝑉 𝑇 𝐴𝑉 est une
autre matrice diagonale D exprimée dans la base des vecteurs propres de A. D’où
on peut écrire :
𝜆1 0
𝐷 = 𝑉 𝑇 𝐴𝑉 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐷 = ( )
0 𝜆2
Et par conséquent la forme quadratique 𝑋 𝑇 𝐴𝑋 de l’ellipse non standard se
transforme dans la base V en une autre forme quadratique représentant l’équation
d’une ellipse standard ayant l’expression suivante:
𝑌 𝑇 𝐷𝑌
3. Ainsi l’équation de l’ellipse non standard peut-être transformée dans une forme
standard :
𝑎 𝑏 𝑥1 𝜆 0 𝑦1
𝑋 𝑇 𝐴𝑋 = 𝑌 𝑇 𝐷𝑌 ↔ (𝑥1 , 𝑥2 ) ( ) (𝑥 ) = (𝑦1 , 𝑦2 ) ( 1 )( )
𝑏 𝑐 2 0 𝜆1 𝑦2
𝑦1 2 𝑦2 2
= 𝜆1 𝑦1 2 + 𝜆2 𝑦2 2 = 2+ 2
1 1
( ) ( )
√𝜆1 √𝜆2
1 1
de demi-axes et respectivement suivants les directions propres 𝑣1 𝑒𝑡 𝑣2 .
√𝜆1 √𝜆2

Donc, dans la base V l’équation de l’ellipse prend une forme standard simple
𝑦1 2 𝑦2 2
2+ 2 =1
1 1
( ) ( )
√𝜆1 √𝜆2
4. Ecrivons la matrice A pour l’équation non standard de l’ellipse :
5𝑥1 2 − 4𝑥1 𝑥2 + 5𝑥2 2 = 1
5 −2 𝑥1
𝑋 𝑇 𝐴𝑋 ↔ (𝑥1 , 𝑥2 ) (
) (𝑥 )
−2 5 2

5 −2
5. Les valeurs propres de la matrice 𝐴 = ( ) s’obtiennent en résolvant le
−2 5
système suivant :
5−𝜆 −2
det(𝐴 − 𝜆𝐼) = 0 ↔ | | = (5 − 𝜆)2 − 4 = 0
−2 5−𝜆
𝜆2 − 10𝜆 + 21 = 0 → ∆= 16
Donc les valeurs propres sont :
10 + 4
𝜆1 = =7
2
10 − 4
𝜆1 = =3
2
Le vecteur propre 𝑣 1 de la matrice 𝐴 pour la valeur propres 3 s’obtient en
résolvant le système suivant :
5−3 −2 𝑣1 0 2𝑣 1 − 2𝑣21 = 0
( ) ( 11 ) = ( ) ↔ { 1 1
−2 5 − 3 𝑣2 0 −2𝑣1 + 2𝑣21 = 0
Sous la forme d’une matrice augmentée, on obtient :
2 −2 0 2 −2 0 1 1 −1 0
( ⋮ ) 𝑙2 ← 𝑙2 + 𝑙1 ( ⋮ ) 𝑙1 ← 𝑙1 ( ⋮ )
−2 2 0 0 0 0 2 0 0 0
Donc un seul pivot correspondant à la composante 𝑣11 ; ce qui implique que 𝑣21
est une variable libre, d’où on peut écrire
1
𝑣 1 = 𝑣21 ( )
1
Puisque 𝑣2 𝜖𝑅, on peut choisir 𝑣21 = 1. Ainsi le vecteur propre correspondant à 𝜆1
est
1
𝑣1 = ( )
1
Le vecteur propre 𝑣 1 de la matrice 𝐴 pour la valeur propre 7 s’obtient en résolvant le
système suivant :
5 − 7 −2 𝑣1 2 0 −2𝑣1 2 − 2𝑣2 2 = 0
( )( ) = ( ) ↔ {
−2 5 − 7 𝑣2 2 0 −2𝑣1 2 − 2𝑣2 2 = 0
Sous la forme d’une matrice augmentée, on obtient :
−2 −2 0 −2 −2 0 1 1 1 0
( ⋮ ) 𝑙2 ← 𝑙2 − 𝑙1 ( ⋮ ) 𝑙1 ← − 𝑙1 ( ⋮ )
−2 −2 0 0 0 0 2 0 0 0
Donc un seul pivot correspondant à la composante 𝑣1 2 ; ce qui implique que 𝑣2 2
est une variable libre, d’où on peut écrire
−1
𝑣 2 = 𝑣2 2 ( )
1
Puisque 𝑣2 2 𝜖𝑅, on peut choisir 𝑣2 2 = 1. Ainsi le vecteur propre correspondant à
𝜆1 est
−1
𝑣2 = ( )
1
1 −1
On vérifie que 𝑣 1 . 𝑣 2 = ( ) ( ) = 0, c’est-à-dire les deux vecteurs sont
1 1
orthogonaux. Sin on les normalise, ils deviennent :
1 −1

𝑣1 = √2 𝑒𝑡 𝑣 2 𝑣 = √2
1 1
(√2) ( √2 )
6. Donc la matrice V constituée de vecteurs propres dans la formule𝐷 = 𝑉 𝑇 𝐴𝑉 est :
1 1

