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Cours d’Analyse Mathématique pour les Filières Industrielles

CHAPITRE 1:Etude des fonctions numériques à une variable réelle

SECTION 1: ELEMENTS A PRENDRE EN COMPTE DANS L’ETUDE D’UNE


FONCTION NUMERIQUE

I. – DEFINITION D’UNE FONCTION NUMERIQUE

1. – DEFINITION

Une fonction numérique f est une relation entre deux ensembles (appelés respectivement
ensemble de départ et ensemble d’arrivée). Ces deux ensembles peuvent être l’ensemble IR
des nombres réels ou des parties de celui-ci.

2. – NOTATION

Pour une fonction de IR dans IR, on utilise la notation :

f : IR → IR

x → f(x) ; f(x) est appelée image de x par la fonction f.

Dans la suite de ce chapitre, par souci de simplification, nous utiliserons l’expression : « soit
la fonction numérique f : x → f(x) ».

Typologie

Soient les fonctions f(x), g(x) et h(x) définies par :

f(x) = 𝑎𝑥 𝑛 + 𝑏𝑥 𝑛−1 + 𝑐𝑥 𝑛−2 + ⋯ + 𝑘 est appelée fonction polynôme

g(x) = √𝑎𝑥 𝑛 + 𝑏𝑥 𝑛−1 + 𝑐𝑥 𝑛−2 + ⋯ + 𝑘 est appelée fonction irrationnelle

𝑎𝑥 𝑛 + 𝑏𝑥 𝑛−1+𝑐𝑥 𝑛−2 +⋯ +𝑘
h(x) = est appelée fonction rationnelle
𝑎′𝑥 𝑚 + 𝑏′𝑥 𝑚−1+𝑐′𝑥 𝑚−2+⋯ +𝑘′

𝑎𝑥 𝑛 + 𝑏𝑥 𝑛−1+𝑐𝑥 𝑛−2 +⋯ +𝑘
Soit k(x) = √𝑥 , la fonction P(x) = (koh)(x) = k[h(x)] = √ℎ(𝑥) = √ 𝑎′𝑥 𝑚+ 𝑏′𝑥 𝑚−1+𝑐′𝑥 𝑚−2 +⋯ +𝑘′
est appelée fonction composée.

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RAPPEL DE NOTIONS DE BASE

• Division eucludienne et détermination des racines d’un polynôme

• Signes et Valeur absolue d’une expression algébrique

Pour déterminer le signe d’une expression algébrique il faut d’abord déterminer ses
racines, ensuite étudier par intervalles de IR son signe.

Soit P(x) une expression algébrique, | P (x)| = P (x) si P (x) > 0

| P (x)| = - P (x) si P(x) < 0

EXEMPLES

|𝟐𝑿𝟐 +𝟓𝑿+𝟑|
i) Ecrire sans symbole valeur absolue g (x) = |𝟑𝑿−𝟐|

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ii) Soit P (x) = 𝟐𝑿𝟑 − 𝑿𝟐 − 𝑿 − 𝟑 . Calculer P (3/2) puis présenter P (x) sous la
forme P (x) = (X – 3/2) (𝒂𝑿𝟐 + 𝒃 𝑿 − 𝒄) par division eucludienne.

Solution de i) et de ii)

|𝟐𝑿𝟐 +𝟓𝑿+𝟑|
i) Ecrivons sans symbole valeur absolue g (x) = |𝟑𝑿−𝟐|

Déterminons les racines du numérateur puis du dénominateur :

Posons : 2𝑋 2 + 5𝑋 + 3 = 0 puis 3𝑋 − 2 = 0

• 2𝑋 2 + 5𝑋 + 3 = 0 ⇔ (2x + 3) ( x +1) = 0 ⇔ x = - 3/2 ou x= - 1


• 3𝑋 − 2 = 0 ⇔ x = 2/3 d’ où le tableau de signes :
X −∞ - 3/2 -1 2/3
+∞
2𝑋 2 + 5𝑋 + 3 Signe de « a » Signe contraire de Signe de « a » Signe de « a » (+)
(+) « a » (-) (+)
|𝟐𝑿𝟐 + 𝟓𝑿 + 𝟑| 2𝑋 2 + 5𝑋 + 3 - (2𝑋 2 + 5𝑋 + 3) 2𝑋 2 + 5𝑋 + 3 2𝑋 2 + 5𝑋 + 3

3𝑋 − 2 Signe contraire de Signe contraire de Signe contraire Signe de « a » (+)


« a » (-) « a » (-) de « a » (-)
|𝟑𝑿 − 𝟐| -(3𝑋 − 2) -(3𝑋 − 2) -(3𝑋 − 2) (3𝑋 − 2)

∀ X∈ ] - ∞ ; -3/2[U]-1 ; 2/3[ U ] 2/3 ; +∞[ |2X 2 + 5X + 3| = 2𝑋 2 + 5𝑋 + 3

∀ X∈] -3/2 ; -1[ |2X 2 + 5X + 3| = - (2𝑋2 + 5𝑋 + 3)

∀ X∈ ] - ∞ ; -3/2[U] -3/2 ; -1[ U ]-1 ; 2/3[ |3X − 2| = -(3𝑋 − 2)

∀ X∈] 2/3 ;+∞[ |3X − 2| = (3𝑋 − 2)

𝟐𝑿𝟐 +𝟓𝑿+𝟑
L’expression de g(x) est: g(x) = ∀ X∈ ] -3/2 ; -1[U] 2/3 ;+∞[
𝟑𝑿−𝟐

𝟐𝑿𝟐 +𝟓𝑿+𝟑
g(x) = ∀ X∈ ] - ∞ ; -3/2[ U ]-1 ; 2/3[
−𝟑𝑿+𝟐

Résoudre : f (x) = 0⇔ √X 2 − |X| – X ⇔ √X 2 − |X| = X (avec X ≥ 0 et X 2 − |X| ≥ 0) alors


X 2 − |X| = X 2 ⇔ − |X| = 0 ⇔ X = 0 or X = 0 ∉ Df alors on a f (x) = 0⇔ SIR = ∅

Déterminons le signe de f(x) sur IR :


X -∞ -1 0 1 +∞
(N’est pas définie)
f (x) = √X 2 − |X | – X + -

f (x) = √X 2 − |X| – X > 0 ∀ X∈ ] - ∞ ; -1[; f (x) = √X 2 − |X| – X < 0 ∀ X∈] 1; +∞[

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• Décomposition des fractions rationnelles en éléments simples

II. – DOMAINE DE DEFINITION D’UNE FONCTION NUMERIQUE

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1. – DEFINITION

C’est l’ensemble noté Df des nombres réels ayant une image par la fonction f. C’est donc
l’ensemble des nombres x pour lesquels f(x) peut se calculer.

• Déterminer le domaine de définition de f (x) = √𝑿𝟐 − |𝑿| – X puis résoudre


f (x) = 0 en suite étudié son signe sur IR.
Solution :

f (x) existe si et seulement si X 2 − |X| ≥ 0 ; Posons X 2 − |X| = 0 ⇔ |X| = X 2

1er Cas : X = X 2 ⇔ X 2 – X = 0 ⇔ X (X -1) = 0 ⇔ X = 0 ou X = 1

2ème Cas : - X = X 2 ⇔ X 2 + X = 0 ⇔ X (X + 1) = 0 ⇔ X = 0 ou X = - 1 SIR = {-1 ; 0 ; 1}

Signe de (X 2 − |X|) sur IR:

X -∞ -1 0 1 +∞
(X − |X|)
2 + - - +

Alors Df = ] - ∞ ; -1]U[1 ; +∞[

3.- Parité
✓ f est paire si ∀x ∈ Df et (−x) ∈ Df on a: f (−x) = f (x).
Son graphe est symétrique par rapport à (Oy). Une droite d’équation x = a est un axe de
symétrie à la courbe (Cf) si ∀x ∈ Df, f est pair et on a : f (2a – x) = f (x).

✓ f est impaire si ∀x ∈ Df et (−x) ∈ Df on a: f (−x) = −f (x).


Son graphe est symétrique par rapport au point O. Un point I (a ; b) est centre de symétrie
à la courbe (Cf) si ∀x ∈ Df et (−x) ∈ Df, f est impaire et on a : f (2a – x) + f (x) = 2b

EXEMPLE

Dans chacun des cas suivants, démontrer que le point indiqué ou la droite indiquée est un
élément de symétrie pour la courbe représentative de la fonction f dans le plan rapporté à
un repère orthonormée (O, i , j )

x 2 − 7 x + 10
1- Le point  (1 ;-5) est un centre de symétrie de la courbe (Cf) de f(x) =
x −1
2- La droite (D) d’équation x = -1 est un axe de symétrie de la courbe (Cf) de
f(x)= x2 + 2 x − 3
3- La droite d’équation x = 1 est un axe de symétrie de la courbe (Cf) de
1
f(x) =
x( x − 2)
III. –REPRESENTATION GRAPHIQUE D’UNE FONCTION NUMERIQUE

Soit (O, I, J) un repère du plan.


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La représentation graphique d’une fonction numérique f (ou courbe représentative de f) est


l’ensemble des points M de coordonnées (x, f (x)), quand x varie dans Df. Elle est une
visualisation du comportement de la fonction sur son domaine de définition.

EXEMPLE • f(x) = -x +2

(Cg) est la représentation graphique de g.

IV. – LIMITES D’UNE FONCTION NUM´ERIQUE

1. – INTERET DE LA NOTION DE LIMITE


1
Soit la fonction f définie par : f(x) = 𝑥−1

Cette fonction n’existe pas si x = 1.

Donc : Df =] −∞, 1[∪] 1, +∞ [.

En revanche, elle existe pour toutes les valeurs de x aussi proches soient-elles de 1. Il est donc
intéressant de voir comment la fonction se comporte au fur et à mesure que x se rapproche de
la valeur « interdite ».

2. – NOTION DE LIMITE

EXEMPLE

Pour la fonction f ci-dessus, on peut remarquer que, plus x se rapproche de 1, plus


𝟏 𝟏
f(x) = prend une grande valeur (x − 1 devient très petit, 𝒙−𝟏 devient donc très grand).
𝒙−𝟏

𝟏
On dira que f(x) = « tend vers l’infini » quand x « tend vers 1 », ou que la limite de
𝒙−𝟏
𝟏
f(x) = quand x « tend vers » 1 est infinie.
𝒙−𝟏

𝟏 𝟏
De même, plus x croît, plus f(x) = 𝒙−𝟏 décroît. On dira que f(x) = 𝒙−𝟏 « tend vers 0 » quand
𝟏
x « tend vers l’infini », ou que la limite de f(x) = 𝒙−𝟏 quand x « tend vers l’infini » est égale
à 0.

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Définition intuitive

Soit f une fonction numérique. La notion de limite permet donc d’associer soit un nombre fini,
soit l’infini, `a un réel qui n’a pas d’image par la fonction. Elle permet également d’´étudier le
comportement de la fonction lorsque x prend des valeurs infinies.

On écrit : 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = l (xo et l peuvent être finis ou infinis).


x→ 𝑋0

Dans les exemples précédents, on écrirait: 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = ∞ ; 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 0


x→ 1 x→ ∞

Remarque

Le résultat précédent lim f(x) = ∞ lorsque x tend vers 1 mérite d’être précisé: il existe en effet
deux types de valeurs infinies : +∞ et −∞.
1
Le signe de cet infini dans l’étude de la fonction f(x) = dépend bien sûr du signe de
𝑥−1
1
f(x) = donc du signe de x − 1.
𝑥−1

D’où les résultats :


1
• lim 𝑥−1 = +∞

x→1+. Quand x se rapproche de 1 par valeurs supérieures à 1 (x → 1 >), (x – 1) est positif


1
et tend vers 0 par valeurs positives, donc 𝑥−1 est positif.

1
• lim =−∞
𝑥−1

x→1-. Quand x se rapproche de 1 par valeurs inférieures à 1(x → 1<), (x – 1) tend vers 0
1
par valeurs négatives, donc 𝑥−1 est négatif.

