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1. – DEFINITION
Une fonction numérique f est une relation entre deux ensembles (appelés respectivement
ensemble de départ et ensemble d’arrivée). Ces deux ensembles peuvent être l’ensemble IR
des nombres réels ou des parties de celui-ci.
2. – NOTATION
f : IR → IR
Dans la suite de ce chapitre, par souci de simplification, nous utiliserons l’expression : « soit
la fonction numérique f : x → f(x) ».
Typologie
𝑎𝑥 𝑛 + 𝑏𝑥 𝑛−1+𝑐𝑥 𝑛−2 +⋯ +𝑘
h(x) = est appelée fonction rationnelle
𝑎′𝑥 𝑚 + 𝑏′𝑥 𝑚−1+𝑐′𝑥 𝑚−2+⋯ +𝑘′
𝑎𝑥 𝑛 + 𝑏𝑥 𝑛−1+𝑐𝑥 𝑛−2 +⋯ +𝑘
Soit k(x) = √𝑥 , la fonction P(x) = (koh)(x) = k[h(x)] = √ℎ(𝑥) = √ 𝑎′𝑥 𝑚+ 𝑏′𝑥 𝑚−1+𝑐′𝑥 𝑚−2 +⋯ +𝑘′
est appelée fonction composée.
Pour déterminer le signe d’une expression algébrique il faut d’abord déterminer ses
racines, ensuite étudier par intervalles de IR son signe.
EXEMPLES
|𝟐𝑿𝟐 +𝟓𝑿+𝟑|
i) Ecrire sans symbole valeur absolue g (x) = |𝟑𝑿−𝟐|
ii) Soit P (x) = 𝟐𝑿𝟑 − 𝑿𝟐 − 𝑿 − 𝟑 . Calculer P (3/2) puis présenter P (x) sous la
forme P (x) = (X – 3/2) (𝒂𝑿𝟐 + 𝒃 𝑿 − 𝒄) par division eucludienne.
Solution de i) et de ii)
|𝟐𝑿𝟐 +𝟓𝑿+𝟑|
i) Ecrivons sans symbole valeur absolue g (x) = |𝟑𝑿−𝟐|
Posons : 2𝑋 2 + 5𝑋 + 3 = 0 puis 3𝑋 − 2 = 0
𝟐𝑿𝟐 +𝟓𝑿+𝟑
L’expression de g(x) est: g(x) = ∀ X∈ ] -3/2 ; -1[U] 2/3 ;+∞[
𝟑𝑿−𝟐
𝟐𝑿𝟐 +𝟓𝑿+𝟑
g(x) = ∀ X∈ ] - ∞ ; -3/2[ U ]-1 ; 2/3[
−𝟑𝑿+𝟐
1. – DEFINITION
C’est l’ensemble noté Df des nombres réels ayant une image par la fonction f. C’est donc
l’ensemble des nombres x pour lesquels f(x) peut se calculer.
X -∞ -1 0 1 +∞
(X − |X|)
2 + - - +
3.- Parité
✓ f est paire si ∀x ∈ Df et (−x) ∈ Df on a: f (−x) = f (x).
Son graphe est symétrique par rapport à (Oy). Une droite d’équation x = a est un axe de
symétrie à la courbe (Cf) si ∀x ∈ Df, f est pair et on a : f (2a – x) = f (x).
EXEMPLE
Dans chacun des cas suivants, démontrer que le point indiqué ou la droite indiquée est un
élément de symétrie pour la courbe représentative de la fonction f dans le plan rapporté à
un repère orthonormée (O, i , j )
x 2 − 7 x + 10
1- Le point (1 ;-5) est un centre de symétrie de la courbe (Cf) de f(x) =
x −1
2- La droite (D) d’équation x = -1 est un axe de symétrie de la courbe (Cf) de
f(x)= x2 + 2 x − 3
3- La droite d’équation x = 1 est un axe de symétrie de la courbe (Cf) de
1
f(x) =
x( x − 2)
III. –REPRESENTATION GRAPHIQUE D’UNE FONCTION NUMERIQUE
EXEMPLE • f(x) = -x +2
En revanche, elle existe pour toutes les valeurs de x aussi proches soient-elles de 1. Il est donc
intéressant de voir comment la fonction se comporte au fur et à mesure que x se rapproche de
la valeur « interdite ».
2. – NOTION DE LIMITE
EXEMPLE
𝟏
On dira que f(x) = « tend vers l’infini » quand x « tend vers 1 », ou que la limite de
𝒙−𝟏
𝟏
f(x) = quand x « tend vers » 1 est infinie.
𝒙−𝟏
𝟏 𝟏
De même, plus x croît, plus f(x) = 𝒙−𝟏 décroît. On dira que f(x) = 𝒙−𝟏 « tend vers 0 » quand
𝟏
x « tend vers l’infini », ou que la limite de f(x) = 𝒙−𝟏 quand x « tend vers l’infini » est égale
à 0.
Définition intuitive
Soit f une fonction numérique. La notion de limite permet donc d’associer soit un nombre fini,
soit l’infini, `a un réel qui n’a pas d’image par la fonction. Elle permet également d’´étudier le
comportement de la fonction lorsque x prend des valeurs infinies.
Remarque
Le résultat précédent lim f(x) = ∞ lorsque x tend vers 1 mérite d’être précisé: il existe en effet
deux types de valeurs infinies : +∞ et −∞.
1
Le signe de cet infini dans l’étude de la fonction f(x) = dépend bien sûr du signe de
𝑥−1
1
f(x) = donc du signe de x − 1.
𝑥−1
1
• lim =−∞
𝑥−1
x→1-. Quand x se rapproche de 1 par valeurs inférieures à 1(x → 1<), (x – 1) tend vers 0
1
par valeurs négatives, donc 𝑥−1 est négatif.
3.- Soit f une fonction, à valeurs réelles, définie sur un intervalle I contenant au moins deux
points.
• Limite d'une fonction en x0
Soit x0 un point appartenant à I, ou une extrémité de I . On dit que f admet une limite finie l en
x0, et on note lim f (x) = l, si :
x→x0
∀ε > 0 ∃ δ > 0 ∀x ∈ I |x − x0| ≤ δ ⇒ | f (x) − l| ≤ ε.
Cette limite peut exister même si f n'est pas définie en x0. Mais si f est définie en x0 et si
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) existe, alors 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = f (x0)
x→ 𝑋0 x→ 𝑋0
Si une fonction admet une limite l en x0, cette limite est unique.
Dire que x tend vers 0+ (respectivement 0−) signifie que x se rapproche de 0 par valeurs
supérieures (respectivement inférieures) à 0.
-∞ 0-
0+ +∞
0- -∞
Remarque
L’application des règles précédentes ne permet pas toujours de trouver directement la limite
de la fonction étudiée. On obtient alors ce que l’on appelle des formes indéterminées.
