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Cristallochimie I Document N°4

II- Introduction à la diffraction X (loi de Bragg).


1-Introduction
2- Nature et production des RX
3- Diffraction des RX (loi de Bragg)
4- Techniques de diffraction des RX
5- Analyse des diffractogrammes obtenus
III - Alliages métalliques
1- Définition
2- Alliages de substituions
3- Alliages d’insertion
4 - Exemples d’alliages
IV - Structures ioniques
1- Introduction
2- Energie réticulaire
A - Structures de type AB
1 - Structure de type CsCl
2 - Structure de type NaCl
3 - Structure de type NiAS
4 - Structures de type ZnS
5 - Tableau récapitulatif
B - Composes de type AB2
1 -Structure de type CaF2 (fluorine)
2 - Structure de type rutile TiO2
C - Structures lamellaires
1- Introduction
2- Définition des structures lamellaires
3- Structure de type CdI2
4- Structure de type CdCl2
II- Introduction à la diffraction X (loi de Bragg)
1-Introduction
Prs M.DAOUD et A.ZEGZOUTI 1
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Les rayons X sont utilisés pour déterminer la structure des


cristaux, pour analyser les différentes phases en présence dans un matériau,
pour évaluer les contraintes résiduelles présentes dans les cristaux, pour
déterminer les textures des cristaux. Plus précisément on exploite la
propriété qu'ont les cristaux de diffracter le rayonnement X.

2- Nature et production des RX


En 1895, Röntgen a découvert un rayonnement possédant des
propriétés non habituelles. Ce savant l’appela rayons X et sa nature resta
longtemps inconnue. En 1912, M. Laue établit la nature électromagnétique
des rayons X. Son expérience sur un cristal de ZnS comme réseau de
diffraction, a permis de déterminer les longueurs d’onde de ces rayons qui
sont de l’ordre de grandeur des distances entre les particules élémentaires
d’un réseau cristallin (0,05-2,5Å ; 1Å=10-8 cm).
Les Rayons X constituent un rayonnement électromagnétique
semblable aux ondes lumineuses ordinaires. Ils peuvent être réfléchis,
diffractés, transmis, etc … de la même façon que toute autre forme de
rayonnement. Ils possèdent une fréquence et une longueur d’onde et
peuvent être traités comme des ondes ou des photons. Ils obéissent aux lois
de la théorie des quanta. L’avantage particulier qu’ils offrent pour l’étude des
solides, est leur courte longueur d’onde.
On distingue les rayons X durs des rayons X mous. Les premiers de plus
grande énergie, donc de plus faible longueur d’onde sont utilisés en
radiographie, les seconds sont utilisés dans l’étude des cristaux.

3- Diffraction des RX (loi de Bragg)


La diffraction est une déviation des rayons X, dans certaines directions
caractéristiques, par les cristaux. L’image de diffraction (ou spectre de
diffraction ou diffractogramme) imprimée sur un film ou analysée par un
détecteur de RX est une propriété importante du cristal. Elle permet
d’identifier le cristal si un spectre a déjà été obtenu antérieurement. C'est
donc une méthode d’analyse.

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On représente l’équation fondamentale, régissant la diffraction par les


cristaux, par la loi de Bragg qui est une construction dans l’espace
géométrique. Cette loi est décrite en considérant des plans (hkl) du réseau
direct.

(Réfléchis)

L’angle  du faisceau incident formé avec la famille de plans (hkl) est


aussi l’angle de réflexion. La différence de marche entre le faisceau incident
et le faisceau réfléchi est notée  La condition de diffraction de Bragg
s’obtient comme suit :
 = KJ + JH or KJ = JH = dhkl* sin
donc  = 2dhkl* sin
Il n’y aurait pas de diffraction constructive que si la différence de
marche est un multiple de la longueur d’onde.

 = 2dhkl* sin = n
(n est l'ordre de diffraction pris souvent égal à 1)

4- Techniques de diffraction des RX


Les méthodes expérimentales permettant de vérifier la loi de Bragg
sont principalement :
La méthode de Laue, La méthode du cristal tournant, La méthode des
poudres.

