Sunteți pe pagina 1din 24

ANALYSE VECTORIELLE

Sous-titre du chapitre

Sophie Houlier
SOMMAIRE
Définitions et propriétés
Champ de vecteurs
Gradient
Divergence
Rotationnel
Laplacien
Propriétés des opérateurs vectoriels

Potentiel scalaire et potentiel vecteur


Potentiel scalaire
Potentiel vecteur

Intégrales curvilignes
Chemin paramétré
Définition et méthode de calcul
Exemple

Flux d’un champ vectoriel à travers une surface


Définitions et méthode de calcul
Exemple
DEFINITION ET PROPRIETES

Champ de vecteurs
Un champ de vecteurs ou champ vectoriel est une fonction qui associe
un vecteur à chaque point de l’espace (en dimension 1, 2 ou 3).
De façon générale, un champ de vecteurs associé au point M(x,y,z) est noté
𝑃(𝑥,𝑦,𝑧)
𝑉 𝑥, 𝑦, 𝑧 = 𝑄(𝑥,𝑦,𝑧) , où P,Q et R sont des fonctions des variables x,y,z.
𝑅(𝑥,𝑦,𝑧)

Exemples : vitesse d’un fluide en mouvement, force magnétique….

L’analyse vectorielle est l’ensemble des outils permettant de caractériser


localement un champ de vecteurs.
DEFINITION ET PROPRIETES

Gradient
Le gradient est un opérateur représentant la variation d’une fonction f par
rapport à ses différents paramètres :
𝜕𝑓
𝜕𝑥
𝜕𝑓
𝑔𝑟𝑎𝑑(𝑓) = 𝜕𝑦
𝜕𝑓
𝜕𝑧

Remarque : Le gradient transforme une fonction en un champ de vecteurs.


𝜕𝑓
𝜕𝑥
𝜕𝑓 2𝑥𝑦−𝑧 3
Exemple : 𝑓 𝑥, 𝑦, 𝑧 = 𝑥²𝑦 + 2𝑦𝑧 − 𝑥𝑧 3 ֜ 𝑔𝑟𝑎𝑑(𝑓) = 𝜕𝑦 = 𝑥²+2𝑧
𝜕𝑓 2𝑦−3𝑥𝑧²
𝜕𝑧

−1
En particulier, au point A(1,0,1), on note 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 (𝐴) = 3
−3
DEFINITION ET PROPRIETES

Divergence
La divergence est un opérateur défini de la façon suivante :

𝑃(𝑥,𝑦,𝑧)
𝜕𝑃 𝜕𝑄 𝜕𝑅 𝑄(𝑥,𝑦,𝑧)
𝑑𝑖𝑣 𝑉 = + + 𝑜ù 𝑉 =
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝑅(𝑥,𝑦,𝑧)

Remarque : La divergence transforme un champ de vecteurs en une fonction.

2𝑥𝑦+𝑧
𝜕𝑃 𝜕𝑄 𝜕𝑅
Exemple : 𝑉 = 𝑦²+2𝑧
𝑥𝑧−𝑦𝑧
֜ 𝑑𝑖𝑣 𝑉 = 𝜕𝑥 + 𝜕𝑦 + 𝜕𝑧 = 2𝑦 + 2𝑦 + 𝑥 − 𝑦 = 𝑥 + 3𝑦

En particulier, au point A(1,0,1), on a 𝑑𝑖𝑣 𝑉 (𝐴) =1


DEFINITION ET PROPRIETES

Rotationnel
Le rotationnel est un opérateur défini de la façon suivante :
𝜕𝑅 𝜕𝑄
− 𝜕𝑧
𝜕𝑦
𝑃(𝑥,𝑦,𝑧)
𝜕𝑃 𝜕𝑅
𝑟𝑜𝑡 𝑉 = − 𝜕𝑥 𝑜ù 𝑉 = 𝑄(𝑥,𝑦,𝑧)
𝜕𝑧
𝜕𝑄 𝜕𝑃 𝑅(𝑥,𝑦,𝑧)

𝜕𝑥 𝜕𝑦

Remarque : Le rotationnel transforme un champ de vecteurs en un champ de vecteurs.