Le tableau ci-après fait apparaître les différentes formes d’indétermination auxquelles on peut
se trouver confronté lors de l’étude d’une fonction numérique.
Les théorèmes suivants, ainsi que des exemples proposés à la fin de cette section, présentent
des méthodes permettant de « lever ces indéterminations ».
Théorèmes complémentaires
Lorsque la variable x tend vers l’infini, un polynôme admet la même limite que son terme de
plus haut degré.
• Règle de Hôspital
𝒇(𝒙) 𝟎
Soient f et g deux fonctions définies continues et dérivables sur I de IR, si 𝐥𝐢𝐦 𝒈 (𝒙) :
𝐱→ 𝒙𝟎 𝟎
𝒇(𝒙) ∞ 𝒇(𝒙) 𝒇′(𝒙)
ou 𝐥𝐢𝐦 𝒈 (𝒙) : alors 𝐥𝐢𝐦 𝒈 (𝒙) = 𝐥𝐢𝐦 𝒈′ (𝒙)
𝐱→ 𝒙𝟎 ∞ 𝐱→ 𝒙𝟎 𝐱→ 𝒙𝟎
EXEMPLE
b) Limite d’un quotient de polynômes au voisinage de l’infini Lorsque la variable x tend vers
l’infini, le rapport de deux polynômes admet la même limite que le rapport des termes de plus
haut degré du numérateur et du dénominateur.
EXEMPLES
5𝑥 3 +2𝑥2 −𝑥
• f(x) =
4𝑥 3 +6𝑥+1
5𝑥 3 +2𝑥 2 −𝑥 5𝑥 3 +2𝑥 2 −𝑥
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦 ; 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦
x→ +∞ x→ +∞ 4𝑥 3 +6𝑥+1 x→ − ∞ x→ − ∞ 4𝑥 3 +6𝑥+1
5𝑥 3 5 5𝑥 3 5
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦 = ; 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦 = 4.
x→ +∞ x→ +∞ 4𝑥 3 4 x→ − ∞ x→ − ∞ 4𝑥 3
V.- Continuité
• Continuité en un point
– f est continue en x0 si elle est définie en x0 et si lim f (x) = f (x0).
x→x0
Soit une fonction numérique f de domaine de définition Df. Soit I un intervalle de Df.
Taux d’accroissement
– f est croissante sur I si, quels que soient les éléments x1 et x2 de I avec x1 ≤ x2, on a:
f(x1) ≤ f(x2). Quand x augmente dans I, son image f(x) augmente aussi.
– Pour une fonction croissante sur un intervalle I, le taux d’accroissement de f entre deux
valeurs quelconques x1 et x2 de I est donc positif.
– f est décroissante sur I si, quels que soient les l´éléments x1 et x2 de I avec x1 ≤ x2, on a :
f(x1) ≥ f(x2).
– Pour une fonction décroissante sur un intervalle I, le taux d’accroissement entre 2 valeurs
quelconques x1 et x2 de I est donc négatif. En effet: si x1 < x2 et f(x1) > f(x2), alors
𝑓(𝑥2 )−𝑓(𝑥1 )
(x2 − x1) > 0 et f(x2) − f(x1) < 0 donc <0
(𝑥2 −𝑥1 )
– f est monotone sur I si elle est soit croissante, soit décroissante sur I.
– f est monotone décroissante sur I, mais n’est pas monotone sur Df.
Remarques
• Une fonction s’étudiant généralement sur un ensemble très vaste (la plupart du temps sur
IR), le calcul d’un seul taux d’accroissement ne suffit pas pour déterminer la croissance de la
fonction. Il est en effet nécessaire que tous les taux d’accroissement sur l’intervalle d’étude
soient positifs pour que la fonction soit croissante sur cet intervalle.
• L’étude des signes de tous les taux d’accroissement étant laborieuse, on verra plus loin
qu’on étudie en fait les signes des limites des taux d’accroissement, ce qui permettra de
déterminer les intervalles où f est croissante ou décroissante.
– La fonction f possède deux extrema locaux en x1 et x2, représentés sur la courbe par les
points M1 et M2.• Le point M1 correspond à un maximum : il existe un intervalle I centré en
x1 sur lequel f(x) ≤ f(x1), pour tout x de I. Le point M1 de la courbe est « plus haut » que
ses points voisins.
– La fonction g possède un maximum global (ou absolu) en x1, représenté sur la courbe par le
pointM1: quel que soit x choisi dans Dg différent de x1, on a g(x) < g(x1). Le pointM1 de la
courbe est « plus haut » que tous les autres points de la courbe.
On a vu que, pour connaître avec précision la croissance de f, il faudrait calculer son taux
d’accroissement sur tout intervalle de Df, aussi petit soit-il. Aussi est-on amené à calculer,
non pas des taux d’accroissement entre deux valeurs quelconques x1 et x2, mais des taux
d’accroissement entre deux valeurs x1 et x2 très proches l’une de l’autre. C’est donc une limite
de taux d’accroissement (appelée nombre dérivé) qui sera calculée.
1. – NOMBRE DERIVE
Le nombre dérivé d’une fonction numérique en un point x0 de Df, que l’on note f’(x0) est la
limite, si elle existe, du taux d’accroissement de f entre les points x et x0, lorsque x tend vers
x0.
2. – FONCTION DERIVEE
C’est la fonction, notée f’, qui `a tout point x0 de Df associe, s’il existe, le nombre dérivé
f’(x0).
• Théorème
Si, pour tout x ∈ I, f’(x) = 0 alors f est constante sur I.
Si, pour tout x ∈ I, f’(x) ≥ 0 alors f est croissante sur I.
Si, pour tout x ∈ I, f’(x) > 0 alors f est strictement croissante sur I .
Ce dernier résultat est encore valable si f’ s'annule en des points isolés, c'est-à-dire tels que
leur ensemble ne contienne pas d'intervalle.
• Condition nécessaire d'extrémum local
Si f admet un extrémum local en x0 et si f est dérivable en x0, alors f’(x0) = 0.
• Condition suffisante d'extrémum local (Critère de la seconde dérivée)
C’est un minimum si f’’(x0) > 0 et la courbe (Cf) est convexe au voisinage de x0.
• Equation de la droite tangente à (Cf) en un point X0
Soit la fonction f continue sur]a ; b [, en particulier en x0 ∈] a ;b[, qui a tout point x0 de Df
associe, s’il existe, le nombre dérivé f’(x0) qui représente le coefficient directeur de la droite
tangente à (Cf) en ce point x0. L’équation de cette droite tangente est définie par :
lim ln x = −∞;
x→0+ lim ln x = +∞.
x→+∞
Elle est strictement croissante.
L'unique solution de l'équation ln x = 1 est notée e (e ≈ 2,7182).
