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Document 1 : « L'énergie nucléaire en débat », http://www.ladocumentationfrancaise.

fr
Document 2 : Gérard Cassis, « Pour ou contre le nucléaire: les questions essentielles du débat »,
www.mediaterre.org
Document 3 : « Pour ou contre l'énergie nucléaire ? »,
http://www.astrosurf.com/luxorion/nucleaire-pour-contre.htm
Document 4 : « Arguments pour ou contre l’énergie nucléaire »,
www.frenchteacher.net/alevel/Y13energienucleaire

Document 1 :

http://www.ladocumentationfrancaise.fr
L'énergie nucléaire en débat
Le Protocole de Kyoto à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques
(CCNUCC), signé en 1997, prévoit la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici
2008-2012.

Un réel moyen de lutter contre l'effet de serre


• Le point de vue de l'Agence pour l'énergie nucléaire

"Au cours des années 90, les émissions mondiales de CO2 se sont accrues de près de 9% et cela
malgré une baisse de 32% dans les pays en transition vers une économie de marché que l'on doit
imputer à la récession économique plutôt qu'à une volonté délibérée de contrôler les émissions de
GES. La majorité des pays de l'OCDE ont émis davantage de CO2 depuis 1990, et non l'inverse.
Pour l'ensemble des pays de l'OCDE, cette progression s'élève à plus de 10% entre 1990 et 1999.

Si l'on étudie de manière approfondie les émissions de GES des différentes filières de production
d'électricité, l'énergie nucléaire apparaît comme celle qui a la plus faible intensité de carbone,
avec des émissions de 2,5 à 5,7g de GES (exprimés en grammes d'équivalent C) par kWh
d'électricité produite contre 105 à 366 pour la production thermique classique et 2,5 à 76 pour les
énergies renouvelables. Si l'on fait l'hypothèse que les tranches nucléaires actuellement en service
remplacent des centrales thermiques classiques modernes, l'énergie nucléaire permet d'abaisser
aujourd'hui les émission de CO2 du secteur énergétique de plus de 8% dans le monde entier
(pour le secteur électrique, cette réduction représente 17%).

Dans les pays de l'OCDE, les centrales nucléaires ont déjà contribué, depuis 40 ans, à nettement
diminuer la production de gaz à effet de serre du secteur électrique. Sans l'énergie nucléaire, les
émissions de CO2 des centrales des pays de l'OCDE seraient supérieures d'environ un tiers à leur
niveau actuel. L'économie ainsi réalisée représente près de 1200 millions de tonnes de CO2 ou
environ 10% des émissions totales de CO2 imputables à la consommation d'énergie. Les objectifs
du Protocole de Kyoto demandent une réduction totale des émissions de CO2 d'environ 700
millions de tonnes vers 2008-2012, par rapport au niveau de 1990. Si toutes les centrales nucléaires
des pays de l'OCDE devaient cesser de fonctionner dans les prochaines décennies, il faudrait, pour
atteindre les objectifs de Kyoto, compenser l'accroissement des émissions de CO2 qui risquerait de
résulter de ces arrêts soit par leur remplacement intégral par des sources n'émettant pas de carbone,
soit par une réduction additionnelle de 1200 millions de tonnes de CO2 dans les autres secteurs de
l'économie.
Le Protocole de Kyoto n'interdit pas de bénéficier des avantages de l'énergie nucléaire en
termes de réduction des émission des de CO2. La construction de nouvelles centrales nucléaires
aidera les pays qui ont choisi de recourir à cette source d'énergie pour satisfaire une partie de leurs
besoins domestiques à atteindre les objectifs de Kyoto.

En revanche, le Protocole de Kyoto contient des dispositions qui aboutissent en fait à exclure
l'énergie nucléaire des solutions envisageables pour la mise en oeuvre de deux des trois
"mécanismes de flexibilité" auxquels les Parties visées à l'annexe I peuvent recourir, en plus des
mesures prises au niveau national, pour remplir leurs engagements. Ces trois mécanismes sont : les
projets conjoints (article 6), le mécanisme pour un développement "propre" (MDP, article 12) et les
échanges d'unités de réduction des émissions (article 17). Les restrictions relatives à l'énergie
nucléaire ne s'appliquent pas à l'échange d'unités de réduction des émissions.

Les arguments pour et contre le recours à l'énergie nucléaire dans le cadre des mécanismes de
flexibilité semblent découler de différentes conceptions du développement durable et des types de
systèmes énergétiques correspondant à ces conceptions. Pour certains, l'énergie nucléaire ne
possède aucune propriété fondamentale qui pourrait l'exclure définitivement des stratégies
énergétiques durables, et il faut conserver les moyens d'y recourir et de la développer à moyen et à
long terme. D'autres, au contraire, lui attribuent des spécificités, liées à la sûreté, au stockage des
déchets radioactifs et à la prolifération des armements nucléaires, interdisant de considérer son
exploitation comme durable.