𝑉= √2 √2
1 1
(√2 √2 )
Et par conséquent :
1 1

𝑉𝑇 = √2 √2
−1 1
( √2 √2)
et la matrice 𝐷 a pour expression dans cette base 𝑉 :
3 0
𝐷=( )
0 7
Donc la matrice équivalente de la matrice A dans la base formée de vecteurs
propres de A est la matrice D.
7. Dans la base 𝑉 l’équation de l’ellipse
5 −2 𝑥1 3 0 𝑦1
𝑋 𝑇 𝐴𝑋 = 𝑌 𝑇 𝐷𝑌 ↔ (𝑥1 , 𝑥2 ) ( ) (𝑥 ) = (𝑦1 , 𝑦2 ) ( )( )
−2 5 2 0 7 𝑦2
En définitive, on a démontré que :
𝑦1 2 𝑦2 2
5𝑥1 2 − 4𝑥1 𝑥2 + 5𝑥2 2 = 3𝑦1 2 + 7𝑦2 2 = 2+ =1
1 1 2
( ) ( )
√3 √7
1 1
Est une ellipse standard dans la base des vecteurs propres de demi-axes et .
√3 √7

8. En cas d’une déformation homogène de tenseur de gradients de déformation


𝑎 𝑐
𝐹=( )
𝑏 𝑑
𝑥
la relation entre les coordonnées matérielles (𝑦) dans l’état de référence (c’est-à-
𝑥
dire avant déformation) et les coordonnées spatiales (𝑦) dans l’état actuel (c’est-

à-dire après déformation) s’écrit de la manière suivante :


𝑥′ 𝑎 𝑐 𝑥
𝑋 ′ = 𝐹𝑋 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐹 =↔ ( ) = ( )( )
𝑦′ 𝑏 𝑑 𝑦
D’où on peut tirer :
𝑥 𝑎 𝑐 −1 𝑥′ 1 𝑑 −𝑏 𝑇 𝑥′ 1 𝑑 −𝑐 𝑥′
(𝑦) = ( ) ( )= ( ) ( )= ( )( )
𝑏 𝑑 𝑦′ 𝑎𝑑 − 𝑏𝑐 −𝑐 𝑎 𝑦′ 𝑎𝑑 − 𝑏𝑐 −𝑏 𝑎 𝑦′
L’équation d’un cercle uné est :
𝑥 𝑇 1 0 𝑥
𝑥 2 + 𝑦 2 = 1 ↔ (𝑦) ( ) ( ) = 1 𝑞𝑢𝑎𝑑𝑟𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒 𝑑 ′ 𝑢𝑛 𝑐𝑒𝑟𝑐𝑙𝑒.
0 1 𝑦
𝑥
En remplacent l’expression de (𝑦) dans l’équation de ce cercle unité :
𝑇
1 𝑑 −𝑐 𝑥′ 1 0 1 𝑑 −𝑐 𝑥′
( ( ) ( )) ( ) ( )( ) = 1
𝑎𝑑 − 𝑏𝑐 −𝑏 𝑎 𝑦′ 0 1 𝑎𝑑 − 𝑏𝑐 −𝑏 𝑎 𝑦′
𝑇
1 𝑥′ 𝑑 −𝑐 𝑇 𝑑 −𝑐 𝑥′
= ( ) ( ) ( )( )
(𝑎𝑑 − 𝑏𝑐)2 𝑦′ −𝑏 𝑎 −𝑏 𝑎 𝑦′

𝑇
1 𝑥′ 𝑑 −𝑏 𝑑 −𝑐 𝑥′
= ( ) ( )( )( ) = 1
(𝑎𝑑 − 𝑏𝑐) 𝑦′
2 −𝑐 𝑎 −𝑏 𝑎 𝑦′
𝑇
1 𝑥′ 𝑑2 + 𝑏2 −𝑐𝑑 − 𝑎𝑏) (𝑥′) = 1
= ( ) (
(𝑎𝑑 − 𝑏𝑐)2 𝑦′ −𝑐𝑑 − 𝑎𝑏 𝑐 2 + 𝑎2 𝑦′
𝑇
1 𝑥′ (𝑑 2 + 𝑏 2 )𝑥 ′ − (𝑐𝑑 + 𝑎𝑏)𝑦′
= ( ) ( )=1
(𝑎𝑑 − 𝑏𝑐)2 𝑦′ −(𝑐𝑑 + 𝑎𝑏)𝑥 ′ + (𝑐 2 + 𝑎2 )𝑦′
1 2
[(𝑑 2 + 𝑏 2 )𝑥 ′ − 2(𝑐𝑑 + 𝑎𝑏)𝑥 ′ 𝑦 ′ + (𝑐 2 + 𝑎2 )𝑦′2 ] = 1
(𝑎𝑑 − 𝑏𝑐)2
Sous forme quadratique :
𝑏2 + 𝑑2 −𝑎𝑏 − 𝑐𝑑
𝑇
𝑥′ (𝑎𝑑 − 𝑏𝑐)2 (𝑎𝑑 − 𝑏𝑐)2 𝑥′
( ) ( )=1
𝑦′ −𝑎𝑏 − 𝑐𝑑 𝑎2 + 𝑐 2 𝑦′
2 (𝑎𝑑 − 𝑏𝑐)2 )
((𝑎𝑑 − 𝑏𝑐)

