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Document 2 : Gérard Cassis, « Pour ou contre le nucléaire: les questions essentielles du débat »,
www.mediaterre.org
Document 3 : « Pour ou contre l'énergie nucléaire ? »,
http://www.astrosurf.com/luxorion/nucleaire-pour-contre.htm
Document 4 : « Arguments pour ou contre l’énergie nucléaire »,
www.frenchteacher.net/alevel/Y13energienucleaire
Document 1 :
http://www.ladocumentationfrancaise.fr
L'énergie nucléaire en débat
Le Protocole de Kyoto à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques
(CCNUCC), signé en 1997, prévoit la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici
2008-2012.
"Au cours des années 90, les émissions mondiales de CO2 se sont accrues de près de 9% et cela
malgré une baisse de 32% dans les pays en transition vers une économie de marché que l'on doit
imputer à la récession économique plutôt qu'à une volonté délibérée de contrôler les émissions de
GES. La majorité des pays de l'OCDE ont émis davantage de CO2 depuis 1990, et non l'inverse.
Pour l'ensemble des pays de l'OCDE, cette progression s'élève à plus de 10% entre 1990 et 1999.
Si l'on étudie de manière approfondie les émissions de GES des différentes filières de production
d'électricité, l'énergie nucléaire apparaît comme celle qui a la plus faible intensité de carbone,
avec des émissions de 2,5 à 5,7g de GES (exprimés en grammes d'équivalent C) par kWh
d'électricité produite contre 105 à 366 pour la production thermique classique et 2,5 à 76 pour les
énergies renouvelables. Si l'on fait l'hypothèse que les tranches nucléaires actuellement en service
remplacent des centrales thermiques classiques modernes, l'énergie nucléaire permet d'abaisser
aujourd'hui les émission de CO2 du secteur énergétique de plus de 8% dans le monde entier
(pour le secteur électrique, cette réduction représente 17%).
Dans les pays de l'OCDE, les centrales nucléaires ont déjà contribué, depuis 40 ans, à nettement
diminuer la production de gaz à effet de serre du secteur électrique. Sans l'énergie nucléaire, les
émissions de CO2 des centrales des pays de l'OCDE seraient supérieures d'environ un tiers à leur
niveau actuel. L'économie ainsi réalisée représente près de 1200 millions de tonnes de CO2 ou
environ 10% des émissions totales de CO2 imputables à la consommation d'énergie. Les objectifs
du Protocole de Kyoto demandent une réduction totale des émissions de CO2 d'environ 700
millions de tonnes vers 2008-2012, par rapport au niveau de 1990. Si toutes les centrales nucléaires
des pays de l'OCDE devaient cesser de fonctionner dans les prochaines décennies, il faudrait, pour
atteindre les objectifs de Kyoto, compenser l'accroissement des émissions de CO2 qui risquerait de
résulter de ces arrêts soit par leur remplacement intégral par des sources n'émettant pas de carbone,
soit par une réduction additionnelle de 1200 millions de tonnes de CO2 dans les autres secteurs de
l'économie.
Le Protocole de Kyoto n'interdit pas de bénéficier des avantages de l'énergie nucléaire en
termes de réduction des émission des de CO2. La construction de nouvelles centrales nucléaires
aidera les pays qui ont choisi de recourir à cette source d'énergie pour satisfaire une partie de leurs
besoins domestiques à atteindre les objectifs de Kyoto.
En revanche, le Protocole de Kyoto contient des dispositions qui aboutissent en fait à exclure
l'énergie nucléaire des solutions envisageables pour la mise en oeuvre de deux des trois
"mécanismes de flexibilité" auxquels les Parties visées à l'annexe I peuvent recourir, en plus des
mesures prises au niveau national, pour remplir leurs engagements. Ces trois mécanismes sont : les
projets conjoints (article 6), le mécanisme pour un développement "propre" (MDP, article 12) et les
échanges d'unités de réduction des émissions (article 17). Les restrictions relatives à l'énergie
nucléaire ne s'appliquent pas à l'échange d'unités de réduction des émissions.
