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Intelligence artificielle — Wikipédia https://fr.wikipedia.

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Intelligence artificielle
L'intelligence artificielle (IA) est « l'ensemble de théories et de
techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de
1
simuler l'intelligence » . Elle correspond donc à un ensemble de
concepts et de technologies plus qu'à une discipline autonome
constituée.

Souvent classée dans le groupe des sciences cognitives, elle fait appel à
la neurobiologie computationnelle (particulièrement aux réseaux
neuronaux), à la logique mathématique (sous-discipline des
mathématiques et de la philosophie) et à l'informatique. Elle recherche Supercalculateur Electronic Art's
Intel-ligence-Art-ificielle
des méthodes de résolution de problèmes à forte complexité logique ou
(représentation allégorique
algorithmique. Par extension elle désigne, dans le langage courant, les
artistique de « l'Intelligence
dispositifs imitant ou remplaçant l'humain dans certaines mises en artificielle »)
2
œuvre de ses fonctions cognitives .

Ses finalités et son développement suscitent, depuis toujours, de


nombreuses interprétations, fantasmes ou inquiétudes s'exprimant tant
dans les récits ou films de science-fiction que dans les essais
philosophiques.

Deep Blue IBM, premier


supercalculateur à battre un
champion du monde d'échecs en
titre de l'histoire de l'humanité
(Matchs Deep Blue contre Kasparov
Russie-États-Unis en 1996 et 1997)

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Sommaire
Définition
Historique
Prix Turing
Faits marquants depuis les années 2000
En France

Test de Turing
Intelligence artificielle forte
Définition
Estimation de faisabilité
Diversité des opinions
Travaux complémentaires

Intelligence artificielle faible


Estimation de faisabilité

Courants de pensée
Cognitivisme
Connexionnisme
Synthèse

Différentes facettes
Conception de systèmes
Utilisation
Domaines d’application
Jeux vidéo
Précurseurs
Automates
Pensée automatique

Questionnements
Espoirs et enthousiasme
Critiques et inquiétudes
Critique de la technique et de la technologie
Questionnements éthiques

Perspectives et projections dans le futur


Dans la science-fiction
Quelques IA célèbres dans la science-fiction

Formation
L'intelligence artificielle et les jeux
Othello
Échecs
Go
Jeopardy!
Poker
Notes et références
Annexes

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Bibliographie
Articles connexes
Liens externes

Définition
Le terme « intelligence artificielle », créé par John McCarthy, est souvent abrégé par le sigle « IA » (ou « AI » en
anglais, pour Artificial Intelligence). Il est défini par l’un de ses créateurs, Marvin Lee Minsky, comme « la
construction de programmes informatiques qui s’adonnent à des tâches qui sont, pour l’instant, accomplies de
façon plus satisfaisante par des êtres humains car elles demandent des processus mentaux de haut niveau tels que :
3, 4
l’apprentissage perceptuel, l’organisation de la mémoire et le raisonnement critique » . On y trouve donc le côté
« artificiel » atteint par l'usage des ordinateurs ou de processus électroniques élaborés et le côté « intelligence »
associé à son but d'imiter le comportement. Cette imitation peut se faire dans le raisonnement, par exemple dans
les jeux ou la pratique des mathématiques, dans la compréhension des langues naturelles, dans la perception :
visuelle (interprétation des images et des scènes), auditive (compréhension du langage parlé) ou par d'autres
capteurs, dans la commande d'un robot dans un milieu inconnu ou hostile.

Même si elles respectent globalement la définition de Minsky, il existe un certain nombre de définitions différentes
5
de l'IA qui varient sur deux points fondamentaux :

Les définitions qui lient la définition de l'IA à un aspect humain de l'intelligence, et celles qui la lient à un
modèle idéal d'intelligence, non forcément humaine, nommée rationalité.
Les définitions qui insistent sur le fait que l'IA a pour but d'avoir toutes les apparences de l'intelligence
(humaine ou rationnelle), et celles qui insistent sur le fait que le fonctionnement interne du système d'IA doit
ressembler également à celui de l'être humain et être au moins aussi rationnel.

Historique
Historiquement, elle trouve son point de départ dans les années 1950 avec les travaux d'Alan Turing, qui se
demande si une machine peut « penser ». Le développement croissant des technologies informatiques (puissance
de calcul) et des techniques algorithmiques (notamment l'apprentissage profond ou deep learning) ont permis la
réalisation de programmes informatiques surpassant l'homme dans certaines de ses capacités cognitives
emblématiques : le jeu d'échecs en 1997, le jeu de go en 2016 et le poker en 2017.

L'une des origines de l'intelligence artificielle se trouve probablement dans l'article d'Alan Turing « Computing
6
Machinery and Intelligence » (Mind, octobre 1950) , où Turing explore le problème et propose une expérience
maintenant connue sous le nom de test de Turing dans une tentative de définition d'un standard permettant de
qualifier une machine de « consciente ». Il développe cette idée dans plusieurs forums, dans la conférence
7
« L'intelligence de la machine, une idée hérétique » , dans la conférence qu'il donne à la BBC 3e programme le 15
8
mai 1951 « Les calculateurs numériques peuvent-ils penser ? » ou la discussion avec M.H.A. Newman, Sir
Geoffrey Jefferson et R.B. Braithwaite les 14 et 23 janvier 1952 sur le thème « Les ordinateurs peuvent-ils
9
penser? » . L'autre origine probable est la publication, en 1949, par Warren Weaver de son mémorandum sur la
10
traduction automatique des langues qui suggère qu'une machine puisse faire une tâche qui relève typiquement
de l'intelligence humaine.

On considère que l'intelligence artificielle, en tant que domaine de recherche, a été créée à la conférence qui s'est
11
tenue sur le campus de Dartmouth College pendant l'été 1956 à laquelle assistaient ceux qui vont marquer la
discipline. L'intelligence artificielle se développe ensuite surtout aux États-Unis à l'université Stanford sous
l'impulsion de John McCarthy, au MIT sous celle de Marvin Minsky, à l'université Carnegie-Mellon sous celle de

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Allen Newell et Herbert Simon et à l'université d'Édimbourg sous celle de Donald Michie. En France, l'un des
pionniers est Jacques Pitrat.

Toutefois le sujet de l'intelligence artificielle est un sujet dont les bornes peuvent varier. Par exemple, la recherche
d'un itinéraire était considéré comme un problème d'intelligence artificielle dans les années 1950, alors que depuis
que des applications sont dotées d'algorithmes pour résoudre ces questions la recherche d'itinéraires n'est plus
12
considérée comme de l'intelligence artificielle .

Prix Turing
Plusieurs prix Turing ont été attribués à des pionniers de l'intelligence artificielle, citons: Marvin Minsky en 1969,
John McCarthy en 1971, Allen Newell et Herbert Simon en 1975, Edward Feigenbaum et Raj Reddy en 1994, Judea
Pearl en 2011.

Faits marquants depuis les années 2000


L'intelligence artificielle est un sujet d'actualité au e siècle. En 2004, l'Institut Singularity a lancé une campagne
Internet appelée « Trois lois dangereuses » : « Three Laws Unsafe » (en lien avec les trois lois d'Asimov) pour
sensibiliser aux questions de la problématique de l'intelligence artificielle et l'insuffisance des lois d'Asimov en
13
particulier. (Singularity Institute for Artificial Intelligence 2004) .

En 2005, le projet Blue Brain est lancé, il vise à simuler le cerveau des mammifères. Il s'agit d'une des méthodes
envisagées pour réaliser une IA. Ils annoncent de plus comme objectif de fabriquer, dans dix ans, le premier
14
« vrai » cerveau électronique . En mars 2007, le gouvernement sud-coréen a annoncé que plus tard dans l'année,
il émettrait une charte sur l'éthique des robots, afin de fixer des normes pour les utilisateurs et les fabricants. Selon
Park Hye-Young, du ministère de l'Information et de la communication, la Charte reflète les trois lois d'Asimov : la
tentative de définition des règles de base pour le développement futur de la robotique. En juillet 2009, Californie,
conférence organisé par l'Association for the Advancement of Artificial Intelligence (AAAI), où un groupe
d'informaticiens se demande s'il devrait y avoir des limites sur la recherche qui pourrait conduire à la perte de
l'emprise humaine sur les systèmes informatiques, et où il était également question de l'explosion de l'intelligence
(artificielle) et du danger de la singularité technologique conduisant à un changement d'ère, ou de paradigme
15, 16
totalement en dehors du contrôle humain .

En 2009, le Massachusetts Institute of Technology (MIT) a lancé un projet visant à repenser la recherche en
intelligence artificielle. Il réunira des scientifiques qui ont eu du succès dans des domaines distincts de l'IA. Neil
Gershenfeld déclare « Nous voulons essentiellement revenir 30 ans en arrière, et de revoir quelques directions
17
aujourd'hui gelées » .
18
En novembre 2009, l'US Air Force cherche à acquérir 2 200 PlayStation 3 pour utiliser le processeur cell à 7 ou 8
cœurs qu'elle contient dans le but d'augmenter les capacités de leur superordinateur constitué de 336 PlayStation 3
19
(total théorique 52,8 PetaFlops en double précision). Le nombre sera réduit à 1 700 unités le 22 décembre 2009 .
Le projet vise le traitement vidéo haute-définition, et l'« informatique neuromorphique », ou la création de
18
calculateurs avec des propriétés/fonctions similaires au cerveau humain .

Le 27 janvier 2010, l'US Air Force demande l'aide de l'industrie pour développer une intelligence avancée de
collecte d'information et avec la capacité de décision rapide pour aider les forces américaines pour attaquer ses
ennemis rapidement à leurs points les plus vulnérables. L'US Air Force utilisera une intelligence artificielle, le
raisonnement ontologique, et les procédures informatique basées sur la connaissance, ainsi que d'autres traitement
20
de données avancées afin de frapper l'ennemi au meilleur point . D'autre part, d’ici 2020, plus de mille
bombardiers et chasseurs F-22 et F-35 de dernière génération, parmi plus de 2 500 avions militaires,

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commenceront à être équipés de sorte que, d’ici 2040, tous les avions de guerre américains soient pilotés par
intelligence artificielle, en plus des 10 000 véhicules terrestres et des 7 000 dispositifs aériens commandés d'ores et
21
déjà à distance .

Le 16 février 2011, Watson, le superordinateur conçu par IBM, remporte deux des trois manches du jeu télévisé
Jeopardy! en battant largement ses deux concurrents humains en gains cumulés. Pour cette IA, la preformance a
résidé dans le fait de répondre à des questions de culture générale (et non un domaine technique précis) dans des
délais très courts. En février 2016, l'artiste et designer Aaron Siegel propose de faire de Watson un candidat à
l'élection présidentielle américaine afin de lancer le débat sur « le potentiel de l’intelligence artificielle dans la
22
politique » .