𝜕𝑅 𝜕𝑄
− 𝜕𝑧
𝜕𝑦
2𝑥𝑦+𝑧 −𝑧+2
𝜕𝑃 𝜕𝑅
Exemple : 𝑉 = 𝑦²+2𝑧 ֜ 𝑟𝑜𝑡 𝑉 = 𝜕𝑧
− 𝜕𝑥 = 1−𝑧
𝑥𝑧−𝑦𝑧 𝜕𝑄 𝜕𝑃 −2𝑥
− 𝜕𝑦
𝜕𝑥

1
En particulier, au point A(1,0,1), on a 𝑟𝑜𝑡 𝑉 (𝐴) = 0
−2
DEFINITION ET PROPRIETES

Laplacien
Le laplacien est un opérateur défini de la façon suivante :

𝜕²𝑓 𝜕²𝑓 𝜕²𝑓


Δ𝑓 = 𝑑𝑖𝑣 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 = + +
𝜕𝑥² 𝜕𝑦² 𝜕𝑧²

Remarque : Le laplacien transforme une fonction en une fonction.

Exemple : 𝑓 𝑥, 𝑦, 𝑧 = 𝑥𝑦² − 2𝑦 2 𝑧 3 + 𝑥𝑦𝑧


𝜕2 𝑓 𝜕2 𝑓 𝜕2 𝑓
Alors Δ𝑓 = + + = 0 + 2𝑥 − 4𝑧 3 − 12𝑦 2 𝑧 = 2𝑥 − 4𝑧 3 − 12𝑦 2 𝑧
𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2 𝜕𝑧 2

En particulier, au point A(1,0,1), on a ∆𝑓 𝐴 = −2


DEFINITION ET PROPRIETES

Propriétés des opérateurs vectoriels


Quelle que soit la fonction f et quels que soient les champs de vecteurs
𝑉 et 𝑊 :

𝑟𝑜𝑡 𝑔𝑟𝑎𝑑(𝑓) = 0
𝑑𝑖𝑣 𝑟𝑜𝑡(𝑉) = 0
𝑑𝑖𝑣 𝑓. 𝑉 = 𝑓. 𝑑𝑖𝑣 𝑉 + 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 . 𝑉
𝑟𝑜𝑡 𝑓. 𝑉 = 𝑓. 𝑟𝑜𝑡 𝑉 + 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 ∧ 𝑉 (∧ : produit vectoriel)
𝑑𝑖𝑣 𝑉 ∧ 𝑊 = 𝑊 . 𝑟𝑜𝑡 𝑉 − 𝑉 . 𝑟𝑜𝑡(𝑊)
POTENTIEL SCALAIRE ET POTENTIEL VECTEUR

Potentiel scalaire
Définition :

Soit un champ de vecteurs 𝑉 défini sur ℝ3 , dont les composantes P,Q,R admettent des dérivées partielles
premières continues.

Si le rotationnel de 𝑉 est nul, alors il existe une fonction f, définie à une constante additive près, qui vérifie
𝒈𝒓𝒂𝒅 𝒇 = 𝑽 .

On dit alors que le champ 𝑽 dérive du potentiel scalaire f .

