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FSJES - MOHAMMEDIA

COURS : HPE
SEMESTRE : 5
PROFESSEUR : Mr AOUFIR
ANNEE : 2014/2015
Chapitre 1 : Les Mercantilistes
Introduction
I. Place des mercantilistes dans la pensée économique
Le mot ‘mercantiliste’ vient de l'italien ‘mercante’ qui signifie ‘marchand. Les mercantilistes n’ont pas une
grande place dans la pensée éco, ils ne forment pas une école de pensée au sens strict. Certains
auteurs (A. Smith par exemple) ne parlent que de mercantilisme ou décrits mercantilistes. Cette pensée
ne sera reconnue que par certains auteurs tels que K Marx et Keynes. Keynes les considère comme ses
précurseurs.
II. L'intérêt qu’on peut tirer de la pensée mercantiliste
En fait plusieurs enseignements peuvent être tirés de l’étude de la pensée mercantiliste:
Savoir comment la pensée économique s’est constituée historiquement. Evaluer le rôle du Tiers Monde
(périphérie) dans le développement de l’occident (centre) et surtout pourquoi certains pays se sont
développés alors que d’autres non, Comprendre certains aspects du fonctionnement du capitalisme
contemporain qui demeurent largement mercantilistes : rapport aux ressources naturelles et
comportement des FMN.
III. Apport et limites de la pensée mercantiliste
Pour comprendre la pensée mercantiliste, il faut la replacer dans son contexte historique avant de
s’interroger sur son apport et sa pertinence
IV. Le contexte historique des mercantilistes
Ces principales mutations peuvent être résumées ainsi :
- L’émergence de nouvelles mentalités (l’émancipation de l’homme à l’égard de la religion et de
l’église) favorables à l’activité économique et à la recherche scientifique
- L’affirmation de l’Etat nation : naissance d’’une nouvelle conception de l’Etat indépendante de la
morale et de la religion
- Les grandes découvertes et élargissement du commerce international: L’invention de la
boussole et du télescope s’est traduite par une nouvelle ouverture du monde : 1456, les portugais
atteignent l’Afrique ; 1492, Christophe Colomb découvre l’Amérique ; 1498, Vasco de Gama atteint l’Inde
; 1519, Fernand Magellan fait le premier tour du monde. C’est l’époque d’exportation d’esclaves et du
commerce triangulaire entre l’Afrique et l’Amérique. Tous ces faits ont favorisé l’apparition du
mercantilisme dont le but principal est d’enrichir la nation.
V. Fondements et formes de la pensée mercantiliste
- Fonds commun des mercantilistes :
La problématique commune aux mercantilistes : Comment enrichir la nation désignée par l’Etat ? Pour
eux, le but de l’économie politique est d’enrichir la nation. Il s’agit donc d'une analyse essentiellement
normative : les mercantilistes se sont fixés un objectif et préconisent des moyens pour y parvenir. Ce
sont par nature des interventionnistes
VI. Les principales formes de la pensée mercantiliste
Cette doctrine, dont la pierre d'angle est l'identification de la richesse aux stocks d'or et d'argent,
s'est traduite par des politiques fort différentes selon la façon de procéder pour accumuler la richesse.
Nous allons donc étudier successivement :
VII. Le mercantilisme espagnol ou bullioniste
Cette forme initiale du mercantilisme s’est développée en Espagne et au Portugal. Ces auteurs estiment
que la richesse d’une nation se mesure par la quantité des métaux précieux dont elle dispose (pillage
des métaux précieux de l’Amérique latine). Ce système a échoué parce que:
D’une part l’afflux d’or et d’argent sur le marché espagnol a provoqué une violente hausse de prix.
Comme les prix des produits espagnols sont plus élevés qu’à l’extérieur, leurs exportations sont
défavorisées, alors que les produits étrangers étaient attirés en Espagne. Il s’ensuit un déséquilibre de la
balance commerciale de l’Espagne et par conséquent une sortie de l’or espagnol vers les divers pays
d’Europe. D’autre part, l'activité agricole et l'activité industrielle sont réduites à presque rien. Ce qui a
engendré en définitive un appauvrissement de l'Espagne et contribué à retarder durablement le
développement de ce pays.
VIII. Le mercantilisme anglais ou commercialiste:
Reflet de la situation géographique de la grande Bretagne qui était à l’époque la reine des mers. Pour
s’enrichir, la Grande Bretagne qui ne peut compter sur l’afflux de métaux précieux, doit dominer le
commerce mondial. La richesse d’une nation se mesure par l’étendue de son commerce international
IX. Le mercantilisme français ou industrialiste:
C’est un courant de pensée qui s’est développé en France au 17ème siècle. C’est l’expression du
contexte français. En effet, la France qui ne maitrise pas le commerce maritime et n’ayant pas de
colonies, préconisait le développement des manufactures (c'est le nom que l'on donnait aux usines). Il
s'agit toujours d'enrichir l'Etat, mais par le développement industriel.
X. Les principales idées mercantilistes
L’économie fonctionne comme un jeu à somme nulle (stock de ressources limité, intérêts des nations
sont antagoniques, un pays ne peut s’enrichir qu’au détriment d’un autre); Le mercantilisme, en
conséquence, aura tendance à dresser les pays les uns contre les autres.
- Balance commerciale excédentaire: Pour se procurer de l’or et de l’argent, un pays doit avoir une
balance commerciale favorable ou excédentaire (X supérieures aux M)
- Le protectionnisme: Pour favoriser la réalisation d’une balance commerciale excédentaire et
développer l’activité manufacturière, ils préconisaient l’élévation des droits de douane pour taxer
l’importation des produits finis, interdisaient l’exportation des matières premières nécessaires à l’industrie
nationale et encourageaient l’exportation des produits manufacturés ainsi que l’importation des matières
premières et du blé une fois la production nationale est insuffisante
- Termes de l’échange favorables: prix des exportations doivent être supérieurs aux prix des
importations (commerce colonial).
