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ETUDE DE LA DEMANDE INTERNATIONALE DU MANIOC

I - INTRODUCTION

1.1 - Objectifs de l'étude de la demande internationale

 Une connaissance exhaustive :


- des marchés régionaux et internationaux, permettant l'analyse des contextes,
en vue de dégager des perspectives d'évolution des différentes politiques
macro-économiques et commerciales;
- des capacités d'adaptation des principaux pays producteurs du manioc (et des
tubercules) face à la concurrence internationale.
 Des possibilités pour le Bénin de développer des échanges intra-régionaux et
internationaux des dérivés du manioc;
 Des bases d'amélioration de la compétitivité des produits béninois en vue d'un
meilleur positionnement sur les marchés tant régionaux qu'internationaux.

1.2 - Méthodologie de collecte et d'analyse des données.

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Xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

Cette étude de la demande internationale s'appuie d'une part, sur des travaux
antérieurs relatifs à la filière manioc et d'autre part sur les données à la fois
quantitatives et qualitatives des institutions nationales et internationales (FAO, etc.).

1.3 - Limites de l'étude de la demande internationale

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Xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
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II - CARACTERISTIQUES DE LA DEMANDE INTERNATIONALE ET


REGIONALE

Introduit pour la première fois en Afrique Centrale au cours de la deuxième moitié du


XIVè siècle puis en Afrique de l'Ouest au début du XVIIIè siècle et, enfin, en Afrique
de l'Est au début du XIXè siècle (Jones, 1959), le manioc intervient pour environ 1/3
de la production totale d'aliments de base en Afrique subsaharienne (FAO, 1986). Il
est cultivé presque exclusivement pour l'alimentation humaine dans 39 pays africains,
qui s'étendent de Madagascar, dans le Sud-Est, jusqu'au Sénégal, dans le Nord-Ouest.
En fonction de l'utilisation multiple et multiforme dont il est l'objet, le manioc a vu sa
demande internationale et régionale croître de façon marquante ces dernières années.

2.1 - Les utilisations du manioc : les différents dérivés exportables et leur


importance

Depuis les années 80, en plus de son rôle dans la consommation humaine, le manioc
contribue de plus en plus à l'alimentation des animaux et sert de matière première aux
industries (textiles, pharmaceutiques, d'emballage, etc.).

2.1.1 - L'alimentation humaine

L’utilisation du manioc à des fins d’alimentation humaine est la forme la plus répandue
et la plus ancienne. En 2000, la FAO estimait à environ 100 millions de tonnes en
équivalent racines fraîches, la part de la production mondiale utilisée à cette fin. Par
rapport à d'autres cultures, le manioc est en effet très efficace sur le plan de la production
d'énergie alimentaire en raison de la rapidité et de l'étalement de sa croissance. En outre,
il produit 2,2 fois plus de calories par hectare que le maïs (FAO, 1986), à un coût
moindre en ressources (Hahn et al. 1979, Ikpi et al. 1986, Biaou et al. 1998). La
principale qualité du manioc en tant qu'aliment pour l'homme est qu'il constitue une
source énergétique peu coûteuse et abondante. L’Afrique se singularise comme la région
la plus grosse consommatrice du manioc (65 millions de tonnes en 2000). Les 10 pays au
monde qui obtiennent la plus grande partie de leur énergie alimentaire du manioc sont
situées en Afrique. Il s'agit de l'Angola, du Bénin, de la République Centrafricaine, des
Comores, de la République Démocratique du Congo, du Congo, du Libéria, du
Mozambique, de la Tanzanie et du Togo. Selon la FAO, il existerait encore des marchés
africains encore insuffisamment satisfaits.

2.1.2 - L'alimentation animale

Le marché du manioc portant sur l’alimentation animale mobilise environ 32 millions de


tonnes et concerne essentiellement les pays d’Amérique Latine, des Caraïbes et de
l’Union Européenne.

La hausse considérable des coûts des ingrédients composant les aliments pour bétail fait
qu'il est devenu nécessaire de mettre à profit les ressources locales qui, jusqu'ici, ont été
gaspillées dans les industries agro-alimentaires. La mécanisation des dérivés du manioc
dans la plupart des pays a donné lieu à la production de grandes quantités d'épluchures
de manioc et au gaspillage des tubercules de petits calibres, difficiles à transformer. Le
plus souvent ces sous-produits sont jetés aux ordures. Pourtant, l'écorce du manioc
représente entre 10 et 13% du poids du tubercule (Tewe et al. 1976). Les études sur les
porcs montrent que les épluchures peuvent constituer jusqu'à 40% de la ration composée
de leur croissance (Tewe et Oke, 1983).

Les expériences faites par Texaco Gari Factory (Texagri), près d'Abèokuta au Nigeria, à
partir des épluchures du manioc séchées et moulues en farine permettent de conclure
que, hormis l'élevage des porcs, le manioc constitue l'alimentation des volailles (poulet
de gril et de pondeuses). D'après ces expériences, l'économie de conversion alimentaire
est meilleure dans le cas des rations à base d'épluchures de manioc que dans celui des
rations témoins à base de maïs.
Malheureusement au niveau régional, il existe très peu de données quantitatives pour
caractériser le niveau de la demande des produits d'alimentation animale en raison même
des systèmes d'élevage prédominants : élevage extensif avec abandon des animaux en
pâture dans la nature.

2.1.3 - Les utilisations industrielles

L’utilisation à des fins industrielles prend de l’essor, notamment en Asie en relation avec
le succès que connaissent les nouveaux produits à base de manioc : farine, fécule et
alcool élaborés avec de nouvelles technologies. Ces nouvelles technologies de
production permettent de recycler les déchets de manioc dans l’alimentation animale,
tandis que les feuilles sont utilisées dans les élevages de vers à soie, en aquaculture et
dans les champignonnières.

En Afrique, l'industrie de transformation du manioc, qui produit de farines


comestibles utilisables dans la préparation des aliments traditionnels, en association
avec d'autres farines, et dans la panification ou dans la fabrication de produits de
grande consommation comme le gari et le bâton de manioc, connaît un
développement très modéré. D'une façon générale, les améliorations technologiques
au niveau industriel ont surtout visé la transposition à une échelle plus grande des
opérations des systèmes traditionnels et artisanaux, en les méconnaissant. Dans la
plupart des cas, ces améliorations sont faites au détriment de la qualité des produits
finis, ce qui s'est traduit par un échec commercial plus ou moins important. On note
toutefois depuis ces dernières années dans certains pays africains quelques
expériences nouvelles. Il s'agit des usines d'emballages en carton (des cartonneries), à
base d'amidon de manioc au Cameroun et au Nigeria, des usines de production
d'alcool au Bénin et au Gabon, etc.

2.2 - Les caractéristiques de l'offre et de la demande internationale

Le marché international du manioc et des produits dérivés est devenu un enjeu


important, même s’il est loin d’égaler celui des céréales et autres légumineuses.
L’augmentation assez sensible de la demande européenne et asiatique, pour
l’alimentation du bétail et à des fins industrielles, a ravivé les appétits des pays
producteurs pour la conquête du marché international. Ce dernier reste cependant
dominé par les pays asiatiques, la Thaïlande notamment et les pays africains n’ont pu
jouer que sur les préférences commerciales que leur accordait l’Europe pour placer
quelques tonnes de cossettes.