Exemple :
2𝑥𝑦𝑧 3 +cos(𝑦)
Soit le champ de vecteurs 𝑉 défini par : 𝑉 = 𝑥²𝑧 3 −𝑥 sin 𝑦 +𝑒 𝑧 .
3𝑥²𝑦𝑧²+𝑦𝑒 𝑧

𝜕𝑅 𝜕𝑄

𝜕𝑦 𝜕𝑧
3𝑥 2 𝑧 2 +𝑒 𝑧 −(3𝑥 2 𝑧 2 +𝑒 𝑧 )
𝜕𝑃 𝜕𝑅
On vérifie que 𝑟𝑜𝑡 𝑉 = − = 6𝑥𝑦𝑧²−6𝑥𝑦𝑧² =0
𝜕𝑧 𝜕𝑥
𝜕𝑄 𝜕𝑃 2𝑥𝑧 3 −sin 𝑦 −2𝑥𝑧 3 +sin 𝑦

𝜕𝑥 𝜕𝑦

Donc le champ de vecteurs 𝑉 dérive d'un potentiel scalaire f que nous allons déterminer.
POTENTIEL SCALAIRE ET POTENTIEL VECTEUR

Potentiel scalaire 𝜕𝑓
𝜕𝑥 2𝑥𝑦𝑧 3 +cos(𝑦)
𝜕𝑓
Nous savons que 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 = 𝜕𝑦 =𝑉= 𝑥²𝑧 3 −𝑥 sin 𝑦 +𝑒 𝑧 .
𝜕𝑓 3𝑥²𝑦𝑧²+𝑦𝑒 𝑧
𝜕𝑧

𝜕𝑓
Alors = 2𝑥𝑦𝑧 3 + cos 𝑦 ֜ 𝑓 𝑥, 𝑦, 𝑧 = ‫[׬‬2𝑥𝑦𝑧 3 + cos(𝑦)]𝑑𝑥
𝜕𝑥

Soit 𝑓(𝑥, 𝑦, 𝑧) = 𝑥 2 𝑦𝑧 3 + 𝑥𝑐𝑜𝑠 𝑦 + 𝑓1 (𝑦, 𝑧)

𝜕𝑓 𝜕𝑓1 𝜕𝑓1
Puis = 𝑥²𝑧 3 − 𝑥 sin 𝑦 + 𝑒 𝑧 = 𝑥 2 𝑧 3 − 𝑥𝑠𝑖𝑛 𝑦 + ֜ = 𝑒𝑧
𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑦

֜ 𝑓1 𝑦, 𝑧 = ‫ 𝑧 𝑒𝑦 = 𝑦𝑑 𝑧 𝑒 ׬‬+ 𝑓2 𝑧

Soit 𝑓 𝑥, 𝑦, 𝑧 = 𝑥 2 𝑦𝑧 3 + 𝑥𝑐𝑜𝑠 𝑦 + 𝑦𝑒 𝑧 + 𝑓2 𝑧

𝜕𝑓
Enfin, = 3𝑥²𝑦𝑧² + 𝑦𝑒 𝑧 = 3𝑥 2 𝑦𝑧 2 + 𝑦𝑒 𝑧 + 𝑓′2 𝑧 ֜ 𝑓′2 𝑧 = 0 ֜ 𝑓2 𝑧 = 𝑘
𝜕𝑧

Soit 𝒇 𝒙, 𝒚, 𝒛 = 𝒙𝟐 𝒚𝒛𝟑 + 𝒙𝒄𝒐𝒔 𝒚 + 𝒚𝒆𝒛 + 𝒌, 𝒌∈ℝ


POTENTIEL SCALAIRE ET POTENTIEL VECTEUR

Potentiel vecteur
Définition :
Soit un champ de vecteurs 𝑉 défini sur ℝ3 , dont les composantes P,Q,R admettent
des dérivées partielles premières continues.
Ԧ alors 𝐴Ԧ est un potentiel vecteur de 𝑉 .
Si 𝑉 peut s’écrire sous la forme 𝑉 = 𝑟𝑜𝑡(𝐴),
𝐀 est déterminé à un gradient près (puisque le rotationnel d'un gradient est nul).