- Croissance démographique, bas salaires et armée: Les mercantilistes sont populationnistes,
c'est-à-dire favorables à l'augmentation de la population dans un pays.
- L’abondance de la main-d'œuvre (bas salaires) favorise le développement de l'industrie et du
commerce, notamment des exportations. Par conséquent les industriels et les marchands s'enrichissent.
Cela permet aussi de lever des armées puissantes, ce qui bénéficie à l'Etat
- L’interventionnisme et le nationalisme économiques (Etat doit être fort et capable de défendre
les intérêts de la nation).
- Division du travail entre la métropole et les colonies (fournitures de matières premières et
débouchés pour les biens d’équipements) Pour eux, les bas salaires ne sont pas seulement un moyen
de réduire les coûts de production et d’augmenter les profits des manufactures mais également le moyen
d’obliger les gens à l’abondance de la monnaie pour faciliter les échanges et le financement des
manufacturiers. Le taux d’intérêt ne peut être e bas que si l’offre de monnaie s’y prête. La monnaie est
jusqu’ici assimilée au capital. Ce n’est que plus tard qu’on parle de la monnaie fiduciaire.
Chapitre 2 : Les physiocrates
A la différence des mercantilistes, la pensée physiocrate s’est développée sur une courte période (1756-
1776) et uniquement dans l’espace français. C’est une véritable école avec un maître (F. Quesnay) et
des disciples.
Contrairement aux mercantilistes, la pensée physiocrate occupe une place importante dans la pensée
économique. La pensée physiocrate, à travers le tableau économique de F. Quesnay a exercé une
grande influence sur beaucoup d’économistes. Cette pensée a contribué à la formation de la comptabilité
nationale et de la macro-économie.
L’étude des physiocrates présente un intérêt particulier non seulement par l’importance de sa
contribution dans la formation de la pensée économique, mais aussi et surtout par l’actualité de certains
de ses enseignements. Elle peut aider à comprendre certains problèmes de l’économie moderne tels que
les famines et la dégradation de l’environnement.
I. L'ordre naturel
L’ordre naturel : Cet ordre naturel est le meilleur possible et le seul capable de permettre à une nation
de prospérer. Il est donc nécessaire d’en découvrir les lois et de s’y conformer, car toute société qui ne
s’adapte pas à cet ordre ne peut que régresser.
Pour les physiocrates, l’ordre naturel est fondé sur trois principes : la propriété, la liberté et l’autorité :
- La propriété : La propriété est un droit naturel. S’il n’y a pas de propriété privée, personne ne cultive
la terre au delà de l’autoconsommation.
- La liberté : Ce principe trouve sa pleine expression dans le ‘ laisser faire, laisser aller ‘
- l’autorité : Ce principe complète les deux premiers. L’autorité sert à préserver les droits de propriété
et de liberté. Sans sûreté, les propriétaires fonciers n’oseraient faire des avances primitives.
-
II. FRANCOIS QUESNAY : (1694-1774)
C’est l’un des fondateurs de la première école économique, l’école de Physiocrates. Il est l’auteur du
Tableau économique, qui est la première présentation schématique de l’économie.
A- Agriculture : source de richesse
A la différence des premiers, la richesse d’une nation ne dépend pas de la quantité des métaux précieux
dont elle dispose, mais des biens matériels nécessaires à la satisfaction des besoins de première
nécessité de la nation. L’argent n’est qu’un simple intermédiaire d’échange. Pour les physiocrates, La
terre est donc la seule source de richesse. Par son travail, l’homme ne fait que solliciter la générosité
de la terre. L’industrie ne fait que transformer les richesses existantes et le commerce les transmet.
Pour eux les vraies richesses doivent remplir trois conditions:
- Renouvelables : c’est-à-dire qu’on peut consommer sans altérer le principe de leur Reproduction.
Les ressources naturelles non renouvelables ne sont donc pas des richesses pour les physiocrates.
- Vendables: échangeables
- Nécessaires à la satisfaction des besoins de l’homme
L’agriculture crée les richesses car elle produit un excédent appelé produit net (la différence entre
richesse produite et richesse consommée est toujours positive : (1 quintal de semences pourrait
donner la production de 100 quintaux).
B- Structures sociales est liée à la structure économique
Les classes de la société autres que la classe agricole sont des classes stériles. Ils distinguent trois
classes d’importance variable :
- La classe souveraine des propriétaires fonciers: Les propriétaires fonciers ne participent pas
directement à la production, c.-à-d. ne créent pas la richesse, mais ils jouent un rôle fondamental en
assurant les avances foncières. Ils vivent des rentes que leurs versent les fermiers.
- La classe productive des fermiers: c’est elle qui crée la richesse en exploitant la terre
- La classe stérile: Elle comprend toutes les personnes ayant une activité autre que l’agriculture.
Elles sont qualifiées de stériles, car elles ne participent pas à la création de la richesse, elles ne font que
transformer les produits que leurs fournissent les agriculteurs.