En mai 2013, Google ouvre un laboratoire de recherches dans les locaux de la NASA. Grâce à un super ordinateur
quantique conçu par D-Wave Systems et qui serait d'après cette société 11 000 fois plus performant qu'un
23
ordinateur actuel (de 2013) , ils espèrent ainsi faire progresser l'intelligence artificielle et notamment
l'apprentissage automatique. Raymond Kurzweil est engagé en décembre 2012 par Google afin de participer et
24
d'améliorer l'apprentissage automatique des machines et des IA .

En 2014-2015, à la suite du développement rapide du deep learning, et à l'encontre des penseurs transhumanistes,
quelques scientifiques et membres de la communauté high tech craignent que l'intelligence artificielle ne vienne à
terme dépasser les performances de l'intelligence humaine. Parmi eux, l'astrophysicien britannique Stephen
25 26 27
Hawking , le fondateur de Microsoft Bill Gates et le PDG de Tesla Elon Musk .
28
Les géants de l'Internet s'intéressent de plus en plus à l'IA . Le 3 janvier 2016, le patron de Facebook, Mark
Zuckerberg, s’est donné pour objectif de l’année de « construire une intelligence artificielle simple pour piloter ma
maison ou m’aider dans mon travail » [réf. nécessaire] Il avait déjà créé en 2013 le laboratoire Facebook Artifical
Intelligence Research (FAIR) dirigé par le chercheur français Yann LeCun et ouvert un laboratoire de recherche
29
permanente dans le domaine à Paris .
30
Apple a de son côté récemment acquis plusieurs start-up du secteur (Perceptio, VocalIQ, Emotient et Turi) .

En France
En France, les pionniers sont Alain Colmerauer, Gérard Huet, Jean-Louis Laurière, Claude-François Picard,
31
Jacques Pitrat et Jean-Claude Simon . Un congrès national annuel Reconnaissance de formes et intelligence
32
artificielle est créé en 1979 à Toulouse . En lien avec l'organisation de la conférence IJCAI (en) à Chambéry en
33
1993, et la création d'un GRECO-PRC intelligence artificielle, en 1983, il donne naissance à une société savante,
34
l'AFIA en 1989, qui, entre autres, organise des conférences nationales en intelligence artificielle .

Dès le début de l'année 2017, les initiatives se multiplient et s'accélèrent [pourquoi ?]. Le 17 janvier 2017, le fonds de
capital-risque Serena Capital lance un fonds de 80 millions d’euros dédié à l’investissement dans les start-up
35
européennes du big data et de l'intelligence artificielle . Le 19 janvier 2017, une audition se tient au Sénat
36
« L'intelligence Artificielle menace-t-elle nos emplois ? » . Le 20 janvier 2017, Axelle Lemaire entend valoriser les
37
potentiels scientifiques et industriels de notre pays grâce au projet « France IA » .

Test de Turing
À l’orée des années 1950, entre la naissance de la cybernétique et l’émergence quelques années plus tard de
l’intelligence artificielle, alors que les meilleurs esprits du temps s’interrogent sur la possibilité de construire des
machines pensantes, Alan Turing propose, dès le début d’un article demeuré célèbre, un test pour déterminer si
38
une machine peut être définie par « consciente »[pas clair] .

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Définir l’intelligence est un défi et il n’est pas certain qu’on puisse y


arriver un jour d’une façon satisfaisante. C’est cette remarque qui
poussa le mathématicien britannique Alan Turing, il y a soixante ans, à
proposer « le jeu de l’imitation » qui fixait un objectif précis à la science
naissante des ordinateurs que l'on n'appelait pas encore informatique
en francophonie. Ce « jeu de l'imitation » suggérait qu'un juge fictif
puisse dialoguer d'une part avec une machine et d'autre part avec un
39
humain à l'aide d'un terminal sans pouvoir les discriminer .

Jusqu'à ce jour, aucun logiciel n'a encore pu réussir ce test, à savoir se


comporter de façon à ne pas être discriminé d'un humain, malgré de
nombreuses tentatives. Devant la persistance de ces échecs certains
informaticiens [Lesquels ?] pensent que mettre au point un programme
aussi complexe ne démontrera pas l'intelligence des programmes ni

Schéma du test de Turing. leur capacité à penser.

De nos jours, une machine peut certes réviser et faire évoluer des
objectifs qu’on lui a attribués. Une machine peut même être programmée pour pouvoir restructurer sa
connaissance initiale à partir d’informations reçues ou perçues. Mais la machine d’aujourd’hui ne pense pas à
proprement parler, car elle n’a pas conscience d’elle-même (et en particulier de ses limites), elle ne peut pas
38
ultimement décider de ses buts ni imaginer de nouvelles formes de représentations du monde .

Intelligence artificielle forte

Définition
Le concept d’intelligence artificielle forte fait référence à une machine capable non seulement de produire un
comportement intelligent, mais d’éprouver une impression d'une réelle conscience de soi, de « vrais sentiments »
40
(quoi qu’on puisse mettre derrière ces mots), et « une compréhension de ses propres raisonnements » .

L’intelligence artificielle forte a servi de moteur à la discipline, mais a également suscité de nombreux débats. En se
fondant sur l'hypothèse, que tendent à confirmer les neurosciences et que des chercheurs n'hésitent pas à affirmer
41
, que la conscience a un support biologique et donc matériel, les scientifiques ne voient généralement pas
d’obstacle de principe à créer un jour une intelligence consciente sur un support matériel autre que biologique.
Selon les tenants de l'IA forte, si à l'heure actuelle il n'y a pas d'ordinateurs ou de robots aussi intelligents que l'être
humain, ce n'est pas un problème d'outil mais de conception. Il n'y aurait aucune limite fonctionnelle (un
ordinateur est une machine de Turing universelle avec pour seules limites les limites de la calculabilité), il n'y
aurait que des limites liées à l'aptitude humaine à concevoir les logiciels appropriés (programme, base de
données...). Elle permet notamment de modéliser des idées abstraites.

Estimation de faisabilité
Comparer la capacité de traitement de l'information d'un cerveau humain à celle d'un ordinateur peut aider à
comprendre les ordres de grandeur pour estimer la possibilité pratique ou non d'une intelligence artificielle forte,
de même qu'un simple calcul de puissance en kW permet grosso modo de dire qu'un camion donné pourra espérer
transporter commodément telle ou telle charge ou si cela lui sera impossible. Voici quelques exemples d'ordres de
grandeur en traitement de l'information :

balance de Roberval : 1 bit par seconde (comparaison de deux poids) ;

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mainframe typique des années 1970 : 1 million d'opérations par seconde sur 32 bits ;
Intel Paragon XP/S, 4 000 processeurs i860 @ 50 MHz (1992) : 160 milliards d'opérations par seconde.
Cette puissance n'est pas à prendre au pied de la lettre. Elle précise surtout les ordres de grandeur en présence et
leur évolution relativement rapide (2015).

L'intelligence artificielle n'avait donné que des résultats mitigés sur les ordinateurs typiques de 1970 effectuant 107
42, 43
opérations logiques par seconde . Le cerveau humain, formé de 1011 neurones ne pouvant chacun commuter
plus de 100 fois par seconde en raison de leur temps de relaxation permettait beaucoup plus de traitements
43
logiques par unité de temps (1014 opérations logiques par seconde) . Ce handicap technique précis n'existe plus
sur les ordinateurs actuels (2015), travaillant en 64 bits et avec des horloges cadencées à 4 GHz environ.

Il s'agit là de processeurs destinés au particulier. Concernant des machines comme Blue Gene, le rapport du
nombre de comparaisons par seconde entre ordinateur et cerveau ont même changé de sens.
44
Un article de 2013 examine par plusieurs voies quelle pourrait être la capacité mémoire nécessaire et, selon le
mode de calcul, obtient des chiffres très différents : 1 To, 100 To, 2 500 To (voir big data), évoquant aussi par jeu
300 Mo, soit 60 MP3 de 3 minutes.

Le matériel serait donc maintenant présent. Du logiciel à la mesure de ce matériel resterait à développer. En effet,
l'important n'est pas de raisonner plus vite, en traitant plus de données, ou en mémorisant plus de choses que le
45
cerveau humain , l'important est de traiter les informations de manière appropriée.

L'IA souligne la difficulté à expliciter toutes les connaissances utiles à la résolution d'un problème complexe.
Certaines connaissances dites implicites sont acquises par l'expérience et mal formalisables. Par exemple, qu'est-ce
46
qui distingue un visage familier de deux cents autres ? Nous ne savons pas toujours clairement l'exprimer .
L'apprentissage de ces connaissances implicites par l'expérience est exploitée depuis les années 1980 (voir Réseau
de neurones). Néanmoins, un autre type de complexité apparaît : la complexité structurelle. Comment mettre en
relation des modules spécialisés pour traiter un certain type d'informations, par exemple un système de
reconnaissance des formes visuelles, un système de reconnaissance de la parole, un système lié à la motivation, à la
coordination motrice, au langage, etc. En revanche, une fois un système cognitif conçu et son apprentissage par
l'expérience réalisé, l'« intelligence » correspondante peut être distribuée en un grand nombre d'exemplaires, par
exemple sur les portables d'actuaires ou de banquiers pouvant ainsi, comme le rappelle un slogan, dire oui ou non,
mais le dire tout de suite grâce à des applications dites de credit scoring.

Enfin, au-delà de la simple technique, il reste à savoir de quel type serait la relation entre l'homme et la machine
intelligente : bonne et peut-être non exempte de bugs, comme dans Les Robots d'Asimov, ou carrément hostile
47
comme dans Terminator sont deux exemples possibles .

Diversité des opinions


Les principales opinions soutenues pour répondre à la question d’une intelligence artificielle consciente sont les
suivantes :

Impossible : la conscience serait le propre des organismes vivants, et elle serait liée à la nature des
systèmes biologiques. Cette position est défendue principalement par des religieux.

Problème : Elle rappelle toutefois toutes les controverses passées entre vitalistes et matérialistes.
Impossible avec des machines manipulant des symboles comme les ordinateurs actuels, mais possible
avec des systèmes dont l’organisation matérielle serait fondée sur des processus quantiques. Cette position
est défendue notamment par Roger Penrose. Des algorithmes quantiques sont théoriquement capables de
mener à bien des calculs hors de l'atteinte pratique des calculateurs conventionnels (complexité en
au lieu de , par exemple, sous réserve d'existence du calculateur approprié). Au-delà de la

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rapidité, le fait que l'on puisse envisager des systèmes quantiques en mesure de calculer des fonctions non-
turing-calculables (voir Hypercalcul) ouvre des possibilités qui - selon cet auteur - sont fondamentalement
interdites aux machines de Turing.