Remarque :
Une condition nécessaire pour que le champ de vecteurs 𝑨 soit un potentiel
vecteur est 𝐝𝐢𝐯 𝑽 = 𝟎, avec 𝑽 = 𝒓𝒐𝒕(𝑨).
En effet, pour tout champ de vecteurs 𝐵, 𝑑𝑖𝑣 𝑟𝑜𝑡(𝐵) = 0
.
POTENTIEL SCALAIRE ET POTENTIEL VECTEUR

Potentiel vecteur
Exemple :
−𝑦
𝑥²+𝑦²
𝑥
Soit le champ de vecteurs 𝑉 = 𝑥²+𝑦² .
0

𝜕𝑃 𝜕𝑄 𝜕𝑅 2𝑥𝑦 2𝑥𝑦
On vérifie que 𝑑𝑖𝑣 𝑉 = + + = − +0=0
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝑥²+𝑦² ² 𝑥 2 +𝑦 2 2
𝑋
Nous allons donc chercher s’il existe un champ de vecteurs 𝐴Ԧ = 𝑌
𝑍
tel
Ԧ c’est-à-dire :
que 𝑉 = 𝑟𝑜𝑡(𝐴),

−𝑦 𝜕𝑍 𝜕𝑌 𝜕𝑍 𝜕𝑌 −𝑦
− − =
𝑥² + 𝑦² 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝑥² + 𝑦²
𝑥 𝜕𝑋 𝜕𝑍 𝜕𝑋 𝜕𝑍 𝑥
𝑉= = 𝑟𝑜𝑡 𝐴Ԧ = − ֜ − =
𝑥² + 𝑦² 𝜕𝑧 𝜕𝑥
𝜕𝑌 𝜕𝑋 𝜕𝑧 𝜕𝑥 𝑥² + 𝑦²
0 −
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑌 𝜕𝑋
− =0
𝜕𝑥 𝜕𝑦
POTENTIEL SCALAIRE ET POTENTIEL VECTEUR

Potentiel vecteur
Or, le potentiel vecteur 𝐴Ԧ est déterminé à un gradient près.
𝜕𝑓
𝑋 = 𝑋′ +
𝜕𝑥
𝑋′ 𝜕𝑓
Nous pouvons donc écrire 𝐴Ԧ = 𝐴′ + 𝑔𝑟𝑎𝑑(𝑓) avec 𝐴′ = 𝑌′ . Soit 𝑌 = 𝑌′ + .
𝑍′ 𝜕𝑦
𝜕𝑓
𝑍 = 𝑍′ +
𝜕𝑧
𝜕𝑓
Pour simplifier la suite des calculs, on choisit une fonction f telle que = −𝑋′. Ainsi 𝑋 = 0.
𝜕𝑥
𝜕𝑍 𝜕𝑌 −𝑦
− =
𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝑥²+𝑦²
𝜕𝑍 𝑥
Le système précédent devient alors : − = .
𝜕𝑥 𝑥²+𝑦²
𝜕𝑌
=0
𝜕𝑥
𝜕𝑌
Nous intégrons la dernière équation (la plus simple !) : = 0 ֜ 𝑌 𝑥, 𝑦, 𝑧 = 𝜑 𝑦, 𝑧 .
𝜕𝑥
POTENTIEL SCALAIRE ET POTENTIEL VECTEUR

Potentiel vecteur
Nous intégrons ensuite la deuxième équation :
𝜕𝑍 𝑥 𝑥 1
− = 2 2
֜ 𝑍 𝑥, 𝑦, 𝑧 = − න 𝑑𝑥 = − ln 𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝜓(𝑦, 𝑧)
𝜕𝑥 𝑥 + 𝑦 𝑥² + 𝑦² 2

Nous reportons ensuite ces deux résultats dans la première équation :

−𝑦 𝜕𝜓 𝜕𝜑 −𝑦 𝜕𝜓 𝜕𝜑
𝑥²+𝑦²
+
𝜕𝑦
- 𝜕𝑧
=
𝑥²+𝑦²
֜
𝜕𝑦
= 𝜕𝑧

Nous choisissons la solution la plus simple : 𝜑 𝑦, 𝑧 = 𝜓 𝑦, 𝑧 = 0.