C- La politique économique (Politique économique normative)
La pensée physiocrate cherche à découvrir les moyens qui permettent à la société de se conformer à
l’ordre naturel, condition nécessaire à prospérer. Comme toute pensée économique normative, la
pensée physiocrate débouche sur une politique économique articulée autour de trois axes :
- Une politique libérale qui favorise l’échange
- Une politique de modernisation de l’agriculture
- Une politique fiscale qui n’affecte pas les conditions de reproduction

D- Une politique libérale qui favorise l'échange


A la différence des mercantilistes, les physiocrates recommandent le libéralisme. Ils sont pour le laisser
faire et laisser aller. Ils recommandent la concurrence et insistent par conséquent sur la suppression
des privilèges de monopole, de droits de douane et de toute mesure qui gène la libre circulation des
marchandises. Ils développent des moyens et des infrastructures de communication (routes, canaux,
flotte,...).
E- Une politique fiscal (impôt, imposition) :
Pour les physiocrates, le système d’imposition est le premier facteur qui affecte négativement la
production. A l’époque, la perception de l’impôt se faisait d’une manière indirecte par le biais du fermage
(location du prélèvement à des financiers qui versaient par avance des sommes à l’Etat et se chargeaient
de se faire rembourser auprès des populations avec des gains considérables). Pour que l’imposition
n’altère pas la production des richesses, les physiocrates proposent un impôt unique, direct et assis sur
le produit net. Pour eux, toute autre forme d’impôt est susceptible de réduire le volume du produit net.
Jacques Turgot (1727-1781)
C’est un auteur qui a essayé de rapprocher l’approche physiocrate à l’environnement révolutionnaire.
- La richesse réside dans l’activité agricole seul la terre est créatrice de la richesse. Il existe une
spécialisation des terre et des taches cad que certains auront la tache de travailler les terres et les autres
seront propriétaires de ses terres.
- La valeur crée sera partager entre le propriétaire et le travailleur.
- Les propriétaires reçoivent une rente qui est en fonction de la fertilité des terres et du prix de la
production.
- Il s’établit des échanges entre les différentes classes qui sont fondés sur la rareté et l’utilité d’où
l’intervention d’une monnaie devient nécessaire pour mesurer la valeur.
- Turgot est un grand défenseur de la liberté de commerce grains sous le concept laisser les
individus de chercher leurs propres intérêts et à partir de l’intérêt individuel on peu avoir de l’intérêt
général (comme Smith)
- L’Etat doit éliminer les obstacles qui entravent l’action des individus
- Selon Turgot, le rôle de la classe capitaliste est d’épargner pour faire des avances dans le cadre
de la production, ici l’épargne n’est plus considéré come inutile puisqu’il est différent de la thésaurisation.
- Le taux d’intérêt est un prix qui se détermine par le niveau de demande des capitaux sur le
marché des crédits, et aussi c’est la masse monétaire qui va déterminer le prix de marchandise, ce
dernier se décompose en deux :
 Le prix courant : qui dépend des conditions de l’offre et de la demande
 Le prix fondamental : qui correspond u cout des moyens de subsistance des ouvriers
- On aura un équilibre lorsque le prix courant coïncide avec le prix fondamental.
Chapitre 3 : l’école classique : Adam Smith, Malthus, JB Say, Turgot, Ricardo
 Les points fondamentaux qui caractérisent ces auteurs classiques sont:
- Liberté des individus (liberté d'entreprendre, liberté de contracter, liberté de travailler de consommer
épargné etc.).
- La propriété privée
- L’individualisme et l’égoïsme, les agents économiques recherchent leur intérêt personnel „ le
consommateur cherche à maximiser sa satisfaction et le producteur maximiser son profit.
- La concurrence est à la base du fonctionnement efficace des économies. Grâce à la concurrence
entre les intérêts individuels les prix sont compétitifs, selon le principe de l’offre et la demande.
- Non intervention de l'État dans la vie économique. (l’Etat gendarme: doit veiller à la sauvegarde de
la propriété privée et la liberté des individus et la concurrence respect des lois du marché),
- Equilibre est automatique et naturel: Marché comme régulateur de l'économie, (main invisible qui
guide les agents à prendre des décisions conforme au marché.
I. Le courant optimiste :
A- Adam Smith :
- La main invisible est un mécanisme social grâce auquel les intérêts individuels sont guidés dans
la direction la plus favorable aux intérêts de la société tout entière (intérêt général). C'est le célèbre
exemple du boucher et du boulanger qui poursuivent chacun leurs intérêts individuels, mais qui sont
utiles à la société toute entière.
- Smith distingue la spécialisation par métiers de la division du travail qui fractionne le métier lui-
même en plusieurs tâches. Pour lui la division du travail est un moyen d’accroitre l’efficacité du travail
productif.

1- Nature et origine de la richesse


Pour lui la richesse est l’ensemble des biens matériels et nécessaires à la vie humaine.
Le travail est source de la richesse, Cependant il ne s’agit pas de n’importe quel travail (Le travail
productif) : « la totalité du produit annuel, à l'exception des productions spontanées de la terre, étant le
fruit du travail productif. »
2- La théorie de la valeur travail
L’une des préoccupations d’A. Smith est de déterminer la loi qui explique le phénomène des prix. Pour
lui, toutes les marchandises sont le fruit du travail humain. Ce dernier peut donc constituer le fondement
de leur valeur. Il distingue deux types de valeur: valeur d’usage et valeur d’échange.
La valeur d’usage : l’utilité d’un objet considéré et satisfaction procurée par l’usage du bien
La valeur d’échange: faculté que donne la possession d’un objet d’en acheter d’autres (cad, sa capacité
à s’échanger contre d’autres produits). Dans l’esprit d’A. Smith il n’y a aucune relation entre VU et VE
(paradoxe de la valeur). Exemple de l’eau et du diamant : Rien n'est plus utile que l'eau; mais on ne peut
presque rien acheter avec... Au contraire un diamant n'a presque pas de valeur d'usage, mais on peut
obtenir en échange une très grande quantité de biens.» .Dans la mesure où il analyse la société
marchande, Smith ne va s’intéresser qu’à la valeur d’échange qui correspond à la mesure des
marchandises produites et échangées.