2.2.1 - Une offre mondiale dominée par l’Afrique

D'après les données de la FAO, la production mondiale de manioc est passée


d'environ 162 millions de tonnes en 1992 à 185 millions de tonnes en 2002, soit un
accroissement annuel de 2,3% au cours de la période (cf. tableau suivant).

Alors que la production mondiale reste quasiment stable autour de 165 millions de
tonnes entre 1992 et 1998, on note dès 1999 une hausse significative, notamment en
Afrique, montrant le regain d'intérêt à la culture de manioc.
Tableau n° x : Evolution de la production mondiale de manioc ( en millier de tonnes)

Année Production
(en millier de tonnes)
1992 162.161
1993 163.432
1994 165.217
1995 162.151
1996 158.640
1997 161.940
1998 164.551
1999 172.280
2000 177.455
2001 181.024
2002* 184.853
Source : FAO
(*) : Estimations premières

En effet, bien que 101 pays au monde soient concernés par la culture de manioc,
l'Afrique fournit à elle seule plus de 50% de la production mondiale. Suivent l'Asie
(30%), l'Amérique Latine et les Caraïbes (20%). Une part négligeable de la
production mondiale est enregistrée en Amérique Latine.

Graphique 1 : Répartition de la production mondiale du manioc en 2000

Fig n° répartition de la production


mondiale de manioc en 2000

Afrique

Amérique Latine
et Caraîbes
Asie

Source : base de données FAO


Les principaux producteurs africains en 2001 sont : le Nigeria (18,64% du total
mondial), la République Démocratique du Congo (8,29%), le Ghana (4,98%),
l'Angola (3%) et le Mozambique (2,98 %).

Hors d'Afrique, la contribution de certains pays est significative : le Brésil (12,83%),


la Thaïlande (9,62%) et l'Indonésie (8,99%).

2.2.2 - Les marchés européens et chinois comme enjeux des transactions


internationales

Les transactions mondiales des produits à base du manioc portent sur quelques 6
millions de tonnes (précisément 5,3 millions de tonnes en 2001 ), soit environ 14
millions de tonnes équivalent racines fraîches, avec un coût total de 452 millions de
dollars US. Ces transactions intéressent principalement deux dérivés du manioc : les
cossettes et les granulés qui contribuent pour plus de 82 % au volume des échanges. Le
commerce sous forme de fécule et de farine destinées aux usages alimentaires et
industriels ne représente que 18% des transactions.

La demande internationale du manioc s'exprime essentiellement au niveau de l'Union


Européenne et de la Chine qui à elles deux concentrent plus de 80% du total mondial.
Une analyse des données de 2001 par pays montre que la Chine assure 35% des
importations mondiales. Suivent les Pays-Bas (21%), l'Espagne (15%) et la Belgique
(9%). Les autres pays de l'Union Européenne, la Corée du Sud et les Etats-Unis sont
devenus aussi des importateurs non négligeables.

D'après International Trade Centre (UNCTAD/WTO), entre 1997 et 2001, la demande


internationale de manioc s'est accrue de10% par an en terme de quantité et de 1% en
valeur monétaire (dollar US). Cette croissance des quantités est due essentiellement à
l'importance des besoins de la Chine pendant que celle de tous les pays de l'Union
Européenne est en baisse. La part de la Chine dans les importations mondiales est
passée de 5% en 2000 à 35% en 2001, occupant désormais la première place devant
les Pays-Bas (25% en 2001).

2.2.3 - L’Europe et la Thaïlande au cœur des transactions mondiales.

La demande, bien que plus atomisée est fortement concentrée en Europe. L’union
Européenne assure de façon certes irrégulière plus de 70 % de la demande. Elle est
suivie des pays asiatiques, la Chine, le Japon et la Corée du Sud.

Les prévisions laissent envisager un certain tassement, voire une baisse de la demande
des pays de l’Union Européenne importateurs net de produits dérivés du manioc,
comme les Pays-Bas qui absorbe près de 50 % de la demande de l’Union, de la
Belgique, de l’Allemagne, de l’Italie, du Portugal et de l’Espagne. La baisse
enregistrée en 200 et 2001 s'explique par :
- La baisse de la demande des aliment pour bétail par suite de la peste aviaire qui a
décimé un bonne partie de la volaille;
- D'un regain d'intérêt accordé aux céréales, du fait de leurs prix relatifs, pour la
fabrication des provendes (ICT, 2003).
Tableau n° x : Evolution du commerce mondial du manioc.

1997 1998 1999 2000 2001


Exportations mondiales 6,4 4,4 5,8 5,7 5,3

Thaïlande 5,3 4,00 5,3 5,2 4,5


Indonésie 0,2 0,2 0,3 0,3 0,2
Autres pays 0,9 0,2 0,2 0,2 0,6

Importations mondiales 6,4 4,4 5,8 5,7 5,3

UE 3,6 2,9 4,3 4,00 2,9


Chine 0,6 0,5 0,7 0,5 1,9
Japon 0,3 0,3 0,3 0,3 -
Corée 0,5 0,4 0,1 0,1 0,4
Autres 1,4 0,3 0,4 0,8 0,1
Source : Base de données FAO

Par contre l’entrée dès 1999 dans le cercle des importateurs, des pays comme l’Israël,
la Turquie le Japon et la Chine, devrait contribuer à donner un souffle au marché du
manioc dont les prix ont été constamment tirés vers le bas par le fléchissement de la
demande de l’Union Européenne d'une part, et la dépréciation du dollar US d'autre
part. En effet, entre 1997 et 2001 la demande mondiale a chuté de 17,2% et celle de
l'Union Européenne de 19,44% pendant que les importations chinoisent ont augmenté
de 216,66%.

Une analyse de la répartition des importations mondiales par pays en 2001 (cf tableau
suivant) permet de dire que :
 Exception faite du continent américain, la Thaïlande est le principal pourvoyeur
de la demande internationale don’t notamment celle d'Europe et d'Asie.
 Des pays de l'Union Européenne, comme les Pays-Bas, l'Allemagne, la Belgique
et le Luxembourg sont à la fois importateurs et réexportateurs des dérivés du
manioc. La réexportation se fait entre eux et en direction des autres pays de
l'Union;
 Bien que les quantités mise en marché soient relativement faibles, on note
toutefois le manioc du Costa Rica (d'Amérique Centrale) dans les principaux pays
d'Europe et aux Etats-Unis;
 Alors que les exportations en direction de l'Europe ont évolué très peu en terme
monétaire, on enregistre une hausse significative lorsque ces échanges concernent
les pays d'Asie. En effet, entre 2000 et 2001, les exportations thaïlandaises en
direction de la Chine et de la Corée du Sud ont augmenté respectivement de
2470% et 1218%. Il s'agit là d'une évolution qui traduit non seulement l'ampleur
de la demande asiatique à partir de 2000, mais aussi une tendance à la
segmentation du marché international, du fait du dynamisme des opérateurs
économiques asiatiques d'une part, et de la dépréciation du dollar d'autre part;
Tableau n° x : Principaux fournisseurs du manioc et de ses dérivés sur le marché
international