La sixième Conférence des Parties à la Convention sur les changements climatiques (COP-6) a
affirmé qu'il appartient à la Partie hôte de décider si un projet contribue ou non à son
développement durable. De ce fait, le MDP n'interdit pas à un pays hors annexe I de recourir à
l'énergie nucléaire, mais l'empêche de bénéficier des subsides du MDC pour ce faire.

Jusqu'à présent, les objectifs et mécanismes de flexibilité se rapportent seulement à la période


d'engagement du Protocole de Kyoto (2008-2012). Bien que l'entrée en vigueur du Protocole de
Kyoto soit de nature à renforcer la pertinence d'utiliser des technologies n'émettant pratiquement
pas de carbone, telle l'énergie nucléaire, c'est au delà de 2012 que l'énergie nucléaire pourra
véritablement contribuer à la réduction des émissions de GES. C'est également à cette échéance que
la réflexion sur la place de l'énergie nucléaire dans une perspective de développement durable
prendra toute son importance.

L'exclusion de l'énergie nucléaire de deux des mécanismes de flexibilité pendant la période


d'engagement actuelle a un impact essentiellement symbolique sur le développement de l'énergie
nucléaire d'ici 2012. Très peu de tranches nucléaires auraient, en fait, pu être commandées au titre
de ces mécanismes. Pourtant, le débat sur l'énergie nucléaire qui a conduit à l'exclure de ces
mécanismes pourrait avoir des prolongements négatifs au cours de la période ultérieure."
Source : L'énergie nucléaire et le Protocole de Kyoto [.pdf, 216 Ko], Rapport de l'Agence pour
l'énergie nucléaire, OCDE, 2002
Document 2 :

www.mediaterre.org
Pour ou contre le nucléaire: les questions essentielles du débat par Gérald CASSIS.

 Depuis quelques temps on assiste à un regain d’intérêt pour l’énergie nucléaire. Ce qui entraine
aussi le retour dans l’actualité un ensemble de questions fondamentales liées au recours à l’énergie
nucléaire. Donc le débat entre les pro- et antinucléaire vient occuper le devant de la scène. Un débat
ayant pour toile de fond des questionnements autour des problèmes relatifs à la prolifération
nucléaire (terrorisme nucléaire), la question des déchets, le financement des investissements et les
ressources en combustible entre autres.
1- La prolifération
Ce problème réside dans la perméabilité des frontières entre les applications civiles et les
applications militaires du nucléaire. Il y a aussi le risque de terrorisme nucléaire par le
détournement des matières radioactives pour les utiliser comme arme toxique ou pour fabriquer des
«bombes radiologiques», ou par le sabotage direct au niveau d’un réacteur. Une telle situation a
conduit très tôt la plupart des pays à se doter, soit au niveau local, soit au niveau international, des
outils légaux pour en limiter les conséquences. Citons entre autres la création de l’AIEA en 1957, le
Traité de non-prolifération en 1969, le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires en 1996.
Ce dernier n’étant pas toujours pas entré en vigueur du fait que 10 Etats sur 44 ne l’ont pas encore
ratifié. Ces 10 pays sont : la Chine, l’Inde, la Corée du Sud, l’Iran, la Colombie, l’Egypte,
l’Indonésie, l’Israël, le Pakistan et les Etats-Unis d’Amérique. La crise actuelle entre l’Iran et les
puissances occidentales montre comment il est difficile d’empêcher un pays de développer un
armement nucléaire s’il en a la volonté.
2- Les déchets
L’un des plus grands défis du nucléaire reste la problématique de la gestion des déchets. Du fait de
leur radioactivité, ces déchets (surtout ceux qui sont les produits de la fission, c’est-à-dire le résultat
de la cassure en deux des noyaux d’uranium) doivent être soigneusement confinés.
Ludovic Mons[1] distingue trois types de déchets nucléaires :
a) Les déchets de très faible activité qui proviennent notamment des résidus du traitement des
minerais, de ferrailles et de gravats d’atelier et représentent de gros volumes.
b) Les déchets de faible et moyenne activité à vie courte (quelques dizaines d’années) sont
générés par l’exploitation et la maintenance des centrales nucléaires. Ils sont compactés et mis en
fûts métalliques quand leur radioactivité est faible. Lorsque celle-ci est plus importance, les déchets
sont enrobés dans du béton ou des résines et confinés dans les conteneurs en béton.
c) Enfin, les déchets à vie longue (de quelques centaines d’années à plusieurs millions d’années)
et/ou hautement radioactifs sont constitués des gaines entourant le combustible, des combustibles
usés quand ils ne sont pas retraités et des produits de fission. Ils sont conditionnés dans du béton
et/ou vitrifiés. Dans de nombreux pays, ils sont stockés sur le lieu même de leur traitement avant de
trouver une solution de stockage definitif.
Face à ce problème de déchets nucleaires des solutions techniques existent, la plus prometteuse
(avec des implications encore problématiques) étant le stockage géologique profond. Mais la
complexité et les enjeux sont tels qu’il faudrait développer des collaborations au niveau mondial
pour arriver au concept de stockages internationaux (tous les pays nucleaires n’ayant pas les
structures géologiques adéquates garantissant un stockage sur leur territoire).
3. Le financement des investissements
Généralement les investissements nucleaires nécessitent des capitaux important et compte tenu de la
durée de l’aboutissement du processus. En effet, il faut 2 à 5 ans d’études préliminaires, 5 à 8 ans de
réalisation et le temps de retour sur investissement est particulièrement long (environ 10 à 15 après
le début de mise en œuvre). Les incertitudes sont telles qu’en pratique, peu d’investisseurs
accepteront de prendre le risque d’investir dans un réacteur nucléaire à moins que les pouvoirs
publics définissent un cadre adapté prenant en charge une partie du risque. C’est pour cela que les
recherches et les applications sont surtout réalisées par le secteur public.
4- Les ressources en uranium
Enfin, se pose la question des ressources en uranium qui est le principal combustible utilisé. Ces
ressources sont disponibles dans des ordres de grandeurs comparables aux ressources pétrolières et
gazières : soit environ 60 ans à consommation constante et dans les conditions actuelles. Face à
cela, on envisage le recours aux réacteurs à neutrons rapides qui permettra à long terme de
s’affranchir de toute contrainte. En effet l’utilisation de ces réacteurs diviserait le besoin en matière
première par un ordre de grandeur compris entre 50 et 100. La durée des ressources en matières
premières (ressources en uranium) est alors multipliée par le même facteur. Mais depuis près de 50
ans de recherches et d’investissements les résultats sont peu probants.
Après tout, le nucléaire reste sans doute une énergie d’avenir, à condition de ne pas évacuer les
questions sensibles que l’on vient d’évoquer. Des questions fondamentales auxquelles l’on doit
répondre avec des solutions techniquement adéquates et écologiquement bénéfiques.
Entre temps, tout le monde doit s’engager à une meilleure utilisation de l’énergie qui soit
respectueuse de l’environnement et du devenir des générations futures.
Gérald CASSIS
Membre du Comité Jeunes Reporter Médiaterre
Port-au-Prince, Haïti.

