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Sous-titre du chapitre
Sophie Houlier
SOMMAIRE
Définitions et propriétés
Champ de vecteurs
Gradient
Divergence
Rotationnel
Laplacien
Propriétés des opérateurs vectoriels
Intégrales curvilignes
Chemin paramétré
Définition et méthode de calcul
Exemple
Champ de vecteurs
Un champ de vecteurs ou champ vectoriel est une fonction qui associe
un vecteur à chaque point de l’espace (en dimension 1, 2 ou 3).
De façon générale, un champ de vecteurs associé au point M(x,y,z) est noté
𝑃(𝑥,𝑦,𝑧)
𝑉 𝑥, 𝑦, 𝑧 = 𝑄(𝑥,𝑦,𝑧) , où P,Q et R sont des fonctions des variables x,y,z.
𝑅(𝑥,𝑦,𝑧)
Gradient
Le gradient est un opérateur représentant la variation d’une fonction f par
rapport à ses différents paramètres :
𝜕𝑓
𝜕𝑥
𝜕𝑓
𝑔𝑟𝑎𝑑(𝑓) = 𝜕𝑦
𝜕𝑓
𝜕𝑧
−1
En particulier, au point A(1,0,1), on note 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 (𝐴) = 3
−3
DEFINITION ET PROPRIETES
Divergence
La divergence est un opérateur défini de la façon suivante :
𝑃(𝑥,𝑦,𝑧)
𝜕𝑃 𝜕𝑄 𝜕𝑅 𝑄(𝑥,𝑦,𝑧)
𝑑𝑖𝑣 𝑉 = + + 𝑜ù 𝑉 =
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝑅(𝑥,𝑦,𝑧)
2𝑥𝑦+𝑧
𝜕𝑃 𝜕𝑄 𝜕𝑅
Exemple : 𝑉 = 𝑦²+2𝑧
𝑥𝑧−𝑦𝑧
֜ 𝑑𝑖𝑣 𝑉 = 𝜕𝑥 + 𝜕𝑦 + 𝜕𝑧 = 2𝑦 + 2𝑦 + 𝑥 − 𝑦 = 𝑥 + 3𝑦
Rotationnel
Le rotationnel est un opérateur défini de la façon suivante :
𝜕𝑅 𝜕𝑄
− 𝜕𝑧
𝜕𝑦
𝑃(𝑥,𝑦,𝑧)
𝜕𝑃 𝜕𝑅
𝑟𝑜𝑡 𝑉 = − 𝜕𝑥 𝑜ù 𝑉 = 𝑄(𝑥,𝑦,𝑧)
𝜕𝑧
𝜕𝑄 𝜕𝑃 𝑅(𝑥,𝑦,𝑧)
−
𝜕𝑥 𝜕𝑦
𝜕𝑅 𝜕𝑄
− 𝜕𝑧
𝜕𝑦
2𝑥𝑦+𝑧 −𝑧+2
𝜕𝑃 𝜕𝑅
Exemple : 𝑉 = 𝑦²+2𝑧 ֜ 𝑟𝑜𝑡 𝑉 = 𝜕𝑧
− 𝜕𝑥 = 1−𝑧
𝑥𝑧−𝑦𝑧 𝜕𝑄 𝜕𝑃 −2𝑥
− 𝜕𝑦
𝜕𝑥
1
En particulier, au point A(1,0,1), on a 𝑟𝑜𝑡 𝑉 (𝐴) = 0
−2
DEFINITION ET PROPRIETES
Laplacien
Le laplacien est un opérateur défini de la façon suivante :
𝑟𝑜𝑡 𝑔𝑟𝑎𝑑(𝑓) = 0
𝑑𝑖𝑣 𝑟𝑜𝑡(𝑉) = 0
𝑑𝑖𝑣 𝑓. 𝑉 = 𝑓. 𝑑𝑖𝑣 𝑉 + 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 . 𝑉
𝑟𝑜𝑡 𝑓. 𝑉 = 𝑓. 𝑟𝑜𝑡 𝑉 + 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 ∧ 𝑉 (∧ : produit vectoriel)
𝑑𝑖𝑣 𝑉 ∧ 𝑊 = 𝑊 . 𝑟𝑜𝑡 𝑉 − 𝑉 . 𝑟𝑜𝑡(𝑊)
POTENTIEL SCALAIRE ET POTENTIEL VECTEUR
Potentiel scalaire
Définition :
Soit un champ de vecteurs 𝑉 défini sur ℝ3 , dont les composantes P,Q,R admettent des dérivées partielles
premières continues.
Si le rotationnel de 𝑉 est nul, alors il existe une fonction f, définie à une constante additive près, qui vérifie
𝒈𝒓𝒂𝒅 𝒇 = 𝑽 .
