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Rapport

05

Annuel
2 0 0 5

SOUS LE SIGNE
DE LA CROISSANCE
Un réseau élargi et un leadership renforcé.

CHANTIERS
STRATÉGIQUES : LE BILAN
Une bascule informatique réussie,
des compétences effectives.
www.attijariwafabank.com
GRAINES DE TALENTS
Attijariwafa bank accompagne
les entrepreneurs de demain.
Rapport

05 Une banque leader

Annuel
2 0 0 5 Une fusion réussie 10

01
Grandir dans une logique de 15
responsabilité citoyenne

SOMMAIRE
Izdihar 2010, un plan stratégique 16
ambitieux

Activité 2005 : sous le signe de la


P remier groupe financier du Maghreb,
Attijariwafa bank place la satisfaction
et la confiance de ses partenaires, clients et
performance et de la réussite
Banque des Particuliers 18
fournisseurs, au cœur de ses priorités. Au et Professionnels
Maroc, cet engagement se concrétise, entre
Banque des Marocains sans Frontière 20

02
autres, par le développement régional et le
perfectionnement de son réseau de distribution. Banque de l’Entreprise 22
Ainsi, plus de 520 agences, réparties sur
l’ensemble du territoire, sont aujourd’hui ouvertes Banque d’Investissement 26
au public, facilitant l’accès aux services bancaires
Services Financiers Spécialisés 30
et para-bancaires au plus grand nombre.
Banque Privée, Gestion d’Actifs 34

5 TALENTS MAROCAINS
et Assurance

Responsabilité Sociale de l’Entreprise


U ne volonté de proximité qu’Attijariwafa bank
associe à un souci de qualité à travers
son offre de produits, diversifiée et innovante,
Associer les salariés au développement
du Groupe
38

et ses pratiques efficaces et transparentes.


Une proximité qui se traduit également par Placer la satisfaction du client au cœur 42
le professionalisme de ses équipes qui sont des priorités
à l’écoute des besoins propres de chacun. Établir des relations alliant réciprocité 44

03
Une proximité, enfin, que nous avons illustrée et loyauté avec les fournisseurs
par des prises de vue du réseau réalisées par
5 talents marocains de la photographie, et que Inscrire les actionnaires dans une
nous vous présentons comme introduction perspective de création de valeur 45
de chaque partie de notre rapport annuel. sur le long terme
Agir en entreprise citoyenne 47

Une gouvernance aux meilleures 50


normes
Une culture du contrôle interne renforcée 58
à tous les niveaux de la banque

Rapport financier
Rapport de gestion 63

04
Rapport général des commissaires
87
Rapport aux comptes - comptes sociaux

05
Rapport général des commissaires
Annuel

102
aux comptes - comptes consolidés

2 0 0 5

Rapport annuel 2005 Attijariwafa bank Contacts


SA au capital de 1 929 959 600 DH.
Siège social 2, boulevard Moulay Youssef - B.P. 11141
Casablanca, 20 000 - Maroc.
Téléphone 212 22 29 88 88
Fax 212 22 29 41 25
Site web www.attijariwafabank.com
CONSEIL
MOT DU PRÉSIDENT D’ADMINISTRATION
M. Abdelaziz ALAMI Président d’honneur

MEMBRES(*) FONCTION
Année d’accomplissement, 2005 a marqué Autre élément déterminant, l’enrichissement de notre capital humain qui bénéficie
l’achèvement avec succès de notre plan aujourd’hui d’une expertise unique sur le marché, acquise lors de la conduite du M. Khalid OUDGHIRI Président-directeur-général

stratégique, lancé en 2003, visant l’édification programme de fusion. Une gestion des ressources humaines réaliste et pragmatique a, M. Saâd BENDIDI Vice-président
M. Antonio ESCAMEZ TORRES Vice-président
d’un groupe bancaire et financier de référence, en parallèle, contribué au renouvellement des effectifs du groupe et à une amélioration
M. Mounir EL MAJIDI Représentant SIGER
apte à dynamiser l’économie nationale et à du niveau des compétences, tout en instaurant des règles éthiques strictes et un projet
M. Hassan BOUHEMOU Représentant SNI
rayonner au-delà de nos frontières. d’entreprise fédérateur. M. Abed YACOUBI SOUSSANE Administrateur
Enfin, le développement à l’international est
« Le développement à
M. José REIG Administrateur
Grâce à la formidable mobilisation et à
M. Javier HIDALGO BLAZQUEZ Administrateur
devenu une réalité avec des implantations
la cohésion de nos équipes, le processus
stratégiques au Maghreb, à travers l’acquisition l’international est devenu M. Manuel VARELA Représentant Grupo Santander
d’intégration a été finalisé dans le respect
du calendrier et du budget. de 53,54% du capital de la Banque du Sud en une réalité avec des M. Matias AMAT ROCA Représentant Corporacion
Financiera Caja de Madrid
Tunisie en partenariat avec Grupo Santander, implantations stratégiques M. Daniel ANTUNES Représentant Axa
La fusion réussie entre la Banque Commerciale en Afrique subsaharienne, avec l’ouverture Assurance Maroc
du Maroc et Wafabank a naturellement induit programmée pour juillet 2006 d’Attijariwafa bank
au Maghreb, en Afrique M. Hassan OURIAGLI Représentant F3I
4
un changement de taille significatif pour Sénégal, et en Europe à travers la création subsaharienne et en M. Henri MOULARD Administrateur

Europe. »
Mme Wafaâ GUESSOUS Secrétaire
Attijariwafa bank, caractérisé notamment par d’Attijariwafa bank Europe, filiale bancaire de

COMITÉ
un total bilan consolidé de 139 milliards de droit français.
dirhams et des fonds propres part du groupe
Par sa taille, ses métiers, ses positions de marché et l’amorce de sa présence hors des
de près de 11 milliards de dirhams, situant

EXÉCUTIF
frontières, Attijariwafa bank peut désormais s’affirmer comme un partenaire privilégié
du développement global de notre pays dans une logique conciliant performance
ainsi le groupe au premier rang des banques
maghrébines. Les réalisations 2005 donnent
« La fusion réussie entre économique et progrès social.
également la mesure de l’ampleur du projet la Banque Commerciale Une mission pour laquelle le groupe s’est fixé trois objectifs prioritaires à l’horizon 2010 :
d’Attijariwafa bank, le groupe affichant des du Maroc et Wafabank ouvrir au plus grand nombre l’accès aux services bancaires et financiers, maintenir un MEMBRES FONCTION
soutien actif aux grandes entreprises tout en favorisant la création d’un tissu de PME
rythmes de croissance qui lui ont permis de
a naturellement induit et TPE compétitives, et contribuer au développement des échanges au Maghreb et en
conforter son leadership dans l’ensemble M. Khalid OUDGHIRI Président-directeur-général

des métiers. un changement de Afrique de l’Ouest. M. Omar BOUNJOU Directeur général

taille significatif pour Caractérisé par le lancement de notre nouveau plan stratégique, l’exercice 2006 nous
M. Mohamed EL KETTANI Directeur général
Sur le plan qualitatif, Attijariwafa bank a M. Boubker JAÏ Directeur général

profondément changé de nature, évoluant vers


Attijariwafa bank. » engage, dès aujourd’hui, à mener des chantiers d’envergure destinés à consolider notre M. Ismaïl DOUIRI Stratégie et Développement

un groupe moderne, restructuré et fonctionnant positionnement national et à déployer nos activités à l’échelle régionale. Ce défi, nous Mme Wafaâ GUESSOUS Secrétaire général
M. Youssef ROUISSI Banque des Particuliers
selon les standards internationaux. le réussirons, grâce à la mobilisation de l’ensemble des forces vives de notre banque,
et Professionnels
à la capacité de chacun à innover et à sa volonté de se dépasser pour s’inscrire dans
M. Mouâwia ESSEKELLI Banque des Marocains
Ainsi, à travers sa nouvelle organisation en «business units», l’accroissement régulier une dynamique de progrès durable et partagé. sans Frontière
de son réseau d’agences, la mise en place des back offices régionaux et une offre de M. Amin BENDJELLOUN TOUIMI Services Financiers Spécialisés
produits innovante, le groupe a repensé son approche clients, en l’axant sur la proximité Khalid OUDGHIRI M. Hassan BERTAL Banque de l’Entreprise
et le service personnalisé. M. El Houssine SAHIB Banque d’Investissement
M. Jamal AMRANI Ressources Humaines Groupe
Attijariwafa bank a, par ailleurs, consolidé les fondamentaux de l’ensemble de ses M. Karim CHIOUAR Gestion Globale des Risques
métiers, en instituant de nouvelles règles de management des risques, en renforçant M. Abdeljaouad DOSS BENNANI Finances Groupe
la culture du contrôle et en conduisant une politique d’amélioration de la qualité. M. Mounir OUDGHIRI Schéma Directeur SI
M. Moncef ALAOUI Conformité Groupe

(*) au 31 mai 2006


Rapport

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Annuel
ATTIJARIWAFA BANK
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REPÈRES
EN CHIFFRES UNE BANQUE LEADER
Chiffres-clés consolidés
Indicateurs en milliards de dirhams 2005 2004
Activité
Dépôts clientèle 110,82 85,16 Mohamed JANNAT
Créances sur la clientèle 70,03 50,18
JANVIER 2005 19 JUILLET 2005 NOVEMBRE 2005
Assise financière Photographe depuis 1994, Mohamed JANNAT a
Total bilan 138,68 108,26 • Acquisition de Crédit du Maroc • Signature de la convention • Acquisition de 53,54 % du découvert la photo à 5 ans, un âge où sa sensibilité
artistique a jailli l’emmenant sur le chemin naturel
Capital social 1,93 1,93 d’un travail approfondi et recherché. Diplômé de
Fonds propres part du Groupe avant répartition 10,9 9,46 Gestion par Wafa Gestion, dans cadre de partenariat entre capital de la Banque du Sud l’American College Applied Arts aux États-Unis,
Mohamed JANNAT a choisi de s’ouvrir au monde
Résultats le cadre du partenariat entre Barid Al Maghrib et le Groupe en Tunisie par le consortium grâce à son appareil photo en figeant les moments
et toutes les formes d’expression. C’est ainsi qu’en
Produit net bancaire 5,64 5,11 1996, il a exposé ses images de manière originale
Charges générales d’exploitation 2,9 2,86 Attijariwafa bank et Crédit Attijariwafa bank, et de la Attijariwafa bank - Grupo sur du papier de soie, du bois et du plâtre. Deux
Résultat brut d’exploitation 3,05 2,5 expositions où il a pu partager sa passion pour les

Résultat net part du Groupe 1,64 0,2 Agricole SA. convention de partenariat Santander.
portraits et les visages parlants.

Ratios entre Barid Al Maghrib et Wafa


Rendement des capitaux propres (ROE) 16,7 % 2,23 %
Rendement des actifs (ROA) 1,24 % 0,2 % Assurance.
Coefficient d’exploitation 51,6 % 56 % AVRIL 2005 DÉCEMBRE 2005
Dépôts/Effectif (en millions de dirhams) 24,01 20,04
7 Créances sur la clientèle/Effectif (en millions de dirhams) 15,17 11,81 • Finalisation du déploiement • Lancement de la certification
Indicateurs boursiers des Centres de Traitement SEPTEMBRE 2005 par engagement de service du
Cours de l’action au 31 décembre (en dirhams) 1 239 950
BPA (en dirhams) 88,77 10,40 Régionaux • Obtention d’un agrément réseau de centres d’affaires
DPA (en dirhams) 36 30
Dividende yield 2,91 % 3,1 % • Première simulation de bascule bancaire pour la création d’une entreprises.
Moyens (banque) informatique des chantiers filiale au Sénégal.
Effectif 4 615 4 249
Réseau Maroc 522 474 Agence, Emplois, Comptabilité,
Réseau extérieur 33 33 • Fusion d’Attijari Management, JANVIER 2006
Moyens de paiement et
Wafa Gestion et Crédit du Maroc • Dernière bascule informatique :
Référentiel.
Gestion. Désormais les trois Finalisation du programme
DES PARTENAIRES DE PREMIER PLAN sociétés sont réunies sous la d’intégration dans le respect
RÉPARTITION DU CAPITAL Attijariwafa bank compte parmi ses actionnaires de référence des JUILLET - DÉCEMBRE 2005 dénomination Wafa Gestion. des délais et des budgets.
entreprises d’envergure internationale, avec lesquelles elle développe
AU 31 DÉCEMBRE 2005 des synergies multiples, notamment en termes d’expertise et de • Déploiement du système • Ouverture du capital
création de valeur : d’information cible sur aux collaborateurs
• actionnaire de référence et premier groupe privé marocain, le
Groupe ONA opère dans plusieurs secteurs d’activité, notamment l’ensemble du réseau d’Attijariwafa bank qui
les mines & matériaux de construction, l’agroalimentaire, la d’agences.
Groupe ONA Institutionnels
marocains distribution et les activités financières, et bénéficie d’alliances détiennent 0,89 % du capital à
(ONA, F31, SNI)
33,13 % 29,34 % avec des multinationales telles que Danone, Auchan ou encore l’issu de cette opération.
Lafarge ;
• second actionnaire de référence d’Attijariwafa bank et première 26 MAI 2005
capitalisation boursière bancaire au niveau européen, Grupo
Santander jouit d’une forte présence en Amérique Latine et
• Assemblée Générale Ordinaire
Flottant détient des participations dans plusieurs groupes industriels
14,87 % approuvant les comptes au
Grupo Santander
internationaux ;
14,55 % • groupe bancaire de dimension mondiale, Crédit Agricole SA
31 décembre 2004, des comptes
Unicredito Italiano
2,06 % est également présent dans le capital d’Attijariwafa bank avec présentant des positions de
Crédit Agricole Corporation Financiera laquelle est engagée une stratégie de partenariat multi-métiers,
Investors
1,44 % Personnel Groupe Caja de Madrid notamment dans le crédit à la consommation à travers Sofinco marchés maintenues et des
Attijariwafa bank 3,42 %
et dans la gestion d’actifs via Crédit Agricole Asset Management.
1,19 % résultats conformes au budget.
Ce partenariat se traduit également par les multiples synergies
développées autour du Crédit du Maroc, filiale marocaine du Crédit
Agricole SA dans laquelle Attijariwafa bank détient 35 %.
Rapport

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2 0 0 5 Annuel
1 Une banque leader Une fusion réussie

UNE FUSION RÉUSSIE, CARACTÉRISÉE


PAR DES CHANGEMENTS Un chantier d’envergure : quelques
chiffres sur la fusion…
STRUCTURELS PERTINENTS
Des choix organisationnels stratégiques 600 000 comptes de Particuliers et
préparant l’avenir Professionnels basculés.
Avec aujourd’hui plus d’1 million de clients, le premier 3 000 PME et Grandes Entreprises migrées.
réseau bancaire du Maroc, une position de leader dans tous
les métiers de la banque et de la finance, Attijariwafa bank a Plus de 6 millions de mailings envoyés.
réussi le pari de la fusion. En seulement deux ans, le Groupe 12 000 jours/hommes de formation.
a su, grâce à la formidable mobilisation et à la cohésion de
ses équipes, franchir avec succès chaque étape du processus 700 nouvelles procédures mises en place.
d’intégration, dans les conditions et les délais prévus. En
mettant en place une nouvelle organisation en six « business
1 500 collaborateurs ayant changé de bureau.
units », dont la toute récente « Banque des Marocains sans 400 millions de dirhams d’investissement.
Frontière » dédiée au marché des MRE, en spécialisant ses
réseaux pour plus de proximité avec ses clients, en renforçant
10 ses partenariats internationaux, en élaborant de nouveaux
modes de gestion et en renforçant sa présence sur la scène
mondiale, Attijariwafa bank est en ordre de marche pour
réussir les grands défis de l’avenir et jouer pleinement son
rôle de moteur du progrès économique et social au Maroc.

Une structure orientée clients


en 6 « business units » La proximité et l’efficacité, piliers du nouveau
dispositif commercial
L’organisation d’Attijariwafa bank a été totalement repensée Attijariwafa bank a mis en place un dispositif commercial
de manière à placer le client au centre des préoccupations du fondé sur le concept de points de vente spécialisés aménagés
Groupe, dans une optique de cross-selling, et à assurer un service en espaces de vente et de conseil. Deux réseaux ont été
conforme aux meilleurs standards, grâce à une technologie à créés, l’un dédié aux particuliers et professionnels, l’autre
la pointe de l’innovation. aux entreprises, avec la définition et le déploiement d’une
Son fonctionnement s’articule autour de six « business units » nouvelle approche, basée sur la connaissance du client
autonomes et dotées de moyens propres, qui correspondent et l’expertise d’équipes de commerciaux spécialisées.
aux principales activités du Groupe, et obéit à trois principes : Treize back-offices régionaux ont également été mis en
renforcer le management et la culture de la performance, place pour alléger la charge administrative des agences
augmenter la responsabilisation et le niveau de délégation et libérer du temps commercial, grâce à une meilleure
et enfin professionnaliser l’exécution en perfectionnant les séparation des tâches.
procédures de gestion et les outils de contrôle. Au cours de Un ambitieux programme d’ouverture d’agences a, en
l’année 2005, on note la création de la nouvelle business unit parallèle, été initié pour renforcer le maillage du réseau
dédiée aux Marocains résidents à l’étranger et qui conforte d’Attijariwafa bank dans les agglomérations à fort potentiel
l’ambition de la banque sur ce marché. et offrir plus de proximité à la clientèle. L’objectif est de
L’organisation d’Attijariwafa bank a été repensée et construite porter à 600 le nombre d’agences d’ici 2007 et d’équiper
dans une logique de développement d’expertise métier tout en progressivement chacune d’entre elles en guichets
prônant le développement des synergies entre ces métiers. automatiques.
Rapport

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1 Une banque leader Une fusion réussie

Le développement d’une plate-forme informatique La consolidation des fondamentaux


opérationnelle et évolutive des métiers de la banque

La politique de management des risques adoptée


par Attijariwafa bank s’appuie désormais sur une
entité totalement restructurée, indépendante
Une DSI réorganisée en centre
des fonctions commerciales, avec des processus
de services de prise de décisions obéissant aux principes
Début 2006, la Direction des Systèmes généralement admis dans le domaine et anticipant
les évolutions réglementaires.
d’Information d’Attijariwafa bank a été
restructurée afin d’aligner ses modes La culture du contrôle interne a également été
de fonctionnement sur les meilleures renforcée à travers la mise en place d’un dispositif
pratiques du marché et de s’inscrire de contrôle en 4 niveaux, complété par des fonctions
dans une logique de centre de services, de « Suivi des risques opérationnels », « Lutte
délivrant des prestations informatiques anti-blanchiment », « Déontologie » et appuyé
par une fonction « Audit général » recentrée sur
adaptées aux « business units » et
ses missions.
aux unités « support & moyens » du
Groupe. Elle s’organise aujourd’hui
12 autour de 4 départements : « Études
et développements », « Ingénierie E-btikar, l’informatique au service
Entamé le 8 avril 2005, avec la phase de simulation des et gestion des infrastructures
du stratégique
bascules informatiques, le programme d’intégration s’est spécialisées », « Services et gestion
achevé avec succès le 16 décembre. Le déploiement effectif des infrastructures distribuées » et
Parce que le bon fonctionnement d’une
du système d’information a, quant à lui, démarré le 8 juillet « Support et Moyens SI ».
avec le lancement du site pilote à Meknès. Au total ce sont
banque dépend de la qualité de son
188 agences et 418 agences dites « non-commerciales » système d’information et que la réalisation des objectifs du plan stratégique « Izdihar 2010 » ne
(unités du siège) qui ont basculé dans le nouveau système saurait se matérialiser sans la mise à niveau de ce système, Attijariwafa bank a lancé un nouveau
d’information d’Attijariwafa bank. schéma directeur informatique : « e-btikar ».
Cette démarche, essentielle pour le développement Ce plan vise à réaliser sur le moyen et le long terme un ensemble de projets informatiques ayant chacun
d’Attijariwafa bank, vise à doter le Groupe d’une plate-forme des objectifs propres, mais qui concourent tous à concrériser la vision d’Attijariwafa bank.
technique à même de porter son projet sur le moyen terme.
En effet, il s’agit de projets ad hoc mis en place sur la base d’informations fournies par les différentes
Dans ce sens, elle doit lui permettre :
lignes métiers, et sur lesquels celles-ci peuvent s’appuyer pour réussir leurs missions.
• de prendre en charge les besoins prioritaires de la banque
Ainsi, trois chantiers ont été définis:
et de ses filiales en matière de fonctionnalités métiers,
de réflexion marketing, de contrôle budgétaire, de suivi • des projets pour la contribution au business, à travers la mise en place de solutions informatiques
des risques, de contraintes réglementaires… ; liées aux objectifs propres de chaque business unit ;
• de maintenir une croissance soutenue ; • des projets pour l’amélioration de la gestion du Groupe, qui visent à hisser au plus haut niveau
• et de s’inscrire dans une optique structurante, contribuant les pratiques existantes (gestion des risques, pilotage de la performance...)
à l’amélioration et au respect des procédures. • des projets pour la modernisation de l’infrastructure technologique globale du Groupe et sa
mise à niveau permanente, en vue de garantir l’efficacité opérationnelle tout en cultivant les
opportunités de croissance au service des métiers.
Ces différents chantiers font d’« e-btikar » le socle technologique qui apportera les moyens
informatiques adéquats nécessaires à la réalisation des objectifs de croissance définis par chaque
ligne métier dans le cadre du plan stratégique « Izdihar 2010 ».
Rapport

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2 0 0 5 Annuel
1 Une banque leader Grandir dans une logique
de responsabilité citoyenne

Une nouvelle dimension portée par une architecture de marque dynamique


GRANDIR DANS UNE LOGIQUE DE RESPONSABILITÉ
En ligne avec la stratégie de développement de la banque aussi bien au niveau national qu’hors
des frontières, Attijariwafa bank a construit une architecture de marque s’appuyant sur un concept CITOYENNE
de marque « ombrelle » devant suivre l’évolution du Groupe. L’affirmation d’un Groupe leader, acteur dynamique du développement
Une architecture dynamique reflétant la nouvelle dimension dont les principes généraux sont les Une croissance inscrite dans un projet de société ambitieux
suivants : Dotée d’une assise financière solide, d’un capital de savoir-faire diversifié et d’outils d’expertise
modernes, Attijariwafa bank a su relever le défi majeur qu’elle s’était fixé : construire un modèle de
Activités bancaires au Maroc ou à l’étranger référence et disposer d’une taille lui permettant de se déployer dans tous les métiers bancaires et
financiers dans les meilleures conditions d’efficacité et de rentabilité.
Les entités adoptent l’identité visuelle de la banque avec certaines spécificités pour les adapter soit
à la clientèle cible (corporate ou grand public) ou bien encore au marché local. Situé au 1er rang des banques du Maghreb et à la 8ème place à l’échelle africaine, le Groupe se positionne
• la Banque des Particuliers et Professionnels aujourd’hui comme l’un des acteurs clés du développement économique marocain. Une mission pour
laquelle il s’est engagé, dès le début, avec volontarisme et conviction, en inscrivant son action dans un
• la Banque de l’Entreprise
ambitieux projet de société articulé autour de quatre orientations stratégiques : stimuler l’investissement
• la Banque d’Investissement
dans une logique de développement durable, favoriser l’affirmation de grands groupes nationaux,
• la Banque à l’étranger accompagner le développement d’un tissu de PME capables d’affronter l’ouverture des marchés et
enfin contribuer à la bancarisation du pays.
Un leadership national renforcé dans les services bancaires et financiers
14 En développant de véritables expertises dans tous les métiers de la banque et de la finance,
Attijariwafa bank a réussi à se hisser, sur le plan national, en leader incontesté des crédits à l’économie
et des crédits à la consommation, des activités de corporate banking et de banque d’investissement,
de la gestion d’actifs et des métiers de la bourse, du leasing et de la bancassurance. Le Groupe fait
Filiales adossées à la marque également office de référence dans les opérations de financement initiées par les grands groupes
Ce sont les filiales « lignes métiers » qui conservent marocains et internationaux dont il est devenu le conseil et le partenaire privilégié.
leur noms et une signature publicitaire spécifique, mais
qui adoptent le logotype de la maison mère. Ce principe L’ouverture internationale : une réalité
a été retenu puisqu’il s’agit d’activités qui, bien que Attijariwafa bank situe sa vocation dans une dimension régionale avec une perspective de rayonnement
juridiquement distinctes, sont principalement orientées au Maghreb et en Afrique de l’Ouest.
vers la clientèle de la banque et sont donc considérées Cet engagement recouvre une vision des marchés plus large que l’espace national et implique la
en tant qu’expertise métier. construction d’un modèle duplicable hors des frontières, tant dans les métiers de la banque que
dans les activités para-bancaires.

Marques autonomes
Les filiales à forte notoriété sur leur marché et dont l’activité
PANTONE® 1805 C
Bordeau Beige
PANTONE® 713 C

sort du cadre purement bancaire avec des cibles clientèles M 91


J 100
M 18
J 47

différentes et un réseau de distribution en propre. Elles


N 23

conservent leur identité propre avec un logotype qui est décliné


à partir du motif « Atlas » repris du logotype de la banque.
Leur communication institutionnelle sera accompagnée
de la mention « Filiale d’Attijariwafa bank ».
Rapport

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2 0 0 5 Annuel
1 Une banque leader Izdihar 2010, un plan stratégique
ambitieux

UNE ACTIVITÉ 2005, SOUS LE SIGNE DE LA


PERFORMANCE ET DE LA RENTABILITÉ
Une implantation stratégique au Maghreb, réaffirmant Banque du Sud : vers une nouvelle dynamique
une vocation régionale de développement
Dans le cadre d’un consortium constitué avec Grupo L’exercice 2005 a été marqué par l’achèvement
Santander, Attijariwafa bank a acquis, en 2005, 53,54 % du processus de privatisation de la Banque du
du capital de la Banque du Sud en Tunisie. Cette prise Sud, avec l’entrée dans son capital du consortium
de contrôle vise à promouvoir les flux commerciaux et Andalumaghreb, composé par Attijariwafa bank et
d’investissements entre la Tunisie et le Maroc, mais Grupo Santander, à hauteur de 53,54 %.
également avec l’Espagne, tout en ambitionnant de En terme d’activité, la banque a enregistré durant
positionner la Banque du Sud en structure de référence l’année 2005 une évolution satisfaisante, avec
sur son marché. Le dépôt, en parallèle, d’une demande une progression des ressources et des emplois
d’agrément pour étendre l’activité en Algérie confirme de respectivement 12 % à 2,24 milliards de dinars
la volonté affichée du Groupe de bénéficier d’un ancrage et 20 % à 2,26 milliards de dinars.
et d’un rayonnement régionaux. Par ailleurs, le total bilan s’est élevé à 2,33 milliards
de dinars, en hausse de 18,9 %.
Le Sénégal comme tête de pont du développement en Le produit net bancaire a pour sa part baissé de
Afrique subsaharienne 3,3 % à 76,9 milliards de dinars, et le résultat net
Attijariwafa bank a posé les jalons de son implantation en de l’exercice a marqué un recul pour s’établir
Afrique de l’Ouest, région à fort potentiel de croissance, à – 5,31 millions de dinars, sous l’impact de
en lançant la création d’une filiale au Sénégal. Agréée l’important effort d’assainissement consenti au
par les autorités monétaires nationales, celle-ci ouvrira cours de l’exercice.
16 L’année 2006 constituera une année charnière
ses portes dès juillet 2006. Elle permettra d’enrichir
l’offre faite aux entreprises locales et aux particuliers, en pour la Banque du Sud, le diagnostic réalisé ayant
matière de produits bancaires et financiers classiques, permis de définir les actions prioritaires à mettre
en œuvre pour engager la banque dans une nouvelle
mais également parabancaires (crédit à la consommation,
dynamique.
crédit immobilier, bancassurance etc…).
Dans ce cadre, des projets d’envergures ont d’ores
Sa mission comprendra enfin l’encadrement des entreprises
et déjà été initiés dans le but de faire de la Banque
marocaines expatriées, afin d’optimiser et de renforcer du Sud une institution de référence, situant ses
la coopération économique entre les deux pays. performances aux standards internationaux.

IZDIHAR 2010 : UNE CONTRIBUTION SIGNIFICATIVE


AU PROGRÈS ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DU PAYS
Parallèlement à des réalisations chiffrées qui devraient
permettre à Attijariwafa bank d’effectuer un nouveau
saut en terme de taille, en doublant notamment le
résultat net part du Groupe, trois objectifs prioritaires
ont été fixés à l’horizon 2010.
D’abord la forte volonté d’Attijariwafa bank d’être l’acteur
d’une des formes essentielles de progrès social, en Hassan NADIM
favorisant l’accès à une large population aux services la coopération et les échanges à l’international,
bancaires et financiers : particulièrement à l’intérieur du grand Maghreb et en Photographe depuis 1991 et vice-président actuel
de l’Association marocaine d’art photographique,
• domicilier 1 compte de particuliers sur 3 ; Afrique de l’Ouest. Hassan NADIM a collaboré dans la publication
de plusieurs livres sur la civilisation et l’art
• financer 1 logement sur 3. Ces trois axes stratégiques, avec la dimension et la marocains. Ses œuvres sont aujourd’hui publiées
dans de nombreuses revues au Maroc et en
Ensuite, continuer à épauler les grandes sociétés leaders capacité d’action aujourd’hui acquises par le Groupe, Europe. Son travail approfondi sur la place Jamaâ
Elfna illustre sa façon très particulière d’aborder la
économiques, mais aussi soutenir la densification et la apporteront sans nul doute une contribution significative couleur, comme une exacerbation des contrastes
entre noir et blanc. Hassan NADIM extrait des lieux
création des TPE et PME et enfin favoriser et amplifier au développement économique et social du Maroc. regardés, leur abstraction inhérente et capte leur
lumière nomade.
Rapport

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2 0 0 5 Annuel
2 Activité 2005 Banque des Particuliers et Professionnels

BANQUE DES PARTICULIERS Au niveau du dispositif commercial, les équipes de la BPP ont
été, en 2005, particulièrement encadrées, en termes de soutien
ET PROFESSIONNELS et de coaching, afin d’accroître leur efficacité et mobilisation.
L’outil CRM a, par ailleurs, été généralisé à l’ensemble du
réseau pour une meilleure connaissance de la clientèle, une
« Notre ambition est de bâtir « la banque pour tous », fiabilisation continue et une gestion commerciale pro-active.
avec la double exigence d’être à la fois accessible Le réseau s’est encore étendu, cette année, avec l’ouverture de
au plus grand nombre et de garantir des services et 52 nouvelles agences. Enfin, une stratégie de développement
produits de qualité, innovants et compétitifs » de nouveaux canaux de distribution et de pilotage de projets
ambitieux a été mise en place.
Youssef ROUISSI, Directeur BPP.
Des indicateurs en nette progression, résultats
de choix stratégiques pertinents
La finalisation des grands chantiers Grâce à cette nouvelle vision stratégique et organisationnelle, la
organisationnels Banque des Particuliers et Professionnels a conclu l’année 2005
sur une évolution significative des dépôts de la clientèle, avec
En 2005, la Banque des Particuliers et Professionnels a finalisé un total de 77,3 milliards de dirhams en progression de 11,8 %.
avec succès son processus de bascule vers un système cible, Les crédits aux particuliers et professionnels ont également
créateur de valeur aussi bien pour la banque que pour le client. enregistré une performance satisfaisante, avec un encours
18 Une stratégie de mixage des ressources humaines en agence, supérieur à 13 milliards de dirhams, en hausse de 11,7 %.
visant l’amélioration de la qualité de service, a été mise en
Enfin, Attijariwafa bank a confirmé son leadership dans la
œuvre ainsi qu’un dispositif de formation pour la réalisation
collecte de produits de la bancassurance, qui a dépassé le cap
du projet d’intégration « Indimaj ».
des 400 millions de dirhams, atteignant un encours global de
Par ailleurs, l’organisation cible en agence, qui place le client 3,6 milliards de dirhams, et a amélioré le taux d’équipement
au cœur de l’action commerciale, est aujourd’hui opérationnelle de la clientèle en produits et services.
tout comme la nouvelle configuration de l’offre de produits et
services et le parachèvement de la spécialisation des réseaux
dédiés à la BPP.
Nombre d’agences Nombre de guichets
particuliers et professionnels automatiques bancaires
M.ROUISSI et l’équipe Distribution, Produits et Marchés
Un dynamisme commercial porté par des de la BPP.
+52 +47
actions ciblées +52 +47
Parallèlement à l’effort d’intégration, la BPP a connu en 2005,
un développement soutenu de son activité avec un reprofilage
de son offre de produits et services, qui couvre désormais 490 315
4 gammes adaptées et attractives : « Épargne », « Crédits », « Bancassurance », « Moyens de
paiement et services ». 268
438
Plusieurs actions de communication ciblées ont été menées, notamment deux campagnes de
Marketing Direct, l’une sur le « Crédit Express » et l’autre sur le « Pack Domino », et une campagne
2004 2005 2004 2005
pluri-médias d’envergure sur le « Crédit Logement Miftah ».
L’activité « Conventions de financement », en faveur des salariés des grandes entreprises et
administrations publiques, a été développée, à travers une offre globale proposée à des conditions
avantageuses (crédit à la consommation, crédit immobilier, placements et prévoyance, etc.).
Rapport

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2 0 0 5 Annuel
2 Activité 2005 Banque des Marocains sans Frontière

BANQUE DES MAROCAINS


SANS FRONTIÈRE Ainsi, des solutions performantes de gestion des flux ont permis
de lancer de nouveaux services de transferts de fonds entre
l’Europe et le Maroc. Le démarrage d’activités, génératrices
« La création d’une structure exclusivement dédiée de revenus, en partenariat avec des spécialistes de la place,
aux Marocains Résidant à l’Étranger illustre notre a en parallèle conduit à l’élargissement de l’offre retail dans
volonté d’offrir des services différenciés et performants les pays de résidence, contribuant à la croissance des parts
aptes à répondre aux besoins spécifiques de cette de marché.
clientèle, en l’accompagnant aussi bien au Maroc Tout au long de l’année, une politique de communication de
qu’au niveau de notre réseau à l’étranger ». proximité intensive a été menée, afin d’accroître la notoriété
Mouâwia ESSEKELLI, Directeur BMF. de la marque et de communiquer sur la nouvelle offre de
produits et services d’Attijariwafa bank.