𝑑2 +𝑏 2 𝑐𝑑+𝑎𝑏 𝑐 2 +𝑎2
Posons 𝑝 = (𝑎𝑑−𝑏𝑐)2 ; 𝑞 = (𝑎𝑑−𝑏𝑐)2 𝑒𝑡 𝑟 = (𝑎𝑑−𝑏𝑐)2 ; ce qui nous permet d’écrire :
2
𝑝𝑥 ′ − 2𝑞𝑥 ′ 𝑦 ′ + 𝑟 = 1
C’est donc bien une équation non standard d’une ellipse de centre (0,0) , c’est-à-dire en cas
d’une déformation homogène un cercle unitaire se transforme en ellipse.
Dans le cas d’une matrice de déformation F symétrique, c’est-à-dire c=b, l’équation de
l’ellipse de simplifie à :
1 2
[(𝑏 2 + 𝑑2 )𝑥 ′ − 2(𝑎𝑏 + 𝑏𝑑)𝑥 ′ 𝑦 ′ + (𝑎2 + 𝑏 2 )𝑦′2 ] = 1
(𝑎𝑑 − 𝑏 2 )2

Sous forme d’une quadratique, on obtient :


𝑏2 + 𝑑2
𝑇 −𝑎𝑏 − 𝑏𝑑
𝑥′ (𝑎𝑑 − 𝑏𝑐)2 𝑥′
( ) 2 2 ( )=1
𝑦′ 𝑎 +𝑏 𝑦′
−𝑎𝑏 − 𝑏𝑑
( (𝑎𝑑 − 𝑏𝑐)2 )

Exercice 2
Considérons deux points très voisines P1 et P2 (Figure ci-dessous) séparés à l’état non
déforme par une distance 𝑑𝑆. Après déformations ces deux points deviennent P’1 et P’2 et
sont séparés par une distance 𝑑𝑆′.

On vous rappelle que dans le cours on a établi une relation entre le deux vecteurs
infinitésimaux 𝑑𝑋 ′ 𝑒𝑡 𝑑𝑋 telle que :

𝑑𝑋 ′ = 𝐹𝑑𝑋
1. En utilisant les cordonnées des deux points avant et après déformation, établir une
relation entre dS et dS’ de la forme :
1
(𝑑𝑆′2 − 𝑑𝑆 2 ) = 𝑑𝑋 𝑇 𝐸 𝑑𝑋
2
2. Réécrire le tenseur E en fonction de tenseur du gradient de déplacements 𝐽𝑢
3. Exprimer le tenseur E en fonction des dérivées des composantes 𝑢 𝑒𝑡 𝑣 du
déplacement 𝑈(𝑢, 𝑣).
4. En supposant une déformation infinitésimale, trouver une nouvelle expression du
tenseur E en montrant que :
1
𝐸=𝜀= (𝐽 + 𝐽𝑢 𝑇 )
2 𝑢
Est-ce que maintenant les termes du tenseur E ont-ils une signification géométrique ?

5. Notons suite à une déformation 𝑈1 le déplacement du point P1 et 𝑈2 celui du


déplacement du point P2. La figure ci-après montre les positions relatives de deux
points avant et après la défromation.

Etant donné 𝑈1 et 𝑑𝑋, cherchez 𝑈2 en établissant un développement de Taylor des


composantes de 𝑈2 en fonction de celles de 𝑈1 et montrez qu’on peut écrire la
relation suivante
𝑈2 = 𝑈1 + 𝑑𝑈 ≈ 𝑈1 + 𝐽𝑢 𝑑𝑋
6. Montrer que 𝐽𝑢 peut être décomposé en un tenseur de rotation et un tenseur de
déformation.
Réponses :
1. Sanche que la relation entre le vecteur dX avant la déformation et dX’ après la
déformation s’exprime comme :
𝑑𝑋 ′ = 𝐹𝑑𝑋
La différence entre le carré de distance entre les deux points 𝑑𝑆 2 avant la
déformation et le carré de la distance 𝑑𝑆′2 après la déformation s’exprime
comme:
2 𝑇
𝑑𝑆 ′ − 𝑑𝑆 2 = 𝑑𝑋 ′ 𝑑𝑋 ′ − 𝑑𝑋𝑑𝑋 = (𝐹𝑑𝑋)𝑇 𝐹𝑑𝑋 − 𝑑𝑋 𝑇 . 𝑑𝑋
= 𝑑𝑋 𝑇 𝐹 𝑇 𝐹𝑑𝑋 − 𝑑𝑋 𝑇 . 𝑑𝑋 = 𝑑𝑋 𝑇 (𝐹 𝑇 𝐹 − 𝐼)𝑑𝑋
Ainsi la relation
1 (𝐹 𝑇 𝐹 − 𝐼)
(𝑑𝑆′2 − 𝑑𝑆 2 ) = 𝑑𝑋 𝑇 𝐸 𝑑𝑋 = 𝑑𝑋 𝑇 𝑑𝑋
2 2
indique que
1
𝐸 = [𝐹 𝑇 𝐹 − 𝐼]
2
𝐸 donne donc la moitié du changement de carrés des longueurs de segments dS’ et
dS, mais que signifient les termes de 𝐸? Voir ci-dessous pour la réponse.

