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ECONOMIE GENERALE ET STATISTIQUES Pr :Ahmed BELID

LES INSTRUMENTS DE L'INTERVENTION ETATIQUE

I - LA POLITIQUE ECONOMIQUE

1- DEFINITION DE ETAT ET SES FONCTIONS

L’Etat est l’ensemble des administrations centrales et leurs services extérieurs répartis sur le territoire national.
 L’Etat gendarme, assure l’ordre, la sécurité et les conditions infrastructurelles… (Fonctions régaliennes)
 L'Etat providence signifie l'intervention de l'Etat au domaine de la protection sociale (répartition des revenus
entre les différentes classes sociales) et il veille au bon fonctionnement des marchés et limiter leurs
dysfonctionnements (Inflation, chômage).
Les fonctions de l’Etat providence sont:
 La fonction d’allocation des ressources : par la production des biens et services marchands par les entreprises
publiques et ceux non marchands (services et publiques).
 La fonction de redistribution : par l’action de la répartition secondaire des revenus (subventions et prestations
sociales).
 La fonction de régulation : par l’action avec la politique économique, il limite les dysfonctionnements sur les
différents marchés.

2- POLITIQUE ECONOMIQUE
A- DEFINITION

C’est l’ensemble des actions mises en œuvre par l’Etat pour atteindre certaines finalités visant à garantir le bon
fonctionnement de l’économie nationale.

B- TYPES DE POLITIQUES ECONOMIQUES

Types de politiques Définition Nature Objectifs


Instruments - La politique monétaire - Relancer la croissance
d'intervention à court - la politique budgétaire - Réduire le chômage
Conjoncturelles
terme - la politique fiscale - Stabilité des prix
- Equilibre extérieur
Instruments - La politique agricole La modification durable des structures
Structurelles d'intervention à long - la politique d’industrialisation de l’économie nationale sur le long
terme - la privatisation terme

c- LE CARRE MAGIQUE DE KALDOR

Taux de croissance du PIB (%)


3

Taux de chômage (%) 9.5 0.5 Solde des transactions


Courantes (en% PIB)

2
Taux d’inflation (%)

une schématisation simplifiée résumant la situation économique conjoncturelle d’un pays à partir de quatre
Définition indicateurs : le taux de croissance du PIB (la croissance économique), le taux d’inflation, le solde de la
balance des transactions courantes (en% du PIB) et le taux de chômage.
On trace deux axes perpendiculaires et gradués de manière à montrer que plus on évolue vers l’intérieur du
carré, plus les quatre indicateurs se détériorent.
Ainsi :
 Les axes relatifs à la croissance du PIB et au solde des transactions courantes (taux des échanges
extérieurs par rapport au PIB) sont gradués dans le sens croissant à partir de l’origine (centre du
Construction carré) : plus on s’éloigne de l’intérieur du carré, plus ces deux indicateurs augmentent (inversement ils
baissent).
 Les axes représentant le taux de chômage et le taux d’inflation sont gradués dans le sens
décroissant depuis l’origine. (plus on s’oriente vers l’intérieur du carré, plus ces deux taux
augmentent)
Intérêt Faire des comparaisons dans le temps et dans l'espace.
La principale limite de ce carré est liée essentiellement à sa situation idéale (magique) liée à des objectifs
Limites
très difficiles, voire impossible à réaliser vu l’incompatibilité de ces objectifs.

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LA POLITIQUE MONETAIRE
I- MONNAIE:

La masse monétaire est la quantité de la monnaie détenue par les agents économiques non financiers
résidents sur un territoire.

Circulation fiduciaire (Billets de banque et monnaie divisionnaire - Encaisses des banques)


La masse Monnaie scripturale (Dépôts à vue auprès de la BAM, des banques et du trésor)
monétaire Placement à vue (Comptes d'épargne auprès des banques)
Autres actifs Monétaires (comptes à terme auprès des banques…)

M1= Circulation fiduciaire + Monnaie scripturale


Agrégats
M2= M1+ Placement à vue
monétaires
M3= M2+ Autres actifs Monétaires

Les contreparties de la masse monétaire


L'ensemble des opérations agissant sur la quantité de la masse monétaire:
- Lorsque la quantité de la Masse monétaire augmente, on parle de la création monétaire
- Lorsque la quantité de la Masse monétaire diminue, on parle de la destruction monétaire
L'ensemble des crédits accordés par les banques (BAM et els
Créances des institutions de dépôts sur l’économie
banques commerciales) aux ménages et aux entreprises
Créances nettes des institutions de dépôts
l'administration centrale
Ce sont les emprunts de l'Etat auprès des banques.
Excédent de devises généré par les différentes opérations
Réserves Internationales Nettes
avec le reste du monde (exportations, importations…)

Fondements théoriques de la politique monétaire


1- notion de la politique monétaire
La politique monétaire est l’ensemble des actions mises en œuvre par les autorités monétaires (banque
centrale, ministère des finances, etc.) pour harmoniser l’offre de la monnaie avec la demande de l’économie en cette
monnaie.