La volonté de s’imposer en interlocuteur


privilégié des MRE
Plaçant le marché des Marocains Résidant à l’Étranger au
cœur de sa stratégie de développement, Attijariwafa bank
a mis en place en 2005 une nouvelle « business unit »,
20
exclusivement dédiée aux besoins spécifiques de cette
catégorie de clientèle.
Proposant des produits et services de qualité et innovants,
aussi bien au niveau national que dans les pays de résidence,
la « Banque des Marocains sans Frontière » répond à
l’ambition d’Attijariwafa bank de devenir l’interlocuteur
privilégié des MRE.
L’organisation a été repensée dans ce sens, avec la mise en
place de structures spécialisées, notamment :
M. ESSEKELLI et ses équipes mobilisés pour nos Marocains
• en Europe, à travers la création d’une filiale bancaire en France sans Frontière.
qui permettra à Attijariwafa bank de déployer ses activités
Des atouts supplémentaires pour satisfaire
dans toute l’Union Européenne en partant de l’implantation les besoins du marché
existante dans différents pays (France, Espagne, Italie, L’extension du réseau commercial et sa mise à niveau, encore en Le renforcement de partenariats
Belgique, Hollande, Allemagne, Grande-Bretagne) ; cours, a déjà donné lieu à l’ouverture de nouveaux points de vente à internationaux
• et au Maroc, avec une forte implantation dans les régions Malaga, à Cologne et à Bruxelles. D’autres ouvertures sont prévues en
d’origine des MRE au Maroc, permettant d’améliorer la 2006, notamment à Nice, Lyon, Toulouse, Marseille et à Alméria. Les rencontres successives, en avril 2005
qualité de service. Un projet de déploiement du système d’information cible a à Madrid et en juin à Casablanca, entre
également été lancé. L’objectif est de proposer aux équipes un Khalid Oudghiri, président-directeur général
outil adapté à l’identification des besoins des clients et au contrôle d’Attijariwafa bank, et Emilio Botin, président-
Une gamme élargie de produits et services
de leurs opérations de flux. Enfin, la stratégie Marketing adoptée directeur général de Grupo Santander, ont
spécialisés par le Groupe vis-à-vis des Marocains sans Frontière a suivi une permis de donner une nouvelle impulsion
L’activité en 2005 a été marquée par la continuité et la réorientation visant : au partenariat stratégique liant les deux
finalisation du plan d’intégration qui a couvert l’ensemble des • une amélioration de l’offre de base, institutions. Ainsi, en s’appuyant sur Grupo
composantes de la banque en Europe. La dynamique commerciale • le développement de nouveaux produits adaptés,
Santander, Attijariwafa bank développe
a été maintenue, grâce à la mobilisation des équipes et à • une communication ciblée en direction de ce marché en rupture
aujourd’hui une offre diversifiée ciblant les
l’élargissement de l’offre de produits et services. avec le passé,
Marocains résidant en Espagne et implante
• une distribution efficace à travers un mix entre le réseau propre
et les réseaux de partenaires. des desks dédiés à cette clientèle au sein
des agences Santander.
Rapport

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2 0 0 5 Annuel
2 Activité 2005 Banque de l’Entreprise

BANQUE DE L’ENTREPRISE
« Partenaire privilégié des entreprises, nous Des actions de proximité pour dynamiser et
offrons à chacune d’entre elles des solutions promouvoir le marché des PME
innovantes et sur mesure, grâce à une L’entité « Animation du marché PME » a contribué en 2005 à la
spécialisation et une réorganisation de notre finalisation du programme de transfert de la clientèle entreprise vers
dispositif commercial, tout en garantissant les centres d’affaires et au suivi de la migration des comptes entreprises
la qualité de nos services, à travers des de l’ancien système vers le système d’information cible.
engagements clairs et formalisés ».
Près de 2 000 entreprises ont été visitées cette année, dans le
Hassan BERTAL, Directeur BE. cadre de l’opération Challenge « Proximité Clientèle Entreprise »,
lancée auprès de l’ensemble des commerciaux. Un nouveau guide
a, en parallèle, été élaboré afin de présenter les principaux moyens
de financement des différentes phases du cycle d’exploitation de
Une structure spécialisée par type de l’entreprise liés à son activité industrielle ou commerciale.
clientèle
Pour dynamiser le marché des PME, Attijariwafa bank, qui a pris
Soucieuse de répondre aux besoins des entreprises,
l’habitude d’organiser régulièrement des rencontres en collaboration
la banque de l’entreprise a opté, durant l’année 2005,
avec des associations professionnelles, en a programmé deux en
pour une segmentation faisant ressortir deux grands
2005. La première a réuni, en juin, une centaine de sociétés autour
22 portefeuilles : les Grandes Entreprises et les PME/PMI.
du thème « les mesures d’accompagnement de la mise à niveau
Ce choix tient compte de la différence des besoins en
matière de crédits et de traitement des opérations des PME ». La seconde, organisée en décembre, en partenariat
entre les deux segments. avec l’AMITH, a ciblé le secteur du textile et de l’habillement, avec
la participation de 260 entreprises spécialisées.
L’année 2005, a été également l’occasion de mettre
en place des structures spécialisées qui ont pour Des conventions ont également été signées au courant de l’année
mission le développement des opérations de commerce 2005 avec plusieurs centres régionaux d’investissement. Enfin,
international, du financement de l’investissement, des l’équipe de l’« Animation du marché PME » a représenté la banque
ventes croisées (Cross-Selling) au profit de l’ensemble dans diverses manifestations (assises PME, exposition maroco-
des lignes de métiers du Groupe. Elle assure, par M. BERTAL entouré de ses collaborateurs au centre espagnole à la foire de Malaga…).
d’affaires Moulay Youssef.
ailleurs, l’ingénierie des solutions de gestion des flux
de ses clients à travers une entité dédiée. Une activité à l’International renforcée, axée sur une
Afin d’offrir une gestion personnalisée à ses clients, En 2005, le processus de transfert des comptes a été logique pays
la Banque de l’Entreprise a ré-organisé son dispositif parachevé et, dans une optique de rationalisation, le
commercial autour de 7 réseaux. Composés de 25 portefeuille a été redimensionné. Cette action d’envergure Les activités de la banque en matière
centres d’affaires, ils offrent aux clients un interlocuteur s’est accompagnée d’une redistribution des clients d’International ont été marquées en
qualifié, capable de faciliter la relation du client avec suivis, qui a permis d’homogénéiser les portefeuilles 2005, par un effort de développement
toutes les entités du Groupe Attijariwafa bank. et d’accroître, en conséquence, la disponibilité des soutenu. Les flux, tout mode de
équipes commerciales. règlement confondu, ont atteint prés
Une clientèle « Grandes Entreprises » de 125 milliards de dirhams, soit une
Les engagements de l’entité « Grandes Entreprises » ont
homogénéisée pour une efficacité progression de 25,5 % par rapport à
atteint, au 31 décembre 2005, 47 milliards de dirhams,
2004. Ainsi, la banque a traité plus
commerciale accrue en progression de 46,8 % par rapport à l’exercice
de 260 000 opérations à l’import ou
L’entité « Grandes Entreprises » assure la coordination précédent.
à l’export.
et le pilotage de la relation globale du Groupe avec les Cette évolution est essentiellement due aux importantes
grandes entreprises, un segment de clientèle sur lequel opérations stratégiques pilotées par Attijariwafa bank
la concurrence ne cesse de s’intensifier, imposant un tout au long de l’année (Akwa, Samir, FEC, Saham,
suivi de proximité. Maghrebail…).
Rapport

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2 Activité 2005 Banque de l’Entreprise

D’autre part, la redynamisation des activités du réseau des Le pôle « Tourisme et Promotion Immobilière » a, quant à lui, été largement représenté par une
Desks Corporate (Paris, Bruxelles, Madrid, Barcelone et intervention stratégique sur l’ensemble des projets touristiques et de promotion immobilière
Milan) a engrangé une progression de 16 % de l’encours Des représentations en Chine et en d’envergure, dont :
moyen de forfaiting et de 31 % de l’encours moyen des crédits Europe
• le financement partiel du site balnéaire de Saaïdia pour le compte du groupe Fadesa ;
documentaires confirmés. De même, la filiale off-shore du
• le financement partiel du projet de réorganisation des actifs du Club Mediterranée au Maroc ;
Groupe, Attijari International Bank, a pu rétablir un courant Attijariwafa bank a créé, en 2005, un
de relation dense avec les opérateurs majeurs de la place Desk Trade Finance à Shangaï, en • le financement total de plusieurs projets immobiliers à Casablanca pour le compte de
(Yazaki, Automotive Wiring Systems, Antolin Maghreb, etc.) et partenariat avec la banque française Tsyprom.
afficher des résultats en croissance (produit net bancaire et Calyon. Cette nouvelle structure prend en L’entité « Financement de l’Investissement », forte de la concrétisation de projets d’envergure,
résultat d’exploitation en amélioration respective de +15,1 % charge le traitement de tous les crédits s’est pour sa part distinguée comme un réel centre d’expertises en matière de montage et de
et +23 %). documentaires ou lettres de crédits structuration de financements complexes, répondant aux besoins de financement d’infrastructures,
Enfin un nouveau Desk de traitement des opérations documentaires export émis sur place par le Groupe et de délocalisations de multinationales et de développements sectoriels stratégiques.
a été créé à Shanghaï, dans le cadre d’une réorganisation accompagne les clients de la banque dans
globale de l’International, axée sur une logique pays ou zones leurs transactions sur le marché chinois.
du monde. Dans le même temps, Attijariwafa bank a
réorganisé son activité corporate au niveau
Activité Import Activité Export
européen, à l’occasion de la mise en place
+20,36 % +50,61 % de sa filiale bancaire basée à Paris. La
+20,36 % +50,61 % structure parisienne abrite ainsi une activité
24 dédiée à l’accompagnement des entreprises
marocaines et européennes développant
73 112 57 433 un courant d’affaires entre le Maroc et
l’Europe. Le desk de Madrid vient appuyer le
développement de cette activité en Espagne. LA CERTIFICATION PAR ENGAGEMENTS DE SERVICE :
60740 38133
UNE DÉMARCHE « QUALITÉ » INNOVANTE
Montants en
milliers de dirhams Afin de jouer pleinement son rôle de banque partenaire dans le développement
2004 2005 2004 2005
de l’activité de ses clients Entreprise, Attijariwafa bank s’engage de manière
claire et transparente sur la qualité de son service. Une démarche pionnière et
innovante, qui repose sur plusieurs engagements concrets et mesurables :
« Financement de l’Investissement » la concrétisation de projets d’envergure
• la désignation d’un interlocuteur qualifié capable de faciliter la relation du
Nouvelle entité créée fin 2004 lors de la réorganisation des métiers de la banque en « business client avec toutes les entités du Groupe ;
units », le « Financement de l’Investissement » est une structure entièrement dédiée aux besoins de • la mise en place d’un numéro direct facilitant la communication entre le client
financement à moyen et long terme de la clientèle Entreprise. Il s’articule autour de trois lignes de et son interlocuteur, avec un rappel sous 24 heures en cas d’indisponibilité ;
métiers : la « Promotion de l’Investissement », le « Financement de projets » et le « Financement du
• la prise en charge de toutes les demandes de crédit, avec une réponse écrite
Tourisme et de la Promotion Immobilière ».
dans un délai maximum de 15 jours ;
En 2005, l’entité a confirmé le positionnement stratégique d’Attijariwafa bank sur le marché national
• l’accompagnement du client dans ses opérations à l’international, à travers
de l’investissement par la mise en place d’une enveloppe globale de financement totalisant plus de
un conseil de qualité et une rapidité de traitement.
12 milliards de dirhams.
Engagée en octobre 2005, cette démarche a concerné la certification par AFAQ/AFNOR
Le « Financement de Projets » a représenté la part prépondérante en volume avec le montage et la
France de l’ensemble des centres d’affaires entreprises et entraîné une refonte
structuration d’opérations d’envergure, notamment :
des procédures de travail, une formation des collaborateurs et l’investissement
• le mandat de lead arrangeur pour la construction de la nouvelle cimenterie Holcim de Settat, le dans un dispositif informatique de pilotage des engagements.
financement de la concession du premier terminal à conteneur du port de Tanger Méditerranée
au profit de Maersk, le financement d’infrastructures de l’ONEP ;
• la participation en tant que co-chef de file pour le financement partiel du projet de modernisation
et de mise à niveau de la Samir et pour le financement de l’acquisition d’un avion de type Boeing
pour le compte de la RAM.
Rapport

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2 Activité 2005 Banque d’Investissement

BANQUE D’INVESTISSEMENT Une expertise dans les « Activités de Conseil » confirmée et reconnue
Attijari Finances Corp. regroupe les activités de conseil en fusion-acquisition, d’origination
« L’expertise, le dynamisme et la capacité de dette privée ainsi que d’introduction en bourse et de marché primaire Actions.
d’analyse de nos équipes, nous confèrent En 2005, cette dernière a renforcé son leadership en matière de conseil en fusion-acquisition
aujourd’hui un statut reconnu de market-maker sur le marché marocain, concentrant particulièrement ses efforts sur :
et de référence incontestée dans l’ensemble • sa démarche commerciale et ses réalisations d’opérations de marché ;
des opérations de marché ». • le renforcement de son positionnement à l’international avec une vision régionale
El Houssine SAHIB, Directeur BI. affirmée, soulignée par le succès en 2005 de deux opérations de privatisations : conseil
du consortium Attijariwafa bank-Grupo Santander dans le cadre de l’acquisition de
33,6 % du capital de la Banque du Sud (Tunisie) et conseil de Unihuile dans le cadre de
Une expertise renforcée dans toutes les la privatisation de l’ENCG (Algérie).
lignes métiers En 2005, la ligne métier Corporate Finance a contribué à travers ses opérations stratégiques
et de marché à l’émergence d’opérateurs nationaux de référence ainsi qu’à la réalisation de
2005 a été pour la Banque d’Investissement une année
projets d’envergure structurants pour l’économie nationale. Les équipes du Corporate Finance
de consolidation de l’organisation mise en place fin 2004
sont notamment intervenues sur les opérations de fusion-acquisition suivantes :
et de confirmation de son positionnement de leader
dans toutes les lignes de métiers qu’elle recouvre. • conseil de Akwa Group dans le cadre du rapprochement avec Oismine Group ;
• conseil de Saham Group dans le cadre de l’acquisition de 67 % du capital de la CNIA ;
Expertise, dynamisme et proximité avec la clientèle sont
26 les principales lignes directrices de la stratégie mise • conseil de Maroc Connect dans le cadre de l’obtention de la 3ème licence fixe au Maroc.
en œuvre par la BI pour affirmer un développement Fortes de leur expertise, les équipes du Corporate Finance ont remporté plusieurs
volontariste et durable. succès en matière de privatisations et de projets d’infrastructures dont notamment :
• conseil de Cosumar, dans le cadre de la privatisation des quatre sucreries Suta, Surac,
Un leadership incontesté dans les Sunabel et Sucrafor ;
Activités de Marché • conseil du consortium CMA CGM, Eurogate, MSC et Comanav, dans le cadre de l’appel
Le Marché des Capitaux couvre les activités de change d’offres lancé par TMSA pour l’attribution du 2 ème quai à conteneurs du port Tanger
(produits classiques de change, dérivés de change et Méditerranée.
matières premières) et de taux (produits classiques En 2005, le chiffre d’affaires d’Attijari Finances Corp. s’est établi à 60,3 millions de dirhams,
de taux, intermédiation, dérivés de taux, origination, enregistrant une forte croissance par rapport à l’exercice précédent (20,6 millions de
syndication et placement). dirhams en 2004). Cette performance est notamment due à deux opérations stratégiques :
En 2005, la salle des marchés d’Attijariwafa bank a été le rapprochement Akwa-Oismine et l’introduction en bourse de Maroc Télecom.
market-maker aussi bien sur les principales devises
cotées par Bank Al Maghrib que sur les produits dérivés Les équipes de la salle des marchés autour de M. SAHIB.
de change et matières premières.
Le Groupe est, par ailleurs, leader sur le marché de les marchés primaire et secondaire de la dette
change marocain, avec une part de marché de près publique. En ce qui concerne la dette privée, il a été, Volume de change Part de marché
de 35 % et le volume le plus important de la place, en courant 2005, chef de file de 9 émissions de dettes
très bonne progression par rapport à 2004. +37,36 % +17,98%
Il se positionne également comme l’acteur de référence
privées pour un montant global de 3,7 milliards de
dirhams.
+37,36 % +17,98 %
dans l’activité « matières premières » avec une part de Autant de performances qui illustrent la capacité
marché de 100 % sur la couverture du risque de prix. de ses équipes à concevoir et mettre en place des 35,10
Intermédiaire en Valeur du Trésor, le Capital Markets solutions adaptées et innovantes, pour satisfaire 125
d’Attijariwafa bank occupe enfin le premier rang sur les exigences du marché.
29,75
91

2004 2005 2004 2005


Rapport

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2 Activité 2005 Banque d’Investissement

Le développement de nouveaux services en


« Capital Investissement »
L’opérateur de référence en matière
d’Intermédiation Boursière En 2005, Wafa Trust a poursuivi ses
efforts de conseil en restructuration
et a conduit des missions, qui ont
drainé un chiffre d’affaires global
de 1,5 million de dirhams.
Le portefeuille de Wafa Investissement
n’a pas connu quant à lui de
changement significatif en 2005.
Le management de la société a
été renforcé en fin d’année, en
vue d’assurer la prise en charge
de nouvelles restructurations de
sociétés, clientes de la banque.
L’année 2006 devrait donc connaître
28 de nouvelles prises de participations
et le désengagement de certaines
sociétés non stratégiques pour le
Groupe.
Attijari Intermédiation a réalisé un volume d’affaires de 91,1 milliards Constituée en 2005, Attijari Invest est la filiale
de dirhams, en croissance de 147,3 % par rapport à 2004. Ces d’Attijariwafa bank destinée à offrir aux investisseurs
réalisations ont été obtenues grâce à la performance de l’équipe des instruments financiers à forte rentabilité tout en
commerciale en matière de capacité de placement, de conseil maîtrisant les risques liés à de tels placements.
et de rapidité d’exécution. L’équipe de l’analyse et recherche
Au cours de l’année 2005, la structure a procédé au
a également contribué à cette dynamique avec une démarche
lancement de deux fonds d’investissement : • le montage du fonds d’immobilier touristique
constructive en matière de publications, devenant ainsi le centre
(Hospitality Fund) dont la taille sera de 500 millions
de gravité du conseil en actions. L’équipe administrative a quant • Agram Invest, d’une taille de 200 millions de
de dirhams et qui est en cours de finalisation ;
à elle, pu dénouer dans de bonnes conditions les 75 858 contrats dirhams, dédié à l’agro-industrie, dont le closing
traités sur l’année. est intervenu en septembre 2005 ; • le chantier du fonds dédié aux infrastructures
(Moroccan Infrastructure Fund), lancé en partenariat
Ces réalisations confortent la société de bourse en tant que • Fonds Igrane, d’une taille de 126 millions de avec EMP (Emerging Markets Partnership), le plus
véritable opérateur et leader dans le métier du conseil et du dirhams, destiné à la région Souss Massa Drâa. important Capital Investisseur en infrastructure dans
placement en actions. Parallèlement, Attijari Invest a enrichi sa palette les pays émergents. Le Moroccan Infrastructure
Par compartiment, Attijari Intermédiation a réalisé un volume de fonds d’investissements dédiés, assurant Fund aura une capacité d’investissement d’1 milliard
d’affaires de 52 milliards de dirhams sur le marché central et notamment : de dirhams.
de blocs, avec une part de marché de 52 % et un volume de
38 milliards de dirhams enregistré sur les opérations d’offres
publiques et d’apports en titres. Au total, la part de marché
globale pour 2005 s’est établie à 60,53 %.
Rapport

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2 Activité 2005 Services Financiers Spécialisés

Wafasalaf-Marjane : l’union
SERVICES FINANCIERS SPÉCIALISÉS de deux « géants » du marché
de la consommation
« À travers des filiales spécialisées par métiers,
nous apportons et développons des solutions Des résultats en nette progression
financières innovantes et compétitives aussi Wafasalaf et la chaîne d’hypermar-
En termes de réalisations, la production portée a ché Marjane, filiale d’ONA et d’Au-
bien en matière de crédit à la consommation,
atteint 3,8 milliards de dirhams, soit une évolution chan, ont signé le 19 avril 2005, une
que de financement immobilier ou de location
de 15 % par rapport à 2004, avec une part de convention de partenariat, portant
longue durée ».
marché maintenue à 32 %. Cette croissance revient sur l’introduction d’une gamme de
Amin BENDJELLOUN TOUIMI, Directeur SFS. particulièrement à l’amélioration de l’automobile financements étendue, incluant no-
(+40 %) et l’équipement des ménages (+36 %). tamment le crédit classique, le crédit
gratuit et les forfaits. En parallèle,
Wafasalaf s’est illustrée en pionnier de la production
Wafasalaf : n° 1 du crédit à la consommation Wafasalaf accompagne le développe-
gérée (la gestion pour compte de tiers) avec une
ment de la carte Alfaïz en proposant
Une fusion réussie et porteuse de valeur ajoutée activité regroupant en 2005 plus de 650 agences
de nouvelles fonctionnalités à ses
(Attijariwafa bank et Crédit du Maroc). L’encours
En 2005, Wafasalaf s’est imposée en leader du crédit détenteurs.
porté par Wafasalaf a enregistré une progression
à la consommation avec une part de marché de 32 %. de 12 % par rapport à 2004 atteignant 7,12 milliards
Ce positionnement est l’aboutissement de la réussite de dirhams.
de son rapprochement avec Crédor, lancé en 2004. La
30 fusion s’est achevée dans d’excellentes conditions, Un plan stratégique 2006-2010 amorcé
grâce aux synergies créées par les collaborateurs et aux
performances commerciales enregistrées. Aujourd’hui, Afin de consolider sa position de leader du crédit à
Wafasalaf est à la tête d’un effectif de 358 personnes, un la consommation, Wafasalaf a élaboré en 2005 son
réseau interne de 19 agences commerciales, un réseau plan stratégique de développement 2006-2010. Conçu
externe de 616 points de vente dont 330 bureaux de poste, à partir d’une réflexion commune, ayant mobilisé
138 concessionnaires automobiles et 256 généralistes l’ensemble des collaborateurs, celui-ci prévoit
dans le secteur de l’équipement de la maison. également la mise en place du nouveau logo et de
la nouvelle charte graphique de Wafasalaf en tant
Des accords de partenariat avec des opérateurs que filiale du Groupe Attijariwafa bank.
de premier plan
Wafasalaf s’affirme comme l’opérateur le plus global du
Wafa Immobilier : l’expert du financement immobilier
secteur, proposant la gamme de produits et de services En 2005, Wafa Immobilier a procédé à l’analyse et à l’évaluation du risque de tous les
la plus complète et la mieux adaptée à tous les segments dossiers de crédit immobilier déposés dans les agences du réseau d’Attijariwafa bank.
de clientèles. De ce fait, Wafasalaf a su développer un
Parallèlement, Wafa Immobilier a signé plusieurs conventions, notamment avec des
pôle d’expertise et de savoir-faire et jouit d’une excellente
Ministères (Tourisme, Équipement, Pêche, Jeunesse et Sports, Santé), avec des associations
notoriété, qui lui a permis de nouer des liens étroits avec
comme Al Omrane, ANAPEC et ERAC Nord-Ouest, et avec la Direction Générale des
des partenaires de premier ordre.
Services Sociaux des Forces Armées Royales.
2005 a en effet été marquée par la concrétisation de de partenariat a été signé avec Renault Maroc et Wafa Immobilier a, par ailleurs, pu reconduire en 2005 l’agrément du Ministère des
plusieurs accords et conventions, notamment dans la la filiale marocaine de RCI Banque (Renault Crédit Finances pour le financement de logement agréés avec ristourne des taux d’intérêts par
grande distribution avec Marjane pour la mise en place International) pour le financement des véhicules l’Etat. La société a enfin enrichi son offre avec le lancement de deux nouveaux produits
de la carte privative Alfaïz. de la gamme du groupe Renault. en 2005 : le crédit HBM et le FOGARIM.
Dans le secteur de l’équipement des ménages, l’activité Wafasalaf a, en parallèle, renforcé sa place dans Ainsi, la production de Wafa Immobilier s’est établie cette année à 2,37 milliards de dirhams,
commerciale a été soutenue par le renforcement de ce secteur à travers un partenariat avec Sopriam, en progression de 25,8 % par rapport à 2004. En termes de résultats, Wafa Immobilier
la présence de Wafasalaf dans de nombreux magasins pour le financement des véhicules de la gamme a enregistré un produit net bancaire de 66,34 millions de dirhams et un résultat net de
généralistes. Dans le secteur de l’automobile, un accord Citroën. 15,13 millions de dirhams.
Rapport

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2 0 0 5 Annuel
2 Activité 2005 Services Financiers Spécialisés

Wafacash : pionnier du transfert d’argent Wafabail : l’affirmation d’un « champion » du leasing


Wafacash a achevé l’année 2005 avec un produit net Dans un marché en forte croissance (+30 %), Wafabail s’est imposé en 2005 en leader du
bancaire de 98 millions de dirhams et un résultat net secteur du leasing. Sa production s’est établie à 1,98 milliard de dirhams, en progression
de 38,1 millions de dirhams. Les volumes réalisés se de 64 %. L’encours à fin décembre 2005 s’est élevé à 3,26 milliards, en hausse de 30,8 %.
sont élevés à 5, 269 milliards de dirhams, enregistrant Ces performances exceptionnelles sont le fruit d’une forte synergie avec le Groupe
une progression de 25 %. Le nombre de transactions Attijariwafa bank, tant au niveau des réseaux que des directions du siège (GGR, instances
a atteint 1 742 000, en augmentation de 29 % par centrales d’animation des marchés…), et de l’effort de réorganisation entrepris depuis la
rapport à l’exercice précédent. fusion des deux filiales leasing.
En termes d’offre de produits, une nouvelle formule
du produit « Cash Express », baptisée « Cash Express Attijari Factoring : un opérateur de premier plan
Entreprises », a été lancée au profit des sociétés
opérant avec des non bancarisés. En 2005, la production d’Attijari Factoring Maroc a connu une forte progression (+44 %) en
ligne avec les objectifs assignés. Cette croissance, largement supérieure aux tendances du
Afin de s’assurer du professionnalisme des équipes,
secteur (+11 %), a été tirée par les bonnes performances du factoring domestique (+66 %),
une enquête « client mystère » a été menée, en
dues à une optimisation de la production du portefeuille existant, à une diversification
collaboration avec l’entité Qualité d’Attijariwafa bank,
sectorielle et à une nouvelle offre de services. Désormais, le factoring domestique
dans l’ensemble du réseau Wafacash, ainsi que chez
représente l’essentiel des réalisations, soit 70 % de la production totale.
les concurrents. Celle-ci s’est soldée par d’excellents
résultats, confirmant le bon positionnement de Wafacash Les encours de financement et encours de factures ont connu un net redressement de
32 sur le marché, en termes de qualité de service. respectivement 235 % et 58 %, grâce au bon comportement des opérations de factoring
Par ailleurs, pour entretenir et accroître la motivation domestique.
du personnel, une action originale, intitulée la « Saison
des Champions », a été mise en place du 1er août au
31 décembre 2005, et a permis de récompenser les
agences ayant obtenu le meilleur taux de réalisation
de leurs objectifs sur la période, pondéré par un score
d’Audit Qualité.
Enfin, 2005 a marqué le 10ème anniversaire du partenariat
liant Wafacash à Western Union, un événement
qui a donné lieu à une vaste campagne nationale
d’information et de sensibilisation.

Wafa LLD : la location longue durée en action


Le marché de la location longue durée a connu cette année une importante évolution, représentant,
au 31 décembre 2005, 10 500 véhicules toutes catégories confondues. Les conditions générales
de la LLD, pratiquées par les différents loueurs, ont par ailleurs été harmonisées et la décision
gouvernementale, permettant d’inclure la LLD dans le budget des administrations publiques, a
entraîné une dynamisation du secteur.
Dans ce contexte, Wafa LLD a augmenté, en 2005, sa part de marché, notamment grâce à
l’acquisition des premiers contrats avec les administrations publiques. Dans le cadre de la refonte
de son organisation, Wafa LLD a renforcé ses équipes et développé son réseau informatique avec
la mise en place du « Web reporting » au service de la clientèle et de l’Intranet. Sur le plan de
la communication, Wafa LLD a procédé au changement de son identité visuelle en adoptant un
nouveau logo.
Rapport

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2 0 0 5 Annuel
2 Activité 2005 Banque Privée, Gestion d’Actifs et Assurance

BANQUE PRIVÉE, GESTION D’ACTIFS


ET ASSURANCE
En instaurant des relations de confiance mutuelle Sur un autre registre, Wafa Assurance a enrichi sa gamme de
avec ses clients et en leur proposant des solutions produits en lançant Al Istishfaa Eddahabi dédié à la clientèle MRE,
adaptées à leurs besoins, Attijariwafa bank entend, Confort Santé et Global Securfamille. L’offre bancassurance a,
parallèlement au développement de ses activités, d’autre part, été uniformisée sur le réseau Attijariwafa bank.
contribuer à l’édification d’une société plus sûre Poursuivant sa politique de promotion de la distribution de
et mieux préparée pour l’avenir. proximité, Wafa Assurance a étendu son réseau à 22 nouveaux
agents généraux portant leur nombre à 113.
Wafa Assurance, un plan de
développement ambitieux Gestion d’actifs, l’émergence d’un opérateur de
Wafa Assurance a engagé courant 2005 un vaste référence
chantier de réflexion qui a donné naissance
à un nouveau plan stratégique 2006-2008. En 2005, Wafa Gestion a vu ses encours augmenter de 4,24 %,
Celui- ci vise à faire de Wafa Assurance un à 36,1 milliards de dirhams, en léger décrochage par rapport
acteur majeur de son secteur et fixe des objectifs à l’évolution du marché. Ces encours intègrent désormais les
34 ambitieux de développement et de rentabilité en encours du périmètre ex-Attijari Management et Crédit du Maroc
conformité avec la politique générale du Groupe Gestion suite à la fusion des trois entités Wafa Gestion, Attijari
Attijariwafa bank. management et Crédit du Maroc Gestion.
Ce plan a également débouché sur une nouvelle Wafa Gestion maintient sa part de marché à 42 %, aussi bien sur
organisation dont les principes le dédié que sur le Grand Public, en quasi-stagnation par rapport
fondateurs sont : à 2004.
• La collégialité dans la prise de La collecte 2005 a surtout porté sur les fonds dédiés (+20 %), avec
décision. un accroissement de l’encours géré sous mandat de 2,5 milliards
• La clarification des responsabilités de dirhams (15 milliards de dirhams en 2005 contre 12,5 en 2004).
dans l’atteinte des objectifs. Les produits obligataires moyen et long terme tiennent le haut
• Le développement permanent de du pavé dans cette progression, passant de 18,8 à 22,6 milliards
nos ressources humaines. de dirhams.
• L’amélioration continue de la qualité de service Attijariwafa bank - Wafa Assurance - On note toutefois, une décollecte de plus de 2 milliards dirhams
à nos réseaux et à nos assurés. Barid Al Maghrib : une contribution sur les produits monétaires et un retour très timide des épargnants
Par ailleurs, afin de doter Wafa Assurance
active au progrès économique et social sur les produits actions et diversifiés.
d’un outil efficace, nécessaire à l’amélioration Parallèlement, l’année 2005 a marqué la mise en œuvre pour Wafa Gestion
Le 19 juillet 2005, Attijariwafa bank et de plusieurs chantiers importants pour la ligne métier :
continue du système de contrôle interne et au
Barid Al Maghrib ont signé un accord de • la mise en place d’une nouvelle structure organisationnelle ;
service du management pour un pilotage éclairé
partenariat, visant à développer des synergies • l’alignement et le renforcement du processus de gestion ;
et prévenant des risques inhérents à l’activité,
au profit des clientèles des deux groupes, • la fusion des Systèmes d’Information en place ;
Wafa Assurance a mené une mission d’élaboration
notamment en matière de courrier hybride, • la rationalisation de la gamme produit ;
d’une cartographie des risques, ayant abouti à
de messagerie, d’assurance, de crédit à la • l’acquisition et la mise en production d’une solution logicielle
la mise en place d’un manuel de procédures et
consommation et d’intermédiation boursière. totalement intégrée (Front to Back).
de contrôle interne.
Parallèlement, une autre convention a été
Cette année a également vu la signature et la mise en place de une participation et un suivi effectifs du gestionnaire
conclue entre Barid Al Maghrib et Wafa
conventions de distribution avec le réseau Attijariwafa bank et français dans l’activité de Wafa Gestion ainsi qu’un
Assurance, afin de commercialiser, sous
Crédit du Maroc. Elle a aussi été caractérisée par le renforcement transfert de know-how en phase avec les exigences
la marque « Barid », toute une gamme de
du partenariat avec le Crédit Agricole Asset Management, à travers actuelles du métier de la gestion d’actifs.
nouveaux produits de prévoyance, d’épargne
et de retraite. Cette démarche contribuera à
démocratiser l’accès aux produits financiers
de prévoyance et à mobiliser l’épargne.
Rapport

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2 0 0 5 Annuel
2 Activité 2005 Banque Privée, Gestion d’Actifs et Assurance

AGIR EN ENTREPRISE EXEMPLAIRE,


Immobilier : une activité dédiée à la promotion et la gestion des biens CRÉATRICE DE PROGRÈS PARTAGÉ
immobiliers
L’Immobilier recouvre des activités de promotion immobilière et de gestion d’actifs immobiliers,
à travers la mise en place de fonds de placements et d’investissement susceptibles de drainer
l’épargne institutionnelle et privée.
Cette fonction assure également la gestion locative du patrimoine immobilier hors exploitation
d’Attijariwafa bank (gestion des immeubles, encaissement des loyers). La maîtrise d’ouvrage déléguée
prend en charge, quant à elle, la conduite et la réalisation de projets immobiliers (construction et
réhabilitation de bâtiments à divers usages).

Custody : l’opérateur de référence du marché


Concernant l’activité Custody (services titres), l’année 2005 a
été marquée par :
• une croissance significative et régulière des volumes traités en
bourse, avec un point culminant atteint en décembre 2005 ;
• une augmentation importante des actifs en conservation liée
à la fois au regain d’intérêt des investisseurs nationaux et
étrangers pour les marchés de capitaux et aux performances
du marché boursier qui gagne près de 22,5 % en 2005.
36 Ainsi, les actifs en dépôt dans les livres d’Attijariwafa bank,
toutes valeurs mobilières confondues, ont atteint 192 milliards
de dirhams au 31 décembre 2005.
Sur l’année 2005, 107 162 opérations ont été traitées contre 74 178
en 2004. Le chiffre d’affaires cumulé en 2005 a atteint environ
80 millions de dirhams, en progression de 17 % par rapport à
2004 si on corrige de l’exceptionnel.
Avec 58 % de la capitalisation boursière (conservation des actions
cotées), 41 % du marché OPCVM (conservation OPCVM) et 54 %
de la capitalisation boursière (centralisation des paiements de
coupons pour compte de sociétés émettrices), Attijariwafa bank
est incontestablement leader sur les métiers de services titres
aux investisseurs.

Banque privée : des solutions personnalisées à


haute valeur ajoutée
La Banque Privée propose un service proactif de gestion
patrimoniale globale à l’attention des clients sophistiqués. Son
équipe pluridisciplinaire offre un service conçu « sur mesure »,
à haute valeur ajoutée, répondant aux exigences spécifiques de
chaque client en alliant une approche discrète et personnalisée
à un professionnalisme du plus haut niveau.
Durant l’année 2005 les Banquiers Privés ont entamé les Ali CHRAÏBI
rencontres avec les clients. Après avoir apporté des solutions à
leurs exigences spécifiques, les Banquiers Privés sont en cours Né en 1965, ce marrakchi se définit avant tout
comme un photographe suivant son intuition. Au
de compréhension et d’analyse de leurs objectifs afin de concevoir hasard d’un stage, il se découvre un talent inné
pour la photographie, il y a dix ans. Dès lors, il
des stratégies d’investissement personnalisées et sur le moyen enchaîne les expositions et les voyages, figeant,
avec un regard très personnel, les instants et les
et long terme. matières qui l’interpellent.
Rapport

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2 0 0 5 Annuel
3 Responsabilité Sociale de l’Entreprise

ASSOCIER LES SALARIÉS AU


DÉVELOPPEMENT DU GROUPE Évolution des effectifs banque
entre 2004 et 2005
Un capital humain à l’expertise renforcée
En étant directement impliqués dans la conduite du programme Réseau Réseau
de fusion, les cadres d’Attijariwafa bank ont acquis une 68,5 % 69 %
expertise et une capacité d’adaptation aujourd’hui uniques 2914 3179
sur le marché.
Cet enrichissement du capital humain s’est accompagné 1335 1436
Siège Siège
d’un réel renouvellement des effectifs, grâce à une politique 31,5 % 31 %
associant départs volontaires et recrutements. 767 nouveaux 2004 2005
collaborateurs ont ainsi rejoint le Groupe en 2005, parmi
lesquels de nombreux diplômés de grandes écoles bénéficiant
de compétences professionnelles de haut niveau.
Le management des ressources humaines s’est par ailleurs
attaché cette année à diffuser en interne une culture de
l’éthique forte, basée sur un code de déontologie, et à mobiliser Une politique de formation axée sur l’avenir Effectif groupe
38 l’ensemble du personnel autour d’un projet d’entreprise La politique de formation d’Attijariwafa bank prend en compte
fédérateur où chacun a un rôle à jouer dans le développement les besoins induits par le projet de croissance du Groupe et le Banque
du Groupe. principe du droit à l’apprentissage de chaque collaborateur édicté 4 615 Réseau
61 % extérieur
par le nouveau code du travail. Elle vise à assurer la satisfaction 1 574
L’actionnariat salarié : une nouvelle voie des clients et à accroître l’implication du personnel. 21 %
de progrès social L’approche adoptée permet de fixer des missions et des
Du 12 au 26 septembre 2005, Attijariwafa bank a ouvert son objectifs et de déterminer des priorités à long terme et répond
capital à l’ensemble de ses collaborateurs en leur proposant de aux finalités suivantes :
devenir actionnaires à des conditions privilégiées. L’opération • intégrer les nouveaux collaborateurs ;
• consolider l’existant par des actions à court terme, visant le Filiales
a remporté un franc succès puisque le personnel a souscrit 1 360*
à 172 131 actions sur un total de 192 994 actions, pour un M. AMRANI entouré des principaux responsables perfectionnement individuel ou collectif ; 18 %
montant global de 153 millions de dirhams, devenant ainsi des Ressources Humaines Groupe. • préparer l’avenir à moyen ou à long terme en développant la * Y compris effectif de la Banque du Sud
actionnaire à hauteur de 0,89 %. mobilité professionnelle des collaborateurs et en anticipant
Pour le Groupe, l’ensemble de la démarche répond à un les exigences du marché tout en prévoyant la relève ;
double objectif : exprimer sa reconnaissance aux équipes • établir une relation de partenariat avec le système éducatif
pour leur formidable mobilisation tout au long du processus public et privé.
d’intégration et les engager dans une dynamique de progrès Répartition des effectifs par
social.
Un dialogue social régulier et constructif catégorie du personnel
L’année 2005 a été marquée par la consolidation et le raffermissement Gradés
En effet, cette première OPV salariés s’inscrit dans un plan
à long terme qui doit permettre au personnel de détenir
du dialogue social à travers les structures mises en place dans 2643 57 %
le cadre des nouvelles dispositions du code du travail :
3 % du capital de la banque, le but étant de développer une Cadres
épargne salariale durable et de constituer un surplus de
• Comité d’entreprise regroupant la Direction Générale et les
38 % 1157
délégués élus et syndicaux. Ce comité a tenu sa première
prévoyance sociale.
réunion pour la signature de la convention de l’OPV qui a 215
permis l’ouverture du capital d’Attijariwafa bank en faveur Employés
du personnel à hauteur de 180 millions de dirhams. 5%
Rapport

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2 0 0 5 Annuel
3 Responsabilité Sociale de l’Entreprise

UNE COMMUNICATION INTERNE SOUS LE SIGNE


• Comité d’Hygiène et de Sécurité regroupe
la Direction générale, les responsables des DES ÉCHANGES ET DE L’INTERACTIVITÉ
Ressources Humaines du Groupe, de la
Logistique et Achats, de la Sécurité et les En 2005, la communication interne a étoffé et diversifié sa gamme d’outils
médecins du travail. A l’issue de la réunion avec pour objectif de généraliser son dispositif à l’ensemble des entités
tenue le 9 décembre, ce comité a été scindé en d’Attijariwafa bank.
4 commissions : Siège, Réseau, Restauration Deux nouveaux supports d’avant-garde ont été lancés : « Le MaG », magazine
collective et Identification des risques. Ces audiovisuel du Groupe, et « Ribatkoum », site interne d’information
commissions sont en phase d’élaboration du opérationnel depuis juin.
plan stratégique d’Hygiène et de Sécurité de « Le MaG » vise essentiellement à promouvoir une communication interne
la banque qui sera validé en 2006. fondée sur une culture d’oralité. Quant à « Ribatkoum », il a permis à
Parallèlement, des réunions régulières ont été la communication interne de se mettre au niveau des évolutions que
40 tenues entre la Direction de Ressources Humaines connaît le domaine de l’information pour tirer profit des possibilités
et les représentants du personnel en vue de offertes par les NTI.
mettre en place progressivement les mesures Parallèlement, « Passerelles » magazine trimestriel du Groupe et
d’harmonisation des avantages sociaux dont « Passerelles Flash » newsletter en ligne, ont fait l’objet d’une refonte
bénéficie le personnel d’Attijariwafa bank. qui a touché aussi bien le fond que la forme. L’adoption de nouvelles
maquettes, aérées et riches en images, et le changement de ton et de
Par un dialogue social permanent et constructif,
style de rédaction ont permis de les rendre tous deux plus conviviaux et
force est de constater qu’aujourd’hui Attijariwafa bank
adaptés aux attentes des collaborateurs.
se positionne comme un acteur leader du secteur
bancaire et financier en matière de prestations Un « Guide des métiers » a également
sociales (assurances sociales, retraites, avantages été publié en avril 2005, afin d’accroître
en nature…) au profit de son personnel. les synergies et les échanges entre les
différentes entités d’Attijariwafa bank.
Ceci se concrétise d’ailleurs par le rôle de
« Assil » : un engagement, Concernant la communication événe-
premier plan que joue notre banque au sein de
une éthique, des valeurs mentielle, une réunion d’information a
la commission restreinte du personnel du GPBM
permis de réunir 400 collaborateurs du
qui constitue une plate-forme de dialogue social
Attijariwafa bank s’engage à concilier, dans Groupe autour d’un débat sur la banque,
interbancaire avec notre partenaire syndical.
chacune de ses actions, rentabilité et progrès sa situation actuelle et ses défis futurs. Des
social à travers une culture d’entreprise rencontres, sous forme de petits-déjeuners
fondée sur six valeurs fédératrices, qui ou autre ont par ailleurs été régulièrement
inspirent sa démarche stratégique, imprègnent organisées tout au long de l’année.
ses principes déontologiques et éthiques,
régissent son quotidien et contribuent à Autant de démarches qui font aujourd’hui
définir son identité. de la communication interne une véritable
• Œuvrer pour la satisfaction du client, culture au sein du Groupe, un outil d’information favorisant la proximité
• Participer au développement du pays, avec les collaborateurs, que chaque responsable s’est approprié en
• Cultiver l’esprit d’équipe, multipliant les actions envers leurs équipes respectives (Cercle de la
• Agir dans le respect de règles éthiques, Banque d’Investissement, Convention de la Banque de l’Entreprise,
• Etre ouverts à l’innovation et créer la Convention Wafasalaf, mise en place d’un support spécifique de la Banque
différence, de l’Entreprise…).
• Exprimer sa volonté de gagner.
Rapport

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2 0 0 5 Annuel
3 Responsabilité Sociale de l’Entreprise