Exemple :
2𝑥𝑦𝑧 3 +cos(𝑦)
Soit le champ de vecteurs 𝑉 défini par : 𝑉 = 𝑥²𝑧 3 −𝑥 sin 𝑦 +𝑒 𝑧 .
3𝑥²𝑦𝑧²+𝑦𝑒 𝑧
𝜕𝑅 𝜕𝑄
−
𝜕𝑦 𝜕𝑧
3𝑥 2 𝑧 2 +𝑒 𝑧 −(3𝑥 2 𝑧 2 +𝑒 𝑧 )
𝜕𝑃 𝜕𝑅
On vérifie que 𝑟𝑜𝑡 𝑉 = − = 6𝑥𝑦𝑧²−6𝑥𝑦𝑧² =0
𝜕𝑧 𝜕𝑥
𝜕𝑄 𝜕𝑃 2𝑥𝑧 3 −sin 𝑦 −2𝑥𝑧 3 +sin 𝑦
−
𝜕𝑥 𝜕𝑦
Donc le champ de vecteurs 𝑉 dérive d'un potentiel scalaire f que nous allons déterminer.
POTENTIEL SCALAIRE ET POTENTIEL VECTEUR
Potentiel scalaire 𝜕𝑓
𝜕𝑥 2𝑥𝑦𝑧 3 +cos(𝑦)
𝜕𝑓
Nous savons que 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 = 𝜕𝑦 =𝑉= 𝑥²𝑧 3 −𝑥 sin 𝑦 +𝑒 𝑧 .
𝜕𝑓 3𝑥²𝑦𝑧²+𝑦𝑒 𝑧
𝜕𝑧
𝜕𝑓
Alors = 2𝑥𝑦𝑧 3 + cos 𝑦 ֜ 𝑓 𝑥, 𝑦, 𝑧 = [2𝑥𝑦𝑧 3 + cos(𝑦)]𝑑𝑥
𝜕𝑥
𝜕𝑓 𝜕𝑓1 𝜕𝑓1
Puis = 𝑥²𝑧 3 − 𝑥 sin 𝑦 + 𝑒 𝑧 = 𝑥 2 𝑧 3 − 𝑥𝑠𝑖𝑛 𝑦 + ֜ = 𝑒𝑧
𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑦
֜ 𝑓1 𝑦, 𝑧 = 𝑧 𝑒𝑦 = 𝑦𝑑 𝑧 𝑒 + 𝑓2 𝑧
Soit 𝑓 𝑥, 𝑦, 𝑧 = 𝑥 2 𝑦𝑧 3 + 𝑥𝑐𝑜𝑠 𝑦 + 𝑦𝑒 𝑧 + 𝑓2 𝑧
𝜕𝑓
Enfin, = 3𝑥²𝑦𝑧² + 𝑦𝑒 𝑧 = 3𝑥 2 𝑦𝑧 2 + 𝑦𝑒 𝑧 + 𝑓′2 𝑧 ֜ 𝑓′2 𝑧 = 0 ֜ 𝑓2 𝑧 = 𝑘
𝜕𝑧
Potentiel vecteur
Définition :
Soit un champ de vecteurs 𝑉 défini sur ℝ3 , dont les composantes P,Q,R admettent
des dérivées partielles premières continues.
Ԧ alors 𝐴Ԧ est un potentiel vecteur de 𝑉 .
Si 𝑉 peut s’écrire sous la forme 𝑉 = 𝑟𝑜𝑡(𝐴),
𝐀 est déterminé à un gradient près (puisque le rotationnel d'un gradient est nul).
Remarque :
Une condition nécessaire pour que le champ de vecteurs 𝑨 soit un potentiel
vecteur est 𝐝𝐢𝐯 𝑽 = 𝟎, avec 𝑽 = 𝒓𝒐𝒕(𝑨).
En effet, pour tout champ de vecteurs 𝐵, 𝑑𝑖𝑣 𝑟𝑜𝑡(𝐵) = 0
.
POTENTIEL SCALAIRE ET POTENTIEL VECTEUR
Potentiel vecteur
Exemple :
−𝑦
𝑥²+𝑦²
𝑥
Soit le champ de vecteurs 𝑉 = 𝑥²+𝑦² .