Pays Fournisseurs Valeur des Quantité Valeur Variation


importateurs importations importée unitaire 2000-2002
(000 $ US) (000 ($/tonne) en $ (%)
tonnes)
Thaïlande 124.997 1.639 77 2.470
Chine Indonésie 15.006 163 92 7
Vietnam 13.221 157 84 309
Thaïlande 83.951 1.228 68 -12
Pays-Bas Allemagne 7.026 89 79 7
Costa Rica 2.850 5 613 41
Belgique-Luxembourg 2.229 29 78 9
Espagne Thaïlande 64.955 908 72 -33
Costa Rica 859 1 741 86
Belgique- Thaïlande 30.967 515 60 -17
Luxembourg Pays-Bas 7.790 94 83 -32
Costa Rica 351 0,5 642 31
Vietnam 23.667 226 105 10
Corée du Sud Thaïlande 13.374 193 69 1218
Indonésie 2.473 26 94 -54
Costa Rica 25.774 43 603 18
Etats-Unis Equateur 1.120 2 618 168
Philippines 260 0,2 1.092 -4
Source : COMTRADE, d'après ICT, 2003

Dans l'ensemble, on peut affirmer que l’offre mondiale de manioc est assurée presque
exclusivement par la Thaïlande qui occupe confortablement le marché depuis plusieurs
années. Alors que sa production ne représente que 11,6 % du total mondial, ce pays
contribue pour plus de 91 % à l’approvisionnement du marché international. Elle est
suivie par l’Indonésie. Aucun pays africain, même pas le Nigeria qui contribue pour
environ 19% à la production mondiale, n’arrive à occuper une part significative du
marché mondial. Par ailleurs, bien que ne produisant pas le manioc, certains pays de
l'Union Européenne, tels que les Pays-Bas, la Belgique, le Bénélux et l'Allemagne se
sont spécialisés dans la réexportation du manioc et ses dérivés en direction notamment
des pays de l'Union Européenne de laquelle ils relèvent.

2.2.4 - Une tendance des cours mondiaux à la baisse ces dernières années

La prééminence de la Thaïlande sur le marché mondial découle non seulement de la


stratégie de ses opérateurs, mais aussi du niveau de compétitivité (prix relatifs) de ses
produits. En effet, tant en Asie que sur le marché européen, le prix moyen du manioc
thaïlandais en 2001 est de 60-77 dollars US par tonne contre 92-94 dollars pour
l'Indonésie, 613-741 dollars pour le Costa Rica et 1092 dollars pour les Philippines.
Graphique 2 : Evolution du prix de granulés de manioc (Prix FOB à Rotterdam)

Evolution du prix de granulés de manioc ( Prix FOB


à Rotterdam)

200

150

100

50

0
1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000

Source : base de données FAO

La position de domination du marché mondiale du manioc par la Thaïlande se raffermit


au fur et à mesure que se déprécie le dollar qui contribue à tirer vers le bas les prix
comme l'indique la figure n° 1. Cette évolution des prix à la baisse constitue en effet une
entrave à la pénétration du marché international pour les petits producteurs comme le
Bénin en mal de compétitivité. La difficulté est d’autant plus grande que les préférences
commerciales dont bénéficient les pays ACP sur les marchés européens s’effritent à
mesure qu’entrent en vigueur les dispositions. Cependant le Bénin peut jouer non
seulement sur la qualité intrinsèque de sa production, aspect pour lequel seul le Vietnam
constitue un véritable concurrent, mais aussi sur les gains de productivité qu’il peut
engranger en exploitant au maximum ses potentialités (Biaou et al, 2004).

2.3 - La spécificité de la demande européenne

Avec une part de la demande mondiale de l'ordre de 50% (soit environ 3 millions de
tonnes en équivalent manioc frais), l'Union Européenne est le premier importateur de
manioc dans le monde. Par rapport à cette demande européenne, les Pays-Bas arrivent
en tête (44%), suivis de l'Espagne (28%), de la Belgique et du Luxembourg (22%), et
du Portugal (7%).

Alors que entre 1998 et 1999 la demande européenne est passée de 2,8 millions de
tonnes à 4,5 millions de tonnes, soit une augmentation de 60,7% qui a suscité tous
espoirs de placement du manioc sur le marché international, on note depuis lors une
baisse graduelle. En 2001, la demande n'est que de 3,2 millions de tonnes, soit une
baisse de l'ordre de 29% par rapport à 1999.

Les principaux produits demandés par l'Union Européenne relèvent de la


nomenclature internationale suivante :
- CN 07.14 - 1099 qui couvre le manioc frais, les lamelles de manioc congelées et
les cossettes de manioc;
- CN.14 - 1010 regroupant la farine et les granulés de manioc;
- CN 07.14 - 1091 regroupant les espèces de manioc destinées à la consommation
humaine.

2.3.1 - La demande des cossettes (granulés) de manioc

Au regard de qui précède on peut donc dire que la majeure partie des cossettes
(GRANULE) de manioc importées par l'Union Européenne sont fabriquées à base de
manioc et non de la farine1. Du fait de la concentration de la demande européenne sur
un seul produit (granulé) cela a une incidence notoire sur l'évolution de la demande
ces dernières années. Les Pays-Bas concentrent 40% de la demande européenne
correspondant à plu de 1,3 million de tonnes. Viennent ensuite l'Espagne (30%), la
Belgique (20%) et le Portugal (7%).
Alors que les importations européennes en provenance de la Thaïlande ont baissé dans
chacun des pays de l'Union Européenne à partir de 2000, celles en provenance du
Costa Rica (Amérique Centrale) ont augmenté de façon significative. Cette
augmentation est de l'ordre de 30-40% en Belgique et au Pays-Bas et 86% en
Espagne. Ces importations de cossettes (granulés) de manioc en provenance du Costa
Rica sont plutôt destinées à la consommation humaine qu'alimentation humaine. Il
s'agit là d'une nouvelle donne de la demande européenne liée d'une part, au commerce
ethnique du fait des besoins des ressortissants d'Amérique Latine et d'Afrique en
Europe et d'autre part, d'une propension à la consommation exotique de certains
Européens.

2.3.2 - la demande des granulés (cossettes) du manioc (CN 0714.1099)

D'après les données de EUROSTAT, la demande européenne de CN 0714.1099 est de


28.000 tonnes, ce qui représente 0,86% du total des importations de manioc et ses
dérivés de l'Union Européenne en 2001. La Belgique et les Pays-Bas sont les deux
principaux importateurs de ce produit avec respectivement 79% et 18 % du total. La
demande dans les autres pays est marginale.

Les principaux pourvoyeurs de cette demande sont la Thaïlande (92%), l'Allemagne


(4%), les Pays-Bas (3%) et la Belgique (1%). En fonction des caractéristiques de ce
produit, les pays européens ont développé des échanges commerciaux entre eux.

Figure n° x : principaux fournisseurs du CN 0714.1099 à l'Union Européenne

1
On devra considérer par la suite un regroupement des produits de la façon suivante :
- CN 7.14 - 1099 : granulés de manioc provenant des cossettes de manioc (destinés
prioritairement à l'alimentation du bétail;
- CN 7.14 -1091 : granulés de manioc destinés à la consommation humaine.
2.3.3 - La demande des flocons et farine de manioc destinée à la consommation
humaine (CN 0714.1091)

Elle représente 0,35% du total de la demande de l'Union Européenne en manioc et


dérivés, ce qui correspond à environ 11.000 tonnes (équivalent manioc). Les Besoins
des Pays-Bas sont les plus importants (44%). Suivent ceux de la France (18%), et de
l'Espagne (10%). Contrairement aux autres groupes de produits, la demande ici croît
de façon graduelle depuis 1997. Entre cette date et 2001, on a enregistré une hausse
d'environ 80%.