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Nous nous limiterons à la méthode des poudres. Celle-ci consiste à


soumettre le composé en poudre à un faisceau de rayons X
monochromatique et à obtenir son diagramme de diffraction.
De la valeur de l’angle θhkl de chaque raie, on déduit la distance
réticulaire de la famille de plans (hkl) correspondante.

5- Analyse des diffractogrammes obtenus


Le diffractogramme obtenu d'un composé cristallisé a les
caractéristiques suivantes :
La valeur des dhkl dépend des paramètres de la maille, comme le
tableau ci-dessous.

Les intensités des raies dépendent du contenu atomique de la maille


(nature et positions des atomes).

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Dans ces conditions, chaque composé a un diffractogramme


caractéristique sous forme de fiches d'identité répertoriées dites fiches
JCPDS (Joint Committee on Powder Diffraction Standards)

III - Alliages métalliques


1- Définition
Un alliage est un assemblage d’atomes différents. On distingue deux
types d’alliages :
-Alliages de substitution
-Alliages d’insertion
2- Alliages de substituions
On obtient ce type d’alliage lorsque les atomes d’un métal M sont
remplacés par des atomes d’un autre métal M’ selon le schéma :

M + xM’ M M’x + xM
1-x

+ +

La formule de ce type d’alliage s’écrit alors M1-xM’x.


On dit que le métal M’est soluble dans le métal M. Les composés obtenus
sont appelés solutions solides (SS). On distingue deux types de solutions
solides :
- la solution solide est dite partielle, si le métal M’ est partiellement
soluble dans M, c’est – à – dire en proportion limitée (M1-xM’x avec
0≤ x ≤xmax).
- Si au contraire, M’est totalement soluble dans M, c’est – à – dire en toute
proportion, la solution est dite SS totale (M1-xM’x avec 0≤ x ≤ 1).
Remarque Importante : La solution solide totale existe si les conditions
suivantes sont vérifiées :

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* M et M’ doivent avoir des rayons proches


* M et M’ doivent cristalliser dans le même type de structure.
3- Alliages d’insertion
Ils sont obtenus lorsqu’un élément X de petite taille, en général non
métallique (H, C, B, N), se place dans un site tétraédrique ou octaédrique du
réseau métallique M selon le schéma :
M + yX MX
y

La formule de ce type d’alliage s’écrit alors MXy.


4 - Exemples d’alliages

- Alliage Au-Cu (bijoux)


- Alliages Cu-Zn (laitons) et Cu-Sn (bronzes)
Alliages de substituions
- Alliages légers : Cu-Al, Co-Al, Ni-Al, Fe-Al
- Autres : Ag-Cd, Au-Zn, Mg-Ni
- Les carbures : le carbone s’insère dans le réseau
métallique.
WC, TiC, ZrC, CrC, Fe3C (cémentite)
Alliages d’insertion -Les hydrures : dans ce cas, il y a insertion de
l’hydrogène dans le réseau du métal :
La, Pd, Pt, Zr, …
* Les nitrures : il y a insertion de l’azote

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IV - Structures ioniques
1- Introduction
Les structures ioniques résultent de la mise en jeu de deux ou plusieurs
types d'ions (cations et anions). Elles sont généralement décrites de deux
façons:
- Soit comme une imbrication de deux réseaux, l'un relatif aux cations
et l'autre aux anions.
- Soit comme un réseau anionique dans lequel les interstices sont
occupés par les cations (les anions sont en général plus gros que les cations).
Dans le cadre de ce cours, on se limitera à la description des principales
structures adoptées par les composés de formules AB et AB2, qui seront
classées par coordinence et représentées par la structure d'un composé
minéral type.
La cohésion du cristal est assurée par des interactions de type
électrostatique (liaison ionique) et l'énergie responsable de cette cohésion
est appelée énergie de cohésion ou énergie réticulaire Er.

2- Energie réticulaire
L’énergie réticulaire peut constituer une mesure directe de la stabilité
de l'édifice cristallin, elle est obtenue selon deux méthodes :

a- La méthode directe qui utilise la formule de Born-Landé (Energie calculée),


elle est basée sur sur le fait que la liaison cation-anion est purement ionique.