3- La théorie de répartition
Une fois que la richesse est produite et évaluée, elle doit être répartie. Smith reconnait que dans les
sociétés évoluées, le travail n’est pas la seule source de valeur, il se combine avec le capital et la terre.
Chaque facteur reçoit une rémunération pour sa contribution à la valeur: salaire, profit et rente.
a- Le salaire : le revenu d’un ouvrier.
 Il est déterminé selon le niveau de la subsistance.
 C’est le niveau minimal, il est déterminé par les rapports marchands et le rapport de force qui
caractérise l’époque de la révolution industrielle qui donne à un avantage aux entrepreneurs industriels
au détriment des ouvriers
 Le salaire de subsistance est égal au salaire minimal
 Le salaire est en variation avec la variation de l’effectif de la population active
 Le salaire de subsistance est un salaire qui permet au salarié d’avoir les biens de 1ére nécessité
 Ils ne peuvent diminuer au dessous des salaires de subsistances.
b- Le profit : le revenu des entrepreneurs :
 C’est un prélèvement naturel sur le produit du capital
 Le profit est le produit du capitalisme
 Les capitaux sont placés la ou il y a plus de profit (mobilités des capitaux)
 Dans le long terme, il y a une abondance des capitaux
 Les capitalistes placent leurs capitaux dans les branches les plus rentables
 Ils se trouvent dans une situation de supériorité ce qui leurs permet d’imposer les salaires aux
ouvriers
 Le marché ne peut pas réaliser des profits pour toutes les entreprises.
c- La rente fonciers : le revenu des propriétaires fonciers :
 La rente est la différence entre le prix de la récolte et la somme des salaires et des profits qui
doivent être normalement dépensés pour obtenir cette récolte étant donné les quantités de travail et de
capital employées. Cette différence est payée au propriétaire parce que celui-ci donne sa terre en
location au fermier le plus offrant. Comme il y a toujours des fermiers qui cherchent à louer de la terre et
que la quantité de terre est limitée le propriétaire foncier profite d'une situation de monopole. La rente du
sol n'est pas un don de la nature puisqu'elle tient essentiellement à la situation de monopole dans
laquelle se trouvent les propriétaires fonciers. Cela implique que la rente comme le profit sont des
prélèvements sur la valeur créée par le travail.
 Le libre échange est un facteur de prospérité et de bénéfices pour les participants dont il va
présenter sa théorie des avantages absolus, cette dernière définie comme chaque pays doit se
spécialiser dans ka production et l’exploitation des produits dont il possède l’avantage absolue.
4- Prix nominal, naturel et du marché :
En plus du prix réel et prix nominal, A Smith distingue prix naturel et prix du marché
Le prix du marché correspond au prix courant tel qu’il est établi par la loi de l’offre et de la demande, Le
prix naturel correspond au coût de production, cad un prix qui ne serait déterminé que par l’offre et
autour duquel gravite le prix du marché. Le prix naturel correspond aux niveaux normaux de salaire, de
profit et de rente, Quant au prix de marché, c'est-à-dire au prix courant, il peut être, au-dessus, ou au-
dessous ou précisément au niveau du prix naturel». Mais la différence entre prix de marché et prix
naturel paraissait à Smith ne pouvoir être que temporaire. « Le prix naturel est donc pour ainsi dire le
point central vers lequel gravitent continuellement les prix. »
5- Le commerce extérieur
A Smith condamne le mercantilisme et les différents monopoles et restrictions douanières dont il
s’accompagne. Pour lui le commerce extérieur est avantageux car il permet d’obtenir des marchandises
qui satisfont mieux les besoins en échange de marchandises pour lesquelles la demande intérieure est
faible. Plus précisément, le commerce extérieur contribue au développement de la richesse de la nation
en accroissant le travail productif et en améliorant sa productivité: Accroissement du travail productif,
Développement de la puissance productive.
B- Jean. Baptiste. Say : la loi des débouchés
- C’est la loi qui dit « chaque offre créer sa propre demande » cette citation se vérifie lorsque : Δ=0,
sans intervention de l’Etat
- Δ=0 : c’est le jeu spontané de l’offre et la demande du travail (situation d’équilibre)
- Say : chaque produit réalisé constitue un débouché pour un autre produit (troc), la monnaie réalisée
l’échange.
- L’équilibre se fait d’une manière automatique, s’il ya du déséquilibre car certains ne produisent pas,
c’est la situation de mévente (excès de l’offre sur la demande)
1- Le principe de dichotomie :
Il divise l’analyse économique en 2 analyses :
- Analyse réelle : c’est le fait de procéder en terme réel les biens et les services.
- Analyse monastère : la monnaie n’est qu’un moyen d’échange. La valeur est déterminée en terme
absolu. La production (Richesse, population active et progrès technique). Prix (sont déterminés par leur
valeur, mais à court terme, on parle des rapports marchands, ou il y a toujours une variation des prix.
Dans le cas du long terme, la valeur est déterminée par un prix tangentiel ou réel.
2- Le principe d’échange :
La monnaie facilitée l’échange, chaque produit permettra d’avoir un autre.
3- Le but de l’économie :
- Réaliser le bien être social par la satisfaction des besoins en réalisant des opérations des biens et
services au niveau de la production
- La réalisation de ces biens et services passe par la détermination des prix relatifs pour que
l’échange soit équitable on doit échanger un produit contre un autre
- La valeur est déterminée par le travail.
