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Illustration d'un fémur humain extraite de Henry Gray's Anatomy of the Human Body.
La forme des os traduit l'adaptation évolutive aux fonctions qu'ils remplissent pour l'organisme.
Os de pieds déformés par la lèpre.
Moulin à broyer les os, pour produire un engrais riche en calcium, phosphore, magnésium.
Coffret réalisé par assemblage de morceaux d'os découpés et sculptés, rappelant l'ivoire.
Sommaire
1Fonctions
2Anatomie - morphologie
o 2.1Typologie
o 2.2Configuration externe
o 2.3Interactions
3Histologie
o 3.1Structure et constitution
o 3.2Cellules osseuses
o 3.3Matrice osseuse
4Développement
o 4.1Ossification endomembraneuse
o 4.2Ossification endochondrale
5Liste des os du squelette humain
6Maladies osseuses
o 6.1Origine traumatique
6.1.1Les fractures simples
6.1.2Les fractures spontanées
6.1.3Les fractures engageant le pronostic vital
6.1.4Les fractures ouvertes
o 6.2Origine dégénérative
o 6.3Origine infectieuse
o 6.4Origine génétique
o 6.5Origine tumorale
o 6.6Autres origines
7Usages
o 7.1Histoire
o 7.2Sous-produits animaux
8Notes et références
9Voir aussi
o 9.1Bibliographie
o 9.2Articles connexes
o 9.3Liens externes
Les os longs présentent une de leurs dimensions nettement plus grande que les deux autres.
Ils présentent un corps ou diaphyse et deux extrémités ou épiphyses. Diaphyse et épiphyse
sont reliées par une zone qui est le siège de la croissance : la métaphyse ou cartilage
de croissance aussi appelé cartilage de conjugaison. Celui-ci ne s'ossifie complètement qu'à
la fin de la croissance. Exemples : fémur, tibia.
o La diaphyse : elle est constituée de tissu compact épais appelé corticale ou cortex. Elle
est creusée du canal médullaire rempli de moelle osseuse jaune. Elle est entourée d'une
membrane (le périoste) qui est riche en vaisseaux nourriciers qui participent à
l'ossification en épaisseur.
o Les épiphyses : elles se situent aux extrémités: une épiphyse distale (caudale) et une
proximale (crâniale). Elles sont formées de tissu spongieux. Elles sont très riches en
moelle rouge hématopoïétique. Elles sont recouvertes de cartilage articulaire.
o La métaphyse : c'est la région située entre la diaphyse et l'épiphyse.
Les os courts ont leurs trois dimensions sensiblement égales. Ils sont composés d'un noyau
d'os spongieux entouré d'une corticale d'os compact. Exemples : carpes, tarses.
Les os plats ont une dimension nettement plus courte que les deux autres. Ils sont composés
de deux couches d'os compact, les tables externe et interne, enfermant une couche d'os
spongieux (dite en diploë). Exemples : sternum, côtes, scapula, os pariétaux.
Les os intermédiaires : n'appartiennent à aucun autre type d'os2.
o Les os allongés : la longueur prédomine sur les autres dimensions, mais la taille de l'os
est plus petite. Exemples : métacarpiens (main), métatarsiens (pied) clavicule.
o Les os rayonnés : possèdent un corps duquel partent des expansions.
Exemple : vertèbres.
o Les os arqués : deux formes: simple courbure (exemple : côtes) ou forme de fer à cheval
(exemple : mandibule).
o Les os papyracés : fines lamelles osseuses. Exemple : palatin.
o Les os pneumatiques : percés de cavités, appelés sinus. Exemple : os de la face (crâne).
o Les os sésamoïdes : petits os annexés à des ligaments ; exemple : patella (rotule).
Certains os présentent des petites excroissances que l'on nomme apophyses ou processus.
Une nouvelle classification des os est proposée : la classification de Carthage3. Cette
classification ne se base pas sur la forme des os, mais sur les tissus qui les composent à savoir
tissu osseux et tissu cartilagineux.
On distingue ainsi deux groupes d'os et non trois3 :
On distingue pour tout os deux parties dans le tissu osseux proprement dit :
une partie centrale (os spongieux) : ce tissu spongieux est riche en cellules
conjonctives adipeuses et en éléments sanguins mais sa résistance est faible (en cas de
fracture, il s'écrase facilement). Il est situé notamment dans l'os trabéculaire des os longs (à
l'intérieur des épiphyses)
une partie périphérique (os compact) : c'est une partie osseuse dense, dure et très résistante
formant un manchon plus ou moins épais (donnant naissance à la cavité médullaire dans les
os longs).
Les os sont de plus entourés d'une fine enveloppe conjonctive (Ne se situe qu'aux surfaces non
recouvertes de cartilage) : le périoste, contribuant à l'innervation, la croissance et à la
cicatrisation de l'os.
La partie minérale des os est composée essentiellement de phosphate de calcium apatitique dont
la structure dépend du type de l'os et de son âge.
Cellules osseuses[modifier | modifier le code]
Article connexe : Tissu osseux.