2- La théorie quantitative de la monnaie ( Approche monétariste)

L'inflation a toujours une origine monétaire.


M.V=P.T
V et T sont considérés constants

M : quantité de monnaie en circulation


V : vitesse de circulation de la monnaie : le nombre de fois d’utilisation d’une unité monétaire
P : niveau général des prix
T : quantité totale des biens et services échangés
La masse monétaire doit être adapté aux échanges des biens et services afin d'éviter l'inflation.
Cette équation explique la détermination des prix des produits par la quantité de la monnaie en circulation.

3- Approche keynésienne

La monnaie est considéré comme un bien qui a sa propre utilité et non pas seulement comme instrument d’échange.
La monnaie influe la sphère réelle de l’économie (la production, le chômage).
La monnaie a des propriétés qui animent la demande faite par les agents économiques à travers le taux d’intérêt.

Ce taux d’intérêt peut agir à deux niveaux :

 sur le plan financier : si le taux est bas, il y’aura préférence à la liquidité, à l’inverse, il y’aura préférence aux
placements.
 sur le plan réel : Si le taux est faible, la consommation et l’investissement seront stimulés.

II- POLITIQUE MONETAIRE


- Stabilité des prix
- Relancer croissance économique forte et durable
Les objectifs finals - Réduire le chômage .
- assurer l’équilibre extérieur
- Objectif quantitatif: ajuster la progression du stock de la monnaie en circulation à la
Les objectifs croissance du PIB.
- Objectif interne: le contrôle du taux d’intérêt agissant sur les niveaux d’investissement et de
intermédiaires la consommation
- Objectif externe: le contrôle du taux de change : stabilité, dévaluation ou réévaluation de la
monnaie nationale par rapport aux devises étrangères.

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1- Actions de la politique monétaire à objectifs internes

INTERVENTIONS DE BAM SUR LE MARCHE MONETAIRE


AVEC L’OBJECTIF D’INFLUENCER LE TAUX INTERBANCAIRE,
LEQUEL, CONSTITUE LA CIBLE OPERATIONNELLE
Excédent de liquidité Situation du Besoin de liquidité
marché
Reprise de liquidités à 7 jours Opérations Avances à 7 jours
principales
Reprise de liquidités < à 7 jours Opérations de Avances < à 7 jours

Politique de relance
Politique restrictive

réglage fin
Facilités de dépôts de Facilités
Avances à 24 heures
liquidités à 24 heures permanentes
Reprise de liquidités > à 7 jours Avances > à 7 jours
Opérations de
Swaps de change (Ventes de Swaps de change (Achats de devises)
long terme
devises)
Open Market vendeur (Ventes de Open Market acheteur (Achats de BDT
BDT sur le marché secondaire) Opérations sur le marché secondaire)
Hausse du taux de la réserve structurelles Baisse du taux de la réserve obligatoire
obligatoire
Objectifs - Baisse de la masse monétaire - Hausse de la masse monétaire
Intermédiaire - Hausse du taux d'intérêt - Baisse du taux d'intérêt
Objectif final - Stabilité des prix - Relancer la croissance
- Equilibre extérieur - Réduire le chômage
Limites - Freinage de la croissance - Inflation
- Augmenter le chômage - Déséquilibre extérieur

2- Actions de la politique monétaire à objectifs externes


Régime de change flottant ou flexible (Taux de change
Régime de change fixe (taux de change fixé par BAM)
résultat de la loi e l'offre et de la demande)
Dévaluation: baisse de la valeur de la monnaie nationale
Dépréciation
par rapport aux monnaies étrangères
Réévaluation: Hausse de la valeur de la monnaie nationale
Appréciation
par rapport aux monnaies étrangères

3- Causes et effets positifs et négatifs de la dévaluation:


Causes de la dévaluation Conséquences de la dévaluation
Déficit de la balance des paiements, et donc perte Avantages : action pouvant :
de la réserve de change. Relancer les exportations, freiner les importations, relancer les
investissements étrangers et le tourisme, etc.

Inconvénients :
 Le service de la dette extérieure devient plus lourd ;
 Difficultés à importer des biens indispensables, etc.