(en joules par mole)

= nombre d'Avogadro
= constante de Madelung, liée à la géométrie du réseau.
= charge du cation en eV
= charge de l'anion en eV
= charge de l'électron en coulombs, 1,602 2×10−19 C
= permittivité du vide
= 1,112×10−10 C2/(J⋅m)

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= distance entre l'ion et son plus proche voisin


= facteur de Born, un nombre compris entre 5 et 12, déterminé
théoriquement ou expérimentalement par mesure de compressibilité du
solide.
Remarque : La méthode de Born-Landé ne s’applique pas dans le cas où la
liaison cation-anion n’est pas purement ionique.

b - La méthode indirecte qui utilise le cycle de Born-Haber (cycle


thermochimique basé sur la loi de Hess, énergie réticulaire
expérimentale)

: Enthalpie standard de formation.


: Enthalpie de sublimation.
: Energie d’ionisation.
: Energie de dissociation.
: Affinité électronique

Le tableau ci-dessous donne les valeurs de l’énergie réticulaire


obtenues pour différentes composés en utilisant les deux méthodes. Nous
remarquons que plus la liaison est ionique plus la différence entre ces
deux valeurs est faible.

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Toutefois, la stabilité de l'édifice est généralement obtenue lorsqu'un


ion donné s'entoure d'un nombre maximum d'ions de charge contraire, la
neutralité électrique étant assurée. Dans ces conditions, une classification de
ces structures peut être réalisée selon les indices de coordination des ions.
Or la coordinence (nombre d'ions de charge opposée entourant un ion
donné) est imposée par les tailles relatives du cation r+ et de l'anion r-, d'où
l'importance du rapport r+/r dans ce type de structure.

A - Structures de type AB
1 - Structure de type CsCl
a - Descriptions:
La structure de type CsCl peut être décrite de deux façons :
- Réseau cubique simple des ions Cl- dans lequel les ions Cs+ occupent
les centres des cubes (sites cubiques)
- Imbrication de deux réseaux cubiques simples, l'un relatif aux ions Cl -

et l'autre aux ions Cs+, décalés selon la diagonale principale du cube de

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b – Représentation
-
y
Cl 0,1
1/2
+
Cs

Représentation en perspective
x
En projection sur xoy
c - Nombre de motifs
Cl- : 8x1/8 = 1
Cs+ : 1x1 =1 1 Cl- + 1 Cs+ 1CsCl
Le nombre de motifs est donc égale 1motif CsCl/maille

d - Coordonnées réduites : Cl- : (0, 0, 0) ; Cs+ : (1/2, 1/2, 1/2 )

e - Coordinence

Chaque ion Cs+ est entouré de 8 Cl- situés à la distance et vice versa. On
parle alors d'une coordinence 8-8, dite cubique.

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f - Condition géométrique de stabilité


Elle peut être déduite en considérant que :
*Les ions de signes opposés sont tangents entre eux,
*Les ions de même signe peuvent à la limite se toucher entre eux. Dans le cas
de cette structure, ces deux conditions se traduisent, en considérant le plan
diagonal du cube, par les relations :

Comme en général, la taille d'un anion est plus grande que celle d'un cation :
r – ˃ r+ r+ / r -< 1
D'où la relation :
√3 − 1 ≤ r+ / r - <1  0,73 ≤ r+ / r - <1
C'est la condition géométrique de stabilité de la structure type CsCl
(coordinence 8-8).
Exemples :
Composé CsCl CsBr CsI TlCl TlBr
r+/r- 0,93 0,87 0,78 0,83 0,77

2 - Structure de type NaCl


a - Descriptions
La structure de type NaCl peut être décrite de deux façons :
- Réseau cubique à faces centrées des ions Cl - dont la totalité des sites
octaédriques est occupée par les ions Na+.
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- Imbrication de deux réseaux cubiques à faces centrées, l'un relatif aux ions
Cl- et l'autre aux ions Na+, décalés de a/2 selon l'arête du cube.

b - Représentation

Représentation en perspective
Représentation en perspective
(Eclatée)
(Compacte)
c - Nombre de motifs

Cl- : 8x1/8 + 6x1/2 = 4


4Cl- + 4Na+ 4CsCl
Na+ : 12x1/4 =4
Donc 4 motifs NaCl /maille

d - Coordonnées réduites
Cl- : (0, 0, 0) ; (0, 1/2, 1/2 ) ; (1/2, 0, 1/2 ) ; (1/2, 1/2, 0 )

Na+ : (0, 0, 1/2 ) ; (0, 1/2, 0 ) ; (1/2, 0, 0 ) ; (1/2, 1/2, 1/2 )


e - Coordinence
Chaque ion Cl- est entouré de 6 ions Na+ formant un octaèdre et vice
versa. On parle alors d'une coordinence 6-6, dite octaédrique.