PLACER LA SATISFACTION Attijariwafa bank s’est orientée vers une


reconnaissance officielle de la qualité de ses
DU CLIENT AU CŒUR DES prestations en développant un référentiel interne
LE RÉSEAU DES CENTRES D’AFFAIRES
PRIORITÉS d’engagement de service certifié par AFAQ / AFNOR
France. ENTREPRISES CERTIFIÉ
En 2005, Attijariwafa bank a totalement repensé son En effet, la démarche d’engagement de services Attijariwafa bank s’engage, auprès de ses
approche client, notamment par la mise en place d’une paraît la plus adaptée pour asseoir auprès des clients Entreprises, sur la qualité de son
organisation en 6 « business units » dédiées à des clientèles collaborateurs une culture de proximité client. service, à travers :
spécifiques et favorisant les synergies intra-groupe. Un Ainsi, la mesure précise du niveau de service et • la désignation d’un interlocuteur qualifié,
plan de développement ambitieux du réseau d’agences la qualité de la relation avec le client sont les facilitant leur relation avec toutes les
est également en marche, pour offrir un service de plus gages de réussite de la démarche. entités du Groupe ;
grande proximité, et des plates-formes commerciales • la mise en place d’un numéro direct,
Par ailleurs, l’engagement de services est utilisé
complémentaires ont été créées pour la Grande Entreprise, avec un rappel sous 24 heures en cas
comme une dynamique fédératrice pour les équipes
les PME et la Banque Privée. Le dispositif de vente a en d’indisponibilité ;
en place pour atteindre les engagements.
parallèle été renforcé, grâce à une spécialisation des
L’objectif de la démarche est : • la prise en charge de toutes leurs demandes
réseaux, au recours à l’outil CRM et à la délocalisation
• de développer des relations privilégiées avec de crédit, avec une réponse écrite dans un
des tâches administratives vers des back-offices. Enfin,
les entreprises ; délai maximum de 15 jours ;
un effort important a été fourni en matière d’innovation
pour renouveler l’offre de produits des filiales et s’adapter, • d’assurer un niveau de service constant ; • un accompagnement et un conseil dans
42 leurs opérations à l’international.
voire devancer, les attentes des clients. • de prouver le savoir-faire d’Attijariwafa bank
et le faire savoir auprès de nos clients. Engagée en octobre 2005, cette démarche a
La démarche Qualité concerné l’ensemble des centres d’affaires
Un référentiel a été élaboré en interne en s’ap-
entreprises.
Attijariwafa bank désire jouer pleinement son rôle de puyant sur l’expression des attentes des clients
banque partenaire dans le développement de l’activité de et en impliquant les différents intervenants aussi
ses clients et a, de ce fait, décidé de mettre en place un bien du siège que de l’agence pilote.
système de management certifié par AFAQ/AFNOR France,
organisme certificateur international lui permettant de
s’engager de manière claire, franche et transparente avec
les entreprises sur la qualité des services rendus.
Ainsi, Attijariwafa bank se met au niveau des meilleures
pratiques en terme de qualité de service et en fait un
véritable facteur de différenciation par la mise en place
d’une démarche de certification par engagements de services ayant le triple objectif d’améliorer
la satisfaction des clients, d’optimiser les circuits de traitement et d’améliorer le fonctionnement
des centres d’affaires.
Partant de l’analyse des enquêtes de satisfaction clientèle et des attentes exprimées lors des focus
groupes organisés à cet effet, il ressort trois champs d’amélioration majeurs :
• le rôle de l’interlocuteur commercial du client au niveau du centre d’affaires ;
• l’octroi et la mise en place des crédits ;
• les délais d’exécution des opérations à l’international.
La mise en œuvre de cette politique nécessite :
• de se centrer sur les besoins de l’entreprise cliente ;
• de clarifier l’organisation interne ;
• d’asseoir le leadership du directeur du centre d’affaires tant en interne que vis-à-vis du siège
partant du principe qu’il représente le client ;
• d’organiser l’enregistrement et le suivi des actes dans une logique de traçabilité et d’amélioration
continue.
Rapport

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2 0 0 5 Annuel
3 Responsabilité Sociale de l’Entreprise

ÉTABLIR DES RELATIONS ALLIANT INSCRIRE LES ACTIONNAIRES


RÉCIPROCITÉ ET LOYAUTÉ AVEC DANS UNE PERSPECTIVE DE
LES FOURNISSEURS CRÉATION DE VALEUR SUR LE
L’efficacité de la fonction logistique et achats
LONG TERME
renforcée
Attijariwafa bank veille à fournir à ses actionnaires une
La fonction Logistique et Achats d’Attijariwafa bank s’est, en information rigoureuse et régulière, dans le respect des
2005, renforcée dans sa dimension stratégique. Reposant sur recommandations du CDVM et des meilleures pratiques
une organisation efficace et structurée, elle a adopté une internationales.
nouvelle procédure visant à garantir des prises de décisions En effet, outre les rapports annuels et autres documents
transparentes, une discipline dans l’application des décisions financiers mis à leur disposition au siège de la banque et sur
prises et une coordination des programmes entre les entités, le site Internet, une lettre semestrielle leur est envoyée de
les filiales et le Groupe. façon nominative en vue de les tenir au courant de l’actualité
Une fonction de Contrôle Interne a, en parallèle, été instituée de la banque et de ses résultats, ainsi que de l’évolution du
afin de veiller au respect de ces règles. cours du titre en Bourse.
Par ailleurs, un guide de l’actionnaire, édité à partir de cette
44
L’élaboration d’un code de déontologie achats année, est envoyé à l’ensemble des actionnaires en vue de les
En novembre 2005, Attijariwafa bank a lancé un code de convoquer à l’assemblée générale ordinaire et de leur présenter l’ordre du jour de l’assemblée, les
déontologie des opérations d’achats et de ventes de biens et projets de résolutions sur lesquelles ils auront à se prononcer, et les réalisations du Groupe au titre
services non bancaires, visant à encadrer les collaborateurs de l’exercice écoulé. Ce guide a pour objectif de les éclairer sur leurs droits en tant qu’actionnaires
d’Attijariwafa bank et les modalités de participation aux assemblées.
concernés dans leurs relations avec les fournisseurs et les
prestataires de service externes.
Composé de 14 articles, ce code porte sur 4 points
LE GUIDE DE L’ACTIONNAIRE... POUR PLUS DE PROXIMITÉ AVEC NOS
fondamentaux :
ACTIONNAIRES
• les règles générales de l’acte d’achat ou de vente ;
• les relations personnelles avec les fournisseurs et les L’année 2005 a vu la naissance du premier guide de l’actionnaire d’Attijariwafa bank.
acheteurs ; Un guide qui se veut le document de référence de nos actionnaires,
• les principes de contrôle ; qui leur permettra d’être au fait de l’actualité de la banque, aussi
avis de
• les engagements du Groupe en matière de développement
bien en terme de résultats qu’en terme de faits marquants et de
réalisations. Edité en français et en arabe, il est par ailleurs conçu
onvocation c
durable et de responsabilité sociale au niveau des
pour fournir aux actionnaires toutes les informations dont ils ont Assemblée générale ordinaire
achats.
besoin pour participer à l’assemblée générale, notamment : Du 31 mai 2006 à 10 h

Véhiculant l’image de la banque à l’extérieur, le personnel - l’ordre du jour et les résolutions de l’assemblée
Les actionnaires d’Attijariwafa bank, société anonyme au capital de 1 929 959 600 DH,
sont conviés par le conseil d’administration à l’assemblée générale ordinaire, qui
se tiendra le

opérant aux achats et ventes se doit d’avoir une éthique


mercredi 31 mai 2006
à 10 h au siège de la banque 2, bd Moulay Youssef,

- les modalités de participation et de renseignement du formulaire


Casablanca.

irréprochable. Dans ce sens, le code énonce également


Ils trouveront ci-inclus les principales dispositions (notamment l’ordre du jour et
les modalités de participation) qui figureront également sur le site Internet :
www.attijariwafabank.com

de pouvoirs
plusieurs règles de comportement à suivre, comme être - des recommandations pratiques
intègre et agir dans les intérêts du Groupe dans la loyauté et Ce guide est envoyé de façon nominative à tous les actionnaires, au
la transparence ; respecter la loi, le jeu de la concurrence et plus tard un mois avant la date de l’assemblée générale.
la légitimité des moyens utilisés ; préserver la confidentialité ;
respecter les obligations contractuelles ; éviter tout
avantage personnel ou encore garder son indépendance CALENDRIER DE L’ACTIONNAIRE
de jugement.
Assemblée générale ordinaire 31 mai 2006
Publication 1er trimestre 2006 15 mai 2006
Publication 1er semestre 2006 20 septembre 2006
Publication 3e trimestre 2006 23 novembre 2006
Rapport

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2 0 0 5 Annuel
3 Responsabilité Sociale de l’Entreprise

L’action Attijariwafa bank AGIR EN ENTREPRISE CITOYENNE


Durant l’année 2005, l’action Attijariwafa bank a nettement surperformé aussi bien son secteur
que le marché. La performance du titre durant cette année s’élève à 30,4 % comparée à 22,5 % La démarche citoyenne dans laquelle s’est engagé Attijariwafa bank met au premier plan des initiatives de
pour le marché ou encore 16,6 % pour l’indice bancaire. nature à contribuer à l’épanouissement de nos jeunes ; parce que nous sommes convaincus aujourd’hui
que ce sont les talents de ces générations qui se révèleront le moteur le plus efficace du développement
Cette hausse du titre a été accompagnée par un volume d’échange conséquent, avec un volume
économique et social de notre pays.
moyen quotidien de 30 MDH contre 15 MDH une année auparavant. Cette envolée du titre qui passe
Attijariwafa bank entend apporter un accompagnement en termes d’encadrement, d’expertise et de moyens
de 950 dirhams à fin 2004 à 1 239 dirhams à fin 2005 traduit la nouvelle perception et la confiance
matériels, de financement …, qui contribueront à garantir à nos jeunes des conditions optimales de réussite.
des investisseurs dans les perspectives de croissance d’Attijariwafa bank.
Ce programme s’articule autour de 3 axes :
2 mars 2006 : 1 700 MAD
• le premier vise à favoriser l’ouverture des jeunes à la création artistique, en capitalisant sur le savoir
23 novembre 2003 : annonce de l’achat faire de la banque dans le domaine du mécénat culturel ;
d’OGM. Prix de l’action BCM : 820 MAD
Annonce de la fin du • le deuxième concerne l’effort qu’Attijariwafa bank entend développer pour faciliter l’accompagnement
programme de fusion
300,00 Annonce du projet
industriel BCM : Avril 2004 : 31 décembre : 1 350 MAD des projets de jeunes créateurs d’entreprise ;
fusion juridique
598 MAD OPA/OPE
825 MAD 950 MAD • Enfin, le troisième concerne la promotion et la valorisation du savoir, en s’engageant dans le domaine de
Annonce du résultat
250,00
semestriel l’enseignement principalement à travers 3 initiatives :
1 100 MAD
- l’équipement d’espaces multimédia dans les établissements scolaires dans le cadre du parrainage
de l’association Al Jisr ;
200,00

- le partenariat avec les universités pour le développement des NTIC ;


150,00
- le programme de soutien des élèves en classes préparatoires scientifiques.
46 100,00
Favoriser la création artistique
50,00 Engagée depuis quelques décennies dans le mécénat d’art, Attijariwafa bank a réuni un patrimoine
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artistique important et développe, au-delà de sa vocation purement économique, un savoir-faire et une
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expertise reconnus en matière d’action culturelle.


Attijariwafa bank base 100 MASI base 100 En tant que 1er groupe bancaire et financier du Maghreb, Attijariwafa bank
Source : Attijari Intermédiation a vu sa responsabilité sociale s’accroître. C’est dans ce sens que le groupe
a choisi de continuer à consolider sa politique d’action artistique, en
poursuivant sa mission autour des axes suivants :
• Assurer une pérennité et une plus grande visibilité au patrimoine artistique
Prix de la communication financière 2005 : une consécration pour de la banque à travers notamment des expositions itinérantes, visant
la transparence d’Attijariwafa bank à mettre en valeur le rôle tenu par la banque dans l’encouragement de
la création marocaine et à offrir un panorama de la peinture marocaine
Attijariwafa bank a reçu le Prix de la Communication Financière pour l’année depuis ses racines jusqu’à nos jours.
2005 dans la catégorie des « plus fortes » capitalisations boursières. Ce
Les premiers jalons de cette initiative ont été posés en 2005 avec la
prix, décernée par la SMAF (Société Marocaine des Analystes Financiers), programmation d’une tournée de l’exposition « Imaginaires croisés »
est une reconnaissance de la qualité et de l’exhaustivité de la communication regroupant un choix de 90 peintures et l’exposition « Andalousie. Fragments
financière d’Attijariwafa bank. d’architecture arabo-musulmane », lithographies anciennes de la collection
En effet, au cours de l’année 2005, un dispositif renforcée d’information et de présentant les monuments musulmans en Espagne.
communication en direction de la communauté financière a été mis en place • Promouvoir des artistes marocains et favoriser des rencontres inter-
avec notamment l’édition de la plaquette « Chiffres clés », de la « Lettre aux culturelles par des expositions, mettant en rapport de dialogue et de
actionnaires », l’organisation de réunions avec les analystes financiers pour résonance les œuvres d’un ou plusieurs artistes, d’une ou plusieurs
la présentation des réalisations semestriels et des perspectives d’avenir disciplines artistiques.
de la banque. En outre, Attijariwafa bank s’est attelée à communiquer au Les critères de choix des événements sont définis de façon à alterner
public toute information stratégique devant impacter la valorisation du art pictural classique ou moderne, formes actuelles des arts visuels,
titre en bourse. expressions trans-disciplinaires et objets du patrimoine et à consacrer une part des expositions à la
commémoration d’artistes de renom comme à la mise en avant des plus jeunes talents. En 2005, les
Pour l’année 2006, Attijariwafa bank a pris le pari d’une communication
expositions programmées dans ce sens ont porté sur les carnets de dessin et aquarelles de l’artiste
financière aux standards internationaux avec entre autres la publication de
française Ginette Cals pendant son séjour au Maroc durant les années 1940, et sur une exposition autour
comptes trimestriels, la diffusion du bilan social de la banque, etc.
du floral de Najia Mehadji et Miguel Chevalier, mêlant peinture, installation d’art numérique et broderies
anciennes.
Rapport

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2 0 0 5 Annuel
3 Responsabilité Sociale de l’Entreprise

Valoriser les savoirs Encourager l’initiative économique


Classes préparatoires Soutenant la culture de l’entreprenariat, Attijariwafa bank a été le partenaire de « Challengers »,
Accompagner et soutenir les élèves en vue d’accéder aux émission révélatrice de talents, organisée en mai 2005 par la chaîne de télévision 2M. Par sa forme
grandes écoles d’ingénieurs… tel est le nouveau projet et son contenu, ce programme vise à encourager l’esprit d’innovation et le goût du défi chez les
d’Attijariwafa bank dans le cadre de son programme d’action jeunes créateurs d’entreprises au Maroc.
dans le domaine de l’éducation. Un projet basé sur un Convaincu par les valeurs véhiculées par cette opération et par sa dimension citoyenne, le Groupe
partenariat avec le Ministère de l’éducation nationale, de s’est engagé à assurer le financement des projets des 10 lauréats.
l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de
la formation des cadres. Un système de parrainage, assuré par des collaborateurs de la banque, a en parallèle été mis en
place pour favoriser la réussite de ces projets en herbe, en leur apportant un soutien technique
Pour mieux accompagner les élèves des classes préparatoires
et une expertise financière.
scientifiques, Attijariwafa bank a choisi de les soutenir
dans leur préparation aux concours des grandes écoles en Par ailleurs, Attjariwafa bank s’implique activement dans l’association « Réseau Maroc Entreprendre »
contribuant à la modernisation des bibliothèques de 11 lycées et ce depuis sa création. Cette association, qui réunit des chefs d’entreprises, a pour objet l’octroi aux
concernés. Ainsi, ces bibliothèques ont été dotées d’ouvrages porteurs de projets préalablement sélectionnés de prêts d’honneur et surtout leur accompagnement
et revues scientifiques spécialisés et des outils informatiques pendant les trois premières années.
nécessaires pour une gestion documentaire normée ont été
Parallèlement à notre implication dans « Maroc Entreprendre » et « Challengers », c’est 1 milliard de
mis en place. Enfin, les élèves admis aux épreuves orales
dirhams qui sera consacré, à partir du 1er juin 2006, au financement des jeunes porteurs de projets.
des grandes écoles d’ingénieurs françaises bénéficient d’un
48 séminaire de concentration afin de les préparer dans les
meilleures conditions aux examens, à travers notamment
un encadrement et un coaching individuel par une équipe de
professeurs dédiés.
Attijariwafa Universités
Le programme « Attijariwafa Universités » représente une partie des actions mises en oeuvre par la Challengers-Attijariwafa bank :
Fondation Attijariwafa bank pour la promotion et la valorisation du savoir. encourager les porteurs de projets
Sinspirant de l’expérience du Grupo Santander et avec son appui, Attijariwafa bank, en collaboration avec
les 14 universités nationales, s’est engagée pour le financement et la promotion des nouvelles technologies La participation d’Attijariwafa bank à l’émission
de l’information dans les universités marocaines. A travers deux sites pilotes (Université Abdelmalek Challengers 2005 est allée au-delà du simple
Essadi de Tétouan et Université Hassan II de Casablanca), plusieurs périmètres de collaboration vont sponsoring, elle a en effet accompagné les projets
être testés avant le déploiement : de chacun des dix finalistes dans leur mise en
• La création d’un portail universitaire pour la mise en ligne d’un certain nombre d’informations, comme œuvre, un accompagnement aussi bien matériel,
le contenu des programmes d’enseignement, les bourses offertes et les stages mis à disposition. puisqu’elle a financé tous les projets à 100 % et
Ce portail ouvrira l’accès à des fonds bibliothécaires nationaux et internationaux et aux portails du sans intérêts, que technique, en mettant chaque
programme Universia (portail mettant en relation plus de 300 universités dans le monde soutenu par candidat en contact avec un expert, dans le but
Grupo Santander, partenaire d’Attijariwafa bank). Enfin ce portail permettra aussi l’accès à l’enseignement de l’assister dans le lancement de son projet.
assisté par ordinateur (E-learning). Une intervention de conseil en droite ligne avec
• La création d’une « smartcard ». Cette carte électronique donnera à chaque étudiant identifié l’accès les axes de développement d’Attijariwafa bank
aux services et installations de l’université, à l’emprunt automatisé dans les bibliothèques et la qui veut faire de la PME-PMI, l’un des moteurs
consultation d’informations académiques. Cette carte, véritable « porte-monnaie électronique », de l’économie nationale. Aujourd’hui, l’ensemble
ouvrira la possibilité d’effectuer le règlement des dépenses à l’intérieur de l’université et de bénéficier des projets des finalistes de la première édition
de services bancaires. sont sur les rails, les crédits ont été débloqués et
PC plus les sociétés créées sont pour la plupart d’ores et
déjà opérationnelles. L’enveloppe de financements
Enfin, la fondation Attijariwafa bank a distribué, en partenariat avec Microsoft et Munisys, 500 ordinateurs,
agrées a atteint 19 millions de dirhams.
préalablement révisés, en faveur de trois centres de formation d’enseignants, de 8 cyber espaces dans diverses
facultés et de 36 établissements d’enseignement, en milieu urbain comme rural. Cette action s’est accompagnée
de deux séminaires de formation des enseignants et directeurs d’établissements à l’informatique, organisés en
collaboration avec Microsoft et l’Association Partenariat-École-Entreprise « Al Jisr ».
Rapport

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3 Responsabilité Sociale de l’Entreprise

UNE GOUVERNANCE AUX MEILLEURES NORMES


Le gouvernement d’entreprise : une garantie d’ouverture
et d’équilibre dans la répartition des pouvoirs
Le Groupe est ainsi engagé dans une démarche globale de déontologie qui s’inscrit dans le
Le système de gouvernance, mis en place par Attijariwafa bank, est
respect d’un corpus de valeurs, prescrit à travers un code de bonne conduite formalisant les
conforme aux principes généraux du gouvernement d’entreprise.
attitudes et comportements professionnels que la banque entretient aussi bien à l’intérieur
Ainsi, outre les règles qui régissent le fonctionnement du conseil
qu’à l’extérieur de l’entreprise. Le code de bonne conduite a été complété en 2005 par un code
d’administration, plusieurs organes de contrôle et de gestion ont
de déontologie propre aux collaborateurs dont les fonctions sont dites « sensibles » et par un
également été instaurés.
code des achats.
Le conseil d’administration prévoit dans sa composition la présence
Les trois codes ont été diffusés à travers des séances de formation adressées à l’ensemble des
d’administrateurs indépendants. Un règlement intérieur définit
collaborateurs du Groupe, soit un effectif de 5 700 personnes, durant 12 mois, sur toutes les
les missions ainsi que les modalités d’organisation et de tenue
régions du Maroc ainsi que sur le réseau extérieur.
des réunions. Une charte de l’administrateur regroupe, par
ailleurs, l’ensemble des droits et obligations liés à la fonction
d’administrateur, notamment sur le plan de la confidentialité
des informations, de la gestion des conflits d’intérêts et des
opérations portant sur la valeur de la banque.
Trois comités spécialisés composés d’administrateurs ont été
50 Un engagement éthique salué par les décideurs
créés :
de l’économie nationale
• le comité stratégique chargé du pilotage et de la surveillance
du Groupe ;
• le comité des rémunérations qui soumet au conseil d’administration Dans le cadre des « Intégrales de l’Investissement », organisées
les propositions relatives aux rémunérations du Président- à Rabat le 1er décembre 2005, Attijariwafa bank a remporté le
directeur-général et des membres de la Direction Générale Prix de la Responsabilité Sociale de l’Entreprise. Cette distinction
de la banque ; vient saluer les efforts menés par le Groupe pour lutter contre la
corruption ainsi que l’ensemble des mesures qu’il a mises en place
• le comité des risques et des comptes qui analyse les comptes du
depuis 2003 pour faire vivre et respecter au quotidien des principes
Groupe, examine le programme d’intervention des commissaires
forts et universels de déontologie et d’éthique.
aux comptes et s’assure de l’efficacité du contrôle des risques
et des services d’audit interne et externe.
Respectant le principe de collégialité des décisions retenu au
sein du Groupe, plusieurs comités composés des responsables
de la banque ou des spécialistes de métiers statuent à différents Une gestion des risques élargie, visant et
niveaux. En amont de ce dispositif, le comité de Direction G encourageant un développement économique
énérale assure le pilotage opérationnel du Groupe. Le comité responsable
exécutif veille, quant à lui, à la mise en œuvre de la stratégie
approuvée par le conseil d’administration. La gestion des risques est centralisée au sein de la banque au niveau
de la Gestion Globale des Risques qui se charge de la supervision, du
La déontologie : une exigence formalisée par un contrôle et de la mesure des risques encourus par le Groupe à l’exception
code de bonne conduite des risques opérationnels. L’indépendance de cette structure vis-à-vis
des « business units » et des métiers permet d’assurer une objectivité
Consciente de l’importance majeure que revêt l’éthique dans les optimale aux propositions de prise de risque qu’elle soumet au comité
comportements professionnels et personnels, Attijariwafa bank a de crédit et à son contrôle.
choisi d’être exemplaire en matière de déontologie et de l’ériger
en axe stratégique majeur de sa gouvernance.
Rapport

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3 Responsabilité Sociale de l’Entreprise

Fonctions et organisation
La Gestion Globale des Risques (GGR) est organisée
autour des entités suivantes :
• l’entité « Suivi Bâle II », qui gère la coordination transversale du chantier Bâle II, sachant
• l’entité « Risque de crédit », dont la mission principale que les spécialistes des risques de crédit, de marchés et opérationnels sont responsables
est d’analyser et d’instruire les demandes de prise du développement des projets relatifs à chaque métier.
de risque émanant des différentes forces de vente
de la banque. Elle a en outre pour prérogatives Par ailleurs, un comité « Risk Management » a été institué avec pour mission :
l’évaluation de la consistance et de la validité - d’établir les politiques de risques pour le Groupe en accord avec le comité exécutif,
des garanties, l’appréciation du volume d’activité - de fixer les règles d’acceptation des risques,
de la relation et le bien fondé économique des - de fixer les limites de risque et les niveaux de délégation,
financements sollicités. Chaque « business unit »
- de déléguer aux comités inférieurs,
est dotée d’une structure d’engagement et d’une
structure de recouvrement clairement indépendantes - de réviser systématiquement les expositions sur les clients importants,
et hiérarchiquement liées à la GGR ; - de contrôler la réalisation des objectifs en matière de risques,
• l’entité « Surveillance et contrôle des risques de - de vérifier que les opérations autorisées sont conformes au degré de tolérance aux
crédit », qui a pour fonction de passer en revue risques préalablement fixés,
régulièrement l’ensemble des engagements, - de définir et mettre en place les règles de déclassement et de provisionnement à
d’examiner les états hebdomadaires des autorisations l’intérieur du cadre réglementaire,
52 et utilisations, de relever les dépassements et de
- d’approuver les objectifs en matière de risques.
prendre les mesures nécessaires pour leur apurement.
Cette entité veille également à appréhender les Le comité « Risk Management » est responsable devant le conseil d’administration des
situations de lourdeur des comptes, à repérer les risques de crédit, de marché, de contrepartie, de liquidité, de risques opérationnels et
incidents de paiement et à suivre avec les réseaux informatiques.
la récupération de ces créances ;
• l’entité « Surveillance et suivi des risques de marché »,
dont la fonction est de détecter, d’analyser et de
suivre les différentes positions de la banque en
matière de taux et de devises, de rationaliser ses POLITIQUE GÉNÉRALE
positions par des autorisations formalisées et d’être
La politique de crédit du Groupe s’appuie sur les principes :
alerte à toute déviation de ses positions ;
• de déontologie : le Groupe s’astreint au respect absolu des principes déontologiques développés
• l’entité « Études économiques et sectorielles »,
dans son code interne, dans le respect des lois et des droits des tierces parties ;
dont la mission est de veiller sur l’actualité et
l’évolution des secteurs d’activité, de contribuer à • d’indépendance des risques : les structures de risques préservent une indépendance fonctionnelle
la dynamique commerciale sectorielle et d’aider totale vis-à-vis des autres entités du Groupe afin de préserver la qualité des conditions de prise
à la prise de décision en répondant à des besoins de risques ;
récurrents identifiés ou spécifiques ponctuels, • de responsabilité des risques : les « business units » restent pleinement responsables des risques
à travers la mise à disposition d’une production et engagements qu’ils sont amenés à prendre. Cette responsabilité est également partagée par
d’études ; les organes de la Gestion Globale des Risques ;
• l’entité « Normes et méthodes », qui est chargée de • de collégialité des décisions : les décisions de crédit nécessitent au minimum une double
l’introduction et de la mise en place des techniques signature et un double regard, celui des organes commerciaux et celui du risque ;
quantitatives de mesure des risques, des procédures • de suivi : chaque risque est suivi sur une base continue et permanente ;
et des techniques adéquates d’établissement des
• et de rémunération satisfaisante : chacun des risques pris par la banque doit être correctement
limites et des normes de fonctionnement des entités
rémunéré, l’aspect rentabilité des opérations présentant une importance primordiale.
opérationnelles ;
Rapport

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3 Responsabilité Sociale de l’Entreprise

Activité crédit
L’activité de crédit s’inscrit dans le cadre de la politique crédits est délocalisée dans les filiales (Wafasalaf pour
générale en matière de risques, approuvée par le comité les crédits à la consommation, Wafa Immobilier pour les
exécutif du Groupe et s’appuie sur une sélection stricte crédits acquéreurs et les crédits à la promotion immobilière,
de la clientèle, une diversification large des contreparties, Wafabail pour le crédit leasing, Attijari Factoring pour
un système de notation précis et cohérent et la mise à l’affacturage).
contribution d’entités spécialisées par métiers (immobilier,
crédit-bail, affacturage). Déclinaison de la politique de crédit
La politique de crédit, s’appuyant sur les principes définis
Sélection de la clientèle
« supra », se décline et se déploie en fonction des différents
Le Groupe ne traite qu’avec des contreparties bénéficiant métiers du Groupe et intègre plusieurs composantes.
d’une bonne réputation et s’assure de la bonne origine des
ressources de sa clientèle. La mise en place effective de Vision globale des risques
« black lists » depuis 2004 concourt également à cette
La politique proposée est une politique globale et
sélection stricte de la clientèle.
centralisée des risques de crédit intégrant les filiales
Wafasalaf, Wafabail, Wafa Immobilier et Attijari Factoring.
Diversification
La diversification des risques joue un rôle essentiel La Gestion Globale des Risques est présente dans
dans l’atténuation de la charge des risques. Elle porte chacune de ces filiales par un représentant des risques
54 sur la diversité des secteurs économiques financés, indépendant fonctionnellement de la hiérarchie de la
la diversité géographique des crédits octroyés et la filiale. Ce représentant a pour tâche de participer aux
diversité des contreparties. prises de risques et de vérifier à tout moment la conformité
des décisions avec la politique de crédit, telle que définie
Dispositif de notation par le comité « Risk Management ». Une réunion de
Le Groupe développe un système de notation pour évaluer coordination est tenue au sein de la Gestion Globale
l’ensemble de ses contreparties. Ce système de notation des Risques mensuellement afin d’assurer l’unité et la
est en phase avec les exigences de « Bâle II ». Pour le cohérence de la vision tant vis-à-vis des contreparties
risque des entreprises, la notation proposée s’étage de que des choix stratégiques.
la note « A » à la note « F », en plus d’une classe « X » Un système de reporting formalise la démarche.
correspondant aux dossiers en souffrance. Son utilisation
dans les processus de gestion du risque de crédit est Politique sectorielle
effective depuis le deuxième semestre 2004, à travers les En plus de l’évaluation individuelle des contreparties, la
systèmes de délégation et d’appréciation des risques. politique des risques intègre une vision sectorielle des
Attijariwafa bank pourra adopter, d’ici quelques années,
risques de contrepartie. La diversification sectorielle
l’approche de notation interne simple recommandée par
des risques est un des éléments majeurs de la politique
« Bâle II ».
des risques.
Pour les sociétés financières, le département « Normes
Des études sectorielles précises ont été réalisées et
et Méthodes » a développé, sur la méthodologie Moody’s,
présentées en comité pour arrêter la position du Groupe
un système de notation opérationnel servant à déterminer
vis-à-vis de chaque secteur d’activité.
les limites de contrepartie vis-à-vis des établissements
financiers. Pour les opérations immobilières, un dévelop- Cependant, il est essentiel de préciser que ces préconisations
pement spécifique est en cours. ont un caractère macro économique, des entreprises
performantes existant dans des secteurs en difficulté. À
La mise à contribution d’entités spécialisées cet égard, l’approche reste très pragmatique et prend en
Afin de bénéficier des effets d’échelle et de la compétence compte les spécificités de chaque entité.
particulière des filiales, la gestion d’un certain nombre de
Rapport

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3 Responsabilité Sociale de l’Entreprise

Procédures de décision
Les procédures de décision obéissent aux principes de Par ailleurs, un dispositif spécifique de contrôle des
collégialité (double signature impérative : commercial risques de marché, s’inscrivant dans le cadre du
et risques) et d’indépendance des risques. Un système dispositif global du Contrôle Interne conformément
de délégation pour la banque, distinguant les différents aux dispositions de la circulaire n° 6/G/2001 de Bank
« business units », a été défini. Al Maghrib, a été élaboré. Il s’articule autour de trois
niveaux d’intervention :
Contrôle des grands risques • l’autocontrôle, assuré par les opérateurs du front
Les risques encourus sur un même bénéficiaire font office qui sont tenus de se conformer aux dispositions
l’objet d’un suivi particulier. La réglementation exige réglementaires et à la politique définie par la banque
que les risques portés sur un client ou un groupe de en matière de suivi et de gestion des risques ;
clients considéré comme un seul bénéficiaire ne dépasse
• le suivi des risques par le middle office, qui s’assure
pas 20 % des fonds propres de la banque. Par ailleurs,
quotidiennement du respect des limites relatives aux
sont soumis à déclaration les engagements excédant
risques de change, de taux et de contrepartie. Il informe
5 % des fonds propres.
périodiquement la direction et les autres entités de
contrôle à travers un système de reporting ;
Un système de suivi permanent et proactif
• l’entité « Surveillance et suivi des risques de marché »,
Avec une fréquence au moins annuelle, voire plus si
qui a pour fonction de détecter, analyser et suivre les
56 nécessaire, l’entité de « Suivi des Risques » s’assure
différentes positions de la banque en matière de taux
que les ratings sont effectivement revus.
et de devises puis de rationaliser ses positions par
Une entité en charge du recouvrement, sur la base des autorisations formalisées et enfin être alerte à
de la détection effectuée par l’entité de suivi, classe toute déviation de ces positions.
en suivi spécial, avec différents niveaux de gravité,
les créances détectées et met en place les plans de
réduction de l’exposition.

Un suivi permanent des risques de marché


En matière de risques de marché, l’objectif est de mettre
en place les méthodes les plus avancées. Cependant
et afin d’être prêt pour une éventuelle réglementation,
un premier modèle a déjà été développé et permet
de calculer les exigences en fonds propres selon la
méthode standard (amendement 1996).
De la même façon, un modèle interne, appuyé sur le
calcul de la VAR et permettant d’évaluer les économies
en fonds propres possibles, a été mis en place.
Pour le risque de change, les limites fixées et suivies
sont d’ordre aussi bien réglementaire qu’interne. Un
reporting mensuel suit les dépassements éventuels
de limite.
Rapport

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3 Responsabilité Sociale de l’Entreprise

UNE CULTURE DU CONTRÔLE


INTERNE RENFORCÉE À TOUS • la Déontologie qui veille au respect des règles internes
du Groupe ainsi que des règlements publics et lois
LES NIVEAUX DE LA BANQUE applicables à nos activités en matière de déontologie
financière et d’éthique par tous au sein du Groupe. La
La charge de contrôle au sein du Groupe se répartit ainsi Déontologie s’assure également que les procédures
en quatre niveaux : en vigueur incorporent ces obligations ce qui suppose
• les opérateurs qui assurent un contrôle quotidien et la mise en œuvre, en collaboration avec le Conseil
exhaustif des opérations qui sont de leur ressort ; Juridique, d’une veille réglementaire permanente ;
• les entités opérationnelles (BU, unités centrales, réseaux et • la Lutte Anti Blanchiment en charge de l’analyse de
filiales) au sein desquelles des vérifications systématiques la clientèle et des flux d’opérations aux fins de les
et planifiées de la validité et de la qualité des opérations classer suivant le degré de risque qu’ils comportent
traitées sont organisées de façon permanente ; au regard des règles spécifiques de LAB. L’unité Lutte
Anti Blanchiment détermine également les vérifications
• la Conformité Groupe, chargée de définir, organiser
complémentaires nécessaires pour les catégories les
et coordonner l’ensemble des contrôles permanents
plus risquées, déclare le cas échéant, les opérations
au sein du Groupe, d’en rendre compte et de proposer
suspectes aux autorités compétentes. Cette unité vérifie
d’éventuelles modifications des modes opératoires ;
que tout nouveau produit (ou toute nouvelle activité)
• l’Audit Général qui vérifie périodiquement le bon respecte les obligations nées de la LAB et supervise
58 fonctionnement de toutes les entités du Groupe et la enfin le respect par les implantations en dehors du
qualité de ses modes opératoires y compris en matière Maroc de ces règles et des normes supplémentaires
de contrôle permanent, propose les changements locales éventuelles.
nécessaires et s’assure que les règlements internes
et externes sont bien respectés, instruit enfin toutes
Audit général
les anomalies apparaissant dans le fonctionnement du
Groupe. Quatrième niveau dans le dispositif de contrôle,
l’Audit Général a vu, avec la création fin 2005 de l’entité
Les premier et deuxième niveaux de contrôle, mis en place Conformité Groupe, la réorganisation de ses activités
courant 2005, couvrent la quasi totalité des unités de la dans le sens de :
banque et seront étendus aux nouvelles unités créées
• la restructuration du corps d’audit pour lui permettre
courant 2006.
de remplir le rôle très large et très important qui lui
est dévolu ;
Conformité Groupe
• l’organisation en son sein d’une Inspection chargée
Le troisième niveau de contrôle, exercé par l’unité Contrôle
de l’instruction et du suivi des affaires spéciales,
Interne au sein de la Conformité Groupe, est en charge
des réclamations importantes et de la prévention
de la définition, de la planification ainsi que de la mise en
de la fraude ;
œuvre, directement ou indirectement de l’ensemble des
vérifications quotidiennes ou planifiées des opérations
du Groupe.
La Conformité Groupe comprend également trois autres
unités :
• la Gestion des Risques Opérationnels qui a pour mission
de constituer une base de données complète et évolutive
des risques opérationnels, d’en proposer une analyse et
de définir les évolutions de procédures et/ou systèmes
nécessaires pour s’en prémunir le plus ;
Rapport

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3 Responsabilité Sociale de l’Entreprise

RAPPORT FINANCIER

• la mise en place d’une capacité d’audit informatique ;


• la supervision effective des unités d’audit des filiales.
Un ensemble complet de normes et méthodes couvrant aussi
bien la forme des travaux de l’Audit Général, que le déroulement
de ses interventions, la manière d’en rendre compte ainsi que
des règles relatives à la mission des auditeurs, sera défini et
mis en application courant 2006.

Comité d’audit et de contrôle


Pour assurer l’efficacité du dispositif de contrôle, un Comité
d’Audit et de Contrôle qui se réunira mensuellement est
institué. Il aura à :
• examiner les résultats du Contrôle Interne et des travaux
d’Audit,
• valider les principales recommandations, et suivre leur
mise en œuvre,
60 • autoriser les nouveaux produits,
• préparer les travaux du Comité des Risques et des
Comptes.
Le dispositif ainsi complété devrait permettre d’industrialiser
et systématiser les fonctions Conformité et Contrôle, tout
en privilégiant l’approche préventive de la surveillance des
risques en amont des contrôles à posteriori.

Khalil NEMMAOUI

Amoureux de la photo depuis toujours, Khalil


NEMMAOUI l’est encore plus de son pays et de ses
habitants. À 38 ans, cet artiste accompli capture
dans ses portraits « l’âme » des Marocains, pour
mieux en dévoiler la richesse et la sensibilité.
Homme de rencontre et de dialogue, il s’est illustré
à l’exposition « Porte Bab Mansour » de Paris et
à « Fragments d’imaginaire » à l’Institut français
de Casablanca. Son talent a également donné
naissance à plusieurs publications, dont l’une sur
« Le Maroc andalou ».
Rapport

05 4 Rapport financier

Annuel
Environnement économique
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Rapport

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Annuel
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ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE 2005

SOMMAIRE
L’économie nationale a enregistré en 2005, un taux de croissance économique de l’ordre de 1,8% en dépit
des effets de la mauvaise campagne agricole, ainsi que de l’impact d’un environnement international peu
porteur marqué par la remontée des prix du pétrole, le ralentissement de l’activité économique dans la
zone euro et la concurrence accrue de la Chine sur les marchés internationaux.
Toutefois, une tendance à l’autonomisation de l’économie vis à vis des aléas climatiques semble se
confirmer grâce au renforcement du dynamisme des secteurs traditionnels et à l’émergence de nouveaux
secteurs porteurs.
En effet, la baisse de la croissance du secteur primaire (-12,5%) a été atténuée par le bon comportement
des secteurs non agricoles. Cette croissance a été tirée principalement par les secteurs des mines (+7%),
Rapport financier de l’énergie (+6,5%), du BTP (+6%), du tourisme, des télécommunications et le redressement de l’activité
industrielle (+3%).

Environnement économique 63 Le secteur du bâtiment et des travaux publics


Environnement bancaire et financier 66 Boosté par le lancement par les pouvoirs publics de programmes d’envergure destinés à la lutte contre
l’habitat insalubre, ainsi que par l’accélération des travaux d’infrastructures et d’aménagement des

04
Analyse de l’activité et des résultats d’Attijariwafa bank 69
zones touristiques, le secteur du bâtiment et des travaux publics poursuit son trend haussier, comme
Projet d’affectation du résultat 73 en témoignent la hausse des ventes de ciment (+5%) et celle des crédits octroyés par les banques au
secteur de l’immobilier (+23,8 % contre +15,5% à fin décembre 2004) .
Perspectives 2006 74
Activité et résultats des filiales parabancaires 75 Le secteur énergétique
et des filiales de la banque d’affaires
En lien avec la consolidation de la demande domestique, le secteur énergétique a fait preuve d’un dynamisme
Etats financiers : social et consolidé 88 subséquent au renforcement de la production électrique et à la hausse de l’activité du raffinage du pétrole.
L’indice de la production énergétique a progressé de 12,7% contre 22,5 % en 2004. La production d’énergie
électrique a affiché une hausse de 16,9% portant ainsi les ventes de l’ONE à +8,2 %.
Ainsi la valeur ajoutée du secteur énergétique se serait accrue de 14,4% contre 11,2% en 2004.

Le secteur minier
Bénéficiant de la vigueur de la demande externe, l’indice de la production minière a augmenté de 8,9%
contre 4,3% l’année précédente. La production des phosphates et celle de l’acide phosphorique ont
enregistré une hausse de 7,5% et 4,3% respectivement.

Le secteur touristique
Soutenu par les actions menées par les pouvoirs publics et les professionnels dans le cadre de la
stratégie « 10 millions de touristes en 2010 », le secteur touristique continue d’enregistrer de bonnes
performances, le nombre de touristes étrangers ayant crû de 12,9% et les nuitées dans les hôtels classés
ayant augmenté de 18,9%.
Pour ce qui est de la demande, l’économie nationale continue d’être soutenue essentiellement par la
demande intérieure. Ainsi, malgré le repli des revenus des ménages ruraux suite à la mauvaise campagne
agricole, la consommation des ménages -principal moteur de la croissance économique- a bénéficié
de gains de pouvoir d’achat induits par la maîtrise de l’inflation (1% à fin décembre 2005) et la prise en
charge par le budget de l’état d’une partie importante du coût du renchérissement du pétrole.