[1] Ludovic Mons, Les Enjeux de l’énergie. Pétrole, nucléaire et après ? Petite Encyclopédie
Larousse, 2006.
Document 3 :

http://www.astrosurf.com/luxorion/nucleaire-pour-contre.htm
Pour ou contre l'énergie nucléaire ?

Réponses aux arguments des pronucléaires


Cela fait plus d'une génération que l'industrie nucléaire nous trompe sur la sécurité et les eujeux
économiques associés à ce type d'énergie. Depuis que les lobbies ont décidé d'inonder les
marchés belges et français avec de l'électricité d'origine nucléaire, cette industrie se sent
obligée de rassurer la population face au flot de revendications antinucléaires mis en avant par
les mouvements écologiques, dont les arguments sont tout à fait vérifiables contrairement aux
propos fallacieux des pronucléaires.

La vérité ou comment combattre la propagande des pronucléaires


Voyons quels sont les arguments que nous présentent les pronucléaires et quelles réponses
peut-on leur opposer. Ne soyez pas étonnés que chacun de leur argument soit faux car cette
industrie n'a aucun moyen de se justifier ainsi que nous allons le démontrer; par définition la
propagande est tout sauf fondée sur une analyse impartiale de la question.

1. Nos centrales nucléaires sont à l'abri des erreurs humaines...


Faux ! En consultant la liste des accidents et des incidents nucléaires, on se rend compte que 75%
des incidents sont dûs à des négligences et des erreurs humaines, parfois volontaires et qui
conduisirent à la mort de la victime. Croire que "ça n'arrive qu'aux autres" comme le sous-
entendent les exploitants serait bien naïf de leur part quand on sait quelle haute estime ils ont de
leur profession. Comme dans tous les métiers et peut-être plus encore dans le nucléaire ou les
systèmes automatiques de sécurité sont nombreux, l'erreur reste fondamentalement humaine.
Cette conclusion a récemment été confirmée le 3 mars 2006, lors d'un incident à la centrale
française de Civeaux qui monta en puissance suite à une erreur humaine. L'Autorité de Sécurité
Nucléaire (ASN) évoqua une fois de plus un "manque de rigueur" des opérateurs.