Problème : On ne dispose pas encore pour le moment d'algorithmes d'IA à mettre en œuvre dans ce
domaine. Tout cela reste donc spéculatif.
Impossible avec des machines manipulant des symboles comme les ordinateurs actuels, mais possible
avec des systèmes dont l’organisation matérielle mimerait le fonctionnement du cerveau humain, par
exemple avec des circuits électroniques spécialisés reproduisant le fonctionnement des neurones.

Problème : Le système en question répondant exactement de la même façon que sa simulation sur
48
ordinateur - toujours possible - au nom de quel principe leur assigner une différence ?
Impossible avec les algorithmes classiques manipulant des symboles (logique formelle), car de
nombreuses connaissances sont difficiles à expliciter mais possible avec un apprentissage par
l'expérience de ces connaissances à l'aide d'outils tels que des réseaux de neurones formels, dont
l'organisation logique et non matérielle s'inspire des neurones biologiques, et utilisés avec du matériel
informatique conventionnel.

Problème : si du matériel informatique conventionnel est utilisé pour réaliser un réseau de neurones,
alors il est possible de réaliser l'IA avec les ordinateurs classiques manipulant des symboles (puisque
ce sont les mêmes machines, voir Thèse de Church-Turing). Cette position parait donc incohérente.
Toutefois, ses défenseurs (thèse de l'IA forte) arguent que l'impossibilité en question est liée à notre
inaptitude à tout programmer de manière explicite, elle n'a rien à voir avec une impossibilité théorique.
Par ailleurs, ce que fait un ordinateur, un système à base d'échanges de bouts de papier dans une
salle immense peut le simuler quelques milliards de fois plus lentement. Or il peut rester difficile à
admettre que cet échange de bouts de papiers « ait une conscience ». Voir Chambre chinoise. Selon
les tenants de l'IA forte, cela ne pose toutefois pas de problème.
Impossible car la pensée n'est pas un phénomène calculable par des processus discrets et finis. Pour
passer d'un état de pensée au suivant, il y a une infinité non dénombrable, une continuité d'états
transitoires. Cette idée est réfutée par Alain Cardon (Modéliser et concevoir une Machine pensante).
Possible avec des ordinateurs manipulant des symboles. La notion de symbole est toutefois à prendre au
sens large. Cette option inclut les travaux sur le raisonnement ou l'apprentissage symbolique basé sur la
logique des prédicats, mais aussi les techniques connexionnistes telles que les réseaux de neurones, qui, à
la base, sont définies par des symboles. Cette dernière opinion constitue la position la plus engagée en
faveur de l'intelligence artificielle forte.
Des auteurs comme Douglas Hofstadter (mais déjà avant lui Arthur C. Clarke ou Alan Turing) (voir le test de
Turing) expriment par ailleurs un doute sur la possibilité de faire la différence entre une intelligence artificielle qui
éprouverait réellement une conscience, et une autre qui simulerait exactement ce comportement. Après tout, nous
ne pouvons même pas être certains que d’autres consciences que la nôtre, y compris chez des humains, éprouvent
réellement quoi que ce soit, si ce n'est par une pétition de principe qui spécule que chaque humain se retrouve à
l'identique chez tous les autres. On retrouve là le problème connu du solipsisme en philosophie.

Travaux complémentaires
49
Le mathématicien de la physique Roger Penrose pense que la conscience viendrait de l'exploitation de
phénomènes quantiques dans le cerveau (voir microtubules), empêchant la simulation réaliste de plus de quelques
dizaines de neurones sur un ordinateur normal, d’où les résultats encore très partiels de l’IA. Il restait jusqu’à
présent isolé sur cette question. Un autre chercheur a présenté depuis une thèse de même esprit quoique moins
50
radicale : Andrei Kirilyuk .

Cette spéculation reste néanmoins marginale par rapport aux travaux des neurosciences. L'action de phénomènes
quantiques est évidente [réf. nécessaire] dans le cas de la rétine (quelques quanta de lumière seulement suffisent à
une perception) ou de l'odorat, mais elle ne constitue pas une condition préalable à un traitement efficace de
l'information. En effet, le traitement de l'information effectué par le cerveau est relativement robuste [réf. nécessaire]
et ne dépend pas de l'état quantique de chaque molécule, ni même de la présence ou de la connexion de neurones

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isolés.

Cela dit, l’intelligence artificielle est loin de se limiter aux seuls réseaux de neurones, qui ne sont généralement
51
utilisés que comme classifieurs. Les techniques de résolution générale de problèmes et la logique des prédicats ,
entre autres, ont fourni des résultats significatifs et sont exploités par des ingénieurs et chercheurs dans plusieurs
domaines (en particulier depuis Mycin (en) en 1973 pour le diagnostic des maladies du sang).

Intelligence artificielle faible


La notion d’intelligence artificielle faible constitue une approche pragmatique d’ingénieur : chercher à construire
des systèmes de plus en plus autonomes (pour réduire le coût de leur supervision), des algorithmes capables de
résoudre des problèmes d’une certaine classe, etc. Mais, cette fois, la machine simule l'intelligence, elle semble agir
comme si elle était intelligente. On en voit des exemples concrets avec les programmes conversationnels qui
tentent de passer le test de Turing, comme ELIZA. Ces logiciels parviennent à imiter de façon grossière le
comportement d'humains face à d'autres humains lors d'un dialogue.

Joseph Weizenbaum, créateur du programme ELIZA, met en garde le public dans son ouvrage Computer Power
and Human Reason : si ces programmes « semblent » intelligents, ils ne le sont pas : ELIZA simule très
grossièrement un psychologue en relevant immédiatement toute mention du père ou de la mère, en demandant des
détails sur tel élément de phrase et en écrivant de temps en temps « Je comprends. », mais son auteur rappelle
qu'il s'agit d'une simple mystification : le programme ne comprend en réalité rien.

Les tenants de l'IA forte admettent que s'il y a bien dans ce cas simple simulation de comportements intelligents, il
est aisé de le découvrir et qu'on ne peut donc généraliser. En effet, si on ne peut différencier expérimentalement
deux comportements intelligents, celui d'une machine et celui d'un humain, comment peut-on prétendre que les
deux choses ont des propriétés différentes ? Le terme même de « simulation de l'intelligence » est contesté et
devrait, toujours selon eux, être remplacé par « reproduction de l'intelligence ».

Les tenants de l'IA faible arguent que la plupart des techniques actuelles d’intelligence artificielle sont inspirées de
leur paradigme. Ce serait par exemple la démarche utilisée par IBM dans son projet nommé Autonomic computing.
La controverse persiste néanmoins avec les tenants de l'IA forte qui contestent cette interprétation.

Simple évolution, donc, et non révolution : l’intelligence artificielle s’inscrit à ce compte dans la droite succession
de ce qu’ont été la recherche opérationnelle dans les années 1960, la supervision (en anglais : process control) dans
les années 1970, l’aide à la décision dans les années 1980 et le data mining dans les années 1990. Et, qui plus est,
avec une certaine continuité.

Il s'agit surtout d'intelligence humaine reconstituée, et de programmation ad hoc d'un apprentissage, sans qu'une
théorie unificatrice n'existe pour le moment (2011). Le Théorème de Cox-Jaynes indique toutefois, ce qui est un
résultat fort, que sous cinq contraintes raisonnables, tout procédé d'apprentissage devra être soit conforme à
52
l'inférence bayésienne, soit incohérent à terme, donc inefficace .

Estimation de faisabilité
53
Le sémanticien François Rastier, après avoir rappelé les positions de Turing et de Grice à ce sujet, propose six
« préceptes » conditionnant un système de dialogue évolué, en précisant qu'elles sont déjà mises en œuvre par des
systèmes existants :

objectivité (utilisation d'une base de connaissance par le système) ;


textualité (prise en compte d'interventions de plus d'une phrase, qu'elles émanent du système ou de
l'utilisateur) ;

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apprentissage (intégration au moins temporaire d'informations issues des propos de l'utilisateur) ;


questionnement (demande de précisions de la part du système) ;
rectification (suggestion de rectifications à la question posée, lorsque nécessaire) ;
explicitation (explicitation par le système d'une réponse qu'il a apportée précédemment).
Il suggère aussi que le système devrait être en mesure de se faire par lui-même une représentation de l'utilisateur
auquel il a affaire, pour s'adapter à lui. De son côté, l'utilisateur a tendance à s'adapter au système à partir du
moment où il a bien compris qu'il s'adresse à une machine : il ne conversera pas de la même manière avec un
système automatisé qu'avec un interlocuteur humain, ce qui présente pour le concepteur l'avantage pragmatique
de simplifier certains aspects du dialogue.

Courants de pensée
La cybernétique naissante des années 1940 revendiquait très clairement son caractère pluridisciplinaire et se
nourrissait des contributions les plus diverses : neurophysiologie, psychologie, logique, sciences sociales… Et c’est
tout naturellement qu’elle envisagea deux approches des systèmes, deux approches reprises par les sciences
cognitives et de ce fait l’intelligence artificielle : une approche par la décomposition (du haut vers le bas) et une
approche contraire par construction progressive du bas vers le haut.

Ces deux approches se révèlent plutôt complémentaires que contradictoires : on est à l'aise pour décomposer
rapidement ce que l'on connaît bien, et une approche pragmatique à partir des seuls éléments que l'on connaît afin
de se familiariser avec les concepts émergents est plus utile pour les domaines inconnus. Elles sont respectivement
à la base des hypothèses de travail que constituent le cognitivisme et le connexionnisme, qui tentent aujourd'hui
(2005) d'opérer progressivement leur fusion.
54
Le HOWTO de Linux sur l'intelligence artificielle v3.0 , révisé le 15 décembre 2012, adopte pour la commodité du
lecteur la taxinomie suivante :

Systèmes symboliques ;
Connexionnisme ;
Calcul évolutif (algorithmes génétiques, par exemple) ;
Alife (vie artificielle) et Complexité ;
Agents et robotique.

Cognitivisme
Le cognitivisme considère que le vivant, tel un ordinateur (bien que par des procédés évidemment très différents),
manipule essentiellement des symboles élémentaires. Dans son livre La société de l’esprit, Marvin Minsky,
s’appuyant sur des observations du psychologue Jean Piaget, envisage le processus cognitif comme une
compétition d’agents fournissant des réponses partielles et dont les avis sont arbitrés par d’autres agents. Il cite les
exemples suivants de Piaget :

L’enfant croit d’abord que plus le niveau d’eau est élevé dans un verre, plus il y a d’eau dans ce verre.
Après avoir joué avec des transvasements successifs, il intègre le fait que la notion de hauteur du liquide
dans le verre entre en compétition avec celle du diamètre du verre, et arbitre de son mieux entre les deux.
Il vit ensuite une expérience analogue en manipulant de la pâte à modeler : la réduction de plusieurs objets
temporairement représentés à une même boule de pâte l’incite à dégager un concept de conservation de la
quantité de matière.
Au bout du compte, ces jeux d’enfants se révèlent essentiels à la formation de l’esprit, qui dégagent quelques règles
pour arbitrer les différents éléments d’appréciation qu’il rencontre, par essais et erreurs.