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Cl- entouré par 6Na+ à une distance de a/2


Na+ entouré par 6Cl-à une distance de a/2

f - Condition géométrique de stabilité


Les ions de signes opposés sont tangents selon les arêtes du cube, les
anions peuvent à la limite se toucher selon les faces du cube.
r+ + r- = a/2
0,414 ≤ r+/r- < 0,732
4 r- ≤ a√2

C'est la condition géométrique de stabilité de la structure type NaCl


(coordinence 6-6).
Exemples
Composé LiF NaF NaCl NaBr NaI KCl

r+/r- 0,44 0,70 0,52 0,49 0,44 0,73

3 - Structure de type NiAS


Il importe de signaler que les composés adoptant cette structure
présentent en général un caractère covalent marqué. L'introduction de ce
type de structure dans ce chapitre réside dans le fait qu'elle peut être
analysée selon le même modèle utilisé pour les structures ioniques. Dans le
cas par exemple de NiAs, la différence d'électronégativité entre le nickel et
l'arsenic n'est que de 0,2.

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a - Description
Dans ce cas, les atomes d'arsenic forment un réseau hexagonal compact
dans lequel ceux du nickel occupent la totalité des sites octaédriques.

b - Représentations
Rappelons tout d’abord, sur le schéma ci-dessous, les positions des sites
octaédriques dans l’hexagonale compacte

Rappel des positions des sites [6]

Les représentations seront donc comme ci-dessous :

Représentations en perspective de la maille et la


pseudo-maille Hexagonale

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Projection de la maille HC sur le plan XOY Projection de la pseudo-maille

c - Nombre de motifs
As : 4x1/12 + 4x1/6 + 1x1= 2
Ni : 2x1 = 2 2As + 2Ni 2NiAs

Donc 2 motifs NiAs /pseudo-maille

d - Coordonnées réduites

½ ¼; ¾
½
¼; ¾

……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
e - Coordinence
Chaque atome de nickel est entouré de 6 voisins d'arsenic formant un
octaèdre. Les atomes d'arsenic ont 6 voisins de nickel formant un prisme à
bases triangulaires. Il s'agit d'une coordinence 6-6.

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*Coordinence du nickel
Comme l’atome de nickel occupe le site octaédrique, sa coordinence est
donc égale à 6.

*Coordinence de l’arsenic

Exemples:
MX (M = métal de transition et X = S, Se, Te, Sn, Sb, As Bi).
Remarque:
- la condition de stabilité géométrique est la même que celle de la
structure type NaCl.

4 - Structures de type ZnS


Le sulfure de zinc ZnS cristallise, en fonction de la température, dans
deux structures différentes. On dit qu'il possède deux variétés allotropiques.
La variété stable à basse température est cubique (dite blende), alors que
celle adoptée à haute température est hexagonale (dite würtzite). Dans les
deux cas, le cation occupe la moitié des sites tétraédriques.

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Structure de type blende


a - Descriptions
La structure de type ZnS blende, peut être décrite de deux façons :
- Réseau cubique à faces centrées des ions S2- dont la moitié des sites
tétraédriques est occupée par les ions Zn2+ avec la distance Zn-Zn maximale.
- Imbrication de deux réseaux cubiques à faces centrées l'un de S 2- et l'autre

de Zn2+, décalés selon la diagonale principale du cube de

b - Représentations

S
2-

Zn
2+

Représentation en perspective En projection sur xoy

c - Nombre de motifs
2-
S : 8x1/8 + 6x1/2= 4
2+ 4 Zn2+ + 4 S2-  4ZnS
Zn : 4x1 = 4

Donc 4 motifs ZnS /maille

d - Coordonnées réduites
2- (0, 0, 0) ; (1/2, 1/2 , 0)
S
(1/2, 0, 1/2) ; (0, 1/2, 1/2)
2+
Zn (1/4, 1/4, 1/4) ; (3/4, 1/4, 3/4)
(1/4, 3/4, 3/4) ; (3/4, 3/4, 1/4)

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e - Coordinence
*Coordinence de l’ion Zn2+
Comme l’ion Zn2+ occupe le site tétraédrique, sa coordinence est donc égale
à 4.