2. L’accident de Tchernobyl ne peut pas se reproduire en Europe occidentale...


Faux ! Il ne faut pas dévaloriser les installations étrangères et penser que les centrales
occidentales sont en-dessous de tout soupçon et ne risquent pas d'accident majeur. Il suffit de se
rappeler l'accident de Three Mile Island de 1979 où on a frôlé la catastrophe. Une succession
d’erreurs humaines et des défauts de conception ont entraîné la perte de l'eau de refroidissement
du coeur du réacteur qui est entré en fusion. L’explosion fut heureusement évitée mais plusieurs
dizaines de milliers de personnes ont été évacuées. Depuis deux réacteurs de la centrale ont été
coupés.
Dans "Le Nouvel Observateur" du 29 septembre 2005, le physicien Georges Charpak, prix
Nobel de physique en 1992 écrivait, "nous avons découvert avec stupéfaction que dans les cinq
dernières années s’étaient développés des comportements qui conduisent inéluctablement à des
accidents comparables à celui qui a ravagé Tchernobyl, tenus secrets et ne faisant donc pas
l’objet de débats raisonnables visant à améliorer la sécurité d’un outil incontournable. Il nous
semble utile de soumettre à la réflexion nos conclusions sur la stratégie à suivre pour sortir du
bourbier dans lequel nous risquons d’être entraînés si le problème de la sécurité n’est pas pris à
bras-le-corps par une organisation indépendante sous l’égide des Nations Unies. Une
organisation qui devra être dotée de moyens de coercition. Méfions-nous par ailleurs des
privatisations irresponsables : la sécurité nucléaire est incompatible avec l’obsession de
produire le kilowatt-heure le moins cher possible." A choisir entre l'avis d'un ministre ou d'un
exploitant et celui d'un physicien indépendant, chacun jugera quel est l'avis le plus impartial et la
personne la plus compétente pour juger la sécurité de cet outil. L'opinion des autorités est donc
contredite par un physicien qui n'a que son honnêté scientifique pour se justifier.

3. La double enceinte de confinement nous protège de tout risque majeur...


Faux ! Selon Brian Sheron, ancien directeur de la Nuclear Reactor Regulatory Research,
"L’énergie de l’explosion de Tchernobyl a été de l’ordre de 320 GW par seconde, soit
l’équivalent de 75t de TNT, c’est-à-dire 50 fois plus que le maximum qu’une enceinte de
réacteur à eau pressurisé (PWR) serait capable de contenir." Il existe 38 réacteurs de ce type en
France !
Concernant les attentats, selon les autorités civiles, la double coque de nos centrales nucléaires
serait capable de résister à l'impact d'un avion de ligne. Selon les militaires, elle résisterait
probablement à l'impact d'un avion des années 1970 tombant d'une faible altitude mais elle ne
résisterait pas à la masse des plus gros porteurs modernes animés de leur impulsion maximale. Ce
n'est pas la première fois non plus que la France juge ses bâtiments inattaquables ou
insubmersibles...

4. Nous maîtrisons parfaitement la technologie nucléaire...


Faux ! L'accident de Tchernobyl n’est malheureusement pas le seul accident nucléaire. Chaque
année dans le monde nous assistons à au moins un incident de Niveau 3 ou supérieur aux Etats-
Unis, au Japon, en Grande-Bretagne ou ailleurs dans les centrales nucléaires ou les laboratoires.
La France comme la Belgique n'échappent pas à cette règle et pas plus tard qu'en 2006, la
Belgique a été victime d'un accident de Niveau 4 dans un laboratoire de stérilisation
d'équipements médicaux. En 1999, au cours de la tempête qui sévit dans la nuit du 27 au 28
décembre, l’arrêt d’urgence du réacteur de la centrale nucléaire de Blaye en Gironde en France a
été imposé après que tous les systèmes de sécurité aient été inondés suite à la rupture des digues
de protection. Durant la canicule d'août 2003 (plus de 40°C à l'ombre), la centrale de Golfech est
montée en température et dut être arrêtée d'urgence. L'enceinte de confinement n'a pas joué son
rôle d'isolant.
Rien qu'en France, à la centrale nucléaire de 3eme génération de Civaux (3.2 GWe), on recense
plus de 150 incidents (connus) depuis sa mise en production en 1998 soit une moyenne de 21
incidents par an. Multiplier ce nombre par 440 réacteurs nucléaires installés à travers le monde et
vous obtiendrez une moyenne de 9200 incidents mineurs chaque année ! La France détient 59
centrales nucléaires. Faites le calcul, cela représente en moyenne plus de 1200 incidents par an,
plus de 3 incidents par jour ! Qui oserait encore dire que nous maîtrisons l'outil ?

5. Le nucléaire rend notre pays indépendant des importations d'énergie...


Faux ! Mis à part les quelques kilos d'uranium encore disponibles dans les rares gisements
d'Europe, la France comme la Belgique doivent importer 100% de leur uranium, notamment
d'Afrique du Sud, des Etats-Unis, du Canada, du Kazakhstan et de Russie. De plus le nucléaire ne
participe qu'à la fabrication d'électricité. Il ne fournit aucun autre forme d'énergie.
Il faut aussi rappeler que le nucléaire couvre à peine 38% de nos besoins énergétiques ce qui
relativise son importance par rapport aux autres énergies. Les exploitants ne nous disent pas non
plus que l'énergie nucléaire ne nous a pas fait économiser une seule goutte de pétrole; nous en
consommons toujours autant que nos voisins européens.
Enfin, en nous proposant de "passer au tout nucléaire", ce secteur nous pousse à un gaspillage
inconsidéré d’énergie qui va tout à l'opposé des conceptions écologiques du développement
durable que toutes les instances essayent de développer. Bref, utiliser le nucléaire tout azimut se
fait au détriment de la maîtrise et de l’efficacité énergétique.