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Intelligence artificielle — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Intelligence_artificielle

Connexionnisme
Le connexionnisme, se référant aux processus auto-organisationnels, envisage la cognition comme le résultat d’une
interaction globale des parties élémentaires d’un système. On ne peut nier que le chien dispose d'une sorte de
connaissance des équations différentielles du mouvement, puisqu’il arrive à attraper un bâton au vol. Et pas
davantage qu’un chat ait aussi une sorte de connaissance de la loi de chute des corps, puisqu’il se comporte comme
s’il savait à partir de quelle hauteur il ne doit plus essayer de sauter directement pour se diriger vers le sol. Cette
faculté qui évoque un peu l’intuition des philosophes se caractériserait par la prise en compte et la consolidation
d’éléments perceptifs dont aucun pris isolément n’atteint le seuil de la conscience, ou en tout cas n’y déclenche
d’interprétation particulière.

Synthèse
Trois concepts reviennent de façon récurrente dans la plupart des travaux :

la redondance (le système est peu sensible à des pannes ponctuelles) ;


la réentrance (les composants s'informent en permanence entre eux ; cette notion diffère de la réentrance
en programmation) ;
la sélection (au fil du temps, les comportements efficaces sont dégagés et renforcés).

Différentes facettes
On peut considérer différents dispositifs intervenant, ensemble ou séparément, dans un système d’intelligence
artificielle tels que :

le dialogue automatique : se faire comprendre en lui parlant ;


la traduction automatique, si possible en temps réel ou très légèrement différé ;
le traitement automatique du langage naturel ;
le raisonnement automatique (voir systèmes experts) ;
l’apprentissage automatique ;
la composition musicale automatique (voir les travaux de René-Louis Baron et de l'Ircam) ;
la reconnaissance de formes, des visages et la vision en général, etc. ;
l'intégration automatique d’informations provenant de sources hétérogènes, (fusion de données) ;
l'émotion artificielle (voir les travaux de Rosalind Picard sur l'émotion) et l'éventualité d'une subjectivité
artificielle ;
etc.
Les réalisations actuelles de l’intelligence artificielle peuvent intervenir dans les fonctions suivantes :

l'aide aux diagnostics ;


l'aide à la décision ;
la résolution de problèmes complexes, tels que les problèmes d'allocation de ressources ;
l'assistance par des machines dans les tâches dangereuses, ou demandant une grande précision ;
l'automatisation de tâches ;
etc.

Conception de systèmes
Au fil du temps, certains langages de programmation se sont avérés plus commodes que d’autres pour écrire des
applications d’intelligence artificielle. Parmi ceux-ci, Lisp et Prolog furent sans doute les plus médiatisés. Lisp
constituait une solution ingénieuse pour faire de l’intelligence artificielle en Fortran [Contradiction]. ELIZA (le

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Intelligence artificielle — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Intelligence_artificielle

premier agent conversationnel, donc pas de la « véritable » intelligence artificielle) tenait en trois pages de
SNOBOL. On utilise aussi, plus pour des raisons de disponibilité et de performance que de commodité, des
langages classiques tels que C ou C++. Lisp a eu pour sa part une série de successeurs plus ou moins inspirés de lui,
dont le langage Scheme et les langages typés de la programmation fonctionnelle comme Haskell ou OCaml.

Des programmes de démonstration de théorèmes géométriques simples ont existé dès les années 1960 ; et des
logiciels tels que Maple ou Mathematica effectuent aujourd’hui des travaux d’intégration symbolique qui, il y a
trente ans encore, étaient du ressort d’un étudiant de mathématiques supérieures.

Utilisation

Domaines d’application
L'intelligence artificielle a été utilisée (ou intervient) dans une variété de
domaines tels que :

la banque, avec des systèmes experts d'évaluation de risque lié à


l'octroi d'un crédit (credit-scoring) ;
la finance avec des projets comme ceux de Bridgewater Associates où
55
une intelligence artificielle va gérer entièrement un fonds ou encore la
plateforme d'analyse prédictive Sidetrade ;
le militaire, avec des systèmes tels que les drones, les systèmes de
commandement et l'aide à la décision ; L’utilisation des intelligences
artificielles dans le domaine militaire est devenu de plus en plus
important. Les États-Unis ont dépensé 18 milliards de dollars pour trois
années de recherches dans tous les domaines requis à l’automatisation
56
de l’armement militaire .
Un robot NAO en 2014.
les jeux ;
la médecine, avec les systèmes experts d'aide au diagnostic ;
le droit, dans la perspective de prédire les décisions de justice, d'aider à la décision et de trancher les cas
simples ;
la logistique, au travers d'approches heuristiques de type résolution de problème de satisfaction de
contraintes ;
la robotique
Futur : il lui reste à faire, entre autres, en intelligence artificielle faible :

générateur de film complet, en image de synthèse, de A à Z, à partir des souhaits des utilisateurs.
robot employé de maison
débogage
programmation
Journalisme: des "robots journalistes" pourraient à terme aider les journalistes en les débarrassant de
57
tâches ingrates, notamment la veille ou la vérification des fake news .
Marketing: le programme "Albert", développé par Adgorythms permet de faciliter les prises de décision dans
58
des campagnes de marketing digital .

Jeux vidéo
L'intelligence artificielle a par exemple été utilisée depuis longtemps dans la conception de joueurs artificiels pour
le jeu d'échecs. Toutefois, c'est dans les jeux vidéo que l'intelligence artificielle s'est le plus popularisée.

Celle-ci bénéficie en effet des progrès de l'informatique, avec par exemple les cartes graphiques dédiées qui
déchargent le processeur principal des tâches graphiques. Le processeur principal peut désormais être utilisé pour

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Intelligence artificielle — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Intelligence_artificielle

développer des systèmes d’IA plus perfectionnés. Par exemple, l'intelligence artificielle peut être utilisée pour
'piloter' des bots (c'est-à-dire les personnages artificiels) évoluant dans les MMOGs ou les mondes virtuels, mais on
peut aussi citer son utilisation dans des jeux de simulation, ou pour animer des personnages artificiels.

Dans le domaine du jeu vidéo, l’IA caractérise toute prise de décision d’un personnage (ou d’un groupe) géré par le
59
jeu, et contraint par l’intérêt ludique : une « meilleure » IA ne donne pas forcément un jeu plus jouable , l’objectif
59
est de donner l’illusion d’un comportement intelligent . L'éventail de sujets (recherche de chemin, animation
procédurale, planifications stratégiques…) sont réalisables par des techniques classiques issues de l'IA symbolique
60
(automates, script, systèmes multi-agents…), fortement dépendante de l’expertise humaine . Cette approche est
préférée par rapport aux techniques d'intelligence artificielle plus académiques (réseaux de neurones, algorithmes
61
génétiques), car mieux contrôlée . Ces approches partagent toutes les mêmes contraintes de ressources
restreintes, que ce soit en mémoire, en temps de développement, ou en temps de calcul, même si globalement ces
61
ressources augmentent plus les projets sont récents .

Jusqu'à la fin des années 1990, l’IA dans les jeux vidéo (plus particulièrement dans les jeux de stratégie en temps
réel) a été délaissée par rapport au rendu visuel et sonore. L’« évolution vers des univers toujours plus réalistes,
leur peuplement par des personnages […] aux comportements crédibles devient une problématique
60
importante » . Pour éviter ce contraste, et coupler dans le même temps au délestage d’une grosse partie de
62
l’aspect graphique des processeurs vers les cartes graphiques , on constate à cette période une augmentation des
62
ressources investies dans l’IA (temps de développement, ressource processeur) . Certains jeux sont précurseurs
(Creatures, Black and White) car l’IA y constitue l’élément central ludique [réf. nécessaire]. Partant d’une approche à
59
base de règles rigides, les jeux utilisent alors des IA plus flexibles, diversifiant les techniques mises en œuvre .
Aujourd'hui la plupart des jeux vidéo utilisent des solutions ad hoc, il existe néanmoins des solutions middleware
63
et également des solutions matérielles toutefois très minoritaires [réf. nécessaire].
62
Avec les jeux en réseau, le besoin d’IA a tout d’abord été négligé , mais, particulièrement avec l’apparition des
jeux massivement multijoueur, et la présence d’un nombre très important de joueurs humains se confrontant à des
personnages non joueur, ces derniers ont un besoin très important de pouvoir s'adapter à des situations qui ne
peuvent être prévues. Actuellement ces types de jeux intéressent particulièrement des chercheurs en IA, y trouvant
60
un environnement adéquat pour y éprouver différentes architectures adaptatives .

L'« IA scriptée » est une forme d'intelligence artificielle sans apprentissage, du type : « si le joueur a telle position,
alors faire prendre tel chemin à deux PNJ », sans que le logiciel sache que cela encercle le joueur, ou ne varie sa
stratégie.

Précurseurs
Si les progrès de l’intelligence artificielle sont récents, ce thème de réflexion est tout à fait ancien, et il apparaît
régulièrement au cours de l’histoire. Les premiers signes d’intérêt pour une intelligence artificielle et les principaux
précurseurs de cette discipline sont les suivants.

Automates
Une des plus anciennes traces du thème de « l’homme dans la machine » date de 800 avant notre ère, en Égypte.
La statue du dieu Amon levait le bras pour désigner le nouveau pharaon parmi les prétendants qui défilaient
devant lui, puis elle « prononçait » un discours de consécration. Les Égyptiens étaient probablement conscients de
la présence d’un prêtre actionnant un mécanisme et déclarant les paroles sacrées derrière la statue, mais cela ne
semblait pas être pour eux contradictoire avec l’incarnation de la divinité. Vers la même époque, Homère, dans
L'Iliade (XVIII, 370–421), décrit les automates réalisés par le dieu forgeron Héphaïstos : des trépieds munis de

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Intelligence artificielle — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Intelligence_artificielle

roues en or, capables de porter des objets jusqu’à l’Olympe et de revenir seuls dans la demeure du dieu ; ou encore,
deux servantes forgées en or qui l’assistent dans sa tâche. De même, le Géant de bronze Talos, gardien des rivages
de la Crète, était parfois considéré comme une œuvre du dieu.