3.- Soit f une fonction, à valeurs réelles, définie sur un intervalle I contenant au moins deux
points.
• Limite d'une fonction en x0
Soit x0 un point appartenant à I, ou une extrémité de I . On dit que f admet une limite finie l en
x0, et on note lim f (x) = l, si :
x→x0
∀ε > 0 ∃ δ > 0 ∀x ∈ I |x − x0| ≤ δ ⇒ | f (x) − l| ≤ ε.
Cette limite peut exister même si f n'est pas définie en x0. Mais si f est définie en x0 et si
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) existe, alors 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = f (x0)
x→ 𝑋0 x→ 𝑋0
Si une fonction admet une limite l en x0, cette limite est unique.

Limite à gauche, limite à droite


– f admet une limite à droite l en x0 si la restriction de f à I ∩] x0 ; +∞ [admet pour limite l en
x0. On note : lim f (x) = l.
x→x0+

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– f admet une limite à gauche l en x0 si la restriction de f à I ∩] −∞ ; x0[admet pour limite l en


x0. On note : lim f (x) = l.
x→ x0−
– Si f est définie sur un intervalle de la forme] x0 – a ; x0 + a[ , sauf en x0, alors : lim f (x) = l
x→x0
⇐⇒ lim f (x) = lim f (x) = l.
x→x0+ x→x0−
Si f est définie en x0, ces deux limites doivent aussi être égales à f (x0).
• Limite infinie en x0
– On dit que f tend vers +∞ quand x tend vers x0 si:
∀ A > 0 ∃ δ > 0 ∀x ∈ I |x − x0| ≤ δ ⇒ f (x)≥ A.
On note : 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = +∞.
x→ 𝑋0

– On dit que f tend vers −∞ quand x tend vers x0 si :


∀A > 0 ∃ δ > 0 ∀ x ∈ I |x − x0| ≤ δ ⇒ f (x) ≤−A.
On note: 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = −∞.
x→ 𝑋0
• Limite de f lorsque x tend vers +∞ ou −∞
– On dit que f a pour limite l quand x tend vers +∞ si :
∀ε > 0 ∃ B > 0 ∀ x ∈ I x ≥ B ⇒ | f (x) − l|≤ ε.
On note : 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = l.
x→ +∞

On définit de manière analogue 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = l.


x→ − ∞
– On dit que f tend vers +∞ quand x tend vers +∞ si :
∀A > 0 ∃ B > 0 ∀ x ∈ I x ≥ B ⇒ f (x) ≥ A.
On note: 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = +∞.
x→ +∞
On définit de manière analogue 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = +∞
x→ − ∞

4. – THEOREMES GENERAUX SUR LES LIMITES (Limites simples à connaître)

Dire que x tend vers 0+ (respectivement 0−) signifie que x se rapproche de 0 par valeurs
supérieures (respectivement inférieures) à 0.

lim x lim (1/x)


+∞ 0+

-∞ 0-

0+ +∞

0- -∞

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Limites de sommes, produits et quotients de fonctions

Soit f et g deux fonctions numériques. Soit F une fonction définie à partir de f et g.

F(x) lim F(x)


k.f(x) k.limf(x)

f(x) + g(x) lim f(x) + lim g(x)

f(x).g(x) lim f(x). lim g(x)

f(x) / g(x) lim f(x) / lim g(x) si lim g(x) ≠0

Remarque

L’application des règles précédentes ne permet pas toujours de trouver directement la limite
de la fonction étudiée. On obtient alors ce que l’on appelle des formes indéterminées.

Le tableau ci-après fait apparaître les différentes formes d’indétermination auxquelles on peut
se trouver confronté lors de l’étude d’une fonction numérique.

lim f lim g lim (f+g) lim (f.g) lim (f/g)


+∞ -∞ ? - ∞ ?
0 +∞ +∞ ? 0
0 - ∞ - ∞ ? 0
+∞ +∞ +∞ +∞ ?
- ∞ - ∞ - ∞ +∞ ?
0 0 0 0 ?

Les théorèmes suivants, ainsi que des exemples proposés à la fin de cette section, présentent
des méthodes permettant de « lever ces indéterminations ».

Théorèmes complémentaires

a) Limite d’un polynôme au voisinage de l’infini

Lorsque la variable x tend vers l’infini, un polynôme admet la même limite que son terme de
plus haut degré.

• Règle de Hôspital

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𝒇(𝒙) 𝟎
Soient f et g deux fonctions définies continues et dérivables sur I de IR, si 𝐥𝐢𝐦 𝒈 (𝒙) :
𝐱→ 𝒙𝟎 𝟎
𝒇(𝒙) ∞ 𝒇(𝒙) 𝒇′(𝒙)
ou 𝐥𝐢𝐦 𝒈 (𝒙) : alors 𝐥𝐢𝐦 𝒈 (𝒙) = 𝐥𝐢𝐦 𝒈′ (𝒙)
𝐱→ 𝒙𝟎 ∞ 𝐱→ 𝒙𝟎 𝐱→ 𝒙𝟎

EXEMPLE

• f(x) = 4x3 + 10x2 − 1

𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦 𝟒𝒙𝟑 = +∞; 𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙) = 𝒍𝒊𝒎 𝟒𝒙𝟑 = - ∞;


x→ +∞ x→ +∞ 𝒙→ − ∞ 𝒙→ − ∞

• g(x) = 5x4 + 25x3 – 1

𝐥𝐢𝐦 𝒈(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦 𝟓𝒙𝟒 = +∞; 𝒍𝒊𝒎 𝒈(𝒙) = 𝒍𝒊𝒎 𝟓𝒙𝟒 = + ∞;


x→ +∞ x→ +∞ 𝒙→ − ∞ 𝒙→ − ∞

b) Limite d’un quotient de polynômes au voisinage de l’infini Lorsque la variable x tend vers
l’infini, le rapport de deux polynômes admet la même limite que le rapport des termes de plus
haut degré du numérateur et du dénominateur.

EXEMPLES

5𝑥 3 +2𝑥2 −𝑥
• f(x) =
4𝑥 3 +6𝑥+1

5𝑥 3 +2𝑥 2 −𝑥 5𝑥 3 +2𝑥 2 −𝑥
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦 ; 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦
x→ +∞ x→ +∞ 4𝑥 3 +6𝑥+1 x→ − ∞ x→ − ∞ 4𝑥 3 +6𝑥+1

5𝑥 3 5 5𝑥 3 5
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦 = ; 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦 = 4.
x→ +∞ x→ +∞ 4𝑥 3 4 x→ − ∞ x→ − ∞ 4𝑥 3

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V.- Continuité
• Continuité en un point
– f est continue en x0 si elle est définie en x0 et si lim f (x) = f (x0).
x→x0

– f est continue à droite (resp. à gauche) en x0 si lim f (x) = f (x0)


x→ x0+
(resp. lim f (x) = f (x0).
x→x0−
• Prolongement par continuité
Soit f une fonction définie sur un intervalle I et x0 / ∈ I.
Si lim f (x) = l, la fonction g définie sur I ∪ {x0} par g(x0) = l et g(x) = f (x)
x→ x0 pour x ∈ I, est la seule fonction continue en x0 dont la restriction à I soit f. On
l'appelle le prolongement par continuité de f en x0.
• Continuité sur un intervalle
Soit D un intervalle ou une réunion d'intervalles. Une fonction f, définie sur D, est dite
continue sur D, si f est continue en tout point de D.
• Théorème des valeurs intermédiaires
Si f est continue sur un intervalle I, alors f (I) est un intervalle.
• Image d'un intervalle fermé
Si f est continue sur un intervalle fermé I, alors f (I ) est un intervalle fermé.
En particulier, si une fonction f est continue sur [a ;b], et si f (a) et f (b) sont de
signe contraire, l'équation f (x) = 0 admet au moins une solution dans [a ;b].
• Cas d'une fonction strictement monotone
Soit f une fonction continue et strictement croissante (resp. décroissante) sur un intervalle I.
f est une bijection de I sur f (I), et sa bijection réciproque f −1 est continue et strictement
croissante (resp. décroissante) sur l'intervalle f (I).
Dans un repère orthonormé, les graphes de f et de f −1 sont symétriques par rapport à la
première bissectrice des axes.

VI. INTERPRETATION GEOMETRIQUE DES LIMITES AUX BORNES DU


DOMAINE DE DEFINITION

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✓ Lorsque lim 𝑓(𝑥) = ±∞ et si 𝑥0 ∉ Df alors la courbe (Cf) admet une asymptote


𝑥→𝑥0
verticale d’équation x = 𝑥0 aux voisinages de 𝑥0 .
✓ Lorsque lim 𝑓(𝑥) = a (nombre fini), alors la courbe (Cf) admet une asymptote
𝑥→±∞
horizontale d’équation y = 𝑎 aux voisinages de ±∞.
✓ Lorsque lim 𝑓(𝑥) = ±∞, alors la courbe (Cf) pourrait admettre une asymptote
𝑥→±∞
oblique d’équation y = 𝑎𝑥 + 𝑏 aux voisinages de ±∞ ou une branche parabolique ; il
𝒇(𝒙)
faudra donc calculer a = 𝐥𝐢𝐦
𝒙→±∞ 𝒙
• Si a = 0 alors la courbe (Cf) admet une branche parabolique de direction l’axe (OX)
des abscisses.
• Si a = ±∞ alors la courbe (Cf) admet une branche parabolique de direction l’axe
(OY) des ordonnées.
• Si a = nombre réel fini alors il faut calculer b = 𝐥𝐢𝐦 [f(x) – ax]
𝒙→±∞
• Lorsque b = nombre réel fini alors la courbe (Cf) admet une asymptote oblique
d’équation y = 𝑎𝑥 + 𝑏 aux voisinages de±∞.
Conséquence : Si 𝐥𝐢𝐦 [f(x) – (ax +b)] = 0 alors (D): y = 𝑎𝑥 + 𝑏 est asymptote
𝒙→±∞
oblique à la courbe (Cf) aux voisinages de±∞.
• Lorsque b = ±∞ alors la courbe (Cf) admet une branche parabolique de direction la
droite d’équation y = ax aux voisinages de±∞.

VII. – CROISSANCE ET EXTREMUM D’UNE FONCTION NUMERIQUE

1. – CROISSANCE D’UNE FONCTION NUM´ERIQUE

Soit une fonction numérique f de domaine de définition Df. Soit I un intervalle de Df.

Taux d’accroissement

Soit x1 et x2 deux éléments distincts de I. On appelle taux d’accroissement de f entre les


𝑓(𝑥2 )−𝑓(𝑥1 )
valeurs x1 et x2 le rapport: t =
(𝑥2 −𝑥1 )

Fonction croissante sur I

– f est croissante sur I si, quels que soient les éléments x1 et x2 de I avec x1 ≤ x2, on a:
f(x1) ≤ f(x2). Quand x augmente dans I, son image f(x) augmente aussi.

– Pour une fonction croissante sur un intervalle I, le taux d’accroissement de f entre deux
valeurs quelconques x1 et x2 de I est donc positif.

En effet : si x1 < x2 et f(x1) < f(x2)


𝑓(𝑥2 )−𝑓(𝑥1 )
Alors (x2 − x1) > 0 et f(x2) − f(x1) > 0 donc >0
(𝑥2 −𝑥1 )

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Fonction décroissante sur I

– f est décroissante sur I si, quels que soient les l´éléments x1 et x2 de I avec x1 ≤ x2, on a :
f(x1) ≥ f(x2).

Quand x augmente dans I, son image f(x) diminue.

– Pour une fonction décroissante sur un intervalle I, le taux d’accroissement entre 2 valeurs
quelconques x1 et x2 de I est donc négatif. En effet: si x1 < x2 et f(x1) > f(x2), alors
𝑓(𝑥2 )−𝑓(𝑥1 )
(x2 − x1) > 0 et f(x2) − f(x1) < 0 donc <0
(𝑥2 −𝑥1 )

Fonction monotone sur I

– f est monotone sur I si elle est soit croissante, soit décroissante sur I.