6. Le nucléaire est une énergie propre...


Faux ! Si l'énergie nucléaire permet effectivement de réduire nos émissions de caz carbonique
de 2.4 milliards de tonnes chaque année et si les réfrigérants des centrales nucléaires ne libèrent
que de la vapeur d'eau, quelques centaines de mètres plus loin, on manipule des substances
hautement radioactives où les risques d'accidents ne sont jamais nuls.
L'énergie nucléaire est indissociable des risques de contamination radioactive et de ses trop
fameux déchets nucléaires. On ne peut pas trouver une trace d'énergie propre dans cette
exploitation.
Si nous prenons l'exemple du trop célèbre césium-137 libéré au cours de l'accident de
Tchernobyl, ce radionucléide présente une demi-vie de 30.17 ans. En pratique, il faut 10 fois
cette durée pour que ce radioisotope devienne 1000 moins radiotoxique. Les zones
contaminées resteront donc dangereuses durant plus de 300 ans voire des millénaires par
endroit ! Pour le plutonium-239 la période est de 24110 ans et se chiffre en centaines de
millions d'années pour l'uranium-235 !
A ce jour et jusqu'à 2035 pour certains pays, aucun gouvernement n'a trouvé de solution
propre et définitive pour nous débarrasser des déchets nucléaires de longue vie et de haute
activité. Nos descendants devrons les gérer durant des milliers d'années avec tous les risques
que cela entraîne. Nous leur offrons un beau cadeau empoisonné ! Nous verrons en dernière
page que les majorité des Européens sont contre l'idée de reporter le problème sur les
générations futures.

Par ailleurs, nous n'hésitons pas à nous débarrasser de nos déchets dans les pays étrangers,
notamment en Russie où ils sont soi-disant recyclés. Or sur place, on constate qu'à peine 10% des
déchets sont valorisés, le reste est abandonné à quelques centaines mètres des habitations.
Des régions comme Tomsk en Sibérie qui s'étendent sur 190 km2 sont couvertes de plus de
100000 tonnes de déchets d'uranium occidentaux expédiés par les exploitants européens parmi
lesquels EDF ! A proximité des usines de retraitement, à Chernaya Rechka par exemple située le
long du fleuve Tom, l'eau est tellement contaminée par des substances hautement radioactives
que la baignade et la pêche sont interdites !
C'est la population russe qui aujourd'hui en subit les conséquences à notre place ! Ces
pollutions environnementales contaminent quotidiennement et durablement l'air, les fleuves, les
berges, les nappes phréatiques, les lacs, les océans et bien sûr tous les êtres vivants en
commençant par les enfants et les femmes enceintes… L'Europe des Eurocrates en est
responsable mais a préféré passer le problème sous silence. Désolés messieurs, dames, mais vous
êtes responsables de cette situation. La Russie n'est pas la poubelle de l'Europe, pas plus que
l'Afrique !
Voulez-vous un autre exemple plus proche de chez nous ? Selon un rapport demandé en 2001
par le Parlement européen, les usines de retraitement d’Areva à La Hague en France et de
Sellafield en Angleterre rejettent l'équivalent d'un accident nucléaire à grande échelle chaque
année.
Mis à part les exploitants du secteur nucléaire, qui oserait encore prétendre que cette source
d'énergie est écologique et participe au développement durable ? Ce qui est sûr en revanche c'est
que la propagande et la pollution radioactive ont assez duré !
7. Les déchets nucléaires se limitent à un dé à coudre au fond d'une piscine...
Faux ! Les porte-parole du secteur nucléaire n'hésitent pas à nous montrer le gros dé à coudre
que représente la totalité des déchets nucléaires produits par une personne belge ou française
durant sa vie.
Dérisoire ? Non seulement ce dé mesure 120 cm3 et pèse 2.3 kg, mais il est hautement
radioactif (plus d'un million de Becquerels par gramme) et doit être manipulé avec les plus
grandes précautions. Notre porte-parole pronucléaire ment par omission car il a "oublié" de nous
préciser qu'il fallait multiplier cette quantité par l'ensemble de la population européenne : 260
millions de fûts pour l'Europe des 25 en 2004. Rien que pour la France, en 2004 cela représentait
1851 m3 de déchets de longue vie et de haute activité ! Et cela ne représente que le volume de
déchets d'un seul pays !
Il faut ajouter à ces milliers de tonnes de déchets hautement radiotoxiques tous les déchets non
valorisables de l'industrie nucléaire. En théorie 96% des déchets radioactifs sont valorisables mais
en pratique un très faible pourcentage est réutilisé. Fin 2004 la France entreposait plus d'un
million de mètres cubes de déchets nucléaires ! Et c'est la même chose dans les grands pays
industrialisés. Imaginez ce que cela représente : un cube certainement, mais rien que pour la
France il mesure 1 km de côté ! Nous sommes loin de notre dé à coudre... Rien que la Belgique
entrepose 21000 m3 de déchets de haute activité et cela ne représente que 0.2% du volume total
des déchets nucléaires !
Rien que pour la France le site d'enfouissement enisagé par l'ANDRA s'étendra au minimum
sur 15 km2. Nous sommes 15000 fois au-dessus de la taille d'une piscine olympique !
Malheureusement ces sites d'enfouissement sont des solutions provisoires et ils ne seront pas
exploités avant 2010 ou 2035 selon les pays. En attendant, nos "dés à coudre" nous embarrassent
sérieusement.

