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Étude du perlage
par Fabrice DAL MASO
Ingénieur en Génie mécanique de l’Université de technologie de Compiègne
Docteur ès sciences de l’École nationale supérieure du pétrole et des moteurs
et de l’Université Paris VI
Chef de projet Polymères et Composites à l’Institut français du pétrole
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
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Pression interne P
Joints toriques
Péclat Tube
Pp perlage
Plin
Déformation axiale εx
Figure 3 – Schéma d’un banc d’essai de perlage et d’éclatement
de tube en composite (d’après [5])
— à l’interface :
σ⊥ τ# 2
--------------- + -------------- = 1
σ ⊥ ( Af ) τ # ( Af )
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Un tube en composite est formé de plusieurs couches de maté- Bac d’imprégnation avec résine
riaux.
Une couche interne, le gel coat, assure la résistance à la corro-
sion, à l’abrasion et permet d’obtenir un état de surface très lisse. Le Fibres de verre
gel coat est constitué soit de résine pure, avec éventuellement des
charges minérales, soit d’un voile de fibres de verre E ou C riche en
Figure 4 – Principe de l’enroulement filamentaire
résine (jusqu’à 70 % en poids). Cependant, la couche interne peut
elle-même être un tube en polymère thermoplastique ou en élasto-
mère. C’est alors un liner.
Au-dessus de la couche interne, plusieurs couches de résines ren-
forcées de fibres de verre procurent la résistance mécanique du Rotation
tube. On les désignera par la suite par stratifié composite. La frac- Résine rapide
tion volumique de verre dans ces couches est de l’ordre de 70 %. du moule
Enfin, une couche externe assure la résistance à l’environnement
(UV, corrosion, bactéries), au feu, aux chocs, et permet d’obtenir un Translation
meilleur aspect... On l’appelle parfois top coat. Elle est constituée
d’une résine contenant des additifs et des pigments. Alors que les
épaisseurs de gel coat et du stratifié composite sont définies par les
normes ou les codes, la présence, la nature et l’épaisseur de la cou-
che externe sont définies selon le besoin de l’utilisateur.
Pistolet de projection Renfort fibreux Moule
(mat ou tissu)
3.1 Procédés de fabrication
Figure 5 – Principe du moulage filamentaire
Les procédés de fabrication des tubes en composites sont princi-
palement l’enroulement filamentaire et le moulage par centrifuga-
tion. Pour des applications particulières ou des structures non
de projection de résine est introduit à l’intérieur du moule. La résine
axisymétriques, les techniques de drapage manuel, de moulage au
est projetée et lorsque la quantité correcte de résine est obtenue, le
sac ou par compression peuvent être utilisées. En particulier, la plu-
moule est mis en rotation rapide. Sous l’action de la force centri-
part des accessoires (coudes, tés, dérivations, bouchons d’arrêt,
fuge, la résine imprègne le renfort fibreux. La phase de réticulation
etc.) sont fabriqués par drapage manuel, par compression et par
débute ensuite.
moulage par injection de résine [10].
■ Enroulement filamentaire
Ces techniques sont basées sur le principe de l’enroulement de 3.2 Défauts de fabrication
fibres de verre continues sur un mandrin en rotation (figure 4). Le
mandrin peut être le liner. Les fibres sont préimprégnées de résine Lorsque les techniques de fabrication sont parfaitement maîtri-
ou imprégnées en ligne. L’angle de bobinage et le placement des fils sées, les structures produites sont de bonne qualité et présentent
sont assurés par le mouvement du guide-fil et par une tension peu de défauts. Cependant, il est courant de constater des imperfec-
constante. Lorsque l’épaisseur désirée est atteinte, la résine est réti- tions : porosité dans la résine, sous-réticulation de la résine, mau-
culée à température ambiante, par apport de chaleur ou encore par vais mouillage des fibres, répartition inégale des mèches dans la
rayonnement. Trois techniques d’enroulement sont disponibles. couche et des fibres dans l’épaisseur... Ces défauts peuvent influen-
cer le comportement mécanique et la résistance à l’environnement
● Enroulement circonférentiel : le guide-fil ne dispose que d’un
de la structure.