– f est monotone décroissante sur I, mais n’est pas monotone sur Df.

Remarques

• Une fonction s’étudiant généralement sur un ensemble très vaste (la plupart du temps sur
IR), le calcul d’un seul taux d’accroissement ne suffit pas pour déterminer la croissance de la
fonction. Il est en effet nécessaire que tous les taux d’accroissement sur l’intervalle d’étude
soient positifs pour que la fonction soit croissante sur cet intervalle.

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Le taux d’accroissement de f entre x1 et x2 est


positif, et pourtant la fonction n’est pas croissante sur I.

• L’étude des signes de tous les taux d’accroissement étant laborieuse, on verra plus loin
qu’on étudie en fait les signes des limites des taux d’accroissement, ce qui permettra de
déterminer les intervalles où f est croissante ou décroissante.

2. – EXTREMUM D’UNE FONCTION NUM´ERIQUE

Soit les fonctions numériques f et g de représentations graphiques

Ces fonctions ne sont pas monotones sur leurs domaines de définition.

– La fonction f possède deux extrema locaux en x1 et x2, représentés sur la courbe par les
points M1 et M2.• Le point M1 correspond à un maximum : il existe un intervalle I centré en
x1 sur lequel f(x) ≤ f(x1), pour tout x de I. Le point M1 de la courbe est « plus haut » que
ses points voisins.

• Le point M2 correspond à un minimum : il existe un intervalle I’ centré en x2 sur lequel


f(x2) ≤ f(x) pour tout x de I’. Le point M2 de la courbe est « plus bas » que ses points voisins.

– La fonction g possède un maximum global (ou absolu) en x1, représenté sur la courbe par le
pointM1: quel que soit x choisi dans Dg différent de x1, on a g(x) < g(x1). Le pointM1 de la
courbe est « plus haut » que tous les autres points de la courbe.

VIII. – FONCTION DERIVEE D’UNE FONCTION NUMERIQUE

Soit f une fonction numérique de domaine de définition Df.

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On a vu que, pour connaître avec précision la croissance de f, il faudrait calculer son taux
d’accroissement sur tout intervalle de Df, aussi petit soit-il. Aussi est-on amené à calculer,
non pas des taux d’accroissement entre deux valeurs quelconques x1 et x2, mais des taux
d’accroissement entre deux valeurs x1 et x2 très proches l’une de l’autre. C’est donc une limite
de taux d’accroissement (appelée nombre dérivé) qui sera calculée.

1. – NOMBRE DERIVE

Le nombre dérivé d’une fonction numérique en un point x0 de Df, que l’on note f’(x0) est la
limite, si elle existe, du taux d’accroissement de f entre les points x et x0, lorsque x tend vers
x0.

2. – FONCTION DERIVEE

C’est la fonction, notée f’, qui `a tout point x0 de Df associe, s’il existe, le nombre dérivé
f’(x0).

3. – TABLEAU DES DERIVEES USUELLES

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Dans le tableau ci-après, u et v désignent des fonctions numériques, k une constante, n un


rationnel.

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• Dérivée d'une fonction réciproque


Soit f une fonction continue strictement monotone sur un intervalle I. On suppose que f est
dérivable en f (x0) et que f’(x) ≠ 0
Alors, la fonction réciproque f −1 est dérivable en f (x0) et (f −1)’ [f (x0)] = 1/[f (x0)]
4. – APPLICATIONS DE LA DERIVEE

Variations d'une fonction dérivable


Soit f une fonction dérivable sur un intervalle ouvert I.

• Théorème
Si, pour tout x ∈ I, f’(x) = 0 alors f est constante sur I.
Si, pour tout x ∈ I, f’(x) ≥ 0 alors f est croissante sur I.
Si, pour tout x ∈ I, f’(x) > 0 alors f est strictement croissante sur I .
Ce dernier résultat est encore valable si f’ s'annule en des points isolés, c'est-à-dire tels que
leur ensemble ne contienne pas d'intervalle.
• Condition nécessaire d'extrémum local
Si f admet un extrémum local en x0 et si f est dérivable en x0, alors f’(x0) = 0.
• Condition suffisante d'extrémum local (Critère de la seconde dérivée)

Soient f, f’ et f’’ toutes continuent sur]a ; b [, si en x0 ∈] a ;b[, on a f’(x0) = 0 et f’’(x0 ) ≠/0, la


fonction f présente un extrémum local en x0.
C'est un maximum si f’’(x0) < 0 et la courbe (Cf) est concave au voisinage de x0.

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C’est un minimum si f’’(x0) > 0 et la courbe (Cf) est convexe au voisinage de x0.
• Equation de la droite tangente à (Cf) en un point X0
Soit la fonction f continue sur]a ; b [, en particulier en x0 ∈] a ;b[, qui a tout point x0 de Df
associe, s’il existe, le nombre dérivé f’(x0) qui représente le coefficient directeur de la droite
tangente à (Cf) en ce point x0. L’équation de cette droite tangente est définie par :

y = f’(xo) (x - xo) + f (xo)


EXEMPLE :
Soit f(x) = x + x3 + x4cette fonction admet-elle des points d’inflexion ? Identifier-les.
Déterminer l’équation de la droite tangente à la courbe (Cf) au point xo = 2.

Théorème de Rolle et des accroissements finis


• Théorème de Rolle
Soit f une fonction continue sur [a ; b], dérivable sur]a ; b [, et telle que f (a) = f (b).
Alors il existe au moins un point c ∈] a ; b [ tel que f’(c) =0.
Autre énoncé
Si f est dérivable sur un intervalle I, entre deux valeurs de I qui annulent f, il existe au moins
une valeur de I qui annule f’.
• Égalité des accroissements finis
Soit f une fonction continue sur [a ;b ], dérivable sur ]a ;b[. Alors il existe au moins un point
c ∈] a ; b [ tel que :
f (b) − f (a) = (b − a)f’(c).
Fonction logarithme népérien
• Définition et graphe
1 1
Elle est définie pour x > 0 par : ln 1 = 0 ; ∀x > 0 (lnx)’ = 𝑥 ou ∀x > 0 (Logx)’ = 𝑥

lim ln x = −∞;
x→0+ lim ln x = +∞.
x→+∞
Elle est strictement croissante.
L'unique solution de l'équation ln x = 1 est notée e (e ≈ 2,7182).
• Propriétés algébriques
∀a > 0 ∀b > 0 ∀r ∈ Q
✓ ln (ab) = ln a + ln b ;
✓ ln (ar) = r ln a ;
✓ ln (a / b) = lna – lnb ;
✓ ln (ex) = x ;
✓ 𝑥𝑙𝑛𝑎 = 𝑎 𝑥

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✓ si ∀ x ∈ I ⊂ IR, avec : f (x) > 0 et si ∀ x ∈ I ⊂ IR, avec g (x) > 0 et f (x) = g (x)
alors ln f (x) = ln g (x).
✓ lim( x.ln x) = 0.
x→0+
𝑙𝑛𝑥
✓ lim 𝑥 𝛼 = 0
𝑥→+∞
• Convexité
La fonction ln est concave sur]0; +∞ [, ce qui entraîne :
∀ (x > − 1) , ln (1 + x) ≤ x.

Fonction exponentielle
• Définition et graphe
C'est la fonction réciproque de la fonction ln. Elle est définie
sur IR, à valeurs dans] 0,+∞[, strictement croissante.
Elle est notée Exp, ou ex.
∀x ∈ IR, (ex)’ = ex; lim ex = 0 ; lim ex = +∞
x→−∞ x→+∞
Propriétés algébriques
1 𝑒𝑎
✓ ∀a ∈ IR ∀b ∈ R ∀r ∈ Q ea+b = ea × eb ; era = (ea)r ; e−a = 𝑒 𝑥 ; ea−b = 𝑒 𝑏 ;
𝑒𝑥
✓ lim = +∞
𝑥→+∞ 𝑥
✓ lim x.e = 0 x

x→−∞
✓ 𝑒 𝑙𝑛𝑥 = x ∀x ∈ IR*+.

·
• Convexité
La fonction ex est convexe sur IR, ce qui entraîne :
∀x ∈ IR (1 + x) ≤ ex.
EXEMPLE
Résoudre

1) Ln(x+3) + ln(x+2) = ln (x+11) ;


2) 2) 𝒆𝟑𝑿 − 𝒆𝑿 > 𝒆𝟐𝑿
• Fonctions circulaires et réciproques
Fonctions sinus (sin x) et cosinus (cos x)
Elles sont définies dans IR et à valeurs dans [−1,1]. Elles sont 2π-périodiques.
La fonction sinus est impaire; la fonction cosinus est paire.
Dérivées : ∀x ∈ IR, (sin x)’ = cos x ; et (cos x)’ = − sin x.
Fonctions tangente (tan x) et cotangente (cot x)
𝐬𝐢𝐧 𝐱 𝐜𝐨𝐬 𝐱
Elles sont définies par : tan x = 𝐜𝐨𝐬 𝐱 et cot x = 𝐬𝐢𝐧 𝐱

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(Quand les dénominateurs ne sont pas nuls). Elles sont impaires et π-périodiques.
𝟏 𝟏
Dérivées : (tan x)’ = 1 + 𝒕𝒂𝒏𝟐 𝒙 = 𝐜𝐨𝐬 𝟐𝑿 ; et (cot x)’ = 𝐬𝐢𝐧 𝟐𝑿
Fonction arc sinus (arcsin x)
−𝜋 𝜋
C'est la réciproque de la restriction à [ 2 ; 2 ] de la fonction sinus. La fonction arcsin est
impaire.
𝟏
Dérivée : ∀x ∈] − 1,1[ (arcsin x)’= 𝟐
√𝟏−𝑿

Fonction arc cosinus (arccos x)

C'est la réciproque de la restriction à [0 ; 𝜋 ] de la fonction cosinus. La fonction arccosx est


impaire.
−𝟏
Dérivée : ∀x ∈] − 1,1[ (arccos x)’= 𝟐
√𝟏−𝑿

Fonction arc tangente (arctan)


−𝜋 𝜋
C'est la réciproque de la restriction à [ 2 ; 2 ] de la fonction tangente. La fonction arctan est
impaire.
𝟏
Dérivée : ∀x ∈ IR, (arctan x)’ = 𝟏+ 𝑿𝟐

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• Propriétés
𝝅
✓ ∀x ∈ [−1; 1] arcsin x + arccos x = .
𝟐
𝟏 𝝅 𝝅
✓ f (x) = arctan x + arctan ( 𝐗) = - 𝟐 si x < 0; f(x) = 𝟐 si x > 0.
✓ ∀x ∈ [−1; 1] arccos x + arccos (− x) = π.

