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ARCHITECTURE BAC1
Révise avec Archy Student - Fiches issues de diverses sources de l’année 2011, et d’années antérieures.
Un Merci tout particulier à tous ceux qui de près ou de loin ont participé à l’élaboration de ces fiches.
1. LES VALEURS
Elles sont à la base des choix du projet et permettent sa compréhension, son élaboration, et plus tard sa
construction.
2. LES EXIGENCES
Il s’agit des impératifs ou souhaits émient par rapport à un bâtiment :
1. Système spatial fonctionnel : Ensemble des espaces en liaison : couloirs, escaliers, ...
2. Système structural : Elément porteur : Murs, poutres, poteaux, fondations
3. Système d’enveloppes : Relation entre éléments voisins : Parois, plafonds, ...
4. Système d’équipements : Chauffage, éclairage, ventilation
LA TOLERANCE DIMENSIONNELLE
Dépends des matériaux utilisés, des conditions de mise en œuvre, des corps de métiers. C’est la somme des écarts
admissible, soit 13mm. En effet, la brique en terre cuite n’est jamais de taille identique, de ce fait, il est nécessaire de
prévoir un joint qui prend en compte ce paramètre.
La dimension nominale = Signifie que la dimension réelle peut être légèrement différente
de la dimension spécifiée.
La dimension spécifiée = C’est la dimension qui est indiquée sur les plans d’exécution.
La dimension effective = C’est la dimension extrême qui est admise.
S.I. : Système International dans lequel on retrouve un rapport entre toutes les unités, utilisé depuis 1978.
-Mesure anthropomorphique : -Mesures variant selon l’anatomie des personnes ou des animaux.
-Possibilité de fraude.
-Possibilité d’erreur d’interprétation.
-Un pays (ou une région) = Un système de mesure : problème d’équivalence entre pays.
-Aucun rapport existant entre chaque unité de mesures, comme le propose le SI (Système international, utilisait
actuellement, depuis 1978)
Inconvénients : -les mesures varient selon l’anatomie des personnes ou des animaux.
-Possibilité de fraude.
-Possibilité d’erreur d’interprétation.
L’expression « nombre d’or » désigne la proportion harmonique continue résultant de l’égalité de 2 rapports :
(M+m)/M = M/m Où m = mineure et M = majeure
Repose sur la conception d’un étalon humain (basé sur les mensurations et proportions d’un homme de 1m83)
spécifiant structures et dimensions nécessaires aux édifices, ainsi qu’au mobilier destinés à l’Homme. La relation que
doit entretenir l’Homme avec son espace vital se doit d’être des plus harmonieuses : ainsi donc, des plus confortable.
Ce système est sensé être plus adapté que le système métrique, car il est directement lié à la morphologie humaine.
La théorie du MODULOR repose sur la proportion dorée, dont le nombre d’or : 1,618...
18- Quel est le matériau représenté en coupe par la trame conventionnelle ci-dessous?
Mur pignon : Partie supérieure triangulaire qui assure la formation des versants du toit.
Mur gouttereau : Mur de façade reliant les murs pignons. Mur qui « reçoit les gouttes »
Mur de clôture : Mur qui enferme les parties extérieures. Haies, palissades...
Mur de refend : Mur porteur assurant une plus grande stabilité, il divise l’édifice. C’est un contrevent.
QUATRE LIANTS
Capacité que possède un liant à prendre prise sous l’eau ou au contact de l’eau.
29- Quels sont les deux phénomènes qui font suite à la mise en œuvre
d'un liant (après son incorporation et son mélange dans un mortier)?
-La prise : temps nécessaire pour qu’un liant passe de l’état plastique à l’état solide. (Prise rapide : 5-12 min, Prise
demi-lente : 12-30 min, Prise lente : 30 min-6h, Prise très lente : + de 6h)
- Le durcissement : phénomène second, suivant la prise, au cours duquel le liant devient plus résistant.
30- Donnez les deux grands types de chaux en expliquant ce qui les
différencie.
31- Donnez la différence entre chaux aérienne et chaux hydraulique
ainsi qu'entre chaux maigre et chaux grasse.
LES DEUX GRANDS TYPES DE CHAUX
-Chaux hydraulique : Prise au contact de l’eau (voir sous l’eau) grâce à une présence d’au moins 10% d’argile.
COLLE
↓ -mortier colle 0,3 mm (squelette : poussière minérale) / mortier sable 12 mm (squelette : sable)
BETON
33- Donnez la signification des 4 parties du code du ciment CEM III/C 42,5
LA : Limité en alcali
C 20/25 2a S2 10mm
COMPOSANTS DU MORTIER
3- L’eau (propre !)
36- Citez les quatre fonctions qui peuvent être remplies par le mortier
dans les maçonneries ?
37- Quels sont les quatre rôles remplis par le sable dans la confection
d’un mortier ?