• Propriétés algébriques
∀a > 0 ∀b > 0 ∀r ∈ Q
✓ ln (ab) = ln a + ln b ;
✓ ln (ar) = r ln a ;
✓ ln (a / b) = lna – lnb ;
✓ ln (ex) = x ;
✓ 𝑥𝑙𝑛𝑎 = 𝑎 𝑥
✓ si ∀ x ∈ I ⊂ IR, avec : f (x) > 0 et si ∀ x ∈ I ⊂ IR, avec g (x) > 0 et f (x) = g (x)
alors ln f (x) = ln g (x).
✓ lim( x.ln x) = 0.
x→0+
𝑙𝑛𝑥
✓ lim 𝑥 𝛼 = 0
𝑥→+∞
• Convexité
La fonction ln est concave sur]0; +∞ [, ce qui entraîne :
∀ (x > − 1) , ln (1 + x) ≤ x.
Fonction exponentielle
• Définition et graphe
C'est la fonction réciproque de la fonction ln. Elle est définie
sur IR, à valeurs dans] 0,+∞[, strictement croissante.
Elle est notée Exp, ou ex.
∀x ∈ IR, (ex)’ = ex; lim ex = 0 ; lim ex = +∞
x→−∞ x→+∞
Propriétés algébriques
1 𝑒𝑎
✓ ∀a ∈ IR ∀b ∈ R ∀r ∈ Q ea+b = ea × eb ; era = (ea)r ; e−a = 𝑒 𝑥 ; ea−b = 𝑒 𝑏 ;
𝑒𝑥
✓ lim = +∞
𝑥→+∞ 𝑥
✓ lim x.e = 0 x
x→−∞
✓ 𝑒 𝑙𝑛𝑥 = x ∀x ∈ IR*+.
·
• Convexité
La fonction ex est convexe sur IR, ce qui entraîne :
∀x ∈ IR (1 + x) ≤ ex.
EXEMPLE
Résoudre
(Quand les dénominateurs ne sont pas nuls). Elles sont impaires et π-périodiques.
𝟏 𝟏
Dérivées : (tan x)’ = 1 + 𝒕𝒂𝒏𝟐 𝒙 = 𝐜𝐨𝐬 𝟐𝑿 ; et (cot x)’ = 𝐬𝐢𝐧 𝟐𝑿
Fonction arc sinus (arcsin x)
−𝜋 𝜋
C'est la réciproque de la restriction à [ 2 ; 2 ] de la fonction sinus. La fonction arcsin est
impaire.
𝟏
Dérivée : ∀x ∈] − 1,1[ (arcsin x)’= 𝟐
√𝟏−𝑿
• Propriétés
𝝅
✓ ∀x ∈ [−1; 1] arcsin x + arccos x = .
𝟐
𝟏 𝝅 𝝅
✓ f (x) = arctan x + arctan ( 𝐗) = - 𝟐 si x < 0; f(x) = 𝟐 si x > 0.
✓ ∀x ∈ [−1; 1] arccos x + arccos (− x) = π.
Formules fondamentales
𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝐱+𝐬𝐢𝐧𝟐 𝐱 = 1;
𝟏 𝟏 𝛑 𝛑
1 + 𝐭𝐚𝐧𝟐 𝐱 = ; 1+ 𝐜𝐨𝐭 𝟐 𝐱 = ; cos (𝟐 – x) = sin(x); sin(𝟐 – x) = cos (x);
𝐜𝐨𝐬𝟐 𝐱 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝐱
𝛑
tan ( – x) = cot (x) ;
𝟐
Formules de parité :
cos (-x) = cos(x); sin (-x) = - sin (x); tan (-x) = tan (x);
𝟏−𝒄𝒐𝒔𝟐𝒙 𝟏+𝒄𝒐𝒔𝟐𝒙
Formules de demi-angle: 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝐱 = ; et 𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝐱 =
𝟐 𝟐
𝒕𝒂𝒏𝒙+𝒕𝒂𝒏𝒚 𝒕𝒂𝒏𝒙−𝒕𝒂𝒏𝒚
𝐭𝐚𝐧(𝒙 + 𝒚) = ; et 𝐭𝐚𝐧(𝒙 − 𝒚) =
𝟏−𝒕𝒂𝒏𝒙.𝒕𝒂𝒏𝒚 𝟏+𝒕𝒂𝒏𝒙.𝒕𝒂𝒏𝒚
𝟏
𝐬𝐢𝐧𝐩𝐱 . 𝐜𝐨𝐬𝐪𝐱 = 𝟐 [sin (p + q).x + sin (p – q).x]
𝟏
𝐬𝐢𝐧𝐩𝐱 . 𝐬𝐢𝐧𝐪𝐱 = 𝟐 [cos (p - q).x - cos (p + q).x]
𝟏
𝐜𝐨𝐬𝐩𝐱 . 𝐜𝐨𝐬𝐪𝐱 = 𝟐 [cos (p - q).x + cos (p + q).x]
Limites fondamentales :
lim cos 𝑥 = 1.
𝑥→0
𝑠𝑖𝑛𝑥
Théorème1: lim =1
𝑥→0 𝑥
Corollaire
𝐜𝐨𝐬 𝒙−𝟏
𝐥𝐢𝐦 =0
𝒙→𝟎 𝒙
Illustrations
𝒔𝒊𝒏𝟕𝒙
Calculer : 𝒍𝒊𝒎 et 𝒍𝒊𝒎 𝒙. 𝒄𝒐𝒕𝒙
𝒙→𝟎 𝟓𝒙 𝒙→𝟎
Solution
sin7x 7 sin7x 7
lim = lim 5 ( )=5
x→0 5x x→0 7x
cosx cosx
lim x. cotx = lim 𝑥 sinx = lim 𝑠𝑖𝑛𝑥 = 1.
x→0 x→0 x→0
𝑥
• Fonction composée
Soient une fonction f et une fonction g puis h = (g ◦ f) = g [f(x)].
• Valeurs remarquables
• Périodicité
Soient f une fonction dérivable en x0 et g une fonction dérivable en f (x0), alors (g ◦ f) est
dérivable en x0, et (g ◦ f)’(x0) = g’ [f(x0)].f’(x0).
Fonction puissance
La fonction numérique à variable réelle 𝑓𝛼 : IR → IR (𝛼 ∈ IR) est appelée fonction
puissance. X ⟼ 𝑋𝛼
✓ Par analogie on peut écrire: 𝑎 𝑥 = 𝑒 𝑥𝑙𝑛𝑎 car, 𝑒 𝑙𝑛𝑥 = x ∀x ∈ IR*+ et 𝑥𝑙𝑛𝑎 = 𝑎 𝑥 (a > 0).