8. L'électricité d'origine nucléaire est bon marché...


Faux ! Nous verrons ci-dessous que nos ministres oublient de dire que l'électricité d'origine
nucléaire est largement subventionnée par l'Europe.
Ce mensonge d'état n'est possible que si on oublie de comptabiliser le coût de la sécurité
nucléaire (des installations, du transport, des plans d'urgence, etc), du combustible, la gestion des
déchets qui s'étalera sur des milliers d’années et les réserves pour financer le démantèlement des
anciennes centrales. On est donc moins surpris de constater que si le secteur nucléaire était
privatisé, on parle déjà d’une augmentation du coût de l’électricité.

9. Le nucléaire un secteur d'avenir de la recherche...


Faux ! Ainsi que nous l'avons dit, le secteur nucléaire est subventionné par l'Europe et les
lobbies. Ce secteur s'accapare jusqu'à 90% des budgets de recherche, contre 1% à 2% seulement
pour les énergies renouvelables alors que l'électricité d'origine nucléaire n'est pas la seule sur le
marché. Dans ces conditions, sans réel support financier ni politique, comment voulez-vous
innover dans un autre secteur ?
Enfin, d'ici 100 ans les réserves d'uranium seront épuisées et ce type d'énergie sera comme une
tache indélébile dans l'histoire des hommes en quête du pouvoir de l'atome. Comme le disait
Einstein, "Deux choses sont infinies : l'Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne
l'Univers, je n'en ai aucune certitude".

10. Les arguments des écologistes anti-nucléaires ne sont pas fondés...


Faux ! Les pronucléaires voudraient faire passer les écologistes pour des idéalistes, des
terroristes ou des révolutionnaires aux idées un peu simplistes et loin de la réalité. Mais c'est une
rumeur, un cliché suranné et simpliste que les pronucléaires ont essayé de propager à défaut
d'avoir des arguments valides à leur opposer.
Les écologistes comptent dans leurs rangs des experts dans toutes les disciplines scientifiques
qui parlent d'égal à égal avec les plus hautes autorités civiles et militaires. On écoute leur discours
et la plupart du temps, devant le tollé que provoque les affaires, leurs revendications sont
finalement reconnues par les autorités qui prennent des mesures conforment à leurs suggestions
pour s'assurer la sympathie de leur électorat.
En alerte permanente, l'oeil attentif aux actions de tous les acteurs de l'environnement, les
écologistes ont un sens critique exacerbé et sont nos meilleurs garanties pour préserver notre
planète de l'engouement économique de nombreux entrepreneurs et responsables peu scrupuleux
qui considèrent que la planète leur appartient en exclusivité et qu'il peuvent la transformer en un
dépotoir en libre service.
Le point de vue des écologistes s'étend au-delà de l'horizon limité à la législature de la plupart
de nos dirigeants. Les actions des écologistes visent à protéger notre bien être à tous, tout en
évitant que l'on saccage la nature pour la recherche d'une rentabilité immédiate, le plus grand mal
de l'humanité, au détriment des générations futures.
Comme il est certain que les personnes les moins sensibles à leurs actions les prennent pour des
dérangeurs ou des fous, ces associations n'ont pas d'autre alternative que d'agir avec éclat pour
faire entendre leur voie, quite à passer pour des subversifs comme ce fut le cas en France.
Mais depuis que les "Verts" existent on peut dire qu'ils gagnent progressivement des voix et
l'approbation du public puisqu'ils sont généralement représentés dans tous les gouvernements, y
compris au Parlement européen. Le nucléaire reste un débat très sérieux où les écologistes
tiennent un discours plus convainquant et rassurant que celui de la plupart des politiciens adeptent
des dossiers secrets et de la langue de bois.