*Coordinence de l’ion S2- :


S2- est entouré par 4 Zn2+ à
une distance de a√3/4

En conclusion, les deux ions S2- et Zn2+


occupent des sites tétraédriques, d'où
la coordinence 4-4.

f - Condition géométrique de stabilité


On considère un petit cube d'arête a/2 et on écrit les relations:

- -
+

r+ + r- = a 3
4
4 r ≤ a√2
-

0,225 ≤ r+/r- < 0,414


D'où la condition de stabilité de la structure type ZnS blende
(coordinence 4-4) :

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Structure de type würtzite


a - Descriptions
La structure de type ZnS würtzite peut être décrite de deux façons :
- Réseau hexagonal compact des ions S2- dont la moitié des sites
tétraédriques est occupée par les ions Zn2+ avec la distance Zn-Zn maximale.
- Imbrication de deux réseaux hexagonaux compacts, l'un de S 2- et l'autre de
Zn2+, décalés de 3/8c.

b – Représentations
Rappelons tout d’abord, sur le schéma ci-dessous, les positions des sites
tétraédriques dans l’hexagonal compact.

Les représentations seront donc comme ci-dessous :

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c - Coordinence
2+
* Coordinence de l’ion Zn :
2+
Comme lion Zn occupe le site tétraédrique, sa coordinence est donc égale
à 4.

2-
* Coordinence de l’ion S
S2- entouré par 4 Zn2+

En conclusion, la coordinence est


la même que celle de la blende
(Coordinence 4-4).

d - Coordonnées réduites
y
0
(0,0,0)
½ (1/3,2/3,1/2)

(0,0,5/8)
(1/3,2/3,1/8)
x
e - Nombre de motifs
2-
S : 4x1/12 + 4x1/6 + 1x1= 2
2+
Zn : 2x1 = 2 2 Zn2+ + 2 S2-  2 ZnS

Donc 2 motifs ZnS / pseudo-maille

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f - Condition géométrique de stabilité


Elle est la même que celle de la structure blende car les polyèdres de
coordination sont identiques.
Exemples: Beta ZnO (à basse température), MX (M= Mn, Cd et X=S, Se).

5 - Tableau récapitulatif

Remarque:
Les rapports r+/r- ne permettent pas toujours de prévoir la structure
réellement adoptée, et ce probablement pour des raisons de polarisation des
ions.

B - Composes de type AB2


1 -Structure de type CaF2 (fluorine)
a- Descriptions
La structure de type fluorine peut être décrite de deux façons :
- Réseau cubique à faces centrées des ions Ca2+ dans lequel les ions F-
occupent tous les sites tétraédriques (description courante).
- Réseau cubique simple des ions F- dans lequel les ions Ca2+ occupent un site
cubique sur deux (description peu courante).

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-b-Représentations

2+
Ca
-
F

En perspective En projection sur xoy

c-Nombre de motifs

Ca2+ : 8x1/8 + 6x1/2 = 4


4Ca2+ + 8 F- 4CaF2
F- : 8x1 =8

Donc 4 motifs CaF2 / maille


d-Coordonnées réduites

Ca2+ : (0,0,0);(1/2,1/2,0);(1/2,0,1/2);(0,1/2,1/2)

F- : (1/4,1/4,1/4);(1/4,1/4,3/4);(1/4,3/4,1/4);(1/4,3/4,3/4)
(3/4,1/4,1/4) ; (3/4,1/4,3/4);(3/4,3/4,1/4);(3/4,3/4,3/4)

e- Coordinence
* Coordinence de l’ion F- :
Comme les ions F- occupent des sites tétraédriques, leur IC est égale à 4.
D'où la coordinence 8-4.