𝑛
✓ 𝑋1/𝑛 = √𝑋 et 𝑋0 = 1
𝑎𝑋 𝑛 (a∈IR*) a
𝑋 𝑛+1
+k
𝑛+1
𝑈 𝑛+1 (𝑋)
𝑈 ′ (𝑋)𝑈 𝑛 (𝑋) 𝑛+1
+k
1
𝑋
(x∈ IR∗+) Log(x) + k
𝑒𝑋 𝑒𝑋 + k
b 𝑏
Intégration par parties : ∫a 𝑈(𝑋)𝑉′(𝑋)𝑑𝑥 = [𝑈(𝑥)𝑉(𝑋)]𝑏𝑎 - ∫𝑎 𝑈 ′ (𝑋)𝑉(𝑋)𝑑𝑥
𝒃 𝒃
I5 =∫𝒂 (𝒔𝒊𝒏𝒑𝒙. 𝒔𝒊𝒏𝒒𝒙)𝒅𝒙. I6 =∫𝒂 (𝒔𝒊𝒏𝒑𝒙. 𝒄𝒐𝒔𝒒𝒙)𝒅𝒙. On rappelle que:
𝟏
𝒔𝒊𝒏𝒑𝒙 . 𝒄𝒐𝒔𝒒𝒙 = 𝟐 [sin (p + q).x + sin (p – q).x]
𝟏
𝒔𝒊𝒏𝒑𝒙 . 𝒔𝒊𝒏𝒒𝒙 = 𝟐 [cos (p - q).x - cos (p + q).x]
𝟏
𝒄𝒐𝒔𝒑𝒙 . 𝒄𝒐𝒔𝒒𝒙 = 𝟐 [cos (p - q).x + cos (p + q).x]
• Fonctions équivalentes
a) Fonctions équivalentes
Les fonctions f et g sont dites équivalentes au voisinage de « a » s’il existe un intervalle I
contenant « a » et une fonction 𝜀 définie sur I tels que: f(x) = g(x)[1+𝜀(x)] avec lim 𝜀(x) =
𝑋→𝑎
0. On écrit f ~ g ou simplement par abus de notation, f(x) ~ g(x). Si g(x) ne s’annule pas sur
𝒇(𝒙)
I, alors au voisinage de « a » on a : f(x) ~ g(x) signifie : 𝐥𝐢𝐦 𝒈(𝒙) = 1
𝑿→𝒂
b) Propriétés
Soit f, g, f1, g1 des fonctions définies dans un voisinage de « a ».
𝒇 𝒇𝟏
Si f ~ f1 et g ~ g1 alors f.g ~ f1 .g1 de même ~ si g≠0 et g1 ≠0).
𝒈 𝒈𝟏
Quelques illustrations
𝑿𝟐
Sinx~ x; ln(x+1) ~ x; (1 – Cosx)~ ; (𝒆𝒙 -1) ~ x; tanx~ x; 3x2- x3~ 3x2 ;
𝟐
(𝟏 + 𝒙)𝜶 − 𝟏~ 𝜶x
𝑋2 2
𝑋2 𝑥 𝟏 𝟏
2
On sait que : (1 – Cosx)~ , Sinx~ x, alors f(x) équivaut à : = ; f(x) ~ 𝟒 𝐥𝐢𝐦 f(x)
2 𝟐𝒙𝟒 𝟒 𝑿→𝟎
𝟏
= .
𝟒
Illustrations
a) Déterminez le développement limité à l’ordre trois au point zéro de f (x) = 𝒆𝒔𝒊𝒏𝒙
𝑢2 𝑢3
A l’ordre 3 au point u = 0 est 𝑒 𝑢 = 1 + 𝑢 + + + 𝑢3 ∈1 (𝑢)
2 6
𝑥3
A l’ordre 3 au point x = 0 u = sin x = 𝑥 − + 𝑥 3 ∈2 (𝑥 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 lim 𝑢 = 0
6 𝑥→0
Remplaçons u par son développement dans 𝑒 𝑢 ; nous obtenons
2 3
𝑥3 1 𝑥3 1 𝑥3
𝑒 = 1 + (𝑥 − ) + (𝑥 − ) + (𝑥 − ) + 𝑥 3 ∈ (𝑥)
𝑢
6 2 6 6 6
1
D’où 𝑒 𝑠𝑖𝑛𝑥 = 1 + 𝑥 + 2 𝑥 3 + 𝑥 3 ∈ (𝑥)
𝒆𝒙
b) Soit f(x) = 𝟏+𝒔𝒊𝒏 𝒙
Déterminons le développement de f(x) à l’ordre 3 au point x 0 = 0.
1
Ecrivons 𝑓 (𝑥 ) = 𝑒 𝑥 × 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑢 = sin 𝑥
1+𝑢
1
Au point u = 0 = 1 − 𝑢 + 𝑢2 + 𝑢3 ∈1 (𝑢).
1+𝑢
𝑥3
Au point x = 0 𝑢 = sin 𝑥 = 𝑥 − + 𝑥 3 ∈2 (𝑥)
6
1
Remplaçons u par son développement dans 1+𝑢 ; nous obtenons
2 3
1 𝑥3 𝑥3 𝑥3
= 1 − (𝑥 − ) + (𝑥 − ) − (𝑥 − ) + 𝑥 3 ∈3 (𝑥)
1 + sin 𝑥 6 6 6
1 5
D’où = 1 − 𝑥 + 𝑥 2 − 6 𝑥 3 + 𝑥 3 ∈4 (𝑥 )
1+sin 𝑥
1 𝑥2 𝑥3 5
On en déduit 𝑒 𝑥 × 1+sin 𝑥 = (1 + 𝑥 + + ) (1 − 𝑥 + 𝑥 2 − 6 𝑥 3 ) + 𝑥 3 ∈5(𝑥)
2 6
𝑒𝑥 𝑥2 𝑥3
D’où 1+sin 𝑥 = 1 + − + 𝑥 3 ∈ (𝑥)
2 6
𝒔𝒊𝒏 𝒙−𝒙
c) Etudiez : 𝒍𝒊𝒎
𝒙→𝟎 𝒙[𝒍𝒏(𝟏+𝒙)−𝒙]
sin 𝑥−𝑥
La fonction f(x) = est définie au voisinage de zéro, zéro exclus ; on note
𝑥[ln(1+𝑥)−𝑥]
0
une indétermination du type 0 ; formons les développements limités du numérateur et du
dénominateur :
𝑥3 𝑥3
sin 𝑥 = 𝑥 − + 𝑥 3 ∈1 (𝑥 ) ; d’où sin 𝑥 − 𝑥 = − + 𝑥 3 ∈1 (𝑥)
6 6
𝑥2
ln(1 + 𝑥 ) = 𝑥 − + 𝑥 2 ∈2 (𝑥 )
2
𝑥2
𝑥[ln(1 + 𝑥 ) − 𝑥] = 𝑥[𝑥 − −𝑥]
2
𝑥3
= −
2
𝑥3 1
− 6 +𝑥 3 ∈1 (𝑥) −6+∈1 (𝑥)
Ainsi pour x≠ 0 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥3
= 1
− +𝑥 2 ∈2(𝑥) −2+∈2 (𝑥)
2
1
−6 1
lim ∈1 (𝑥) = lim ∈2 (𝑥 ) = 0 𝑑𝑜𝑛𝑐 lim 𝑓 (𝑥 ) = =
𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0 1 3
−2
1
lim 𝑓 (𝑥 ) =
𝑥→0 3
Illustration
CONSTANT AGBOCOU Enseignant des Outils Mathématiques de Gestion des Universités 31
UATM/Gasa-Formation et UCAO/UUC
Cours d’Analyse Mathématique pour les Filières Industrielles
Soit la fonction numérique f à variable réelle définie par : f(x) = ln (5x-1) – ln (x+ 3) montrer que f(x) peut
5x −1
s’écrire sous la forme f(x)= ln( ) Etudier :
x+3
i) les variations de f(x) sur son domaine de définition;
ii) Les branches infinies;
iii) Le point d’intersection avec l’axe des abscisses;
iv) Tracer (Cf);
1 1
Soit F définit sur ; + par F(x)= ( x − ) ln(5 x − 1) − ( x + 3) ln( x + 3)
5 5
1
a) Démontrer que F(x) est une primitive de f(x) sur ; +
5
b) Calculer l’aire définie par les droites x = 1, x = 2 et (Cf).