1 1
Alors 𝑌 𝑥, 𝑦, 𝑧 = 𝜑 𝑦, 𝑧 = 0 et 𝑍 𝑥, 𝑦, 𝑧 = − ln 𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝜓 𝑦, 𝑧 = − ln 𝑥 2 + 𝑦 2
2 2

0
𝑉 admet donc comme potentiel vecteur le champ de vecteurs 𝐴Ԧ = 1
0 .
−2 ln(𝑥 2 +𝑦 2 )
INTEGRALES CURVILIGNES

Chemin paramétré
Soit E un espace vectoriel de dimension 2 ou 3.
Soit I = [t0 , t1], un intervalle de ℝ , non vide et non réduit à un point.
Un chemin paramétré est une application continue 𝛾 de l’intervalle I vers E.
𝛾(I) est appelé support du chemin paramétré.
Tout point M du chemin est paramétré de la façon suivante :

M(t) = (x(t), y(t), z(t)), 𝒕 ∈ 𝒕𝟎 , 𝒕𝟏


INTEGRALES CURVILIGNES

Définition et méthode de calcul


𝑰𝒏𝒕é𝒈𝒓𝒂𝒍𝒆 𝒄𝒖𝒓𝒗𝒊𝒍𝒊𝒈𝒏𝒆:
Soit un champ de vecteurs 𝑉 défini sur ℝ3 , dont les composantes sont notées P,Q,R .
𝑑𝑥
On note 𝑑𝑙 = 𝑑𝑦 un déplacement infinitésimal le long du chemin 𝛾
𝑑𝑧

L’intégrale curviligne I du champ de vecteurs 𝑉 le long d’un chemin 𝛾 est définie de la façon
suivante :
𝑰 = න 𝑽. 𝒅𝒍 = න 𝑷 𝒙, 𝒚, 𝒛 𝒅𝒙 + 𝑸 𝒙, 𝒚, 𝒛 𝒅𝒚 + 𝑹 𝒙, 𝒚, 𝒛 𝒅𝒛
𝜸 𝜸

Sur le chemin 𝛾, 𝑥 = 𝑥 𝑡 , 𝑦 = 𝑦(𝑡), 𝑧 = 𝑧(𝑡).


𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
Alors 𝑑𝑥 = 𝑑𝑡, 𝑑𝑦 = 𝑑𝑡 et 𝑑𝑧 = 𝑑𝑡. Et l’intégrale I s’écrit :
𝜕𝑡 𝜕𝑡 𝜕𝑡

𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛
𝑰= න 𝑷 𝒕 +𝑸 𝒕 +𝑹 𝒕 𝒅𝒕
𝜸 𝝏𝒕 𝝏𝒕 𝝏𝒕
INTEGRALES CURVILIGNES

Définition et méthode de calcul


L’intégrale curviligne I du champ de vecteurs 𝑉 le long d’un chemin 𝛾 représente la
circulation (ou le travail) de 𝑉 relative à ce chemin.

Théorème
Si le champ de vecteurs 𝑉 dérive d′un potentiel scalaire f, alors le travail de 𝑉 ne
dépend pas du chemin parcouru.
Par conséquent, l’intégrale curviligne de 𝑉 peut se calculer de la façon suivante :

𝐼 = ‫𝑉 𝛾׬‬. 𝑑𝑙 = 𝑓 𝑏 − 𝑓 𝑎 , quel que soit le chemin 𝛾 allant de a à b.

Rappel : Si 𝑉 dérive du potentiel f, alors 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 = 𝑉


INTEGRALES CURVILIGNES
Exemple
Calculer l’intégrale suivante :
𝐼 = න 𝑦𝑧𝑑𝑥 + 𝑥𝑧𝑑𝑦 + 𝑥𝑦𝑑𝑧
𝛾
𝜋
où 𝛾 est le chemin défini par 𝑥 = cos(𝑡), 𝑦 = sin(𝑡), 𝑧 = 𝑘𝑡, avec 𝑘 ∈ ℝ et 𝑡 ∈ 0;
2