2. Nous avons établi dans le cours que 𝐹 = 𝐽𝑢 + 𝐼, donc on peut écrire


1
𝐸 = [(𝐽𝑢 + 1)𝑇 (𝐽𝑢 + 𝐼) − 𝐼]
2

3. Dans le cours on a établi une relation entre les composantes (u, v) du déplacement
U d’un point matériel et ses coordonnées(x, y) à l’état non déformée :
𝜕𝑢 𝜕𝑢
𝑑𝑢 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝑑𝑥
( )= ( )
𝑑𝑣 𝜕𝑣 𝜕𝑣 𝑑𝑦
(𝜕𝑥 𝜕𝑦)
𝜕𝑢 𝜕𝑢
𝜕𝑥 𝜕𝑦
La matrice ( 𝜕𝑣 𝜕𝑣
)est appelé le tenseur de gradient de déplacements, noté𝐽𝑢 .
𝜕𝑥 𝜕𝑦

Ainsi, on peut mettre 𝐸 sous forme :


𝑇
𝜕𝑢 𝜕𝑢 𝜕𝑢 𝜕𝑢
1 𝜕𝑥 𝜕𝑦 1 0 𝜕𝑥 𝜕𝑦 1 0 1 0
𝐸= +( ) +( ) −( )
2 𝜕𝑣 𝜕𝑣 0 1 𝜕𝑣 𝜕𝑣 0 1 0 1
{[(𝜕𝑥 𝜕𝑦 ) ] [(𝜕𝑥 𝜕𝑦) ] }
𝑇
𝜕𝑢 𝜕𝑢 𝜕𝑢 𝜕𝑢
+1 +1
1 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑦 1 0
= −( )
2 𝜕𝑣 𝜕𝑣 𝜕𝑣 𝜕𝑣 0 1
+1 +1
{[( 𝜕𝑥 𝜕𝑦 )] [( 𝜕𝑥 𝜕𝑦 )] }
𝜕𝑢 𝜕𝑣 𝜕𝑢 𝜕𝑢
+ 1 +1
1 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑦 1 0
= 𝜕𝑢 𝜕𝑣 −( )
2 𝜕𝑣 𝜕𝑣 0 1
+1 +1
{( 𝜕𝑦 𝜕𝑦 )[
( 𝜕𝑥 𝜕𝑦 )] }
𝜕𝑢 𝜕𝑢 𝜕𝑣 𝜕𝑣 𝜕𝑢 𝜕𝑢 𝜕𝑣 𝜕𝑣
( + 1) ( + 1) + ( ) ( ) − 1 ( + 1) ( ) + ( ) ( + 1)
1 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑦
=
2 𝜕𝑢 𝜕𝑢 𝜕𝑣 𝜕𝑣 𝜕𝑢 𝜕𝑢 𝜕𝑣 𝜕𝑣
( ) ( + 1) + ( + 1) ( ) ( ) ( ) + ( + 1) ( + 1) − 1
( 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑦 )
La signification des termes de [E] ne sont pas encore intuitive.
4. Si les dérivés des composantes (u, v) du déplacement sont << 1, leurs produits
entre eux peuvent être négligés. Ainsi, le tenseur E prend une forme plus
simplifiée, notée 𝜖 en géologie structurale et généralement en mécanique des
milieux continus :
𝜕𝑢 𝜕𝑢 𝜕𝑢 𝜕𝑣
+ +
1 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑥 1
𝜀= = [𝐽𝑢 + 𝐽𝑢 𝑇 ]
2 𝜕𝑢 𝜕𝑣 𝜕𝑣 𝜕𝑣 2
+ +
( 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑦)

𝜀 est appelé le tenseur de déformation.


5. Nous cherchons 𝑈2 étant donné 𝑈1 et 𝑑𝑋. Nous utilisons le développement de
Taylor à l’ordre 1 des composantes (u(x,y), v(x,y)) du déplacement 𝑈 de deux
points P1 et P2
𝜕𝑢 𝜕𝑢
𝑢2 = 𝑢1 + 𝑑𝑢 = 𝑢1 + 𝑑𝑥 + 𝑑𝑦 + ⋯.
𝜕𝑥 𝜕𝑦
𝜕𝑣 𝜕𝑣
𝑣2 = 𝑣1 + 𝑑𝑣 = 𝑣1 + 𝑑𝑥 + 𝑑𝑦 + ⋯.
𝜕𝑥 𝜕𝑦
𝜕𝑢 𝜕𝑢
𝑢2 𝑢1 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝑑𝑥
(𝑣 ) = (𝑣 ) + ( )
2 1 𝜕𝑣 𝜕𝑣 𝑑𝑦
(𝜕𝑥 𝜕𝑦)
Ce qui est équivalent à écrire
𝑈2 = 𝑈1 + 𝑑𝑈 ≈ 𝑈1 + 𝐽𝑢 𝑑𝑋
6. Pour décomposer le mouvement relative des deux points P1 et P2 en une
déformation et une rotation, il suffit d’écrire 𝐽𝑢 sous la forme suivante :
1 1
𝐽𝑢 = (𝐽𝑢 + 𝐽𝑢 𝑇 ) + (𝐽𝑢 − 𝐽𝑢 𝑇 )
2 2
Posons
1 1
𝜖 = (𝐽𝑢 + 𝐽𝑢 𝑇 ) 𝑒𝑡 𝜔 = (𝐽𝑢 − 𝐽𝑢 𝑇 )
2 2
En substituant les termes de 𝐽𝑢 , on trouve que
𝜕𝑢 𝜕𝑢 𝜕𝑢 𝜕𝑣 𝜕𝑢 𝜕𝑢 𝜕𝑢 𝜕𝑣
+ +
1 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑥 1 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜖𝑥𝑥 𝜖𝑥𝑦
𝜖= + 𝜕𝑢 𝜕𝑣 = = (𝜖 𝜖𝑦𝑦 )
2 𝜕𝑣 𝜕𝑣 2 𝜕𝑣 𝜕𝑢 𝜕𝑣 𝜕𝑣 𝑦𝑥
+ +
[(𝜕𝑥 𝜕𝑦) (𝜕𝑦 𝜕𝑦)]
(𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑦)