Formules fondamentales

𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝐱+𝐬𝐢𝐧𝟐 𝐱 = 1;
𝟏 𝟏 𝛑 𝛑
1 + 𝐭𝐚𝐧𝟐 𝐱 = ; 1+ 𝐜𝐨𝐭 𝟐 𝐱 = ; cos (𝟐 – x) = sin(x); sin(𝟐 – x) = cos (x);
𝐜𝐨𝐬𝟐 𝐱 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝐱
𝛑
tan ( – x) = cot (x) ;
𝟐

Formules de parité :

cos (-x) = cos(x); sin (-x) = - sin (x); tan (-x) = tan (x);

Formules d’angle double

cos (2x) = 𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝐱 - 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝐱 = 2𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝐱 - 1 = 1 -2𝐬𝐢𝐧𝟐 𝐱;


𝟐𝒕𝒂𝒏𝒙
sin(2x) = 2sin(x).cos(x) ; et 𝒕𝒂𝒏𝟐𝒙 = 𝟏− 𝒕𝒂𝒏𝟐 𝒙

𝟏−𝒄𝒐𝒔𝟐𝒙 𝟏+𝒄𝒐𝒔𝟐𝒙
Formules de demi-angle: 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝐱 = ; et 𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝐱 =
𝟐 𝟐

Formules d’addition et de soustraction:

sin (x + y) = sin (x).cos (y) + cos (x).sin (y) ; et

Sin (x - y) = sin (x).cos (y) - cos (x).sin (y) ;

cos (x + y) = cos (x).cos (y) – sin (x).sin (y) ; et

cos (x - y) = cos (x).cos (y) + sin (x).sin (y)


𝒑+𝒒 𝒑−𝒒
Soient p = (x + y) et q = (x – y) on a: x= ;y= d’ où:
𝟐 𝟐

𝒑+𝒒 𝒑−𝒒 𝒑+𝒒 𝒑−𝒒


Cos p + cos q = 2 cos .cos ; et sinp + sinq = 2sin .cos ;
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐

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𝒕𝒂𝒏𝒙+𝒕𝒂𝒏𝒚 𝒕𝒂𝒏𝒙−𝒕𝒂𝒏𝒚
𝐭𝐚𝐧(𝒙 + 𝒚) = ; et 𝐭𝐚𝐧(𝒙 − 𝒚) =
𝟏−𝒕𝒂𝒏𝒙.𝒕𝒂𝒏𝒚 𝟏+𝒕𝒂𝒏𝒙.𝒕𝒂𝒏𝒚

𝟏
𝐬𝐢𝐧𝐩𝐱 . 𝐜𝐨𝐬𝐪𝐱 = 𝟐 [sin (p + q).x + sin (p – q).x]

𝟏
𝐬𝐢𝐧𝐩𝐱 . 𝐬𝐢𝐧𝐪𝐱 = 𝟐 [cos (p - q).x - cos (p + q).x]

𝟏
𝐜𝐨𝐬𝐩𝐱 . 𝐜𝐨𝐬𝐪𝐱 = 𝟐 [cos (p - q).x + cos (p + q).x]

(cos𝛚𝐱)’= - 𝛚 sin 𝛚𝐱 et (sin𝛚𝐱)’= 𝛚cos 𝛚𝐱

Limites fondamentales :

Théorème1: lim sin 𝑥 = 0


𝑥→0

Corollaire lim cos 𝑥 = lim √1 − 𝑠𝑖𝑛2 𝑥 = √lim(1 − 𝑠𝑖𝑛2 𝑥) = √1 − 0 d’où :


𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0

lim cos 𝑥 = 1.
𝑥→0

𝑠𝑖𝑛𝑥
Théorème1: lim =1
𝑥→0 𝑥

Corollaire

cos 𝑥−1 cos 𝑥−1 cos 𝑥+1 𝑐𝑜𝑠 2𝑥 −1 −𝑠𝑖𝑛 2 𝑥


lim = lim [ . ] = lim = lim
𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥 cos 𝑥+1 𝑥→0 𝑥( 𝑐𝑜𝑠𝑥+1) 𝑥→0 𝑥( 𝑐𝑜𝑠𝑥+1)

cos 𝑥−1 𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑠𝑖𝑛𝑥 0


lim = lim [ − . ( 𝑐𝑜𝑠𝑥+1) ] = -1 ( 1+1 ) = 0 d’où :
𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥

𝐜𝐨𝐬 𝒙−𝟏
𝐥𝐢𝐦 =0
𝒙→𝟎 𝒙

Illustrations
𝒔𝒊𝒏𝟕𝒙
Calculer : 𝒍𝒊𝒎 et 𝒍𝒊𝒎 𝒙. 𝒄𝒐𝒕𝒙
𝒙→𝟎 𝟓𝒙 𝒙→𝟎

Solution

sin7x 7 sin7x 7
lim = lim 5 ( )=5
x→0 5x x→0 7x

cosx cosx
lim x. cotx = lim 𝑥 sinx = lim 𝑠𝑖𝑛𝑥 = 1.
x→0 x→0 x→0
𝑥

• Fonction composée
Soient une fonction f et une fonction g puis h = (g ◦ f) = g [f(x)].

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• Valeurs remarquables

• Périodicité

Soient f une fonction dérivable en x0 et g une fonction dérivable en f (x0), alors (g ◦ f) est
dérivable en x0, et (g ◦ f)’(x0) = g’ [f(x0)].f’(x0).
Fonction puissance
La fonction numérique à variable réelle 𝑓𝛼 : IR → IR (𝛼 ∈ IR) est appelée fonction
puissance. X ⟼ 𝑋𝛼
✓ Par analogie on peut écrire: 𝑎 𝑥 = 𝑒 𝑥𝑙𝑛𝑎 car, 𝑒 𝑙𝑛𝑥 = x ∀x ∈ IR*+ et 𝑥𝑙𝑛𝑎 = 𝑎 𝑥 (a > 0).
𝑛
✓ 𝑋1/𝑛 = √𝑋 et 𝑋0 = 1

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Croissance comparée des fonctions lnx, ex, et 𝐗 𝛂


✓ Théorème 1
𝑙𝑛𝑥 1
lim 𝑥 𝛼 = 0 : cela implique que la fonction puissance 𝑓𝛼 = 𝑥 𝛼 croit plus rapidement que
𝑥→+∞
la fonction lnx pour x grand (c-à-d 𝑥 → +∞). On dit que la fonction puissance l’emporte
sur la fonction logarithme Log (PL).
✓ Théorème 2
𝑒𝑥
lim 𝑥 𝛼 = +∞ : cela implique que la fonction exponentielle 𝐸𝑥𝑝 croit plus rapidement
𝑥→+∞
1
que la fonction puissance 𝑓𝛼 = 𝑥 𝛼 pour x grand (c-à-d 𝑥 → +∞). On dit que la fonction
exponentielle EXP l’emporte sur la fonction puissance (EP).
NB ; Ces deux théorèmes se résument en l’anagramme EPL : On dit que la fonction
𝟏
exponentielle EXP l’emporte sur la fonction puissance 𝒇𝜶 = 𝒙𝜶 et la fonction puissance
l’emporte sur la fonction logarithme Log.

Primitives d’une fonction continue


• Définition
f étant définie sur un intervalle I , une fonction F, définie sur I , est une primitive
de f, si elle est dérivable sur I et si
∀x ∈I F’(x) = f (x). On note:∫ 𝒇(𝒙)𝒅𝒙 = F(x).
Linéarité
Si F et G sont des primitives respectives de f et de g sur I et k un réel, alors, sur I , F + G est
une primitive de f + g et kF une primitive de k f.
𝑏
On définit de manière générale l'intégrale définie ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 pour une fonction
continue sur [a ; b[ comme le réel I = F(b) –F(a). il représente l’aire du domaine compris
entre la courbe de f(x) l’axe des abscisses et les droites x = a et x = b.
Relation de Chasles : soit f(x) une fonction intégrable sur [a ; b [, si c ∈ [a ; b[, on a :
𝑏 𝑐 𝑏
I = ∫𝑎 𝑓 (𝑥 )𝑑𝑥 = ∫𝑎 𝑓 (𝑥 )𝑑𝑥 + ∫𝑐 𝑓(𝑥 )𝑑𝑥
Valeur moyenne d’une fonction
Soit une fonction numérique f définie sur un intervalle I de IR et en particulier sur [a ; b], le
𝟏 𝑏
réel 𝐌 = 𝒃−𝒂 ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 est appelé valeur moyenne de la fonction sur [a ; b].
Remarque :
Soit une fonction numérique f définie et continue puis dérivable sur un intervalle I de IR et en
particulier sur [a ; b] on a :
𝑏 𝑏
Si f (x) > 0 alors ∫𝑎 𝑓(𝑥 )𝑑𝑥 > 0 et si f (x) < 0 alors ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 < 0 cette propriété est
parfois utile dans l’étude des variations de certaine suites numériques.

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PRIMITIVES DE FONCTIONS USUELLES

Fonctions f (x) Primitives F (x)

𝑎𝑋 𝑛 (a∈IR*) a
𝑋 𝑛+1
+k
𝑛+1

𝑈 𝑛+1 (𝑋)
𝑈 ′ (𝑋)𝑈 𝑛 (𝑋) 𝑛+1
+k

1
𝑋
(x∈ IR∗+) Log(x) + k

U’(x) Log|𝑈 (𝑋)| +k


𝑈 (𝑋)

𝑒𝑋 𝑒𝑋 + k

𝑈 ′ (𝑋)𝑒 𝑈 (𝑋) 𝑒 𝑈 (𝑋) + k

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b 𝑏
Intégration par parties : ∫a 𝑈(𝑋)𝑉′(𝑋)𝑑𝑥 = [𝑈(𝑥)𝑉(𝑋)]𝑏𝑎 - ∫𝑎 𝑈 ′ (𝑋)𝑉(𝑋)𝑑𝑥

EXEMPLE Calculer les intégrales suivantes :


𝟐 𝟐 𝟐 𝒃
I1 =∫𝟏 𝒍𝒏𝒙𝒅𝒙; I2 =∫𝟏 𝒙. 𝒍𝒏𝒙𝒅𝒙; I3 =∫𝟎 𝒙𝒆𝑿 𝒅𝒙. I4 =∫𝒂 (𝒄𝒐𝒔𝒑𝒙. 𝒄𝒐𝒔𝒒𝒙)𝒅𝒙.

𝒃 𝒃
I5 =∫𝒂 (𝒔𝒊𝒏𝒑𝒙. 𝒔𝒊𝒏𝒒𝒙)𝒅𝒙. I6 =∫𝒂 (𝒔𝒊𝒏𝒑𝒙. 𝒄𝒐𝒔𝒒𝒙)𝒅𝒙. On rappelle que:

𝟏
𝒔𝒊𝒏𝒑𝒙 . 𝒄𝒐𝒔𝒒𝒙 = 𝟐 [sin (p + q).x + sin (p – q).x]

𝟏
𝒔𝒊𝒏𝒑𝒙 . 𝒔𝒊𝒏𝒒𝒙 = 𝟐 [cos (p - q).x - cos (p + q).x]

𝟏
𝒄𝒐𝒔𝒑𝒙 . 𝒄𝒐𝒔𝒒𝒙 = 𝟐 [cos (p - q).x + cos (p + q).x]

• Fonctions équivalentes

-Comparaison locale de fonctions

a) Fonctions équivalentes
Les fonctions f et g sont dites équivalentes au voisinage de « a » s’il existe un intervalle I
contenant « a » et une fonction 𝜀 définie sur I tels que: f(x) = g(x)[1+𝜀(x)] avec lim 𝜀(x) =
𝑋→𝑎

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0. On écrit f ~ g ou simplement par abus de notation, f(x) ~ g(x). Si g(x) ne s’annule pas sur
𝒇(𝒙)
I, alors au voisinage de « a » on a : f(x) ~ g(x) signifie : 𝐥𝐢𝐦 𝒈(𝒙) = 1
𝑿→𝒂

Ces notations s’étendent au cas des fonctions considérées au voisinage de + ∞ ( c’est-à-dire


sur un intervalle I =]𝛼 ; + ∞ [.

b) Propriétés
Soit f, g, f1, g1 des fonctions définies dans un voisinage de « a ».
𝒇 𝒇𝟏
Si f ~ f1 et g ~ g1 alors f.g ~ f1 .g1 de même ~ si g≠0 et g1 ≠0).
𝒈 𝒈𝟏

Quelques illustrations

𝑿𝟐
Sinx~ x; ln(x+1) ~ x; (1 – Cosx)~ ; (𝒆𝒙 -1) ~ x; tanx~ x; 3x2- x3~ 3x2 ;
𝟐

(𝟏 + 𝒙)𝜶 − 𝟏~ 𝜶x

EXEMPLES D’APPLICATION A LA RECHERCHE DE LIMITES


𝟐
(𝟏−𝒄𝒐𝒔𝒙)𝒔𝒊𝒏 𝒙
Soit f définie sur IR*, étudiez 𝐥𝐢𝐦 f(x) = 𝐥𝐢𝐦
𝑿→𝟎 𝑿→𝟎 𝟐𝒙𝟒

𝑋2 2
𝑋2 𝑥 𝟏 𝟏
2
On sait que : (1 – Cosx)~ , Sinx~ x, alors f(x) équivaut à : = ; f(x) ~ 𝟒 𝐥𝐢𝐦 f(x)
2 𝟐𝒙𝟒 𝟒 𝑿→𝟎
𝟏
= .
𝟒