Les arguments pour et contre le recours à l'énergie nucléaire dans le cadre des mécanismes de
flexibilité semblent découler de différentes conceptions du développement durable et des types de
systèmes énergétiques correspondant à ces conceptions. Pour certains, l'énergie nucléaire ne
possède aucune propriété fondamentale qui pourrait l'exclure définitivement des stratégies
énergétiques durables, et il faut conserver les moyens d'y recourir et de la développer à moyen et à
long terme. D'autres, au contraire, lui attribuent des spécificités, liées à la sûreté, au stockage des
déchets radioactifs et à la prolifération des armements nucléaires, interdisant de considérer son
exploitation comme durable.
La sixième Conférence des Parties à la Convention sur les changements climatiques (COP-6) a
affirmé qu'il appartient à la Partie hôte de décider si un projet contribue ou non à son
développement durable. De ce fait, le MDP n'interdit pas à un pays hors annexe I de recourir à
l'énergie nucléaire, mais l'empêche de bénéficier des subsides du MDC pour ce faire.
www.mediaterre.org
Pour ou contre le nucléaire: les questions essentielles du débat par Gérald CASSIS.
Depuis quelques temps on assiste à un regain d’intérêt pour l’énergie nucléaire. Ce qui entraine
aussi le retour dans l’actualité un ensemble de questions fondamentales liées au recours à l’énergie
nucléaire. Donc le débat entre les pro- et antinucléaire vient occuper le devant de la scène. Un débat
ayant pour toile de fond des questionnements autour des problèmes relatifs à la prolifération
nucléaire (terrorisme nucléaire), la question des déchets, le financement des investissements et les
ressources en combustible entre autres.
1- La prolifération
Ce problème réside dans la perméabilité des frontières entre les applications civiles et les
applications militaires du nucléaire. Il y a aussi le risque de terrorisme nucléaire par le
détournement des matières radioactives pour les utiliser comme arme toxique ou pour fabriquer des
«bombes radiologiques», ou par le sabotage direct au niveau d’un réacteur. Une telle situation a
conduit très tôt la plupart des pays à se doter, soit au niveau local, soit au niveau international, des
outils légaux pour en limiter les conséquences. Citons entre autres la création de l’AIEA en 1957, le
Traité de non-prolifération en 1969, le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires en 1996.
Ce dernier n’étant pas toujours pas entré en vigueur du fait que 10 Etats sur 44 ne l’ont pas encore
ratifié. Ces 10 pays sont : la Chine, l’Inde, la Corée du Sud, l’Iran, la Colombie, l’Egypte,
l’Indonésie, l’Israël, le Pakistan et les Etats-Unis d’Amérique. La crise actuelle entre l’Iran et les
puissances occidentales montre comment il est difficile d’empêcher un pays de développer un
armement nucléaire s’il en a la volonté.
2- Les déchets
L’un des plus grands défis du nucléaire reste la problématique de la gestion des déchets. Du fait de
leur radioactivité, ces déchets (surtout ceux qui sont les produits de la fission, c’est-à-dire le résultat
de la cassure en deux des noyaux d’uranium) doivent être soigneusement confinés.
Ludovic Mons[1] distingue trois types de déchets nucléaires :
a) Les déchets de très faible activité qui proviennent notamment des résidus du traitement des
minerais, de ferrailles et de gravats d’atelier et représentent de gros volumes.
b) Les déchets de faible et moyenne activité à vie courte (quelques dizaines d’années) sont
générés par l’exploitation et la maintenance des centrales nucléaires. Ils sont compactés et mis en
fûts métalliques quand leur radioactivité est faible. Lorsque celle-ci est plus importance, les déchets
sont enrobés dans du béton ou des résines et confinés dans les conteneurs en béton.
c) Enfin, les déchets à vie longue (de quelques centaines d’années à plusieurs millions d’années)
et/ou hautement radioactifs sont constitués des gaines entourant le combustible, des combustibles
usés quand ils ne sont pas retraités et des produits de fission. Ils sont conditionnés dans du béton
et/ou vitrifiés. Dans de nombreux pays, ils sont stockés sur le lieu même de leur traitement avant de
trouver une solution de stockage definitif.