seul degré de liberté en translation et les fibres ne peuvent être dis-
posées qu’à un angle proche de 90o. Des tests réalisés à l’Institut français du pétrole (IFP) [4] [11] ont
● Enroulement hélicoïdal : le guide-fil peut se déplacer dans les
permis de comparer la pression de perlage de tubes réalisés dans
deux sens en translation ; les angles pouvant être atteints vont de des conditions optimales et dans des conditions médiocres, à savoir
20o à 90o. avec une résine non séchée avant mélange et non débullée, des
mèches imprégnées directement dans la résine sans rouleaux favo-
● Enroulement polaire : 6 ou 7 degrés de liberté sont accessibles risant le mouillage, une vitesse de bobinage rapide, une tension sur
et toute la plage angulaire peut être obtenue. les fils élevée, une vitesse de refroidissement après réticulation
Enfin, des techniques particulières ont été développées pour la rapide. Ces tests ont montré que la pression de perlage instantané
production en continu ou l’enroulement de tissus [10]. était peu affectée par les défauts, si la porosité reste faible (typique-
ment inférieure à 2 %). Pour expliquer ce résultat a priori surpre-
■ Moulage par centrifugation nant, il faut retenir que le perlage apparaît lors de la percolation des
Les fibres de verre sous forme de mat ou de tissu sont plaquées microfissures et non lors de leur création. Les défauts initialement
sur la surface interne d’un moule en rotation (figure 5). Un pistolet présents dans la structure participent à la création d’un endomma-
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décollement. Une deuxième limite est la différence de coefficient de rupture s’est produite par éclatement. Cette différence de compor-
dilatation thermique, qui peut aussi conduire à un décollement du tement est surprenante et aucune explication n’est à ce jour dispo-
liner. Enfin, il est indispensable d’assurer la continuité de l’étan- nible pour l’expliquer. La seule hypothèse proposée est la
chéité au niveau des raccords et des accessoires. Pour toutes ces rai- différence d’épaisseur des tubes testés, 1 mm pour Soden et al. et
sons, les liners ne sont pas souvent utilisés. En fait, des tubes avec 4 mm pour Carroll et al.
liners thermoplastiques sont proposés actuellement pour répondre
aux cas de corrosion ou d’abrasion sévères et sont limités aux fai-
bles pressions (moins de 20 bar).
Très peu d’informations sont disponibles sur l’effet des gel coats
sur le comportement au perlage. Une étude effectuée à l’IFP [4] a
montré que la présence d’une couche de résine pure en surface σa (MPa)
extérieure permettait d’augmenter la pression de perlage de l’ordre 400
de 20 à 30 bar pour un tube de 50 mm de diamètre et de 2 mm 3/1
d’épaisseur, dont le niveau de performance au perlage est 140 bar. 2/1
300
Cette augmentation est peu dépendante de l’épaisseur de la couche elettes
r goutt
de top coat (0,5 mm ou 2 mm) et de sa résistance à la fissuration. En 200 1/1 Perl age pa
revanche, certains tubes commerciaux sont conçus comme des s
jet
multicouches. Un gel coat faiblement renforcé et épais constitue la ar
100 ge p
paroi interne d’étanchéité et des couches de composites très riches Perla
10/1
en fibres de verre assurent la résistance mécanique. Cette configu-
0
ration, qui reprend l’idée du liner, semble permettre une nette amé- 200 400 600 800 1 000
lioration de la pression de perlage. L’avantage par rapport au liner 4/–1
provient de la nature des résines pour le gel coat et le stratifié
–100 σc (MPa)
0,5/–1
composite, qui sont identiques ou proches. Ces données restent
–200 Rupture par cisaillement
cependant à confirmer par des essais plus complets.
et flambage
Selon sa position dans le système de canalisations, les moyens Figure 8 – Enveloppes de perlage et de rupture de tubes bobinés
d’accrochage, la température, l’utilisation irrégulière ou cyclique qui à ± 55o, d’épaisseur 1 mm pour différents cas de chargement biaxial
en est faite, un tube peut subir des efforts de pression interne ou (d’après [18])
externe, de flexion, de traction ou de compression et de torsion. Il
peut également flamber, subir des chocs et des vibrations. Aucune
étude ne reprend l’ensemble de ces modes de chargements pour
évaluer leur influence sur le perlage.