(Sources : BAM / DPEG)


données à fin décembre 2005
Rapport

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2 0 0 5 Annuel
4 Rapport financier Environnement économique

Les échanges extérieurs • Les dépenses


A fin décembre 2005, la balance commerciale a dégagé un déficit de 85,6 milliards de dirhams en Les dépenses ordinaires se sont élevées à 126,1 milliards de dirhams, augmentant de 19,9%.
progression de 22,3% par rapport à 2004. Cette dégradation est imputable à l’accroissement de 13%
Les dépenses de compensation sont passées de 7,9 milliards de dirhams à fin décembre 2004 à 10,6 milliards
des importations, contre une hausse de 5,5% des exportations. Ainsi, le taux de couverture a baissé de
de dirhams à fin décembre 2005, en lien avec la compensation des prix des produits pétroliers.
3,7 points passant de 55,7 % à fin décembre 2004 à 52% à fin 2005.
Quant aux dépenses d’investissement, elles ont atteint 19,7 milliards de dirhams à fin décembre 2005
En effet, les importations ont augmenté de 20,5 milliards de dirhams pour atteindre le niveau de 178,4
en baisse de 7,8%.
milliards de dirhams et ont concerné principalement l’énergie, les lubrifiants et le pétrole.
Quant aux exportations, elles se sont appréciées de seulement 4,9 milliards de dirhams pour un volume Agrégats monétaires et placements liquides
total de 92,8 milliards de dirhams. Cette progression est due principalement aux exportations de phosphates
et dérivés (+16,1%), des produits alimentaires (+16,3%), des produits de la mer (+22,3%), et celles des L’agrégat de monnaie M3 s’est établi à 473,8 milliards de dirhams à fin décembre 2005 marquant une
produits bruts de 20%. Par contre les exportations des produits finis d’équipement et de consommation hausse de 13,8% par rapport à fin décembre 2004.
ont connu une baisse de respectivement 12% et 4,7%. La création de la masse monétaire trouve son origine dans la progression de 14,4% des avoirs extérieurs
nets qui se sont établis à 165,3 milliards de dirhams, ainsi que celle des concours à l’économie qui se sont
Les recettes de voyages et celles relatives aux mre inscrits en hausse de 11,2% contre 6,8 % en 2004 passant de 262,7 milliards de dirhams à fin décembre
Les transferts des MRE ont atteint 40,5 milliards de dirhams à fin décembre 2005, en augmentation de 2004 à 292,1 milliards de dirhams à fin décembre 2005. Concernant les créances nettes sur l’Etat, elles
8,2% par rapport à 2004. se sont établies à 77,8 milliards de dirhams à fin décembre 2005, en hausse de 7,1%.

Quant aux recettes de voyages elles se sont élevées à 41 milliards de dirhams, en progression de 18% Cette évolution s’est traduite par l’accroissement de la circulation fiduciaire et de la monnaie scripturale
par rapport à fin décembre 2004. de respectivement 1% et 15,5%, et la hausse des placements à vue et à terme de respectivement 11,6%
12,9%. Parallèlement à cette évolution, l’encours des agrégats de Placements Liquides s’est élargi de 4,6%.
64
Les investissements et prêts privés étrangers Ceci s’explique d’une part par la progression de 3,6% du portefeuille des titres de créances négociables
Les recettes et prêts privés étrangers ont totalisé 26,8 milliards de dirhams à fin décembre 2005 contre et d’autre part par l’accroissement de 23% des titres OPCVM actions et diversifiés suite notamment à la
15,7 milliards de dirhams à fin décembre 2004. hausse du rendement des placements boursiers.
Quant aux OPCVM obligataires, ils ont affiché une augmentation de 4,3% contre +27,6% en 2004
Les finances publiques principalement du fait de la baisse des taux d’intérêts servis sur les bons du trésor.
L’année 2005 a été marquée par la révision à la baisse de la croissance économique, la poursuite du
démantèlement tarifaire, l’aggravation des charges de la compensation pour le soutien des prix du pétrole
et la prise en charge des indemnités de départs en retraite anticipée du personnel des administrations
publiques (opération Intilaka). Dans ces conditions, le solde budgétaire a été déficitaire de 4,4 milliards Encours en millions de dirhams Variation
de dirhams à fin décembre 2005.
AGREGATS Déc. 03 Déc. 04 Déc-05 %
M1 251,1 275,8 316,5 14,8%
• Les recettes
Placements à vue 47,8 53 59,2 11,8%
Les recettes ordinaires : elles ont connu un accroissement de 12 % (121,6 milliards de dirhams contre
108,6 milliards de dirhams à fin décembre 2004). Les recettes fiscales (82% des recettes ordinaires), ont M2 299 328,7 375,7 14,3%
augmenté de 13,2% pour atteindre un niveau de 100 milliards de dirhams à fin décembre 2005. Cette Placements à terme 89,4 87,7 99,1 12,9%
performance est principalement due à la hausse des produits de l’IS (+22,1%), de l’IGR (+15,6%), et de M3 386,3 416,4 474,8 14%
la TVA (+10,9%). Placements liquides 36,3 41 41,04 0,1%
Les recettes non fiscales : elles ont augmenté de 5,1% passant de 16,4 milliards de dirhams à fin décembre
2004 à 17,3 milliards de dirhams à fin décembre 2005. Hors privatisations, les recettes non fiscales ont
baissé de 7,5% principalement dû à la baisse des recettes de monopoles de 23%.
L’inflation
Les recettes de privatisations : elles ont atteint 6,9 milliards de dirhams dont 6,2 milliards de dirhams En dépit de la flambée des prix du pétrole, le taux d’inflation ressort à 1% à fin décembre 2005
représentent le montant alloué au budget général suite à la cession de 16% du capital d’Ittissalat Al Maghrib contre 1,5% en 2004. Cette évolution recouvre un accroissement de l’indice des prix alimentaires
et 684 millions de dirhams proviennent de la cession des actions de l’état dans les sucreries. de 0,3% et une hausse de 1,5% de celui des produits non alimentaires.
Rapport

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2 0 0 5 Annuel
4 Rapport financier Environnement bancaire et financier

ENVIRONNEMENT BANCAIRE ET FINANCIER


Environnement bancaire
Comparé aux standards internationaux, le système bancaire marocain est assez bien développé et En effet, un nouveau cadre légal régissant tous les établissements de crédit ainsi q’un nouveau statut de
réglementé. La consolidation récente du secteur a mené à une forte concentration de ce dernier avec six Bank Al Maghrib devront voir le jour en 2006. La loi bancaire 1967 révisée en 1993, devra être remplacée
grandes banques (Attijariwafa bank, CPM, BMCE bank, BMCI, SGMB, CDM), contrôlant 80 % des crédits par cette nouvelle loi qui élargira les pouvoirs de BAM, lui conférant ainsi plus d’indépendance, renforçant
et 88,3% des dépôts du marché. sa réglementation, et appuyant son rôle de superviseur et de contrôleur.
Le secteur bancaire marocain se divise en quatre catégories d’établissements : Cette nouvelle loi inclura pour la première fois certains organismes directement contrôlés par l’état
• les banques de dépôts classiques : les cinq grandes banques privées (Attijariwafa bank, BMCE bank, comme la Caisse des Dépôts et Consignations, la Caisse Centrale de Garanties et la Caisse d’Epargne
BMCI, SGMB, et CDM) Nationale.

• le Crédit Populaire du Maroc est un organisme à capitaux majoritairement publics à caractère mutualiste, Dans une optique de conformité aux standards internationaux et afin de faire face aux exigences de
et leader en terme de collecte des dépôts MRE, l’ouverture internationale, cette loi a également renforcé des règles prudentielles (capital minimum, ratio
Cooke, cœfficient de liquidité et de division des risques, classification et provisionnement des créances
• les organismes financiers spécialisés : CIH et Crédit Agricole du Maroc (CAM), en souffrance.)
• les autres banques, concentrées sur des activités particulières, Bank Al Amal, Média Finance, Casablanca Par ailleurs, les banques marocaines devront être conformes aux accords de Bâle II à la fin 2007.
Finance Markets et le Fonds d’Equipement Communal.
Les banques étrangères sont fortement présentes dans les capitaux des banques privées, ainsi BNP Marché financier
66
Paribas contrôle 65,1% de la BMCI, Société Générale France possède 51,6% de la SGMB, Crédit Agricole • Marché monétaire
SA contrôle 52,6 % du CDM , le Groupe CIC détient 10 % de BMCE Bank, et Grupo Santander détient
14,6% du capital d’Attijariwafa bank. L’évolution du marché monétaire en 2005 s’est caractérisée par une forte volatilité des taux TMPJJ
qui a plus que triplé de valeur au terme de l’année 2005 comparativement à 2004, à 0,7% contre un
Mutations du secteur bancaire niveau de 0,2% une année auparavant. En effet, le TMPJJ, taux de référence du marché interbancaire,
a évolué dans un corridor allant de 2,2% à 4,9% avec une moyenne sur l’année 2005 de 2,8% contre
Au cours de ces deux dernières années, les banques publiques se sont engagées dans un processus de 2,4% en 2004.
restructuration et de mise à niveau de leurs bilans, pendant que les plus importantes banques privées
ont poursuivi leur croissance interne et externe se traduisant par des mouvements de concentration, En conséquence, l’institut d’émission a marqué sa présence sur le marché monétaire à travers des
d’alliances, d’ouverture de capital et de croissance interne et externe. L’ensemble des banques marocaines injections de liquidités dans les périodes de hausses (439 milliards de dirhams d’injections à 24 heures
se développe quasi exclusivement par croissance organique à travers une forte extension de leur réseau et 443 milliards de dirhams à une semaine), suivis de reprises de liquidités (plus de 1,7 milliards de
national et international d’agences et en fonction des possibilités, par une croissance externe permettant dirhams à 24 heures et 241 milliards à 7 jours en moyenne annuelle).
de s’adjoindre des métiers complémentaires ou des implémentations à l’étranger. Dans ce registre, en
2005, les faits manquants du secteur ont concerné : • Marché obligataire
• le rachat par Attijariwafa bank, en consortium avec Grupo Santander, de 53,54 % de la Banque du Sud Suite aux périodes de tensions et de volatilité du taux moyen pondéré, l’année 2005 a fini par influencer
en Tunisie ; les rendements du court terme du fait du portage négatif. Le 13, 26 et 52 semaines ont subi une correction
positive de respectivement 26,4 et 22,3 points de base : les investisseurs ayant demandé une prime de
• la cession par la BCP de 20 % du capital du CIH au profit de la CDG (Caisse de Dépôts et de Gestion) ; risque comparativement à la forte volatilité des taux monétaires. Parallèlement, la maturité 2 ans a suivi
• l’implantation d’Attijariwafa bank au Sénégal à travers l’ouverture prévue courant 2006 de 3 agences la même logique et a continué à être ignorée par la demande des investisseurs pour être finalement
d’Attijariwafa bank Sénégal. marquée à la hausse par le Trésor à près de 28 bps de hausse, à 3,3%.

Réglementation du secteur
Le secteur bancaire marocain a entamé un ensemble de réformes se traduisant par une refonte de
la loi bancaire orientée vers la libéralisation et la modernisation du secteur (libéralisation des taux,
déréglementation de l’activité bancaire …).
Rapport

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2 0 0 5 Annuel
4 Rapport financier Environnement bancaire et financier

ANALYSE DE L’ACTIVITÉ ET DES RÉSULTATS


D’ATTIJARIWAFA BANK
Sur le marché primaire des BTN, le Trésor a concentré le gros de ses levées sur les maturités long terme, Activité (activité Maroc)
soutenues par une offre importante des investisseurs sur ce segment de la courbe. En effet, près de
63% de l’offre globale (212 milliards de dirhams) ont été proposés en faveur des maturités long terme. • Ressources clientèle
Ces derniers, qui requéraient des rendements plus élevés, avec un potentiel d’évolution plus favorable, A fin décembre 2005, les dépôts de la clientèle d’Attijariwafa bank totalisent 97,7 milliards de dirhams
se sont rabattus sur le 15 ans et la maturité du 20 ans. Celle-ci (la maturité 20 ans) a d’ailleurs connu enregistrant une hausse de 15,8% (+13,3 milliards de dirhams) par rapport à l’année précédente, contre
cette année un essor important. En effet 9,5 milliards de dirhams ont été servis sur cette maturité contre une progression de 15% de la profession .
seulement 2,4 milliards une année auparavant. L’adoption par le Trésor d’un agenda d’émissions mensuel
Cette évolution a touché aussi bien les dépôts non rémunérés que les dépôts rémunérés avec respectivement
sur cette maturité en était aussi un catalyseur.
+13,3% (+6,9 milliards de dirhams) et +19,8 % (+6,4 milliards de dirhams) .
Malgré les périodes de tension observées sur le marché monétaire, les taux obligataires à plus de 5 ans
Pour ce qui est des dépôts non rémunérés, la plus forte contribution revient aux comptes chèques qui
se sont inscrits, en leur globalité, dans une tendance fortement baissière. En effet, les taux de maturités
sont passés de 36,3 milliards de dirhams en décembre 2004 à 41,7 milliards de dirhams en décembre
5, 10, 15 et 20 ans ont marqué des baisses respectives de 9pbs, à 3,9%, 22pbs, à 4,7%, 24pbs, à 5,3%
2005 soit une augmentation de 14,7% (+5,34 milliards de dirhams) dont 811 millions de dirhams
et 20 pbs, à un niveau de 5,9%. Cette baisse fut possible grâce à un niveau globalement confortable et
(+6,6%) pour les comptes chèques MRE et 4,5 milliards de dirhams (+18,8%) pour les comptes chèques
structurel de la liquidité du marché monétaire, malgré les quelques resserrements, jugés de courtes
résidents. Les comptes courants se sont situés à 12,6 milliards de dirhams soit une progression de
durées par les investisseurs, observés au niveau de la liquidité bancaire.
68 9,4% (+1,08 milliards de dirhams).
• Marché boursier Quant aux dépôts rémunérés, leur part dans le total des ressources a augmenté de 1,3 points passant de
38% à 39,3 % des dépôts à fin 2005, grâce principalement aux dépôts à terme qui passent de 20,7 milliards
Dans la lignée de 2003 et 2004, l’année boursière 2005 s’est clôturée sur une tendance à la hausse
de dirhams en 2004 à 26,2 milliards de dirhams en 2005, soit une hausse de 26,4 %. Cette croissance
des indices MASI et MADEX qui ont clôturé l’année avec des performances de +22,5% pour le MASI
concerne davantage les dépôts à terme résidents qui évoluent de 45% (+5,5 milliards de dirhams).
(5539,1 points) et +23,7% pour le MADEX (4358,9 points).
A 12,2 milliards de dirhams, les comptes sur carnets ont par ailleurs connu une croissance de 7,8 %.
La capitalisation boursière s’est établie au 31 décembre 2005 à 252,3 milliards de dirhams contre
206,2 milliards de dirhams en 2004, en hausse de 22,4 %. A rappeler qu’en terme de dépôts, la banque se place en deuxième position avec une part de marché de
26,6% (+28 pb) à moins de 41 bps du premier et à plus de 12,8 points du suivant. Au niveau des dépôts
Le volume global des transactions enregistrées (marché central et marché de blocs) s’est situé au 31
locaux, la banque se positionne en première place avec un volume de 74 milliards de dirhams et une
décembre 2005 à 99,2 milliards de dirhams contre 35,7 milliards de dirhams à fin 2004, soit +178 %. Cette
part de marché de 26,7 % à fin décembre 2005, à plus de 25,8 milliards de dirhams et 9,3 points de part
forte hausse trouve son origine dans les volumes importants des opérations d’aller-retour enregistrées
de marché devant le second.
en fin d’année pour la revalorisation des portefeuilles suite à la révision du régime fiscal concernant la
TPCVM (taxe sur les produits de cession des valeurs mobilières).
• Crédits par décaissement
Les volumes des opérations d’introduction en bourse et des offres publiques ont représenté 5,5 milliards
Les crédits par décaissement ont enregistré une forte croissance, atteignant, à fin décembre 2005, 64,6
de dirhams à fin décembre 2005 contre 36 milliards de dirhams en 2004, en baisse de 85 % en raison du
milliards de dirhams contre 55,4 milliards de dirhams en 2004, en hausse de 16,6% (+9,2 milliards de
nombre réduit d’opérations stratégiques comparé à l’année précédente. L’année 2005 a connu l’introduction
dirhams) contre 15,6% pour le système bancaire. Cette progression provient essentiellement des :
sur le marché de trois nouvelles valeurs : Sothema, Lydec et Dari Couspate.
• crédits de trésorerie : +22,7% (+4,8 milliards de dirhams)
Dans ce contexte macro économique, Attijariwafa bank a réalisé une croissance remarquable de ses
• crédits immobiliers : +20,8% (+1,8 milliards de dirhams)
principaux indicateurs d’activité et de résultat tout en menant à terme son programme de fusion puisque
ce dernier a pris fin en décembre 2005. • crédits à l’équipement : +16,7 % (+1,8 milliards de dirhams)
• créances sur les sociétés de financement : +16,3% (+1,1 milliards de dirhams)
Rapport

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2 0 0 5 Annuel
4 Rapport financier Analyse de l’activité et des résultats d’Attijariwafa bank

Les créances en souffrance nettes de provisions enregistrent une baisse de 8,9% par rapport à 2004 • Marge d’intérêt
situant le taux de contentialité, à fin décembre 2005, à 8,2% contre 11,6% au terme l’année 2004.
La marge d’intérêt s’est élevée à 3,674 milliards de dirhams à fin 2005 contre 3,365 milliards
La part de marché de la banque dans les crédits sains s’améliore de 97 bps (25,6%) d’une année à l’autre de dirhams à fin 2004, soit une évolution de 9,2% essentiellement due à la hausse des encours
confortant ainsi sa position de leader. moyens des crédits par décaissement de 23%.
• Les intérêts et produits assimilés ont augmenté de 8,4 % (+ 378,9 millions de dirhams) de 2004
• Crédits par signature
à 2005, et ce malgré la baisse des produits sur opérations sur titres de 10,94 % (-99 millions
Les crédits par signature ont évolué de 20,7 % par rapport à 2004 passant de 17,6 milliards de dirhams à de dirhams)
21,2 milliards de dirhams. Cette hausse est due essentiellement à l’augmentation des crédits documentaires
• Les intérêts et charges assimilés enregistrent une croissance de 6,2 % (+69,7 millions de
import en faveur de la clientèle (+1,883 milliard de dirhams) soit +58 %, ainsi qu’à celle des cautions,
dirhams), n’affectant que légèrement la hausse de la marge d’intérêt globale qui augmente de
avals et garanties divers en faveur des établissements de crédits (+2,492 milliards de dirhams).
+309,1 millions de dirhams d’une année à l’autre.
La part de marché sur cette activité se situe à 29,7% toujours au premier rang de la profession.
• Marge sur commissions
Résultats (activité Maroc)* La marge sur commissions a affiché une croissance de 11,2 % pour s’établir, au terme de l’exercice
2005, à 617,3 millions de dirhams, soit +62 millions de dirhams.
• Produit net bancaire
• Divers autres produits bancaires
Le produit net bancaire (PNB) d’Attijariwafa bank s’est établi à 4,553 milliards de dirhams au 31
décembre 2005 contre 4,272 milliards de dirhams au 31 décembre 2004, s’inscrivant en hausse de 6,6% Les autres produits bancaires ont baissé de 35,7 millions de dirhams provenant essentiellement
70 (+281,3 millions de dirhams). Cette évolution s’appuie sur la progression de la marge d’intérêt et de la de (-) 13 millions de dirhams sur les dividendes.
marge sur commissions. Ainsi, la structure du produit net bancaire se présente comme suit :
• Diverses autres charges bancaires
Variations Les autres charges bancaires ont augmenté de 35 MDH s’expliquant principalement par (+) 11
Décembre Décembre millions de dirhams sur le fond commun de garantie corrélé à l’augmentation des ressources.
KDH %
2005 2004
• Résultat des opérations de marché
Marge d’intérêt 3 673,9 3 364,8 309,1 9,2%
Part/ PNB 80,7% 78,8% 1,9 points Le résultat des opérations de marché a marqué un recul de 5% passant de 378,4 millions
de dirhams à fin 2004 à 359,3 millions de dirhams en 2005 (-19,1 millions de dirhams) du fait
Marge sur commissions 617,3 555,4 61,9 11,2%
de la baisse du résultat des opérations de change de 9,2% (-19 millions de dirhams), atténuée
Part/ PNB 13,6% 13% 0,6 points toutefois par la hausse de 4,6 millions de dirhams (+5,4 %) du résultat sur opérations sur titres
Résultat des opérations de marché 359,3 378,4 -19 -5% de placement et de transaction.
Part/ PNB 7,9% 8,9% -0,9 points
• Charges générales d’exploitation
Divers autres produits bancaires 140,6 176,4 -35,7 -20,3%
Diverses autres charges bancaires -237,9 -202,9 -35 17,3% Les charges générales d’exploitation passent de 2,2 milliards de dirhams en 2004 à 2,2 milliards
de dirhams en 2005, enregistrant une baisse de 0,7% (- 14,7 millions de dirhams) en raison des
Produit Net Bancaire 4 553,4 4 272 281,3 6,6%
effets conjugués de la décrue des charges du personnel (- 41,3 millions de dirhams), de la hausse
des charges d’exploitation (+ 42,1 millions de dirhams) et la baisse des redevances crédit-bail
(*) NB : Les résultats d’Attijariwafa bank au terme de l’exercice 2005 comprennent 12 mois de l’activité
immobilier (- 11,1 millions de dirhams).
de l’ex Wafabank et 12 mois de l’activité de l’ex BCM. Les comptes de l’exercice 2004 d’Attijariwafa bank
ont été retraités sur la même base afin de permettre une comparaison entre les deux exercices. En conséquence, le cœfficient d’exploitation s’établit à 47,3 % contre 50,8 % à fin décembre 2004,
soit une amélioration de 3,5 points.
NB : Les chiffres utilisés par le GPBM pour le calcul des parts de marché sont « hors repo ».
Rapport

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2 0 0 5 Annuel
4 Rapport financier Analyse de l’activité et des résultats d’Attijariwafa bank

Variations • Résultat net

Décembre Décembre Le résultat net ressort à 1 217 millions de dirhams contre 669,9 millions de dirhams en 2004, soit une
KDH % progression de 81,6%.
2005 2004
Frais généraux -1 839,6 -1 838,8 -798 0,1%
• Fonds propres
Charges du personnel -979,2 -1.020,5 41,3 -4,1%
Au terme de l’exercice 2005, les fonds propres de la banque, avant répartition des bénéfices, totalisent
Charges d’exploitation -860,5 -818,4 -42,1 5,1%
11,046 milliards de dirhams. Après l’affectation du résultat qui sera proposée à l’assemblée générale des
Redevances crédit-bail immobilier -25,3 -36,4 11,1 -30,4% actionnaires, les fonds propres de la banque s’établiront à 11,568 milliards de dirhams, en augmentation
Dotations aux amortissements de 4% par rapport à leur niveau à fin décembre 2004.
-288,2 -290 1,8 -0,6%
d’exploitation
Charges générales d’exploitation -2 153,2 -2 167,9 14,7 -0,7% • Total bilan
Le total bilan, hors succursales à l’étranger, s’est élevé à 116,231 milliards de dirhams à fin décembre
2005, contre 100,971 milliards de dirhams à fin décembre 2004.
• Résultat brut d’exploitation
Le résultat brut d’exploitation d’Attijariwafa bank s’est amélioré de 17,1% d’une année à l’autre passant
• Affectation du résultat
de 2,167 milliards de dirhams en 2004 à 2,537 milliards de dirhams en 2005, soit +370,4 millions de
dirhams. Cette évolution s’explique par :
• l’augmentation du PNB (+281,3 millions de dirhams), Répartition des Répartition des
En dirhams
bénéfices 2005 bénéfices 2004
72 • la hausse des produits d’exploitation non bancaire (+55,3 millions de dirhams) provenant des plus
values de cession d’immobilisations et de produits sur exercices antérieurs, Bénéfice avant impôts 1 916 134 449,00 1 012 186 800
• la baisse des charges d’exploitation non bancaire (-16,7 millions de dirhams), Impôt sur les sociétés 699 394 196,00 326 680 627
• la baisse des charges générales d’exploitation (-14,7 millions de dirhams). Bénéfice net 1 216 740 253,00 685 506 173
Mise en réserve légale 21 869 281,31 34 275 308
• Résultat courant Mise en réserve d’investissement 110 000 000,00
Le résultat courant est passé de 1,073 milliard de dirhams en 2004 à 2,038 milliards de dirhams en 2005, Report des exercices précédents 279 065,32 125 196
soit une progression de 965,3 millions de dirhams (+90 %). Prélèvement sur les réserves extraordinaires
Total distribuable 1 085 150 037,01 651 356 061
Suite à la clôture du programme de mise à niveau d’Attijariwafa bank engagé de 2002 à 2004, la banque
Répartition
a procédé en 2005 à la mise à niveau des couvertures des engagements. La dotation aux provisions
Dividende statutaire 6% 115 797 576,00 115 797 576
nettes des reprises s’est établie à fin 2005 à 499,5 millions de dirhams, en baisse de 594,9 millions de
dirhams (-54,4%). Cette évolution recouvre principalement : Somme nécessaire pour porter le dividende par action
578 987 880,00 463 190 304
à 36 dirhams
• Un effort important en matière de récupération des créances : 620 millions de dirhams de reprises de
Total distribution 694 785 456,00 578 987 880
provisions clientèle en 2005 ;
Mise en réserves extraordinaires 388 830 718,69 72 089 115
• Une baisse des dotations aux provisions clientèle de 383,8 millions de dirhams, s’établissant à 910,3 Mise en réserves d’investissement
millions de dirhams, en partie constituée par une dotation complémentaire relative à la mise à niveau
Report à nouveau 1 533 862,32 279 065
des couvertures des engagements,
1 085 150 037,01 651 356 061
• Un write-off (créances clientèle irrécouvrables couvertes par les provisions) de 1,313 milliard de
Évolution des réserves 521 675 731,68 106 364 424
dirhams contre 575 millions de dirhams en 2004.
Fonds propres après répartition
Le taux de couverture des créances en souffrance par les provisions s’est amélioré de 2,1% pour Capital 1 929 959 600 1 929 959 600
s’établir à fin 2005 à 77,3%, la moyenne du secteur étant de 65,3%. Réserves 9 393 016 131,68 8 981 340 400
Les autres dotations aux provisions intègrent une dotation complémentaire relative à une provision Réserve d’investissement 245 000 000 135 000 000
pour risques généraux de 85 millions de dirhams et à une provision pour investissement de 175 millions Report à nouveau 1 533 862,32 279 065
de dirhams. 11 567 975 731,68 11 046 579 065
Rapport

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4 Rapport financier Analyse de l’activité et des résultats d’Attijariwafa bank

PERSPECTIVES 2006 ACTIVITÉ ET RÉSULTATS DES FILIALES


Après une phase de deux ans, ayant permis de s’assurer de l’intégration rapide et complète des PARABANCAIRES ET DES FILIALES DE LA
activités de l’ex-BCM et de l’ex-Wafabank, et du renforcement des différents partenariats mis en place,
Attijariwafa bank entame l’année 2006 dans une position favorable pour tirer pleinement profit des BANQUE D’AFFAIRES
synergies internes, et mettre en œuvre son plan de développement à l’horizon 2010.
A cet effet, Attijariwafa bank déploiera au Maroc une stratégie volontariste qui lui permettra : Filiales parabancaires

• de se distinguer en tant que leader incontesté sur ses métiers à travers une offre globale de services • Wafasalaf
financiers, adaptée au contexte spécifique de chaque segment de clientèle ;
Le rapprochement de Wafasalaf et de Crédor lancé en 2004, a donné naissance au leader du crédit à
• de poursuivre sa participation active à la bancarisation du pays grâce au développement soutenu de la consommation. En effet, avec une part de marché de 31,2% à fin 2005, Wafasalaf se positionne au
son réseau d’agences ; premier rang du secteur. La fusion des deux entités a permis la réalisation de synergies tant au niveau
des ressources humaines que sur le plan commercial. Wafasalaf compte à fin 2005 un effectif de 358
• d’accompagner le financement de projets créateurs d’emplois et structurants pour l’économie
personnes.
marocaine ;
Wafasalaf dispose du réseau de distribution le plus dense du secteur avec un réseau propre de 19 agences
• d’accorder une attention particulière à la qualité de service à travers le re-engineering et l’optimisation commerciales et un réseau externe diversifié de 150 correspondants et 330 bureaux de poste. Par ailleurs,
de ses processus critiques ; Wafasalaf finance les clients à travers 130 concessionnaires automobiles et 360 distributeurs dans le
• de renforcer les parts de marché et la profitabilité de ses filiales grâce au cross-selling et à la secteur de l’équipement des ménages. De plus, Wafasalaf s’affirme comme l’opérateur le plus global
74 mutualisation des plates-formes ; du secteur, proposant une gamme de produits et services complète s’adressant à tous les segments de
clientèle.
• d’initier l’alignement progressif de ses systèmes d’information sur ses ambitions stratégiques et ses
Dans le cadre du développement de son activité, Wafasalaf a conclu au cours de l’année 2005 plusieurs
besoins à long terme.
accords de partenariat avec des entreprises dans différents secteurs d’activité tels que MARJANE,
De plus, en 2006, Attijariwafa bank poursuivra la mise en œuvre de sa stratégie de développement à pour le secteur de la grande distribution (mise en place de la carte privative Alfaiz). Dans le secteur de
l’international qui s’articule autour des trois grands axes suivants : l’équipement des ménages, l’activité commerciale a aussi été soutenue par le renforcement de la présence
de Wafasalaf chez de nombreux magasins généralistes. Dans le secteur de l’automobile, la signature
• Accélération de l’activité de collecte de dépôts, de distribution de crédits et de capture des flux de d’un accord de partenariat avec RENAULT MAROC et la filiale marocaine de RCI Banque (RENAULT
transferts des Marocains Résidants à l’Etranger en s’appuyant sur la création d’une organisation CREDIT INTERNATIONAL) pour le financement des véhicules de la gamme du groupe RENAULT. Par
dédiée (Banque des Marocains sans Frontière) et l’obtention d’un agrément bancaire en France ; ailleurs, Wafasalaf a renforcé sa place dans ce secteur à travers un partenariat avec SOPRIAM, pour le
• Renforcement de la présence au Maghreb, à travers notamment la poursuite de la croissance et de financement des véhicules de la gamme CITROÊN.
l’assainissement de la Banque du Sud en Tunisie ; Wafasalaf s’est aussi donnée les moyens de consolider sa position de leader en s’engageant dans un plan
stratégique de développement quinquennal (2006 – 2010). Ce plan a été le résultat de l’engagement, de
• Initiation d’une présence ciblée en Afrique Centrale et Occidentale, avec, entre autres, le démarrage
la mobilisation et de la réflexion de l’ensemble des collaborateurs, pour les cinq années à venir. Et c’est
effectif des activités de Attijariwafa bank Sénégal. dans ce projet que s’insère également la mise en place de la nouvelle identité visuelle de Wafasalaf en
La mise en œuvre coordonnée de ces différentes initiatives devrait ainsi permettre à Attijariwafa bank de tant que filiale du Groupe Attijariwafa bank.
continuer à afficher une progression soutenue de ses résultats consolidés en 2006. En termes de réalisations, la production portée a atteint 3,8 milliards de dirhams, soit une évolution
par rapport à 2004 de 15%. Cette croissance revient particulièrement à l’amélioration de l’activité
automobile (+40%) et à l’équipement des ménages (+36%). Wafasalaf s’est illustrée en tant que pionnier
de la production gérée (la gestion pour compte de tiers) avec une activité regroupant en 2005, plus de
650 agences (Attijariwafa bank et Crédit du Maroc). L’encours sain porté par Wafasalaf a enregistré une
progression de 12% par rapport à 2004 atteignant 7,12 milliards de dirhams. Au niveau de la rentabilité,
les indicateurs financiers ont enregistré une nette amélioration traduisant les efforts d’optimisation
engagés au courant de l’exercice.
• baisse du coût moyen des ressources de 5,4% en 2004 à 4,9 en 2005 (*)
• baisse des coûts d’exploitation de 3,3% à 2,9% (*)
• amélioration du coût de risque de 3,2% à 1,3% (*)
Rapport

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4 Rapport financier Activité et résultats des filiales parabancaires
et des filiales de la banque d’affaires

En termes de résultats, le produit net bancaire de Wafasalaf ressort à fin décembre 2005 à 543 millions Au niveau de la rentabilité, Wafabail renoue avec les bénéfices et affiche des résultats historiques sous
de dirhams en progression de 18,2%. Le résultat net de l’année 2005 s’établit à 138,6 millions de l’effet de la forte production enregistrée et de la maîtrise des charges et du risque. Ainsi, le produit
dirhams contre 49 millions de dirhams en 2004. net bancaire de Wafabail ressort à fin décembre 2005 à 161 millions de dirhams et le résultat net de
L’année 2006 connaîtra une forte progression du volume des crédits distribués (+20% par rapport à l’année 2005 s’établit à 54,4 millions de dirhams.
2005) soutenue par une amélioration des indicateurs de la rentabilité. S’agissant des perspectives, Wafabail affiche pour l’exercice 2006 des ambitions fortes devant se
(*) ratios calculés par rapport à l’encours annuel moyen traduire par l’amélioration de sa part de marché qui devrait atteindre 30% confirmant ainsi son rang
de leader.
• Wafa Immobilier
• Attijari Factoring Maroc
Durant l’année 2005, toute l’activité du crédit immobilier du Groupe Attijariwafa bank a été concentrée
au niveau de Wafa Immobilier qui procède à l’analyse et à l’évaluation du risque de tous les dossiers Le secteur du Factoring devrait connaître une progression plus modérée en 2005 (+ 11 % ) contre 24%
de crédit immobilier déposés dans les agences du réseau du Groupe. en 2004. Cette évolution devrait continuer à être tirée par les bonnes performances réalisées sur le
factoring domestique avec un taux de croissance à deux chiffres. A l’instar de l’évolution du produit à
Durant l’année 2005, Wafa Immobilier a procédé à la signature de plusieurs conventions avec :
travers le monde, ce segment représente désormais l’essentiel des réalisations, avec plus de 75 % du
• la Direction Générale des Services Sociaux des FAR (permettant à tous les militaires des Forces marché de l’affacturage au Maroc.
Armées Royales ainsi que les fonctionnaires civils et contractuels de l’administration de la Défense
Nationale, qu’ils soient en activité ou en position de retraite de bénéficier d’un prêt immobilier). L’affacturage domestique a connu une forte progression en raison de l’arrivée de nouveaux utilisateurs
à la recherche de nouvelles prestations, notamment l’externalisation de la gestion globale du
• le Ministère de Tourisme
portefeuille clients et l’allégement des bilans, en plus des PME à la recherche de ressources flexibles
• le Ministère de l’Equipement
de financement.
• le Ministère de la Pêche
76 • le Ministère de la Jeunesse et des Sports La stagnation enregistrée par le secteur de l’export s’explique par la baisse significative de l’activité
dans le secteur du textile (principal utilisateur du factoring à l’export) suite à la levée des quotas sur
• le Ministère de la Santé
les marchés traditionnels du Maroc. La montée des risques sur ce secteur a amené les sociétés de
• Al Omrane
Factoring à se montrer très restrictives pour les nouvelles entrées en relation.
• l’ANAPEC
• ERAC Nord Ouest En 2005, la production d’Attijari Factoring Maroc a connu une forte progression (+ 44 %). Cette croissance,
largement supérieure aux performances du secteur (+ 11 %), a été tirée par le factoring domestique
De même, Wafa Immobilier a pu reconduire durant l’année 2005, l’agrément du Ministère des Finances (+ 66 %) résultat d’une optimisation de la production du portefeuille existant, d’une diversification
pour le compte d’Attijariwafa bank et Wafa Immobilier pour le financement de logement agréés avec sectorielle et de l’offre de nouveaux services qui ont permis l’entrée en relation avec de nouveaux
ristourne des taux d’intérêts par l’Etat. secteurs d’activité.
Wafa Immobilier a également enrichi son offre avec le lancement de nouveaux produits durant l’année
Les encours de financement et encours de factures ont connu un net redressement de respectivement
2005, le crédit HBM et le FOGARIM.
235% et 58% grâce au bon comportement des opérations de factoring domestique.
La production 2005 de Wafa Immobilier ressort à 2,4 milliards de dirhams soit une progression de 7,1%.
En termes de résultats, le produit net bancaire de Wafa Immobilier ressort à fin décembre 2005 à 65,6 Quant aux indicateurs de résultat, le PNB a connu une nette amélioration ( + 51 % ) beaucoup plus forte
millions de dirhams. Le résultat net de l’année 2005 s’établit à 15,1 millions de dirhams. que la progression de la production (+ 44 %) grâce à la forte appréciation des intérêts perçus et des
commissions nettes. La bonne tenue du PNB et la maîtrise des frais généraux a permis de dégager
Les prévisions 2006 tablent sur une production de 3,5 milliards de dirhams en hausse de 49,8% par
un résultat net de 4,1 millions de dirhams en progression de 64,2 %.
rapport à l’exercice 2005.
Le taux de couverture des créances contentieuses est passé de 95 % à 99%.
• Wafabail
Les prévisions 2006 tablent sur une production de 1, 04 milliard dirhams en hausse de 40 % qui sera
Au sein d’un marché en forte croissance (+30%), Wafabail s’est placée en première position dans le générée essentiellement par l’activité affacturage domestique, ce qui devrait assurer à Attijari Factoring
secteur du leasing. La production 2005 de la filiale leasing ressort à 2 milliards de dirhams soit une Maroc une part de marché de 21 %.
progression de 64%. L’encours fin de période s’établit à 3,3 milliards de dirhams en hausse de 27%.
Les indicateurs d’activité devraient connaître une forte hausse : encours factures et surtout financement
Ces performances exceptionnelles sont le fruit :
entraînant une amélioration significative des produits d’intermédiation.
• d’une forte synergie avec la banque tant au niveau des réseaux que des directions du siège (GGR,
instances centrales d’animation des marchés...)
• de l’effort de réorganisation entrepris depuis la fusion des deux filiales leasing.
Rapport

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4 Rapport financier Activité et résultats des filiales parabancaires
et des filiales de la banque d’affaires