Face à ce problème de déchets nucleaires des solutions techniques existent, la plus prometteuse
(avec des implications encore problématiques) étant le stockage géologique profond. Mais la
complexité et les enjeux sont tels qu’il faudrait développer des collaborations au niveau mondial
pour arriver au concept de stockages internationaux (tous les pays nucleaires n’ayant pas les
structures géologiques adéquates garantissant un stockage sur leur territoire).
3. Le financement des investissements
Généralement les investissements nucleaires nécessitent des capitaux important et compte tenu de la
durée de l’aboutissement du processus. En effet, il faut 2 à 5 ans d’études préliminaires, 5 à 8 ans de
réalisation et le temps de retour sur investissement est particulièrement long (environ 10 à 15 après
le début de mise en œuvre). Les incertitudes sont telles qu’en pratique, peu d’investisseurs
accepteront de prendre le risque d’investir dans un réacteur nucléaire à moins que les pouvoirs
publics définissent un cadre adapté prenant en charge une partie du risque. C’est pour cela que les
recherches et les applications sont surtout réalisées par le secteur public.
4- Les ressources en uranium
Enfin, se pose la question des ressources en uranium qui est le principal combustible utilisé. Ces
ressources sont disponibles dans des ordres de grandeurs comparables aux ressources pétrolières et
gazières : soit environ 60 ans à consommation constante et dans les conditions actuelles. Face à
cela, on envisage le recours aux réacteurs à neutrons rapides qui permettra à long terme de
s’affranchir de toute contrainte. En effet l’utilisation de ces réacteurs diviserait le besoin en matière
première par un ordre de grandeur compris entre 50 et 100. La durée des ressources en matières
premières (ressources en uranium) est alors multipliée par le même facteur. Mais depuis près de 50
ans de recherches et d’investissements les résultats sont peu probants.
Après tout, le nucléaire reste sans doute une énergie d’avenir, à condition de ne pas évacuer les
questions sensibles que l’on vient d’évoquer. Des questions fondamentales auxquelles l’on doit
répondre avec des solutions techniquement adéquates et écologiquement bénéfiques.
Entre temps, tout le monde doit s’engager à une meilleure utilisation de l’énergie qui soit
respectueuse de l’environnement et du devenir des générations futures.
Gérald CASSIS
Membre du Comité Jeunes Reporter Médiaterre
Port-au-Prince, Haïti.
[1] Ludovic Mons, Les Enjeux de l’énergie. Pétrole, nucléaire et après ? Petite Encyclopédie
Larousse, 2006.
Document 3 :
http://www.astrosurf.com/luxorion/nucleaire-pour-contre.htm
Pour ou contre l'énergie nucléaire ?
Par ailleurs, nous n'hésitons pas à nous débarrasser de nos déchets dans les pays étrangers,
notamment en Russie où ils sont soi-disant recyclés. Or sur place, on constate qu'à peine 10% des
déchets sont valorisés, le reste est abandonné à quelques centaines mètres des habitations.
Des régions comme Tomsk en Sibérie qui s'étendent sur 190 km2 sont couvertes de plus de
100000 tonnes de déchets d'uranium occidentaux expédiés par les exploitants européens parmi
lesquels EDF ! A proximité des usines de retraitement, à Chernaya Rechka par exemple située le
long du fleuve Tom, l'eau est tellement contaminée par des substances hautement radioactives
que la baignade et la pêche sont interdites !
C'est la population russe qui aujourd'hui en subit les conséquences à notre place ! Ces
pollutions environnementales contaminent quotidiennement et durablement l'air, les fleuves, les
berges, les nappes phréatiques, les lacs, les océans et bien sûr tous les êtres vivants en
commençant par les enfants et les femmes enceintes… L'Europe des Eurocrates en est
responsable mais a préféré passer le problème sous silence. Désolés messieurs, dames, mais vous
êtes responsables de cette situation. La Russie n'est pas la poubelle de l'Europe, pas plus que
l'Afrique !