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• DEVELPPEMENT LIMITE DES FONCTIONS USUELLES

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Application à quelques fonctions usuelles

Illustrations
a) Déterminez le développement limité à l’ordre trois au point zéro de f (x) = 𝒆𝒔𝒊𝒏𝒙
𝑢2 𝑢3
A l’ordre 3 au point u = 0 est 𝑒 𝑢 = 1 + 𝑢 + + + 𝑢3 ∈1 (𝑢)
2 6
𝑥3
A l’ordre 3 au point x = 0 u = sin x = 𝑥 − + 𝑥 3 ∈2 (𝑥 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 lim 𝑢 = 0
6 𝑥→0
Remplaçons u par son développement dans 𝑒 𝑢 ; nous obtenons
2 3
𝑥3 1 𝑥3 1 𝑥3
𝑒 = 1 + (𝑥 − ) + (𝑥 − ) + (𝑥 − ) + 𝑥 3 ∈ (𝑥)
𝑢
6 2 6 6 6
1
D’où 𝑒 𝑠𝑖𝑛𝑥 = 1 + 𝑥 + 2 𝑥 3 + 𝑥 3 ∈ (𝑥)
𝒆𝒙
b) Soit f(x) = 𝟏+𝒔𝒊𝒏 𝒙
Déterminons le développement de f(x) à l’ordre 3 au point x 0 = 0.
1
Ecrivons 𝑓 (𝑥 ) = 𝑒 𝑥 × 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑢 = sin 𝑥
1+𝑢
1
Au point u = 0 = 1 − 𝑢 + 𝑢2 + 𝑢3 ∈1 (𝑢).
1+𝑢
𝑥3
Au point x = 0 𝑢 = sin 𝑥 = 𝑥 − + 𝑥 3 ∈2 (𝑥)
6
1
Remplaçons u par son développement dans 1+𝑢 ; nous obtenons
2 3
1 𝑥3 𝑥3 𝑥3
= 1 − (𝑥 − ) + (𝑥 − ) − (𝑥 − ) + 𝑥 3 ∈3 (𝑥)
1 + sin 𝑥 6 6 6
1 5
D’où = 1 − 𝑥 + 𝑥 2 − 6 𝑥 3 + 𝑥 3 ∈4 (𝑥 )
1+sin 𝑥
1 𝑥2 𝑥3 5
On en déduit 𝑒 𝑥 × 1+sin 𝑥 = (1 + 𝑥 + + ) (1 − 𝑥 + 𝑥 2 − 6 𝑥 3 ) + 𝑥 3 ∈5(𝑥)
2 6

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𝑒𝑥 𝑥2 𝑥3
D’où 1+sin 𝑥 = 1 + − + 𝑥 3 ∈ (𝑥)
2 6
𝒔𝒊𝒏 𝒙−𝒙
c) Etudiez : 𝒍𝒊𝒎
𝒙→𝟎 𝒙[𝒍𝒏(𝟏+𝒙)−𝒙]
sin 𝑥−𝑥
La fonction f(x) = est définie au voisinage de zéro, zéro exclus ; on note
𝑥[ln(1+𝑥)−𝑥]
0
une indétermination du type 0 ; formons les développements limités du numérateur et du
dénominateur :
𝑥3 𝑥3
sin 𝑥 = 𝑥 − + 𝑥 3 ∈1 (𝑥 ) ; d’où sin 𝑥 − 𝑥 = − + 𝑥 3 ∈1 (𝑥)
6 6
𝑥2
ln(1 + 𝑥 ) = 𝑥 − + 𝑥 2 ∈2 (𝑥 )
2
𝑥2
𝑥[ln(1 + 𝑥 ) − 𝑥] = 𝑥[𝑥 − −𝑥]
2
𝑥3
= −
2

𝑥3 1
− 6 +𝑥 3 ∈1 (𝑥) −6+∈1 (𝑥)
Ainsi pour x≠ 0 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥3
= 1
− +𝑥 2 ∈2(𝑥) −2+∈2 (𝑥)
2
1
−6 1
lim ∈1 (𝑥) = lim ∈2 (𝑥 ) = 0 𝑑𝑜𝑛𝑐 lim 𝑓 (𝑥 ) = =
𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0 1 3
−2
1
lim 𝑓 (𝑥 ) =
𝑥→0 3

Illustration
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Soit la fonction numérique f à variable réelle définie par : f(x) = ln (5x-1) – ln (x+ 3) montrer que f(x) peut
5x −1
s’écrire sous la forme f(x)= ln( ) Etudier :
x+3
i) les variations de f(x) sur son domaine de définition;
ii) Les branches infinies;
iii) Le point d’intersection avec l’axe des abscisses;
iv) Tracer (Cf);
1  1
Soit F définit sur  ; +  par F(x)= ( x − ) ln(5 x − 1) − ( x + 3) ln( x + 3)
5  5

1 
a) Démontrer que F(x) est une primitive de f(x) sur  ; + 
5 
b) Calculer l’aire définie par les droites x = 1, x = 2 et (Cf).
Solution de i) à iv)

5x −1 𝑎
Montrons que f(x)= ln( ) ln = lna – lnb d’après les propriétés du logarithme alors
x+3 𝑏
on peut écrire en posant a = 5𝑋 − 1 et b = 𝑋 + 3: f(x) = ln (5x-1) – ln (x+ 3)

✓ Domaine de définition :

5X−1
Df = {x ∈ IR/ > 0 et 𝑋 + 3 ≠ 0}
X+3

Posons : 5𝑋 − 1 = 0 ⇔ x = 1/5 et 𝑋 + 3 = 0 ⇔ x = -3

X −∞ -3 1/5 +∞
5𝑋 − 1 - - +
𝑋+3 - + +
5𝑋 − 1 + - +
𝑋+3

Df =] −∞ ; -3[U] 1/5 ; + ∞[

✓ Limites et continuité

5x −1 5X−1
lim 𝑓 (𝑥) = lim ln( ) = ln5 car lim X+3 = 5
𝑥→ −∞ 𝑥 → −∞ x+3 𝑥→ −∞

5x −1 5X−1
lim f (x) = lim ln( ) = ln5 car lim X+3 = 5
𝑥→ +∞ 𝑥 → +∞ x+3 𝑥→ +∞

Interprétation (ou branche infinie): le courbe (Cf) admet une asymptote horizontale
d’équation y = ln5 aux voisinages de±∞.
5X−1 5X−1 −16
lim 𝑓 (𝑥) = lim − 𝑙𝑛 = +∞ car lim − = =+∞
𝑥→ −3− 𝑥→ −3 X+3 𝑥→ −3 X+3 0−

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Interprétation (ou branche infinie): le courbe (Cf) admet une asymptote verticale
d’équation X = - 3 au voisinage gauche de X0 = -3.
5X−1 5X−1 0+
lim + 𝑓 (𝑥) = lim +𝑙𝑛 = −∞ car lim = 16/5 = 0+ or lim+𝑙𝑛 𝑥=−∞.
𝑥→ 1/5 𝑥→ 1/5 X+3 𝑥→ 1/5+ X+3 𝑥→ 0

Interprétation (ou branche infinie): le courbe (Cf) admet une asymptote verticale
d’équation X = 1/5 au voisinage gauche de X 0 = 1/5.

✓ Dérivée

f (x) est continue et dérivable sur son domaine Df et sa fonction dérivée première est:

5X−1 (5X−1)′(X+3) − ((X+3)′(5X−1)


[ ]’ [ ]
5X−1 X+3 (X+3)2
f’ (x) = [𝑙𝑛 X+3
]’; f’ (x) = 5X−1 ; f’ (x) = 5X−1 ;
X+3 X+3

5(X+3) − 1(5X−1) 5𝑥+15 − 5X+ 1 16 16


[ ]
(X+3)2 (X+3)2 (X+3)2 (X+3)2
f’ (x) = 5X−1 ; f’ (x) = 5X−1 ; f’ (x) = 5X−1 ; f’ (x) = 5X−1 ;
X+3 X+3 X+3 X+3
16 (X+3) 𝟏𝟔
f’ (x) =
(5𝑥−1) (X+3)2
; f’ (x) =
(𝟓𝒙−𝟏)(𝐗+𝟑)
> 0 ∀x ∈ Df =] −∞ ; -3[U] 1/5 ; + ∞[ car:

∀x ∈ Df =] −∞ ; -3[U] 1/5 ; + ∞[, (5𝑥 − 1)(X + 3) > 0 et 16 > 0. La function f(x) est donc
strictement croissante sur Df =] −∞ ; -3[U] 1/5 ; + ∞[.

✓ Tableau de Variations

X −∞ -3 1/5 +∞
f’(x) + Non définie +

+∞ ln5

f(x) Non définie

ln5 −∞

✓ Courbe représentative

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-8 -7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 X
-1

-2

-3

5X−1 5X−1
✓ Point d’intersection avec (OX) : ln ( X+3 ) = 0 ⇔ = 1 ⇔ 5X − 1 = X + 3⇔ X = 1
X+3

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CHAPITRE 2 Suites Numériques


A- La définition d’une suite numérique

Une suite numérique est un ensemble « ordonné » de nombres réels appelés termes pouvant
être définie par une relation de récurrence ou une relation générique.
Une relation de récurrence est une relation qui permet de déterminer le terme de rang p+1 en
fonction du terme qui le précède et qui est de rang p (p > 0) : Up+1 = f(Up). Une relation
générique permet de déterminer un terme en fonction de son rang p et de U 1, premier terme de
la suite considérée : Up = F (U1;p).
1) Suite bornée
Une suite (Un) est majorée s'il existe un réel A tel que, pour tout n, Un ≤ A. On dit que
A est un majorant de la suite.
Une suite (Un) est minorée s'il existe un réel B tel que, pour tout n, B≤Un. On dit que
B est un minorant de la suite.
Une suite est dite bornée si elle est à la fois majorée et minorée, c'est-à-dire s'il existe
M tel que |Un| ≤M pour tout n.
2) Suite convergente
La suite (Un) est convergente vers l ∈ IR si :
∀ ε > 0 ∃ n0 ∈ IN ∀ n ≥n0 |Un − l| ≤ε.
Toute suite de réels croissante et majorée est convergente.
Toute suite de réels décroissante et minorée est convergente.
Si une suite est croissante et non majorée, elle diverge vers +∞.

Une suite qui n'est pas convergente est dite divergente.


Lorsqu'elle existe, la limite d'une suite est unique.
La suppression d'un nombre fini de termes ne modifie pas la nature de la suite, ni sa limite
éventuelle.
Toute suite convergente est bornée. Une suite non bornée ne peut donc pas être convergente.
• Limites infinies
On dit que la suite (Un) diverge
✓ vers +∞ si : ∀A > 0 ∃ n0 ∈ IN ∀n ≥n0 Un ≥ A
✓ vers -∞ si : ∀A > 0 ∃ n0 ∈ IN ∀n ≥n0 Un ≤- A
• Limites connues
Les règles et théorèmes de calcul des limites de fonctions numériques à variables réelles sont
aussi valables dans les suites numériques.
3) Suites monotones
La suite (Un) est croissante si Un+1≥ Un pour tout n ;
décroissante si Un+1 ≤Un pour tout n ;
stationnaire si Un+1 = Un pour tout n.
• Suites adjacentes
Les suites (Un) et (Vn) sont adjacentes si :
(Un) est croissante ; (Vn) est décroissante ;
Si deux suites sont adjacentes, elles convergent et ont la même limite.