𝜕𝑥 𝜕𝑦
Alors 𝑑𝑥 = 𝑑𝑡 = − 𝑠𝑖𝑛 𝑡 𝑑𝑡, 𝑑𝑦 = = 𝑐𝑜𝑠 𝑡 𝑑𝑡 et 𝑑𝑧 = k 𝑑𝑡. Et l’intégrale I s’écrit :
𝜕𝑡 𝜕𝑡

𝜋
2
𝐼= න −𝑘𝑡𝑠𝑖𝑛²(𝑡) + 𝑘𝑡𝑐𝑜𝑠² 𝑡 + 𝑘𝑐𝑜𝑠 𝑡 𝑠𝑖𝑛(𝑡) 𝑑𝑡
0
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
2 2 2 2
𝑘
𝐼 = 𝑘 න 𝑐𝑜𝑠 2 𝑡 − 𝑠𝑖𝑛2 𝑡 𝑡𝑑𝑡 + 𝑘 න 𝑐𝑜𝑠 𝑡 𝑠𝑖𝑛 𝑡 𝑑𝑡 = 𝑘 න 𝑡𝑐𝑜𝑠 2𝑡 𝑑𝑡 + න 𝑠𝑖𝑛 2𝑡 𝑑𝑡
2
0 0 0 0

𝑢 𝑡 =𝑡 𝑢′ 𝑡 = 1
On effectue une intégration par parties pour la première intégrale : on pose ൞ ′ ֜ ቐ sin(2𝑡)
𝑣 𝑡 = cos(2𝑡) 𝑣 𝑡 =
2
𝜋 𝜋
𝜋 2 2
𝑡 2 𝑘 𝑘
𝐼=𝑘 𝑠𝑖𝑛(2𝑡) − න 𝑠𝑖𝑛 2𝑡 𝑑𝑡 + න 𝑠𝑖𝑛 2𝑡 𝑑𝑡 = 0
2 0 2 2
0 0
FLUX D’UN CHAMP DE VECTEURS A TRAVERS UNE SURFACE

Définition et méthode de calcul


Surface paramétrée :
Soit D un domaine de ℝ².
Une nappe paramétrée de classe Ck (𝑘 ≥ 0) est une application 𝜙 de classe Ck, qui transforme
ce domaine D en une surface Σ. On note Σ = 𝜙(𝐷)
𝑥 = 𝜙1 (𝑢, 𝑣)
𝜙 𝑥, 𝑦 = 𝑦 = 𝜙2 (𝑢, 𝑣)
𝑧 = 𝜙3 (𝑢, 𝑣)

Flux d’un champ vectoriel à travers une surface :


On appelle flux du champ de vecteurs 𝑉 à travers la surface Σ la quantité scalaire :

𝜱 = න 𝑽 . 𝒅𝑺
𝜮

où 𝑑𝑆 représente un vecteur normal unitaire de Σ


FLUX D’UN CHAMP DE VECTEURS A TRAVERS UNE SURFACE

Définition et méthode de calcul


Si la surface est donnée par le paramétrage 𝜙 𝑢, 𝑣 , ce vecteur est défini
par :

𝜕𝜙 𝜕𝜙
𝑑𝑆 = ∧ dudv
𝜕𝑢 𝜕𝑣

Le flux s’écrit alors de la façon suivante :


𝝏𝒔 𝝏𝒔 𝝏𝒔 𝝏𝒔
𝜱 = ‫𝒖 𝑽 𝑫׭‬, 𝒗 . ∧ dudv = ‫𝑽 𝒕𝒆𝒅 𝑫׭‬, , dudv
𝝏𝒖 𝝏𝒗 𝝏𝒖 𝝏𝒗
FLUX D’UN CHAMP DE VECTEURS A TRAVERS UNE SURFACE

Définition et méthode de calcul


En particulier :
Soit Σ une surface définie par l’équation 𝑧 = 𝑓 𝑥, 𝑦 ; 𝑥, , 𝑦 ∈ 𝐷 où f est
une fonction différentiable.
Le vecteur normal à Σ est orienté dans le sens des z croissants.