Solution de i) à iv)
5x −1 𝑎
Montrons que f(x)= ln( ) ln = lna – lnb d’après les propriétés du logarithme alors
x+3 𝑏
on peut écrire en posant a = 5𝑋 − 1 et b = 𝑋 + 3: f(x) = ln (5x-1) – ln (x+ 3)
✓ Domaine de définition :
5X−1
Df = {x ∈ IR/ > 0 et 𝑋 + 3 ≠ 0}
X+3
Posons : 5𝑋 − 1 = 0 ⇔ x = 1/5 et 𝑋 + 3 = 0 ⇔ x = -3
X −∞ -3 1/5 +∞
5𝑋 − 1 - - +
𝑋+3 - + +
5𝑋 − 1 + - +
𝑋+3
Df =] −∞ ; -3[U] 1/5 ; + ∞[
✓ Limites et continuité
5x −1 5X−1
lim 𝑓 (𝑥) = lim ln( ) = ln5 car lim X+3 = 5
𝑥→ −∞ 𝑥 → −∞ x+3 𝑥→ −∞
5x −1 5X−1
lim f (x) = lim ln( ) = ln5 car lim X+3 = 5
𝑥→ +∞ 𝑥 → +∞ x+3 𝑥→ +∞
Interprétation (ou branche infinie): le courbe (Cf) admet une asymptote horizontale
d’équation y = ln5 aux voisinages de±∞.
5X−1 5X−1 −16
lim 𝑓 (𝑥) = lim − 𝑙𝑛 = +∞ car lim − = =+∞
𝑥→ −3− 𝑥→ −3 X+3 𝑥→ −3 X+3 0−
Interprétation (ou branche infinie): le courbe (Cf) admet une asymptote verticale
d’équation X = - 3 au voisinage gauche de X0 = -3.
5X−1 5X−1 0+
lim + 𝑓 (𝑥) = lim +𝑙𝑛 = −∞ car lim = 16/5 = 0+ or lim+𝑙𝑛 𝑥=−∞.
𝑥→ 1/5 𝑥→ 1/5 X+3 𝑥→ 1/5+ X+3 𝑥→ 0
Interprétation (ou branche infinie): le courbe (Cf) admet une asymptote verticale
d’équation X = 1/5 au voisinage gauche de X 0 = 1/5.
✓ Dérivée
f (x) est continue et dérivable sur son domaine Df et sa fonction dérivée première est:
∀x ∈ Df =] −∞ ; -3[U] 1/5 ; + ∞[, (5𝑥 − 1)(X + 3) > 0 et 16 > 0. La function f(x) est donc
strictement croissante sur Df =] −∞ ; -3[U] 1/5 ; + ∞[.
✓ Tableau de Variations
X −∞ -3 1/5 +∞
f’(x) + Non définie +
+∞ ln5
ln5 −∞
✓ Courbe représentative
-8 -7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 X
-1
-2
-3
5X−1 5X−1
✓ Point d’intersection avec (OX) : ln ( X+3 ) = 0 ⇔ = 1 ⇔ 5X − 1 = X + 3⇔ X = 1
X+3
Une suite numérique est un ensemble « ordonné » de nombres réels appelés termes pouvant
être définie par une relation de récurrence ou une relation générique.
Une relation de récurrence est une relation qui permet de déterminer le terme de rang p+1 en
fonction du terme qui le précède et qui est de rang p (p > 0) : Up+1 = f(Up). Une relation
générique permet de déterminer un terme en fonction de son rang p et de U 1, premier terme de
la suite considérée : Up = F (U1;p).
1) Suite bornée
Une suite (Un) est majorée s'il existe un réel A tel que, pour tout n, Un ≤ A. On dit que
A est un majorant de la suite.
Une suite (Un) est minorée s'il existe un réel B tel que, pour tout n, B≤Un. On dit que
B est un minorant de la suite.
Une suite est dite bornée si elle est à la fois majorée et minorée, c'est-à-dire s'il existe
M tel que |Un| ≤M pour tout n.
2) Suite convergente
La suite (Un) est convergente vers l ∈ IR si :
∀ ε > 0 ∃ n0 ∈ IN ∀ n ≥n0 |Un − l| ≤ε.
Toute suite de réels croissante et majorée est convergente.
Toute suite de réels décroissante et minorée est convergente.
Si une suite est croissante et non majorée, elle diverge vers +∞.
NB : Il existe deux grands types de suites : les suites arithmétiques et les suites géométriques
(ces suites sont encore appelées progressions arithmétiques ou progressions géométriques).
B- La définition d’une suite arithmétique
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Une suite arithmétique est une suite numérique qui correspond à la relation de récurrence
suivante :
Up+1 = f(Up) = Up + r ou r étant une constante réelle appelée raison.
Nous allons, grâce à un raisonnement par récurrence, déterminer une relation générique à
partir de cette relation de récurrence.
Nous avons : U2 = U1 + r
U3 = U2 + r = U1 + 2r
U4 = U3 + r = U1 + 3r
Nous arrivons à une relation analogue à celles qui nous permettent de déterminer les premiers
termes de la suites : le terme de rang p d’une suite arithmétique est égal au premier terme de cette
suite augmenté d’un nombre égal au produit de la raison par le rang du terme cherché diminué de 1.
D’où la relation générique : Up = F (U1 ;p) = U1 + (p-1)r.
Nous pouvons constater qu’une suite arithmétique est entièrement déterminée par la
donnée de son premier terme et de sa raison.
Nous noterons A (U1; r) une suite arithmétique de premier terme U1 et de raison r.
(𝑈1 +𝑈𝑛 )
Sn = n
2
EXEMPLE 1
Une suite arithmétique est telle que la somme de ses 100 premiers termes est égale à 20 800
et la somme de ses 60 premiers termes est égale à 7 680. Calculer le 50e terme de cette suite.