Voulez-vous un autre exemple plus proche de chez nous ? Selon un rapport demandé en 2001
par le Parlement européen, les usines de retraitement d’Areva à La Hague en France et de
Sellafield en Angleterre rejettent l'équivalent d'un accident nucléaire à grande échelle chaque
année.
Mis à part les exploitants du secteur nucléaire, qui oserait encore prétendre que cette source
d'énergie est écologique et participe au développement durable ? Ce qui est sûr en revanche c'est
que la propagande et la pollution radioactive ont assez duré !
7. Les déchets nucléaires se limitent à un dé à coudre au fond d'une piscine...
Faux ! Les porte-parole du secteur nucléaire n'hésitent pas à nous montrer le gros dé à coudre
que représente la totalité des déchets nucléaires produits par une personne belge ou française
durant sa vie.
Dérisoire ? Non seulement ce dé mesure 120 cm3 et pèse 2.3 kg, mais il est hautement
radioactif (plus d'un million de Becquerels par gramme) et doit être manipulé avec les plus
grandes précautions. Notre porte-parole pronucléaire ment par omission car il a "oublié" de nous
préciser qu'il fallait multiplier cette quantité par l'ensemble de la population européenne : 260
millions de fûts pour l'Europe des 25 en 2004. Rien que pour la France, en 2004 cela représentait
1851 m3 de déchets de longue vie et de haute activité ! Et cela ne représente que le volume de
déchets d'un seul pays !
Il faut ajouter à ces milliers de tonnes de déchets hautement radiotoxiques tous les déchets non
valorisables de l'industrie nucléaire. En théorie 96% des déchets radioactifs sont valorisables mais
en pratique un très faible pourcentage est réutilisé. Fin 2004 la France entreposait plus d'un
million de mètres cubes de déchets nucléaires ! Et c'est la même chose dans les grands pays
industrialisés. Imaginez ce que cela représente : un cube certainement, mais rien que pour la
France il mesure 1 km de côté ! Nous sommes loin de notre dé à coudre... Rien que la Belgique
entrepose 21000 m3 de déchets de haute activité et cela ne représente que 0.2% du volume total
des déchets nucléaires !
Rien que pour la France le site d'enfouissement enisagé par l'ANDRA s'étendra au minimum
sur 15 km2. Nous sommes 15000 fois au-dessus de la taille d'une piscine olympique !
Malheureusement ces sites d'enfouissement sont des solutions provisoires et ils ne seront pas
exploités avant 2010 ou 2035 selon les pays. En attendant, nos "dés à coudre" nous embarrassent
sérieusement.
Plus la technologie éolienne est simple plus l'investisssement est faible et plus le système est
fiable et son rendement élevé, plus le retour sur investissement est important.
Ce sont les installations domestiques les plus petites (2-5 kW) qui sont les plus chères. A titre
d'information, une éolienne domestique de 2 kW (produisant 5000 kW.h par an soit la
consommation d'électricité d'une maison) et de 9 mètres de hauteur revient à environ 18000€,
installation comprise. Mais l'Etat peut offrir des aides et réductions d'impôts s'élevant jusqu'à
75% du montant de la facture. A ce prix là, et même si la force du vent baisse de moitié,
l'électricité devient très bon marché !
A l'échelle nationale, dans la plupart des pays peu nucléarisés l'éolien à le vent en poupe,
talonné par l'énergie solaire. Actuellement, le plus grand parc éolien est le parc offshore de Horns
Rev 1 situé au large du port d'Esbjerg à l'Ouest du Danemark. Il est constitué de 80 éoliennes
générant chacune une puissance nominale de 2 MW soit un total de 160 MW. Horns Rev 1
produit 400 GWh d'électricité par an. En une heure une seule éolienne peut assurer la
consommation d'électricité d'une maison pendant 1 an ! Un deuxième parc de 91 éoliennes a été
construit en 2009 produisant 522 GWh par an.
Ensemble, les parcs de Horns Rev 1 et 2 comptent 171 éoliennes capables de générer une
puissance de 369 MW d'électricité, soit 922 GWh par an, soit environ 50% de l'énergie produite
par un seul réacteur d'une centrale nucléaire.