Avec 𝜖𝑥𝑦 = 𝜖𝑦𝑥 ; ce qui implique le tenseur de déformation 𝜖 est symétrique


et
𝜕𝑢 𝜕𝑢 𝜕𝑢 𝜕𝑣 𝜕𝑢 𝜕𝑣
0 −
1 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑥 1 𝜕𝑦 𝜕𝑥 0 𝜔𝑥𝑦
𝜔= − 𝜕𝑢 𝜕𝑣 = 2 𝜕𝑣 𝜕𝑢 =( )
2 𝜕𝑣 𝜕𝑣 𝜔𝑦𝑥 0
− 0
[(𝜕𝑥 𝜕𝑦 ) (𝜕𝑦 𝜕𝑦)]
( 𝜕𝑥 𝜕𝑦 )
Avec 𝜔𝑥𝑦 = −𝜔𝑦𝑥 ; ce qui implique le tenseur de rotation 𝜔 est antisymétrique.
En conclusion on a montré qu’une déformation infinitésimale peut être décomposée
en: une translation, (donnée par 𝑈1 ), une déformation, donnée par 𝜖 et une rotation,
donnée par 𝜔. En notation mathématique :
𝑈2 ≈ 𝑈1 + 𝐽𝑢 𝑑𝑋 = 𝑈1 + [𝜖 + 𝜔]𝑑𝑋

