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Chapitre 1
Etat statistique : ensemble des flux d’actifs réels, financiers et monétaires entre résidents et non
résidents.
Résident : personnes physiques ou morales ayant leurs principaux centres d’intérêt sur le territoire.
Exception faite des fonctionnaires.
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Balance des paiements, taux de change et systèmes de change
Chapitre 1
- 1990’s : retour à l’équilibre budgétaire mais désépargne forte => déficit des transactions
courantes toujours présent
- 2000’s : accroissement déficits publics suite à la crise => déficits jumeaux.
Particularité des Etats-Unis : « privilège exorbitant » du dollar.
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Balance des paiements, taux de change et systèmes de change
Chapitre 1
Les swaps cambistes : contrats d’échange de devise de gré à gré : 42% des opérations. (met
en relation des agents en position courte en une devise et longue en l’autre)
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Balance des paiements, taux de change et systèmes de change
Chapitre 1
Le différentiel d’intérêt peut s’analyser comme étant le reflet d’une prime de risque exigé par les
investisseurs.
C’est ce qui explique par exemple que malgré un différentiel d’intérêt positif dans les années
1980 n’ai pas conduit le Franc français à s’apprécier par rapport au Deutsch Mark. C’est
également aujourd’hui la situation des émergents face à la zone euro ou aux Etats-Unis (ils
doivent avoir des taux d’intérêts beaucoup plus élevé pour stabiliser leur monnaie.)
Donc :
A court terme, un différentiel positif de taux d’intérêt conduit à une appréciation du change.
A long terme, un différentiel positif de taux d’intérêts conduit à une dépréciation du change.
C’est ce qu’on appelle les bulles spéculatives, qu’on a beaucoup aujourd’hui, c’est l’écart grandissant
entre la valeur fondamentale d’un actif et sa valeur sur le marché. (Tout le monde croit que
l’immobilier monte, alors il monte vraiment (anticipation auto-réalisatrice), jusqu’à l’effondrement).
Anticipation d’une appréciation du change acheter aujourd’hui pour revendre demain et faire une
plus-value accroissement de la demande de monnaie (par mimétisme, les agents font comme les
faiseurs de marché, c’est l’histoire du concours de beauté de Keynes) appréciation.
Lorsque les agents comprennent qu’ils sont trop éloignés des fondamentaux Eclatement de la
bulle.
On anticipe de l’effondrement du change on vend en masse effondrement du change
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Balance des paiements, taux de change et systèmes de change
Chapitre 1
Depuis la globalisation financière, la psychologie du marché joue beaucoup sur les taux de
change. (crise mexicaine : pesos s’est effondré, car le marché ne croyait pas que la BC
pouvait défendre la parité du pesos avec le dollar) + surréaction.
John Williamson a proposé au début des années 1980 un taux de change d’équilibre
fondamental (TCEF), càd le taux de change réel susceptible qui doit faire en sorte à moyen
terme l’activité économique au niveau le plus élevé possible compte tenu des contraintes
d’équilibre interne (égalisation croissance et croissance potentielle, chômage « naturel » que
Friedman appelle NAIRU (chômage existe parce qu’on peut pas produire plus que ce qu’on
produit, donc ces travailleurs ne serve à rien)) et externe (soutenabilité de la balance
courante, si elle est déficitaire elle doit s’endetter, et quand elle aura pas elle doit ajuster son
taux de change).
Donc pour lui, les BC doivent maintenir le taux de change dans une bande de fluctuation
(10%) autour du TCEF, appelée zone-cible. Williamson veut donc guider les autorités
monétaires dans leurs interventions.
Aller plus loin : Quels sont les taux de change utilisés par les économistes ?
Taux de change nominal : taux de change du marché (on ne tient pas de l’évolution des prix).
Taux de change réel : taux de change tenant compte des pouvoirs d’achat des deux monnaies.
Taux de change effectif : taux de change d’une zone monétaire comme une somme pondérée (par
leur poids dans le commerce) des taux de change avec les différents partenaires commerciaux et
concurrents,
On a le nominal (sans évolution des prix)
Et le réel, selon l’évolution des prix. Si le taux de change effectif réel de l’euro augmente, il
traduit une perte de compétitivité.
Aller plus loin : Quels sont les effets des variations du change ?
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Balance des paiements, taux de change et systèmes de change
Chapitre 1
Exemple de cette courbe : Pour l’OCDE et le FMI, le dollar se déprécie à partir de 1985, mais la
balance des transactions courantes commencera à s’améliorer au cours du deuxième semestre 1986.
Différence entre l'ensemble des créances étrangères détenues par les résidents et l'ensemble des
dettes des résidents envers l'étranger.
Depuis la fin des années 2000, la PEN de la France < 0 et s’est dégradé au cours des années 2010.
Cela est principalement lié au déficit de la balance des transactions courantes. Les variations des taux
de change ont également un effet sur cette position extérieure nette.
Pour simplifier, supposons un pays qui dispose de créances uniquement en monnaie étrangère et de
dette uniquement en monnaie nationale.
Dépréciation du change => amélioration de la PEN : dette identique et créances valorisées
Appréciation du change => dégradation de la PEN : dette identique et créances dévalorisée
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Balance des paiements, taux de change et systèmes de change
Chapitre 1
Changes flottants :
Valeur définie sur le marché des changes par confrontation de l’offre et de la demande.
Le FMI distingue les régimes de jure (droit) et les régimes de facto (fonctionnement réel).
En 2012, 1/3 du régime international repose sur le flottement des monnaies (que les grandes
devises), donc parler de flottement généralisé est un abus.
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Balance des paiements, taux de change et systèmes de change
Chapitre 1
Les taux d’intérêt (canal monétaire) pour agir directement sur les agents économiques :
attirer ou repousser les capitaux (déprécier en réduisant les taux). Historiquement, c’est
surtout pour stabiliser le taux de change.
L’ancrage des anticipations (ou la forward guidance) par la communication. La crédibilité de
la BC est très importante, si elle n’a pas les moyens de sa politique il y a crise de change.
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