NB : Il existe deux grands types de suites : les suites arithmétiques et les suites géométriques
(ces suites sont encore appelées progressions arithmétiques ou progressions géométriques).
B- La définition d’une suite arithmétique
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Une suite arithmétique est une suite numérique qui correspond à la relation de récurrence
suivante :
Up+1 = f(Up) = Up + r ou r étant une constante réelle appelée raison.
Nous allons, grâce à un raisonnement par récurrence, déterminer une relation générique à
partir de cette relation de récurrence.
Nous avons : U2 = U1 + r
U3 = U2 + r = U1 + 2r
U4 = U3 + r = U1 + 3r

Si nous posons: Up = Up-1 + r = U1 + (p-1) r. D’où Up+1 = Up + r = U1 + pr

Nous arrivons à une relation analogue à celles qui nous permettent de déterminer les premiers
termes de la suites : le terme de rang p d’une suite arithmétique est égal au premier terme de cette
suite augmenté d’un nombre égal au produit de la raison par le rang du terme cherché diminué de 1.
D’où la relation générique : Up = F (U1 ;p) = U1 + (p-1)r.
Nous pouvons constater qu’une suite arithmétique est entièrement déterminée par la
donnée de son premier terme et de sa raison.
Nous noterons A (U1; r) une suite arithmétique de premier terme U1 et de raison r.

C- Les suites arithmétiques finies


Si nous désignons par Sn la somme des n premiers termes Une suite arithmétique finie est une
suite arithmétique dont le nombre de termes est fixé à l’avance. Par exemple la suite
arithmétique U1 ; U2 ; U3 ; ... ; Up ; ... ; Un-1 ; Un est une suite arithmétique de n termes.
Cette suite finie sera notée A (U1 ; r; n).

d’une suite arithmétique finie,


Sn = U1 + U2 + U3 + - - - - - +Un
Sn = ∑𝑛𝑝=1 𝑈𝑝 qui est définie par:

(𝑈1 +𝑈𝑛 )
Sn = n
2

EXEMPLE 1

Une suite arithmétique est telle que la somme de ses 100 premiers termes est égale à 20 800
et la somme de ses 60 premiers termes est égale à 7 680. Calculer le 50e terme de cette suite.
Soient U1 le premier terme et r la raison de cette suite.
Nous avons: S100 = U1 + U2 + U3 + - - - - - +U99 + U100 = 20800
(𝑈1 +𝑈100 )
S100 = 100 x
2
(𝑈1 +U1 +99r )
Or 𝑈100 = U1 +99r remplacer dans S100 on obtiendra: S100 = 100 x
2
(2U1 +99r ) 1
S100 = 100 x ⇔ (2𝑈1 + 99r ) = 2x 20800x
2 100

⇔ (2𝑈1 + 99r ) = 416 d’autre part nous aurons:


S60 = U1 + U2 + U3 + - - - - - +U59 + U60 = 7680
(𝑈1 +𝑈60 )
S60 = 60 x
2
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(𝑈1 +U1 +59r )


Or 𝑈60 = U1 +59r remplacer dans S60 on obtiendra: S60 = 60 x
2
(2U1 +59r ) 1
S60 = 60 x ⇔ (2𝑈1 + 59r ) = 2x 7680x
2 60

⇔ (2𝑈1 + 59r ) = 256. D’où le système d’équations linéaires:


2𝑈1 + 59r = 256
{ ⇔ 𝑈1 = 10 𝑒𝑡 𝑟 = 4
2𝑈1 + 99r = 416
Nous travaillons donc avec la suite arithmétique A (10 ; 4).
Le 50e terme de cette suite est donc égal à U50 = U1 + 49 r = 206..

D- La définition d’une suite géométrique

Une suite géométrique est une suite numérique qui correspond à la relation de récurrence
suivante :
Up+1 = f (Up) = Up ×q, q étant une constante réelle appelée raison.
Nous allons, grâce à un raisonnement par récurrence, déterminer une relation générique à
partir de cette relation de récurrence.
Nous avons : U2 = U1 x q
U3 = U2 x q = U1 xq2
U4 = U3 x q = U1xq3

Si nous posons : Up = Up-1 x q = U1 x qp-1


Nous obtenons alors Up+1 = Up .q = U1 .qp

Nous constatons alors que nous obtenons une relation analogue à celles qui nous permettent
de déterminer les premiers termes de la suite: le terme de rang p d’une suite géométrique est
égal au premier terme de cette suite multiplié par un nombre égal à la raison élevée à une
puissance égale au rang du terme cherché diminué de 1, d’où la relation générique :
Up = F (U1 ;p) = U1 . qp-1
Nous pouvons alors constater qu’une suite géométrique est entièrement déterminée par la
donnée de son premier terme et de sa raison.
Nous noterons G (U1;q) une suite géométrique de premier terme U1 et de raison q.

E- Les suites géométriques finies


Une suite géométrique finie est une suite géométrique dont le nombre de termes est fixé
à l’avance. Par exemple la suite géométrique U1 ; U2 ; U3 ; ... ; Up ; ... ; Un-1 ; Un est une
suite géométrique de n termes. Cette suite finie sera notée G (U1;q;n).
Si nous désignons par Sn la somme des n premiers termes d’une suite arithmétique finie,
Sn = U1 + U2 + U3 + - - - - - +Un
𝑞𝑛 −1
Sn = ∑𝑛𝑝=1 𝑈𝑝 qui est définie par: Sn = 𝑈1 si q =1 alors Sn = 𝑛𝑈1 car tous les
𝑞−1
termes de cette suite géométrique sont égaux.

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CHAPITRE 3 EQUATIONS DIFFERENTIELLES ORDINAIRES DE 1er ET 2nd ORDRE

1°- EQUATIONS DIFFERENTIELLES ORDINAIRES DE 1er ORDRE

Définition

On appel équation différentielle linéaire de 1er ordre toute équation (E) de la forme :

(E) : y’ + P (x).y = Q (x)

On retiendra que : y’ = dérivée de la « fonction y = f (x) » solution de (E) ;

Q (x) est une fonction numérique à variable réelle x. Si Q (x) = 0 on dit que (E) est une
équation différentielle homogène. Une fonction y = f (x) est une solution de (E) si et
seulement si f’(x) et f (x) vérifient l’équation (E).

Résolution d’une équation différentielle

Pour résoudre une équation différentielle il faut :

- Déterminer l’équation différentielle homogène associée à (E) notée (EH) :


(EH): y’ + P (x).y = 0 ;
- Donner sa solution générale notée yH : yH = k 𝑒 − ∫ 𝑃(𝑥)𝑑𝑥 ; (k ∈ IR)

Identifier une solution particulière de (E) notée yP : yP est déterminer par la méthode de
variation des coefficients si elle n’est pas donnée. Il s’agira de poser
yP = k (x) 𝑒 − ∫ 𝑃(𝑥)𝑑𝑥 ; calculer (yP)’ et ensuite remplacer dans (E) yP et (yP)’ pour enfin
déduire k (x) par intégration.

La solution générale de (E) notée yG est : yG = yH + yP soit yG = k 𝑒 − ∫ 𝑃(𝑥)𝑑𝑥 + yP (k ∈ IR)

EXEMPLE:
𝟏
Soit (E) : y’ + .y = x + 1
𝑿

𝟐𝑿𝟐 +𝟑𝑿
a) Montrer que f (x) = est une solution particulière de (E) ;
𝟔
b) Déterminer la solution générale de l’équation différentielle homogène associée à
(E) notée (EH) ;
c) Déduire la solution générale (yG) de (E).

Solution

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2X2 +3X
a) f (x) = est une solution particulière de (E) si et seulement si : 𝑓 ′ (x) et f (x)
6
vérifient (E) :
2𝑋 1
𝑓 ′ (x) = + Remplaçons y’ et y par 𝑓 ′ (x) et f (x) dans (E) pour avoir le second
3 2
2𝑋 1 𝟏 𝟐𝑿𝟐 +𝟑𝑿 2𝑋 1 𝑋 1
membre de (E); (E) : + + ( )= + + +
3 2 𝑿 𝟔 3 2 3 2

2𝑋 1 𝟏 𝟐𝑿𝟐 +𝟑𝑿 𝟏
⇔ (E) : + + ( ) = (X + 1) ⇔ (E) : f’(x) + .f (x) = x + 1 ce qu’il
3 2 𝑿 𝟔 𝑿
2X2 +3X 𝟐𝐗 𝟐 +𝟑𝐗
fallait montrer. Alors f (x) = est une solution particulière de (E) notée: 𝒚𝑷 =
6 𝟔

b) La solution générale 𝑦𝐻 de l’équation différentielle homogène associée à (E) notée

1 𝟏
(EH): y’ + .y = 0 est : 𝑦𝐻 = k. 𝑒 − ∫ 𝑿
𝑑𝑥
; (k ∈ IR)
X

⇔ 𝑦𝐻 = k. 𝑒 −𝑙𝑛𝑋 ; (k ∈ IR)

𝒌
⇔ 𝒚𝑯 = avec (k ∈ IR)
𝑿

c) La solution générale de l’équation différentielle (E) notée (𝑦𝐺 ) sera : 𝑦𝐺 = 𝑦𝐻 + 𝑦𝑃

𝒌 𝟐𝐗 𝟐 +𝟑𝐗
𝑦𝐺 = 𝑿 + avec (k ∈ IR)
𝟔

EXEMPLE:
𝟏
i) Soit (E) : y’ - .y = - x𝒆−𝑿 , résoudre cette ED en utilisant la méthode de
𝑿
variation des coefficients
𝟏 𝟏
ii) Soit (E) : y’ + .y = - résoudre cette ED en utilisant la méthode de
𝑿 𝑿𝟑
variation des coefficients.
iii) Soit (E) : x y’ - 2 .y = 𝒙𝟐 +2x
a) Montrer que k (x) = 𝒙𝟐 . 𝒍𝒏𝒙 - 2x est une solution particulière de (E) ;
b) Déterminer la solution générale de l’équation différentielle homogène
associée à (E) notée (EH) ;
c) Déduire la solution générale (yG) de (E).
iv) Soit (E) : 𝒆𝑿 y’ + 𝒆𝑿 .y = (1 + lnx)
a) Montrer que U (x) = 𝒙𝒆−𝑿 .lnx est une solution particulière de (E) ;
b) Donner la solution générale (yG) de (E).

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Solutions
𝟏
i) (E) : y’ - .y = - x𝒆−𝑿 , l’équation différentielle homogène associée à (E) notée
𝑿
𝟏
(EH) est : (EH): y’ - .y = 0 et sa solution générale est:
𝑿
𝟏
𝑦𝐻 = k. 𝑒 − ∫ − 𝑿
𝑑𝑥
; (k ∈ IR) ⇔ 𝑦𝐻 = k. 𝑒 𝑙𝑛𝑥 ⇔ 𝒚𝑯 = k. 𝑿 (k ∈ IR).

Posons: 𝒚𝑷 = X.k (X) ⇔ 𝒚′𝑷 = X.k’ (X) + k (X) Remplaçons dans ( E) 𝑦𝑃 et 𝑦′𝑃 pour avoir:
1
X.k’ (X) + k (X) - X.k (X) = - xe−X
𝑋

⇔ X.k’ (X) = - xe−X

⇔ 𝑘 ′ (X) = - e−X ⇔ k(X) = e−X alors 𝒚𝑷 = X. 𝐞−𝐗 est une solution particulière de (E)

D’où sa solution générale: 𝒚𝑮 = 𝒚𝑯 + 𝒚𝑷

⇔ 𝒚𝑮 = k. 𝑿 + X. e−X avec (k ∈ IR)

𝟏 1
ii) (E) : y’ + .y = - , l’équation différentielle homogène associée à (E) notée
𝑿 X3
𝟏
(EH) est : (EH): y’ + .y = 0 et sa solution générale est:
𝑿
𝟏 𝒌
𝑦𝐻 = k.𝑒 − ∫ 𝑿
𝑑𝑥
; (k ∈ IR) ⇔ 𝑦𝐻 = k. 𝑒 −𝑙𝑛𝑥 ⇔ 𝒚𝑯 = 𝑿 (k ∈ IR)

𝒌 (𝑿) 𝑿𝒌′ (𝑿) 𝒌 (𝑿)


Posons: 𝒚𝑷 = ⇔ 𝒚′𝑷 = - Remplaçons dans (E) 𝑦𝑃 et 𝑦′𝑃 pour avoir:
𝑿 𝑿𝟐 𝑿𝟐

𝑿𝒌′ (𝑿) 𝒌 (𝑿) 𝟏 𝒌 (𝑿) 1 𝑿𝒌′ (𝑿) 1 −𝟏 𝟏


- + ( )= - ⇔ = - 3 ⇔ 𝒌′ (𝑿) = 𝑿𝟐 ⇔ 𝒌 (𝑿) = 𝑿 alors
𝑿𝟐 𝑿𝟐 𝑿 𝑿 X3 𝑿𝟐 X

𝒚𝑷 = 𝑿𝟏 (𝑿𝟏 ) ⇔ 𝒚𝑷 = 𝑿𝟏𝟐 est une solution particulière de (E) d’où sa solution générale:

𝒚𝑮 = 𝒚𝑯 + 𝒚𝑷 ⇔ 𝒚𝑮 = 𝑿𝒌 + 𝑿𝟏𝟐 avec (k ∈ IR)

Illustration
✓ Intégrer (E1) : y’ +2y = sin2x ;
Solution :
L’équation différentielle homogène associée à (E1) est : (EH) : y’ +2y = 0 dont la solution
générale est : 𝑦𝐻 = k.𝑒 − ∫ 𝟐𝑑𝑥 ; (k ∈ IR); 𝑦𝐻 = k.𝑒 −2𝑥 (k ∈ IR);
Posons: 𝑦𝑃 = Acos2x + Bsin2x ; 𝑦′𝑃 = -2Asin2x + 2Bcos2x alors
(E1) : y’ +2y = sin2x ⟺ (E1) : -2Asin2x + 2Bcos2x +2(Acos2x + Bsin2x) = sin2x ;
⟺ (E1) : -2Asin2x + 2Bcos2x +2Acos2x + 2Bsin2x ) = sin2x
⟺ (E1) : (2B +2A) cos2x + (2B – 2A) sin2x = sin2x on en déduit:

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(2B +2A) = 0 et (2B – 2A) = 1 c’est-à-dire A = -1/4 et B = ¼ ;


Alors 𝒚𝑷 = -1/4cos2x + 1/4sin2x ; est une solution particulière de (E1) d’où sa solution
générale: yG = k.𝑒 −2𝑥 + -1/4cos2x + 1/4sin2x (k ∈ IR);

✓ Intégrer l’équation différentielle suivante


(E) : y’ +3y = 4sinx + cosx ;

2°- LES (ED) DE 2nd ORDRE A COEFFICIENT CONSTANTS

Définition

On appel équation différentielle linéaire de second ordre toute équation (E) de la forme :

(E) : ay’’ + by’+ c y =g(x)


Résolution de cette équation différentielle

Pour résoudre cette équation différentielle il faut :

- Déterminer l’équation différentielle homogène associée à (E) notée (EH) :


(EH): ay’’ + by’+ cy = 0 ;

Donner la solution de l’équation ar2 + b r + c = 0 nomme équation caractéristique (EC) de


équation différentielle homogène (E.H.).
Si ∆ > 0 alors 𝑦𝐻 = 𝑘1 𝑒 𝑟1 𝑋 + 𝑘2 𝑒 𝑟2 𝑋
Si ∆ = 0 alors 𝑦𝐻 = (𝑘1 𝑥 + 𝑘2 )𝑒 𝑟𝑋
Si ∆ < 0 alors 𝑦𝐻 = (𝑘1 𝑐𝑜𝑠𝛽𝑥 + 𝑘2 𝑠𝑖𝑛𝛽𝑥)𝑒 𝛼𝑋

- Identifier une solution particulière de (E) notée yP : yP si elle n’est pas donnée.
✓ Cas où g(x) = Mcos𝜽x +Nsin𝜽x

Si les fonctions cos𝜽x et sin𝜽x ne sont pas des solutions de (EH): ay’’ + by’+ cy = 0, on
cherche une solution particulière yP = (Acos𝜽x +Bsin𝜽x) dans le cas contraire, on cherchera
plutôt yP = (Acos𝜽x +Bsin𝜽x).x. On déterminera A et B par identification.

✓ Cas où g(x) = 𝒆𝜶𝒙 P (x) où P (x) est un polynôme et 𝛼 ∈₡. On cherche la solution
sous la forme yP = 𝑒 𝛼𝑥 Q (x) ou Q est un polynôme dont on peut préciser le degré :

– Si 𝛼 n’est pas racine de (EC), alors degré de Q = degré de P ;


– Si 𝛼 est l’une des deux racines de (EC), alors degré de Q = degré P + 1 ;
– Si 𝛼 est racine double de (EC), alors degré de Q = degré de P + 2.

METHODE DE VARIATION DES CONSTANTES

La solution particulière d’une (ED) peut également être déterminée par la méthode de
variation des constantes en posant si y1 et y2 sont solutions de l’équation différentielle (E H)
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associée à (E), yp = k1(x)y1+ k2(x)y2 .Il faut noter que k1(x) et k2(x) sont deux fonctions à
𝒌′𝟏 (𝒙)𝒚𝟏 + 𝒌′𝟐 (𝒙)𝒚𝟐 = 𝟎
variables réelle x vérifiant: (S) : { ′ 𝒈(𝒙)
𝒌𝟏 (𝒙)𝒚′ 𝟏 + 𝒌′𝟐 (𝒙)𝒚′ 𝟐 =
𝒂

Ce système se résout facilement et donne k’1(x) et k’2(x), puis k1(x) et k2(x) par intégration.

Remarque :
i) Cette méthode s’applique notamment pour 𝛼 = 0, c-à-d. g(x) = P(x).
ii) On peut aussi chercher une solution sous la forme yP = z(x)𝑒 𝛼𝑥 , où z est une fonction à
déterminer ; en remplaçant ceci dans (E), on obtient une équation différentielle pour z, de
laquelle on tire z (qui doit être égal à Q, modulo les constantes d’intégration qui
correspondent à une solution homogène). Ce procédé est en fait équivalent à la méthode de la
variation de la constante.
g(x) = M cos𝜽x+ N sin 𝜽x où 𝜽, M, N sont des réels
On distingue encore une fois deux cas :
i) i𝜽 n’est pas racine de (EC) : Dans ce cas, les fonctions cos 𝜽x, et sin 𝜽x ne sont pas
solutions de (E.H.). Une solution particulière de (E) sera de
la forme yp = Acos 𝜽x + B sin 𝜽x, où les constantes A, B se déterminent par identification.
ii) i𝜽est racine de (EC), donc les fonctions cos 𝜽x, et sin 𝜽x sont solutions de (E.H.). Une
solution particulière de (E) sera de la forme yp = x. (Acos 𝜽x + B sin 𝜽x), où les constantes
A, B se déterminent par identification.
Illustrations
Intégrer les équations différentielles suivantes :
(E1) : y’’-3y’ +2y = x2 +x +1; (E2) : y’’ – 2y’ +2y = 2𝒆𝒙 sinx ;
(E3) : y’’ +2y’ - 8y = 4(3x + 5)𝒆𝟐𝒙 (à faire comme TPA)
Solutions :
• (E1) : y’’-3y’ +2y = x2 +x +1;
Résolution de l’équation différentielle homogène(EH) : y’’- 3y’+2y = 0 dont l’équation
caractéristique est : r2 – 3 r + 2 = 0 ⟺ r = 1 ou r = 2 donc 𝑦𝐻 = k1𝑒 𝑥 + k2𝑒 2𝑥 avec k1, k2 ∈ IR.
Une solution particulière de (E1) est : yP = ax2 +bx +c en remplaçant yP , y’P et y’’P dans
(E1) puis en intégrant on obtient: a =1/2, b =2, c = 3 donc yP = 1/2x2 +2x +3 ; la solution
générale de (E1) : y’’-3y’ +2y = x2 +x +1 est :
yG = k1𝑒 𝑥 + k2𝑒 2𝑥 + 1/2x2 +2x +3 avec k1, k2 ∈ IR.
• (E2) : y’’ – 2y’ +2y = 2ex sinx
Résolution de l’équation différentielle homogène(EH) : : y’’ – 2y’ +2y = = 0 dont l’équation
caractéristique est : r2 – 2r + 2 = 0 ⟺ r = (1- i) ou r = (1 +i) donc 𝑦𝐻 = 𝑒 𝑥 ( Acosx + Bsinx)
avec A, B ∈ IR. Une solution particulière de (E2) est : yP = z(x) 𝑒 𝑥 . En calculant
successivement y’P et y’’P puis en les introduisant avec yP dans (E2) on obtient:
𝑦𝑝′′ + 𝑦𝑝 = 2sinx une nouvelle (ED) de 2nd ordre dont l’équation caractéristique est :
x2 + 1 =0 ses racines sont 𝑟1′ = -i et 𝑟2′ = i ; 𝜽 = 1 (notons que i𝜽est racine de (EC), donc les
fonctions cos 𝜽x, et sin 𝜽x sont solutions de (E.H.). Une solution particulière de (E) sera de
la forme yp = x. (Acos 𝜽x + B sin 𝜽x), où les constantes A, B se déterminent par
identification). Alors on pose z (x) = x (Acosx + Bsinx) qui dans (E2) avec ses 1ère et 2nde
dérivée donnent z (x) = -xcosx d’où yp = (- xcosx) ex la solution générale de (E2) sera :
yG = 𝑒 𝑥 (Acosx + Bsinx) + (- xcosx) ex (avec A, B ∈ IR).

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FICHE DE TRAVAUX DIRIGES MATH-GENERALES

Filières: TCOM/ IIM/ ELT/ IG


EXERCICE N°1 Rf (11-APIG-2)

Soit la fonction numérique f, définie par: f(x) = 𝑒 −𝑥 ln (1+ex).

1
A- On pose g(x) = − ln(1 + 𝑒 𝑥 )
1+𝑒 −𝑥
a) Dresser le tableau de variation de la fonction g;
b) En déduire, pour tout x de IR, le signe de g(x).
B-
a) Calculer, pour tout x, f’(x) et montrer que f’(x) a le même signe que g(x);
b) Dresser le tableau de variation de la fonction f;
c) Tracer la courbe (Cf).

EXERCICE N°2 Rf (11-ACG- 1)

A- On considère la fonction numérique à variable réelle f (x) = (x-1)2 .ex


a) Etudier f et tracer sa courbe représentative (Cf).
b) Soit A le point d’intersection de (Cf) avec l’axe (OY). La tangente en A coupe l’axe
(OX) en un point B. déterminer les coordonnées de B.
c) On pose F (x) = (ax2 + bx + c).ex. Déterminer a, b, c pour que F soit une primitive de
f.
d) Calculer l’aire du domaine comprise entre le segment [AB] et l’arc (AB) de (Cf).
B- Soit U (x) = xex +1 - ex
a) Etablir pour tout réel x l’inégalité suivante: xex +1 - ex ≥ 0.
𝑒 𝑥 −1
b) On considère g (x) = ( ), étudier les variation de g (x) puis en déduire son
𝑥
signe sur son domaine de définition.
c) Si l’on désigne par f (x) la fonction numérique à variable réelle définie par:
𝑒 𝑥 −1
f (x) = ln( ), déduire de ce qui précède les variations de f (x).
𝑥
C- On donne la fonction g (x) = ln [ln (ex -1)] et on appelle (Cg) sa courbe représentative.
a) Etudier les variations de g sur son domaine de définition;
b) Déterminer le point d’intersection I de (Cg) avec l’axe des abscisses;
4 1 1
c) Calculer l’intégrale J=∫𝑎 [(1 + )∗( )].
𝑒 𝑥 −1 𝑙𝑛(𝑒 𝑥 −1)

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EXERCICE 3

Soit f(x) = 1 + x + e− x ; g(x) = ln(1 + x + e− x ) )


1- Etudier les variations de f et en déduire le signe de f(x)
2- Etudier les variations de g
3- a) démontrer que pour x  IR g(x) = − x + ln( xe + e + 1)
x x

b) déduire de ce qui précède que la droite (D) : y = -x est asymptote à (Cg)


c) représenter (Cg)

EXERCICE N°5
On considère la fonction définie par f(x) = x.ex

1. Etudier la fonction f puis tracer sa courbe représentative.


2. Déterminer les réels a et b de sorte que la fonction h définie par
h(x) = (ax+b).ex soit une primitive de f.
3. Calculer l’aire du domaine compris entre l’axe des abscisses, la courbe de f et les
droites d’équation x=0 et x=1.
4. Montrer que la fonction f est une solution de l’équation différentielle

(E) : e-x y’+ xy = 1+x + x2 ex puis donner la solution g de (E) qui vérifie
g(0) =1.

EXERCICE N°6

Soit la fonction numérique à variable réelle, x définie et dérivable sur]1;+∞[ par:

1 1
f (x) =
(𝑙𝑛𝑥)2
-
𝑙𝑛𝑥

a) Etudier les variations de f (x) sur son domaine de définition;


b) Représenter la courbe (Cf);
𝑥
c) Soit la fonction g définie par: g (x) = calculer sur]1; + ∞[ g’ (x);
𝑙𝑛𝑥
d) Déterminer une primitive F de f sur]1; + ∞[;
e) On désigne par Vn la valeur moyenne de f sur [en ; en+1] où n est un entier naturel,
1 𝑒 𝑛+1
c’est-à-dire le réel Vn = 𝑛+1 ∫ 𝑓 (𝑥)𝑑𝑥 .
𝑒 − 𝑒𝑛 𝑒𝑛
i) Calculer Vn en fonction de n et e.
ii) En déduire la limite de Vn quand n tend vers + ∞; que peut-on dire de la suite
(Vn) ?

EXERCICE N°7 Rf (03-ACG- 1)

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1
1
𝑒𝑥
Soient les fonctions numériques f et g définies par: f (x) = 1 +𝑒 𝑥 ; g (x) =
𝑥
1) Etudier les variations de f et de g, puis dresser leurs tableaux de variations.
𝑥
2) On considère f la fonction numérique de variable réelle définie par: h (x) = 1
1 + 𝑒𝑥
a) Etudier les variations de h en s’inspirant des résultats précédents obtenus en 1).
b) Etudier les branches infinies puis tracer sa courbe (Ch).

EXERCICE N°8
1
On donne f (x) = 𝑙𝑛 | |
𝑒 𝑥 −1

i) Etudier les variations de f ( on pourra mettre f (x) sous une forme sans
dénominateur).
ii) Montrer que (D) : y = -x est asymptote à la courbe (Cf) puis déterminer la seconde
asymptote oblique (on pourra poser t = ex).
iii) Etudier la position de (Cf) par rapport à (D) à cet effet on étudiera les variations de
h(x) = f (x) + x sur IR+.
iv) Déterminer le point d’intersection de (Cf) avec (OX) et déterminer l’équation de la
droite tangente (T) en ce point. En déduire la représentation graphique (Cf) de f.

EXERCICE N°9

i) Soit la fonction numérique à variable réelle U(x) =𝑒 2𝑥 − 2𝑒 𝑥 . Etudier le signe de


U(x) pour tout réel x.
ii) Montrer que le domaine définition de la fonction numérique à variable réelle
f(x) = ln|(2𝑒 2𝑥 − 2𝑒 𝑥 )| est: Df =]−∞; 𝑙𝑛2[ 𝑈]𝑙𝑛2; +∞[.
iii) Etudier les limites aux bornes de D f .
1
iv) Montrer que : Pour tout x de ]−∞; 𝑙𝑛2[ on a : f(x) = x + ln2 +ln (1- 2 𝑒 𝑥 )
Pour tout x de ]𝑙𝑛2; +∞[ on a : f(x) = 2x + ln (1- 2𝑒 −𝑥 ).
v) Déduire de iii) et iv) que la courbe (Cf) admet trois asymptotes à définir.
vi) Etudier les variations de f puis tracer sa courbe représentative (Cf).
vii) Résoudre l’équation différentielle (E) : y’’- 3y’ + 2y =4𝑒 𝑥 .

EXERCICE N°10 (14 - APIG)

𝑥 2+1
On considère sur l’intervalle I = ]1; +∞[ l’équation différentielle, (E) : y’- 𝑥 2−1.y = 0.

𝑥 2+1 1 1
i) Pour tout x de I on pose g(x) = 𝑥 2−1 vérifier que g(x) = 1 + 𝑥−1 - 𝑥+1 et en déduire
une primitive de g(x) sur I.
ii) Résoudre (E) puis déterminer sa solution particulière U(x) qui vérifie:
U(2) = 3𝑒 −2 .

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𝑥+1
iii) Soit f(x) = 𝑒 −𝑥 . 𝑥−1 . Etudier les variations de f(x) puis tracer sa courbe
représentative (Cf ).

EXERCICE N°11(13 – APIG)

Soit l’équation différentielle (E) : y’’ + y’ - 6y = 0. Résoudre sur IR, (E) et déterminer sa
solution particulière k(x), dont la courbe représentative admet au point d’abscisse 0, une
tangente d’équation y = 5.

On désigne par f(x) la fonction f(x) = k(x) + x + 1.

i) Etudier les variations de f’(x) la dérivée première de f(x), calculer f’(0) et étudier
le signe de f’(x) suivant les valeurs de x.
ii) Déduire de ce qui précède les variations de f(x) puis tracer sa courbe
représentative.

EXERCICE N°12
𝐶𝑜𝑠𝑥
✓ Déterminez le développement limité à l’ordre deux au point zéro de f (x) =
2+𝑆𝑖𝑛𝑥
sin x−x𝑐𝑜𝑠𝑥
✓ Etudiez : lim
x→0 x(1−cosx)
1
✓ Etudiez : lim(1 + )2𝑥
x→0 2x

Equations Différentielles

Exercice N°1
1
Soit l’équation différentielle (E): (1 + 𝑥 )𝑦 ′ + 𝑦 = y est une fonction numérique
(1+𝑥)
définie et dérivable sur] -1 ; +∞ [.

1) Résoudre l’équation différentielle homogène associée à (E).


ln(1+𝑥)
2) Démontrer que g(x) = est une solution particulière de (E).
1+𝑥
3) Donner la solution générale de (E).
4) Déterminer la solution particulière de (E) U(x) qui vérifie la condition U(0) = 2.

Exercice N°2

On considère l’équation différentielle (E): x(x2 +1) y’- 2y = x3 (x – 1)2 .e-x

2 𝑎 𝑏𝑥+𝑐
i) Déterminer les réel a, b et c, tels que f(x) = = +
𝑥(𝑥 2 +1) 𝑥 𝑥 2 +1
ii) En déduire une primitive F de la fonction f(x) sur IR*+.
iii) Déterminer la solution générale de l’équation différentielle homogène associée à
(E).

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iv) Déterminer les réels ∝, 𝛃 𝐞𝐭 𝛄 pour que H(x) = (∝ x2 + β x + γ).e-x soit une
primitive de la fonction h(x) = (x – 1)2e-x sur: ] 0 ; + ∞ [ puis résoudre (E).

EXERCICE N° 3

Soit l’équation différentielle (E) : x y’ + (x+1) .y = 1 sur]0; + ∞[.

a) Déterminer la solution générale de l’équation différentielle homogène associée


à (E) notée (EH) ;
𝑒 −𝑋
b) Déterminer la fonction U (x) telle que g (x) = U (x) . soit une solution
𝑋
particulière de (E) ;
c) Déduire la solution générale (yG) de (E).
d) Déduire la solution particulière de (E) dont la courbe passe par A (1 ; 1+𝑒 −𝑋 ).

EXERCICE N°4 Rf (11-APIG-1)


𝑑𝑦 1
On considère sur IR, l’équation différentielle (E): 𝑑𝑥 + 𝑦 = 1+𝑒 𝑥

𝑑𝑦
1) Résoudre (EH) : + 𝑦 = 0.
𝑑𝑥
2) Déterminer une solution particulière yP de (E), par la méthode de variation de la
constante.
3) En déduire la solution générale de (E).
4) Déterminer la solution U(x) de (E) qui vérifie: U(0) = ln2.

EXERCICE N°5

Intégrer (E1) : y’’ – 6y’ + 9y = x2 + 3x +2 et déterminer la solution f telle f(0) = 0 et f’(0) = 0


(E2) : y’’ + 4y’ + 8y = 3sinx – 2cosx
1
(E3) : y’’ + y’ = 𝐶𝑜𝑠𝑥

(E4) : y’’ - 5y’ + 6y = 4𝑥𝑒 𝑥 .

(E5) : y’’ - 4y’ + 4y = 3sinx – 2cosx et (E6) : y’’ - 2y’ + 5y = sin2x


SUITES NUMERIQUES

Exercice N°1
Soit la suite numérique (Un) définie sur N* par :
U1=1
Un+1= a Un + bn + c pour tout n élément de N* où a, b et c désignent trois coefficients
réels.
1) Calculer a, b et c sachant que U2=3 ; U3=4 ; U4=3
2) Dans cette question on prend a =2 ; b= -3 ; c =4

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Soit la suite (Vn) définie sur N* par : Vn =Un-3n+1 pour n € N*.


a) Montrer que la suite (Vn) est une suite géométrique dont on déterminera le premier
terme et la raison.
b) Calculer Vn en fonction de n. En déduire Un en fonction de n.
c) Calculer Sn= V1+V2+V3+…Vn en fonction de n pour n ∈ N* n  2
En déduire U1+U2+U3+……Un .
𝑛(1+𝑛)
On rappelle que (1+2+3+…. + n) =
2

Exercice N°2
1 𝑡𝑛
Soit la suite ( Un ) définie par Un= ∫0 .dt
𝑡+1
𝑡 1
1) Calculer U1 (on remarquera que: = 1- )
𝑡+1 𝑡+1
1
2) Montrer que pour tout (n∈ IN*); Un+1+ Un= puis démontrer que Un est
𝑛+1
décroissant.

Exercice N°3
Soit la suite (Un) définie par
Uo= n
5𝑈𝑛 − 1
Un+1 = (n∈ IN)
𝑈𝑛 +3
1
Un ≠1 et Vn=
𝑈𝑛 −1
a) Démontrer que (Vn) est une suite arithmétique;
b) Exprimer (Vn) en fonction de n;
c) Exprimer (Un) en fonction de n.

Exercice N°4

Soit g (x) = 2-x, mettre g (x) sous la forme eax et déterminer les primitives de g. On considère
𝑛
la suite numérique (Un) avec Un = ∫𝑛−1 2−𝑥 𝑑𝑥 . Montrer que (Un) est une suite géométrique
de raison q à déterminer enfin calculer ∑𝑛𝑖=1 𝑈𝑖 .
Exercice N°5
Déterminer le 6e terme d’une suite géométrique croissante dont le 3e terme est égal à 80 et le
5e terme à 1 280.
Solution :
Désignons par q la raison de cette suite géométrique nous pouvons écrire :
U5 = U3 x q2 soit 1280 = 80q2 d’où q2 = 16 la suite étant croissante, nous déduisons que la
raison doit être supérieure à 1. La valeur acceptable pour q est donc 4. Nous travaillons donc
avec la suite géométrique G (U1; 4)
Le 6e terme est donc égal à 5120 c’est-à-dire (U6 = U5 x q).

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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

• Anne-Marie Spalanzani Précis de mathématiques pour la gestion et l’économie


Collection « Gestion en + » Presses universitaires de Grenoble BP 47 – 38040 Grenoble
cedex 9
• Daniel FREDON; Myriam MAUMY-BERTRAND; Frédéric BERTRAND
Mathématiques Analyse en 30 fiches Dunod, Paris, 2009.
• Jean-Luc Raimbault Cours Méthodes mathématiques- Université Paris-Sud 11-Année
2010
• Jean-Pierre POSIÈRE Outils mathématiques pour la gestion 1re édition Paris 2005
• Jean-Pierre Lecoutre et Philipe Pilibossian Mathématiques pour les
sciences économiques : Analyse I 6e Edition MASSON Paris Milan Barcelone 1997.
• Gabriel ARCHINARD et Bernard GUERRIEN Analyses mathématiques pour
économistes 2eEdition ECONOMICA

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