Figure n° x : Les principaux fournisseurs du CN 0714.1091 à l'Union


Européenne

Les principaux fournisseurs de ce produit sont le Costa Rica (68% du total), les Pays-
Bas (14%) qui apparaissent en réalité comme un réexportateur à partir des
importations en provenance du Costa Rica, et une multitude d'autres pays dont la
Belgique, la Belgique et l'Equateur (4% chacun), l'Espagne (3%), le Ghana, la
Malaysie et le Vietnam (1% chacun).

2.3.4 - Conclusion partielle

L'analyse du fonctionnement du marché européen à partir de l'offre de trois produits


présentés montre qu'aucun des pays de l'Union Européenne n'est en mesure de
concurrencer la position des principaux fournisseurs. Toutefois, malgré l'importance
de son offre sur le marché international, la Thaïlande n'occupe pas la première place
pour ce qui concerne tous les produits à la fois. La demande européenne qui concerne
plusieurs types de produits à la fois donne une chance aux pays d'Afrique dont le
Bénin. Il suffira donc à ces pays absents actuellement sur le marché international de
savoir adapter leur offre à la demande, notamment celle spécifique des pays
européens.

La hausse de la demande du CN 0714.1091 traduit, entre autres, l'augmentation de


l'effectif des ressortissants d'Amérique Latine et d'Afrique vivant en Europe mais
ayant conservé leurs habitudes alimentaires originelles. Quel que soit le niveau de
cette demande qui apparaît comme spécifique, elle constitue une opportunité
susceptible de développer les échanges entre le Bénin et les pays de l'Union
Européenne si des stratégies conséquentes sont définies et mises en oeuvre. La
présence du Ghana aux côtés des fournisseurs traditionnels de l'Union Européenne
montre que la présence des pays africains sur le marché international est bien
possible.

2.4 - La spécificité de la demande chinoise

Comme mentionné plus haut, la Chine est devenue depuis 2001 le plus gros
importateur du monde. En effet, ses besoins en équivalent manioc représente 1/3 de la
demande mondiale. Alors que les importations chinoises n'étaient que de 257.000
tonnes en 2000, elles avoisinent 2.000.000 tonnes en 2001, soit une augmentation de
plus de 670% en 1 an. D'après la FAO, cette évolution spectaculaire de la demande
chinoise en 2001 est due à la baisse de la production nationale de la patate douce qui
est habituellement utilisée pour l'alimentation du bétail. On peut donc dire que la
hausse de la demande de manioc découle d'une substitution, en partie, de la patate
douce par le manioc. Mais si l'on sait qu'en 2002, les importations de manioc n'ont
baissé que de 10% par rapport à 2001, on déduit que le recours au manioc pour
l'alimentation du bétail semble être désormais une réalité en Chine. Mais il faut
avouer malgré l'importance de ces importations que la demande de chacun des dérivés
du manioc évolue différemment.

2.4.1 - La demande et l'offre de cossettes de manioc (dried manioc) en Chine


(07.14-1020)

Les trois principaux pourvoyeurs de la demande chinoise sont la Thaïlande l'Indonésie


et le Vietnam. Entre 1997 et 2000, la Thaïlande et l'Indonésie étaient en compétition
pour conquérir une part plus grande du marché chinois, lequel représentait à cette
période 5 - 8% de la demande mondiale.

Tableau n° x : Importations chinoises de cossettes de manioc (07.14-1020) en


fonction de leur origine entre 1997 et 2001 (en tonnes métriques)

Pays 1997 1998 1999 2000 2001


exportateurs
Ensemble 277.803 300.501 372.699 256.092 1.949.568
Exportateurs
Thaïlande 126.898 187.168 169.682 61.411 1.629.870
Indonésie 95.302 92.260 163.901 161.080 163.155
Vietnam 55.599 21.006 38.287 33.600 156.5420
Japon 0 0 0 1 0
Malaisie 0 2 797 0 0
Italie 0 0 31 0 0
Espagne 0 33 0 0 0
Source : World Trade Atlas, China Customs, d'après ICT, 2003
Mais par la suite, lorsque la demande chinoise a augmenté de façon spectaculaire en
2001, seule la Thaïlande a été capable de la satisfaire promptement, contrôlant
désormais plus de 80% de part du marché chinois. La promptitude de la réaction de la
Thaïlande ayant permis la satisfaction de cette demande chinoise en 2001 tient au fait
que :
- le pays disposait d'importants stocks non écoulés auparavant. Ces stocks
étaient dans les entrepôts de la "Thai Public Warehouse Organisation",
organisme public thaïlandais spécialisé entre autre dans la régulation des
exportations nationales;
- le pays a une stratégie de diversification des partenaires commerciaux aux fins
de réduire sa dépendance économique vis à vis de l'Union Européenne;
- le gouvernement a lancé en 2000 un programme de soutien à la filière qui se
traduit entre autres par un relèvement des prix au producteurs.

Le Vietnam a aussi essayé d'augmenter son offre mais elle reste relativement faible, à
peine 1/10è de celle de la Thaïlande.

Contrairement aux deux autres fournisseurs de la Chine, l'offre de l'Indonésie est


demeurée stable autour de 163.000 tonnes entre 1999 et 2001.

2.4.2 - La demande et l'offre de fresh (07.14-1010), de chilled et frozen manioc en


Chine (07.14-1030)

Les importations chinoises de fresh manioc (07.14-1010) et de chilled or frozen


manioc (07.14-1030) sont irrégulières et insignifiantes, à peine 1% du total.

Tableau n° x : Importations chinoises de manioc frais (07.14-1010) en fonction de


leur origine entre 1997 et 2001 (en tonnes métriques)

Pays 1997 1998 1999 2000 2001


exportateurs
Ensemble 5.003 18 0 481 490
Exportateurs
Thaïlande 0 18 0 481 490
Indonésie 5.003 0 0 0 0
Source : World Trade Atlas, China Customs, d'après ICT, 2003

Tableau n° x : Importations chinoises de manioc congelé (07.14-1030) en fonction de


leur origine entre 1997 et 2001 (en tonnes métriques)

Pays 1997 1998 1999 2000 2001


exportateurs
Ensemble 0 0 0 0 22
Exportateurs
Japon 0 0 0 0 22
Source : World Trade Atlas, China Customs, d'après ICT, 2003
Alors que l'Indonésie était le seul fournisseur de la Chine en manioc frais en 1997
(5.003 tonnes), la Thaïlande réussit à en prendre le monopole par la suite. Son offre
oscille entre 480 et 490 entre 2000 et 2001.