Le chargement mécanique principal d’un tube est la pression σa (MPa)
interne. Comme précisé précédemment (cf. § 3.3), ce chargement
conduit à un état de contrainte biaxial dans le stratifié composite, 300 Éclatement
variable selon les conditions imposées aux extrémités. Pour aller trice
la ma
plus loin dans cette voie, plusieurs auteurs [18] [19] ont cherché à u r e de
200 rupt Pas de trace
déterminer des enveloppes de perlage ou de rupture en fonction g e ou ice
d’endommagement
e rla matr cumulé
du mode de chargement biaxial. Soden et al. [18], utilisant des P de la
100 tion
tubes minces de 1 mm d’épaisseur, ont fait varier le rapport σc /σa Fiss
ura
de 4/–1 à 10/1. Les cas de pression, compression et traction unixia- tube
nt du
les ont également été testés. La figure 8 présente leurs résultats. 0
his seme
La différence entre pression de perlage et pression d’éclatement Blanc Éclatement
est maximale pour les chargements compris entre 1,5/1 et 3/1, qui –100
sont les cas les plus fréquents d’utilisation. Cependant, les valeurs
les plus élevées de contraintes circonférentielle et axiale sont obte- Rupture par cisaillement
nues pour ces chargements. Les ruptures par perlage se sont pro- –200
duites par apparition de gouttelettes pour les rapports 0/1 à 3/1 et
par jets pour les rapports 3,5/1 à 5,5/1. Pour les rapports supérieurs –300
(10/1 à 18/–1), des délaminages importants sont apparus avant le 0 100 200 300 400 500
perlage par jets. Pour certains cas comportant de la compression σc (MPa)
(4/–1 à 0/–1), les ruptures initiales semblent résulter à la fois de
flambage et de rupture de la matrice par cisaillement. Il est intéres- Fraction volumique de fibres 58 %
sant de noter que les tubes peuvent admettre des contraintes supé-
rieures pour un rapport de chargement de 3,3/1 plutôt que pour le Vitesse élevée (dσ/dt > 102 kPa/s)
rapport 2/1. Carroll et al. [19] ont effectué le même type de démar- Vitesse intermédiaire (dσ/dt > 10 kPa/s)
che, en ajoutant l’effet de la vitesse de chargement. La figure 9 Vitesse lente (dσ/dt > 1 kPa/s)
reprend leurs résultats sous forme graphique, correspondant aux
ruptures initiales. Si l’on retrouve la forme globale de l’enveloppe
de perlage ou de rupture de Soden et al., les valeurs obtenues Figure 9 – Enveloppes de rupture et mode de dégradation
divergent et les modes de rupture sont très différents. Ainsi, le per- de tubes bobinés à ± 55o, d’épaisseur 4 mm, pour différents cas
lage n’est constaté par ces auteurs que pour les rapports de char- de chargement biaxial et différentes vitesses de sollicitation
gements inférieurs à 2/1. En particulier, pour ce dernier rapport, la (d’après [19])
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0,4
80
5. Propriétés mécaniques
60 des constituants
0,2
40
Les matériaux composites qui entrent dans la composition des
0 systèmes de canalisations sont majoritairement à base de fibres de
0 10–2 10–1 1 101 102 103 104 verre E et de résines époxy, polyesters ou vinylesters. Comme le
t (h) perlage résulte de la microfissuration de la matrice et de décohé-
sions entre fibres et matrice, plusieurs auteurs ont cherché à étudier
l’influence des propriétés mécaniques de ces constituants sur le
Figure 10 – Déformation circonférentielle en fonction du temps perlage.
pour différents niveaux de pression statique (d’après [20])
5.1 Matrice
Les résines thermodurcissables sont obtenues par mélange de
lg σc (MPa)
Essais instantanés
Pression hydrostatique Les résines peuvent contenir aussi des charges et des additifs.
admissible en régime Tous les composés peuvent avoir une incidence sur les propriétés
statique mécaniques des résines après réticulation. De plus, les conditions
2
de mélange, le cycle et les modes de réticulation (chaleur, rayonne-
Essais en pression cyclique
ment...) peuvent influencer ces propriétés. Deux voies ont été sui-
vies pour évaluer l’importance des propriétés des matrices sur le
Pression hydrostatique perlage. La première est la comparaison de différentes résines. C’est
admissible en régime cyclique
la voie qu’ont choisie Taniguchi et al. [22], Mieras [20] et Carswell et
1,5 Gemmell [23]. La seconde, à laquelle se sont intéressés Zhang et al.,
–1 1 3 5 consiste à rendre flexible une résine en ajoutant des charges élasto-
lg t (h) mères [24] et à la comparer à la résine de base. Enfin, Barrère [4] a
suivi les deux voies.