11. Les énergies alternatives sont peu rentables


Faux ! L'énerge éolienne par exemple est l'une des énergies renouvelables les plus naturelles,
disponible partout et en permanence. Seul aléa, la force du vent varie en fonction du lieu et de la
saison. Mais si ces paramètres sont optimisés - les turbines installées sur des plateaux venteux,
des plaines sous le vent ou offshore - l'énergie éolienne offre une capacité énergétique
équivalente aux centrales nucléaires sans présenter le moindre risque pour la santé.
Aujourd'hui les pronucléaires disent que l’énergie éolienne est plus chère que l'énergie
nucléaire - en fait les tarifs sont presque égaux. Mais le lobby pronucléaire oublie de dire que le
prix du kW.h vendu au citoyen n’inclut pas les énormes subventions de l'Etat, aides et coûts
d’intérêts comme c'est le cas en France, en Belgique ou au Québec. Sans ces aides, le nucléaire
resterait dans le rouge et les prix flamberaient ! C'est tout le contraire avec l'énergie éolienne.
Certes, le prix d'une éolienne ne représente qu'une partie de l'investissement car l'alimentation et
le branchement peuvent s'avérer complexe et très onéreux.

Plus la technologie éolienne est simple plus l'investisssement est faible et plus le système est
fiable et son rendement élevé, plus le retour sur investissement est important.
Ce sont les installations domestiques les plus petites (2-5 kW) qui sont les plus chères. A titre
d'information, une éolienne domestique de 2 kW (produisant 5000 kW.h par an soit la
consommation d'électricité d'une maison) et de 9 mètres de hauteur revient à environ 18000€,
installation comprise. Mais l'Etat peut offrir des aides et réductions d'impôts s'élevant jusqu'à
75% du montant de la facture. A ce prix là, et même si la force du vent baisse de moitié,
l'électricité devient très bon marché !
A l'échelle nationale, dans la plupart des pays peu nucléarisés l'éolien à le vent en poupe,
talonné par l'énergie solaire. Actuellement, le plus grand parc éolien est le parc offshore de Horns
Rev 1 situé au large du port d'Esbjerg à l'Ouest du Danemark. Il est constitué de 80 éoliennes
générant chacune une puissance nominale de 2 MW soit un total de 160 MW. Horns Rev 1
produit 400 GWh d'électricité par an. En une heure une seule éolienne peut assurer la
consommation d'électricité d'une maison pendant 1 an ! Un deuxième parc de 91 éoliennes a été
construit en 2009 produisant 522 GWh par an.
Ensemble, les parcs de Horns Rev 1 et 2 comptent 171 éoliennes capables de générer une
puissance de 369 MW d'électricité, soit 922 GWh par an, soit environ 50% de l'énergie produite
par un seul réacteur d'une centrale nucléaire.
En 1995, dans le monde, l'énergie éolienne offrait une capacité de 4.8 GW. En 2010, on
atteignait une capacité supérieure à 59 GW et en 2010 on atteignait 194 GW; l'évolution de la
capacité mondiale d'énergie éolienne suit une courbe exponentielle.
A l'échelle mondiale seuls 6% seulement de l'électricité sont d'origine nucléaire et sont produits
par 442 centrales nucléaires (2011) dans 31 pays.
Document 4 :

www.frenchteacher.net/alevel/Y13energienucleaire
ARGUMENTS POUR OU CONTRE L’ENERGIE NUCLEAIRE

SFEN
Données générales

L'industrie nucléaire est un secteur de pointe de l'économie


française. Le pays dispose, dans le domaine de la production
d'électricité d'origine nucléaire, de la maîtrise complète des
différentes opérations nécessaires à ce processus :
traitement et enrichissement de l'uranium, fabrication des
éléments combustibles, production d'électricité dans les
centrales, retraitement / recyclage des combustibles usés,
gestion des déchets.

Outre la production d'électricité, le nucléaire connaît d'autres


applications intéressant plusieurs secteurs d'activité, comme
par exemple la médecine … la conservation / restauration
des œuvres d'art ou objets anciens etc.

Emploi

Si l'on s'en tient à la production d'électricité, on estime que le secteur nucléaire emploie
globalement plus de 100 000 personnes en France:
- 20 000 agents EDF assurant l'exploitation des 58 tranches nucléaires. Sont associés à
cette exploitation 20 000 agents d'entreprises extérieures, notamment pour des tâches de
maintenance.
- Les grandes entreprises du secteur nucléaire - hors EDF- emploient 55 000 personnes
- Les autres entreprises intervenant dans le secteur emploient, pour ces activités
nucléaires, plusieurs milliers de personnes.

Domaines d'activité

L'industrie nucléaire met en œuvre des technologies avancées recouvrant de très


nombreux domaines d'activités. On peut citer par exemple : instrumentation, robotique,
automatismes, contrôles non destructifs, systèmes de contrôle-commande,
télémanipulation, génie mécanique, filtres, équipements sismiques, génie civil etc.