II. Le courant pessimiste :
A- Thomas Malthus (situation de misère=> défend la classe propriétaire)
1. La théorie de la rente différentielle :
- Comme la terre est limitée, les rendements sont décroissants. On admet ainsi que les nouvelles
terres qui seront mises en chantier, seront de moins en moins fertiles
- T1, T2, T3 donc R1 ≠R2 ≠R3
- Malthus était un propriétaire fonciers pour cela il défendait les propriétaires fonciers il justifie
l’augmentation de la rente.
- La rente augmente parce que les terres cultivables.
2. L’analyse démo-économiques :
- Un économiste pessimiste contre la classe prolétaire.
- Il existe une forte disposions entre la croissance géométrique et la progression arithmétique
- La croissance de la population se fait d’une manière très rapide qui va être un effet négatif sur la
production.
- La résolution de ce problème se fait par le mariage tardif ou bien la suppression de toute mesure
d’assistance aux pauvres.
3. Théorie de la rente foncière : (notions ou loi du rendement décroissant)
La rente est déterminé en fonction de la production qui se détermine à son tous par a fertilité des terres,
la fertilité rend le cout très faible ainsi que le prix de vente sera faible donc la rente sera moins chère. La
théorie de la rente foncière est considérée comme un don gratuit de la nature récupérée par les
propriétaires fonciers en vertu de leur pouvoir monopole de détention de la terre
4. La théorie de l’investissement (notion de la demande effective) :
- Il sera fondé sur les mêmes principes démographiques, cette théorie va contester l’idée de
l’atomicité de l’investissement et la loi de débouche de Say, cad à court terme toute offre ne génère
pas automatiquement sa propre demande dans la mesure où tout épargne n’est pas nécessairement
investi de raison de thésaurisation ce qui va introduit une baisse de consommation donc la baisse des
prix ainsi que la baisse des profits.
- La solution se trouve dans l’encouragement de la demande effective de la classe propriétaire.
- Cette demande signifie selon Malthus qui est faite par ceux qui ont les moyens et la volonté d’en
donner un prix raisonnable (propriétaires fonciers)
Il a chargé les classes sociales riches d’occuper la classe pauvre au moins par des travaux domestiques
pour éviter l’intervention de l’Etat. Insuffisante pour assurer l'écoulement des biens produits. Epargne
excessive => sous consommation. Possibilité d’investissement de l’épargne mais besoin d’une demande
suffisante sur les biens produits.
- Quand le profit est égal à Zéro au décroissant, les capitalistes doivent retirer ou exclure leurs
capitaux du secteur agricole au secteur industriel. LE profitest le résidu de la rente et du salaire.
5. Principe d’exclusion :
- Le principe d’exclusion ne se fait lorsque le secteur industriel est plus rentable et lorsqu’il y a de la
demande.
- La sous- consommation et excès d’épargne sont la cause de la crise, il est contre J. B. Say, il faut
avantager la classe propriétaire parce qu’ils consacrent une grande partie de leurs revenus à la
consommation et les dépenses improductives de bien de luxe ce qui permet d’élaborer la demande à un
niveau très élevé
- Un autre travail domestique qui permet de travailler les gens.
- La demande effective selon Malthus effectue les dépenses solvables, pour Keynes elle a un effet
sur l’activité économique.
- Il existe un point commun être Malthus et Keynes : le problème de déséquilibre qui est un problème
de demande.
B- David Ricardo : (Etat stationnaire => défend la classe capitaliste)
C’est un économiste praticien au contraire d’Adam Smith il a travaille à la bourse de londrès en tant
qu’un agent financier/
Il a basé sur trois points fondamentaux :
- L’analyse monétaire
- Les problèmes de la répartition des revenus dont il est basé sur la notion de la valeur
- Le commerce extérieur.
1- L’analyse monétaire : (théorie dichotomie)
Le niveau absolu des prix dépend de la quantité de monnaie en circulation
2- La théorie de la valeur
Ricardo reprend la distinction de Smith entre la valeur d’usage et la valeur d’échange et adhère au
principe de la valeur travail, mais son raisonnement est différent
Pour lui un bien doit avoir une valeur d’usage pour posséder une valeur d’échange. C’est-à-dire que les
objets ne sont échangés que s’ils sont utiles. Pour Ricardo, la valeur d’échange d’un bien est
proportionnelle à la quantité de travail nécessaire à sa production : c’est la notion de « valeur-travail-
incorporé ».
Il distingue alors deux types de biens :
- Ceux qui tirent leur valeur de leur rareté, tels les objets d’art, les tableaux, les vins de qualité, etc.
Ces biens ne peuvent être reproduits par le travail, leur valeur dépend donc de leur rareté.
- Les biens qui sont reproductibles par le travail.
Toutefois la première catégorie de biens ne pèse que très faiblement dans les objets échangés sur le
marché. Ainsi, D. Ricardo délimite le champ de sa théorie de la valeur aux marchandises reproductibles
dans un régime de libre concurrence, D. Ricardo, situe la détermination de la valeur d’échange dans
la sphère de la production, Selon lui la valeur d’échange d’une marchandise se trouve dans la quantité
de travail nécessaire à sa production, c’est-à-dire quantité de travail incorporée dans la marchandise et
non pas la quantité de travail que cette marchandise permettrait d’acheter. Il rejette donc l’analyse de
Smith, Par la suite, D Ricardo précise que la quantité de travail dont il faut tenir compte doit inclure celle
qui a servi à la fabrication des outils, machines et bâtiments indispensables pour la production
(amortissement).