Figure 11 – Diagrammes sc /t pour des essais de pression statique Taniguchi et al. [22] ont comparé trois résines époxy, composées
et cyclique et droites de régression (moindres carrés) selon la norme de diglycidyléther de bisphénol A (DGEBA) réticulé par deux durcis-
ASTM D 2992-91 (d’après [21]) seurs amines aromatiques (résines A et B) et un durcisseur anhy-
dride d’acide (résine C). Ces auteurs ont observé que la pression de
perlage de tubes [± 55om , ± 6on ] (stratifié avec m plis à 55o et n plis
à 6o) réalisés avec ces résines était proportionnelle à l’allongement
L’effet de vitesse de chargement est peu important, dans les à rupture des résines, comme l’indique le tableau 1. Carswell et
conditions d’essais de Carroll et al. [19], sauf pour les conditions de Gemmell [23] ont constaté les mêmes tendances, en utilisant trois
traction ou compression pures. Cependant, le temps joue un rôle résines polyesters présentant des allongements à la rupture variant
primordial sur le phénomène de perlage, ainsi que des essais de de 2 % à 18 %. En revanche, Mieras [20] a testé quatre systèmes de
fluage statique ou cyclique le démontrent. Mieras [20] a réalisé des résines, polyester ou époxy et a montré que la pression de perlage
essais de fluage statique, pour des tubes réalisés à partir de deux de tubes [± 55o] était uniquement reliée à la résistance à la rupture
types de résines (époxy et polyester) ; la figure 10 présente les de la résine. Notamment, pour cet auteur, l’allongement à la rupture
résultats pour les tubes à matrice époxy. Comme on peut le consta- n’est pas corrélé à la pression de perlage. Barrère [4], utilisant des
ter, la déformation évolue avec le temps et s’accentue avant résines époxy avec durcisseurs amine aromatique et anhydride
d’atteindre le perlage pour les pressions les plus élevées. Mieras d’acide, a montré qu’il n’existait pas de relation entre pression de
attribue le fluage à la déformation irréversible et à la microfissura- perlage et propriétés à la rupture des résines (tableau 2).
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Tableau 3 – Propriétés mécaniques de résines époxy et pression de perlage de tubes réalisés avec ces résines
(épaisseur 1,3 mm) (d’après [24])
Propriétés mécaniques des résines (23 °C) Perlage des tubes
Taux de
Résistance Déformation Contrainte Déformation
Résine Module restitution
à la rupture à la rupture circonfé- circonfé-
d’élasticité d’énergie critique
en traction en traction rentielle rentielle
en mode I
(MPa) (MPa) (%) (kJ/m2) (MPa) (%)
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6. Conclusion
Pression relative
250
Le perlage des structures composites sous pression interne est un
223 phénomène simple dans sa manifestation, mais complexe à
comprendre et maîtriser. Il se manifeste par des gouttelettes ou des
200 188 jets ou bien une perte de pression, selon que le fluide transporté est
186
175 un liquide ou un gaz. Il résulte de la création d’un réseau de micro-
fissures traversant la paroi, à une pression souvent inférieure à 30 %
150 145 de la pression d’éclatement. Les tubes, les réservoirs et les capacités
peuvent subir ce mode de ruine. La complexité du phénomène de
perlage est liée au grand nombre de paramètres qui peuvent inter-
100 venir interactivement, à différentes échelles. En particulier, la
100
structure des tubes (angle de bobinage, gel coat, défauts) et le char-
gement thermomécanique ne peuvent être analysés indépendam-
ment. De même, les constituants du matériau composite sont en
50 étroite interaction. Les tubes fabriqués par enroulement filamen-
taire, avec l’angle de bobinage de ± 55o, sont les plus courants et
permettent théoriquement de résister au mieux à la pression
0 interne. En fait, les différentes études expérimentales menées à ce
Ensimage Ensimage Ensimage sujet ne conduisent pas toutes à cette conclusion. En particulier, il
spécifique spécifique polyvalent C faut souligner que la fonction d’étanchéité du tube ne requiert pas
époxy A époxy B nécessairement la même conception que la fonction de résistance
mécanique du tube. Une étude complète sur la conception d’un tube
Pression de fin de linéarité
résistant au perlage reste à faire. Parmi les éléments disponibles, on
Pression de perlage peut noter que l’idée d’une couche interne « étanche le plus long-
temps possible » semble ressortir. Cette couche peut être un pli du
composite orienté de telle manière que la résine développe des
Figure 12 – Pressions relatives de fin de linéarité et de perlage microfissures plus tardivement, mais ce peut être aussi un liner ou
de tubes avec ensimages différents (d’après [25]) un gel coat épais.
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