Exercice 3
En raison de l’application d’une ou une combinaison de contraintes, une section plane
rectangulaire confectionnée d’une formation géologique se déforme en un parallélogramme
en pointillé illustré sur la figure ci-dessous. Sachant que le côté AB=10 mm et BC=12 mm,
Déterminer:
1. la déformation normale moyenne (élongation moyenne) le long du côté AD
2. la déformation de cisaillement moyenne dans la plaque en A par rapport aux axes
X et Y
3. la déformation de cisaillement moyenne dans la plaque en B par rapport aux axes
X et Y.
Réponses :
1. L’élongation moyenne du côté AD :
13 − 12 1
𝜖𝐴𝐷 = = = 0.0833
12 12
2. La déformation de cisaillement en A :
Soit l’angle 𝛼 l’angle DAD’, le cisaillement en A est :
2
sin(𝛼) = = 0.153846
13
Donc l’angle de cisaillement est 𝛼 = −8.85° ≈ −0.1545 𝑟𝑎𝑑
3. La déformation de cisaillement en B :
Soit l’angle 𝛽 l’angle CBC’, le cisaillement en B est :
2
sin(𝛽) = = 0.153846
13
Donc l’angle de cisaillement est 𝛽 = 8.85° ≈ 0.1545 𝑟𝑎𝑑
On remarque que 𝛽 = −𝛼 et que le cisaillement en A est négative car il
correspond à l’augmentation après déformation de l’angle entre les côtés AB et
AD, alors que le cisaillement en B est positive car il correspond à la diminution
après déformation de l’angle entre AB et BC.
Exercice 4
En termes mathématiques, la déformation d’un corps matériel est une transformation qui
associe à chaque particule matérielle 𝑃(𝑋1 , 𝑋2 ) avant la déformation un point spatial
𝑝 (𝑥1 , 𝑥2 ) après la déformation. Une propriété importante est que lorsque P se déplace le
long de la circonférence d'un cercle, p tracera en général une ellipse. Généralement, les
coefficients 𝐹11 , 𝐹12 , 𝐹21 𝑒𝑡 𝐹22 du tenseur de gradient de déformation 𝐹 décrivent la rotation
et l'étirement, et les constantes 𝑇1 𝑒𝑡 𝑇2 décrivent la translation. Ainsi on peut écrire la
relation entre 𝑝 (𝑥1 , 𝑥2 ) 𝑒𝑡 𝑃(𝑋1 , 𝑋2 ) sous la forme d’une équation matricielle unique :
𝑥1 𝐹 𝐹12 𝑋1 𝑇
[𝑥 ] = [ 11 ] [ ] + [ 1]
2 𝐹21 𝐹22 𝑋2 𝑇2
En conséquence, nous interprétons maintenant 𝑋(𝑋1, 𝑋2) et 𝑥(𝑥1, 𝑥2) comme des vecteurs
de position de 𝑃 𝑒𝑡 𝑝, que nous écrivons sous forme de matrices colonnes. Si les coefficients
de la matrice sont constants, cette équation matricielle constitue la description matérielle
d'une déformation homogène.
1) Déduire de l’équation matricielle de la déformation l’expression des composantes du
vecteur de déplacement total 𝑈(𝑢1 , 𝑢2 ) qui donne la position de 𝑝 par rapport à 𝑃.
2) La partie essentielle de la transformation entre les vecteurs position P et p est la
matrice carrée F qui représente le tenseur des gradients de déformation
𝐹11 𝐹12
𝐹=[ ]
𝐹21 𝐹22
En général 𝐹12 ≠ 𝐹21, c'est-à-dire que la matrice n'est pas symétrique. Comme tous les
tenseurs de second rang, nous pouvons considérer 𝐹 comme un processeur vectoriel(c’est-à-
dire un transformation linéaire). L'entrée est un vecteur avant déformation et la sortie est le
vecteur correspondant après déformation. Chacun des quatre coefficients de 𝐹 a une
signification géométrique. Pour voir cela, Calculer la position après déformation des deux
vecteurs de base :
1 0
𝑒1 = ( ) 𝑒𝑡 𝑒2 = ( )
0 1
Que remarquez-vous ?
3) Montrer sur un des graphiques la position des vecteurs 𝑒1 et 𝑒2 avant et après
déformation et leurs relations avec les axes matériels 𝑋1 et 𝑋2 et les axes spatiales 𝑥1
et 𝑥2 . N’oublier de montrer les coordonnées de ces vecteurs sur les graphiques.
4) Calculer l’aire de la surface formée par le parallélogramme formée par les vecteurs de
la base canonique avant et après déformation. En déduire l’élongation de l’aire,
appelé aussi déformation surfacique.
5) Trouver les étirements associés aux vecteurs unitaires initialement localisés suivant
chaque direction de coordonnées.
6) déterminer les angles que chacune de ces lignes étirées forment avec leurs axes
respectifs après la déformation
7) Les deux tenseurs de déformation suivants sont étroitement liés et déforment le carré
unitaire formé par les vecteurs positions P1 (1, 0) et P2 (0, 1).
1.4 0.2 1.4 0.6
𝐹1 = [ ] 𝑒𝑡 𝐹2 = [ ]
0.6 0.8 0.2 0.8
Tracer la forme du carré unitaire après sa déformation pour les tenseurs du gradient
de déformation 𝐹1 et 𝐹2 .
8) Déterminer l'étirement associé aux lignes matérielles se trouvant initialement dans
chaque direction de coordonnée, ainsi que leur orientation finale, l'angle de
cisaillement associé à chacune de ces directions et la déformation surfacique.
9) Des caractéristiques supplémentaires de la déformation, en particulier les étirements
principaux, leur orientation et leur rotation présentent un intérêt fondamental, mais
cette information n’est pas facile à extraire du parallélogramme. Il existe toutefois une
alternative intéressante car nous pouvons représenter graphiquement les tenseurs de
déformation bidimensionnels à l'aide d'un diagramme de Mohr Circle (Means, 1996,
p. 16f).
Construise un diagramme de Mohr pour le tenseur de déformation 𝐹1 et Déterminer
les étirements principaux, leur orientation et l'angle de leur rotation.
Réponses :
1) Sachant que la relation entre le déplacement 𝑢(𝑢1 , 𝑢2 ) et les coordonnées matérielles
avant déformation 𝑋(𝑋1 , 𝑋2 ) d’un point matériel avant déformation et ses
coordonnées spatiales après déformation 𝑥(𝑥1 , 𝑥2 ) s’exprime par l’équation
suivante :
𝑢 =𝑥−𝑋
Et de la relation entre 𝑥 𝑒𝑡 𝑋, on obtient :
𝑥1 𝐹 𝐹12 𝑋1 𝑇 𝑥 = 𝐹11 𝑋1 + 𝐹12 𝑋2 + 𝑇1
[𝑥 ] = [ 11 ] [ ] + [ 1] ↔ { 1
2 𝐹21 𝐹22 𝑋2 𝑇2 𝑥2 = 𝐹21 𝑋1 + 𝐹22 𝑋2 + 𝑇2
Par conséquent la relation 𝑢 = 𝑥 − 𝑋 permet de transformer les deux équations de 𝑥1
et 𝑥2 en composantes du déplacement de u :
𝑢1 = 𝑥1 − 𝑋1 = 𝐹11 𝑋1 + 𝐹12 𝑋2 − 𝑋1 + 𝑇1 = (𝐹11 − 1)𝑋1 + 𝐹12 𝑋2 + 𝑇1
{
𝑢2 = 𝑥2 − 𝑋2 = 𝐹21 𝑋1 + 𝐹22 𝑋2 − 𝑋2 +𝑇2 = 𝐹21 𝑋1 + (𝐹22 − 1)𝑋2 + 𝑇2
Sous forme matricielle, on écrit la relation entre le déplacement et les coordonnées
matérielles :
𝑢1 𝐹 −1 𝐹12 𝑋 𝑇
[𝑢 ] = [ 11 ] [ 1] + [ 1]
2 𝐹21 𝐹22 − 1 𝑋2 𝑇2
2) Détermination de la position des vecteurs 𝑒1 et 𝑒2 après déformation. Il est conseillé
que avant l’application la transformation linéaire F sur les vecteurs position il faut
−𝑇1
effectuer une translation inverse de composantes [ ], c’est-à-dire tous les vecteurs
−𝑇2
partent de l’origine (0,0). Notons 𝑒′1 et 𝑒′2 les vecteurs transformés par F des
vecteurs 𝑒1 et 𝑒2 de la base canonique, l’application de F conduit aux :
𝐹11 𝐹12 1 𝐹
𝑒′1 = [ ] [ ] = [ 11 ]
𝐹21 𝐹22 0 𝐹21
et
𝐹 𝐹12 0 𝐹
𝑒′2 = [ 11 ] [ ] = [ 12 ]
𝐹21 𝐹22 1 𝐹22
Donc la position de ces vecteurs unitaires de la base canonique 𝑅 2 après la
déformation correspond aux vecteurs colonnes de la matrice de déformation, c’est
ce que nous avons démontré dans le cours.
3) Ces relations entre les vecteurs de la base canoniques et les axes des repères matériel
et spatial sont schématisées sur la figure suivante :