• Wafa LLD • diversifier les revenus à travers la commercialisation de nouveaux produits répondant aux besoins de
Le marché de la location en longue durée a connu une importante évolution, pour atteindre 10 500 la cible de clientèle,
véhicules au 31 décembre 2005, toutes catégories confondues. • maintenir le développement du réseau en renforçant le positionnement dans les régions à fort potentiel
Au cours de l’année 2005, le secteur a connu l’harmonisation des conditions générales de la Location de croissance pour faire face à l’intensification de la concurrence,
Longue Durée des différents loueurs. La décision du Premier ministre permettant d’inclure la LLD dans • développer la notoriété et la marque de Wafa Cash grâce à une architecture commerciale distinctive
le budget des administrations publiques a contribué à la dynamisation du secteur LLD. et une identité visuelle forte.
L’exercice 2005 a été marqué par la hausse de la part de marché de Wafa LLD grâce à l’acquisition des
premiers marchés de l’administration publique. Dans le cadre de la refonte de son organisation, Wafa LLD Filiales de la banque d’affaires
a renforcé ses équipes et a développé son réseau informatique avec la mise en place du Web reporting • Corporate Finance : Attijari Finances Corp
au service de la clientèle et d’un réseau intranet. Sur le plan de la communication, Wafa LLD a procédé
Attijari Finances Corp. regroupe les activités de conseil en fusion-acquisition, d’origination de dette privée
au changement de son identité visuelle en adoptant un nouveau logo.
ainsi que d’introduction en bourse et de marché primaire Actions.
Wafa LLD clôture l’année 2005 avec un résultat net en très forte hausse puisqu’il passe de –462 KDHs
en 2004 à 1,9 million de dirhams en 2005 principalement du fait de l’accroissement du chiffre d’affaires En 2005, cette dernière a renforcé son leadership en matière de conseil en fusion-acquisition sur le
de 58% en 2005 (64,5 millions de dirhams contre 40,7 millions de dirhams en 2004). marché marocain, et a particulièrement concentré ses efforts sur :
La stratégie de développement de l’année 2006 de Wafa LLD prévoit la dynamisation des synergies du • la consolidation du positionnement de leader sur le marché du conseil en fusion-acquisition, privatisations
Groupe Attijariwafa bank, pour commercialiser la LLD, avec des objectifs de 2 200 véhicules, 77,7 millions et infrastructures qui constituent le cœur de métier d’Attijari Finances Corp.
de dirhams de chiffre d’affaires et la maîtrise des charges d’exploitation. • la poursuite de l’effort en matière de démarche commerciale et de réalisations d’opérations de
marché ;
• Wafacash • le renforcement du positionnement à l’international avec une vision régionale affirmée soulignée
En ce qui concerne l’activité de transfert de fonds, le marché est en pleine mutation en terme de par le succès en 2005 de deux opérations de privatisations : conseil du consortium Attijariwafa bank-
78 Grupo Santander dans le cadre de l’acquisition de 33,6% du capital de la Banque du Sud (Tunisie) et
réglementation.
conseil de Unihuile dans le cadre de la privatisation de l’ENCG (Algérie).
Ainsi, Bank Al Maghrib prépare un projet de réglementation des transferts de fonds qui déterminera les
conditions spécifiques applicables aux sociétés d’intermédiation en la matière. En 2005, la ligne métier Corporate Finance a contribué à travers ses opérations stratégiques et de
De même, l’Office des Changes prépare une nouvelle réglementation des changes qui aura pour objet de marché à l’émergence d’opérateurs nationaux de référence ainsi qu’à la réalisation de projets d’envergure
définir les conditions dans lesquelles les Intermédiaires Agréés et les Bureaux de Change peuvent structurants pour l’économie nationale. Les équipes du Corporate Finance sont notamment intervenus
procéder aux opérations d’achat et de vente de moyens de paiement en devises, ainsi que le cadre avec succès sur les opérations de fusion-acquisition suivantes :
auquel seront soumis les sous-délégataires pour l’achat des devises billets de banque pour le compte • Conseil de Akwa Group dans le cadre du rapprochement avec Oismine Group ;
des Intermédiaires Agréés. • Conseil de Saham Group dans le cadre de l’acquisition de 67% du capital de la CNIA ;
S’agissant de Wafacash, une campagne d’information et de sensibilisation a été lancée au cours de • Conseil de Maroc Connect dans le cadre de l’obtention de la 3ème licence fixe au Maroc.
l’année 2005 pour accompagner le 10ème anniversaire de partenariat avec Western Union.
Forte de leur expertise, les équipes du Corporate Finance ont remporté plusieurs succès en matière de
En terme de positionnement sur le marché, une enquête « client mystère » réalisée en collaboration privatisations et de projets d’infrastructures dont notamment :
avec la Qualité Groupe, auprès du réseau Wafacash ainsi que chez la concurrence, a révélé un très bon
• Conseil de Cosumar dans le cadre de la privatisation des quatre sucreries Suta, Surac, Sunabel et
positionnement de Wafacash sur le marché en terme de qualité de service.
Sucrafor ;
Une première incentive du personnel du réseau baptisée « Saison des Champions » a été lancée du 1er
• Conseil du Consortium CMA CGM, Eurogate, MSC et Comanav dans le cadre de l’appel d’offres lancé
août 2005 au 31 décembre 2005 avec pour objectif de primer les agences qui obtiendraient le meilleur
par TMSA pour l’attribution du deuxième quai à conteneurs du port Tanger Méditerranée.
taux de réalisation de leur objectif sur la période, pondéré par un score d’audit qualité.
En 2005, le chiffre d’affaires d’Attijari Finances Corp. s’est établit à 60,3 millions dirhams, enregistrant une
En terme d’offre produits, une nouvelle formule du produit Cash Express, sous le nom de « Cash Express
forte croissance par rapport à l’exercice précédent (20,6 millions dirhams en 2004). Cette performance
Entreprises » a été lancée au profit des entreprises traitant avec les non bancarisés.
est générée notamment par le succès de 2 opérations stratégiques : rapprochement AKWA-Oismine et
Wafacash a achevé l’exercice 2005 avec un produit net bancaire de 98 millions de dirhams et un résultat l’introduction en bourse de Maroc Télecom.
net de 38,1 millions de dirhams. Les volumes réalisés ont enregistré une progression de 21%, pour Au terme de l’année 2005, les charges d’exploitation se sont élevées à 41,5 millions de dirhams contre
atteindre un montant de 5,270 millions de dirhams. Le nombre de transactions a atteint 1 732 000, en 20 millions de dirhams l’année écoulée. Cette hausse s’explique en grande partie par l’augmentation
progression de 28% par rapport à l’exercice précédent. des charges externes, notamment une commission de rétrocession à Attijariwafa bank de l’ordre de
Pour l’année 2006, Wafacash s’est fixé des objectifs ambitieux et engageants. Il s’agit au cours de cet 16,7 millions de dirhams.
exercice de : Le résultat d’exploitation 2005 enregistre une nette performance par rapport à 2004 et s’élève à 20 millions
• consolider son leadership sur son produit phare en s’appuyant sur un marketing proactif, de façon à de dirhams contre 2,5 millions de dirhams en 2004. Le résultat financier 2005 enregistre une baisse de
fidéliser la clientèle existante et à recruter de nouveaux consommateurs, 70% par rapport à 2004 suite à la remontée de 13,6 millions de dirhams de dividendes en 2005 contre
• enrichir les produits de base à travers une offre de nouveaux services (Cash to Card, notification par 45 millions de dirhams en 2004.
SMS, Cession de devises par crédit de compte…),
Rapport

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4 Rapport financier Activité et résultats des filiales parabancaires
et des filiales de la banque d’affaires

Le résultat non courant, à fin 2005 s’élève à 132,8 millions de dirhams, représentant essentiellement la Les charges d’exploitation 2005 s’élèvent à 16,6 millions de dirhams contre 37,5 millions de dirhams en
cession des participations d’Attijari Finances Corp dans Attijari Management et Attijari Gestion. 2004 et incluant une commission de rétrocession de l’ordre de 5,1 millions de dirhams en 2005, versée
Le résultat avant impôts s’est fortement amélioré passant de 48,7 millions de dirhams, en 2004, à à Attijariwafa bank. Le résultat d’exploitation 2005 est de 15,6 millions de dirhams en baisse par rapport
166,9 millions de dirhams cette année. Le résultat net 2005 s’établit à 136,5 millions de dirhams contre à 2004, dû au repli du chiffre d’affaires.
47,5 millions de dirhams en 2004. Par ailleurs, le résultat financier a enregistré une hausse par rapport à 2004 pour se situer à
2,8 millions de dirhams contre 1 million de dirhams en 2004, due principalement à la réalisation
Réalisations obtenues d’opérations aller-retour sur les valeurs de placement.
L’exercice 2005 s’est soldé par un bénéfice net est de 11,9 millions de dirhams contre 18,8 millions de
2005 2004 Evolution dirhams, au titre de l’exercice 2004.
Chiffre d’affaires (en millions de Dirhams) 60,3 20,6 Ns
Total Produits d’Exploitation 61 501 22 546 Ns Réalisations obtenues en kdhs
Total Charges d’Exploitation 41 534 20 074 +107% 2005 2004 Evolution
Résultat d’Exploitation 19 967 2 472 Ns
Résultat financier 14 157 47 110 -70% Volume d’activité (en MrDh) 91,1 36,8 ns
Résultat Courant 34 124 49 582 -31% Part de marché Globale 60.5% 51.3% +920 pb
Résultat non Courant 132 794 -837 Chiffre d’affaires (en millions de dirhams) 30.9 65.6 -53%
RESULTAT NET 136 552 47 539 Ns Total Produits d’Exploitation 32 221 66 372 -51%
Total Charges d’Exploitation 16 633 37 523 -55,7%
Les principaux axes de développement 2006 portent sur : Résultat d’exploitation 15 588 28 850 -46%
• Le déploiement d’une approche pro-active et le renforcement des deals à travers l’identification Résultat financier 2 793 1 018 ns
d’opportunités de regroupement dans l’ensemble des secteurs de l’économie ; Résultat Courant 18 381 29 868 -38,5%
80 • La volonté de s’affirmer en tant qu’acteur régional incontournable avec un positionnement sur les RESULTAT NET 11 867 18 833 -37%
marchés à fort potentiel et la génération d’un chiffre d’affaires régional dont la part serait supérieure
à 30% ; Les principaux axes de développement 2006 s’articulent autour :
• L’évolution vers une banque d’affaires multi-métiers avec une structure dotée de spécialisations plus • d’une démarche commerciale davantage ciblée sur les Institutionnels Etrangers, en instituant une
ciblées ; démarche proactive avec la recherche pour renforcer le retour des investisseurs étrangers dans un
• Le renforcement des synergies avec le Groupe Attijariwafa bank et le Groupe ONA. contexte boursier relativement favorable,
• du développement de la recherche pour appuyer la démarche commerciale aussi bien vis à vis des
• Intermédiation boursière : Attijari Intermédiation et Wafa Bourse institutionnels étrangers que locaux,
Le marché boursier s’est caractérisé en 2005 par une forte croissance de son activité atteignant un • de la mise en place de l’activité «Bourse en Ligne» ce qui permettra de cerner l’activité «Intermédiation
volume d’affaires global de plus de 151 milliards de dirhams, en hausse de 110% par rapport à 2004. Boursière» sous toutes ses formes.
Par compartiment, le marché des transactions courantes (central et blocs) est en hausse et représente
66% du total volume drainé par la bourse. Les autres opérations (apports en titres, OPV et autres) • Restructuration et Capital Investissement :
évoluent pour atteindre un volume de 51 milliards de dirhams au titre de l’exercice 2005. Wafa trust - Wafa investissement- Attijari invest
La Bourse de Casablanca a été enrichie au terme de cette année de trois nouvelles introductions : En 2005, Wafa Trust a poursuivi ses efforts de conseil en restructuration et a conduit des missions
SOTHEMA, DARI COUSPATE et LYDEC et ce, pour un volume de 400,3 millions de dirhams. De même, les qui ont drainé un chiffre d’affaires global de 1,5 million de dirhams et un résultat net de - 0,1 million
offres publiques ont concerné cette année trois sociétés à savoir : BMCE BANK, PAPELERA DE TETUAN de dirhams.
et ATTIJARIWAFA BANK.
Le portefeuille de Wafa Investissement n’a pas connu quant à lui de changement significatif en 2005.Le
Dans ce contexte, Attijari Intermédiation a réalisé un volume d’affaires de 91,1 milliards de dirhams en management de la société a été renforcé en fin d’année, en vue d’assurer la prise en charge de nouvelles
croissance de 147,3% par rapport à 2004. Ces réalisations sont obtenues grâce à la performance en restructurations de sociétés, clientes de la banque.
matière de capacité de placement, de conseil et de rapidité d’exécution et une démarche constructive
L’année 2006 devrait donc connaître de nouvelles prises de participations et le désengagement de certaines
en matière de publications à travers différents supports .
sociétés non stratégiques pour le Groupe.
Ces réalisations confortent la société de bourse en tant que véritable opérateur et leader dans le métier
du conseil et du placement en actions. Constituée en 2005, Attijari Invest est la filiale d’Attijariwafa bank destinée à offrir aux investisseurs des
instruments financiers à forte rentabilité tout en maîtrisant les risques liés à de tels placements.
Par compartiment, Attijari Intermédiation réalise un volume d’affaires de 52 milliards de dirhams sur le
marché central et de blocs avec une part de marché de 52% et un volume de 38 milliards de dirhams, Au cours de l’année 2005, la structure a procédé au lancement de deux fonds d’investissements :
enregistré sur les opérations d’offres publiques et d’apports en titres. Au total, la part de marché globale • Agram Invest, d’une taille de 200 millions de dirhams, dédié à l’Agro-industrie dont le closing est
pour 2005 s’établit à 60,5%. intervenu en septembre 2005.
Le chiffre d’affaires, au 31 décembre 2005, s’élève à 31 millions de dirhams, en baisse de 53% par rap-
• Fonds Igrane, d’une taille de 126 millions de dirhams, destiné à la région Souss Massa Drâa.
port à l’exercice précédent. L’exercice 2005 s’est caractérisé par la réalisation de la cession d’actions
intra-Groupe de Vivendi et l’augmentation de capital d’Afriquia Gaz.
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4 Rapport financier Activité et résultats des filiales parabancaires
et des filiales de la banque d’affaires

Parallèlement, Attijari Invest a enrichi sa palette de fonds d’investissements dédiés, qui sont le cœur de Sur le plan financier, les résultats ont évolué de manière significative et ont fait apparaître des synergies
la stratégie de différenciation de la société : globales par génération de revenus et réductions de coûts dès la première année de fusion.
• Le montage du fonds d’immobilier touristique (Hospitality Fund) dont la taille sera de 500 millions de Le chiffre d’affaires s’élève à 198,5 millions de dirhams en 2005 contre 188,73 millions de dirhams en
dirhams est en cours de finalisation. 2004, soit une progression de + 5 %. Le résultat net (à périmètre comparable, et en prenant en compte la
Rétrocession Réseau et la Tarification Dépositaire) passe ainsi de 36,6 millions de dirhams à 45,3 millions
• Le chantier du fonds dédié aux infrastructures (Moroccan Infrastructure Fund), a été lancé en partenariat
de dirhams cette année, progressant de + 24%.
avec EMP «Emerging Markets Partnership», le plus important Capital Investisseur en infrastructure
dans les pays émergents. Le Moroccan Infrastructure Fund aura une capacité d’investissement de 1 Le ratio d’exploitation (frais généraux/commissions de gestion) s’améliore nettement et s’établit à 14 %
milliard de dirhams. contre 19 % en 2004 pour les trois sociétés de gestion consolidées.
Sur les marchés financiers, l’année 2006 s’annonce comme une année de consolidation. La collecte
Filiales assurance et gestion d’actifs devrait se maintenir, les niveaux de valorisation et de rendement restant très attractifs.
• Gestion d’actifs : Wafa Gestion On devrait ainsi constater un retour des investisseurs vers des produits plus risqués si les tendances de
Au cours de l’année 2005, le marché marocain de la Gestion d’Actifs a progressé de + 6,4 %, les encours marchés restent bien orientées : l’obligataire Long Terme au détriment des maturités courtes car peu
sous gestion représentent désormais plus de 86 milliards de dirhams. L’essentiel de la croissance rémunératrices et le marché Action, ce dernier devant poursuivre son trend haussier.
du marché est venu des Institutionnels, augmentant l’encours des OPCVM dédiés de 5,4 milliards de
dirhams (+ 18 %), ces derniers se sont surtout portés sur l’Obligataire Moyen Long Terme (+ 18,4 %). • Wafa Assurance
L’encours OPCVM Grand Public est quant à lui, en léger retrait par rapport à 2004, enregistrant une
L’année 2005 a été marquée, pour le secteur, par l’entrée en vigueur de l’Arrêté relatif au Livre III du Code
baisse de – 0,5%.
des Assurances dédié aux entreprises d’assurances et de réassurance, la publication du nouveau Plan
D’une manière générale, la collecte 2005 est jugée correcte, avec deux tendances majeures, le retour des Comptable des Assurances applicable aux arrêtés de comptes 2006 et l’institution de l’obligation, pour
institutionnels, qui confirment leur préférence pour des gestions spécialisées, et un marché du particulier les compagnies d’assurances, de se doter de structures autonomes d’Audit avec un dispositif formel de
82 marqué par un besoin de sécurité des épargnants. contrôle interne.
Ces éléments ont permis à Wafa Gestion d’accroître ses encours de + 4,2%, à 36,1 milliards de dirhams, 2005 a également vu l’application des nouvelles dispositions de la Loi de Finances relatives à la liquidation
en léger décrochage par rapport à l’évolution du marché. Ces encours intègrent désormais les encours de la taxe sur les contrats d’assurance, l’entrée en vigueur de l’Assurance Maladie Obligatoire et la
du périmètre ex Attijari Management et Crédit du Maroc Gestion. signature des Accords de Libre-échange avec les Etats-Unis, permettant aux compagnies d’assurances
Wafa Gestion maintient sa part de marché à 42 %, aussi bien sur le Dédié que sur le Grand Public, en américaines de couvrir directement des risques en maritime et en aviation.
quasi-stagnation par rapport à 2004. Par ailleurs, la restructuration du secteur s’est poursuivie en 2005 par l’acquisition de la CNIA par le
La collecte 2005 a surtout porté sur les fonds dédiés, + 20 %, avec un accroissement de l’encours géré Groupe SAHAM, la prise de participation de 40% de la CDG dans les compagnies Atlanta et Sanad et le
sous mandat de 2,5 milliards de dirhams (15 milliards de dirhams en 2005 contre 12,5 en 2004). Les renforcement du réseau de distribution par l’octroi de l’agrément de 110 agents et 81 courtiers, dont
produits obligataires Moyen-Long Terme tiennent le haut du pavé dans cette progression, passant de plusieurs «captives» de banques.
18,8 à 22,6 milliards de dirhams.
Au cours de l’exercice écoulé, la compagnie a lancé un vaste chantier de réflexion stratégique ayant
On note toutefois, une décollecte de plus de 2 milliards dirhams sur les produits monétaires et un retour abouti à la mise en place d’un plan de développement triennal 2006 – 2008 baptisé ELAN, confirmant le
très timide des épargnants sur les produits actions et diversifiés. positionnement de Wafa Assurance en tant qu’acteur généraliste multiproduits et multicanaux et a procédé
Parallèlement, l’année 2005 a marqué la mise en œuvre pour Wafa Gestion, dans un contexte marqué à la refonte de son organisation autour de 5 business units (les Pôles Technique, Réseau Traditionnel,
par la fusion, de plusieurs chantiers importants pour la ligne métier : Bancassurance, Support et Moyens et Finances). D’autre part, une Direction Stratégie et Développement
• la mise en place d’une nouvelle structure organisationnelle ; a été créée rattachée directement à la Direction Générale au même titre que le Département Audit. A
• l’alignement et le renforcement du processus de gestion ; cette occasion, l’équipe managériale a été renforcée par des profils pointus.
• la fusion des Systèmes d’Information en place ; Par ailleurs, la compagnie a procédé à l’extension de son réseau d’agents généraux et a passé des accords
• la rationalisation de la gamme Produit ; de partenariats avec Poste Maroc.
• l’acquisition et la mise en production d’une solution logicielle totalement intégrée (Front to Back). Sur un autre registre, Wafa Assurance a enrichi sa gamme de produits en lançant Al Istishfaa Eddahabi
dédié à la clientèle MRE, Confort Santé et Global Securfamille. L’offre bancassurance a, d’autre part, été
Cette année a également vu la signature et la mise en place de conventions de distribution avec le réseau
uniformisée sur le réseau Attijariwafa bank.
Attijariwafa bank et Crédit du Maroc. Elle a aussi été caractérisée par le renforcement du partenariat
avec le Crédit Agricole Asset Management à travers notamment une participation et un suivi effectifs du A fin décembre 2005, les primes émises par la compagnie se sont élevées à 1,6 milliard de dirhams contre
gestionnaire français dans l’activité de Wafa Gestion ainsi qu’un transfert de know-how en phase avec 1,5 milliard de dirhams en 2004, soit une progression de 7%, résultant de la croissance de 10,1% de la
les exigences actuelles du métier de la gestion d’actifs. vie et de 5,7% de la non vie. Les plus fortes progressions enregistrées proviennent de la Bancassurance
(+21,9%), du Transport (+28,3%), du Groupe (+12,7%) et de l’Automobile (+7,2%). La structure du portefeuille
reste à prédominance non vie avec 69,4% contre 30,6% pour la vie (71,2% et 29,8% en 2004).
Rapport

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4 Rapport financier Activité et résultats des filiales parabancaires
et des filiales de la banque d’affaires

RÉSOLUTIONS DE L’ASSEMBLÉE
L’exercice a, par ailleurs, connu une évolution favorable de la charge de sinistres, avec un S/P en non
vie de 71% contre 101,9% en 2004, grâce à l’évolution favorable de la sinistralité dans les principales
GÉNÉRALE ORDINAIRE
branches et aux bonis de liquidation réalisés en Automobile, Accidents du Travail et Incendie.
Les charges de gestion se chiffrent à 183,5 millions de dirhams, en baisse de 18,3% sur 2004, en raison
principalement de la diminution des dotations aux provisions pour créances en souffrance (30 millions • Première résolution
de dirhams en 2005 contre 82 millions de dirhams en 2004). Rapportées aux primes, les charges de
L’Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture des rapports du conseil d’administration et des
gestion représentent 12,8% contre 15,1% au 31 décembre 2004.
commissaires aux comptes sur l’exercice clos au 31 décembre 2005, approuve expressément les états
Il y a également lieu de souligner la consolidation du taux de couverture des créances en souffrance qui de synthèse dudit exercice tels qu’ils lui ont été présentés ainsi que les opérations traduites dans ces
passe de 84,2% en 2004 à 92,7%. états ou résumées dans ces rapports se soldant par un bénéfice net de 1 216 740 253,00 dirhams.
Le résultat technique de la compagnie ressort, au terme de cet exercice, à 215 millions de dirhams, en
baisse de 25% suite à la réalisation en 2004 d’une importante plus value sur l’OPE BCM / Wafabank. • Deuxième résolution
Par famille, la vie réalise un résultat technique de 75 millions de dirhams, en hausse de 17,4% et la non L’Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des commissaires aux comptes,
vie affiche un résultat de 140 millions de dirhams contre 224 millions de dirhams, en baisse de 37,5%. sur les conventions relevant des articles 56 et suivants de la loi 17/95 relatives aux sociétés anonymes,
approuve les conclusions dudit rapport et les conventions qui y sont mentionnées.
Le résultat net ressort à 183 millions de dirhams contre 282 millions de dirhams en 2004 et 76 millions
de dirhams, hors éléments exceptionnels, soit un ROE de 18,1% et une EVA de 62 millions de dirhams. • Troisième résolution
Les provisions techniques ont augmenté de 4% à 8,4 milliards de dirhams et les placements affectés L’Assemblée Générale approuve l’affectation des résultats proposée par le conseil d’administration à
aux opérations d’assurance ont évolué de 9,5% à 8,5 milliards de dirhams, avec notamment l’acquisition savoir :
de 861 991 titres Crédit du Maroc.
84 Pour les résultats réalisés au Maroc
Les fonds propres de la compagnie se montent à 855 millions de dirhams, sachant que les plus-values • Résultat net de l’exercice 1 216 740 253,00 DH
latentes s’élèvent à 961 millions de dirhams au terme de l’exercice 2005 et à 2,7 milliards de dirhams • Mise en réserve légale 21 869 281,31 DH
au 10 février 2006. • Mise en réserves d’investissement 110 000 000,00 DH
En application des nouvelles normes réglementaires, la marge de solvabilité s’établit à 252% à fin • Report des exercices précédents 279 065,32 DH
décembre 2005 et à 382% au 1er février 2006. • Bénéfice distribuable 1 085 150 037,01 DH
2006 est une année charnière pour la compagnie qui a, dans le cadre du Programme ELAN, arrêté les Répartition :
principales orientations stratégiques suivantes : • Dividende statutaire 115 797 576,00 DH
• une croissance supérieure à celle du secteur, portant la part de marché estimée en 2005 de 13,4% à • Somme nécessaire pour porter le dividende par action à 36 dirhams 578 987 880,00 DH
15,8%, grâce au développement de la bancassurance, du réseau exclusif et des synergies avec le Groupe • Soit un total de distribution de 694 785 456,00 DH
Attijariwafa bank ainsi qu’au renforcement de liens sélectifs avec le courtage, • Mise en réserves extraordinaires 388 830 718,69 DH
• la priorité à la maîtrise des risques, à travers la réorientation de la politique de souscription axée sur • Report à nouveau 1 533 862,32 DH
la prévention et la connaissance des risques,
En conséquence, l’Assemblée Générale Ordinaire décide la distribution d’un dividende, pour une
• l’exploitation des économies d’échelle au sein du Groupe pour maîtriser l’évolution des charges. année de jouissance, de 36 dirhams par action qui sera mis en paiement à partir du lundi 3 juillet
Ainsi, la Compagnie projette une augmentation par rapport à 2005 de 34% des primes émises qui devraient 2006 au siège de la banque, conformément à la réglementation en vigueur.
atteindre 2,2 milliards de dirhams. L’essentiel de cette croissance proviendrait de la Bancassurance,
Pour les résultats réalisés par la succursale de Paris :
grâce au développement des ventes de produits de prévoyance et d’épargne par le réseau Attijariwafa
bank, au transfert des flux d’épargne des contrats ex-BCM/AXA et à l’apport du partenariat avec Poste L’Assemblée Générale décide d’affecter le bénéfice net de l’exercice 2005 s’élevant à euros 42 129, soit
Maroc. Pour le réseau traditionnel, la plus forte progression est escomptée en Automobile par l’apport la contre-valeur de dirhams 459 564, en report à nouveau.
des nouveaux agents généraux, la souscription de nouvelles polices flottes et l’enrichissement de l’offre
Pour les résultats réalisés par la succursale de Bruxelles :
tout au long de l’année.
Au niveau de la sinistralité, les différentes catégories d’assurance devraient suivre les tendances déjà − Succursale ex-Wafabank
observées en 2005, en dehors de l’Accident du Travail dont le rapport Sinistres à Primes prévisionnel L’Assemblée Générale décide d’affecter le résultat de l’exercice 2005 s’élevant à euros 22 715, soit
serait de 105% (contre 80,2% en 2005), suite à l’application des nouvelles tables de mortalité dans les la contre-valeur de dirhams 247 787, en report à nouveau.
règlements.
− Succursale ex-BCM
L’Assemblée Générale décide d’affecter le résultat de l’exercice 2005 ressortant à euros -6 188, soit
la contre-valeur de dirhams -67 502, en report à nouveau.
Rapport

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4 Rapport financier Projet de résolutions

• Quatrième résolution
RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
En conséquence des résolutions précédentes, l’Assemblée Générale confère aux membres du conseil
Comptes sociaux
d’administration, quitus définitif et sans réserve, de leur gestion pendant l’exercice dont les comptes ont
été ci-dessus approuvés et aux commissaires aux comptes pour leur mandat durant ledit exercice.

• Cinquième résolution
L’Assemblée Générale fixe le montant des jetons de présence à allouer aux membres du conseil
d’administration au titre de l’exercice 2006 à 4 000 000 dirhams.
ERNST & YOUNG Deloitte et Touche Auditors
Le conseil d’administration répartira cette somme entre ses membres dans les proportions qu’il jugera 37 Bd. Abdellatif Ben Kaddour 288, Bd Zerktouni
convenables. 20 050 Casablanca. MAROC 20000 Casablanca

• Sixième résolution
L’Assemblée Générale prend acte de la démission de son mandat d’administrateur, de monsieur Enrique
Perez Hernandez et lui donne quitus définitif et sans réserve de sa gestion.
Elle rend hommage à son action au développement de la banque et le remercie pour sa contribution Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale,
aux travaux du conseil d’administration. nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2005.

• Septième résolution Nous avons procédé à l’audit des états de synthèse, ci-joints, de Attijariwafa bank
L’Assemblée Générale ratifie la cooptation, décidée par le conseil d’administration du 21 juin 2005, de au 31 décembre 2005, lesquels comprennent le bilan, le compte de produits et
86
monsieur Javier Hidalgo Blazquez, en qualité d’administrateur, en remplacement de monsieur Enrique charges, l’état des soldes de gestion, le tableau des flux de trésorerie ainsi que
Perez Hernandez et ce pour la durée restant à courir du mandat de ce dernier, soit jusqu’à l’Assemblée l’état des informations complémentaires (ETIC).
Générale de ce jour.
Nous avons effectué notre mission selon les normes de la Profession applicables
• Huitième résolution au Maroc et compte tenu des dispositions légales et réglementaires en vigueur.
L’Assemblée Générale, après avoir constaté que le mandat d’administrateur de monsieur José Reig, Nous certifions que les états de synthèse cités au deuxième paragraphe ci-dessus,
de monsieur Antonio Escamez Torres et de monsieur Javier Hidalgo Blazquez, venait à échéance à
sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation
l’issue de la présente assemblée, décide de renouveler ledit mandat pour la durée statutaire de six
années qui expirera par conséquent le jour de l’assemblée générale qui statuera sur les comptes de
financière de Attijariwafa bank au 31 décembre 2005 ainsi que du résultat de ses
l’exercice 2011. opérations et de l’évolution de ses flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette
date, conformément aux principes comptables admis aux Maroc.
• Neuvième résolution
L’Assemblée Générale, après avoir entendu les explications qui lui ont été présentées par le Conseil Casablanca, le 17 mars 2006
d’administration, autorise l’émission d’obligations pour un montant global de deux milliards (2 000 000 000)
de dirhams et donne tous pouvoirs au conseil d’administration à l’effet de procéder, dans un délai Les Comissaires aux Comptes
de cinq ans, à une ou plusieurs émissions de ces obligations et d’en arrêter les modalités et les
caractéristiques.
En cas de plusieurs émissions, chaque émission est considérée comme un emprunt obligataire au sens ERNST&YOUNG DELOITTE ET TOUCHE AUDITORS
de l’article 298 de la loi 17/95 relative aux Sociétés Anonymes, lequel doit être entièrement souscrit. Ali BENNANI Fawzi BRITEL
Associé Associé
• Dixième résolution
L’Assemblée Générale donne tous pouvoirs au porteur d’un original ou d’une copie des présentes pour
accomplir les formalités de publicité ou autres prescrites par la loi.
Rapport

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4 Rapport financier Comptes sociaux

COMPTES SOCIAUX
AU 31 DÉCEMBRE 2005 HORS BILAN AGRÉGÉ 31/12/2005 31/12/2004
Engagements donnés 21 897 693 18 259 434
Engagements de financement donnés en faveur d’établissements de crédit et assimilés 32 532
Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 6 291 714 4 546 950
Bilan agrégé au 31 décembre 2005 (en milliers de dirhams) Engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit et assimilés 4 340 452 1 722 734
Engagements de garantie d’ordre de la clientèle 11 265 527 11 957 217
ACTIF 31/12/2005 31/12/2004 Titres achetés à réméré
Valeurs en caisse, Banques centrales, Trésor public, service des chèques postaux 12 681 402 13 777 710 Autres titres à livrer
Créances sur les établissements de crédit et assimilés 19 345 594 14 326 708 Engagements reçus 10 536 898 9 222 193
❘ À vue 9 719 917 5 935 043 Engagements de financement reçus d’établissements de crédit et assimilés
❘ À terme 9 625 677 8 391 665 Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit et assimilés 10 511 330 9 196 626
Créances sur la clientèle 52 444 141 45 048 971 Engagements de garantie reçus de l’État et d’organismes de garantie divers 25 568 25 568
❘ Crédits de trésorerie et à la consommation 27 549 850 23 110 126 Titres vendus à réméré
❘ Crédits à l’équipement 12 698 330 10 949 242 Autres titres à recevoir
❘ Crédits immobiliers 10 325 788 8 563 431 Autres titres à livrer
❘ Autres crédits 1 870 173 2 426 172
Créances acquises par affacturage 1 248 732
Titres de transaction et de placement 17 089 819 14 640 603
❘ Bons du Trésor et valeurs assimilées 12 757 734 10 954 133 Compte de produits et charges agrégé au 31 décembre 2005 (en milliers de dirhams)
❘ Autres titres de créance 2 667 385 3 058 711
88 ❘ Titres de propriété 1 664 700 627 760 31/12/2005 31/12/2004
Autres actifs 1 442 071 1 591 467 I. PRODUITS D’EXPLOITATION BANCAIRE 6 323 914 4 298 120
Titres d’investissement 3 959 896 4 316 225
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 691 304 455 306
❘ Bons du Trésor et valeurs assimilées 1 704 067 2 579 961
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 3 475 852 2 224 966
❘ Autres titres de créance 2 255 829 1 736 264
Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 812 766 675 451
Titres de participation et emplois assimilés 5 709 436 5 554 723
Créances subordonnées Produits sur titres de propriété 128 011 103 367
Immobilisations données en CB et en location 82 957 166 836 Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location 93 757 33 072
Immobilisations incorporelles 1 436 556 1 417 211 Commissions sur prestations de service 630 619 468 199
Immobilisations corporelles 2 517 950 2 494 215 Autres produits bancaires 491 605 337 759
Total actif 117 958 554 103 334 669 II. CHARGES D’EXPLOITATION BANCAIRE 1 689 517 1 063 306
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 197 443 112 993
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 1 106 197 744 636
PASSIF 31/12/2005 31/12/2004 Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis
Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location 83 879 25 296
Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés Autres charges bancaires 301 998 180 381
4 506 911 3 805 495
❘ À vue 3 115 805 1 548 387 III. PRODUIT NET BANCAIRE 4 634 397 3 234 814
❘ À terme 1 391 106 2 257 108 Produits d’exploitation non bancaire 133 712 78 733
Dépôts de la clientèle 98 475 272 85 135 761 Charges d’exploitation non bancaire 120 21 410
❘ Comptes à vue créditeurs 55 012 271 48 592 882 IV. CHARGES GÉNÉRALES D’EXPLOITATION 2 240 606 1 565 980
❘ Comptes d’épargne 12 583 585 11 657 631 Charges de personnel 1 028 103 695 814
❘ Dépôts à terme 27 926 634 20 989 975 Impôts et taxes 57 233 32 653
❘ Autres comptes créditeurs 2 952 782 3 895 272 Charges externes 861 749 609 583
Titres de créances émis
Autres charges générales d’exploitation 1 682 4 275
❘ Titres de créances négociables Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 291 839 223 654
❘ Emprunts obligataires
V. DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CRÉANCES IRRÉCOUVRABLES 2 644 747 2 106 074
❘ Autres titres de créance émis
Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 911 109 1 065 989
Autres passifs 1 679 043 1 885 623
Pertes sur créances irrécouvrables 1 384 345 813 134
Provisions pour risques et charges 788 119 690 540
Provisions réglementées 175 000 110 000 Autres dotations aux provisions 349 293 226 951
Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie VI. REPRISES DE PROVISIONS ET RÉCUPERATIONS SUR CRÉANCES AMORTIES 2 158 055 1 415 187
Dettes subordonnées Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 1 915 978 915 304
Écarts de réévaluation 420 420 Récupérations sur créances amorties 23 655 27 735
Réserves et primes liées au capital 9 115 920 9 019 087 Autres reprises de provisions 218 422 472 149
Capital 1 929 960 1 929 960 VII. RÉSULTAT COURANT 2 040 691 1 035 271
Actionnaires. Capital non versé (-) Produits non courants 19 975 44 349
Report à nouveau (+/-) 70 529 70 733 Charges non courantes 141 602 61 319
Résultats nets en instance d’affectation (+/-) VIII. RÉSULTAT AVANT IMPÔTS 1 919 064 1 018 301
Résultat net de l’exercice (+/-) 1 217 380 687 050
Impôts sur les résultats 701 684 331 251
Total passif 117 958 554 103 334 669 IX. RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE 1 217 380 687 050
Rapport

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4 Rapport financier Comptes sociaux