En 1995, dans le monde, l'énergie éolienne offrait une capacité de 4.8 GW. En 2010, on
atteignait une capacité supérieure à 59 GW et en 2010 on atteignait 194 GW; l'évolution de la
capacité mondiale d'énergie éolienne suit une courbe exponentielle.
A l'échelle mondiale seuls 6% seulement de l'électricité sont d'origine nucléaire et sont produits
par 442 centrales nucléaires (2011) dans 31 pays.
Document 4 :
www.frenchteacher.net/alevel/Y13energienucleaire
ARGUMENTS POUR OU CONTRE L’ENERGIE NUCLEAIRE
SFEN
Données générales
Emploi
Si l'on s'en tient à la production d'électricité, on estime que le secteur nucléaire emploie
globalement plus de 100 000 personnes en France:
- 20 000 agents EDF assurant l'exploitation des 58 tranches nucléaires. Sont associés à
cette exploitation 20 000 agents d'entreprises extérieures, notamment pour des tâches de
maintenance.
- Les grandes entreprises du secteur nucléaire - hors EDF- emploient 55 000 personnes
- Les autres entreprises intervenant dans le secteur emploient, pour ces activités
nucléaires, plusieurs milliers de personnes.
Domaines d'activité
Impact économique
Au plan national:
La valeur ajoutée créée par l'industrie nucléaire française est située entre 20 et 28
milliards d'euros par an (130 à 180 milliards de francs). Cette valeur ajoutée est
essentiellement réalisée sur le territoire national favorisant ainsi l'emploi et l'activité
économique à l'intérieur des frontières.
Activités à l'exportation:
Maîtrisant l'ensemble des technologies nucléaires, la France a une position de leader
mondial dans ce domaine. Son savoir-faire internationalement reconnu vaut à l'industrie
nucléaire française un important volume de commandes à l'exportation, correspondant en
moyenne, chaque année à une rentrée en devises de 3 à 4,5 milliards d'euros (20 à 30
milliards de francs).
Balance commerciale:
Au total l'impact de l'industrie nucléaire française sur la balance commerciale du pays peut
être estimé à environ 11 milliards d'euros par an (70 milliards de francs). Ce chiffre
résulte du cumul suivant : exportations d'équipements et de services nucléaires +
exportation d'électricité + économies réalisées du fait de la non importation de
combustibles fossiles. Le nucléaire est devenu, en une vingtaine d'années, un des
premiers postes du commerce extérieur de la France. C'est ainsi que l'industrie nucléaire
française a apporté une contribution déterminante à la balance commerciale du pays.
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GREENPEACE
Greenpeace souligne les risques de l’énergie nucléaire : le transport des déchets
radioactifs, la gestion des déchets, et leurs retraitements, la pollution
radioactive,l’irradiation. Le nucléaire propre et sûr est un mythe. Greenpeace fait
campagne pour l'arrêt du nucléaire, "civil" et militaire, la fin du retraitement et la
dispersion des déchets nucléaires.
L'ère du nucléaire s'est ouverte en juillet 1945 quand les Etats-Unis ont testé leur
première bombe atomique au Nouveau-Mexique, suivi un mois après des bombardements
d'Hiroshima et Nagasaki. Quelques années plus tard, en 1953, le Président Eisenhower
annonçait son programme "Atoms for Peace" aux Nations Unies, dans un contexte
d'optimisme atomique effréné.
La production d'électricité dans les réacteurs nucléaires génère des substances utilisables
pour la fabrication d'armements nucléaires. Les dangers liés à la manutention de
substances nucléaires utilisables en armement nécessitent un haut niveau de sécurité et
de secret, même dans des pays qui se veulent démocratiques.
De plus, l'énergie nucléaire n'a jamais été une solution économique, malgré les énormes
subventions publiques qu'elle reçoit depuis des décennies. Aujourd'hui encore, des
financements sont attribués au nucléaire, au dépens de la sobriété et de l'efficacité
énergétiques et de sources d'énergie renouvelables comme le solaire ou l'éolien.