 Travail direct et indirect
Le travail à prendre en considération dans la détermination de la valeur des marchandises n’est pas
seulement le travail immédiatement appliqué à leur production, mais aussi le travail consacré à la
production des outils et bâtiments qu’utilise le travail immédiat. Par conséquent la valeur d’échange d’une
marchandise dépend du travail direct (mod) et indirect (travail nécessaire à la fabrication des moyens de
production utilisés dans la production de la marchandise) que nécessite sa production.
 Prix naturel et prix courant
A la suite d’A Smith D. Ricardo distingue deux catégories de prix: naturel et courant
- Le prix naturel : correspond à la quantité de travail nécessaire à la production de la marchandise.
- Le prix courant : est fonction de l’offre et de la demande. Le prix courant peut s’écarter de façon
accidentelle et temporaire du prix naturel. Mais le prix courant tend à se rapprocher du prix naturel.
En effet, si le prix courant augmente, l’offre s’accroit et les prix tendent à diminuer et vice versa jusqu’au
niveau du prix naturel, Ainsi, il y a une tendance à l’égalisation des taux de profit lorsque les
marchandises sont à leur prix naturel.
3- La théorie de la répartition
L’un des apports originaux de D. Ricardo consiste dans sa contribution à l’étude de la répartition, D.
Ricardo, reprend la distinction faite par Smith entre trois catégories de revenus: le salaire, le profit et la
rente.
 Les salaires: prix du travail
Comme toute marchandise, le travail a un prix naturel et un prix courant, Le prix courant est le prix que
reçoit réellement l’ouvrier, en fonction de l’offre et la demande, Le prix naturel dépend des prix des
subsistances et des objets nécessaires à l’entretien de l’ouvrier et de sa famille.
 Les profits
David Ricardo défend une conception résiduelle du profit : Salaire et profit sont des revenus
antagoniques et concurrents. Et les profits sont d'autant plus élevés que les salaires sont bas. Pour
Ricardo, les profits jouent un rôle central dans la dynamique de l'économie, la croissance des
investissements est favorisée par l'augmentation des profits, elle même permise par la baisse des
salaires. A l'inverse, l'augmentation des salaires fait baisser les profits et freine l'investissement.
- Croissance économique
Pour D. Ricardo, la dynamique de la croissance dépend du taux de profit. Ce taux dépend lui-même du
niveau plus ou moins élevé du salaire et les salaires à leur tour dépendent des prix des produits
agricoles. Ces derniers dépendent des difficultés de production dans l’agriculture. Il y a donc une menace
sur la croissance (état stationnaire). Le commerce extérieur peut toutefois contrecarrer cette menace,
 la rente
Pour Ricardo, la rente est différentielle est dépend de la qualité (fertilité des terres):Pour lui, seul les
terres les plus fertiles permettent à leur propriétaire de bénéficier d'une rente. Dans l'analyse
recardienne, la rente est différentielle et est un effet du prix (Différence entre le prix du blé et son coût de
production sur la terre la moins fertile). La rente n'est pas un déterminant du prix, nous savons que pour
Ricardo, c'est le travail dépensé dans la production qui détermine ce prix. Comme la théorie recardienne
de la rente est essentielle pour rendre compte de la conception de l'évolution de l'économie développée
par l'auteur.
Le commerce extérieur : la spécialisation selon les avantages comparatifs
La thèse de Ricardo est différente de celle Smith qui est basée sur les avantages absolus. Pour D.
Ricardo, même en l’absence d’avantages absolus, les pays tirent profit de l’échange international à
condition qu’ils détiennent des avantages comparatifs,
Il va considérer que le commerce avec l’étranger est très avantageux, La spécialisation est solution
optimale et logique pour les deux pays qui participent à l’échange. L’utilisation des deux théories
(avantages absolus, avantages comparatifs)
Pour démontrer cette idée, D. Ricardo prend un exemple simplifié (uniquement deux pays, Portugal et
Angleterre et deux biens le vin et le drap). En appliquant la loi des avantages absolus, il n’y aurait pas
de commerce entre ces deux pays. Or les deux pays ont intérêt à échanger leurs produits
Chapitre 4 : la pensée marxiste :
I. Le courant antilibéral :
A- Karl Marx
- Il est basé sur une méthode dialectique, c’est une méthode basée sur la contradiction ou la lutte du
contraire.
- Les contradictions d'un système engendrent la mise en place d'un nouveau système. La lutte des
classes entre les esclaves et les maîtres, les serfs et les seigneurs ou entre les prolétaires et les
capitalistes constitue l’aspect primordial de la contradiction de chaque mode de production.
- Les infrastructures sont supérieures aux superstructures
- Il critique le système capital
- Le capitalisme est un système contradictoire, la classe majoritaire est exploitée par une minorité de
la classe capitale.
- Le mode de production capitaliste selon Marx est composé de deux éléments contradictoires :
 La force productive : se sont les forces productives qui donnent certains rapports de production
‘salaire)
 Le rapport de production
1- Théorie de la plus value :
- La valeur d’une produit = le capital constant+ le capital variable+ la plus value.
- La plus value est prélèvement illégal sur le produit des travailleurs.
- Le capitaliste ne produit pas un bien pour satisfaire l’autre mais pour réaliser un profit
- Pour Marx on peut parler d’un produit mais d’une marchandise car ce produit est réalisé pour être
vendu sur le marché
- La différence entre la valeur de travail et la force de travail il est considéré comme un acte de vol et
un prélèvement illégal sur la production du travailleur
- plus-value absolue : Il s’agit de toutes les méthodes qui cherchent à étendre la grandeur absolue
de la plus-value.