0
𝜕𝑃 𝜕𝑄 𝜕𝑅 2𝑥𝑦 2𝑥𝑦
On vérifie que 𝑑𝑖𝑣 𝑉 = + + = − +0=0
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝑥²+𝑦² ² 𝑥 2 +𝑦 2 2
𝑋
Nous allons donc chercher s’il existe un champ de vecteurs 𝐴Ԧ = 𝑌
𝑍
tel
Ԧ c’est-à-dire :
que 𝑉 = 𝑟𝑜𝑡(𝐴),
−𝑦 𝜕𝑍 𝜕𝑌 𝜕𝑍 𝜕𝑌 −𝑦
− − =
𝑥² + 𝑦² 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝑥² + 𝑦²
𝑥 𝜕𝑋 𝜕𝑍 𝜕𝑋 𝜕𝑍 𝑥
𝑉= = 𝑟𝑜𝑡 𝐴Ԧ = − ֜ − =
𝑥² + 𝑦² 𝜕𝑧 𝜕𝑥
𝜕𝑌 𝜕𝑋 𝜕𝑧 𝜕𝑥 𝑥² + 𝑦²
0 −
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑌 𝜕𝑋
− =0
𝜕𝑥 𝜕𝑦
POTENTIEL SCALAIRE ET POTENTIEL VECTEUR
Potentiel vecteur
Or, le potentiel vecteur 𝐴Ԧ est déterminé à un gradient près.
𝜕𝑓
𝑋 = 𝑋′ +
𝜕𝑥
𝑋′ 𝜕𝑓
Nous pouvons donc écrire 𝐴Ԧ = 𝐴′ + 𝑔𝑟𝑎𝑑(𝑓) avec 𝐴′ = 𝑌′ . Soit 𝑌 = 𝑌′ + .
𝑍′ 𝜕𝑦
𝜕𝑓
𝑍 = 𝑍′ +
𝜕𝑧
𝜕𝑓
Pour simplifier la suite des calculs, on choisit une fonction f telle que = −𝑋′. Ainsi 𝑋 = 0.
𝜕𝑥
𝜕𝑍 𝜕𝑌 −𝑦
− =
𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝑥²+𝑦²
𝜕𝑍 𝑥
Le système précédent devient alors : − = .
𝜕𝑥 𝑥²+𝑦²
𝜕𝑌
=0
𝜕𝑥
𝜕𝑌
Nous intégrons la dernière équation (la plus simple !) : = 0 ֜ 𝑌 𝑥, 𝑦, 𝑧 = 𝜑 𝑦, 𝑧 .
𝜕𝑥
POTENTIEL SCALAIRE ET POTENTIEL VECTEUR
Potentiel vecteur
Nous intégrons ensuite la deuxième équation :
𝜕𝑍 𝑥 𝑥 1
− = 2 2
֜ 𝑍 𝑥, 𝑦, 𝑧 = − න 𝑑𝑥 = − ln 𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝜓(𝑦, 𝑧)
𝜕𝑥 𝑥 + 𝑦 𝑥² + 𝑦² 2
−𝑦 𝜕𝜓 𝜕𝜑 −𝑦 𝜕𝜓 𝜕𝜑
𝑥²+𝑦²
+
𝜕𝑦
- 𝜕𝑧
=
𝑥²+𝑦²
֜
𝜕𝑦
= 𝜕𝑧
0
𝑉 admet donc comme potentiel vecteur le champ de vecteurs 𝐴Ԧ = 1
0 .
−2 ln(𝑥 2 +𝑦 2 )
INTEGRALES CURVILIGNES
Chemin paramétré
Soit E un espace vectoriel de dimension 2 ou 3.
Soit I = [t0 , t1], un intervalle de ℝ , non vide et non réduit à un point.
Un chemin paramétré est une application continue 𝛾 de l’intervalle I vers E.
𝛾(I) est appelé support du chemin paramétré.
Tout point M du chemin est paramétré de la façon suivante :
L’intégrale curviligne I du champ de vecteurs 𝑉 le long d’un chemin 𝛾 est définie de la façon
suivante :
𝑰 = න 𝑽. 𝒅𝒍 = න 𝑷 𝒙, 𝒚, 𝒛 𝒅𝒙 + 𝑸 𝒙, 𝒚, 𝒛 𝒅𝒚 + 𝑹 𝒙, 𝒚, 𝒛 𝒅𝒛
𝜸 𝜸
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛
𝑰= න 𝑷 𝒕 +𝑸 𝒕 +𝑹 𝒕 𝒅𝒕
𝜸 𝝏𝒕 𝝏𝒕 𝝏𝒕
INTEGRALES CURVILIGNES
Théorème
Si le champ de vecteurs 𝑉 dérive d′un potentiel scalaire f, alors le travail de 𝑉 ne
dépend pas du chemin parcouru.