État des soldes de gestion agrégé au 31 décembre 2005 (en milliers de dirhams) ÉTAT DES INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AGRÉGÉ
I- TABLEAU DE FORMATION DES RÉSULTATS 31/12/2005 31/12/2004
(+) Intérêts et produits assimilés 4 979 922 3 355 723 Principales méthodes d’évaluation appliquées au 31/12/2005
(-) Intérêts et charges assimilées 1 303 640 857 629
1. Présentation Cette catégorie de titre comprend notamment les titres qui ne satisfont pas aux conditions
nécessaires leur permettant d’être classés dans une autre catégorie de titres.
MARGE D’INTÉRÊT 3 676 282 2 498 094 Attijariwafa bank est une société de droit commun constituée au Maroc. Les états de synthèse
comprennent les comptes du siège ainsi que des succursales et agences établies au Maroc Les titres de créances sont enregistrés au pied de coupon. La différence entre le prix d’acquisition
(+) Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location 93 757 33 072 et à l’étranger, Paris et Bruxelles. Les opérations et soldes significatifs internes entre les et le prix de remboursement est amortie sur la durée résiduelle du titre.
(-) Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location 83 879 25 296 entités marocaines et les succursales à l’étranger sont éliminés. Les titres de propriété sont enregistrés à leur valeur d’achat hors frais d’acquisition.
À chaque arrêté comptable la différence négative entre la valeur de marché et la valeur
RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL ET DE LOCATION 9 878 7 776 2. Principes généraux d’entrée des titres fait l’objet d’une provision pour dépréciation. Les plus-values potentielles
Les états de synthèse sont établis dans le respect des principes comptables généraux
(+) Commissions perçues 632 442 469 303 applicables aux établissements de crédit.
ne sont pas enregistrées.
(-) Commissions servies 2 930 4 083 La présentation des états de synthèse d’Attijariwafa bank est conforme aux dispositions du 5.4. Titres d’investissement
plan comptable des établissements de crédit.
Les titres d’investissement sont des titres de créance qui sont acquis ou qui proviennent d’une
MARGE SUR COMMISSIONS 629 512 465 220 3. Créances et engagements par signature autre catégorie de titres, avec l’intention de les détenir jusqu’à l’échéance, pour procurer sur
une longue période, des revenus réguliers.
(+) Résultat des opérations sur titres de transaction Présentation générale des créances À leur date d’acquisition, ces titres sont enregistrés coupon exclu. La différence entre le prix
(+) Résultat des opérations sur titres de placement 89 764 38 093 Les créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle sont ventilées selon leur d’acquisition et le prix de remboursement est amortie sur la durée résiduelle du titre.
durée initiale ou l’objet économique des concours :
(+) Résultat des opérations de change 284 254 238 303 À chaque arrêté comptable, les titres sont maintenus pour leur valeur d’acquisition quelle
• créances à vue et à terme, pour les établissements de crédit ; que soit la valeur de marché du titre. En conséquence, la perte ou le profit latent ne sont
(+) Résultat des opérations sur produits dérivés -7 692 -4 179 pas enregistrés.
• créances de trésorerie, crédit à l’équipement, crédit à la consommation, crédit immobilier
et autres crédits pour la clientèle.
5.5. Titres de participation
RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE MARCHÉ 366 326 272 217 Les engagements par signature comptabilisés hors bilan correspondent à des engagements
Sont inscrits dans cette catégorie, les titres dont la possession durable est estimée utile à
irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n’ont pas donné
(+) Divers autres produits bancaires 143 554 121 434 lieu à des mouvements de fonds.
la banque.
(-) Diverses autres charges bancaires 191 155 129 927 Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs, sont enregistrées sous
À chaque arrêté comptable, leur valeur est estimée sur la base des éléments généralement
admis : valeur d’usage, quote-part dans la situation nette, perspectives de résultats et cours
les différentes rubriques de créances concernées (établissements de crédit, clientèle).
de bourse. Les moins-values latentes donnent lieu, au cas par cas, à la constitution de
PRODUIT NET BANCAIRE 4 634 397 3 234 814 Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en provisions pour dépréciation.
contrepartie du compte de résultat.
(+) Résultat des opérations sur immobilisations financières 18 455 19 552 5.6. Pensions livrées
Créances en souffrance sur la clientèle
(+) Autres produits d’exploitation non bancaire 131 553 56 393 Les titres mis en pension sont maintenus au bilan, et le montant encaissé, représentatif de
Les créances en souffrance sur la clientèle sont comptabilisées et évaluées conformément
la dette à l’égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan.
(-) Autres charges d’exploitation non bancaire 120 21 410 à la réglementation bancaire en vigueur.
Les titres reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan, mais le montant décaissé représentatif
90 (-) Charges générales d’exploitation 2 240 607 1 565 980 Les principales dispositions appliquées se résument comme suit :
• les créances en souffrance sont, selon le degré de risque, classées en créances pré-
de la créance sur le cédant, est enregistré à l’actif du bilan.
douteuses, douteuses ou compromises. Les titres donnés en pension livrée font l’objet des traitements comptables correspondant à
RÉSULTAT BRUT D’EXPLOITATION 2 543 678 1 723 370 • les créances en souffrance sont, après déduction des quotités de garantie prévues par la catégorie de portefeuille dont ils sont issus.
la réglementation en vigueur, provisionnées à hauteur de :
(+) Dotations nettes des reprises aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance -355 820 -936 085 • 20 % pour les créances pré-douteuses ; 6. Les opérations libellées en devises
• 50 % pour les créances douteuses ; Les créances et les dettes ainsi que les engagements par signature libellés en devises étrangères
(+) Autres dotations nettes des reprises aux provisions -147 168 247 985 sont convertis en dirhams au cours du change moyen en vigueur à la date de clôture.
•100 % pour les créances compromises.
Les provisions affectées relatives aux risques crédits sont déduites des postes d’actif La différence de change constatée sur les dotations des succursales à l’étranger et sur
RÉSULTAT COURANT 2 040 691 1 035 271 concernés. les emprunts en devises couverts contre le risque de change est inscrite au bilan dans la
Dès le déclassement des créances en créances en souffrance, les intérêts sur créances ne rubrique autres actifs ou autres passifs selon le sens. La différence de change résultant de
sont plus décomptés et comptabilisés. Ils sont constatés en produit à leur encaissement. la conversion des titres immobilisés acquis en devises est inscrite en écart de conversion
RÉSULTAT NON COURANT -121 627 -16 970 Les pertes sur créances irrécouvrables sont constatées lorsque les chances de récupérations dans les postes de titres concernés.
(-) Impôts sur les résultats 701 684 331 251 des créances en souffrance sont jugées nulles. La différence de change sur les autres comptes tenus en devises est enregistrée en compte
Les reprises de provisions pour créances en souffrance sont constatées lorsque les créances de résultat.
en souffrance ont connu une évolution favorable : remboursements effectifs (totals ou
partiels) de la créance ou une restructuration de la créance avec un remboursement partiel Les produits et charges en devises étrangères sont convertis au cours du jour de leur
comptabilisation.
RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE 1 217 380 687 050 de la créance.
La banque a retenu, au titre des dispositions de l’article 22 de la circulaire n°19/G/2002, l’option
d’anticiper la mise à niveau de la valeur des hypothèques relatives aux créances compromises.
7. La conversion des états financiers libellés en monnaie
Cette mise à niveau, laquelle sera achevée fin 2007, s’est traduite par un impact sur le résultat étrangère
II - CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT d’environ 308 millions de dirhams. La méthode utilisée pour convertir les états financiers libellés en monnaie étrangère est
❘ La banque a procédé à un abandon de créances en souffrance par utilisation des provisions celle dite du « taux de clôture ».
correspondantes constituées. Cette opération a porté sur un montant de 1,2 milliars de
(+) RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE 1 217 380 687 050 dirhams, sans se traduire par un impact sur le résultat de l’exercice.
Conversion des éléments du bilan et hors bilan
(+) Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 291 839 223 654 Tous les éléments d’actif, de passif et hors bilan des entités étrangères (succursale de Paris
4. Dettes à vue et à terme et de Bruxelles) sont convertis sur la base du cours de la devise à la date de clôture.
(+) Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières 6 339 Les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle sont présentées dans les états
Les capitaux propres (hors résultat de l’exercice) sont évalués aux différents cours historique.
de synthèse selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :
(+) Dotations aux provisions pour risques généraux 94 786 104 834 • dettes à vue et à terme pour les établissements de crédit ;
L’écart résultant de la correction (cours de clôture – cours historique) est constaté parmi les
capitaux propres au poste « écart de conversion ».
(+) Dotations aux provisions réglementées 175 000 110 000 • comptes à vue créditeurs, comptes d’épargne, dépôts à terme et autres comptes
créditeurs pour la clientèle. Conversion des éléments du compte de résultat
(+) Dotations non courantes 11 766 Sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie, les À l’exception des dotations aux amortissements et provisions convertis au cours de clôture,
(-) Reprises de provisions 220 508 453 916 opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. l’ensemble des éléments du compte de résultat est converti au cours moyen de la devise
Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en constatée sur l’exercice.
(-) Plus-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles 35 221 15 273 contrepartie du compte de résultat.
(+) Moins-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles 120 8 230 5. Portefeuille titres 8. Les provisions pour risques généraux
(-) Plus-values de cession sur immobilisations financières 2 158 22 340 Ces provisions sont constituées en vue de faire face à des risques futurs relevant de l’activité
5.1. Présentation générale bancaire, actuellement non mesurables avec précision.
(+) Moins-values de cession sur immobilisations financières Les opérations sur titres sont comptabilisées et évaluées conformément aux dispositions du Les provisions ainsi constituées font l’objet d’une réintégration fiscale.
plan comptable des établissements de crédit.
(-) Reprises de subventions d’investissement reçues
Les titres sont classés d’une part en fonction de la nature juridique du titre (titre de créance 9. Les immobilisations incorporelles et corporelles
ou titre de propriété), d’autre part en fonction de l’intention (titre de transaction, titre de Les immobilisations incorporelles et corporelles figurent au bilan à la valeur d’acquisition
(+) CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT 1 521 238 660 345 placement, titre d’investissement, titre de participation). diminuée des amortissements cumulés, calculés selon la méthode linéaire sur les durées
de vie estimées.
(-) Bénéfices distribués 578 988 363 624 5.2. Titres de transaction
Les immobilisations incorporelles ventilées en immobilisations d’exploitation et hors exploitation
Sont inscrits dans ce portefeuille, les titres dont la liquidité est assurée et qui ont été acquis sont amorties sur les durées suivantes :
avec une intention de revente à brève échéance.
(+) AUTOFINANCEMENT 942 249 296 720
Ces titres sont enregistrés à leur valeur d’achat (coupon inclus). À chaque arrêté comptable,
Nature Durée d’amortissement
la différence entre cette valeur et la valeur de marché est inscrite directement en compte
de résultat. • Droit au bail Non amortissable
Au 31/12/2005, la banque n’a pas de titres classés en portefeuille de transaction. • Brevets et marques N/A
•Immobilisations en recherche et développement N/A
5.3. Titres de placement • Logiciels informatiques 6,67
Sont inscrits dans ce portefeuille, les titres acquis dans un objectif de détention supérieur à 6 • Autres éléments du fonds de commerce 5
mois à l’exception des titres à revenus fixes destinés à être conservés jusqu’à leur échéance.
Rapport

05
2 0 0 5 Annuel
4 Rapport financier Comptes sociaux

Créances sur la clientèle


Les immobilisations corporelles ventilées en immobilisations d’exploitation et hors exploitation Dès lors que les conditions de constitution et d’utilisation sont réunies et ayant été constituées
sont composées et amorties sur les durées suivantes : pour bénéficier d’un avantage fiscal certain, les provisions réglementées, à l’exception des (en milliers de dirhams)
amortissements dérogatoires, ont un caractère de réserves libérées d’impôt.
Nature Durée d’amortissement Sécteur privé
12. Prise en charge des intérêts et commissions dans le compte Secteur public 31/12/05 31/12/04
• Terrain Non amortissable Entreprises Entreprises Autre clientèle
• Immeubles d’exploitation 25
de produits et charges financières non financières
• Mobilier de bureau 6,67 Intérêts CRÉDITS DE TRÉSORERIE 304 417 1 353 545 22 935 162 1 078 925 25 672 049 21 475 001
• Matériel informatique 6,67 Sont considérés comme intérêts les produits et charges calculés sur des capitaux effectivement Comptes à vue débiteurs 304 417 1 353 545 6 794 385 1 078 925 9 531 272 8 387 819
• Matériel roulant 5 prêtés ou empruntés. Créances commerciales sur le Maroc 3 003 676 3 003 676 2 777 451
• Agencements, aménagement et installations 6,67 Sont considérés comme intérêts assimilés les produits et charges calculés sur une base prorata Crédits à l’exportation 1 300 990 1 300 990 1 746 774
temporis et qui rémunèrent un risque. Entrent notamment dans cette catégorie, les commissions
Autres crédits de trésorerie 11 836 111 11 836 111 8 562 957
10. Charges à répartir sur engagements de garantie et de financement (caution, crédit documentaire …).
Les intérêts courus sur les capitaux effectivement prêtés ou empruntés sont constatés CRÉDITS À LA CONSOMMATION 1 524 838 1 524 838 1 434 431
Les charges à répartir enregistrent les dépenses qui, eu égard à leur importance et leur
nature, sont susceptibles d’être rattachées à plus d’un exercice. dans les comptes de créances et dettes rattachées les ayant générés par la contrepartie du CRÉDITS À L’ÉQUIPEMENT 12 551 789 12 551 789 10 794 521
compte de résultat.
Les durées d’amortissement appliquées sont les suivantes : CRÉDITS IMMOBILIERS 20 371 10 285 982 10 306 353 8 532 115
Les intérêts assimilés sont constatés en produits ou en charges dès leur facturation. AUTRES CRÉDITS 204 031 456 439 6 433 666 902 1 002 112
Nature Durée d’amortissement Commissions CRÉANCES ACQUISES PAR AFFACTURAGE 1 248 732 1 248 732 0
• Frais préliminaires 3 Les produits et charges, déterminés sur une base « flat » et qui rémunèrent une prestation INTÉRÊTS COURUS À RECEVOIR 500 835 18 870 519 705 386 730
• Frais d’acquisition des immobilisations 5 de service, sont constatés en tant que commissions dès leur facturation. CRÉANCES EN SOUFFRANCE 3 888 15 454 764 295 418 868 1 202 505 1 424 060
• Frais d’émission des emprunts N/A
13. Charges et produits non courants Créances pré-douteuses 39 789 39 789 26 042
• Primes d’émission ou de remboursement de
N/A Ils représentent exclusivement les charges et produits à caractère extraordinaire et sont par Créances douteuses 14 690 134 14 824 147 108
titres de créance
• Autres charges à répartir Entre 3 et 5 ans selon le cas principe rares puisque de nature inhabituelle et de survenance exceptionnelle. Créances compromises 3 888 15 454 709 816 418 734 1 147 892 1 250 910
TOTAL GÉNÉRAL 308 305 1 573 030 38 477 622 13 333 916 53 692 873 45 048 970
11. Provision réglementées
Les provisions réglementées sont constituées en application de dispositions législatives ou
réglementaires, notamment fiscales. Leur constitution facultative relève d’une décision de

Valeurs des titres de transaction, de placement


gestion motivée notamment par le souci de bénéficier d’un avantage fiscal.
(en milliers de dirhams)

et des titres d’investissement


Valeur Valeur de Plus-values Moins-values
Titres Valeur actuelle Provisions
comptable brute reboursement latentes latentes
92 Créances sur les établissements de crédit et assimilés (en milliers de dirhams) TITRES DE TRANSACTION
Bons et valeurs assimilées
BAM, Trésor public Autres Établissements Obligations
service des chèques Banques établissements de crédit 31/12/05 31/12/04
au Maroc Autres titres de créance
postaux de crédit au Maroc à l’étranger
Titres de propriété
Comptes ordinaires débiteurs 12 636 265 177 306 325 1 435 980 14 378 747 14 330 870 TITRES DE PLACEMENT 17 117 098 17 089 819 0 0 27 279 27 279
Valeurs reçues en pension 0 0 0 0 0 686 360 Bons et valeurs assimilées 12 760 094 12 757 734 0 2 360 2 360
au jour le jour 0 686 360 Obligations 1 312 293 1 311 825 0 468 468
à terme 0 Autres titres de créance 1 355 560 1 355 560 0 0 0
Prêts de trésorerie 0 0 4 180 068 8 137 804 12 317 872 8 046 509 Titres de propriété 1 689 151 1 664 700 0 24 451 24 451
au jour le jour 0 1 807 530 TITRES D’INVESTISSEMENT 3 959 896 3 959 896 0 0 0 0
à terme 4 180 068 8 137 804 12 317 872 6 238 979 Bons et valeurs assimilées 1 704 067 1 704 067 0 0 0
Prêts financiers 1 300 000 3 612 366 4 912 366 3 973 692 Obligations 0 0 0
Autres créances 279 416 8 181 1 966 289 563 1 016 891 Autres titres de créance 2 255 829 2 255 829 0 0 0
Intérêts courus à recevoir 66 892 61 556 128 448 50 096
Créances en souffrance
TOTAL GÉNÉRAL 12 636 265 1 579 593 8 173 832 9 637 306 32 026 996 28 104 418
Détail des autres actifs (en milliers de dirhams)

ACTIF 31/12/05 31/12/04


INSTRUMENTS OPTIONNELS ACHETÉS
OPÉRATIONS DIVERSES SUR TITRES 6 833
Ventilation des titres de transaction et de placement (en milliers de dirhams) DÉBITEURS DIVERS
Sommes dues par l’État
210 185
153 304
393 136
281 396
et des titres d’investissement par categorie d’émetteur Sommes dues par les organismes de prévoyance
Sommes diverses dues par le personnel 792
Établissements de Émetteurs privés Comptes clients de préstations non bancaires
Titres crédit et assimilés Émetteurs publics 31/12/05 31/12/04
Financiers Non financiers Divers autres débiteurs 56 089 111 740
TITRES COTÉS 454 567 0 1 628 934 113 219 2 196 720 1 138 007 VALEURS ET EMPLOIS ASSIMILÉS 106 191 55 246
Bons et valeurs assimilées 0 194 912 COMPTES DE RÉGULARISATION 1 107 738 1 136 252
Obligations 443 828 88 192 532 020 315 335 Comptes d’ajustement des opérations de hors bilan 118 268 283 501
Autres titres de créance 0 - Comptes d’écarts sur devises et titres 42 042 114 007
Titres de propriété 10 739 1 628 934 25 027 1 664 700 627 760 Résultats sur produits dérivés de couverture
TITRES NON COTÉS 3 712 814 14 818 780 0 321 401 18 852 995 17 818 822 Charges à répartir sur plusieurs exercices 86 658 52 383
Bons et valeurs assimilées 14 461 801 14 461 801 13 339 182 Comptes de liason entre siège, succursale et agences au Maroc 80 560 4 534
Obligations 101 425 356 979 321 401 779 805 610 081 Produits à recevoir et charges constateés d’avance 350 391 287 199
Autres titres de créance 3 611 389 3 611 389 3 869 559 Autres comptes de régularisation 429 819 394 628
Titres de propriété CRÉANCES EN SOUFFRANCE SUR OPÉRATIONS DIVERSES 17 957
TOTAL 4 167 381 14 818 780 1 628 934 434 620 21 049 715 18 956 829 TOTAL 1 442 071 1 591 467
Rapport

05
2 0 0 5 Annuel
4 Rapport financier Comptes sociaux

Détail des titres de participation et emplois assimilés (en milliers de dirhams) Immobilisations données en crédit-bail, en location avec option (en milliers de dirhams)

Extrait des derniers états


d’achat et en location simple
de synthèse de la société Produits
Part du Valeur Valeur émettrice
Dénomination de la société
Secteur d’activité
Capital
capital comptable comptable
inscrits Montant Montant Montant des Amortissements Provisions
émettrice social Date au CPC de des cessions Montant Montant
détenue brute nette Situation Résultat brut au
de clôture l’exercice Nature acquisitions ou retraits brut à la Dotation Cumul des Dotation Reprises net à la fin
Cumul des de l’exer-
de l’ex. nette net début de au cours de fin de au titre de amortisse- au titre de de
au cours de provisions
l’exercice l’exercice
Participations dans les l’exercice l’exercice l’exercice ments l’exercice provisions cice
4 308 149 4 294 944
entreprises liées IMMOBILISATIONS DONNÉES EN
OGM Holding 885 000 100,00% 2 047 900 2 047 900 31/12/05 CRÉDIT-BAIL ET EN LOCATION 341 020 0 0 341 020 83 878 258 062 0 0 0 82 958
ATTIJARI FINANCES Banque d’affaires 10 000 100,00% 9 999 9 999 31/12/05 AVEC OPTION D’ACHAT
SOMACOVAM Gestion d’actif 5 000 100,00% 30 000 24 000 31/12/05 Crédit-bail sur immobilisations
WAFA GESTION Gestion d’actif 4 000 66,00% 236 369 236 369 31/12/05 incorporelles
BCM CORPORATION Holding 200 000 100,00% 199 995 199 995 31/12/05 Crédit-bail mobilier 315 373 0 0 315 373 80 722 237 781 0 0 0 77 592
ATTIJARI CAPITAL RISQUE Capital risque 10 000 99,99% 9 999 3 999 31/12/05 - Crédit-bail mobilier en cours 315 373 0 315 373 80 722 237 781 77 592
CASABLANCA MADRID
Capital développement 10 000 49,98% 4 998 4 210 31/12/05 - Crédit-bail mobilier loué
DÉVLOPPEMENT
ATTIJARI PROTECTION Sécurité 4 000 80,75% 3 230 2 813 31/12/05 - Crédit-bail mobilier non loué
SOMGETI Informatique 300 99,40% 99 99 31/12/05 après résiliation
AGENA MAGHREB Vente de matériel informatique 11 000 74,96% 33 33 31/12/05 Crédit-bail immobilier 25 647 0 0 25 647 3 156 20 281 0 0 0 5 366
DÎNERS CLUB DU MAROC Gestion cartes de paiement 1 500 100,00% 1 675 1 675 31/12/05 - Crédit-bail immobilier en cours
MÉDI TRADE Trading 1 200 20,00% 240 240 31/12/05 - Crédit-bail immobilier loué 25 647 0 25 647 3 156 20 281 5 366
S C I AL MIFTAH Immobilier 100 100,00% 244 244 31/12/05 - Crédit-bail immobilier non
SMAO 1 000 100,00% 2 397 2 397 31/12/05 loué après résiliation
WAFABAIL Crédit-bail 150 000 57,83% 86 983 86 983 31/12/05 Loyers courus à recevoir
WAFA BOURSE Intermédiation en bourse 20 000 99,67% 40 223 40 223 31/12/05
Loyers restructurés
WAFA COMMUNICATION Communication 3 000 91,28% 2 550 2 550 31/12/05
WAFA FONCIÈRE Gestion Immobilière 17 000 56,67% 3 700 3 700 31/12/05 Loyers impayés
Holding de promotion des Créances en souffrance
WAFA INVESTISSEMENT 39 999 100,00% 40 456 40 456 31/12/05
investissements
WAFA PATRIMOINE Gestion du patrimoine 10 000 66,00% 1 700 1 700 31/12/05
WAFA SYSTÈMES CONSULTING Conseil informatique 5 000 99,88% 4 994 4 994 31/12/05 IMMOBILISATIONS DONNÉES
94 EN LOCATION SIMPLE
WAFA SYSTÈMES DATA Informatique 1 496 100,00% 1 500 1 500 31/12/05
Biens mobiliers en location simple
WAFA SYSTÈMES FINANCE Ingénierie informatique 1 997 100,00% 2 066 2 066 31/12/05
WAFA TRUST Conseiller ingénierie financière 5 000 66,00% 3 980 3 980 31/12/05 Biens immobiliers en location
simple
WAFA LLD Leasing 15 500 100,00% 20 000 20 000 31/12/05
Loyers courus à recevoir
ATTIJARI INVEST 5 000 100,00% 1 250 1 250 31/12/05
ATTIJARI INTERNATIONAL BANK Banque off shore 3 000 $ 50,00% 13 181 13 181 31/12/05 Loyers restructurés
ATTIJARI IMMOBILIER Immobilier 125 000 100,00% 179 224 179 224 31/12/05 Loyers impayés
WAFA IMMOBILIER Immobilier 40 000 100,00% 164 364 164 364 31/12/05 Loyers en souffrance
WAFA SALAF Crédit à la consommation 113 081 65,94% 824 788 824 788 31/12/05
WAFA CASH Monétique 35 050 98,46% 318 744 318 744 31/12/05 TOTAL 341 020 0 0 341 020 83 878 258 062 0 0 0 82 958
2 100 000
ATTIJARI BANK BANQUE SÉNÉGAL Banque 100,00% 40 362 40 362 31/12/05
FCFA
ANDALU MAGHREB Holding 1 000 Euro 68,68% 10 906 10 906 31/12/05
Autres titres de participation
1 466 321 1 414 492
et emplois assimilés
ONA
SONASID
Holding
Métallurgie
1 739 195
390 000
2,41%
4,25%
151 411
94 148
151 411
94 148
31/12/05
31/12/05
Provisions (en milliers de dirhams)
SNI Holding 1 090 000 554 554 31/12/05 Encours Dotations Reprises Autres variations Encours
SALIMA HOLDING Holding 200 000 10,00% 20 000 19 641 31/12/05 31/12/2004 (*) 31/12/2005
STE HOSPITALY HOLDING Tourisme 101 000 14,99% 39 140 39 140 31/12/05 PROVISIONS, DÉDUITES DE L’ACTIF, SUR: 5 303 721 857 220 1 912 999 25 274 4 273 216
MOUSSAFIR HÔTEL Hôtellerie 104 000 33,34% 34 670 34 670 31/12/05
Créances sur les établissements de crédit et assimilés
TANGER FREE ZONE Promotion immobilière 105 000 25,72% 28 309 28 309 31/12/05
SOCIÉTÉ INTERBANK Gestion de cartes bancaires 11 500 16,00% 1 840 1 840 31/12/05 Créances sur la clientèle 5 183 591 837 655 1 904 866 25 555 4 141 935
IMPRESSION PRESSE EDITION (IPE) Edition 3 000 8,68% 400 400 31/12/05 Titres de placement 30 635 1 592 4 600 -348 27 279
STE D’AMÉNAGEMENT DU PARC Titres de participation et emplois assimilés 78 161 1 949 67 76 279
Promotion immobilière 60 429 22,69% 13 714 13 714 31/12/05
NOUACER
CAPRI Immobilier 124 000 100,00% 172 400 122 000 31/12/05 Immobilisations
CENTRE MONÉTIQUE Autres actifs 11 334 17 973 1 584 27 723
Monétique 98 200 11,20% 10 999 10 838 31/12/05
INTERBANCAIRE PROVISIONS INSCRITES AU PASSIF 800 540 422 747 233 142 -27 026 963 119
BOUZNIKA MARINA Promotion immobilière 1 000 50,00% 500 500 31/12/05
Provisions pour risques d’exécution d’engagements
MOROCCAN INFORMATION 133 401 73 454 11 112 -25 283 170 460
Prestation de service 46 000 12,28% 5 650 5 284 31/12/05 par signature
TECHNOPARK
DAR ADDAMANE (CAPITAL) Institution de garantie 1 915 1 915 1 915 31/12/05 Provisions pour risques de change 2 616 - 2 616
CENTRE MONÉTIQUE INTRBANCAIRE Monétique 11 000 11 000 11 000 31/12/05 Provisions pour risques généraux 384 352 94 905 57 193 422 064
Groupement professionnel Provisions pour pensions de retraite et obligations
GPBM 2 267 2 267 2 267 31/12/05 15 881 27 853 20 765 16 845 39 814
des banques similaires
SOUK AL MOUHAJIR Distribution 6 500 15,25% 991 991 31/12/05 Provisions pour autres risques et charges 154 290 51 535 34 072 -18 588 153 165
AM INVESTISSEMENT MOROCCO Prestation de service 215 000 2 500 2 500 31/12/05 Provisions réglementées 110 000 175 000 110 000 175 000
BANQUE D’AFFAIRES TUNISIENNE Banque 3 000 TND 10,00% 2 584 2 584 31/12/05
Autres titres de participations 36 221 36 221 31/12/05 TOTAL GÉNÉRAL 6 104 261 1 279 967 2 146 141 -1 752 5 236 335
C/C associés 809 110 809 110
Autres emplois assimilés 25 998 25 455
TOTAL GÉNÉRAL 5 774 470 5 709 436
Rapport

05
2 0 0 5 Annuel
4 Rapport financier Comptes sociaux

Immobilisations incorporelles et corporelles (en milliers de dirhams) Capitaux propres (en milliers de dirhams)
Amortissements et provisions Encours 31/12/2004 Affectation du résultat Autres variations Encours 31/12/2005
Montant des Montant des
Montant Montant des Montant des ÉCARTS DE RÉÉVALUATION 420 420
cessions Montant amortisse- Montant
brut au acquisitions
Immobilisations ou retraits brut à la fin ments et/ou Dotations amortisse- net à la fin RÉSERVES ET PRIMES LIÉES AU CAPITAL 9 019 088 96 832 0 9 115 920
début de en cours de au titre de ments sur Cumul Réserve légale 136 851 34 276 171 127
au cours de de l’exercice provisions de l’exercice
l’exercice l’exercice l’exercice immobilisa- Autres réserves 3 445 673 62 556 3 508 229
l’exercice au début de
tions sorties Primes d’émission, de fusion et d’apport 5 436 564 0 5 436 564
l’exercice
IMMOBILISATIONS CAPITAL 1 929 960 0 0 1 929 960
1 497 427 54 336 3 385 1 548 378 71 943 39 908 29 111 822 1 436 556 Capital appelé 1 929 960 0 1 929 960
INCORPORELLES
Droit au bail 146 485 11 961 - 158 446 - - - 0 158 446 Capital non appelé
Immobilisations en recherche et Certificats d’investissement
- - - - - - Fonds de dotations
développement
Autres immobilisations
1 350 942 42 375 3 385 1 389 932 71 943 39 908 29 111 822 1 278 110 ACTIONNAIRES.CAPITAL NON VERSÉ
incorporelles d’exploitation REPORT À NOUVEAU (+/-) 70 733 0 -204 70 529
Immobilisations incorporelles RÉSULTATS NETS EN INSTANCE D’AFFECTATION (+/-)
- - -
hors exploitation RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE (+/-) 687 050 1 217 380
IMMOBILISATIONS
4 089 072 350 988 81 856 4 358 204 1 611 852 232 161 3 759 1 840 254 2 517 950 TOTAL 11 707 251 96 832 -204 12 334 209
CORPORELLES
IMMEUBLES D’EXPLOITATION 1 508 773 118 553 5 447 1 621 879 268 265 49 533 1 888 315 910 1 305 969
. Terrain d’exploitation 201 767 24 172 400 225 539 - - - 0 225 539
. Immeubles d’exploitation.
Bureaux
1 207 584 94 381 1 447 1 300 518 225 288 46 540 16 271 812 1 028 706 Détail des autres passifs (en milliers de dirhams)
. Immeubles d’exploitation. 31/12/05 31/12/04
99 422 - 3 600 95 822 42 977 2 993 1 872 44 098 51 724
Logements de fonction
❘ MOBILIER ET MATÉRIEL OPÉRATIONS DIVERS SUR TITRES 3 706
1 281 164 78 499 4 387 1 355 276 854 155 124 927 1 461 977 621 377 655 CRÉDITEURS DIVERS 949 827 901 327
D’EXPLOITATION
. Mobilier de bureau d’exploitation 259 550 16 593 622 275 521 190 494 17 173 - 207 667 67 854 Sommes dûes à l’État 664 926 575 360
Sommes dûes aux organismes de prévoyance 47 852 48 221
. Matériel de bureau d’exploitation 624 021 26 766 - 650 787 433 556 59 171 244 492 483 158 304
Sommes diverses dûes au personnel 93 849 89 587
. Matériel Informatique 384 027 33 302 3 181 414 148 218 930 46 287 1 050 264 167 149 981
Sommes diverses dûes aux actionnaires et associés 2 004 1 705
. Matériel roulant rattaché à
13 566 1 838 584 14 820 11 175 2 296 167 13 304 1 516 Fournisseurs de biens et services 109 507 94 762
l’exploitation
Divers autres créditeurs 31 689 91 692
. Autres matériels d’exploitation - - - 0 - - - 0 0
COMPTES DE RÉGULARISATION 729 216 980 589
AUTRES IMMOBILISATIONS
593 121 50 117 1 442 641 796 395 787 23 862 - 419 649 222 147 Comptes d’ajustement des opérations de hors bilan
CORPORELLES D’EXPLOITATION
Comptes d’écarts sur devises et titres
96 IMMOBILISATIONS
Résultats sur produits dérivés de couverture
CORPORELLES HORS 706 014 103 819 70 580 739 253 93 645 33 839 410 127 074 612 179
EXPLOITATION Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc
. Terrains hors exploitation 200 393 76 879 53 950 223 322 - - 0 223 322 Charges a payer et produits constatés d’avance 258 935 313 290
. Immeubles hors exploitation 328 292 24 277 15 805 336 764 31 944 12 687 410 44 221 292 543 Autres comptes de régularisation 470 281 667 299
. Mobilier et matériel hors TOTAL 1 679 043 1 885 622
31 346 343 - 31 689 26 992 2 677 - 29 669 2 020
exploitation
. Autres immobilisations corporelles
145 983 2 320 825 147 478 34 709 18 475 - 53 184 94 294
Engagements de financement et de garantie
hors exploitation
(en milliers de dirhams)
Total 5 586 499 405 324 85 241 5 906 582 1 683 795 272 069 3 788 1 952 076 3 954 506
31/12/05 31/12/04
ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE DONNÉS 22 333 354 18 571 828
ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT EN FAVEUR D’ÉTABLISSMENTS DE CRÉDITS ET ASSIMILÉS 0 32 532
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés (en milliers de dirhams)
Crédocs documentaires import
Acceptations ou engagements de payer
32 532

BAM,Trésor public Autres Établissements Ouvertures de crédits confirmés


Dettes et service des Banques au Maroc établissements de crédit 31/12/05 31/12/04 Engagements de substitution sur émission de titres
chèques postaux de crédit au Maroc à l’étranger Engagements irrévocables de crédit-bail
Autres engagements de financement donnés
Comptes ordinaires créditeurs 11 255 131 135 1 140 624 1 283 014 915 987 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT EN FAVEUR DE LA CLIENTÈLE 6 291 714 4 546 950
Valeurs données en pension 53 529 0 0 0 53 529 0 Crédocs documentaires import 5 112 483 3 361 178
au jour le jour 0 Acceptations ou engagements de payer 1 179 231 1 185 772
à terme 53 529 53 529 Ouvertures de crédits confirmés
Emprunts de trésorerie 0 1 000 000 0 1 750 913 2 750 913 2 469 610 Engagements de substitution sur émission de titres
au jour le jour 0 542 260 Engagements irrévocables de crédit-bail
à terme 1 000 000 1 750 913 2 750 913 1 927 350 Autres engagements de financement donnés
ENGAGEMENTS DE GARANTIE D’ORDRE D’ÉTABLISSMENTS DE CRÉDITS ET ASSIMILÉS 4 340 453 1 722 734
Emprunts financiers 9 763 200 067 209 830 239 238
Crédocs documentaires export confirmés 450 481 150 627
Autres dettes 14 874 167 570 182 444 162 580 Acceptations ou engagements de payer 56
Intérêts courus à payer 18 371 8 810 27 181 18 081 Garanties de crédits données 3 777
TOTAL 78 166 1 197 196 131 135 3 100 414 4 506 911 3 805 496 Autres cautions, avals et garanties données 3 889 972 1 568 274
Engagements en souffrance
ENGAGEMENTS DE GARANTIE D’ORDRE DE LA CLIENTÈLE 11 701 187 12 269 612
Garanties de crédits données 465 195
Cautions et garanties en faveur de l’administration publique 7 140 153 5 748 356
Dépôts de la clientèle (en milliers de dirhams) Autres cautions et garanties données
Engagements en souffrance
4 125 373
435 661
5 743 666
312 395
Secteur privé ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE RECUS 10 536 898 9 222 193
Dépôts Entreprises Entreprises Total 31/12/2005 Total 31/12/2004 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT RECUS D’ETS DE CREDITS ET ASSIMILES 0 0
Secteur public Autre clientèle Ouvertures de crédits confirmés
financières non financières
Comptes à vue créditeurs 565 179 930 742 11 636 860 41 860 765 54 993 546 48 591 781 Engagements de substitution sur emission de titres
Autres engagements de financement reçus
Comptes d’épargne 12 515 067 12 515 067 11 614 996 ENGAGEMENTS DE GARANTIE RECUS D’ETS DE CREDITS ET ASSIMILES 10 511 330 9 196 625
Dépôts à terme 766 400 10 103 303 15 368 185 26 237 888 20 760 566 Garanties de crédits
Autres comptes créditeurs 9 370 1 554 052 2 679 586 146 005 4 389 013 3 895 272 Autres garanties recues 10 511 330 9 196 625
Intérêts courus à payer 339 758 339 758 273 146 ENGAGEMENTS DE GARANTIE RECUS DE L’ETAT ET D’ORGANISMES DE GARANTIE DIVERS 25 568 25 568
Garanties de crédits 25 568 25 568
TOTAL 574 549 3 251 194 24 419 749 70 229 780 98 475 272 85 135 761 Autres garanties reçues
Rapport

05
2 0 0 5 Annuel
4 Rapport financier Comptes sociaux

Opérations de change à terme et engagements (en milliers de dirhams) Concentration des risques sur un même bénéficiaire (en milliers de dirhams)

sur produits dérivés Nombre de bénéficiaires Total engagement


Opérations de couverture Autres opérations 8 14 339 124
31/12/05 31/12/04 31/12/05 31/12/04
OPÉRATIONS DE CHANGE À TERME 17 618 542 13 434 860
Devises à recevoir 693 857 620 598
Dirhams à livrer 688 893 604 685
Devises à livrer 8 062 110 5 978 060 Ventilation du total de l’actif,du passif et de l’hors bilan (en milliers de dirhams)
Dirhams à recevoir 8 173 682 6 231 517
Dont swaps financiers de devises en monnaie étrangère
ENGAGEMENTS SUR PRODUITS DÉRIVÉS 2 351 896 1 321 741
Engagements sur marchés reglementés de taux d’intérêt Bilan 31/12/05 31/12/04
Engagements sur marchés de gré à gré de taux d’intérêt ACTIF
Engagements sur marchés réglementés de cours de change 2 351 896 1 321 741 Valeurs en caisse, banques centrales, trésor public, service des chèques postaux 67 430 84 042
Engagements sur marchés de gré à gré de cours de change -
Créances sur les établissements de crédits et assimilés 9 851 661 4 761 871
Engagements sur marchés réglementés d’autres instruments -
Créances sur la clientèle 3 444 078 3 976 111
Engagements sur marchés de gré à gré d’autres instruments -
Titres de transaction et de placement et d’investissement 1 184 520 1 194 494
Autres actifs 64 888 56 979
Titres de participations et emplois assimilés 494 307 42 915
Créances subordonnées
Valeurs et sûretés reçues et données en garantie (en milliers de dirhams) Immobilisations données en crédit-bail et en location
Immobilisations corporelles et incorporelles 59 878 59 072
Rubriques de l’actif ou du hors bilan Montants des créances et des
Valeur comptable
Valeurs et sûretés reçues en garantie enregistrant les créances ou les engagements par signature
nette PASSIF
engagements par signature donnés donnés couverts
Bons de Trésor et valeurs assimilés Banques centrales, trésor public,service des chèques postaux
Autres titres N/D Dettes envers les établissements de crédits et assimilés 2 750 159 2 975 575
98 Hypothèques Dépôts de la clientèle 1 286 123 1 447 767
Autres valeurs et sûretés réelles Titres de créances émis
TOTAL - Autres passifs 416 660 80 342
Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie
Rubriques du passif ou hors bilan Montants des dettes et des Dettes subordonnées
Valeurs et sûretés données en garantie Valeur comptable nette enregistrant les dettes ou les engagements par signature Capital et réserves 0 9 531
engagements par signature reçus reçus couverts Provisions 15 702 18 187
Bons de trésor et valeurs assimilés
Report à nouveau 70 250 70 608
Autres titres
Résultat net 640 1 544
Hypothèques
Autres valeurs et sûretés réelles 168 780 AUTRES VALEURS ET SÛRETÉS
TOTAL 168 780 - HORS BILAN
Engagements donnés 9 426 714 7 350 704
Engagements reçus 7 185 104 7 014 436

Ventilation des emplois et des ressources suivant (en milliers de dirhams)

la durée résiduelle Marge d’intérêts (en milliers de dirhams)

ACTIF D<= 1mois 1 mois <D<= 3mois 3 mois <D<= 1 an 1 an <D<= 5 an D>= 5 an TOTAL 31/12/05 31/12/04
Créances sur les établissements Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 3 475 852 2 224 966
13 610 177 2 019 760 3 303 329 18 933 266
de crédit et assimilés
dont : intérêts 3 346 685 2 127 292
Créances sur la clientèle 30 962 428 937 880 2 226 567 9 401 762 7 777 588 51 306 225
Titres de créance 3 161 278 156 616 1 856 359 6 750 738 6 990 666 18 915 657 commissions sur engagements 129 167 97 674
Créances subordonnées 0 Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 691 304 455 306
Crédit-bail et assimilé 0 dont : intérêts 672 515 450 830
TOTAL 47 733 883 3 114 256 7 386 255 16 152 500 14 768 254 89 155 148 commissions sur engagements 18 789 4 476
Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 812 766 675 451
PASSIF INTÉRÊTS ET PRODUITS ASSIMILÉES 4 979 922 3 355 723
Dettes envers les établissements Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 1 106 197 744 636
3 232 112 1 183 725 63 891 4 479 728
de crédit et assimilés
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 197 443 112 993
Dettes envers la clientèle 72 456 963 8 208 139 13 745 608 37 311 94 448 021
Titres de créances émis 0 INTÉRÊTS ET CHARGES ASSIMILÉES 1 303 640 857 629
Emprunts subordonnés 0 MARGE D’INTÉRÊTS 3 676 282 2 498 094
TOTAL 75 689 075 9 391 864 13 809 499 37 311 0 98 927 749
Rapport

05
2 0 0 5 Annuel
4 Rapport financier Comptes sociaux

Commissions sur prestations de service (en milliers de dirhams) Autres produits et charges (en milliers de dirhams)
31/12/05 31/12/04
AUTRES PRODUITS ET CHARGES BANCAIRES 31/12/05 31/12/04
Commissions sur fonctionnement de comptes 109 483 74 728
Commissions sur moyens de paiement 203 054 137 315 Autres produits bancaires 491 605 337 759
Autres charges bancaires 301 998 180 381
Commissions sur opérations sur titres 22 342 36 579
Commissions sur titres en gestion ou en dépôt 48 136 37 828 TOTAL 189 607 157 378
Commissions sur prestations de service sur crédit 66 740 84 806
Commissions sur activités de conseil et d’assistance - 12 034 PRODUITS ET CHARGES D’EXPLOITATION NON BANCAIRE
Commissions sur ventes de produits d’assurance 33 601 17 388 Produits d’exploitation non bancaire 133 712 78 733
Autres commissions sur prestations de service 147 263 67 520 Charges d’exploitation non bancaire 120 21 410
TOTAL 630 619 468 198 TOTAL 133 592 57 323

DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CRÉANCES IRRÉCOUVRABLES 2 644 747 2 106 074

Résultat des opérations de marché (en milliers de dirhams) REPRISES DE PROVISIONS ET RÉCUPÉRATIONS SUR CRÉANCES AMORTIES 2 158 055 1 415 187

31/12/05 31/12/04
+ Gains sur titres de transaction PRODUITS ET CHARGES NON COURANTS
- Pertes sur titres de transaction Produits non courants 19 975 44 349
RÉSULTAT DES OPÉRATIONS SUR TITRES DE TRANSACTION - - Charges non courantes 141 602 61 319
+ Plus-values sur cessions des titres de placement 88 844 36 401
+ Reprises de provisions pour dépréciation des titres de placement 4 600 10 250