Si l'on considère ces dix dernières années, la demande du chilled or frozen manioc
n'intervient en Chine qu'en 2001. Satisfaite exclusivement par le Japon, cette demande
répond aux besoins d'alimentation humaine. Cette demande aussi modique soit-elle
traduit l'existence d'une catégorie de consommateurs qui recherchent du manioc frais
comestible (manioc doux). Mais du fait de sa durée de conservation limitée (environ 3
jours ), le manioc frais est congelé avant d'être exporté en direction de la Chine.

2.5 - La spécificité de la demande des autres pays importateurs de manioc : la


Corée du Sud et les Etats Unis

La Corée du Sud et les Etats Unis sont les deux autres pays qui enregistrent des
importations de manioc relativement importantes.

2.5.1 - La demande de la Corée du Sud

Après une baisse annuelle d'environ 17% entre 1997 et 2000, les importations sud
coréennes atteignent 445.000 tonnes en 2001, soit une hausse de plus de 50% par
rapport à l'année précédente. Comme l'indiquent les données du tableau suivant, la
Thaïlande, l'Indonésie et le Vietnam sont les principaux fournisseurs de la Corée du
Sud. La demande de ce pays en 2001 représente 9% du total mondial et porte
principalement sur les chips et les pellets.

Tableau n° x : Les importations sud coréennes de manioc par type de produit et


suivant leur origine.

Type de Origine 1997 1998 1999 2000 2001


produit
(071410) Ensemble 584.842 463.300 212.464 291.792 444.940
monde
Chips Ensemble 201.149 245.998 212.464 275.962 252.115
(07.14- monde
102010) Vietnam 142.624 56.907 143.209 217.730 225.729
Indonésie 58.524 133.295 67.426 57.493 26.374
Thaïlande 0 54.461 0 0 12
Chine 0 0 1.825 739 0
Myanmar 0 1.336 0 0 0
Pellets Ensemble 383.693 217.302 0 15.829 192.825
Monde
(07.14- Thaïlande 377.403 211.875 0 15.829 192.825
102020) Inde 0 3.700 0 0 0
Indonésie 0 1.100 0 0 0
Chine 2.142 628 0 0 0
Etats Unis 4.148 0 0 0 0
Source : World Trade Atlas, Korean Customs Service, d'après ICT, 2003.
Les importations sud coréennes concernent deux principaux produits, les chips qui
représentent 57% du total et les pellets, 43%.

2.5.1.1 - La demande sud coréenne des chips : une suprématie graduelle du Vietnam
sur le marché

Les importations sud coréennes des chips ont été relativement stables, autour de
200.000 et 275.000 tonnes entre 1997 et 2001. Elles proviennent du Vietnam et de
l'Indonésie. Alors que la contribution du Vietnam dans ces importations était de 71%
en 1997, elle atteint presque 90% en 2001, contre et 10% pour l'Indonésie. La
Thaïlande et la Chine sont des fournisseurs très irréguliers et de moindre importance.

2.5.1.2 - La demande sud coréenne de pellets de manioc : le monopole de la Thaïlande

Elle a baissé d'environ 50% au cours de la période, faisant passer les quantités de
383.693 tonnes à 192.825 tonnes. Cette demande est comblée par les importations en
provenance quasiment de la Thaïlande. En effet, même si on enregistre des
importations en provenance de l'Inde, de l'Indonésie de la Chine et des Etats Unis,
celles-ci sont peu importantes et ne concernent que les années 1997 et 1998.

2.5.2 - La demande des Etats Unis : le rôle essentiel du Costa Rica

Avec une demande estimée 45.000 tonnes pour une valeur de 27 millions de dollars
US en 2001, les importations américaines représentent 6% du total mondial en valeur
et 1% en volume. Les importations américaines sont concentrées sur deux produits
dont le fresh, chilled et dried manioc représentent 70% du total et le frozen manioc,
30%.

Contrairement à ce qui s'observe dans les autres pays importateurs, la demande de


manioc aux Etats Unis répond surtout aux besoins d'alimentation humaine. Ceci
s'explique par la présence des communautés hispaniques et asiatiques qui ont
conservé leurs habitudes alimentaires. L'importance du manioc dans l'alimentation
humaine au sein de ces communautés explique par ailleurs le coût élevé des
importations américaines. En effet, estimé à 610 dollars US la tonne, le ccoût unitaire
du manioc importé par les Etats Unis est 8 fois plus élevé que celui de l'Union
Européenne, de la Chine et de la Corée du Sud.

Comparée à celle des autres pays sus-mentionnés, la demande des Etats Unis s'est
accrue de façon graduelle de 1997 à 2001 au taux annuel moyen de 7%.

2.5.2.1 - La demande américaine de fresh, chilled et dried cassava

Elle représente 70% de l'ensemble de la demande de manioc et dérivés. Le Costa Rica


est le principal pourvoyeur de cette demande américaine de fresh, chilled et dried
casava. Il contribue chaque année, entre 1997 et 2001, pour plus de 95 % du total des
importations américaines de ces types de produits. Viennent ensuite l'Equateur, la
République Dominicaine, le Panama et le Nicaragua qui se partagent presque
équitablement les 5% restants. Il faut avouer toutefois que la présence des autres
fournisseurs aux côtés du Costa Rica, aussi petits soient-ils, constitue d'une part, une
preuve d'ouverture du marché des Etats Unis aux pays de l'Amérique Latine et d'autre
part, d'une volonté de chacun de ces fournisseurs de conquérir des parts de marché
encore plus grandes. En définitive, cette compétition entre plusieurs fournisseurs sur
le marché américain limite considérablement la hausse des prix des produits dans le
temps.

Tableau n° x : la demande américaine de manioc par type de produit et selon leur


origine

Produit Origine 1997 1998 1999 2000 2001


(071410) Ensemble 35.117 35.733 37.590 41.286 45.479
monde
Fresh, chilled Ensemble 27.015 25.625 26.925 29.736 31.874
or dried monde
cassava Costa Rica 25.994 24.775 26.814 28.914 30.527
(07.14-1020) Equateur 241 114 11 521 920
Rép.Dominicaine 55 133 21 76 103
Panama 116 338 13 0 99
Nicaragua 17 136 45 29 78
Frozen Ensemble 8.102 10.108 10.665 11.550 13.605
cassava monde
(07.14-1010) Costa Rica 7.594 8.548 10.088 10.756 12.263
Equateur 151 879 53 253 892
Philippines 221 221 107 237 210
Colombie 0 13 85 91 85
Tonga 11 18 110 117 74
Source : World Trade Atlas, US Department of Commerce, Bureau of Census, D'après ICT,
2003

2.5.2.2 - La demande américaine de frozen cassava

La demande américaine de frozen cassava est satisfaite à plus de 90% par le Costa
Rica. L'Equateur tente vaille que vaille de gagner des parts de marché, ce qui n'est pas
facile. Si l'on tient compte de la période 1997 - 2001, les quantités exportées par
l'Equateur sont passées de 151 tonne en 1997 à 892 tonnes en 2007. Malgré ces
efforts de l'Equateur, ses exportations représentent à peine 7% de celles du Costa
Rica. On note par ailleurs la présence des Philippines, pays asiatique, sur le marché
américain de frozen cassava, les Philippines. Certes le volume de ses transactions
tourne autour de 210 - 220 tonnes chaque année, mais il reste largement supérieur aux
quantités acheminées par les autres fournisseurs d'Amérique Latine, la Colombie et la
Tonga. Ces exportations philippines en direction des Etats Unis répond aux accords
commerciaux particuliers liant l'Etat américain à celui des Philippines.