L'ossification endochondrale débute donc au stade fœtal. À la naissance, seules les extrémités
des os longs sont faites de cartilage. Ce n'est que vers l'âge de 18-21 ans, que le cartilage
disparaît complètement des extrémités des os longs. À ce moment, la croissance est
complètement arrêtée.
L'ossification endochondrale débute par des centres d'ossification primaires dans la partie
moyenne de la matrice cartilagineuse. Contrairement à l'ossification endomembraneuse elle ne
consiste pas en une transformation du tissu cartilagineux en tissu osseux. Elle se fait en deux
étapes : une destruction de la matrice cartilagineuse puis son remplacement par du tissu osseux.
L'ossification primaire du périchondre (futur périoste) entraîne une transformation
des chondrocytes : ils s'hypertrophient et dégénèrent. Dans cette zone hypertrophique, les sels
de calcium précipitent et donnent un cartilage calcifié. Les chondrocytes prisonniers de cette
matrice calcifiée, dégénèrent et ne sécrètent plus d'angio-inhibiteur. Il se produit une
néovascularisation ; les chondroclastes creusent des cavités dans le cartilage calcifié. Les
fragments de cartilages échappant aux chondroclastes servent de supports aux pré-ostéoblastes
arrivés avec les bourgeons vasculaires. Les pré-ostéoblastes donnent des ostéoblastes qui
sécrètent la matrice ostéoïde, celle-ci se minéralise pour donner de l'os. Les ostéoclastes sont à
l'origine du canal médullaire. En périphérie, on retrouve la plaque épiphysaire qui contient du
cartilage hyalin, du cartilage sérié (dû à la prolifération active des chondroblastes), du cartilage
hypertrophique, du cartilage hypercalcifié, une ligne d'érosion (qui résulte de l'action des
chondroclastes), une zone ostéoïde et une zone ossifiée. Cette plaque persiste jusqu'à ce que
l'os ait atteint sa taille adulte. Quand le cartilage disparaît, les épiphyses et diaphyses
fusionnent : la croissance est terminée. L'ossification endochondrale est à l'origine de la
croissance en longueur des os.
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v·m
Squelette humain
Ostéopénie, ostéoporose
Origine infectieuse[modifier | modifier le code]
Ostéite
Origine génétique[modifier | modifier le code]
Ostéosarcome
Sarcome d'Ewing
Cancer secondaire des os
Autres origines[modifier | modifier le code]
Outre des pathologies induites par des fractures osseuses ou une déformation de la colonne
vertébrale, une ostéogenèse imparfaite (maladie des os de verre ou fragilité osseuse
constitutionnelle), par des anomalies de croissance (maladie d'Ollier, d'origine génétique) ou de
type cal osseux ou épines osseuses, ou par les problèmes posés par les rhumatismes, ou parfois
par une hyperminéralisation osseuse (qui implique une hypovascularisation) ; le cancer et
l'ostéoporose postménopausique sont les principales maladies graves qui concernent
directement l'os chez l'Homme.
Une activité physique suffisante et un apport suffisant en calcium permettent de diminuer le
risque ou l'importance de l'ostéoporose considérée par l'OMS comme le second problème de
santé publique derrière les maladies cardiovasculaires ; vers 45 ans, la perte de matière osseuse
(qui est la plus élevée à 18 ans) s'accélère pour atteindre en moyenne 40 % chez la femme entre
45 et 80 ans et 25 % chez l'homme.
Le cancer de l'os primitif est rare. Il s'agit surtout :
de l'ostéosarcome, qui concerne essentiellement les os longs. Il est rarissime avant 6 ans ou
après 40 ans et est plus fréquent chez les garçons que les filles. (200 cas par an en France,
dont 150 chez l'enfant = 5 % des cancers des 12-25 ans, selon le site Infocancer) ;
du « sarcome (ou tumeur) d'Ewing » ou « tumeur osseuse maligne de l'enfant et du jeune
adulte » qui touche préférentiellement les os plats. Ce cancer est encore plus rare que
l'ostéosarcome (2 à 3 nouveaux cas par an en France par million d'enfants de moins de 15
ans, avec un pic chez les 10-20 ans), mais il constitue pour les moins de 20 ans, la
seconde tumeur maligne la plus fréquente, derrière l'ostéosarcome.
Ce sont les cancers secondaires (issus de métastases) qui sont les plus courants.
Dans tous les cas, on associe généralement la chimiothérapie et la chirurgie (dont la chirurgie
reconstructrice) qui ont récemment bénéficié de nombreux progrès mais qui restent lourdes,
longues, coûteuses et parfois pénibles pour le patient.
Le saturnisme n'est pas une maladie osseuse, mais un saturnisme « induit » ou « secondaire »
peut être la conséquence d'une fracture, et il peut être transmis de la mère à l'enfant.
Ostéologie
Squelette humain
Fracture osseuse
Chirurgie osseuse
Articulation
Ossification endochondrale
Ossification endoconjonctive
Ostéoporose
Liens externes[modifier | modifier le code]
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