Répartition du capital social


- Moins-values de cession sur titres de placement 2 089 1 927
- Dotations aux provisions pour dépréciation des titres de placement 1 591 6 631 (en milliers de dirhams)
RÉSULTAT DES OPÉRATIONS SUR TITRES DE PLACEMENT 89 764 38 093 Nombre d actions
Capital social : 1 929 959 600,00 Valeur nominale de l’action ou de la part sociale : 100 Dirhams
100 + Gains sur opérations de change virement 193 543 196 216 ou de parts sociales : 19 299 596
+ Gains sur opérations de change billets 114 423 65 557 Nombre d’actions ou de parts sociales Pourcentage
Nom et prénom ou dénomination
- Pertes sur opérations de change virement 5 434 19 008 Adresses personnelles ou du siège sociale du droit de vote
sociale Exercice précédent Exercice précédent détenu
- Pertes sur opérations de change billets 18 278 4 462
A- ACTIONNAIRES MAROCAINS
RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE CHANGE 284 254 238 303 FINANCIÈRE D’INVESTISSEMENTS
C/° ONA 61, rue d’Alger CASABLANCA 2 831 833 2 831 833 14,67 %
+ Gains sur produits dérivés de taux d’intérêt INDUSTRIELS & IMMOBILIERS
+ Gains sur produits dérivés de cours de change 72 829 10 164 ONA C/° ONA 61, rue d’Alger CASABLANCA 2 865 033 2 865 033 14,85 %
AL WATANIYA 83, avenue des FAR CASABLANCA 1 005 894 955 894 4,95 %
+ Gains sur produits dérivés d’autres instruments
WAFACORP 42, boulevard Abdelkrim Al Khattabi CASABLANCA 904 953 711 953 3,69 %
- Pertes sur produits dérivés de taux d’intérêt
WAFA ASSURANCE 1, boulevard Abdelmoumen CASABLANCA 854 172 844 505 4,38 %
- Pertes sur produits dérivés de cours de change 80 521 14 344 GROUPE MAMDA & MCMA 16, rue Abou Inane RABAT 1 499 404 1 499 404 7,77 %
- Pertes sur produits dérivés d’autres instruments AXA ASSURANCES Maroc 120, avenue Hassan II CASABLANCA 726 018 726 018 3,76 %
RÉSULTAT DES OPÉRATIONS SUR PRODUITS DÉRIVÉS -7 692 -4 180 SNI Angle rues d’Alger et Duhaume CASABLANCA 673 203 673 203 3,49 %
CDG 140, Place My EL Hassan RABAT 466 781 462 259 2,40 %
CIMR Boulevard Abdelmoumen CASABLANCA 462 070 462 070 2,39 %
OPCVM 608 543 618 175 3,20 %
DIVERS ACTIONNAIRES MAROCAINS 2 168 514 2 254 097 11,68 %
Charges générales d’exploitation (en milliers de dirhams) TOTAL 15 066 418 14 904 444
B- ACTIONNAIRES ÉTRANGERS
CHARGES 31/12/05 31/12/04
SANTUSA HOLDING Paseo de La Castellana N° 24
Charges de personnel 1 028 103 695 814 2 794 599 2 808 581 14,55 %
Madrid ( Espagne )
Impôts et taxes 57 233 32 653 1Piazza Corduzio 2010
CREDITO ITALIANO 397 500 397 500 2,06 %
Charges externes 861 749 609 583 Milan ( Italie )
Autres charges générales d’exploitation 1 682 4 275 CORPR. FINAC. CAJA DE MADRID Eloy Gonzalo N° 10 - 28010
660 465 660 465 3,42 %
Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 291 839 223 654 Madrid ( Espagne )
FININVEST 91/93 BD PASTEUR 6 ETAGE BUREAU 30615
EME
TOTAL 2 240 606 1 565 979 277 200 277 200 1,44 %
Paris ( France )
DIVERS ACTIONNAIRES ÉTRANGERS 103 414 251 406 1,30 %
4 233 178 4 395 152
TOTAL 19 299 596 19 299 596 100 %
Produits sur titres de propriété (en milliers de dirhams)

Catégorie des titres 31/12/05 31/12/04


Titres de placement 203 1 075
Titres de participation 127 807 102 292
TOTAL 128 010 103 367
Rapport

05
2 0 0 5 Annuel
4 Rapport financier Comptes consolidés

Rapport des Commissaires aux Comptes COMPTES CONSOLIDÉS


Comptes consolidés AU 31 DÉCEMBRE 2005
Bilan consolidé au 31 décembre 2005 (en milliers de dirhams)
ACTIF 31/12/2005 31/12/2004
ERNST & YOUNG Deloitte et Touche Auditors Valeurs en caisse, Banques centrales, Trésor public, service des chèques postaux 12 480 465 13 898 396
37 Bd. Abdellatif Ben Kaddour 288, Bd Zerktouni Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 11 458 270 13 059 112
Valeurs en caisse 1 022 195 839 284
20 050 Casablanca. MAROC 20000 Casablanca Créances sur les établissements de crédit et assimilés 16 478 949 12 263 487
À vue 10 666 020 6 425 224
À terme 5 812 930 5 838 264
Créances sur la clientèle 70 025 526 50 176 798
Nous avons procédé à l’audit du bilan consolidé ci-joint, de Attijariwafa bank et Crédits de trésorerie et à la consommation 38 525 128 27 634 525
Crédits à l’équipement 15 458 453 10 949 242
ses filiales (Groupe Attijariwafa bank) arrêté au 31 décembre 2005, du compte Crédits immobiliers 10 980 701 8 741 779
de produits et charges consolidé de l’état des soldes de gestion consolidé, Autres crédits 5 061 245 2 851 253
Opérations de crédit-bail et de location 4 518 075 3 304 925
du tableau des flux de trésorerie consolidé ainsi que l’état des informations Créances acquises par affacturage 1 523 425 164 609
Titres de transaction et de placement 18 288 903 14 734 245
complémentaires (ETIC) consolidé, relatifs à l’exercice clos à cette date, présentés Bons du Trésor et valeurs assimilées 12 757 734 10 954 133
ci-joints. La préparation de ces comptes consolidés relève de la responsabilité Autres titres de créance
Titres de propriété
3 537 978
1 993 191
2 906 033
874 079
des organes de gestion de Attijariwafa bank. Notre responsabilité consiste à Autres actifs 3 006 008 1 888 743
Titres d’investissement 3 987 445 4 457 582
102 émettre une opinion sur ces comptes sur la base de notre audit. Bons du Trésor et valeurs assimilées 1 725 259 2 579 961
Autres titres de créance 2 262 186 1 877 621
Nous avons effectué notre mission selon les normes de la Profession Titres de participation et emplois assimilés 1 834 180 1 009 556
Titres mis en équivalence
applicables au Maroc. Ces normes exigent que l’audit soit planifié et réalisé Entreprises à caractère financier
de manière à obtenir une assurance raisonnable que les comptes consolidés Autres entreprises
Créances subordonnées
ne contiennent pas d’anomalies significatives. Un audit comprend l’examen, Immobilisations incorporelles 1 699 536 1 742 081
Immobilisations corporelles 2 886 578 2 749 671
sur la base de sondages, des éléments probants qui justifient le smontants et Écarts d’acquisition 1 946 741 1 865 078
les informations contenus dans les comptes consolidés. un audit comprend Total actif 138 675 832 108 255 171
aussi une appréciation des principes utilisés, des estimations significatives PASSIF 31/12/2005 31/12/2004
faites par la Direction Générale, ainsi que la présentation générale des comptes Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 24 980
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 8 608 026 7 595 978
consolidés. Nous estimons que nos travaux d’audit constituent un fondement À vue 3 170 603 2 640 096
raisonnable de notre opinion exprimée ci-après. À notre avis, les comptes À terme 5 437 423 4 955 882
Dépôts de la clientèle 110 816 501 85 158 870
consolidés du Groupe Attijariwafa bank, cités au premier paragraphe donnent Comptes à vue créditeurs 58 710 775 48 513 635
Comptes d’épargne 16 231 579 11 657 631
dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du patrimoine et de la Dépôts à terme 31 007 545 21 002 401
situation financière consolidés au 31 décembre 2005, de l’ensemble constitué Autres comptes créditeurs 4 866 602 3 985 203
Titres de créances émis 1 614 955 1 586 288
par les entreprises comprises dans la consolidation, ainsi que du résultat Titres de créances négociables émis 949 822 1 572 502
Emprunts obligataires émis 665 134
consolidé de ces opérations et des flux de sa trésorerie pour l’exercice clos Autres titres de créance émis 13 786
à cette date, conformément aux principes comptables décrits dans l’état des Autres passifs
Écarts d’acquisition
4 115 708 2 828 892

informations complémentaires consolidé. Provisions pour risques et charges 1 049 192 1 009 970
Provisions réglementées
Fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie 312 365
Casablanca, le 26 avril 2006 Dettes subordonnées 200 764 200 061
Primes liées au capital 5 436 564 5 436 564
Capital 1 929 960 1 929 960
Les Commissaires aux Comptes Actionnaires. Capital non versé (-)
Réserves consolidées, écarts de réévaluation, écarts de conversion et différences sur mises en équivalence 2 878 497 2 269 213
Part du Groupe 1 898 269 1 892 901
ERNST&YOUNG DELOITTE ET TOUCHE AUDITORS Part des intérêts minoritaires 980 228 376 312
Résultat net de l’exercice (+/-) 1 713 301 214 396
Ali BENNANI Fawzi BRITEL Part du Groupe 1 635 975 200 734
Part des intérêts minoritaires 77 326 13 662
Associé Associé Total passif 138 675 832 108 255 171

CAPITAUX PROPRES 31/12/2005 31/12/2004


Part du Groupe 10 900 768 9 460 159
Part des interêts minoritaires 1 057 554 389 974
Total 11 958 322 9 850 132
Rapport

05
2 0 0 5 Annuel
4 Rapport financier Comptes consolidés

HORS BILAN 31/12/2005 31/12/2004 État des soldes de gestion consolidé au 31 décembre 2005 (en milliers de dirhams)
Engagements donnés 25 904 210 18 523 775
Engagements de financement donnés en faveur d’établissements de crédit et assimilés 217 761 94 015
I-TABLEAU DE FORMATION DES RÉSULTATS 31/12/2005 31/12/2004
Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 7 442 237 4 653 063
Engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit et assimilés 3 735 206 1 739 819 (+) Intérêts et produits assimilés 5 540 612 5 146 652
Engagements de garantie d’ordre de la clientèle 14 509 005 12 036 878 (-) Intérêts et charges assimilées 1 510 044 1 512 749
Titres achetés à réméré MARGE D’INTERÊT 4 030 568 3 633 903
Autres titres à livrer
(+) Produits sur opérations de crédit-bail et de location 1 939 251 1 474 324
Engagements reçus 13 230 211 9 284 980
(-) Charges sur opérations de crédit-bail et de location 1 565 323 1 155 856
Engagements de financement reçus d’établissements de crédit et assimilés 250 000 120 000
Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit et assimilés 12 912 737 9 106 216 RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL ET DE LOCATION 373 928 318 468
Engagements de garantie reçus de l’État et d’organismes de garantie divers 67 474 58 764 (+) Commissions perçues 987 366 1 071 284
Titres vendus à réméré (-) Commissions servies 70 226 61 574
Autres titres à recevoir
MARGE SUR COMMISSIONS 917 140 1 009 710
❘±) Résultat des opérations sur titres de transaction
(±) Résultat des opérations sur titres de placement 94 381 24 391
Compte de produits et charges consolidé au 31 décembre 2005 (en milliers de dirhams) (±) Résultat des opérations de change 308 777 218 290
(±) Résultat des opérations sur produits dérivés -7 711 -4 179
31/12/2005 31/12/2004
RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE MARCHÉ 395 446 238 502
PRODUITS D’EXPLOITATION BANCAIRE 9 053 288 8 103 793
(+) Divers autres produits bancaires 78 358 48 739
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 446 285 379 883
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 4 288 172 3 847 989 (-) Diverses autres charges bancaires 158 513 135 166
Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 806 156 918 780 PRODUIT NET BANCAIRE 5 636 928 5 114 156
Produits sur titres de propriété 59 018 23 238 (±) Résultat des opérations sur immobilisations financières 125 770 11 560
Produits sur opérations de crédit-bail et de location 1 939 251 1 474 324
(+) Autres produits d’exploitation non bancaire 198 844 274 569
Commissions sur prestations de service 985 539 1 070 181
(-) Autres charges d’exploitation non bancaire 1 104 46 166
Autres produits bancaires 528 868 389 399
(-) Charges générales d’exploitation 2 906 542 2 862 826
CHARGES D’EXPLOITATION BANCAIRE 3 416 360 2 989 637
RÉSULTAT BRUT D’EXPLOITATION 3 053 896 2 491 293
104 Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 276 771 284 388
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 1 144 486 1 105 590 (±) Dotations nettes des reprises aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance -519 744 -1 217 901
Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis 88 787 122 771 (±) Autres dotations nettes de reprises aux provisions -71 147 89 266
Charges sur opérations de crédit-bail et de location 1 565 323 1 155 856 (±) Dotations nettes des reprises aux amortissements des écarts d'acquisition -130 076 -80 144
Autres charges bancaires 340 993 321 033
RÉSULTAT COURANT 2 332 929 1 282 514
PRODUIT NET BANCAIRE 5 636 928 5 114 156
RÉSULTAT NON COURANT -155 339 -303 539
Produits d’exploitation non bancaire 331 400 288 918
Charges d’exploitation non bancaire 1 108 46 166 (-) Impôts sur les résultats 919 258 568 292
(-) Impôts différés -202 526 117 671
CHARGES GÉNÉRALES D’EXPLOITATION 2 906 542 2 862 826
Résultat net des entreprises intégrées 1 460 858 293 012
Charges de personnel 1 196 641 1 174 291
Impôts et taxes 71 479 63 176 Quote-part dans les résultats des entreprises mises en équivalence 252 442 -78 616
Charges externes 1 076 759 1 097 600 RÉSULTAT NET 1 713 301 214 396
Autres charges générales d’exploitation 91 227 44 294
Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 470 435 483 465 II-CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT 31/12/2005 31/12/2004
Dotations aux amortissements sur écarts d’acquisition 130 076 80 144
(±) Résultat net du Groupe 1 713 301 214 396
Reprises sur écarts d’acquisition
(-) Quote-part des résultats des sociétés mises en équivalence 252 442 -78 616
DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CRÉANCES IRRÉCOUVRABLES 2 948 272 2 886 874
(±) RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE DES SOCIETÉS INTEGRÉES 1 460 858 293 012
Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 1 196 521 1 700 900
Pertes sur créances irrécouvrables 1 549 544 769 189 (+) Dotations aux amortissements et aux provisions des imobilisations incorporelles et corporelles 470 435 483 465
Autres dotations aux provisions 202 206 416 785 (+) Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières 9 155 6 340
REPRISES DE PROVISIONS ET RÉCUPÉRATIONS SUR CRÉANCES AMORTIES 2 350 598 1 755 450 (+) Dotations aux provisions pour risques généraux 94 790 70 834
Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 2 115 039 1 224 101 (+) Dotations aux provisions réglementées
Récupérations sur créances amorties 111 283 28 086 (+) Dotations non courantes 2 515 374 264
Autres reprises de provisions 124 276 503 263 (-) Reprises de provisions 102 998 559 542
RÉSULTAT COURANT 2 332 929 1 282 514 (-) Plus-values de cession des immobilisations incorporelles et corporelles 45 937 61 434
Produits non courants 30 175 152 691 (+) Moins-values de cession des immobilisations incorporelles et corporelles 168 9 846
Charges non courantes 185 514 456 230 (-) Plus-values de cession des immobilisations financières 132 557 14 349
RÉSULTAT AVANT IMPÔTS 2 177 590 978 975 (+) Moins-values de cession des immobilisations financières 4
Impôts sur les résultats 716 732 685 963 (-) Reprises de subventions d’investissement reçues
RÉSULTAT NET DES ENTREPRISES INTEGRÉES 1 460 858 293 012 (+) Dotations aux amortissements des écarts d’acquisition 130 076 80 144
(-) Reprises sur écarts d’acquisition
QUOTE-PART DANS LES RÉSULTATS DES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE 252 442 -78 616
(-) Charges (produits) nettes d’impôts différés de l’exercice
Entreprises à caractère financier 201 500
Autres entreprises 50 943 -78 616 (±) CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT 1 886 509 682 581
RÉSULTAT NET DU GROUPE 1 713 301 214 396 (-) Bénéfices distribués 529 218 376 191
Part du Groupe 1 635 975 200 734 (±) AUTOFINANCEMENT 1 357 291 306 390
Part des intérêts minoritaires 77 326 13 662
Rapport

05
2 0 0 5 Annuel
4 Rapport financier Comptes consolidés

B1. PRINCIPES COMPTABLES ET METHODES Le périmètre de consolidation


Tableau des flux de trésorerie consolidé au 31 décembre 2005 (en milliers de dirhams)
D’ÉVALUATION Le périmètre de consolidation est constitué par la société mère
« Attijariwafa bank » et les sociétés sous contrôle exclusif ou conjoint
Principes généraux ainsi que celles sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable.
31/12/05 La présentation des états de synthèse consolidés du Groupe Attijariwafa bank Les comptes consolidés regroupent donc les comptes :
1. (+) Produits d’exploitation bancaire perçus 8 994 270 est conforme aux dispositions du Plan Comptable des Etablissements • de la Banque Attijariwafa bank lesquels comprennent les comptes
de Crédit. des succursales à l’étranger ,
2. (+) Récupérations sur créances amorties 111 283
Les comptes consolidés sont établis sur la base des comptes sociaux de • des filiales et participations significatives.
3. (+) Produits d’exploitation non bancaire perçus 183 082
chacune des entités entrant dans le périmètre de consolidation.
4. (-) Charges d’exploitation bancaire versées -4 307 370 Le périmètre de consolidation ainsi constitué est repris en détail dans
Principales méthodes d’évaluation l’Etat A1.
5. (-) Charges d’exploitation non bancaire versées -940
Présentation générale des créances Les comptes de toutes les entités consolidées sont arrêtés au
6. (-) Charges générales d’exploitation versées -2 438 543 31 décembre 2005 à l’exception d’OGM dont les comptes sont arrêtés
7. (-) Impôts sur les résultats versés -716 732 Les créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle sont au 30 septembre 2005.
ventilées selon leur durée initiale ou l’objet économique des concours :
Méthodes de consolidation
• créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ;
I. FLUX DE TRÉSORERIE NETS PROVENANT DU COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES 1 825 051 Les comptes des entreprises à caractère financier, contrôlées de manière
• crédits de trésorerie, crédits à l’équipement, crédits à la consommation,
exclusive, sont consolidés selon la méthode de l’intégration globale.
crédits immobiliers, autres crédits, opérations de crédit-bail et de
Variation des : location, créances acquises par affacturage pour la clientèle. Les comptes des entreprises à caractère financier, contrôlées de
8. (±) Créances sur les établissements de crédit et assimilés -4 215 462 manière conjointe, sont consolidés selon la méthode de l’intégration
Créances en souffrance proportionnelle.
9. (±) Créances sur la clientèle -21 207 544
Les créances en souffrance sur la clientèle sont comptabilisées et évaluées Les comptes des entreprises à caractère financier dans lesquelles le
10. (±) Titres de transaction et de placement -3 554 659 conformément à la réglementation bancaire en vigueur. Les principales Groupe « Attijariwafa bank » exerce une influence notable sont consolidés
11. (±) Autres actifs -1 117 265 dispositions appliquées se résument comme suit : selon la méthode de mise en équivalence.
12. (±) Immobilisations données en crédit-bail et en location -1 213 150 • les créances en souffrance sont, selon le degré de risque, classées Les comptes des entreprises à caractère non financier sont, à l’exception
en créances prédouteuses, douteuses ou compromises ; des titres représentatifs des participations significatives dans les SCI,
13. (±) Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 1 012 048
• les créances en souffrance sont, après déduction des quotités de consolidés selon la méthode de mise en équivalence quel que soit le
14. (±) Dépôts de la clientèle 25 657 630 pourcentage de contrôle du Groupe.
garantie prévues par la réglementation en vigueur, provisionnées à
15. (±) Titres de créance émis 28 668 hauteur de 20 %, 50% ou 100 % pour respectivement les créances Il est à noter que la filiale Wafa Assurance détenue à hauteur de 79,23% par
16. (±) Autres passifs 1 286 816 prédouteuses, douteuses et compromises. le Groupe Attijariwafa bank a été consolidée par une mise en équivalence
106 en respect des principes comptables du PCEC qui prévoient de consolider
Les provisions relatives aux risques de crédit sont déduites des postes
les filiales non financières selon la méthode de la mise en équivalence.
II. Solde des variations des actifs et passifs d’exploitation -3 322 918 d’actif concernés.
Les titres détenus dans des participations d’importance minime en
Dès le déclassement des créances saines en créances compromises, les
termes de valeur comptable et de résultat ainsi que ceux détenus en
intérêts ne sont plus décomptés et comptabilisés. Ils sont constatés en
III. FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES D’EXPLOITATION (I + II) -1 497 867 vue de leur cession ultérieure ne sont pas compris dans le champ de
produits à leur encaissement.
la consolidation.
Il est noté que Attijariwafa bank, a retenu, au titre des dispositions de
17. (+) Produit des cessions d’immobilisations financières 316 592 l’article 22 de la circulaire n°19/G/2002, l’option d’anticiper la mise à Opérations de crédit-bail
18. (+) Produit des cessions d’immobilisations incorporelles et corporelles 372 812 niveau de la valeur des hypothèques relatives aux créances compromises. Les opérations de crédit-bail sont retraitées au niveau des comptes
Cette mise à niveau, laquelle sera achevée fin 2007, s’est traduite par un consolidés comme suit :
19. (-) Acquisition d’immobilisations financières impact sur le résultat d’environ 308 millions de dirhams.
20. (-) Acquisition d’immobilisations incorporelles et corporelles -451 633 - les encours de crédit-bail réalisés par les établissements de crédit du
Aussi, la banque a procédé à un abandon de créances en souffrance par Groupe sont présentés dans les comptes consolidés dans la rubrique
21. (+) Intérêts perçus utilisation des provisions correspondantes constituées.Cette opération « Opérations de crédit-bail et de location ». Cette rubrique enregistre
22. (+) Dividendes perçus 59 018 a porté sur un montant de 1.2 milliards de dirhams, sans se traduire par l’encours financier tel qu’il ressort de la comptabilité financière. La
un impact sur le résultat de l’exercice. différence entre l’encours financier, porté dans les comptes consolidés,
et l’encours présenté dans les comptes sociaux est portée en réserves
IV. FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES D’INVESTISSEMENT 296 789 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle
consolidées, après prise en compte de l’impôt différé
Les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle sont - les immobilisations acquises en crédit-bail par les entités consolidées
23. (+) Subventions, fonds publics et fonds spéciaux de garantie reçus 312 365 présentées dans les états de synthèse selon leur durée initiale ou la sont reclassées au bilan consolidé dans la rubrique « Immobilisations
nature de ces dettes : incorporelles ou corporelles » par la contrepartie d’une dette financière.
24. (+) Emission de dettes subordonnées
• dettes à vue et à terme pour les établissements de crédit ; Les loyers payés sont neutralisés par la constatation d’une dotation
25. (+) Emission d’actions aux amortissements des immobilisations et d’une charge financière
26. (-) Remboursement des capitaux propres et assimilés • comptes à vue créditeurs, compte d’épargne, dépôts à terme et enregistrée dans la rubrique « charges sur les immobilisations de crédit-
autres comptes créditeurs pour la clientèle. bail et de location ».
27. (-) Intérêts versés
28. (-) Dividendes versés -529 218 Portefeuille titres de transaction, de placement et Provisions réglementées
29. (+/-) Variation ecart de conversion d’investissement Les provisions réglementées sont, après prise en compte le cas échéant
Les opérations sur titres sont comptabilisées et évaluées conformément de l’impôt différé, annulées au niveau des comptes consolidés.
aux dispositions du Plan Comptable des Etablissements de Crédit. Les titres
V. FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES DE FINANCEMENT -216 853 sont classés d’une part, en fonction de la nature juridique du titre (titres Impôts différés
de créance ou titres de propriété), et d’autre part, en fonction de l’intention Les impôts différés résultant de la neutralisation des différences temporaires
VI. VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE (III+IV+V) -1 417 930 (titres de transaction, titres de placement, titres d’investissement). introduites par les règles fiscales et des retraitements de consolidation
sont calculés société par société selon la méthode du report variable, en
Provisions pour risques généraux tenant compte de la conception étendue.
VII. TRESORERIE A L’OUVERTURE DE L’EXERCICE 13 898 396 Ces provisions sont constituées, à l’appréciation des dirigeants, en vue de
VIII. TRESORERIE A LA CLOTURE DE L’EXERCICE 12 480 465 faire face à des risques futurs relevant de l’activité bancaire, actuellement Ecart d’acquisition
non identifiés et non mesurables avec précision. L’écart d’acquisition positif, assimilé à une prime payée pour acquérir
les titres, est inscrit à l’actif du bilan consolidé et amorti sur une durée
B2. PRINCIPES ET MODALITÉS DE CONSOLIDATION maximale de vingt ans.
Les règles appliquées pour l’établissement des comptes consolidés du L’écart d’acquisition négatif, assimilé à une provision pour risques, est
Groupe « Attijariwafa bank » sont celles préconisées par les dispositions inscrit au passif du bilan consolidé et repris en résultat sur une durée
du Plan Comptable des Etablissements de Crédit. n’excédant pas dix ans.
Rapport

05
2 0 0 5 Annuel
4 Rapport financier Comptes consolidés

Les écarts non significatifs sont intégralement rapportés au résultat de


l’exercice au cours duquel ils ont été constatés. Cette situation concerne
Les capitaux propres (hors résultat de l’exercice) sont évalués aux différents
cours historiques d’acquisition des titres et de constitution des réserves.
Liste des entreprises laissées en dehors (en milliers de dirhams)
tous les écarts d’acquisition du Groupe « Attijariwafa bank » à l’exception
de l’écart d’acquisition de CAPRI qui est amorti sur 5 ans.
L’écart résultant de cette correction (cours de clôture – cours historique)
est constaté en réserve consolidée « Ecart de conversion ».
de la consolidation au 31 décembre 2005
Valeur comptable
Il est à noter que l’écart de première consolidation a été subdivisé en écart Conversion des éléments du compte de résultat Montant des Montant du Motif justifiant
nette des titres
de réévaluation relatif à la relation clientèle lequel constitue l’élément Dénomination capitaux propres % du contrôle % d’intérêts résultat au l’exclusion du périmètre
L’ensemble des éléments du compte de résultat sont convertis au cours détenus au
au 31/12/05 31/12/05 de consolidation
notable du bilan consolidé de Attijariwafa bank au 31 décembre 2004. Cet 31/12/05
moyen de la devise constaté sur l’exercice.
actif incorporel correspond à la capacité de l’ensemble acquis de maintenir ATTIJARI CAPITAL RISQUE 17 021 3 550 99,99% 99,99% 12 992 Activité non significative.
et de renouveler des contrats bénéficiaires avec ses clients. Le résultat apparaissant sur le bilan est ramené au niveau de celui du CASA MADRID DEVLOPPEMENT 8 391 4 210 49,98% 49,98% -20 Activité non significative.
compte de résultat par la constatation d’un écart inscrit parmi les capitaux ATTIJARI PROTECTION 3 597 1 313 80,75% 80,75% 1 190 Activité non significative.
L’évaluation de cet actif incorporel est sensiblement identique à
propres au poste « Ecart de conversion ». SOMGETI 711 99 99,40% 99,40% -24 Activité non significative.
celle qui a été faite lors de des évaluations pour la fusion ex. BCM et
ex. Wafabank. Pour cette raison, il sera affecté en totalité à l’activité Elimination des opérations réciproques SOMACOVAM (*) 5 000 24 000 100,00% Activité non significative.
bancaire. Cet actif sera amorti linéairement sur une durée 10 années BANQUE DU SENEGAL(*) 35 979 100,00% 100,00% Encours de création
considérant qu’au delà de cette période, la relation avec la clientèle
Opérations réciproques n’affectant pas le résultat consolidé SOUK AL MOUHAJIR(*) 991 991 Activité non significative.
deviendra propre au nouvel ensemble. Les opérations réciproques significatives à l’échelle de l’ensemble du WAFABANK OFFSHORE DE
500 KUSD 4 115 Activité non significative.
Groupe sont éliminées pour l’établissement des comptes consolidés. TANGER(*)
Conversion des états financiers libellés en monnaie PARIS CASA FINANCES(*) 1 197 100,00% 100,00% Activité non significative.
Opérations réciproques affectant le résultat consolidé
étrangère DINER CLUB DU MAROC(*) 1 675 100,00% 100,00% Activité non significative.
Les profits de cession internes significatifs à l’échelle de l’ensemble du WAFA BOURSE(*) 44 415 37 957 100,00% 100,00% 7 846 Activité non significative.
Conversion des éléments du bilan et hors bilan Groupe sont éliminés. WAFA COMMUNICATION(*) 2 285 2 550 98,00% 98,00% -1 329 Activité non significative.
Tous les éléments d’actif, de passif et de hors bilan de l’entité étrangère Les pertes internes sont maintenues si elles ont un caractère définitif, WAFA FONCIERE(*) 3 700 100,00% 100,00% Activité non significative.
sont convertis sur la base du cours de la devise à la date de clôture. sinon elles sont éliminées. WAFA SYSTEMES CONSULTING 10 497 4 994 99,88% 99,88% 1 200 Activité non significative.
WAFA SYSTEME DATA(*) 5 050 1 500 100,00% 100,00% 836 Activité non significative.
WAFA SYSTEME FINANCES 5 283 2 066 100,00% 100,00% 681 Activité non significative.
WAFA TRUST 2 625 3 980 66,00% 66,00% -104 Activité non significative.
WAFA LLD(*) 15 215 20 000 100,00% 100,00% -463 Activité non significative.
Liste des entreprises consolidées au 31 décembre 2005 (en milliers de dirhams) SCI BELAIR I
SCI BELAIR II
458
548
2 983
4 104
100,00%
100,00%
100,00%
100,00%
-103
-133
Activité non significative.
Activité non significative.
Capital social Contribution SCI BELAIR III 1 743 7 111 100,00% 100,00% -91 Activité non significative.
Méthode de
Dénomination Adresse en milliers % du contrôle % d’intérêts au résultat SCI RANOUIL 13 873 11 863 100,00% 100,00% 10 760 Activité non significative.
de Dirhams consolidé consolidation
SCI BARBARA -105 2 988 99,00% 99,00% -2 Activité non significative.
108 ATTIJARIWAFA BANK Y COMPRIS SCI ZAKAT 278 2 390 99,00% 99,00% -26 Activité non significative.
2, Bd Moulay Youssef Casablanca 1 929 960 69,84% Mère
SUCCURSALES A L’ETRANGER SCI TAN 777 2 841 100,00% 100,00% -83 Activité non significative.
ATTIJARI INTERNATIONAL BANK 58, Bd Pasteur Tanger 3 000 KUSD 50,00% 50,00% 0,09% Intégration globale SCI HIVERNAGE 4 055 5 531 100,00% 100,00% -1 382 Activité non significative.
100 000 SCI MARRAKECH EXPANSION 2 933 299 100,00% 100,00% 2 462 Activité non significative.
BANQUE DU SUD 53,54% 36,77% -0,24% Intégration globale
KTND
SCI MAIMOUNA 4 999 5 266 100,00% 100,00% -246 Activité non significative.
WAFA SALAF 1, Avenue Hassan II - Casa 113 080 65,94% 65,94% 4,88% Intégration globale SCI PASTEUR 919 25 100,00% 100,00% 6 Activité non significative.
WAFA BAIL 5, Boulevard Abdelmoumen - Casa 150 000 97,83% 97,83% 2,94% Intégration globale SCI AL AKARIA 5 660 9 999 100,00% 100,00% 356 Activité non significative.
WAFA IMMOBILIER 5, Boulevard Abdelmoumen - Casa 40 000 100,00% 100,00% 1,27% Intégration globale SAPINO(*) 13 714 22,69% 22,69% Activité non significative.
ATTIJARI IMMOBILIER 15, Bd Moulay Youssef Casablanca 125 000 100,00% 100,00% 0,59% Intégration globale MOUSSAFIR HOTELS(*) 36 670 33,34% 33,34% Activité non significative.
ATTIJARI FACTORING MAROC 2, Bd Moulay Youssef Casablanca 30 000 75,00% 75,00% 0,20% Intégration globale MEDI TRADE(*) 240 Activité non significative.
WAFA CASH 15, Rue Driss El Hrizi - Casa 35 050 98,46% 98,46% 1,99% Intégration globale BOUZNIKA MARINA(*) 500 50,00% 50,00% Activité non significative.
SCI AL MIFTAH(*) 244 100,00% 100,00% Activité non significative.
ATTIJARI FINANCES CORP. 15, Bd Moulay Youssef - Casablanca 10 000 100,00% 100,00% -0,72% Intégration globale
IMMOBILIERE
WAFA GESTION 416, Rue Mustapha El Maâni - Casa 4 000 66,00% 66,00% 1,44% Intégration globale 1 267 6,67% 6,67% Activité non significative.
INTERBANCAIRE(*)
ATTIJARI GESTION 15, Bd Moulay Youssef Casablanca 1 000 66,00% 66,00% 0,22% Intégration globale WAFA PATRIMOINE(*) 2 671 1 700 99,98% 99,98% 39 Activité non significative.
ATTIJARI INTERMEDIATION 15, Bd Moulay Youssef Casablanca 5 000 100,00% 100,00% 0,77% Intégration globale (*) : Données relatives à l’exercice 2004
WAFA INVESTISSEMENT 163, Avenue Hassan II - Casa 39 999 100,00% 100,00% -0,16% Intégration globale
BCM CORPORATION 2, Bd Moulay Youssef Casablanca 200 000 100,00% 100,00% 0,77% Intégration globale
WAFA CORP 2, Bd Moulay Youssef Casablanca 113 832 100,00% 100,00% -0,55% Intégration globale Créances sur la clientèle (en milliers de dirhams)
OGM 2, Bd Moulay Youssef Casablanca 885 000 100,00% 100,00% -1,84% Intégration globale Secteur privé
Total Total
ANDALUMAGHREB 1 000 KEUR 68,68% 68,68% -1,47% Intégration globale CRÉANCES Secteur public Entreprises Entreprises Autre 31/12/05 31/12/04
Mise en financières non financières clientèle
WAFA ASSURANCE 1, Boulevard Abdelmoumen - Casa 350 000 79,23% 79,23% 12,39%
équivalence CRÉDITS DE TRÉSORERIE 304 417 1 353 545 28 977 876 1 078 925 31 714 763 21 125 032
Mise en Comptes à vue débiteurs 304 417 1 353 545 6 488 579 1 078 925 9 225 466 8 037 484
CREDIT DU MAROC 1, Bd Mohammed V Casablanca 833 818 24,73% 24,73% 5,94%
équivalence Créances commerciales sur le Maroc 4 176 593 4 176 593 2 777 818
Mise en
CAPRI 19, Bd Abdelmoumen Casablanca 124 000 100,00% 100,00% 1,67% Crédits à l’exportation 635 713 635 713 1 746 774
équivalence
Autres crédits de trésorerie 17 676 991 17 676 991 8 562 957
ATTIJARIA AL YOUSSOUFIA 2, Bd Moulay Youssef Casablanca 50 000 100,00% 100,00% -0,05% Intégration globale
CRÉDITS A LA CONSOMMATION 1 524 839 4 916 144 6 440 982 6 295 443
Mise en
SIFAP 37, Rue Aït Ourir Borgogne - Casa 36 000 67,00% 67,00% 0,04% CRÉDITS A L’EQUIPEMENT 15 311 855 15 311 855 10 794 521
équivalence
CRÉDITS IMMOBILIERS 32 525 10 722 920 205 818 10 961 263 8 709 976
AUTRES CRÉDITS 71 154 17 530 676 747 49 317 814 748 1 188 077
OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL ET DE
348 370 4 172 644 4 521 013 2 830 766
Liste des entreprises entrées et des entreprises sorties (en milliers de dirhams) LOCATION
CRÉANCES ACQUISES PAR AFFACTURAGE 1 523 425 1 523 425 164 609
du périmètre de consolidation INTÉRÊTS COURUS A RECEVOIR 535 836 416 534
CRÉANCES EN SOUFFRANCE (nettes) 3 888 81 359 3 739 028 418 867 4 243 142 2 121 373
Entreprises entrées : Entreprises sorties : Créances pré-douteuses 65 905 184 930 250 835 163 450
Banque du Sud Mlihia Créances douteuses 191 494 134 191 628 185 731
Créances compromises 3 888 15 454 3 362 604 418 733 3 800 679 1 772 191
Andalumaghreb A.Management (*)
TOTAL 379 459 1 484 959 62 825 060 10 841 713 76 067 027 53 646 332
(*) : Fusionnée avec Wafa Gestion
Rapport

05
2 0 0 5 Annuel
4 Rapport financier Comptes consolidés

Créances sur les établissements de crédit et assimilés (en milliers de dirhams)


Dettes envers les établissements de crédit et assimilés (en milliers de dirhams)
Etablissements de crédit au Maroc
Bank Al Maghrib, Autres Bank Al-Maghrib Autres Etablissements
Etablissements
Trésor Public Banques établissements de Total Total DETTES Trésor public Banques établissements de de crédit à Total 31/12/05 Total 31/12/04
CRÉANCES de crédit
et Services des au Maroc crédit et assimilés 31/12/05 31/12/04 et Service des au Maroc crédit et assimilés l’étranger
à l’étranger
Chèques Postaux au Maroc Chèques Postaux au Maroc
COMPTES ORDINAIRES DÉBITEURS 11 458 270 177 569 5 021 2 303 078 13 943 939 14 475 018 COMPTES ORDINAIRES CREDITEURS 495 583 131 135 935 623 1 562 342 1 380 043
VALEURS RECUES EN PENSION 686 360
VALEURS DONNEES EN PENSION 53 529 53 529
au jour le jour 686 360
à terme au jour le jour
PRÊTS DE TRÉSORERIE 194 764 2 708 925 8 449 588 11 353 277 6 755 793 à terme 53 529 53 529
au jour le jour 7 838 396 7 838 396 4 007 258 EMPRUNTS DE TRESORERIE 1 661 423 2 487 160 4 148 583 2 856 833
à terme 194 764 2 708 925 611 192 3 514 880 2 748 536 au jour le jour 1 501 458 55 844 1 557 302 1 079 853
PRÊTS FINANCIERS 1 126 504 1 114 022 2 240 526 3 084 887 à terme 159 965 2 431 317 2 591 282 1 776 979
AUTRES CREANCES 1 022 195 279 429 8 181 10 872 1 320 678 1 132 217
INTÉRÊTS COURUS A RECEVOIR 100 994 27 607 EMPRUNTS FINANCIERS 9 763 2 337 747 209 830 2 557 340 3 117 921
CRÉANCES EN SOUFFRANCE AUTRES DETTES 14 874 189 695 13 193 217 762 205 526
TOTAL 12 480 465 651 762 3 848 631 11 877 561 28 959 413 26 161 883 au jour le jour 22 125 13 193 35 317 191 986
à terme 14 874 167 570 182 444 13 540
INTÉRETS COURUS A PAYER 68 470 60 634
Ventilation des titres de transaction de placement (en milliers de dirhams) TOTAL 78 166 4 684 448 131 135 3 645 807 8 608 026 7 620 958

et des titres d’investissement par catégorie d’émetteur


Emetteurs privés Dépôts de la clientèle (en milliers de dirhams)
Etablissements de SECTEUR PRIVE
TITRES crédit et assimilés Emetteurs publics financiers non financiers Total 31/12/05 Total 31/12/04
DÉPOTS SECTEUR PUBLIC ENTREPRISES ENTREPRISES 31/12/05 31/12/04
TITRES COTES 454 567 188 709 1 959 439 111 205 2 713 920 1 231 050 AUTRE CLIENTELE
FINANCIERES NON FINANCIERES
BONS ET VALEURS ASSIMILEES 188 709 188 709 194 912 COMPTES A VUE CREDITEURS 602 642 1 088 838 12 370 140 44 635 479 58 697 099 48 511 174
OBLIGATIONS 443 828 88 192 532 020 162 656
AUTRES TITRES DE CREANCE COMPTES D’EPARGNE 16 163 061 16 163 061 11 614 996
TITRES DE PROPRIETE 10 739 1 959 439 23 013 1 993 191 873 482 DÉPOTS A TERME 766 400 12 574 603 17 417 491 30 758 494 20 772 992
TITRES NON COTES 4 589 764 14 651 263 321 401 19 562 428 17 960 777 AUTRES COMPTES CREDITEURS 9 370 1 593 469 2 691 654 250 559 4 545 052 3 985 203
BONS ET VALEURS ASSIMILEES 14 294 284 14 294 284 13 339 182 INTERETS COURUS A PAYER 652 795 274 505
OBLIGATIONS 101 425 356 979 321 401 779 805 610 081
110 AUTRES TITRES DE CREANCE 4 488 339 4 488 339 4 010 916 TOTAL GÉNÉRAL 612 012 3 448 707 27 636 397 78 466 590 110 816 501 85 158 870
TITRES DE PROPRIETE 598
TOTAL 5 044 331 14 839 972 1 959 439 432 606 22 276 348 19 191 826
Titres de créances émis (en milliers de dirhams)
Valeur comptable
Valeurs des titres de transaction et de placement et des titres d’investissement TITRES DE CREANCE EMIS
31/12/05 31/12/04
Valeur comptable Valeur de Plus-values Moins-values CERTIFICATS DE DÉPOTS EMIS 2 535
TITRES Valeur actuelle Provisions Certificats de dépôts émis 2 500
brute remboursement latentes latentes
TITRES DE TRANSACTION Intérêts courus à payer 35
BONS ET VALEURS ASSIMILEES BONS DE SOCIÉTÉS DE FINANCEMENT ÉMIS 949 822 1 569 967
OBLIGATIONS Bons de sociétés de financement émis 916 022 1 525 925
AUTRES TITRES DE CREANCE
Intérêts courus à payer 33 800 44 042
TITRES DE PROPRIETE
TITRES DE PLACEMENT 18 316 185 18 288 903 27 282 27 281 EMPRUNTS OBLIGATAIRES EMIS 665 134
BONS ET VALEURS ASSIMILEES 12 760 094 12 757 734 2 360 2 360 Emprunts obligataires émis 653 136
OBLIGATIONS 1 256 178 1 255 709 468 468 Intérêts courus à payer 11 998
AUTRES TITRES DE CREANCE 2 282 269 2 282 269 AUTRES TITRES DE CRÉANCE ÉMIS 13 786
TITRES DE PROPRIETE 2 017 645 1 993 191 24 453 24 453 Autres titres de créances émis 5 194
TITRES D’INVESTISSEMENT 3 987 445 3 987 445
BONS ET VALEURS ASSIMILEES 1 725 259 1 725 259 Intérêts courus à payer 8 593
OBLIGATIONS 56 115 56 115 TOTAL 1 614 955 1 586 288
AUTRES TITRES DE CREANCE 2 206 071 2 206 071