4) Notons A l’aire du carré formé par les vecteurs 𝑒1 et 𝑒2 avant la déformation et A’


l’aire formée par le parallélogramme formé par les vecteurs 𝑒′1 et 𝑒′2 après la
déformation. Nous avons montré dans le cours que l’aire A’ est égale au
𝐹11 𝐹12
déterminant de la matrice de déformation 𝐹 = [ ], c’est-à-dire :
𝐹21 𝐹22
𝐴′ = 𝐹11 𝐹22 − 𝐹21 𝐹12
Tandis que l’aire avant déformation est tout simplement 𝐴 = 1. D’où on peut
écrire que la déformation surfacique comme :
𝐴′ − 𝐴 𝐴′ 𝐴′ 𝐹 𝐹12
∆= = − 1 ↔ ∆ + 1 = = | 11 |
𝐴 𝐴 𝐴 𝐹21 𝐹22

5) Calculons les étirements associés aux vecteurs unitaires (|𝑒1 | = |𝑒2 | = 1) se


trouvant initialement dans chaque direction de coordonnées 𝑋1 et 𝑋2. De la figure ci-
dessus (représentation b ou c), l’étirement de la ligne initialement dans la direction
𝑋1 est :

𝜖𝑒1 = √𝐹11 2 + 𝐹21 2


Et l’ l’étirement de la ligne initialement dans la direction 𝑋2 est :

𝜖𝑒2 = √𝐹12 2 + 𝐹22 2

6) Aussi de la figure ci-dessus (représentation c, on peut également déterminer les


angles que chacune de ces lignes étirées forment avec leurs axes respectifs après la
déformation.
𝐹21 𝐹12
𝜃1 = arctan ( ) 𝑒𝑡 𝜃2 = arctan ( )
𝐹11 𝐹22
Forme du carré unitaire après déformation par le tenseur des gradients de
déformation 𝐹2
7) :
Forme du carré unitaire après déformation par le tenseur des gradients de
déformation 𝐹2

8) Les étirements dans les directions 𝑋1 et 𝑋2 relatifs au tenseur 𝐹1 sont respectivement :

𝜖𝑒1 = √𝐹11 2 + 𝐹21 2 = √1.42 + 0.62 = 1.5232


𝜖𝑒2 = √𝐹12 2 + 𝐹22 2 = 𝜖𝑒2 = √0.22 + 0.82 = 0.8146

Les étirements dans les directions 𝑋1 et 𝑋2 relatifs au tenseur 𝐹2 sont respectivement :

𝜖𝑒1 = √𝐹11 2 + 𝐹21 2 = √1.42 + 0.22 = 1.4142

𝜖𝑒2 = √𝐹12 2 + 𝐹22 2 = 𝜖𝑒2 = √0.62 + 0.82 = 1

L’angle que fait les lignes étirées avec les axes de coordonnées sont :
 Pour le tenseur 𝐹1
0.6 0.2
𝜃1 = arctan ( ) = 23.2° 𝑒𝑡 𝜃2 = arctan ( ) = 14.04°
1.4 0.8
L’angle que font les lignes étirées avec les axes de coordonnées sont :
 Pour le tenseur 𝐹2
0.2 0.6
𝜃1 = arctan ( ) = 8.13° 𝑒𝑡 𝜃2 = arctan ( ) = 36.87°
1.4 0.8
Les angles de cisaillement associés à ces lignes initialement orthogonales sont
 Pour le tenseur 𝐹1
𝛾1 = 23.2 + 14.04 = 37.24°

 Pour le tenseur 𝐹2
𝛾2 = 8.13 + 36.87 = 45°
Il faut noter que ces angles de cisaillement correspondent au point p(0,0) et ils sont positifs
car ils sont associés à une diminution d’un angle initialement droit. Par contre les angles de
cisaillement correspondant au point p(1.4,0.6) pour le tenseur 𝐹1 et au point (1.4,0.2) pour le
tenseur 𝐹2 sont négatifs car ils sont associés à une augmentation d’un angle initialement
droit.
Les déformations surfaciques sont :
Les angles de cisaillement associés à ces lignes initialement orthogonales sont
 Pour le tenseur 𝐹1
(1.4 × 0.8 − 0.6 × 0.2) − 1
∆1 = = 0°
1
C’est-à-dire la déformation s’effectue sans changement d’aire.
 Pour le tenseur 𝐹2
(1.4 × 0.8 − 0.6 × 0.2) − 1
∆1 = =0
1
C’est-à-dire la déformation s’effectue aussi sans changement d’aire.

9) Pour répondre à la dernière question, j’ai rédigé une subroutine (fonction)


mhorcircles3(p1,p2) sous l’environnement matlab qui permet de construire le cercle de Mhor
pour une tenseur de déformation quelconque F. La figure ci-dessous montre cette
construction avec tous les paramètres nécessaires pour faire les calculs demandés.