Soient U1 le premier terme et r la raison de cette suite.
Nous avons: S100 = U1 + U2 + U3 + - - - - - +U99 + U100 = 20800
(𝑈1 +𝑈100 )
S100 = 100 x
2
(𝑈1 +U1 +99r )
Or 𝑈100 = U1 +99r remplacer dans S100 on obtiendra: S100 = 100 x
2
(2U1 +99r ) 1
S100 = 100 x ⇔ (2𝑈1 + 99r ) = 2x 20800x
2 100
Une suite géométrique est une suite numérique qui correspond à la relation de récurrence
suivante :
Up+1 = f (Up) = Up ×q, q étant une constante réelle appelée raison.
Nous allons, grâce à un raisonnement par récurrence, déterminer une relation générique à
partir de cette relation de récurrence.
Nous avons : U2 = U1 x q
U3 = U2 x q = U1 xq2
U4 = U3 x q = U1xq3
Nous constatons alors que nous obtenons une relation analogue à celles qui nous permettent
de déterminer les premiers termes de la suite: le terme de rang p d’une suite géométrique est
égal au premier terme de cette suite multiplié par un nombre égal à la raison élevée à une
puissance égale au rang du terme cherché diminué de 1, d’où la relation générique :
Up = F (U1 ;p) = U1 . qp-1
Nous pouvons alors constater qu’une suite géométrique est entièrement déterminée par la
donnée de son premier terme et de sa raison.
Nous noterons G (U1;q) une suite géométrique de premier terme U1 et de raison q.
Définition
On appel équation différentielle linéaire de 1er ordre toute équation (E) de la forme :
Q (x) est une fonction numérique à variable réelle x. Si Q (x) = 0 on dit que (E) est une
équation différentielle homogène. Une fonction y = f (x) est une solution de (E) si et
seulement si f’(x) et f (x) vérifient l’équation (E).
Identifier une solution particulière de (E) notée yP : yP est déterminer par la méthode de
variation des coefficients si elle n’est pas donnée. Il s’agira de poser
yP = k (x) 𝑒 − ∫ 𝑃(𝑥)𝑑𝑥 ; calculer (yP)’ et ensuite remplacer dans (E) yP et (yP)’ pour enfin
déduire k (x) par intégration.
EXEMPLE:
𝟏
Soit (E) : y’ + .y = x + 1
𝑿
𝟐𝑿𝟐 +𝟑𝑿
a) Montrer que f (x) = est une solution particulière de (E) ;
𝟔
b) Déterminer la solution générale de l’équation différentielle homogène associée à
(E) notée (EH) ;
c) Déduire la solution générale (yG) de (E).
Solution
2X2 +3X
a) f (x) = est une solution particulière de (E) si et seulement si : 𝑓 ′ (x) et f (x)
6
vérifient (E) :
2𝑋 1
𝑓 ′ (x) = + Remplaçons y’ et y par 𝑓 ′ (x) et f (x) dans (E) pour avoir le second
3 2
2𝑋 1 𝟏 𝟐𝑿𝟐 +𝟑𝑿 2𝑋 1 𝑋 1
membre de (E); (E) : + + ( )= + + +
3 2 𝑿 𝟔 3 2 3 2
2𝑋 1 𝟏 𝟐𝑿𝟐 +𝟑𝑿 𝟏
⇔ (E) : + + ( ) = (X + 1) ⇔ (E) : f’(x) + .f (x) = x + 1 ce qu’il
3 2 𝑿 𝟔 𝑿
2X2 +3X 𝟐𝐗 𝟐 +𝟑𝐗
fallait montrer. Alors f (x) = est une solution particulière de (E) notée: 𝒚𝑷 =
6 𝟔
1 𝟏
(EH): y’ + .y = 0 est : 𝑦𝐻 = k. 𝑒 − ∫ 𝑿
𝑑𝑥
; (k ∈ IR)
X
⇔ 𝑦𝐻 = k. 𝑒 −𝑙𝑛𝑋 ; (k ∈ IR)
𝒌
⇔ 𝒚𝑯 = avec (k ∈ IR)
𝑿
𝒌 𝟐𝐗 𝟐 +𝟑𝐗
𝑦𝐺 = 𝑿 + avec (k ∈ IR)
𝟔
EXEMPLE:
𝟏
i) Soit (E) : y’ - .y = - x𝒆−𝑿 , résoudre cette ED en utilisant la méthode de
𝑿
variation des coefficients
𝟏 𝟏
ii) Soit (E) : y’ + .y = - résoudre cette ED en utilisant la méthode de
𝑿 𝑿𝟑
variation des coefficients.
iii) Soit (E) : x y’ - 2 .y = 𝒙𝟐 +2x
a) Montrer que k (x) = 𝒙𝟐 . 𝒍𝒏𝒙 - 2x est une solution particulière de (E) ;
b) Déterminer la solution générale de l’équation différentielle homogène
associée à (E) notée (EH) ;
c) Déduire la solution générale (yG) de (E).
iv) Soit (E) : 𝒆𝑿 y’ + 𝒆𝑿 .y = (1 + lnx)
a) Montrer que U (x) = 𝒙𝒆−𝑿 .lnx est une solution particulière de (E) ;
b) Donner la solution générale (yG) de (E).
Solutions
𝟏
i) (E) : y’ - .y = - x𝒆−𝑿 , l’équation différentielle homogène associée à (E) notée
𝑿
𝟏
(EH) est : (EH): y’ - .y = 0 et sa solution générale est:
𝑿
𝟏
𝑦𝐻 = k. 𝑒 − ∫ − 𝑿
𝑑𝑥
; (k ∈ IR) ⇔ 𝑦𝐻 = k. 𝑒 𝑙𝑛𝑥 ⇔ 𝒚𝑯 = k. 𝑿 (k ∈ IR).