Détail des autres actifs (en milliers de dirhams)


Détail des autres passifs (en milliers de dirhams)
31/12/05 31/12/04 DETAIL DES AUTRES PASSIFS 31/12/05 31/12/04
INSTRUMENTS OPTIONNELS INSTRUMENTS OPTIONNELS VENDUS
Instruments optionnels achetés INSTRUMENTS OPTIONNELS VENDUS
Provisions pour dépréciation des instruments optionnels achetés
OPERATIONS DIVERSES SUR TITRES 9 314 3 706
OPERATIONS DIVERSES SUR TITRES 6 833
Comptes de règlements des opérations sur titres OPERATIONS DIVERSES SUR TITRES 9 314 3 706
Diverses autres opérations sur titres 6 833 CREDITEURS DIVERS 2 403 780 1 475 007
Provisions pour créances en souffrance sur opérations diverses SOMMES DUES A L’ETAT 963 532 807 184
DEBITEURS DIVERS 1 115 469 664 888 SOMMES DUES AUX ORGANISMES DE PREVOYANCE 60 593 59 966
Sommes dues par l’Etat 454 489 439 460 SOMMES DIVERSES DUES AU PERSONNEL 113 211 97 622
Sommes dues par les organismes de prévoyance 62 5 110 SOMMES DIVERSES DUES AUX ACTIONNAIRES ET ASSOCIES 5 474 14 988
Sommes diverses dues par le personnel 4 260 29 872
FOURNISSEURS DE BIENS ET SERVICES 417 350 278 720
Comptes clients de prestations non bancaires 17 625 15 255
Divers autres débiteurs 639 033 175 191 DIVERS AUTRES CREDITEURS 843 620 216 527
VALEURS ET EMPLOIS DIVERS 106 985 56 163 COMPTES DE REGULARISATION 1 536 944 1 169 586
Valeurs et emplois divers 106 985 56 163 CHARGES A PAYER 281 044 221 396
Provisions pour dépréciation des valeurs et emplois divers PRODUITS CONSTATES D’AVANCE 381 069 245 792
COMPTES DE REGULARISATION 1 552 333 1 116 415 AUTRES COMPTES DE REGULARISATION 874 830 702 398
Produits à recevoir 391 662 266 336 SUBVENTIONS D’INVESTISSEMENTS
Charges constatées d’avance 19 454 32 117
SUBVENTIONS D’INVESTISSEMENTS
Autres comptes de régularisation 1 141 217 817 962
IMPÔTS DIFFERES ACTIF 231 222 44 443 IMPOTS DIFFERES PASSIFS 165 670 180 592
TOTAL 3 006 008 1 888 743 TOTAL 4 115 708 2 828 892
Rapport

05
2 0 0 5 Annuel
4 Rapport financier Comptes consolidés

Provisions (en milliers de dirhams) Engagements de financement et de garantie (en milliers de dirhams)
Encours Autres Encours
PROVISIONS Dotations Reprises
31/12/04 variations 31/12/05 ENGAGEMENTS 31/12/05 31/12/04
PROVISIONS, DEDUITES DE L’ACTIF, SUR : 8 672 043 1 151 788 2 119 360 -1 586 417 6 118 054 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE DONNES 26 339 871 18 836 170
Créances sur les établissements de crédit et assimilés Engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés 217 761 94 015
Créances sur la clientèle 5 974 121 1 050 653 2 068 455 379 860 5 354 179 Crédits documentaires import 217 761 94 015
Titres de transaction 0 Acceptations ou engagements de payer
Titres de placement 30 710 1 594 5 277 254 27 281 Filets de sécurité
Titres de participation et emplois assimilés 30 533 9 155 2 372 22 811 60 126 Ouvertures de crédits confirmés
Titres d’investissement Engagements de substitution sur émission de titres
Créances sur crédit-bail et en location 2 612 704 72 414 35 472 -2 000 902 648 743 Engagements irrévocables de crédit-bail
Immobilisations incorporelles et corporelles 23 975 17 973 7 784 -6 440 27 724 Autres engagements de financement donnés
Autres actifs Engagements de financement en faveur de la clientèle 7 442 237 4 653 063
Créances subordonnées Crédits documentaires import 6 205 489 3 467 292
Immobilisations données en crédit-bail Acceptations ou engagements de payer 1 149 744 1 185 772
PROVISIONS INSCRITES AU PASSIF 733 482 266 505 125 232 -27 419 847 336 Ouvertures de crédits Permanents
Provisions pour risques d’exécution d’engagements par signature 133 400 73 454 11 112 -25 164 170 578 Lignes de crédits confirmés 2 375
Provisions pour risques de change 2 616 146 281 2 751 Engagements de substitution sur émission de titres
Provisions pour riques généraux 350 374 94 790 57 403 36 111 423 872 Engagements irrévocables de crédit-bail 84 628
Provisions pour pensions de retraite et obligations similaires 15 881 27 853 3 919 39 815 Autres engagements de financement donnés
Provisions pour autres risques et charges 231 212 70 408 52 652 -38 647 210 321 Engagements de garantie en faveur d’établissements de crédit et assimilés 3 735 206 1 739 819
Provisions réglementées Crédits documentaires export confirmés 485 843 647 142
Acceptations ou engagements de payer
Garanties de cérdits données 21 854 394 431
Dettes subordonnées (en milliers de dirhams) Autres cautions, avals et garanties donnés
Engagements en souffrance
3 227 509 698 246

DETTES SUBORDONNEES 31/12/2005 31/12/2004 Engagements de garantie de l’ordre de la clientèle 14 944 666 12 349 273
DETTES SUBORDONNEES A DUREE DETERMINEE 200 764 200 061 Garanties de crédits données 4 073 657 602 128
titres subordonnés à durée déterminée Cautions et garanties en faveur de l’administration publique 7 140 154 7 872 715
emprunts subordonnés à durée déterminée auprès des établissements de crédit et assimilés 200 000 200 000 Autres cautions et garanties données 3 295 195 3 562 035
emprunts subordonnés à durée déterminée auprès de la clientèle Engagements en souffrance 435 661 312 395
112 intérêts courus à payer 764 61 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE RECUS 13 230 211 9 284 980
DETTES SUBORDONNEES A DUREE INDETERMINEE Engagements de financement reçus d’établissements de crédit et assimilés 250 000 120 000
titres subordonnés à durée indéterminée Ouvertures de crédit confirmés
emprunts subordonnés à durée indéterminée auprès des établissements de crédit et assimilés Engagements de substitution sur émission de titres
emprunts subordonnés à durée indéterminée auprès de la clientèle Autres engagements de financement reçus 250 000 120 000
intérêts courus à payer Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit et assimilés 12 912 737 9 106 216
Garanties de crédits 2 748 701 1 122 399
Autres garanties reçues 10 164 036 7 983 817
Engagements de garantie reçus de l’Etat et d’organismes de garantie 67 474 58 764
Détail des capitaux propres (en milliers de dirhams) Garanties de crédits 67 474 33 196
Autres garanties reçues 25 568
CAPITAUX PROPRES PART DU GROUPE 10 900 767
Capitaux propres à l’ouverture 9 460 159
Distributions -529 218
Variation du capital -2 800
Variation de l’écart de conversion
Autres variations
-7 973
344 624
Valeurs et sûretés reçues et données en garantie (en milliers de dirhams)
Résultat consolidé 1 635 975 Rubriques de l’actif ou du hors bilan Montants des créances et des
CAPITAUX PROPRES PART DES MINORITAIRES 1 057 554 VALEURS ET SURETES RECUES EN GARANTIE VALEUR COMPTABLE NETTE enregistrant les créances ou les engagements par signature
Capitaux propres à l’ouverture 389 974 engagements par signature donnés donnés couverts
Distributions BONS DE TRESOR ET VALEURS ASSIMILES
Variation du capital 21 420 AUTRES TITRES N/D N/D
Variation de l’écart de conversion 2 677 HYPOTHEQUES
Autres variations 566 157 AUTRES VALEURS ET SURETES REELLES
Résultat consolidé 77 326 TOTAL
Rubriques du passif ou du hors Montants des dettes et des
VALEURS ET SURETES DONNEES EN GARANTIE VALEUR COMPTABLE NETTE bilan enregistrant les dettes ou les engagements par signature
Opérations de change à terme et engagements sur produits dérivés (en milliers de dirhams) engagements par signature reçus reçus couverts
BONS DE TRESOR ET VALEURS ASSIMILES
OPERATIONS DE COUVERTURE AUTRES OPERATIONS
AUTRES TITRES
31/12/05 31/12/04 31/12/05 31/12/04
HYPOTHEQUES
OPERATIONS DE CHANGE A TERME
AUTRES VALEURS ET SURETES REELLES 168 780 AUTRES VALEURS ET SURETES
DEVISES A RECEVOIR 1 118 136 620 598
DIRHAMS A LIVRER 1 121 101 604 685 TOTAL 168 780
DEVISES A LIVRER 8 644 822 5 978 060
DIRHAMS A RECEVOIR 8 765 602 6 231 517
DONT SWAPS FINANCIERS DE DEVISES
ENGAGEMENTS SUR PRODUITS DERIVES
ENGAGEMENTS SUR MARCHES REGLEMENTES DE TAUX D’INTERET
ENGAGEMENTS SUR MARCHES DE GRE A GRE DE TAUX D’INTERET
Concentration des risques sur un même bénéficiaire (en milliers de dirhams)
ENGAGEMENTS SUR MARCHES REGLEMENTES DE COURS DE CHANGE 2 351 896 1 321 741 NOMBRE DE BENEFICIAIRE TOTAL ENGAGEMENT
ENGAGEMENTS SUR MARCHES DE GRE A GRE DE COURS DE CHANGE
ENGAGEMENTS SUR MARCHES REGLEMENTES D’AUTRES INSTRUMENTS 8 14 339 124
ENGAGEMENTS SUR MARCHES DE GRE A GRE D’AUTRES INSTRUMENTS
Rapport

05
2 0 0 5 Annuel
4 Rapport financier Comptes consolidés

Ventilation du total de l’actif, du passif et de l’hors bilan (en milliers de dirhams) Marge d’intérêt (en milliers de dirhams)
en monnaie étrangère MARGE D’INTERET 31/12/05 31/12/04
Contre-valeur Contre-valeur + Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit (a) 446 285 379 883
en Dirhams en Dirhams - Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit (b) 276 771 284 388
au 31/12/05 au 31/12/04 = Marge d’intérêts sur pérations avec les établissements de crédit (1) 169 514 95 496
ACTIF + Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle (a) 4 288 172 3 847 989
Valeurs en caisse : Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 338 486 84 048 - Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle (b) 1 144 487 1 105 590
Créances sur les établissements de crédit et assimilés : 11 143 756 4 921 336 =Marge d’intérêts sur pérations avec la clientèle (2) 3 143 685 2 742 398
Créances sur la clientèle 15 696 022 3 976 111 + Intérêts et produits assimilés sur titres de créance (a) 806 156 918 780
Créances acquises par affacturage - Intérêts et charges assimilées sur titres de créance (b) 88 787 122 771
= Marge d’intérêts sur titres de créance (3) 717 369 796 009
Titres de transaction et de placement 1 023 270
MARGE D’INTERET = (1)+(2)+(3) 4 030 568 3 633 903
Autres actifs 521 838 57 029
+ Produits sur opérations de crédit-bail et de location (a) 1 939 251 1 474 324
Titres d’investissement 1 205 712 1 194 494
- Charges sur opérations de crédit-bail et de location (b) 1 565 323 1 155 856
Titres de participation et emplois assimilés 689 337 42 915 =Marge sur opérations de crédit-bail et de location (4) 373 928 318 468
Créances subordonnées MARGE TOTALE D’INTERET = (1)+(2)+(3)+(4) 4 404 496 3 952 371
Immobilisations données en crédit-bail et en location
Immobilisations incorporelles 6 261 4 578
Immobilisations corporelles 253 087 55 205
TOTAL ACTIF 30 877 769 10 335 717 Commissions sur prestation de service (en milliers de dirhams)
31/12/05 31/12/04
PASSIF Commissions sur prestations de service 985 539 1 070 181
Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux Commissions sur fonctionnement de compte 105 200 140 657
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 4 823 808 2 979 165 Commissions sur moyens de paiement 245 679 315 159
Dépôts de la clientèle 13 295 039 1 521 658 Commissions sur opérations sur titres 232 394 262 850
Titres de créance émis 653 136 Commissions sur titres en gestion ou en dépôt 47 846 37 828
Autres passifs 1 029 940 81 018 Commissions sur prestations de service sur crédit 82 890 127 111
114 Provisions pour risques et charges 15 702 20 617 Produits sur activités de conseil et d’assistance 60 575 56 540
Provisions réglementées Autres produits sur prestations de service 210 955 130 036
Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie Produits sur engagements sur titres
Commissions de placement sur le marché primaire
Dettes subordonnées
Commissions de garantie sur la marché primaire
Ecarts de réévaluation
Produits sur engagements sur produits dérivés 1 339 1 103
Réserves et primes liées au capital 762 897 88 661 Commissions sur produits dérivés 1 339 1 103
Capital Produits sur opérations de change 489
Actionnaires. Capital non versé (-) Commissions sur opérations de change virements 489
Report à nouveau Commissions sur opérations de change billes
Résultat net en instance d’affectation (+/-)
TOTAL COMMISSIONS 987 366 1 071 283
Résultat net de l’exercice (+/-) -35 349 1 726
TOTAL PASSIF 20 545 173 4 692 846

HORS BILAN
Engagements donnés 13 623 908 7 403 808 Résultat des opérations de marché (en milliers de dirhams)
Engagements reçus 8 618 901 6 902 361
AU 31/12/05 AU 31/12/04
TOTAL HORS BILAN 22 242 809 14 306 168 + Gains sur titres de transaction
- Pertes sur titres de transaction
Résultat des opérations sur titres de transaction
+ Plus-values sur cessions des titres de placement 96 152 38 180
+ Reprises de provisions pour dépréciation des titres de placement 5 277 10 251
- Moins-values de cession sur titres de placement 5 454 17 410
Produits sur titres de propriété (en milliers de dirhams) - Dotations aux provisions pour dépréciation des titres de placement 1 594 6 631
Résultat des opérations sur titres de placement 94 381 24 391
31/12/05 31/12/04
+ Gains sur opérations de change virement 226 709 238 642
PRODUITS SUR TITRES DE PLACEMENT. TITRES DE PROPRIETE 1 492 5 770 + Gains sur opérations de change billets 106 639 65 558
Dividendes sur titres d’OPCVM 3 836 - Pertes sur opérations de change virement 6 293 81 435
Dividendes sur autres titres de propriété 1 492 1 935 - Pertes sur opérations de change billets 18 278 4 475
Autres produits sur titres de propriété Résultat des opérations de change 308 777 218 290
PRODUITS SUR TITRES DE PARTICIPATION ET EMPLOIS ASSIMILES 57 526 17 467 + Gains sur produits dérivés de taux d’intérêt
Dividendes sur titres de participation entreprises liées 27 519 + Gains sur produits dérivés de cours de change 62 764 10 164
+ Gains sur produits dérivés d’autres instruments 10 160
Dividendes sur titres de participation 28 145 12 362
- Pertes sur produits dérivés de taux d’intérêt
Dividendes sur titres de l’activité de portefeuille - Pertes sur produits dérivés de cours de change 69 672 14 344
Autres produits sur titres de participation et emplois assimilés 1 862 5 105 - Pertes sur produits dérivés d’autres instruments 10 964
TOTAL 59 018 23 238 Résultat des opérations sur produits dérivés -7 711 -4 179
RESULTAT DES OPERATIONS DE MARCHE 395 446 238 502
Rapport

05
2 0 0 5 Annuel
4 Rapport financier Comptes consolidés

Charges générales d’exploitation (en milliers de dirhams) Titres de participation et emplois assimilés (en milliers de dirhams)

AU 31/12/05 AU 31/12/04 Extrait des derniers


Part du Valeur Valeur états de synthèse Produits
CHARGES DE PERSONNEL 1 196 641 1 174 291 Secteur Capital
capital comptable comptable
Salaires et appointements 879 067 600 404 Dénomination ou raison sociale d’activité social de la société émettrice inscrits au
détenue brute nette
de la société émettrice Date de
Charges d’assurances sociales 157 663 104 523 Situation
clôture de Résultat net CPC de
Charges de retraite 61 299 41 638 nette l’exercice
l’exercice
Charges de formation 21 916 14 661 A - Participations dans les
568 772 554 153
Autres charges de personnel 76 697 413 065 entreprises liées
SOMACOVAM Gestion d’actif 5 000 100,00% 30 000 24 000 31/12/04 3 198 831
IMPOTS ET TAXES 71 479 63 176
ATTIJARI CAPITAL RISQUE Capital risque 10 000 99,99% 9 999 3 999 31/12/04 8 437 25
CHARGES EXTERNES 1 076 759 1 097 600
CASA MADRID Capital
Loyers de crédit-bail et de location 73 771 44 480 10 000 49,98% 4 998 4 210 31/12/04 1 666 741
DEVELOPPEMENT développement
Frais d’entretien et réparation 96 610 80 427 ATTIJARI PROTECTION Sécurité 4 000 80,75% 3 230 2 813 31/12/04 855 680
Rémunération d’intermédiaires et honoraires 244 607 445 014 SOMGETI Informatique 300 99,40% 99 99 31/12/03 23 871 18 073
Transport et déplacements 62 328 43 814 Vente de matériel
AGENA MAGHREB 11 000 74,96% 33 33
informatique
Publicité, publications et relations publiques 240 881 169 603
Gestion de cartes de
Autres charges externes 358 562 314 261 DINERS CLUB DU MAROC 1 500 100,00% 1 675 1 675
paiement
AUTRES CHARGES GENERALES D’EXPLOITATION 91 227 44 294 MEDI TRADE Trading 1 200 20,00% 240 240
S C I AL MIFTAH Immobilier 100 100,00% 244 244
S.M.A.O. 1 000 100,00% 2 397 2 397
Intermédiation de
WAFA BOURSE 20 000 99,67% 40 223 40 223
bourse
Autres produits et charges (en milliers de dirhams) WAFA COMMUNICATION
WAFA FONCIERE.
Communication
Gestion immobilière
3 000
17 000
91,28%
56,67%
2 550
3 700
2 550
3 700
AU 31/12/05 AU 31/12/04 WAFA PATRIMOINE Gestion de patrimoine 10 000 66,00% 1 700 1 700
AUTRES PRODUITS BANCAIRES 528 868 389 399 Conseil en systèmes
WAFA SYSTEMES CONSULTING 5 000 99,88% 4 994 4 994
informatique
AUTRES CHARGES BANCAIRES 340 993 321 033 WAFA SYSTEMES DATA Informatique 1 496 100,00% 1 500 1 500
PRODUITS D’EXPLOITATION NON BANCAIRE 331 400 288 918 WAFA SYSTEMES FINANCE Ingénierie Informatique 1 997 100,00% 2 066 2 066
116 PRODUITS SUR VALEURS ET EMPLOIS DIVERS Conseil et Ingénierie
WAFA TRUST 5 000 66,00% 3 980 3 980
Plus-values de cession sur immobilisations financières 132 557 14 349 financière
Plus-values de cession sur immobilisations corporelles et incorporelles 45 937 61 434 WAFA LLD Leasing 15 500 100,00% 20 000 20 000
ATTIJARI INVEST. 5 000 100,00% 1 250 1 250
Immobilisations produites par l’entreprise pour elle-même
2 100 000
Produits accessoires 58 628 186 034 ATTIJARIWAFA BANK SENEGAL Banque 100,00% 40 362 40 362
FCFA
Autres produits d’exploitation non bancaire 94 279 27 101 PARIS CASA FINANCES Société de portefeuille 229 EURO 99,96% 2 493 1 079
CHARGES D’EXPLOITATION NON BANCAIRE 1 108 46 166 GESTFOND Gestion portefeuille 1 000 100,00% 1 000 1 000
Charges sur valeurs et emplois divers 936 36 320 FCP OBLIFUTUR Gestion portefeuille 1 000 99,99% 1 000 1 000
Moins-values de cession sur immobilisations financières 4 FCP OBLITOP FCP 1 000 99,90% 1 143 1 143
Moins-values de cession sur immobilisations corporelles et incorporelles 168 9 846 FCP CAP RENDEMENT FCP 1 000 99,90% 1 151 1 151
REPRISES DE PROVISIONS ET RECUPERATIONS SUR CREANCES AMORTIES 2 350 598 1 755 450 FCP CAP SECURIPRIME FCP 1 000 99,99% 1 049 1 049
Reprise de provisions sur créances en souffrance 2 103 927 1 221 559 FCP CAP SECURICOURT FCP 1 000 99,99% 1 199 1 199
CDM FONDS FCP 1 000 100,00% 4 393 4 393
Récupérations sur créances amorties 111 283 28 086
CAP OBLIGATION FCP 1 000 100,00% 1 003 1 003
Reprises de provisions pour dépréciation des immobilisations financières 2 372 3 552
STIM 150 KTND 49,00% 505 505
Reprises de provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles et corporelles 7 784
SUD SICAR 30000KTND 67,23% 138 513 138 513
Reprises de provisions pour risques d’exécution d’engagements par signature 11 112 2 542 STE SUD INVEST 5000KTND 97,92% 33 622 33 622
Reprises de provisions pour autres risques et charges 87 562 475 578 SUD RECOUVREMENT 1000KTND 99,93% 6 862 6 862
Reprises des autres provisions 26 559 24 133 AUTRES TITRES DE FILIALE 199 598 199 598
DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CREANCES IRRECOUVRABLES 2 948 272 2 886 874 B- Autres titres de participation 1 005 688 960 960 0
Dotations aux provisions pour créances en souffrance 1 123 067 1 662 188 ONA Holding 1 739 195 2,41% 151 411 151 411
Pertes sur créances irrécouvrables 1 549 544 769 189 SONASID Métallurgie 390 000 4,25% 94 148 94 148
Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières 9 155 6 340 SNI Holding 1 090 000 554 554
Dotations aux provisions pour risques d’exécution d’engagements par signature 73 454 38 712 SALIMA HOLDING Holding 200 000 10,00% 20 000 19 641
STE HOSPITALY HOLDING Tourisme 101 000 14,99% 39 140 39 140
Dotations aux provisions pour autres risques et charges 193 052 106 680
MOUSSAFIR HOTEL Hôtellerie 104 000 33,34% 34 670 34 670
Dotations aux autres provisions 303 765
TANGER FREE ZONE Promotion Immobilière 105 000 25,72% 28 309 28 309
CHARGES NON COURANTES 185 514 456 230
Gestion de cartes
Dotations non courantes aux amortissements 362 499 SOCIETE INTERBANK 11 500 16,00% 1 840 1 840
bancaires
Dotations non courantes aux provisions 2 515 11 766 IMPRESSION PRESSE EDITION
Edition 3 000 8,68% 400 400
Autres charges non courantes 182 999 81 966 (IPE)
STE D’AMENAGEMENT DU
PRODUITS NON COURANTS 30 175 152 691 Promotion Immobilière 60 429 22,69% 13 714 13 714
PARC NOUACER
Reprises non courantes des amortissements 5 97 237 CENTRE MONETIQUE
Monétique 98 200 11,20% 10 999 10 838
Reprises non courantes des provisions 18 589 19 093 INTERBANCAIRE
Autres produits non courants 11 581 36 360 BOUZNIKA MARINA Promotion Immobilière 1 000 50,00% 500 500
MOROCCAN INFORMATION
Prestation de service 46 000 12,28% 5 650 5 284
TECHNOPARK
DAR ADDAMANE (CAPITAL) Institution de Garantie 1 915 1 915 1 915
Rapport

05
2 0 0 5 Annuel
4 Rapport financier Comptes consolidés

Immobilisations incorporelles et corporelles (en milliers de dirhams)


Extrait des derniers Montant
Part du Valeur Valeur états de synthèse Produits Montant
Secteur Capital Montant des
capital comptable comptable Autres des Autres
Dénomination ou raison sociale d’activité social de la société émettrice inscrits au Montant Montant des des ces- Montant amortis- Dotation Montant
détenue brute nette Mouve- sements au titre amortis- Mouve-
de la société émettrice brut au acquisitions sions ou brut à net à la
Date de Nature ments au sements ments au Cumul
Situation début de au cours de retraits au la fin de et/ou pro- de l’exer- fin de
clôture de Résultat net CPC de l’exercice l’exercice cours de
cours de
l’exercice visions au cice
sur immo- cours de
l’exercice
nette l’exercice l’exercice bilisations l’exercice
l’exercice l’exercice début de
CENTRE MONETIQUE l’exercice sorties
Monétique 11 000 11 000 11 000
INTRBANCAIRE IMMOBILISATIONS
2 085 423 45 668 42 175 32 352 2 121 268 343 342 175 979 118 694 21 105 421 732 1 699 536
Groupement profes- INCORPORELLES
G.P.B.M. 2 267 2 267 2 267
sionnel des Banques Droit au bail 170 855 11 961 18 457 164 359 32 300 32 300 132 060
SOUK AL MOUHAJIR Distribution 6 500 15,25% 991 991 Brevets et marques 24 483 4 085 28 568 20 278 3 967 16 311 12 257
AM INVESTISSEMENT MOROCCO Prestation de service 215 000 2 500 2 500 Immobilisations en recherche
0 0 0
BANQUE D’AFFAIRE TUNISIENNE Banque 3 000 TND 10,00% 2 584 2 584 et développement
BELAZI immobilier 5 000 100,00% 9 880 3 880 Autres immobilisations
1 889 383 29 622 23 718 32 352 1 927 639 290 764 175 979 114 727 21 105 373 121 1 554 518
AFC VALEURS FCP 1 000 27,90% 383 383 incorporelles d’exploitation
Immobilisations incorporelles
STE SOFI SICAF 10000KTND 10,00% 6 867 6 867 701 701 701
hors exploitation
STE INTER BANCAIRE DE Immobilisations incorporelles
3500KTND 10,00% 2 404 2 404
TELECOMPENSATION “SIBTEL” prises en crédit-bail et en 0
SODET SUD 3000KTND 10,00% 2 060 2 060 location
MONETIQUE TUNISIE 2700KTND 10,37% 1 923 1 923 IMMOBILISATIONS
4 714 161 405 965 470 630 659 304 5 308 800 1 964 492 294 456 67 236 230 511 2 422 223 2 886 577
STE D’ETUDES ET D’AM. DES CORPORELLES
COTES NORD DE LA VILLE DE 2250KTND 11,11% 1 717 1 717 Immeubles d’exploitation 1 895 502 96 074 5 613 378 418 2 364 381 467 163 91 738 1 888 62 702 619 714 1 744 667
SFAX Terrain d’exploitation 237 553 15 665 400 9 420 262 238 0 262 238
SIAQ 366KTND 12,30% 309 0 Immeubles d’exploitation,
LE FORUM * 660KTND 12,73% 577 577 1 305 799 80 409 1 447 368 998 1 753 759 316 218 77 725 16 62 702 456 629 1 297 130
Bureaux
INTER BANK SERVICES 2694KTND 14,85% 2 746 2 746 Immeubles d’exploitation,
76 660 3 766 72 894 63 782 2 993 1 872 64 903 7 991
COTIF-SICAR 5000KTND 15,00% 5 150 5 150 logements de fonction
SOFAT 2798KTND 16,79% 3 226 3 226 Immeubles d’exploitation pris
RESIDENCE CLUB DE 275 491 275 491 87 163 11 020 98 183 177 308
en crédit-bail et en location
210KTND 19,05% 275 0
KERKENNEAH
118 STAR IMMOBILIERE 500KTND 20,00% 687 343
Mobilier et matériel
1 471 064 150 876 321 351 245 450 1 546 039 972 805 140 532 19 411 167 809 1 261 735 284 304
d’exploitation
GENERAL LEASING 10000KTND 20,58% 18 683 18 683 Mobilier de bureau
BATAM IMMOBILIERE 150KTND 21,80% 225 225 297 089 20 475 47 755 35 046 304 855 237 260 18 973 21 977 278 210 26 645
d’exploitation
GENERALE IMMOBILIERE DU SUD 3000KTND 29,90% 6 160 6 160 Matériel de bureau
639 886 26 744 103 705 97 809 660 734 476 483 59 736 65 377 601 596 59 138
GTI 400KTND 30,00% 824 824 d’exploitation
AMEL SICAF 1325KTND 35,85% 3 262 3 262 Matériel informatique 457 716 91 124 127 920 100 855 521 775 229 999 53 020 17 497 73 699 339 221 182 554
EURATLAS PLACEMENT 100 100,00% 123 123 Matériel roulant rattaché
14 983 12 533 13 635 11 393 25 274 7 629 3 354 1 747 6 455 15 691 9 583
à l’exploitation
CAULLIEZ MAROC INDUSTRIE 100 000 30,00% 30 006 30 006
Autres matériels
FINABOID HOLDING 1 000 100,00% 1 031 498 39 926 28 336 347 11 937 5 838 2 453 167 301 8 425 3 512
d’exploitation
DORALOUP Elevage maritime 4 000 13,00% 520 0 Mobilier et matériel
AUTRES TITRES DE PARTICIPATION 484 058 448 197 d’exploitation pris en 21 465 21 465 15 596 2 996 18 592 2 873
C - Emplois assimilés 319 847 319 067 crédit-bail et en location
Divers C/C associés 293 303 293 303 Autres immobilisations
600 042 55 196 1 442 1 964 655 760 393 613 28 347 8 273 413 687 242 073
corporelles d’exploitation
Autres titres immobilisés 26 544 25 764
Autres immobilisations prises
TOTAL GÉNÉRAL 1 894 307 1 834 180 en crédit-bail et en location
Immobilisations corporelles
747 552 103 819 142 224 33 472 742 619 130 911 33 839 37 664 0 127 086 615 533
hors exploitation
Terrain hors exploitation 225 533 76 879 78 001 224 411 27 527 27 527 0 224 411
Immeubles hors exploitation 376 024 24 277 61 730 338 571 36 206 12 687 4 672 44 221 294 350
Mobiliers et matériel hors
Titres mis en équivalence (en milliers de dirhams) exploitation
Autres immobilisations
33 014 343 1 668 31 689 28 673 2 677 1 668 29 682 2 007

112 982 2 320 825 33 472 147 949 38 505 18 475 3 797 53 183 94 766
QUOTE-PART corporelles hors exploitation
VARIATION DU DISTRIBUTIONS AUTRES
SOCIÉTÉS MISES EN EQUIVALENCE OUVERTURE DES RESULTATS CLOTURE TOTAL 6 799 584 451 633 512 805 691 656 7 430 068 2 307 834 470 435 185 930 251 616 2 843 955 4 586 113
CAPITAL VERSEES MOUVEMENTS
MEE
ENTREPRISES A CARACTERE FINANCIER
AUTRES ENTREPRISES -276 487 -79 740 252 442 -98 069 -201 854
CAPRI -6 253 50 218 43 965
MLIHIA -1 829 1 829
WAFA ASSURANCE -734 733 -47 140 104 330 -102 332 -779 875
SIFAP 15 297 -1 668 725 329 14 683
CDM 451 031 -30 932 97 169 2 105 519 372
TOTAL -276 487 -79 740 252 442 -98 069 -201 854
Rapport

05
2 0 0 5 Annuel
4 Rapport financier Comptes consolidés

Variation des écarts d’acquisition (en milliers de dirhams)


CONTACTS
OUVERTURE AUGMENTATION DOTATIONS AUTRES MOUVEMENTS CLÔTURE Lamia NAJI
Ecarts d’acquisition bruts 2 007 479 211 738 2 219 217
Amortissements des EA 142 401 130 076 272 477
Autodidacte passionnée, Lamia NAJI débute sa
NET 1 865 078 211 738 130 076 0 1 946 741 carrière en 1992. Son premier reportage, effectué
« sac à dos » à travers le Maroc, est récompensé par
une bourse de l’Unesco et une autre de la Casa de
AUTRES Velazquez, qui lui permettront de perfectionner son
OUVERTURE DOTATIONS REPRISES CLÔTURE
MOUVEMENTS art en Italie. Depuis, elle enchaîne les distinctions,
obtenant un soutien de l’Institut hollandais de la
Provisions pour EA négatifs 0 photographie et la reconnaissance de la Cité des arts
TOTAL 0 0 0 de Paris. Un succès qui ne la détourne pas de son
ambition : rapprocher les gens et les lieux, effacer
les différences et retrouver le sens de l’unité.

Impôts sur les résultats (en milliers de dirhams)

AU 31/12/2005 AU 31/12/2004
IMPOTS COURANTS 919 258 568 292
IMPOTS DIFFERES -202 526 117 671
TOTAL 716 732 685 963

Réseau* (en nombre)

EFFECTIFS 31/12/05 31/12/04


120
Guichets permanents 519 485
Guichets périodiques 3 3
Distributeurs automatiques de banque et guichets automatiques de banque 317 334
Succursales et agences à l’étranger 7 7
Bureaux et représentation à l’étranger 24 30
* Agences Attijariwafa bank y compris les succursales de Paris et Bruxelles.

Comptes de la clientèle* (en nombre)

31/12/05 31/12/04
Comptes courants 80 186 82 877
Comptes chèques 940 859 995 250
Comptes d’affacturage
Comptes sur carnets 332 066 376 390
Comptes à terme 18 584 20 321
Bons de caisse 5 718 6 128
Autres comptes de dépôts 22 789 54 955

* Agences Attijariwafa bank y compris les succursales de Paris et Bruxelles.

Subventions fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie (en milliers de dirhams)

OBJET ECONOMIQUE MONTANT GLOBAL MONTANT A FIN 2004 UTILISATION 2005 MONTANT A FIN 2005
SUBVENTIONS
FONDS PUBLICS AFFECTES
Lignes de finance-
FONDS SPECIAUX DE GARANTIE (*) 313 852 312 365
ments extérieurs

TOTAL 313 852 312 365

(*) : concernant la Banque du Sud (Tunisie)


Contacts

Conception et réalisation : SAGA Communication - Iconographie : Mohammed JANNAT


Communication financière
Zakia HAJJAJI Batoul MOUMILE
Téléphone 022 46 98 13 Téléphone 022 46 98 67
Fax 022 29 41 25 Fax 022 29 41 25
E-mail z.hajjaji@attijariwafa.com E-mail b.moumile@attijariwafa.com

Siège Filiales
2, boulevard Moulay Youssef,
Attijari Finances Corp.
20000 Casablanca, Maroc
15 bis, boulevard Moulay Youssef, Casablanca
Téléphone +212 (0) 22 22 41 69 ou
Téléphone 022 47 64 35
+212 (0) 22 29 88 88
Fax 022 47 64 32
Fax +212 (0) 22 29 41 25
www.attijariwafabank.com Attijari Intermédiation
15 bis, boulevard Moulay Youssef, Casablanca
Réseau extérieur Téléphone 022 49 14 82
Attijariwafa bank Europe Fax 022 20 25 15
Succursale Paris Wafa Gestion
170, boulevard Haussman 416, rue Mustapha El Mâani, Casablanca
74008 Paris Téléphone 022 54 50 54
Téléphone 00 331 53 75 75 00 Fax 022 22 99 81
Fax 00 331 53 75 75 26 ou 25
Wafasalaf
Succursale Bruxelles 5, boulevard Abdelmoumen, Casablanca
126-130, boulevard Maurice Lemonnier Téléphone 022 20 34 46
1000 Bruxelles Fax 022 29 49 63
Téléphone 00 322 218 14 45
Fax 00 322 504 00 34 Attijari Factoring Maroc
19, boulevard Abdelmoumen, Casablanca
Desk commercial Madrid Téléphone 022 22 93 01
C/Bravo Murillo 210, 28020 - Madrid Fax 022 22 92 95
Téléphone + 34 (0) 915 795 434
Fax + 34 (0) 915 795 799 Wafa Immobilier
5, boulevard Abdelmoumen, Casablanca
Desk commercial Barcelone Téléphone 022 22 92 92
Calle Tusset, n° 8, 2° 3A, Escalera, Derecha Fax 022 20 19 35
08006 Barcelone
Wafacash
Téléphone + 34 (0) 934 155 899
5, rue Driss Lahrizi, Casablanca
Fax + 34 (0) 934 160 952
Téléphone 022 20 80 80
Desk commercial Milan Fax 022 27 23 83
Unicredito Miliano, Espera Commercial / International, Wafabail
Viale Bodio 29 - B3, 3eme Piano - 20158 Milano 5, boulevard Abdelmoumen, Casablanca
Téléphone + 39 (0) 237 724 675 Téléphone 022 26 55 19
Fax + 39 (0) 237 724 662 Fax 022 27 74 11
Desk commercial Shangaï Wafa LLD
Calyon Shanghaï 5, boulevard Abdelmoumen, Casablanca
36Th Floor China, Merchants Tower - 161 Lujiazui East Road Téléphone 022 43 17 70
Shanghaï 200120-pr China Fax 022 20 53 03
Téléphone + 8621 588 70 770 poste 3064
Fax + 8621 588 77 036 / 7037 Wafa Assurance
1, boulevard Abdelmoumen, Casablanca
Banque du Sud-Tunisie Téléphone 022 54 55 55
95, avenue de la Liberté - Tunis Fax 022 20 91 03
Téléphone + 216 71 849 400 Attijari International bank
Fax + 216 71 782 663 Lot. n° 41, Zone Franche d’exportation,
route de Rabat - Tanger
Attijariwafa bank Sénégal Téléphone 039 39 41 75/77
29 - 33, Avenue Président Leopold Sédar Senghor Fax 039 39 41 78
Dakar - Sénégal
Téléphone +221 889 98 98
Fax +221 823 48 57

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