2.6 - L'accès au marché international

Les conditions d'accès au marché international seront analysées en tenant compte des
grandes zones géographiques identifiées.
2.6.1 - Le marché européen

La taxe communautaire sur l'importation de manioc et ses dérivés au sein de l'Union


Européenne couvre trois sous produits du manioc (pellets of flour and meal, cassava
for human consumption and pellets made of chips) est de 9,5 euros/100 kg. Dans tous
les cas, il existe des accords préférentiels avec un certain nombre de pays dont les
produits sont exonérés de taxes pendant que d'autres payent 6% de la valeur des
importations lorsque certains quotas ne sont pas dépassés.

Tableau n° x : Niveau et nature des taxes appliqués au niveau des principaux pays
importateurs de manioc

Pellets of flour and Cassava for human Pellets made of


meal (07.14-1010) consumption cassava chips
(07.14-1091) (07.14-1099)
Taxe 9,5 Euros / 100 kg
conventionnelle
Préférence avec les
pays membres de 6% de la valeur des importations en
WTO* ( à dessous d'un quota de 145.590 tonnes
l'exclusion de TH*,
ID*, CN*)
Préférence pour les 6% de la valeur des 6% de la valeur des
pays non membres importations en importations en
de WTO dessous d'un quota dessous d'un quota
de 2.000 tonnes de 30.000 tonnes
Préférence pour les 8,6 Euros / 100 kg 0% 8,8 Euros / 100 kg
pays ACP*
Préférence pour les 0% 0% 0%
pays de l'OCT*
Préférence pour les 0% 0% 0%
pays sous
développés en
dessous de GSP (à
l'exclusion de
MM*)
Préférence pour 0% 0% 0%
AL*, BH*, YU*,
AD*, HR*, MK*,
LB*, SM*
Préférence pour la 6% pour les importations en dessous d'un
Chine quota de 350.000 tonnes
Préférence pour 6% pour les importations en dessous d'un
l'Indonésie quota de 825.000 tonnes
Préférence pour la 6% pour les importations en dessous d'un quota de 5,5 millions
Thaïlande de tonnes avec une quantité maximale de 21.000 tonnes pour
chaque période de 4 ans.
Source : TARIC, d'après ICT, 2003
(*) = AD : Andorre, AL : Albanie, BH : Bosn-Herzegovine, CH : Chine, ID :
Indonésie, HR : Croatie, MK : Yougolavie + République de Macédoine, MM :
Myanmar, LB

2.7 - Conclusion partielle

 Le marché international de manioc est segmenté au travers des grandes zones


géographiques du monde, notamment : l'Europe, l'Asie et les Etats Unis;
 Certes la demande européenne demeure importante (environ 50% du total
mondial), mais on enregistre une croissance spectaculaire de la demande chinoise
depuis 2001 (35% du total mondial);
 Certains pays ont défini des stratégies conséquentes pour être présents sur la
plupart des principaux marchés où la demande internationale s'exprime. Il s'agit
non seulement des gros fournisseurs comme la Thaïlande et l'Indonésie, mais
aussi des plus petits comme le Costa Rica et le Vietnam. Dans cette stratégie de
positionnement sur le marché international, le cas du Costa Rica est édifiant à
double titre. En effet, bien que situé en Amérique Centrale et disposant d'une
production relativement modeste, le pays a réussi :
- d'une part, à se positionner aux Etats Unis et en Europe (dans plusieurs pays)
et y gagner des parts de marchés supplémentaires;
- d'autre part, à se spécialiser l'offre du manioc destiné à la consommation
humaine et à occuper sur certains marchés la première place.

2.3 - les caractéristiques de la demande régionale

Le marché régional est considéré comme le débouché naturel et potentiel de la


production béninoise du manioc et dérivés et ceux pour trois raisons essentielles :

 La première tient à la place que ce marché à jouer dans la percée de la culture du


manioc dans certaines parties du pays au cours des années 70. La majeure partie
de la production du gari et des cossettes des régions centrales et septentrionales du
Bénin était convoyée d'une part, vers l'hinterland sahélien en l’occurrence le Niger et
d'autre part, le Nigeria. Le premier traversait alors une crise alimentaire aiguë par
suite de la sécheresse des années 70. Le second était victime de la maladie
hollandaise du fait de son boom pétrolier. Le Bénin a donc pu conquérir des parts de
marché dont subsistent encore des poches au Niger notamment.

 La deuxième raison découle des perspectives démographiques et urbaines de la


sous-région. Selon les résultats des études prospectives à long terme de l’Afrique de
l’Ouest, la région du golfe du Bénin dans laquelle se trouve le Bénin abritera plus de
60% de la population de l’Afrique de l’Ouest à l’horizon 2025. Il se formera alors
une véritable conurbation allant de la ville de Abba au Nigeria à Abidjan en Côte-
d’Ivoire. Incontestablement, il faudra promouvoir les cultures à haut rendement
notamment les tubercules et racines pour satisfaire de façon optimale les besoins
alimentaires de cette population. La culture du manioc trouve là une opportunité
pour sa promotion dans le future.

 La troisième raison est liée au comportement des produits béninois sur le marché
régional. Trois destinations restent privilégiées actuellement : l’Afrique Centrale, le
Nigeria et le Niger.
- La première concerne l'Afrique Centrale pour laquelle on dispose de très peu
d’information. La demande intéresse prioritairement la communauté béninoise
installée au Gabon, au Congo notamment. Au cours des années 2000, 2001,
d’importantes quantités de gari auraient été exportées vers ces pays. Une partie
de ces ventes a transité par le Nigeria, avant d’être expédiées dans ces pays
dans de petites embarcations. L’interdiction d’importation de la farine de gari
prise par les autorités nigérianes en 2002 semble avoir freiné les flux en
direction de ces pays.
- La seconde destination est le Nigeria. Les flux de gari sont plus diffus et
intéressent presque uniquement les transactions capillaires frontalières de la
latitude de la Côte à la hauteur de Pobè. Il s’agit pour l’essentiel du gari de
qualité moyenne souvent destiné à la préparation de la pâte Eba. Il en est de
même des exportations de Lafou dont une partie des productions du Centre est
convoyée vers le Nigeria via souvent le marché de Malanville.
- Par contre le Niger constitue le débouché le plus sûr et le plus suivi du manioc et
produits dérivés. Les exportations de gari portent sur des quantités considérables
entre 6000 et 10 000 tonnes selon la conjoncture alimentaire dans ce pays,
quelques 50 000 tonnes en équivalent racines fraîches. Toutefois le gari béninois
doit affronter sur le marché nigérien son homologue nigérian. Actuellement le
prix du gari béninois est plus élevé que celui du Nigeria sur le quasi totalité des
marchés nigérien à l’exception de celui frontalier de Gaya. Bien la qualité du
produit béninois soit supérieure à celle de son homologue nigérian (il est plus fin
et se conserve mieux), les deux produits s’adressent à des clientèles différentes,
contexte qui suggère une étude approfondie du marché de ce pays.