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* Coordinence de l’ion Ca2+ :


l’ion Ca2+ est entouré de 8 ions
F- formant un cube simple donc IC=8

Exemples :
MH2 (M = Sc, Y, Ce, Pr, Nd, Gd),
MF2 (M = Ba, Sr, Cd, Ra, Eu),
MO2 (M = Ce, Tb, Th, U).

Remarque: Lorsque l'anion prend la place du cation, la structure est dite anti-
fluorine.
Exemples : M2X (M = Li, Na, K, Rb et X = O, S)

2 - Structure de type rutile TiO2


a-Description
Dans cette structure, les ions Ti4+ occupent les nœuds d'un réseau
quadratique centré (avec le paramètre c est inférieur au paramètre a) et les
ions O2- forment un octaèdre déformé autour de ces cations.

b- Coordonnées réduites
Ti4+ : (0,0,0) , (1/2,1/2,1/2)
02- : (u,u,O), (1-u,1-u,0), (1/2+u,1/2 - u,1/2) , (1/2 - u,1/2+ u,1/2) ; avec
u=O,29.
Ti
c - Représentations +

En perspective En projection sur xoy

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d - Coordinence
L'environnement des ions Ti4+ est octaédrique (octaèdre légèrement
déformé), alors qu'il est triangulaire pour les ions O 2-. Il s'agit d'une
coordinence 6-3.

Coordinence de Ti4+ Coordinence d’O2-


e-Nombre de motifs
Ti4+ : 8x1/8 + 1x1 = 2
2 Ti4+ + 4 O2- 2TiO2
O2-: 4x1/2 + 2x1 =4
Donc 2 motifs TiO2 / maille
Exemples:
M02 (M= Cr, Mn, Ru, Os, Ir) et MF2 ( M= Mg, Mn, Fe, Co, Ni, Zn).

C - Structures lamellaires
1- Introduction
Si la cohésion des édifices métalliques et ioniques est assurée
respectivement par des liaisons métalliques et ioniques, les liaisons
covalentes, de Van der Waals ou hydrogène sont responsables de la cohésion
au sein d'autres types de structures. Ainsi, l'objectif de ce chapitre est de
décrire des structures types représentatives de composés lamellaires,
covalents et moléculaires.

2- Définition des structures lamellaires


Ce sont des structures qui résultent de la superposition d'une série de
feuillets, c'est pour cela qu'on les nomme également structures en feuillets.
Elles sont caractérisées par le fait que la distance entre les feuillets (3 à 4 Å)

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est plus grande que celle entre les particules d'un même feuillet (environ 2
Å).

Dans ces structures, on distingue deux types de liaisons:


- Liaisons fortes: (ioniques, covalentes ou métalliques) dans un même
feuillet.
- Liaisons faibles: (liaison hydrogène (LH) ou de type Van der Waals (VDW))
entre les feuillets.

3- Structure de type CdI2


a- Description
Dans cette structure, les ions I- forment le réseau hexagonal compact
dans lequel un plan des sites octaédriques sur deux est occupé par les ions
Cd2+.

b - Représentations -
I
2+
Cd

Un feuillet est constitué par deux plans successifs de I - séparés par un plan de
Cd2+ .
c- Coordinence
Chaque ion Cd2+ est entouré de 6 ions I- formant un octaèdre, alors que
chaque ion I- a 3 ions Cd2+ voisins disposés selon un triangle. D'où la
Prs M.DAOUD et A.ZEGZOUTI 25
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coordinence 6-3.

d- Nombre de motifs : 1 CdI2/pseudo-maille


Exemples: MX2 (M=Cd, Ca, Fe, Co et X=Br, I, OH).

4- Structure de type CdCl2


a- Description
Dans cette structure, les ions Cl- forment le réseau cubique à faces
centrées dans lequel un plan des sites octaédriques sur deux est occupé par
les ions Cd2+, et ce perpendiculairement à l'axe C3.

b- Représentation
Axe C3
Axe C3

Remarque :
La répulsion entre les plans contenant les ions CI - non séparés par un
plan d'ions Cd2+ entraîne une déformation rhomboédrique.
La périodicité de l'empilement nécessite la considération d'une distance
égale au double de la diagonale principale du cube.
c- Coordinence
Elle est la même que celle de CdI2.
Exemples: MCl2 (M=Fe, Co, Mn, Ni et Mg).

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