Posons: 𝒚𝑷 = X.k (X) ⇔ 𝒚′𝑷 = X.k’ (X) + k (X) Remplaçons dans ( E) 𝑦𝑃 et 𝑦′𝑃 pour avoir:
1
X.k’ (X) + k (X) - X.k (X) = - xe−X
𝑋
⇔ 𝑘 ′ (X) = - e−X ⇔ k(X) = e−X alors 𝒚𝑷 = X. 𝐞−𝐗 est une solution particulière de (E)
𝟏 1
ii) (E) : y’ + .y = - , l’équation différentielle homogène associée à (E) notée
𝑿 X3
𝟏
(EH) est : (EH): y’ + .y = 0 et sa solution générale est:
𝑿
𝟏 𝒌
𝑦𝐻 = k.𝑒 − ∫ 𝑿
𝑑𝑥
; (k ∈ IR) ⇔ 𝑦𝐻 = k. 𝑒 −𝑙𝑛𝑥 ⇔ 𝒚𝑯 = 𝑿 (k ∈ IR)
𝒚𝑷 = 𝑿𝟏 (𝑿𝟏 ) ⇔ 𝒚𝑷 = 𝑿𝟏𝟐 est une solution particulière de (E) d’où sa solution générale:
Illustration
✓ Intégrer (E1) : y’ +2y = sin2x ;
Solution :
L’équation différentielle homogène associée à (E1) est : (EH) : y’ +2y = 0 dont la solution
générale est : 𝑦𝐻 = k.𝑒 − ∫ 𝟐𝑑𝑥 ; (k ∈ IR); 𝑦𝐻 = k.𝑒 −2𝑥 (k ∈ IR);
Posons: 𝑦𝑃 = Acos2x + Bsin2x ; 𝑦′𝑃 = -2Asin2x + 2Bcos2x alors
(E1) : y’ +2y = sin2x ⟺ (E1) : -2Asin2x + 2Bcos2x +2(Acos2x + Bsin2x) = sin2x ;
⟺ (E1) : -2Asin2x + 2Bcos2x +2Acos2x + 2Bsin2x ) = sin2x
⟺ (E1) : (2B +2A) cos2x + (2B – 2A) sin2x = sin2x on en déduit:
Définition
On appel équation différentielle linéaire de second ordre toute équation (E) de la forme :
- Identifier une solution particulière de (E) notée yP : yP si elle n’est pas donnée.
✓ Cas où g(x) = Mcos𝜽x +Nsin𝜽x
Si les fonctions cos𝜽x et sin𝜽x ne sont pas des solutions de (EH): ay’’ + by’+ cy = 0, on
cherche une solution particulière yP = (Acos𝜽x +Bsin𝜽x) dans le cas contraire, on cherchera
plutôt yP = (Acos𝜽x +Bsin𝜽x).x. On déterminera A et B par identification.
✓ Cas où g(x) = 𝒆𝜶𝒙 P (x) où P (x) est un polynôme et 𝛼 ∈₡. On cherche la solution
sous la forme yP = 𝑒 𝛼𝑥 Q (x) ou Q est un polynôme dont on peut préciser le degré :
La solution particulière d’une (ED) peut également être déterminée par la méthode de
variation des constantes en posant si y1 et y2 sont solutions de l’équation différentielle (E H)
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associée à (E), yp = k1(x)y1+ k2(x)y2 .Il faut noter que k1(x) et k2(x) sont deux fonctions à
𝒌′𝟏 (𝒙)𝒚𝟏 + 𝒌′𝟐 (𝒙)𝒚𝟐 = 𝟎
variables réelle x vérifiant: (S) : { ′ 𝒈(𝒙)
𝒌𝟏 (𝒙)𝒚′ 𝟏 + 𝒌′𝟐 (𝒙)𝒚′ 𝟐 =
𝒂
Ce système se résout facilement et donne k’1(x) et k’2(x), puis k1(x) et k2(x) par intégration.
Remarque :
i) Cette méthode s’applique notamment pour 𝛼 = 0, c-à-d. g(x) = P(x).
ii) On peut aussi chercher une solution sous la forme yP = z(x)𝑒 𝛼𝑥 , où z est une fonction à
déterminer ; en remplaçant ceci dans (E), on obtient une équation différentielle pour z, de
laquelle on tire z (qui doit être égal à Q, modulo les constantes d’intégration qui
correspondent à une solution homogène). Ce procédé est en fait équivalent à la méthode de la
variation de la constante.
g(x) = M cos𝜽x+ N sin 𝜽x où 𝜽, M, N sont des réels
On distingue encore une fois deux cas :
i) i𝜽 n’est pas racine de (EC) : Dans ce cas, les fonctions cos 𝜽x, et sin 𝜽x ne sont pas
solutions de (E.H.). Une solution particulière de (E) sera de
la forme yp = Acos 𝜽x + B sin 𝜽x, où les constantes A, B se déterminent par identification.
ii) i𝜽est racine de (EC), donc les fonctions cos 𝜽x, et sin 𝜽x sont solutions de (E.H.). Une
solution particulière de (E) sera de la forme yp = x. (Acos 𝜽x + B sin 𝜽x), où les constantes
A, B se déterminent par identification.
Illustrations
Intégrer les équations différentielles suivantes :
(E1) : y’’-3y’ +2y = x2 +x +1; (E2) : y’’ – 2y’ +2y = 2𝒆𝒙 sinx ;
(E3) : y’’ +2y’ - 8y = 4(3x + 5)𝒆𝟐𝒙 (à faire comme TPA)
Solutions :
• (E1) : y’’-3y’ +2y = x2 +x +1;
Résolution de l’équation différentielle homogène(EH) : y’’- 3y’+2y = 0 dont l’équation
caractéristique est : r2 – 3 r + 2 = 0 ⟺ r = 1 ou r = 2 donc 𝑦𝐻 = k1𝑒 𝑥 + k2𝑒 2𝑥 avec k1, k2 ∈ IR.
Une solution particulière de (E1) est : yP = ax2 +bx +c en remplaçant yP , y’P et y’’P dans
(E1) puis en intégrant on obtient: a =1/2, b =2, c = 3 donc yP = 1/2x2 +2x +3 ; la solution
générale de (E1) : y’’-3y’ +2y = x2 +x +1 est :
yG = k1𝑒 𝑥 + k2𝑒 2𝑥 + 1/2x2 +2x +3 avec k1, k2 ∈ IR.
• (E2) : y’’ – 2y’ +2y = 2ex sinx
Résolution de l’équation différentielle homogène(EH) : : y’’ – 2y’ +2y = = 0 dont l’équation
caractéristique est : r2 – 2r + 2 = 0 ⟺ r = (1- i) ou r = (1 +i) donc 𝑦𝐻 = 𝑒 𝑥 ( Acosx + Bsinx)
avec A, B ∈ IR. Une solution particulière de (E2) est : yP = z(x) 𝑒 𝑥 . En calculant
successivement y’P et y’’P puis en les introduisant avec yP dans (E2) on obtient:
𝑦𝑝′′ + 𝑦𝑝 = 2sinx une nouvelle (ED) de 2nd ordre dont l’équation caractéristique est :
x2 + 1 =0 ses racines sont 𝑟1′ = -i et 𝑟2′ = i ; 𝜽 = 1 (notons que i𝜽est racine de (EC), donc les
fonctions cos 𝜽x, et sin 𝜽x sont solutions de (E.H.). Une solution particulière de (E) sera de
la forme yp = x. (Acos 𝜽x + B sin 𝜽x), où les constantes A, B se déterminent par
identification). Alors on pose z (x) = x (Acosx + Bsinx) qui dans (E2) avec ses 1ère et 2nde
dérivée donnent z (x) = -xcosx d’où yp = (- xcosx) ex la solution générale de (E2) sera :
yG = 𝑒 𝑥 (Acosx + Bsinx) + (- xcosx) ex (avec A, B ∈ IR).