Graphique 3 : Evolution du prix du gari béninois et nigérian sur les marchés de


Niamey et de Maradi au Niger
Source : Base de données LARES

Le Bénin connaît également des flux intrants en provenance du Togo, via les
départements du Mono, du Couffo et accessoirement de la Donga. Bien que fortement
localisé dans les zones frontalières, ces produits mènent souvent une concurrence sévère
aux produits locaux. Le prix du gari togolais est généralement, à qualité égale, moins
cher que celui du Bénin sur les marchés de Comé et de Grand-Popo.

3.7- Contraintes a la conquête du marche régional et international.

Les contraintes à la conquête du marché régional et international sont nombreuses.


Elles relèvent autant des effets de nouvelles règles du commerce international que des
difficultés liées à la nature de l’environnement institutionnel national.

Comme nous l’avons souligné plus loin, le Bénin dispose encore d’énormes
possibilités de placement de son produit, notamment des cossettes et des amidons sur
le marché international, européen, notamment. Il peut jouer valablement sur la qualité
intrinsèque de son produit pour pénétrer ce marché d’autant que l’ampleur des
excédents nationaux du manioc frais l’autorise. Cependant, le pays devra accroître la
compétitivité de son produit au moyen de l’augmentation des rendements qui sont
actuellement au 1/3 des potentialités, de l’amélioration de la qualité des produits
dérivés : granulés, farine, amidon et cossettes.

L’amélioration de la compétitivité est devenue d’autant plus un impératif que le pays


devra de moins en moins compter sur les préférences commerciales dont ses produits
bénéficiaient sur le marché européen. La libéralisation des échanges dans le cadre de
l’application des accords de l’organisation mondiale du commerce, met le manioc
béninois en compétition avec ceux d‘autres régions du monde: d’Asie notamment. De
même la politique de subvention des pays européens peut favoriser le blé fourrager
comme aliment de bétail en lieu et place du manioc. Il importe donc aux pouvoirs
publics de contribuer à l émergence d’un environnement propice aux échanges de
manioc. Très concrètement, il faut intégrer très explicitement le commerce de ce
produit dans les négociations futures de l’accord sur l’agriculture de l’OMC et dans
Les Accords de Partenariat Economique Régionaux avec l’Union Européenne.

La faible lisibilité de la qualité des produits proposés au marché. Il existe une absence
totale de coordination entre les partenaires (producteurs, transformateurs, négociants,
recherche, service de normalisation) pour produire à chaque échelon, des produits
dont le marché international et régional a besoin.

La faiblesse de la capacité managériale des opérateurs économiques de la filière


(producteurs transformateurs et négociants), qui vont rarement à la conquête des
marchés, mais attendent souvent qu’on leur en offre.
Les problèmes d’organisation des acteurs qui pour l’instant fonctionnent de façon très
isolée et sans une stratégie nationale bien coordonnée. Il n’existe pas d’instance où les
acteurs pris individuellement peuvent discuter de leurs problèmes ou celui de
l’interprofession.

L’environnement institutionnel du négoce des produits agricoles est vissé par tout un
ensemble de contraintes, allant de la perception de taxes dites sauvages, aux
difficultés d’obtention d’autorisation d’exercice de l’activité. Sont également mises en
cause les tracasseries diverses au port.

Enfin, les problèmes de transport, de stockage et de conditionnement des produits


apparaissent comme des goulots d’étranglement.

Selon la FAO2, la production de manioc frais dans le monde en 2002 s’élève à 185.238.801 tonnes.
Cette production est répartie dans 3 continents, à savoir l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine et
centrale et les Iles caraïbes.

L’Afrique se place en tête des continents avec une production de 100.758.628 tonnes en 2002, soit plus
de la moitié de la production mondiale de manioc frais. L’Asie compte pour 28% de la production
mondiale soit 51.651.784 tonnes. Le continent américain, aire d’origine du manioc, a produit 18% de la
production mondiale en 2002.

Le Nigeria est le premier producteur mondial avec 34.476.000 tonnes de manioc frais. Il est suivi du
Brésil avec 23.131.200 tonnes, de l’Indonésie (16.913.104 tonnes), de la Thaïlande (16.868.300 tonnes)
et du Congo démocratique (14.929.410 tonnes).

En Afrique de l’ouest, en plus du Nigeria, les autres pays producteurs de manioc sont le Ghana
(9.731.040 T), le Bénin (2.452.050 T), la Côte d’Ivoire (1.700.000 T) et la Guinée (1.137.779 T). Avec
son niveau actuel de production, le Bénin est le 9 ème pays africain producteur de manioc mais occupe la
15ème place au plan mondial.

Les pays américains et asiatiques occupent le haut du pavé en matière de niveau de productivité. Parmi
les 10 premiers pays où les rendements sont les plus élevés, on compte 4 pays américains, 4 pays
asiatiques et 2 pays africains (Niger et Guinée Bissau). La Barbade enregistre le rendement national le
plus élevé, avec plus de 26 tonnes par hectare. L’Inde a un niveau de productivité égal. La Thaïlande et
la Chine sont respectivement 7ème et 8ème avec 17 Tonnes/ha et 16 Tonnes/ha. La Guinée Bissau est déjà
à 15,45 tonnes/ha. Quant au Bénin le rendement moyen national enregistré de 9 tonnes/ha classe notre
pays en 44ème position, loin derrière le Malawi, le Cameroun, l’Ouganda, le Ghana, le Tchad et l’Ile
Maurice, entre autres.

Les objectifs de la production de manioc varient selon les continents. En Afrique, le manioc est cultivé
essentiellement pour la consommation humaine, tandis que la production asiatique est principalement
destinée à l’exportation sur l’UE. L’Amérique produit à la fois pour la consommation et pour
l’exportation. Le Costa Rica dont le niveau de production ne dépasse guère 105.000 tonnes exporte du
manioc frais sur le marché européen, tandis que la Thaïlande est le principal fournisseur de cossettes
pour l’industrie animale européenne. Le Bénin devra fournir encore beaucoup d’efforts à la fois aux
plans national et extérieur pour atteindre le niveau de compétitivité de ces pays sur le marché
international.

Tableau n° 1: Production mondiale de manioc frais (racine) en 2002

Région Rendement Production


Afrique 100.758.628

2
FAOSTAT en ligne
dont Nigeria 9.979 34.476.000
Congo démocratique 8.114 14.929.410
Ghana 12.249 9.731.040
Tanzanie 10.422 6.888.000
Angola 9.392 5.400.000
Mozambique 5.807 5.400.000
Ouganda 13.590 5.300.000
Madagascar 7.125 2.510.900
Bénin 9.267 2.452.020
Cameroun 13.448 1.950.000
Côte d'Ivoire 5.312 1.700.000
Malawi 14.963 1.540.183
Guinée
5.068 1.137.779
Rwanda
7.904 1.031.077
Asie 51.651.784
dont Indonésie 13.352 16.913.104
Thaïlande 17.070 16.868.300
Inde 25.926 7.000.000
Vietnam 13.453 4.438.000
Chine 16.040 3.851.402
Philippines 8.512 1.626.329
Amériques 32.828.389
dont Brésil 13.664 23.131.200
Colombie 10.312 1.768.440
Pérou 10.746 891.321
Costa Rica 11.056 105.031
Monde 185.238.801
Source : FAOSTAT

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La destination finale des produits dérivés de manioc varie selon la région. En Afrique, le manioc est
cultivé essentiellement pour les besoins alimentaires. En Afrique centrale, les feuilles de manioc
servent comme légumes. L’Afrique occidentale utilisent principalement les produits dérivés de la
transformation des racines. Parmi ces dérivés, le gari vient en tête et constitue la base de l’alimentation
au Nigeria, 1er producteur mondial. Le poids de l’Afrique dans les échanges internationaux portant sur
le manioc demeure encore faible, mis à part les échanges transfrontaliers ou régionaux. Depuis la
dernière décennie, des industries de transformation sont installées principalement pour produire de
l’amidon ou de l’alcool pharmaceutique en vue de réduire leurs importations.