Vitruve, architecte romain, décrit l’existence entre le e et le er siècle avant notre ère, d’une école d’ingénieurs
fondée par Ctesibius à Alexandrie, et concevant des mécanismes destinés à l’amusement tels des corbeaux qui
chantaient. Héron L'Ancien décrit dans son traité « Automates », un carrousel animé grâce à la vapeur et considéré
comme anticipant les machines à vapeur. Les automates disparaissent ensuite jusqu’à la fin du Moyen Âge. On a
prêté à Roger Bacon la conception d'automates doués de la parole; en fait, probablement de mécanismes simulant
la prononciation de certains mots simples.
64
Léonard de Vinci a construit en 1515 un automate en forme de lion pour amuser le roi de France, François I . Gio
Battista Aleotti et Salomon de Caus, eux, ont construit des oiseaux artificiels et chantants, des flûtistes mécaniques,
des nymphes, des dragons et des satyres animés pour égayer des fêtes aristocratiques, des jardins et des grottes.
René Descartes, lui, aurait conçu en 1649 un automate qu’il appelait « ma fille Francine ». Il conduit par ailleurs
une réflexion d’un modernisme étonnant sur les différences entre la nature des automates, et celles d’une part des
animaux (pas de différence) et d’autre part celle des hommes (pas d’assimilation). Ces analyses en font le
précurseur méconnu d’un des principaux thèmes de la science-fiction : l'indistinction entre le vivant et l’artificiel,
entre les hommes et les robots, les androïdes ou les intelligences artificielles.

Jacques de Vaucanson a construit en 1738 un « canard artificiel de cuivre


doré, qui boit, mange, cancane, barbote et digère comme un vrai
canard ». Il était possible de programmer les mouvements de cet
automate, grâce à des pignons placés sur un cylindre gravé, qui
contrôlaient des baguettes traversant les pattes du canard. L’automate a
été exposé pendant plusieurs années en France, en Italie et en Angleterre,
et la transparence de l’abdomen permettait d’observer le mécanisme
interne. Le dispositif permettant de simuler la digestion et d’expulser une
sorte de bouillie verte fait l’objet d’une controverse. Certains
commentateurs estiment que cette bouillie verte n’était pas fabriquée à
Le canard artificiel de Vaucanson
partir des aliments ingérés, mais préparée à l’avance. D’autres estiment
(1738).
que cet avis n’est fondé que sur des imitations du canard de Vaucanson.
Malheureusement, l’incendie du Musée de Nijni Novgorod en Russie vers
1879 détruisit cet automate.

Les artisans Pierre et Louis Jaquet-Droz fabriquèrent parmi les meilleurs automates fondés sur un système
purement mécanique, avant le développement des dispositifs électromécaniques. Certains de ces automates, par un
système de cames multiples, étaient capables d'écrire un petit billet (toujours le même). Enfin, Les Contes
d'Hoffmann (et ballet) L'Homme au sable décrit une poupée mécanique dont s'éprend le héros.

Pensée automatique
Parmi les premiers essais de formalisation de la pensée, les tentatives suivantes peuvent être citées :

Raymond Lulle, missionnaire, philosophe, et théologien espagnol du e siècle, a fait la première tentative

pour engendrer des idées par un système mécanique. Il combinait aléatoirement des concepts grâce à une
sorte de règle à calcul, un zairja, sur laquelle pivotaient des disques concentriques gravés de lettres et de
symboles philosophiques. Il baptisa sa méthode Grand Art (Ars Magna), fondée sur l’identification de
concepts de base, puis leur combinaison mécanique soit entre eux, soit avec des idées connexes.
Raymond Lulle appliqua sa méthode à la métaphysique, puis à la morale, à la médecine et à l’astrologie.
Mais il n’utilisait que la logique déductive, ce qui ne permettait pas à son système d’acquérir un

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apprentissage, ni davantage de remettre en cause ses principes de départ : seule la logique inductive le
permet.
Gottfried Wilhelm Leibniz, au e siècle, a imaginé un calcul pensant (calculus rationator), en assignant un

nombre à chaque concept. La manipulation de ces nombres aurait permis de résoudre les questions les
plus difficiles, et même d’aboutir à un langage universel. Leibniz a toutefois démontré que l’une des
principales difficultés de cette méthode, également rencontrée dans les travaux modernes sur l’intelligence
artificielle, est l’interconnexion de tous les concepts, ce qui ne permet pas d’isoler une idée de toutes les
autres pour simplifier les problèmes liés à la pensée.
George Boole a inventé la formulation mathématique des processus fondamentaux du raisonnement,
connue sous le nom d’algèbre de Boole. Il était conscient des liens de ses travaux avec les mécanismes de
l’intelligence, comme le montre le titre de son principal ouvrage paru en 1854 : « Les lois de la pensée »
(The laws of thought), sur l’algèbre booléenne.
Gottlob Frege perfectionna le système de Boole en formalisant le concept de prédicat, qui est une entité
logique soit vraie, soit fausse (toute maison a un propriétaire), mais contenant des variables non logiques,
n’ayant en soit aucun degré de vérité (maison, propriétaire). Cette formalisation eut une grande importance
puisqu’elle permit de démontrer des théorèmes généraux, simplement en appliquant des règles
typographiques à des ensembles de symboles. La réflexion en langage courant ne portait plus que sur le
choix des règles à appliquer. Par ailleurs, l’utilisateur joue un rôle important puisqu'il connaît le sens des
65
symboles qu’il a inventés et ce sens n'est pas toujours formalisé, ce qui ramène au problème de la
signification en intelligence artificielle, et de la subjectivité des utilisateurs.
Bertrand Russell et Alfred North Whitehead publièrent au début du e siècle un ouvrage intitulé « Principia
mathematica », dans lequel ils résolvent des contradictions internes à la théorie de Gottlob Frege. Ces
travaux laissaient espérer d’aboutir à une formalisation complète des mathématiques.
Kurt Gödel démontre au contraire que les mathématiques resteront une construction ouverte, en publiant en
1931 un article intitulé « Des propositions formellement indécidables contenues dans les Principia
mathematica et autres systèmes similaires ». Sa démonstration est qu’à partir d’une certaine complexité
d’un système, on peut y créer plus de propositions logiques qu’on ne peut en démontrer vraies ou fausses.
L’arithmétique, par exemple, ne peut trancher par ses axiomes si on doit accepter des nombres dont le
carré soit -1. Ce choix reste arbitraire et n’est en rien lié aux axiomes de base. Le travail de Gödel suggère
qu’on pourra créer ainsi un nombre arbitraire de nouveaux axiomes, compatibles avec les précédents, au
fur et à mesure qu’on en aura besoin. Si l'arithmétique est démontrée incomplète, le calcul des prédicats
(logique formelle) est au contraire démontré par Gödel comme complet.
Alan Turing invente des machines abstraites et universelles (rebaptisées les machines de Turing), dont les
ordinateurs modernes sont considérés comme des concrétisations. Il démontre l’existence de calculs
qu’aucune machine ne peut faire (un humain pas davantage, dans les cas qu'il cite), sans pour autant que
cela constitue pour Turing un motif pour douter de la faisabilité de machines pensantes répondant aux
critères du test de Turing.
66
Irving John Good , Myron Tribus et E.T. Jaynes ont décrit de façon très claire les principes assez simples
d’un robot à logique inductive utilisant les principes de l’inférence bayésienne pour enrichir sa base de
connaissances sur la base du Théorème de Cox-Jaynes. Ils n’ont malheureusement pas traité la question
de la façon dont on pourrait stocker ces connaissances sans que le mode de stockage entraîne un biais
cognitif. Le projet est voisin de celui de Raymond Lulle, mais fondé cette fois-ci sur une logique inductive, et
donc propre à résoudre quelques problèmes ouverts.
67
Robot à logique inductive .
Des chercheurs comme Alonzo Church ont posé des limites pratiques aux ambitions de la raison, en
orientant la recherche (Herbert Simon, Michael Rabin, Stephen Cook) vers l’obtention des solutions en
temps fini, ou avec des ressources limitées, ainsi que vers la catégorisation des problèmes selon des
classes de difficulté (en rapport avec les travaux de Cantor sur l’infini). [réf. souhaitée]

Questionnements
Les succès en IA encouragent les spéculations. Dans les milieux technophiles, on verse en général dans
l'enthousiasme, le mouvement transhumaniste en est la meilleure expression. Au contraire, d'autres s’inquiètent et
sont portées par des interrogations, parfois alarmistes, y compris dans la sphère de la haute technologie. Ainsi, des
figures réputées telles que Bill Gates — ancien PDG de Microsoft et « figure emblématique de la révolution
e 68
informatique de la fin du siècle » — pensent qu'il faut rester très prudent quant aux développements futurs

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de ces technologies, qui pourraient devenir liberticides ou dangereuses.

Le développement de l'intelligence artificielle suscite un grand nombre de questions, notamment celle relative à la
possibilité pour les robots ou cyborgs d'accéder un jour à la conscience, d'éprouver des émotions et finalement se
substituer aux humains. Certaines de ces réactions sont ouvertement optimistes, d'autres sont au contraire
69
pessimistes. En 2016, l'INRIA publie un premier Livre blanc consacré à l'IA .

Espoirs et enthousiasme
Une description spectaculaire d’un possible avenir de l’intelligence artificielle a été faite par le statisticien anglais
Irving John Good : « supposons qu’existe une machine surpassant en intelligence tout ce dont est capable un
homme, aussi brillant soit-il. La conception de telles machines faisant partie des activités intellectuelles, cette
machine pourrait à son tour créer des machines meilleures qu’elle-même ; cela aurait sans nul doute pour effet une
réaction en chaîne de développement de l’intelligence, pendant que l’intelligence humaine resterait presque sur
place. Il en résulte que la machine ultra intelligente sera la dernière invention que l’homme aura besoin de faire, à
70
condition que ladite machine soit assez docile pour constamment lui obéir. »

La mutation qu'évoque Good correspond à un changement qualitatif du


71
principe même de progrès, et certains la nomment « singularité » qui est
un concept central pour de nombreux transhumanistes, qui s'interrogent
très sérieusement sur les dangers ou les espoirs d'un tel scénario, certains
allant jusqu'à envisager l'émergence d'un « dieu » numérique appelé à
prendre le contrôle du destin de l'humanité, ou à fusionner avec elle.

Good estimait à un peu plus d'une chance sur deux la mise au point d'une
telle machine avant la fin du e siècle. La prédiction ne s’est toujours pas
réalisée, en 2012, mais elle avait imprégné le public à l'époque : le cours de
l’action d'IBM quadrupla [réf. nécessaire] (bien que les dividendes
trimestriels versés restèrent à peu de près constants) dans les mois qui
suivirent la victoire de Deep Blue sur Garry Kasparov. Une partie du grand
public était en effet persuadée qu’IBM venait de mettre au point le vecteur Pour l'Américain Ray Kurzweil,
l'intelligence artificielle
d’une telle explosion de l’intelligence et que cette compagnie en tirerait
dépassera bientôt l'intelligence
profit. L’espoir fut déçu : une fois sa victoire acquise, Deep Blue, simple
naturelle.
calculateur évaluant 200 millions de positions à la seconde, sans
conscience du jeu lui-même, fut reconverti en machine classique utilisée
pour l'exploration de données.