Le flux du champ de vecteurs 𝑉 à travers la surface Σ s’écrit alors de la


façon suivante :

𝜕𝑓 𝜕𝑓
𝜱 = ‫ 𝑽 𝜮׬‬. 𝒅𝑺 = ‫𝑥 𝑽 𝐷׭‬, 𝑦, 𝑓 𝑥, 𝑦 . (− 𝑥, 𝑦 , − 𝑥, 𝑦 ,1)dxdy
𝜕𝑥 𝜕𝑦
FLUX D’UN CHAMP DE VECTEURS A TRAVERS UNE SURFACE

Exemple 𝑥𝑧
𝑧
Soit le champ vectoriel 𝑉 = 𝑧²
−2

Soit la surface Σ définie par l’équation 𝑧 = 𝑥² + 𝑦², 𝑧 ≤ 1 et dotée d’un


vecteur normal orienté dans le sens des z croissants.
Pour calculer le flux du champ 𝑉 à travers la surface Σ , nous utilisons la
formule :
𝜕𝑓 𝜕𝑓
𝜱 = ‫𝑥 𝑽 𝐷׭‬, 𝑦, 𝑓 𝑥, 𝑦 . (− 𝑥, 𝑦 , − 𝑥, 𝑦 ,1)dxdy
𝜕𝑥 𝜕𝑦

𝑥(𝑥 2 + 𝑦 2 ) −𝟐𝒙
𝑥² + 𝑦² −𝟐𝒚 𝒅𝒙𝒅𝒚
𝜱=ඵ .
(𝑥 2 + 𝑦 2 )² 𝟏
𝑫 −
2
𝟏
= ඵ − 𝟐𝒙2 𝒙2 + 𝒚2 − 𝟐𝒚 𝒙2 + 𝒚2 − 𝒙2 + 𝒚2 2 𝒅𝒙𝒅𝒚
𝟐
𝑫
FLUX D’UN CHAMP DE VECTEURS A TRAVERS UNE SURFACE

Exemple
𝑥 = 𝑟 cos(𝜃)
Pour calculer 𝛷 , nous allons utiliser les coordonnées polaires : ቊ avec 𝑟 ∈ 0, 1 et
𝑦 = 𝑟 sin(𝜃)
𝜃 ∈ 0, 2𝜋 .
1 2𝜋 1 2𝜋
4 2 3
𝑟4 5 2 4
𝑟5
𝛷 = − න න (2𝑟 𝑐𝑜𝑠 𝜃 + 2𝑟 𝑠𝑖𝑛(𝜃) + ) 𝑟𝑑𝑟𝑑𝜃 = − න න (2𝑟 𝑐𝑜𝑠 𝜃 + 2𝑟 𝑠𝑖𝑛(𝜃) + ) 𝑑𝑟𝑑𝜃
2 2
0 0 0 0

(rappel : r représente le jacobien du changement de variables)


2𝜋 1 2𝜋
1 6 2
2 5 𝑟6 1 2 1
𝛷 = −න 𝑟 𝑐𝑜𝑠 𝜃 + 𝑟 sin 𝜃 + 𝑑𝜃 = − න ( 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 + sin 𝜃 + ) 𝑑𝜃
3 5 12 0
3 5 12
0 0

2𝜋 2𝜋
1 1 2 1 1 1 2
𝜙 = − න ( + 𝑐𝑜𝑠 2𝜃 + sin 𝜃 + ) 𝑑𝜃 = න (− − 𝑐𝑜𝑠 2𝜃 − sin 𝜃 ) 𝑑𝜃
6 6 5 12 4 6 5
0 0
2𝜋
𝜃 1 2 𝜋
= − − sin 2𝜃 + cos 𝜃 =−
4 12 5 0
2
QUESTIONS

S-ar putea să vă placă și