Impact économique

Au plan national:
La valeur ajoutée créée par l'industrie nucléaire française est située entre 20 et 28
milliards d'euros par an (130 à 180 milliards de francs). Cette valeur ajoutée est
essentiellement réalisée sur le territoire national favorisant ainsi l'emploi et l'activité
économique à l'intérieur des frontières.

Activités à l'exportation:
Maîtrisant l'ensemble des technologies nucléaires, la France a une position de leader
mondial dans ce domaine. Son savoir-faire internationalement reconnu vaut à l'industrie
nucléaire française un important volume de commandes à l'exportation, correspondant en
moyenne, chaque année à une rentrée en devises de 3 à 4,5 milliards d'euros (20 à 30
milliards de francs).

Economie de matières premières importées:


La production d'électricité par l'énergie nucléaire permet à la France d'éviter l'importation
de combustibles fossiles comme le pétrole, le charbon ou le gaz. Cela représente une
économie d'environ 6 milliards d'euros par an (40 milliards de francs).

Balance commerciale:
Au total l'impact de l'industrie nucléaire française sur la balance commerciale du pays peut
être estimé à environ 11 milliards d'euros par an (70 milliards de francs). Ce chiffre
résulte du cumul suivant : exportations d'équipements et de services nucléaires +
exportation d'électricité + économies réalisées du fait de la non importation de
combustibles fossiles. Le nucléaire est devenu, en une vingtaine d'années, un des
premiers postes du commerce extérieur de la France. C'est ainsi que l'industrie nucléaire
française a apporté une contribution déterminante à la balance commerciale du pays.

Recherche et développement technologique

La recherche dans les domaines scientifiques et techniques a un rôle majeur dans le


développement de l'industrie nucléaire. Celle-ci fait appel à des technologies avancées.
C'est pourquoi si la recherche et le développement dans le domaine nucléaire sont à
l'origine , les missions du CEA , les autres grands acteurs de l'industrie nucléaire française
ainsi que les nombreuses entreprises travaillant dans ce secteur conduisent également des
activités de recherche. Il est fréquent que les progrès ainsi acquis profitent à d'autres
secteurs industriels.

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GREENPEACE
Greenpeace souligne les risques de l’énergie nucléaire : le transport des déchets
radioactifs, la gestion des déchets, et leurs retraitements, la pollution
radioactive,l’irradiation. Le nucléaire propre et sûr est un mythe. Greenpeace fait
campagne pour l'arrêt du nucléaire, "civil" et militaire, la fin du retraitement et la
dispersion des déchets nucléaires.

Il y a 30 ans, après le tout charbon et le tout pétrole, la France s'engageait dans un


programme électronucléaire massif. Ce choix, élaboré dans un salon privé, allait faire de
la France le pays le plus nucléarisé au monde.

L'ère du nucléaire s'est ouverte en juillet 1945 quand les Etats-Unis ont testé leur
première bombe atomique au Nouveau-Mexique, suivi un mois après des bombardements
d'Hiroshima et Nagasaki. Quelques années plus tard, en 1953, le Président Eisenhower
annonçait son programme "Atoms for Peace" aux Nations Unies, dans un contexte
d'optimisme atomique effréné.

Pourtant, le recours à l'énergie atomique n'a jamais été particulièrement "pacifique".


Après un demi-siècle de nucléaire, la planète a hérité de déchets nucléaires qui resteront
radioactifs pendant des dizaine voire des centaines de milliers d'années. Aucune solution
sûre n'a encore été trouvée quant à leur gestion, où que ce soit dans le monde.
Les installations nucléaires, qu'elles soient militaires ou civiles, ont une histoire tristement
jalonnée d'accidents et d'incidents, de dissimulations de faits, de désinformation et de
mensonges. Les fuites radioactives dans l'environnement ont entraîné la contamination
des sols, de l'air, des rivières et des océans, une contamination à l'origine de cancers et
d'autres maladies.

La production d'électricité dans les réacteurs nucléaires génère des substances utilisables
pour la fabrication d'armements nucléaires. Les dangers liés à la manutention de
substances nucléaires utilisables en armement nécessitent un haut niveau de sécurité et
de secret, même dans des pays qui se veulent démocratiques.

De plus, l'énergie nucléaire n'a jamais été une solution économique, malgré les énormes
subventions publiques qu'elle reçoit depuis des décennies. Aujourd'hui encore, des
financements sont attribués au nucléaire, au dépens de la sobriété et de l'efficacité
énergétiques et de sources d'énergie renouvelables comme le solaire ou l'éolien.

Aujourd'hui, la France entre à nouveau dans une phase de décisions. Le gouvernement et


le parlement doivent se prononcer sur l'avenir énergétique de notre pays pour les 50
prochaines années. A l'heure où nos voisins européens décident de tourner le dos à
l'énergie nucléaire, resterons-nous dans l'impasse d'une énergie dangereuse et coûteuse ?

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