Le développement de l'intelligence artificielle suscite l'enthousiasme des transhumanistes, notamment celui de


l'ingénieur américain Ray Kurzweill, selon qui il est évident qu'à plus ou moins long terme, l'intelligence -
jusqu'alors confinée dans son support biologique, le cerveau - deviendra progressivement non-biologique et
considérablement plus puissante au point que des cyborgs remplaceront les humains, ceci en vertu de ce qu'il
72
appelle le principe de singularité

Critiques et inquiétudes
Le développement de l'intelligence artificielle ne génère pas que de l'enthousiasme, il suscite également les plus
vives inquiétudes, en premier lieu d'un certain nombre d'auteurs de science-fiction, tels Isaac Asimov, William
Gibson ou Arthur C. Clarke qui, sur le modèle du récit de l'Apprenti sorcier, décrivent le risque d'une perte de
contrôle des humains sur le processus technique. Tout récemment, différents intellectuels ont également pris

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position.

Ainsi l'astrophysicien Stephen Hawking, selon qui le risque est réel que
des machines deviennent un jour plus intelligentes que les humains et
finissent par les dominer, voire se substituer à eux, de la même façon
que les humains ont exterminé certaines espèces animales et la
74
majorité des virus .

D'autres personnalités reconnues, notamment dans le milieu de la high


Le développement de l'intelligence
tech, expriment publiquement des craintes similaires. C'est ainsi le cas, artificielle suscite un certain nombre
75
en 2015, de Bill Gates, Elon Musk et Bill Joy . Selon le spécialiste de craintes, y compris au sein de la
américain de l'informatique Moshe Vardi, l'intelligence artificielle sphère high tech. En 2015, Bill
pourrait mettre 50 % de l'humanité au chômage. « Nous approchons Gates, ex-PDG de Microsoft,
73
d'une époque où les machines pourront surpasser les hommes dans s'inquiète à ce sujet .

presque toutes les tâches ». Son avènement poserait, à terme, la


76
question de l'utilité même de l'espèce humaine .

Certains industriels prennent ces risques au sérieux. Ainsi, en 2016, Google pose la question du manque de
contrôle potentiel d'agents apprenants qui pourraient apprendre à empêcher leur interruption dans une tâche.
C'est dans ce sens que la firme développe un « bouton rouge » intégré en bas niveau dans les IA permettant de
désactiver les intelligences artificielles, sans possibilité de contournement par celle ci (au delà de simplement
"tuer" l'IA, l'objectif de ce "bouton rouge" est aussi de la geler dans son process, en évitant de l'arrêter, et éviter
77
ainsi une remise à zéro des apprentissages ou des calculs en cours) .

Critique de la technique et de la technologie


Comme l'explique l'historien François Jarrige, la critique de l'intelligence artificielle trouve son origine dans celle -
78
plus ancienne et plus générale - des techniques et de la technologie, dont Lewis Mumford (aux États-Unis) ,
79 80 e
Jacques Ellul (en France) et Günther Anders (en Allemagne) sont au siècle les principaux instigateurs, et
81
qui inspire aujourd'hui différents cercles militants (en France, par exemple : Pièces et Main d'Œuvre et
82 83
Technologos ) .

Selon Jarrige, leurs thèses restent peu connues ou controversées du fait que "le progrès" et "l'État" restent encore
84
largement surestimés. Ainsi, reprenant les analyses d'Ellul , les animateurs du groupe Technologos estiment que
85
l'État est de loin le moins qualifié pour enrayer l'autonomisation du processus technicien et qu'il appartient aux
individus de briser les mythes de l'État providence et du progrès technique : "Ce n'est pas la technique qui nous
asservit mais le sacré transféré à la technique (...). Ce n'est pas l'État qui nous asservit, c'est sa transfiguration
86
sacrale" .

Questionnements éthiques
Le 28 septembre 2016, les géants du secteurs de l'intelligence artificielle mettent en place un « partenariat pour
87
l’intelligence artificielle au bénéfice des citoyens et de la société » . L'année suivante, Google DeepMind se dote
88
d'une unité en interne pour aborder les questions éthiques .

Perspectives et projections dans le futur


Des chercheurs de l’Institut de l’avenir de l’humanité de l’Université d’Oxford, de l’Université de Yale et d’AI
Impact ont sondé 352 experts en apprentissage par machine pour prévoir les progrès de l’IA au cours des

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89
prochaines décennies .

Les experts ont été interrogés sur le calendrier des capacités et des professions spécifiques, ainsi que leurs
89
prédictions quant à savoir quand l’IA deviendra supérieure aux humains dans toutes les tâches . Et quelles en
89
seraient les implications sociales également . Les chercheurs ont prédit que les machines seront meilleures que
89
les humains dans le domaine de la traduction de langues d’ici 2024 . Elles seraient capables de rédiger des essais
89 89
d’ici 2026 . De conduire des camions d’ici 2027 et travailler dans le commerce et la vente en 2031 .
89
D’ici 2050, elles pourront écrire des best-sellers ou exécuter des travaux de chirurgiens . Selon les chercheurs, il
existe 50 % de chance pour que l’intelligence artificielle dépasse les humains dans tous les domaines en seulement
89
45 ans . Et, selon la même probabilité, ils disent que les machines pourraient prendre en charge tous les emplois
89 89
humains en 120 ans . Certains disent même que cela pourrait se produire plus tôt .

Dans la science-fiction
Voir aussi la catégorie : Intelligence artificielle dans l'art et la culture

Le thème d’une machine capable d’éprouver une conscience et des


sentiments — ou en tout cas de faire comme si tel était le cas — constitue
un grand classique de la science-fiction, notamment dans la série de
romans d’Isaac Asimov sur les robots. Ce sujet a toutefois été exploité très
tôt, comme dans le récit des aventures de Pinocchio, publié en 1881, où une
marionnette capable d’éprouver de l’amour pour son créateur cherche à
devenir un vrai petit garçon, ou dans L'Homme le plus doué du monde, une
nouvelle de l'Américain Edward Page Mitchell où le cerveau d'un simple
d'esprit est remplacé par un ordinateur inspiré des recherches de Charles
Babbage. Le roman Le Miroir flexible, par Régis Messac, propose quant à
lui le principe d'une intelligence artificielle faible, mais évolutive, avec des
automates inspirés de formes de vie simples, réagissant à certains stimulis
HAL 9000 au Robot Hall of
tels que la lumière. Cette trame a fortement inspiré le film A.I. Intelligence
Fame.
artificielle, réalisé par Steven Spielberg, sur la base des idées de Stanley
Kubrick, lui-même inspiré de Brian Aldiss. L'œuvre de Dan Simmons,
notamment le cycle d'Hypérion, contient également des exposés et des développements sur le sujet. Autre œuvre
majeure de la science fiction sur ce thème, Destination vide, de Frank Herbert, met en scène de manière fascinante
l'émergence d'une intelligence artificielle forte.

Les androïdes faisant preuve d'intelligence artificielle dans la fiction sont nombreux : Data, de la série télévisée
Star Trek : The Next generation, est un être cybernétique doué d'intelligence, avec des capacités importantes
d'apprentissage. Il est officier supérieur sur le vaisseau Enterprise et évolue aux côtés de ses coéquipiers humains
qui l'inspirent dans sa quête d'humanité. Il est la représentation type de l'androïde, tel qu'il était pensé dans les
années 1980. Son pendant cinématographique est Bishop dans les films Aliens (sorti en 1986) et Alien 3 (1992).
Dans le manga Ghost in the Shell, une androïde s’éveille à la conscience. Dans la saga Terminator avec Arnold
Schwarzenegger, le T-800 reprogrammé, conçu initialement pour tuer, semble dans la capacité d'éprouver des
sentiments humains. Par ailleurs, les Terminators successifs sont envoyés dans le passé par Skynet, une
intelligence artificielle qui a pris conscience d'elle-même, et du danger que représentent les humains envers elle-
même.

Quelques IA célèbres dans la science-fiction

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Intelligence artificielle — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Intelligence_artificielle

1968 : 2001, l'Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick, inspiré de la nouvelle La Sentinelle d'Arthur C.
Clarke, également auteur du scénario du film, avec la lutte entre l’ordinateur HAL et Dave.
1969 : Colossus: the Forbin project 1969, d’après le roman de Dennis Feltham Jones (en) de 1967 (un
système d’IA militaire américain contacte son homologue russe pour qu’ils coopèrent à leur mission
commune, éviter la guerre nucléaire... en neutralisant les humains !).
1981 : Blade Runner de Ridley Scott (1981), inspiré du roman éponyme de Philip K. Dick, où des humains
artificiels (des « répliquants ») reviennent sur terre après une mission spatiale, mais n’acceptent pas leur
mort programmée à la suite du succès de leur mission.
1982 : K 2000, une Pontiac Trans-Am embarque une intelligence artificielle au nom de K.I.T.T. Conçue pour
réaliser des diagnostiques pour les dossiers de la F.L.A.G. Elle ne peut ressentir des émotions, ne peut
porter atteinte à la vie d’autrui et n'écoute que les ordres de Michael Knight. Une partie de l'histoire repose
sur l'importance de la programmation, notamment avec son jumeau maléfique et prototype K.A.R.R. dont sa
principale différence est d'avoir en priorité l'instinct de survie qui prédomine les autres limites.
1982 : Tron de Steven Lisberger (1982), où le Maître contrôle principal (MCP) est un programme d'échecs
qui a évolué en IA et tente de prendre le contrôle total du système.
1985 : D.A.R.Y.L. est un androïde que le gouvernement américain cherche à détruire.
1999 : Matrix, trilogie cinématographique de science-fiction dans laquelle les humains, enfermés dans un
monde créé par l'IA, sont asservis par les machines. Une petite poche de résistance humaine résiste et se
bat encore dans l'espoir de la venue de l'Élu : Neo.
1999 : L'Homme bicentenaire (film): un exemplaire de NDR-114, dénommé « Andrew », poursuit un long
chemin vers l'acquisition de la conscience, au point de se voir reconnaitre le statut d'être humain à la fin de
sa « vie ». Il s'agit d'une adaptation de la nouvelle éponyme d'Isaac Asimov.
2001 : A.I. Intelligence artificielle de Steven Spielberg, inspiré de la nouvelle de Brian Aldiss Les Supertoys
durent tout l'été. Le personnage central est certainement un aboutissement - mais pour l’instant seulement
imaginaire - de l’intelligence artificielle : un enfant-robot doué d’émotions et de sentiments.
2004 : I, Robot avec Will Smith, inspiré de l’œuvre de Isaac Asimov et thème semblable au film AI.
2008 : J.A.R.V.I.S. (Just A Rather Very Intelligent System) dans les films Iron Man, Avengers, etc. avec
Robert Downey JR inspiré des comics Marvels
2011 - 2016 : la série télévisée Person of Interest met en scène un groupe de personne guidés par une
intelligence artificielle capable de prédire des crimes
2012 - 2014 : la série télévisée Real Humans : 100 % humain décrit l'émergence de robots doués de
conscience au sein de la société humaine.
2015 : Ex Machina de Alex Garland, dans lequel un test de Turing d'une semaine va dégénérer en faveur
d'un robot féminin (gynoïde ) révolutionnaire.
2016 : la série télévisée Westworld met en scène des androïdes à l'apparence humaine qui commencent a
90
adopter des comportements imprévisibles .