1
A- On pose g(x) = − ln(1 + 𝑒 𝑥 )
1+𝑒 −𝑥
a) Dresser le tableau de variation de la fonction g;
b) En déduire, pour tout x de IR, le signe de g(x).
B-
a) Calculer, pour tout x, f’(x) et montrer que f’(x) a le même signe que g(x);
b) Dresser le tableau de variation de la fonction f;
c) Tracer la courbe (Cf).
EXERCICE 3
EXERCICE N°5
On considère la fonction définie par f(x) = x.ex
(E) : e-x y’+ xy = 1+x + x2 ex puis donner la solution g de (E) qui vérifie
g(0) =1.
EXERCICE N°6
1 1
f (x) =
(𝑙𝑛𝑥)2
-
𝑙𝑛𝑥
1
1
𝑒𝑥
Soient les fonctions numériques f et g définies par: f (x) = 1 +𝑒 𝑥 ; g (x) =
𝑥
1) Etudier les variations de f et de g, puis dresser leurs tableaux de variations.
𝑥
2) On considère f la fonction numérique de variable réelle définie par: h (x) = 1
1 + 𝑒𝑥
a) Etudier les variations de h en s’inspirant des résultats précédents obtenus en 1).
b) Etudier les branches infinies puis tracer sa courbe (Ch).
EXERCICE N°8
1
On donne f (x) = 𝑙𝑛 | |
𝑒 𝑥 −1
i) Etudier les variations de f ( on pourra mettre f (x) sous une forme sans
dénominateur).
ii) Montrer que (D) : y = -x est asymptote à la courbe (Cf) puis déterminer la seconde
asymptote oblique (on pourra poser t = ex).
iii) Etudier la position de (Cf) par rapport à (D) à cet effet on étudiera les variations de
h(x) = f (x) + x sur IR+.
iv) Déterminer le point d’intersection de (Cf) avec (OX) et déterminer l’équation de la
droite tangente (T) en ce point. En déduire la représentation graphique (Cf) de f.
EXERCICE N°9
𝑥 2+1
On considère sur l’intervalle I = ]1; +∞[ l’équation différentielle, (E) : y’- 𝑥 2−1.y = 0.
𝑥 2+1 1 1
i) Pour tout x de I on pose g(x) = 𝑥 2−1 vérifier que g(x) = 1 + 𝑥−1 - 𝑥+1 et en déduire
une primitive de g(x) sur I.
ii) Résoudre (E) puis déterminer sa solution particulière U(x) qui vérifie:
U(2) = 3𝑒 −2 .
𝑥+1
iii) Soit f(x) = 𝑒 −𝑥 . 𝑥−1 . Etudier les variations de f(x) puis tracer sa courbe
représentative (Cf ).
Soit l’équation différentielle (E) : y’’ + y’ - 6y = 0. Résoudre sur IR, (E) et déterminer sa
solution particulière k(x), dont la courbe représentative admet au point d’abscisse 0, une
tangente d’équation y = 5.
i) Etudier les variations de f’(x) la dérivée première de f(x), calculer f’(0) et étudier
le signe de f’(x) suivant les valeurs de x.
ii) Déduire de ce qui précède les variations de f(x) puis tracer sa courbe
représentative.
EXERCICE N°12
𝐶𝑜𝑠𝑥
✓ Déterminez le développement limité à l’ordre deux au point zéro de f (x) =
2+𝑆𝑖𝑛𝑥
sin x−x𝑐𝑜𝑠𝑥
✓ Etudiez : lim
x→0 x(1−cosx)
1
✓ Etudiez : lim(1 + )2𝑥
x→0 2x
Equations Différentielles
Exercice N°1
1
Soit l’équation différentielle (E): (1 + 𝑥 )𝑦 ′ + 𝑦 = y est une fonction numérique
(1+𝑥)
définie et dérivable sur] -1 ; +∞ [.
Exercice N°2
2 𝑎 𝑏𝑥+𝑐
i) Déterminer les réel a, b et c, tels que f(x) = = +
𝑥(𝑥 2 +1) 𝑥 𝑥 2 +1
ii) En déduire une primitive F de la fonction f(x) sur IR*+.
iii) Déterminer la solution générale de l’équation différentielle homogène associée à
(E).
iv) Déterminer les réels ∝, 𝛃 𝐞𝐭 𝛄 pour que H(x) = (∝ x2 + β x + γ).e-x soit une
primitive de la fonction h(x) = (x – 1)2e-x sur: ] 0 ; + ∞ [ puis résoudre (E).
EXERCICE N° 3
𝑑𝑦
1) Résoudre (EH) : + 𝑦 = 0.
𝑑𝑥
2) Déterminer une solution particulière yP de (E), par la méthode de variation de la
constante.
3) En déduire la solution générale de (E).
4) Déterminer la solution U(x) de (E) qui vérifie: U(0) = ln2.
EXERCICE N°5
Exercice N°1
Soit la suite numérique (Un) définie sur N* par :
U1=1
Un+1= a Un + bn + c pour tout n élément de N* où a, b et c désignent trois coefficients
réels.
1) Calculer a, b et c sachant que U2=3 ; U3=4 ; U4=3
2) Dans cette question on prend a =2 ; b= -3 ; c =4
Exercice N°2
1 𝑡𝑛
Soit la suite ( Un ) définie par Un= ∫0 .dt
𝑡+1
𝑡 1
1) Calculer U1 (on remarquera que: = 1- )
𝑡+1 𝑡+1
1
2) Montrer que pour tout (n∈ IN*); Un+1+ Un= puis démontrer que Un est
𝑛+1
décroissant.
Exercice N°3
Soit la suite (Un) définie par
Uo= n
5𝑈𝑛 − 1
Un+1 = (n∈ IN)
𝑈𝑛 +3
1
Un ≠1 et Vn=
𝑈𝑛 −1
a) Démontrer que (Vn) est une suite arithmétique;
b) Exprimer (Vn) en fonction de n;
c) Exprimer (Un) en fonction de n.
Exercice N°4
Soit g (x) = 2-x, mettre g (x) sous la forme eax et déterminer les primitives de g. On considère
𝑛
la suite numérique (Un) avec Un = ∫𝑛−1 2−𝑥 𝑑𝑥 . Montrer que (Un) est une suite géométrique
de raison q à déterminer enfin calculer ∑𝑛𝑖=1 𝑈𝑖 .
Exercice N°5
Déterminer le 6e terme d’une suite géométrique croissante dont le 3e terme est égal à 80 et le
5e terme à 1 280.
Solution :
Désignons par q la raison de cette suite géométrique nous pouvons écrire :
U5 = U3 x q2 soit 1280 = 80q2 d’où q2 = 16 la suite étant croissante, nous déduisons que la
raison doit être supérieure à 1. La valeur acceptable pour q est donc 4. Nous travaillons donc
avec la suite géométrique G (U1; 4)
Le 6e terme est donc égal à 5120 c’est-à-dire (U6 = U5 x q).
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES