Sunteți pe pagina 1din 3

LA PRIERE DES PRIERES

Gene C. Smith

Extrait du HÉRAUT DE LA SAINTETÉ (JUILLET-SEPTEMBRE 1985)

Notre Père qui es aux deux! Que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre
comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien; pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous
pardonnons à ceux qui nous ont offensés; ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c'est à toi
qu'appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen! (Matthieu 6:9-13).
Cette prière enseignée par Jésus à Ses disciples est sans doute la plus connue dans le monde. Des
millions de personnes la récitent chaque jour. Mais combien d'entre elles en savent la vraie
signification et les immenses richesses spirituelles qu'elle renferme?

I. QUI PEUT DIRE CETTE PRIÈRE?


A. D'abord, nous devons noter que le Notre Père est une prière enseignée par Jésus à Ses disciples.
Les Évangiles de Matthieu et de Luc sont très clairs sur ce sujet. En Matthieu, elle se trouve au
milieu du "Sermon sur la Montagne". Luc nous dit que Jésus l'a enseignée à Ses disciples en réponse
à la requête de l'un d'entre eux: "Seigneur, enseigne-nous à prier, comme Jean l'a enseigné à ses disciples" (Luc
11:1).
B. Elle n'est pas la prière des petits enfants, car un petit enfant ne pourrait la comprendre. Elle n'est
pas non plus une prière pour l'incroyant, car il ne pourrait pas dire "Notre Père".
C. C'est une prière que seul un disciple devrait utiliser. En effet, elle n'a de vraie signification que
pour celui qui appartient à Jésus- Christ et qui Le confesse comme Sauveur personnel.

II. L'ORDRE DES TERMES DANS LA PRIÈRE


A. Les trois premières pétitions (Mt. 6:9-10) concernent Dieu et la gloire de Dieu. D'abord nous
donnons à Dieu la place suprême, puis nous pouvons penser à nous- mêmes, à nos besoins et à nos
désirs. C'est seulement quand nous donnons à Dieu la place suprême qu'il mérite, que tout le reste
peut être considéré dans sa vraie perspective. Cette prière ne doit jamais être une tentative de
soumettre la volonté de Dieu à nos désirs, mais elle doit être l'expression de notre soumission à la
volonté de Dieu.
B. Les trois dernières pétitions (Mt. 6:11-13) qui concernent nos besoins, présentent une admirable
unité. Elles concernent les trois besoins essentiels de l'homme et les trois périodes de temps dans
lesquelles l'homme évolue:
(1) La première pétition demande du pain, réclamant ainsi ce qui est nécessaire à notre
subsistance, et présentant, de ce fait, les besoins du présent devant le trône de Dieu;
(2) La deuxième demande le pardon, présentant, par ce moyen, le passé dans la présence de
Dieu et de Sa grâce qui pardonne.
(3) La troisième réclame le secours dans la tentation, remettant de ce fait tout le futur entre les
mains de Dieu.
Dans ces trois brèves pétitions nous apprenons à mettre à la fois le présent, le passé et le futur,
devant le trône de grâce de notre Dieu et Père.

III. LA PLÉNITUDE DIVINE DISPONIBLE À NOTRE VIE


Cette prière, si merveilleusement formulée, non seulement met notre vie tout entière dans la
présence de Dieu, mais elle apporte encore la plénitude de Dieu dans notre vie.
A. Quand nous demandons du pain pour soutenir notre vie terrestre, cette requête dirige
immédiatement nos pensées vers Dieu le Père, le Créateur et le Sustenta- teu r de tous les vivants.
B. Quand nous demandons le pardon, cette supplication s'adresse immédiatement à Dieu le Fils,
Jésus-Christ notre Sauveur et Rédempteur.
C. Quand nous demandons une aide contre les tentations futures, cette prière dirige immédiatement
nos pensées vers Dieu le Saint-Esprit, le Consolateur, Celui qui nous fortifie, nous illumine, nous
protège et nous guide sur le chemin de notre vie.
Dans cette partie de la prière, la vie de l'homme tout entière est présentée au Père, au Fils et au
Saint-Esprit — Dieu dans Sa plénitude — d'une façon admirable.
Jésus nous enseigne à remettre notre vie tout entière — passé, présent et futur — à la Trinité divine
et à apporter la plénitude de Dieu à notre vie tout entière. Quelle provision magnifique et
merveilleuse!

IV. BÉNÉDICTIONS SANS PAREILLES


Dans cette brève étude, nous n'avons même pas commencé à sonder les profondeurs merveilleuses
de cette prière si admirable. On a besoin de toute une vie pour apprendre à personnaliser cette
portion suivante: "Notre Père qui es aux deux! Que ton nom soit sanctifié; que ton règne vienne;
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel", et à dire: "Mon Père qui es aux deux! Que ton
nom soit sanctifié en moi; que ton règne vienne dans mon coeur; que ta volonté soit faite en moi.”
Malgré tout cela, considérons, pendant un instant, les deux bénédictions suivantes.
A. On peut connaître Dieu intimement.
Vos rapports avec Dieu sont-ils si étroits que vous pouvez dire: "Mon Père qui es aux deux", au lieu
de "Notre Père qui es aux deux"? L'apôtre Paul nous dit en Romains 8:15 que nous n'avons point
"reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte; mais nous avons reçu un Esprit d'adoption, par lequel
nous crions: Abba! Père!" Chaque langue a un terme familial et intime pour le mot "père". En français,
c'est "papa". Dans la langue ara- méenne, la langue populaire en Palestine au temps de Jésus, c'était
le mot "abba". En Calates 4:6, Paul emploie encore le terme "abba". Il déclare que "Dieu a envoyé dans
nos coeurs l'Esprit de son Fils, lequel crie: Abba! Père!" Ce que Paul veut nous dire, c'est que ceux qui
croient vraiment en Jésus et qui ont été adopté dans la famille de Dieu, Jésus-Christ est leur Frère
aîné et Dieu est leur très Cher Père. Nous pouvons vivre si intimement avec Dieu le Père que nous
pouvons nous adresser à Lui comme notre précieux et adorable Père céleste, Celui qui est si bon et
si tendre à nos âmes. Quel privilège est le nôtre comme des membres de la famille de Dieu! Cher
lecteur, pouvez-vous réclamer ce privilège comme le vôtre? Sinon, pourquoi pas? Ce privilège est
réservé à chaque personne qui reçoit Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur de sa vie. Vous aussi
vous pouvez prier: "Mon très cher et adorable Père qui es aux cieux!"
B. Cette prière réclame notre sainteté personnelle.
Dieu a déclaré dans Sa sainte Parole: "Soyez saints... car je suis saint" (2 Pi. 1:15-16); et quand nous
adressons la pétition: "Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel", nous prions, entre autres choses,
pour notre propre sanctification.
"Que ta volonté soit faite!" Qu'est-ce que cela veut dire? Nous lisons en 1 Thess. 4:3: "Ce que Dieu
veut, c'est votre sanctification." C'est le Saint-Esprit qui nous sanctifie en réponse à notre foi et à notre
consécration complète à Dieu. L'apôtre Paul a prié pour la sanctification de chaque membre de
l'Eglise: "Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers; que tout votre être l'esprit, l'âme et le corps, soit
conservé sans reproche à l'avènement de notre Seigneur jésus- Christ! Celui qui vous a appelés est fidèle, et c'est lui qui
le fera" (1 Thess. 5:23-24).
"Que ta volonté soit faite!" Paul, dans son épître aux Ephésiens, lie admirablement cette pétition
avec l'impératif de la sanctification. "Comprenez quelle est la volonté du Seigneur... soyez remplis de l'Esprit"
(Eph. 5:17-18). Quand nous obéissons à ce commandement et que nous sommes remplis de l'Esprit
de Dieu, le Saint-Esprit, nous sommes rendus saints et propres et purs par la puissance de Dieu.
Chaque fois que nous récitons le Notre Père, nous prions: "Ô Dieu, rend-moi pur comme Toi!
Sanctifie mon coeur et ma vie, que Ta volonté soit faite en moi."
Chers lecteurs, mon plus grand désir pour chacun de vous, c'ést que vous puissiez dire le Notre Père
de cette manière: "Mon très cher Père qui es aux cieux! Que ton nom soit sanctifié en moi; que ton
règne vienne dans mon coeur; que ta volonté soit faite sur la terre et en moi comme au ciel."

S-ar putea să vă placă și