Formation
Il n'y a pas de diplômes strictement en intelligence artificielle mais ce sont généralement des diplômés en sciences
cognitives, biologie, biostatistique, informatique, logique, ingénieurie mécanique ou psychologie qui travaillent
dans le champ de l'intelligence artificielle.

L'intelligence artificielle et les jeux


Les jeux, notamment les jeux de stratégie, ont marqué l’histoire de l’intelligence artificielle, même s’ils ne mesurent
que des compétences particulières, telles que la capacité de la machine en matière de calcul de probabilités, de
prise de décision mais aussi d’apprentissage. Hans J. Berliner (1929-2017), docteur en science informatique et fort
joueur d'échecs, fut un des pionniers de la programmation pour les Game Playing Computeurs'. Ses travaux
commencèrent par un programme capable de battre un humain professionnel au backgammon, puis à partir des
années 60 avec l'aide d'IBM il fit des recherches pour créer un programme capable de rivaliser avec des Grands
Maitres du jeu d'échecs. Ses travaux contribuèrent quelques décennies plus tard à la réalisation du
91
supercalculateur Deep Blue.

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Intelligence artificielle — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Intelligence_artificielle

Othello
Dans le jeu Othello, sur un plateau de 8 cases sur 8, chaque joueur place tour à tour des pions de sa couleur (noir
ou blanc). Le vainqueur est celui qui possède les pions de la couleur dominante.

L'une des premières intelligences artificielles pour l'Othello est IAGO, développée en 1976 par l'université Caltech
de Pasadena (Californie), qui bat sans difficultés le champion japonais Fumio Fujita.

Le premier tournoi d'Othello hommes contre machines est organisé en 1980. Un an plus tard, un nouveau tournoi
92
de programmes regroupent 20 systèmes . C'est entre 1996 et 1997 que le nombre de programmes explose :
Darwersi (1996-1999) par Olivier Arsac, Hannibal (1996) par Martin Piotte et Louis Geoffroy, Keyano (1997) par
Mark Brockington, Logistello (1997) par Michael Buro, etc.

Échecs
En 1968 David Levy maître international lança le pari à des spécialistes d'intelligence artificielle qu'aucun
programme d'ordinateur ne serait capable de le battre dans les dix années à venir. Il ne fut finalement battu que
par Deep Thought et cela seulement en 1989.

En 1988 l'ordinateur HiTech de Hans Berliner fut le premier programme à battre un grand maître, Arnold Denker.
En 1997, la victoire du supercalculateur Deep Blue (surnommé Deeper Blue lors de ce match revanche) d’IBM
contre le champion du monde d'échecs Garry Kasparov a marqué un tournant : pour la première fois, l’un des tout
meilleurs joueurs humains du jeu d'échecs était battu par une machine.

Go
En 2015, l'IA réalise des progrès significatifs dans la pratique du go, plus complexe à appréhender que les échecs
(entre autres à cause du plus grand nombre de positions : 10170 au go, contre 1050 pour les échecs, et de parties
93
plausibles : 10600 au go, contre 10120 pour les échecs) .

En octobre 2015, AlphaGo, un logiciel d'IA conçu par DeepMind, filiale de Google, bat pour la première fois Fan
94
Hui, le triple champion européen de go et ainsi relève ce qu'on considérait comme l'un des plus grands défis pour
l'intelligence artificielle. Cette tendance se confirme en mars 2016 quand AlphaGo bat par trois fois consécutives le
95
champion du monde de la discipline, Lee Sedol, dans un duel en cinq parties . Lee Sedol a déclaré au terme de la
seconde partie qu'il n'avait trouvé « aucune faiblesse » chez l'ordinateur et que sa défaite était « sans équivoque ».

Jeopardy!
93
En 2011, l'IA Watson conçue par IBM, bat ses adversaires humains au jeu télévisé américain Jeopardy! . Dans ce
jeu de questions/réponses, la compréhension du langage est essentielle pour la machine ; pour ce faire, Watson a
pu s'appuyer sur une importante base de données interne lui fournissant des éléments de culture générale, et avait
la capacité d'apprendre par lui-même, notamment de ses erreurs. Il disposait néanmoins d’un avantage, la capacité
93
d’appuyer instantanément (et donc avant ses adversaires humains), sur le buzzer pour donner une réponse .

Poker
Après avoir joué plus de 120.000 mains au global, Libratus, développé par des chercheurs de l'université
américaine de Carnegie Mellon, a accumulé 1.766.250 dollars (virtuels, évidemment). Chaque joueur, parmi les
meilleurs au monde, affrontait la machine dans un face à face selon les règles du "Texas Hold'em no limit", la
version la plus courante du poker [réf. nécessaire].

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Le joueur qui a le moins perdu d'argent dans son duel, Dong Kim, est tout de même en déficit de plus de 85.000
dollars. Les parties étaient retransmises en direct sur la plateforme Twitch. Une victoire nette et sans bavure, qui
96
marque une nouvelle étape dans le développement de l'intelligence artificielle .

Notes et références
1. Définition de l'Encyclopédie Larousse (http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/intelligence_artificielle
/187257)
2. Rapport du Gouvernement, France Intelligence Artificielle, 2017 (https://cache.media.enseignementsup-
recherche.gouv.fr/file/Actus/86/1/Conclusions_Groupes_Travail_France_IA_738861.pdf)
3. « the building of computer programs which perform tasks which are, for the moment, performed in a more
satisfactory way by humans because they require high level mental processes such as : perception learning,
memory organization and critical reasoning ».
4. http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/intelligence_artificielle/187257.
5. (en) Russell, S. et Norvig, P., Artificial Intelligence: A Modern Approach (2nd ed.), Prentice Hall, 2003, 932 p.
(ISBN 0-13-790395-2) Section 1.1.
6. Republié dans Collected Works of A. M. Turing, volume Mechanical Intelligence, ed. Darrel Ince,
(ISBN 978-0-444-88058-1).
7. Conférence Intelligent machinery, a heretical theory donnée à la Société 51 à Manchester
(http://www.turingarchive.org/browse.php/B/4).
8. « Can digital computers think? » (http://www.turingarchive.org/browse.php/B/5).
9. « Can automatic calculating machines be said to think? » (http://www.turingarchive.org/browse.php/B/6).
10. La première version de ce memorandum a été publié à Carlsbad (Nouveau Mexique) en juillet 1949. Il a été
reproduit dans Machine Translation of Languages, Cambridge, Massachusetts, MIT Press, 1955, 15–23 p.
(ISBN 0-8371-8434-7), « Translation »
11. Crevier, Daniel (1993), AI: The Tumultuous Search for Artificial Intelligence, New York, NY: BasicBooks,
(ISBN 978-0-465-02997-6), p. 17.
12. Le Monde Festival : Yann LeCun et l’intelligence artificielle (http://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe
/mdtk/01637594/src/rfk8km/zone/1/showtitle/1/)
13. (en) « Singularity Institute for Artificial Intelligence » (http://www.singinst.org/)(Archive (http://web.archive.org/web/*/http:
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(consulté le 15 juin 2017) (2004), Singularity
Institute for Artificial Intelligence, 3 Laws Unsafe sur http://www.asimovlaws.com/, récupéré le 7 août 2007,
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14. (fr) Un cerveau artificiel annoncé dans dix ans (http://www.lefigaro.fr/sciences/2009/07
/31/01008-20090731ARTFIG00452-un-cerveau-artificiel-annonce-dans-dix-ans-.php) - Le Figaro, 8 septembre
2009.
15. (en) Scientists Worry Machines May Outsmart Man (https://www.nytimes.com/2009/07/26/science
/26robot.html) - New York Times, 25 juillet 2009.
16. (en) « Implications of AI for Society » (http://www.aaai.org/AITopics/pmwiki/pmwiki.php/AITopics/Ethics)(Archive
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décembre 2009.
18. (en) Air Force To Expand PlayStation-Based Supercomputer (http://www.informationweek.com/news/software
/linux/showArticle.jhtml?articleID=221900487) - InformationWeek, 20 novembre 2009.
19. (en) Sony PlayStation 3 Game Consoles : Solicitation Number: FA8751-10-R-0003 (https://www.fbo.gov
/index?s=opportunity&mode=form&id=bac60f8808fa1e221597573901a7cd6b&tab=core&_cview=1) - Federal
Business Opportunities, 22 décembre 2009.
20. (en) « Air Force to use artificial intelligence and other advanced data processing to hit the enemy where it
hurts » (http://mae.pennnet.com/display_article/372722/32/ARTCL/none/EXECW/1/Air-Force-to-use-artificial-
intelligence-and-other-advanced-data-processing-to-hit-the-enemy-where-it-hurts/) - John Keller, Military &
Aerospace, 27 janvier 2010.

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Intelligence artificielle — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Intelligence_artificielle