Par conséquent, l’intégrale curviligne de 𝑉 peut se calculer de la façon suivante :
𝜕𝑥 𝜕𝑦
Alors 𝑑𝑥 = 𝑑𝑡 = − 𝑠𝑖𝑛 𝑡 𝑑𝑡, 𝑑𝑦 = = 𝑐𝑜𝑠 𝑡 𝑑𝑡 et 𝑑𝑧 = k 𝑑𝑡. Et l’intégrale I s’écrit :
𝜕𝑡 𝜕𝑡
𝜋
2
𝐼= න −𝑘𝑡𝑠𝑖𝑛²(𝑡) + 𝑘𝑡𝑐𝑜𝑠² 𝑡 + 𝑘𝑐𝑜𝑠 𝑡 𝑠𝑖𝑛(𝑡) 𝑑𝑡
0
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
2 2 2 2
𝑘
𝐼 = 𝑘 න 𝑐𝑜𝑠 2 𝑡 − 𝑠𝑖𝑛2 𝑡 𝑡𝑑𝑡 + 𝑘 න 𝑐𝑜𝑠 𝑡 𝑠𝑖𝑛 𝑡 𝑑𝑡 = 𝑘 න 𝑡𝑐𝑜𝑠 2𝑡 𝑑𝑡 + න 𝑠𝑖𝑛 2𝑡 𝑑𝑡
2
0 0 0 0
𝑢 𝑡 =𝑡 𝑢′ 𝑡 = 1
On effectue une intégration par parties pour la première intégrale : on pose ൞ ′ ֜ ቐ sin(2𝑡)
𝑣 𝑡 = cos(2𝑡) 𝑣 𝑡 =
2
𝜋 𝜋
𝜋 2 2
𝑡 2 𝑘 𝑘
𝐼=𝑘 𝑠𝑖𝑛(2𝑡) − න 𝑠𝑖𝑛 2𝑡 𝑑𝑡 + න 𝑠𝑖𝑛 2𝑡 𝑑𝑡 = 0
2 0 2 2
0 0
FLUX D’UN CHAMP DE VECTEURS A TRAVERS UNE SURFACE
𝜱 = න 𝑽 . 𝒅𝑺
𝜮
𝜕𝜙 𝜕𝜙
𝑑𝑆 = ∧ dudv
𝜕𝑢 𝜕𝑣
𝜕𝑓 𝜕𝑓
𝜱 = 𝑽 𝜮. 𝒅𝑺 = 𝑥 𝑽 𝐷, 𝑦, 𝑓 𝑥, 𝑦 . (− 𝑥, 𝑦 , − 𝑥, 𝑦 ,1)dxdy
𝜕𝑥 𝜕𝑦
FLUX D’UN CHAMP DE VECTEURS A TRAVERS UNE SURFACE
Exemple 𝑥𝑧
𝑧
Soit le champ vectoriel 𝑉 = 𝑧²
−2
𝑥(𝑥 2 + 𝑦 2 ) −𝟐𝒙
𝑥² + 𝑦² −𝟐𝒚 𝒅𝒙𝒅𝒚
𝜱=ඵ .
(𝑥 2 + 𝑦 2 )² 𝟏
𝑫 −
2
𝟏
= ඵ − 𝟐𝒙2 𝒙2 + 𝒚2 − 𝟐𝒚 𝒙2 + 𝒚2 − 𝒙2 + 𝒚2 2 𝒅𝒙𝒅𝒚
𝟐
𝑫
FLUX D’UN CHAMP DE VECTEURS A TRAVERS UNE SURFACE
Exemple
𝑥 = 𝑟 cos(𝜃)
Pour calculer 𝛷 , nous allons utiliser les coordonnées polaires : ቊ avec 𝑟 ∈ 0, 1 et
𝑦 = 𝑟 sin(𝜃)
𝜃 ∈ 0, 2𝜋 .
1 2𝜋 1 2𝜋
4 2 3
𝑟4 5 2 4
𝑟5
𝛷 = − න න (2𝑟 𝑐𝑜𝑠 𝜃 + 2𝑟 𝑠𝑖𝑛(𝜃) + ) 𝑟𝑑𝑟𝑑𝜃 = − න න (2𝑟 𝑐𝑜𝑠 𝜃 + 2𝑟 𝑠𝑖𝑛(𝜃) + ) 𝑑𝑟𝑑𝜃
2 2
0 0 0 0
2𝜋 2𝜋
1 1 2 1 1 1 2
𝜙 = − න ( + 𝑐𝑜𝑠 2𝜃 + sin 𝜃 + ) 𝑑𝜃 = න (− − 𝑐𝑜𝑠 2𝜃 − sin 𝜃 ) 𝑑𝜃
6 6 5 12 4 6 5
0 0
2𝜋
𝜃 1 2 𝜋
= − − sin 2𝜃 + cos 𝜃 =−
4 12 5 0
2
QUESTIONS