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La politique budgétaire
1- Evolution de la conception du budget

 Pour l’école libérale : le budget est un document comptable et administratif retraçant les ressources et les
dépenses de l'Etat. C’est un acte qui prévoit et autorise l’exécution de ces ressources et dépenses pour une année. Il doit être
équilibré.
 Pour le courant keynésien : le budget cède sa place à la notion de la loi de finances et considéré comme un levier
d’intervention de l’Etat dans l’économie et le déficit est autorisé pour soutenir la croissance économique.
o Le multiplicateur Keynésien ou multiplicateur d’investissement montre qu’un investissement additionnel
produit un effet démultiplié sur le niveau de la production et de l’emploi.
o L’effet de l'accélérateur: une hausse de la demande entraîne une croissance plus que proportionnelle de
l'investissement . s

2- Définition et typologie des lois de finances

On distingue :
 La loi de finances initiale: prévoit et autorise l’ensemble des ressources et des charges de l’Etat.
 La loi de finances rectificative : s’élabore au cours de l’année budgétaire pour rectifier les prévisions des ressources et
charges de la loi de finances initiale.
 La loi de finance de règlement : constate le montant définitif des recettes et des dépenses de l’année budgétaire.
 La loi organique de finances : définit la loi de finances et certains principes budgétaires (année budgétaire, types de lois de
finances, etc.), les ressources, les charges de l’Etat, la structure et les procédures d’élaboration de la loi de finance, etc.

3- Composition de la loi de finances initiale

La loi de finance initiale présente :


 Le budget général de l’Etat (BGE)
 Les services de l’Etat gérés de manière autonomes (SEGMA)
 Les comptes spéciaux du trésor (CST)

4- Ressources et dépenses

Ressources Dépenses
 Recettes fiscales (Impôts directs (IR et IS) et  Dépenses de fonctionnement (personnel,
Dépenses ordinaires
Recettes ordinaires

indirects (TVA), Droits de douanes et droits de matériel…)


timbres et d'enregistrements).  Dépenses en intérêts et commissions de la
 Recettes non fiscales (Produits de monopoles, dette publique.
d’exploitation et de participations financières de
l’Etat et Produits et revenus du domaine et
recettes diverses)

 Recettes d’emprunts, dons et legs ;  Dépenses relatives aux amortissements de la


 Produits de cessions de participations de l’Etat dette à moyens et long termes ;
exceptionnelles

exceptionnelles

(Privatisation)  Dépenses d’investissement.


Dépenses
Recettes

5- Soldes budgétaires

SO>0: excédent budgétaire ordinaire ou


SO= Recettes ordinaires - Dépenses
épargne publique
ordinaires
Solde ordinaires SO<0: déficit ordinaire ou besoin de
=(RF + RNF) - (DF + D. intérêt de la
financement ou désépargne
dette)
SO=0: équilibre ou épargne nulle
Solde du BGE (hors Solde du BGE (hors emprunt et hors
emprunt et hors amortissement de la dette) = Solde ordinaire
amortissement de la dette) - Dépenses d'investissement
Solde global = Solde du BGE + Solde des
Solde global SEGMA + solde des CST

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6- Caractéristiques du BGE

 Déficit budgétaire structurel.


 Dominance des dépenses de fonctionnement surtout celle du personnel.
 Poids lourd de la dette.
 Prédominance des recettes fiscales surtout indirects.
 Faible part des dépenses d'investissement.

7- Politique budgétaire

i. Définition

La politique budgétaire est une politique économique qui consiste à mener des actions, par l’Etat, visant à agir
sur le niveau des dépenses et des recettes de l’Etat en vue de réguler l’économie.
On distingue :
 La politique de relance : visant à stimuler la croissance et résorber le chômage.
 La politique de stabilisation : limiter l’inflation ou freiner la croissance ayant atteint un niveau néfaste pour la
stabilité de l’économie.

ii. Actions et objectifs de la politique budgétaire

Politique de relance Politique restrictive (de rigueur)


Stimulation de la croissance économique Maîtriser les tensions inflationnistes (politique de
Objectifs
et de lutte contre le chômage. désinflation) et réduire le déficit budgétaire.
 La baisse des recettes fiscales :
 La hausse des recettes fiscales
 Augmentation des dépenses :
 Baisse des dépenses :
- Augmentation des salaires des
- Baisse ou stagnation des salaires des
fonctionnaires
Instruments (actions) fonctionnaires
- Augmenter les investissements
- Réduire le niveau des investissements
publics
publics
- Augmenter les dépenses de
- Réduire les dépenses de compensation
compensation

Conséquences Apparition d’un déficit budgétaire (Besoin Apparition d’un excèdent budgétaire (Capacité de
de financement) financement)

Limites Risque d’inflation, l’effet d’éviction, l’effet Ralentissement de la croissance, chômage,


boule de neige, la contrainte extérieure. pression fiscale [(recettes fiscales/PIB)x100]

iii. Limites de la politique budgétaire de relance

 L’effet d’éviction: Le détournement des moyens de financement des entreprises vers le trésor (endettement
massif).
 L’effet boule de neige : d’année en année, le déficit budgétaire se creuse à des niveaux non soutenables
mettant en jeu la solvabilité de l’Etat.
 La contrainte extérieure : Le déficit budgétaire entraîne un déficit commercial. En effet, les dépenses
publiques peuvent profiter à des producteurs étrangers au détriment producteurs nationaux (moins
compétitifs) ce qui favorise la hausse du niveau des importations impliquant le déséquilibre de la balance
commerciale nationale.

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