L’Asie et l’Amérique latine sont les principaux fournisseurs du marché international, bien que le
consommation de manioc est très élevée en Amérique. Les produits sont exportés principalement vers
l’Union européenne. Le manioc frais destiné à la France, la Suède et l’Espagne provient
essentiellement de Costa Rica. De même, les produits de manioc destinés à l’industrie animale en
Europe, notamment les cossettes de manioc, proviennent essentiellement de la Thaïlande ainsi que
d’autres pays asiatiques et américains. Ainsi se répartissent les fonctions du manioc selon les régions, à
savoir l’Afrique produit pour la consommation et l’Asie pour l’exportation et l’Amérique latine à la
fois pour la consommation et l’exportation.

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 Usages de l’amidon
L’amidon ainsi déshydraté sera réduit en fine poudre (au mortier ou au moulin) utilisée pour épaissir
les sauces ou pour fabriquer des biscuits ou des friandises (atchonmon).

Les usages industriels de l’amidon sont présentés dans le tableau suivant.

Tableau n° : Utilisation industrielle de différents types d’amidon de manioc

Type d’industrie Utilisation et propriétés


Les amidons pré gélatinisés ou préchauffés sont utilisés comme additifs à la pulpe dans
Papeterie le but d’améliorer la consistance interne, ainsi que pour le polissage et le modelage de
surface
Les dextrines tirées de l’amidon et les amidons pré gélatinisés sont des produits de base
Fabrication de colle pour la fabrication de colles qui peuvent unir des matériaux poreux tels que le papier.
Elles comprennent les colles pour timbres-poste, étiquette et sachets autocollants
L’amidon sert à resserrer les fibres à la surface des fils de coton, à finir les tissus et à leur
donner du poids, du lissé et de la rigidité. Il est utilisé par ailleurs comme support de
Textile
teinture dans l’impression de motifs. Il est préférable d’employer à cette fin les dextrines
et les amidons à haute cohésion entre les molécules.
L’amidon modifié mélangé à de l’argile est injecté dans les puits de forage. Cette
Pétrochimie substance boueuse lubrifie et refroidit le dispositif et forme une couche protectrice contre
la salissure du pétrole brut.
L’amidon portant une charge électrique attire les particules de charge opposée qui
Installations de
contaminent l’eau. La masse résultante est ensuite éliminée par filtration. L’amidon peut
traitement de l’eau
ainsi servir à la purification de l’eau potable comme au traitement des eaux usées.
L’amidon naturel de manioc peut être utilisé comme matériau de base additionnel dans la
Fabrication de production d’éléments de construction préfabriqués à base de bois ou d’autres
matériel de substances moulues. On prépare une pulpe, qui ensuite est mise en moule pour former
construction des panneaux muraux, isolants ou éléments de plafonds, etc. L’amidon soude en
l’occurrence les particules de la pulpe afin de donner un produit solide.
L’amidon de manioc peut être convenablement modifié par oxydation afin d’être utilisé
Industrie comme support ou comme liant dans les comprimés pharmaceutiques. On blanchit pour
pharmaceutique et ce faire l’amidon à l’hydrochloride. L’amidon compact qui a été modifié par utilisation
cosmétique d’oxychloride phosphoreux sert de produit de base dans les poudres de toilette et pour
les gants chirurgicaux.
Laboratoires
L’amidon modifié à l’acide hydrochlorique (amidon Lintner) est utilisé dans les
chimiques et
laboratoires comme indicateur de l’action d’enzymes ou de la présence d’iode.
biochimiques
Dans l’industrie alimentaire moderne, l’amidon n’est pas utilisé pour sa valeur nutritive,
mais plutôt en raison de sa fonctionnalité. Les aliments contenant de l’amidon sous des
Industrie alimentaire
formes plus ou moins visibles sont innombrables. Quelques exemples d’emploi courant
de l’amidon sont indiqués ci-après.
L’amidon oxydé possède des granules blancs et produit des pâtes rhéologiques et claires
Production d’aliments à la saveur agréable. Les pâtes à base d’amidon oxydé contiennent en outre peu de
pour bébés bactéries et sont par conséquent idéales pour la fabrication d’aliments pour bébés.
L’amidon compact est utilisé pour le même type d’aliments.
La confiserie, y compris la fabrication de bonbons, la pâtisserie, la fabrication de desserts
et de glaces, etc. font avant tout appel au sucre de canne, mais rien n’empêche
Confiserie, pâtisserie,
l’utilisation de sucre de manioc pour obtenir l’édulcoration requise. Ce sucre a l’avantage
etc.
de ne pas se cristalliser. L’amylodextrine dérivée de manioc étant à la fois élastique et
solide, elle est importante pour la fabrication de bonbons à mâcher et de biscuits.
La cuisine urbaine dépend de pus en plus d’aliments instantanés comme les
Fabrication assaisonnements de salades prêts à l’emploi. Ces assaisonnements requièrent des
d’assaisonnement substances épaississantes. L’amidon de manioc modifié répond de manière idéale à
cette exigence.
Les soupes et sauces instantanées contiennent de l’amidon compact destiné à en
Soupes et sauces
améliorer la viscosité et l’épaisseur
Le sirop de glucose provenant de l’amidon de manioc peu servir de base à toute sorte de
Production de
boissons succulentes utilisant des fruits locaux tels que l’ananas, e citron, la mangue,
boissons
l’orange, le pamplemousse, etc.
Pour produire de l’alcool à partir de l’amidon de manioc, il faut transformer celui-ci en
Production de vinaigre sucre, le mettre à fermenter en alcool avec des levures et le distiller. Si l’on veut obtenir
et d’alcool de vinaigre, on convertit l’alcool en vinaigre directement après la fermentation en utilisant
la bactérie de l’acide acétique
Pour obtenir leur produit, les brasseurs ont besoin d’une source d’hydrate de carbone
fermentable. Ce sont principalement les céréales telles que l’orge (qui doit être importe à
Brasserie un prix élevé), le maïs ou le riz qui servent à cette fin, bien qu’il ait été démontré que le
manioc ou son amidon peuvent remplacer les céréales dans une certaines mesure, ce qui
est susceptible de diminuer les coûts de production.
Dans l’industrie alimentaire animale, l’amidon sert d’apport calorifique à bon marché et
Industrie alimentaire
assure également certaines fonctions semblables à celles décrites pour l’industrie
animale
alimentaire humaine.
Source : Cecil, 1993 et Numfor, 1998 cité par DDI/MICPE, 2003
* Respecter la législation en vigueur sur l’utilisation d’amidon modifié pour la fabrication d’aliments !

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