- plus-value relative : Ce sont toutes les méthodes qui tentent d’augmenter le surtravail relativement
au travail nécessaire
2- La notion valeur
- Le travail est le seul fondement de la richesse de la société
- Il est important de faire un passage entre valeur d’usage et l’échange
- Les capitalistes, on parle de la marchandise mais avant les capitalistes on parle de la production
- La valeur est fondée sur le travail
- L’entrepreneur achète la force du travail qui va les transformer en travail
- La loi d’airain : le salaire de l’ouvrier permet seulement sa survie et la survie de sa famille
- Trois types de prix :
 Le prix de revient (C+V)
 Le prix de production (C+V+ profit moyen)
 Le prix du marché (C+V+profit effectivement réalisé)
3- Le Circuit marxien
Le circuit marxien va expliquer comment les fonds des capitalistes vont augmenter à travers de la
production. A----->M------->A’
 A : les fonds au stade initial
 M : marchandises par ces fonds (A)
 A : A + le profit réalisé
 La circulation M-A-M aboutit à échanger un produit contre un autre par l'intermédiaire de l'argent
 la circulation du capital A-M-A renferme en elle un objectif tout autre qui est celui d'acheter des
marchandises pour les vendre plus cher. La le but n'est pas la consommation mais l'enrichissement, faire
avec l'argent plus d'argent, c'est faire du capital

4- Les contradictions du système capitaliste


Pour Marx, le capitalisme est un système historiquement daté et fondé sur l’exploitation de la force de
travail, qui est appelé à disparaitre la disparition à causes de ses contradictions internes qui ne peuvent
être résolues que par le passage à un régime fondé sur la propriété collective des moyens de production.
 Prolétarisation et paupérisation de la classe ouvrière: Marx cherche à montrer qu’avec le
développement du capitalisme, on assistera à une opposition croissante entre une majorité misérable
(prolétaires) et une minorité de riches propriétaires des moyens de production. La condition de la classe
ouvrière doit se dégrader davantage avec le progrès technique et la concentration du capital. Cette
dégradation débouchera un jour sur la révolte « expropriation des expropriateurs »
 Tendance à la baisse des taux de profit:
- Le taux de profit selon Marx s’écrit: (PL/C+V) ; Le taux de profit s’écrit alors: (PL/V / C/V + 1) ; Taux
de Plus value :( PL/V) ; Composition organique du capital : (C/V)
- Avec le progrès technique le cok tend à augmenter. Au contraire, le taux de plus value tendra à
baisser (l’utilisation de la machine à la place de l’homme). D’où Le taux de profit tend à baisser.
 Crises de surproduction :
Marx rejette l’idée selon laquelle les produits peuvent toujours être vendus et affirme que le système
capitaliste ne peut être à l’abri de crises de surproduction. Ces crises résultent d’un développement
disproportionné entre le secteur qui fabrique les biens de production et celui qui fabrique les biens de
consommation. Ces contradictions peuvent être freinées par la conquête de débouchés extérieurs. Mais
en définitive, pense Marx, le capitalisme est condamné à disparaitre.

II. Le courant Keynésienne :


A- John Maynard Keynes :
- Il ne rejette pas le capitalisme mais sa conception et même temps interventionniste et capitaliste
- L’équilibre n’est pas automatique
- La demande effective selon lui n’est pas de main invisible ou loi de débouché, il va augmenter les
revenus des ouvriers parce que ces derniers ont la proportion marginal a consommé la plus élevé
- Le capitalisme a connu une crise en 1929 ce qui a poussé Keynes de présenter sa conception
interventionniste
- Pour Keynes, le chômage est involontaire, l’Etat doit investir pour diminuer le chômage et
augmenter les revenus des ouvriers ce qui augmente la demande effective
- Il faut appliquer des politiques économiques budgétaires et monétaires afin d’encourager l’activité
économique, en cas de relance ou de rigueur
- Politique monétaire expansive –baisse du taux d’intérêt, augmentation de la masse monétaire,
encourager l’investissement, et l’inverse pour une politique monétaire restrictive pour lutte contre
l’inflation.
 Keynes et la politique économique :
- Cherche à intégrer la monnaie. Dimension macro-économique (Cf analogie de l’individu dans la
salle de spectacle) et le Principe de la demande effective
- La demande effective : est la valeur anticipée par les entrepreneurs de la demande : De biens de
consommation de biens d’investissement.
 L’équilibre du sous-emploi :
- Il peut y avoir du chômage involontaire. L’offre de travail dépend du salaire nominal et pas du
salaire réel (Myopie des agents). L’offre de travail est constante. Le niveau de la demande effective va
fixer le niveau d’emploi demandé. Les salariés prennent ce niveau comme une donnée. Il n’y a donc pas
réellement de marché du travail. La baisse du coût du travail peut entraîner une baisse de la demande.
PROPENSION MARGINALE À CONSOMMER
Est la proportion de consommation supplémentaire qui s'ajoutera lors d'une augmentation de revenus
L’investissement et l’intégration de la monnaie :
Les anticipations des investisseurs amènent à la notion d’incertitude et donc de spéculation qui va
arbitrer le rapport investissements/placements
Efficacité marginale du capital : Comparaison du taux d’intérêt du marché et du taux de rendement. Il y
a donc une relation décroissante entre l’investissement et le taux d’intérêt.
Notion de la préférence pour la liquidité (Thésauriser, placement, investissement). L’intérêt n’est pas la
récompense de l’épargne mais la récompense pour la renonciation à la liquidité.
Le taux d’intérêt est le prix d’équilibre entre la demande de monnaie et la quantité de monnaie
disponible dans l’économie.