Les paramètres à calculer pour le tenseur de déformation 𝐹1 sont tels calculés par la fonction
matlab mhorcircles3(p1,p2) :
p1=[1.4 0.6];p2=[0.2 0.8];
mhorcircles3(p1,p2)
 The angle between OP1 and X-axis after deformation is theta1=-23.198591
 The angle between OP2 and X-axis after deformation is theta2=-75.963757
 the shear angle between OP1 and OP2 that were perpendicular before
deformation is 99.162347
 the anticlockwise rotation angle between the principal axes before and after
deformation is -41.185925
 the principal strain S1 has the value of 1.671291
 the principal strain S3 has the value of 0.454738
 the angle the S1-direction makes with the X1-direction before deformation is
phi=25.324124
 the angle the S1-direction makes with the X1-direction after deformation is -
15.861801
Voici la fonction que j’ai rédigé spécifiquement pour le cous de S3 (physique appliquée aux
sciences de la Terre) qui permet la construction de cercle de Mhor pour n’importe quelle
tenseur de gradients de déformation F. Néanmoins, vous pouvez trouver sur l’internet une
autre fonction plus simple ou plus complexe que la mienne pouvant servir le même objectif.

function mhorcircles3(p1,p2)
%-------------------------------------------------------------------------
%el arbi toto year 2019-2020
%the objectif of this function written for the Applied Physics to Geology
S3 course teaching is to demonstrate how to use the Mhor Cirle to get all
the deformation parmetres. The plotting space of the Mhor Cirle is
(O,F11F22,F12F21).In the physical real space [F11,F21] reprsent the
coordinates of P1 base unit vector which was lying along the X1-axis before
deformation and [F12,F22] the coordinates of the P2 base unit vector which
was lying along the X-2 before deformation.
%Inputs for the Mhor space:
%p1=[F11,-F21],
%p1=[F22,F12],
%------------------------------------------------------------------------
global phi
global rotation_angle
c=[(p1(1)+p2(1))/2,(p1(2)+p2(2))/2];% Centre of the Mhor circle
diameter=sqrt((p2(1)-p1(1))^2+(p2(2)-p1(2))^2);
r=diameter/2; %radius of the Mhor circle

%parametric equation of the cercle


angle=0:pi/100:360; % alternatively one can use linspace(0,2*pi,360);
xp=r*cos(angle);
yp=r*sin(angle);

%plot of the Mhor circle


plot(c(1)+xp,c(2)+yp);
hold on
plot(c(1),c(2),'o','markersize',6,'markerfacecolor','k')
text(c(1)+0.05,c(2)+0.05,'C')
axis equal
axis([0 c(1)+r+0.2 c(2)-r-0.5 c(2)+r+0.2]); %instead, you can use xlim and
ylim
grid on
xlabel('x1')
ylabel('x2')
Z=[p1' p2'];
title('Mhor Cirlcle plot for 2-D gradient defromation tensor F');

%plot of the Points P1 and P2 and the vectors OP1 et OP2


plot(p1(1),p1(2),'rs')
text(p1(1)+0.02,p1(2)-0.06,'point P1')
plot(p2(1),p2(2),'rs')
text(p2(1)-0.1,p2(2)+0.06,'point P2')

%plot of the Points P1 and P2 and the vectors OP1 et OP2


plot([0 p1(1)],[0 p1(2)],'r')
plot([0 p2(1)],[0 p2(2)],'r')
% Plot of the chord P1P2 (Mhor circle diameter)
plot([p1(1) p2(1)],[p1(2) p2(2)],'b')

%plot of the line OC originating form the origine and passing through the
Mhor
%circle centre
t=0:(c(1)+3*r);
h=(c(2)/c(1))*t;
plot(t,h,'k');

%plot of the X1-axis


u=0:c(1)+3*r;
g=zeros(size(u));
plot(u,g,'k','linewidth',2)

% determination of the angles made by OP1 and OP2 with the X1-axis after
% deformation
theta1=-atand(p1(2)/p1(1));
theta2=-atand(p2(2)/p2(1));
fprintf('The angle between OP1 and X-axis after deformation is theta1=%f
\n',theta1)
fprintf('The angle between OP2 and X-axis after deformation is theta2=%f
\n',theta2)

%determintion of the shear angle related to the vectors OP1 and OP2 which
%were perpendicular to each other before deformation
shear_angle=abs(theta1)+abs(theta2);
fprintf('the shear angle between OP1 and OP2 that were perpendicular before
deformation is %f \n',shear_angle)

%determination of the rotation angle between the principal axes othe the
% a circle before deformation and corresponding ellipse after deformaiton
rotation_angle=atand(-c(2)/c(1));
fprintf('the rotation angle between the principal axes before and after
deforamtion is %f \n', rotation_angle)

% Determination of the principa strains


[intx,inty]=linecirc((c(2)/c(1)),0,c(1),c(2),r);% search of the
intersections betwen line OC and the Mhor cirle
S1=sqrt(intx(1)^2+inty(1)^2);
S3=sqrt(intx(2)^2+inty(2)^2);
fprintf('the principal strain S1 has the value of %f \n',S1)
fprintf('the principal strain S3 has the value of %f \n',S3)

%Plot of the S1 and S3 points


plot(intx(1), inty(1),'s','markersize',4,'markerfacecolor','k')
text(intx(1)+0.02,inty(1),'S1')
plot(intx(2), inty(2),'s','markersize',4,'markerfacecolor','k')
text(intx(2)+0.02,inty(2),'S3')

%Determination of the angle between S1-direction and X-direction before


%and after deformation
cs1=sqrt((c(1)-intx(1))^2+(c(2)-inty(1))^2);
cp1=sqrt((c(1)-p1(1))^2+(c(2)-p1(2))^2);
p1s1=sqrt((p1(1)-intx(1))^2+(p1(2)-inty(1))^2);
phi=0.5*(acosd((cs1^2+cp1^2-p1s1^2)/(2*cs1*cp1)));

fprintf('the angle the the S1-direction makes with the X1-direction before
deformation is phi=%f\n',phi)
fprintf('the angle between the S1-direction makes with the X1-direction
after deformation is %f\n',phi + rotation_angle)

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