21. (en) « Robot stealth fighter jet ready to take off » (http://www.thepriceofrice.com/2010/05/robot-stealth-fighter-
jet-ready-to-take.html). « Boeing’s sleek fighter-size Phantom Ray stealth jet will make its first flight by year’s
end. This unmanned airborne system is designed for a variety of warfighter roles ranging from reconnaissance
and surveillance to aerial refueling, electronic attack and hunter/killer missions. ».
22. Une intelligence artificielle peut-elle devenir présidente des États-Unis ? - Le Monde - 17/02/16
(http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/02/17/une-intelligence-artificielle-en-campagne-pour-la-maison-
blanche_4866921_4408996.html).
23. http://www.cnetfrance.fr/news/google-investit-dans-des-recherches-sur-l-intelligence-artificielle-quantique-
39790451.htm.
24. https://www.wired.com/business/2013/04/kurzweil-google-ai/
25. Hawking : « L'intelligence artificielle pourrait mettre fin à l'humanité » (http://www.lemonde.fr/pixels/article
/2014/12/03/hawking-l-intelligence-artificielle-pourrait-mettre-fin-a-l-humanite_4533135_4408996.html), Le
Monde, 3 décembre 2014.
26. Bill Gates est « préoccupé par la superintelligence » artificielle (http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/01
/29/bill-gates-est-preoccupe-par-la-super-intelligence-artificielle_4566394_4408996.html), Le Monde, 29
janvier 2015.
27. Les 37 projets d’Elon Musk contre les dangers de l’intelligence artificielle (http://www.lemonde.fr/pixels/article
/2015/07/06/les-37-projets-d-elon-musk-contre-les-dangers-de-l-intelligence-
artificielle_4672361_4408996.html), Le Monde, 6 juillet 2015.
28. Pourquoi les rois du net rêvent d’intelligence artificielle - Les échos - 16/02/16 (https://www.lesechos.fr/idees-
debats/editos-analyses/021698364334-pourquoi-les-rois-du-net-revent-dintelligence-artificielle-1200319.php).
29. Facebook ouvre un laboratoire d’intelligence artificielle à Paris (http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/06
/02/facebook-ouvre-un-laboratoire-d-intelligence-artificielle-a-paris_4645842_3234.html).
30. Apple rachète la start-up d'intelligence artificielle Turi pour 200 millions de dollars (http://www.usine-digitale.fr
/editorial/apple-rachete-la-start-up-d-intelligence-artificielle-turi-pour-200-millions-de-dollars.N422352).
31. Jean-Claude Simon sur le Mathematics Genealogy Project (https://www.genealogy.math.ndsu.nodak.edu
/id.php?id=139553)
32. Reconnaissance des formes et intelligence artificielle, congrès AFCET-IRIA, Toulouse 12, 13, 14 septembre
1979 (https://searchworks.stanford.edu/view/782809). Il est intitulé « 2e congrès » (http://www.iaea.org
/inis/collection/NCLCollectionStore/_Public/11/531/11531829.pdf) et prend la suite du congrès AFCET-IRIA
Reconnaissance des formes et traitement des images (https://www.amazon.fr/Reconnaissance-formes-
traitement-Congr%C3%A8s-AFCET-IRIA/dp/B0014LLO8Q) en 1978 à Chatenay-Malabry.
33. Un GRECO est un ancêtre des actuels GDR du CNRS et un PRC est un programme de recherche concertée
34. « AFIA - Association Française pour l'Intelligence Artificielle » (http://afia.asso.fr/), sur AFIA (consulté le
19 décembre 2017)
35. Guillaume Bregeras, « Serena Capital crée un fonds big data et intelligence artificielle », Les Echos,
17 janvier 2017 (lire en ligne (http://business.lesechos.fr/entrepreneurs/financer-sa-creation/0211700201895-
serena-capital-cree-un-fonds-pour-les-start-up-du-big-data-et-de-l-intelligence-artificielle-304655.php))
36. « L’Intelligence artificielle menace-t-elle nos emplois ? », Public Senat, 20 janvier 2017 (lire en ligne
(https://www.publicsenat.fr/article/societe/l-intelligence-artificielle-menace-t-elle-nos-emplois-53282))
37. Vincent Fagot, « La France fait le pari de l’intelligence artificielle », Le Monde.fr, 20 janvier 2017
(ISSN 1950-6244 (http://worldcat.org/issn/1950-6244&lang=fr), lire en ligne (http://www.lemonde.fr/economie
/article/2017/01/20/la-france-fait-le-pari-de-l-intelligence-artificielle_5065789_3234.html))
38. « Turing et l’Intelligence Artificielle » (http://www.cnrs.fr/ins2i/IMG/pdf/prade.pdf).
39. « L’intelligence artificielle et le test de Turing » (http://culture.univ-lille1.fr/fileadmin/lna/lna66/lna66p04.pdf).
40. Dictionnaire de l'informatique (1975), André Le Garff.
41. Michael David Mitchell, « Robotique et neurosciences détectent le siège de la conscience de soi », Actualités
Mediacom, école polytechnique fédérale de Lausanne, 2010 (lire en ligne (http://actu.epfl.ch/news/robotique-
et-neurosciences-detectent-le-siege-de-l/)).
42. et occupant donc en nombre de comparaisons par seconde une moyenne géométrique entre une balance de
Roberval (1 opération logique par seconde) et le cerveau humain.
43. « Intelligence artificielle : pensée et calcul » (http://www.linternaute.com/science/technologie/dossiers/06/0603-
intelligence-artificielle/14.shtml), sur www.linternaute.com (consulté le 22 mai 2017)
44. (en) « If your brain were a computer, how much storage space would it have? » (http://io9.com/if-your-brain-
were-a-computer-how-much-storage-space-w-509687776).

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Intelligence artificielle — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Intelligence_artificielle

45. Même si quelques avancées semblent spectaculaires : Jeopardy : Watson, l’ordinateur d'IBM, a vaincu ses
adversaires humains (http://www.zdnet.fr/actualites/jeopardy-watson-l-ordinateur-d-ibm-a-vaincu-ses-
adversaires-humains-39758374.htm).
46. Au début des années 2010, le logiciel Picasa 3.8 y arrive cependant avec un taux de réussite le rendant tout à
fait exploitable.
47. http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-3011302/Could-robots-turn-people-PETS-Elon-Musk-claims-
artificial-intelligence-treat-humans-like-Labradors.html.
48. Voir la Thèse CPC de Bruno Marchal (http://iridia.ulb.ac.be/~marchal/lillethesis/these/), Thèse de Church-
Turing.
49. Page de Roger Penrose (http://www-gap.dcs.st-and.ac.uk/~history/Mathematicians/Penrose.html).
50. Page d'Andrei Kirilyuk (http://arxiv.org/abs/physics/0409140).
51. voir (en)Logical Foundations of Artificial Intelligence, chap. 2.2 Predicate Calculus, p. 13-20.
52. E.T. Jaynes, Probability Theory : the Logic of Science, (ISBN 978-0-521-59271-0), également consultable ici :
http://bayes.wustl.edu/etj/prob/book.pdf.
53. François Rastier, Sémantique et recherches cognitives, PUF, 2001 (2e éd.).
54. http://www.ibiblio.org/pub/Linux/docs/HOWTO/other-formats/pdf/AI-Alife-HOWTO.pdf.
55. Bientôt un hedge fund contrôlé par intelligence artificielle? - BFMTV - 17/03/2015
(http://bfmbusiness.bfmtv.com/bourse/bientot-un-hedge-fund-controle-par-intelligence-artificielle-869581.html).
56. https://www.nytimes.com/2016/10/26/us/pentagon-artificial-intelligence-terminator.html?_r=0
57. Ivan Capecchi, « Médias, faites GAFA à l’IA ! », L’ADN, 11 mai 2017 (lire en ligne (http://www.ladn.eu
/nouveaux-usages/etude-marketing/medias-faites-gafa-a-lia/))
58. « Intelligence artificielle : le Gong de fin pour les agences média ? » (https://siecledigital.fr/2017/05
/11/intelligence-artificielle-le-gong-de-fin-pour-les-agences-media/)(Archive (http://web.archive.org/web/*/https://siecledigital.fr
/2017/05/11/intelligence-artificielle-le-gong-de-fin-pour-les-agences-media/) • Wikiwix (http://archive.wikiwix.com/cache/?url=https://siecledigital.fr
/2017/05/11/intelligence-artificielle-le-gong-de-fin-pour-les-agences-media/) • Archive.is (http://archive.is/https://siecledigital.fr/2017/05/11/intelligence-
artificielle-le-gong-de-fin-pour-les-agences-media/) • Google (https://www.google.fr/search?q=cache:https://siecledigital.fr/2017/05/11/intelligence-
artificielle-le-gong-de-fin-pour-les-agences-media/) • Que faire ?)
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/laird_01.htm), David C. Pottinger, John E. Laird, Gamasutra, 8 novembre 2000.
60. « MHiCS, une architecture de sélection de l'action motivationnelle et hiérarchique à systèmes de classeurs
pour personnages non joueurs adaptatifs » (http://www-desir.lip6.fr/publications/publi_944.html)(Archive
(http://web.archive.org/web/*/http://www-desir.lip6.fr/publications/publi_944.html) • Wikiwix (http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www-desir.lip6.fr
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Annexes

Bibliographie Sur les autres projets Wikimedia :

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Articles connexes

Notions générales

Agent intelligent
Agent logiciel
Agent virtuel
Algorithme
Algorithme génétique
Apprentissage profond (Deep learning)
Automation
Bio-informatique
Cerveau artificiel
Cyborg
Éthique de l'intelligence artificielle
Explosion d'intelligence
Histoire de l'intelligence artificielle
Philosophie de l'intelligence artificielle
Interactions homme-machine
Principaux projets et réalisations en intelligence artificielle
Réseau de neurones artificiels
Singularité technologique
Singularitarisme
Système expert
Téléchargement de l'esprit
Test de Turing
Vie artificielle

Notions techniques

Agent conversationnel
Apprentissage automatique
Apprentissage par renforcement
Architecture cognitive
Diagnostic
Data mining
Inférence bayésienne
Intelligence artificielle amicale

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Intelligence artificielle — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Intelligence_artificielle

Intelligence artificielle distribuée


Intelligence artificielle faible
Logique floue
Métaheuristiques
Planification
Problème de satisfaction de contraintes
Programmation génétique
Programmation par contraintes
Raisonnement par cas
Réseaux de neurones
Système multi-agents
Théorème de Cox-Jaynes

Chercheurs en intelligence artificielle (espace anglophone)

Edward Feigenbaum
Irving John Good
Douglas Hofstadter
Douglas Lenat
John McCarthy
Marvin Lee Minsky
Allen Newell
Nils Nilsson
Seymour Papert
Rosalind Picard
Roger Schank
Herbert Simon
Ray Solomonoff
Gerald Jay Sussman
Alan Turing
Joseph Weizenbaum

Chercheurs en intelligence artificielle (espace francophone)

Hugues Bersini
Alain Colmerauer
Jean-Paul Delahaye
Rose Dieng-Kuntz
Yann LeCun
Jacques Pitrat
Gérard Sabah

Liens externes
Association française pour l'intelligence artificielle (http://www.afia.asso.fr)
« Association européenne pour l'Intelligence Artificielle » (http://eurai.org)(Archive (http://web.archive.org/web/*
/http://eurai.org) • Wikiwix (http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://eurai.org) • Archive.is (http://archive.is/http://eurai.org) •
Google (https://www.google.fr/search?q=cache:http://eurai.org) • Que faire ?) (consulté le 15 juin 2017) (European
Association for Artificial Intelligence)
Groupement de recherche du CNRS sur les Aspects Formels et Algorithmiques de l'Intelligence Artificielle
(http://www.gdria.fr) (pré-GDR IA)

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Intelligence artificielle — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Intelligence_artificielle

Références de sites (http://www.automatesintelligents.com/liens/2000/dec/liens_francais.html) : série de


liens groupés par thème et commentés ;

Réflexions

« L'intelligence artificielle, menace ou avancée ? » (http://www.huffingtonpost.fr/sebastien-konieczny


/intelligence-artificielle-google_b_9408180.html), Sébastien KONIECZNY (http://www.cril.fr/~konieczny),
Huffington Post, 9 mars 2016
« À quoi sert l'intelligence artificielle ? » (http://www.lejdd.fr/Societe/Sciences/A-quoi-sert-l-intelligence-
artificielle-743004), Juliette DEMEY, JDD, 19 juillet 2015

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