Le commerce international exerce une contrainte externe car il contrecarre le multiplicateur
 Conception monétariste
- Ils ont critique la conception Keynésienne parce que cette dernier est beaucoup inflationniste
- L’Etat ne doit pas intervenir dans l’économie par la création monétaire (augmentation de la masse
monétaire) parce que celle-ci a des effets inflationnistes
- L’Etat doit injecter une masse monétaire chaque année en fonction de taux de croissance
économique
- L’Etat ne doit pas investir pour ne pas évincer l’investissement privé (effet d’éviction) car
l’investissement de l’Etat augmente le taux d’intérêt ce qui décourage les investisseurs.
 Economie de l’offre
- Les théoriciens de l’offre critique l’impôt excessif qui décourage l’activité économique.
Arthur Laffer (1940): le représentant de la théorie de l’offre considère que l’augmentation des taux de
prélèvement a deux effets (trop d’impôt tue l’impôt)
- Un effet de substitution qui incite un agent à diminuer son temps de travail (occuper son temps à
autre chose, voire émigrer), et un effet de revenu qui incite les agents à travailler plus afin de retrouver le
niveau de salaire dont ils disposaient avant l'augmentation des impôts. Pour des taux d'imposition
« élevés » l'effet de substitution l'emporte sur l'effet de revenu.
 Milton Friedman (1912-2006)
- La consommation ne dépend pas de revenu courant (chez Keynes) mais de revenu permanent.
- Effet d’éviction : lorsque l’Etat procède à des investissements qui nécessitent l’emprunt, dans ce
cas l’Etat va être le concurrent du privé en matière de demande de crédit ce qui va être un effet négatif sur
les investissements.
- Le revenu peut être alimenté par d’autres sources (actions)
- Analyse du long terme (revenu permanent) contre l’analyse à court terme (revenu courant).
- Les travaux les plus importants de Milton Friedman portent sur la monnaie, en particulier dans sa
réhabilitation de la théorie quantitative de la monnaie, qui explique les mouvements des prix par la
variation de la masse monétaire.
- Friedman pense, en effet, que les agents ont une demande de monnaie stable, car fonction de
leur revenu permanent. Selon Friedman, pour les agents la monnaie est un bien patrimonial comme les
autres, et ils la demandent en fonction de leur revenu permanent, c'est-à-dire du revenu actualisé qu'ils
anticipent sur leur vie entière. Par conséquent, puisque la demande de monnaie est stable, toute
augmentation de l'offre de monnaie ne modifie pas les encaisses réelles des agents. Ils utilisent, par
conséquent, la monnaie supplémentaire dont ils disposent pour consommer, ce qui se traduit par une
augmentation des prix.
- « Nous utilisons tous le langage et l'appareil d'analyse keynésiens, mais plus personne n'accepte
les conclusions keynésiennes originelles. »
- Milton Friedman a souvent été ainsi défini comme l'« anti-Keynes ». Ses travaux reprennent
cependant les outils d'analyse mis en place par le keynésianisme.
- Pour Friedman, il existe un taux de chômage naturel. Sur le long terme, la courbe inflation-
chômage est verticale, et le chômage est égal à ce taux « naturel ».En revanche, il admet que sur le court
terme, les anticipations des agents sont fausses, ils sont victimes d'illusion. C'est pourquoi la courbe de
Phillips est valide sur le court terme
 Courbe de Philips
- C’est une courbe illustrant une relation empirique négative (relation décroissante) entre le taux
de chômage et l'inflation ou taux de croissance des salaires nominaux. Cette relation s'explique par le fait
qu'au-delà d'un certain niveau de chômage, les salariés ne sont plus en position de force pour exiger une
hausse de salaire ; le partage des gains de productivité s'effectue alors en faveur de l'entreprise.
- A long terme la loi de Phillips n’est acceptable, le chômage est structurel
- Il y a deux interprétations :
 Une interprétation keynésienne selon laquelle il y a un très fort lien entre la croissance des
salaires nominaux et l'inflation ;
Taux d'inflation = Taux de croissance des salaires nominaux - Taux de croissance de la productivité
 Une interprétation monétariste selon laquelle, à long terme, le taux de chômage ne
dépend plus du taux d'inflation. En effet le taux de chômage d'équilibre de long terme est dit naturel ou
bien encore structurel c'est-à-dire qu'il n'est pas dû à des causes conjoncturelles.
 La conception néo classique
- C’est une extension de la conception économique classique.
- C’est une analyse individualiste en étudiant la production de l’individu (type microéconomique)
- L’utilité marginale détermine la valeur
- Le niveau de la demande est déterminé par l’utilité marginale
- Il ya une relation inverse entre la quantité d’unité et le nombre d’unité consommé.
- Ils ont adopté le concept du choix rationnel, ce dernier permet d’assurer le maximum d’utilité de
satisfaction.
- Tout le monde doit être rationaliste par l’utilisation du capital
- Assurer un profit le plus élevé avec un moindre cout
- Assurer la satisfaction des besoins avec un niveau minimal de la dépense.
- Pour assurer l’optimum il faut faire un calcul économique.
La théorie de l’équilibre partiel
- Les individus : on peu être rationnel en matière de consommation
- lorsqu’il ya une égalité entre la productivité marginale et le cout marginal d’un facteur de
production, l’optimum est réalisé.
- Le travailleur a pour but maximiser son bien être avec un choix rationnel.
L’opposition entre la physiocratie et le mercantilisme :
- Le mercantilisme prône la richesse de l'état par la détention d'or, et par les exportations, tout en
pratiquant le protectionnisme. Au contraire les physiocrates prônent la richesse par la terre et par le
travail. La richesse doit concerner l'ensemble des citoyens. Ils sont adeptes du "laissez-faire, laissez
passer", et se posent à ce titre en précurseurs du libéralisme.

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