1- Porosité
2- Ralentissement du durcissement
3- Retrait plus important
4- Résistance amoindrie
3- Clinker
1- Graviers
2- Liants
3- Sable ou autres agrégats (argile expansé, cendres, …)
4- Eau
1- Graviers
2- Liants
3- Sable ou autres agrégats (argile expansé, cendres, …)
4- Eau
5-Armature (Structure en acier, câble, chaine...)
❶Accélérateur de prise
❶Retardateur de prise
❶Accélérateur de durcissement
Mais on pourrait sans doute aussi parler des Polymères, qui améliorent résistance, ouvrabilité, adhérence ET
étanchéité !
PHASES DE BETONNAGE
JONCTION DE DEUX VOILES SUPERPOSES ET D’UN PLANCHER COULE SUR PLACE
1-Armatures principales
Elles reprennent les efforts de compression et de traction
2-Armatures de répartition
Elles répartissent les efforts sur les armatures principales
3-Armatures de masse
Elles reprennent le retrait et la fissuration
4-Armatures de renforcement
Elles permettent de résister à certains chocs
5-Les étriers
Ils reprennent les efforts de cisaillements
Exemple : ponts
BRIQUES-BLOCS
52- Donnez deux ou trois caractéristiques comparatives différenciant
les maçonneries suivantes : maçonneries de moellons, maçonnerie de
pierres de taille.
- Maçonnerie de moellon :
1-pierres de tailles moyennes (épaisseur +/- 20-30 cm)-
2-épaisseur de mur min 50 cm
3-forme irrégulière (brute)
4-blocs portables
5-appareillage complexe
- Pierres de taille :
1-pierres de grandes tailles (épaisseur min 30 cm)
2-forme régulière
3-taille précise
4-solidité importante
5-blocs souvent trop lourd pour 1 personne
1- Parpaing : est un bloc (pierre naturelle ou composite) traversant de part et d’autre un mur, apparaissant ainsi sur
chacune des faces de ce mur.
2- Boutisse : demi-mur / Plus profond que large
3- Carreau : ¼ de mur / plus large que profond
UN PARPAING
Est un bloc (pierre naturelle ou composite) traversant de part et d’autre un mur, apparaissant ainsi sur chacune des
faces de ce mur.
PLUS FACILE
↓ Bloc capable ↓
Il contient le volume nécessaire au
taillage de ma pierre
↓ Abattage ↓
Un trait de coupe
↓ Evidement ↓
Deux traits de coupe
↓ Refouillement ↓
creux
↓ PLUS DIFFICILE ↓
- Briques (ou Blocs) perforées : plus de 20% de perforation, dont les perforations n’excèdent pas 6cm² (excepter le
trou prévu pour la manipulation)
- Briques (ou Blocs) creuses : plus de 20% de perforation, dont les perforations excèdent 6cm²
On obtient une brique à tesson allégé par l’addition de matières combustibles (de 1,5 à 1,1 kg/dm³).
Les temps modernes ont permis d’apprendre à maitriser la fabrication des blocs. Ces progrès ont amélioré la
précision de leur fabrication, permettant d’amoindrir la tolérance nécessaire. C’est ainsi que le gros joint de 8mm
n’étant plus indispensable, il fut remplacé par un joint de 1mm de colle.
Fabrication :
1-Eau
2-Chaux
3-Ciment
4-Sablé broyé
5-Poudre d’aluminium
Assise de boutisses
Assise de panneresses en épi
F
Mixte : assise de panneresses et de boutisses
PERSPECTIVE AXONOMETRIQUE DE LA RENCONTRE A ANGLE DROIT DE DEUX MURS D’UNE BRIQUE D’EPAISSEUR
- Pilier : support isolé, maçonné, souvent de section carré, assez massif, et autoporteur. Le pilier est si massif qu’il
tolère que les résultantes des forces ne soient pas parfaitement dans son axe, tant que celles-ci entrent dans sa base.
- Colonne : support isolé, de section plus réduite, non maçonné (monolithique ou constitué de tambours). La
colonne est autostable, et la résultante des forces doit passer par son axe.
- Poteau : support isolé, de section sont encore plus réduite, qui doit résister à la flexion. Le poteau est tellement
élancé qu’il ne tient pas par lui même, il tient soit par un encastrement, soit grâce à une ossature.
72- Quelles sont les trois parties principales qui composent (en
hauteur) une colonne ?
❶ ❷ ❸
INFOS COMPLEMENTAIRES :
ARC SURBAISSE SIMPLE ARC SURHAUSSE ARC EN PLEIN CINTRE ARC SURBAISSE
❶ ❷
Isodome : Un appareillage isodome est un type d’assemblage de mur où les assises sont de hauteur égale.
Appareillage en
pierre de taille avec
extrados tas de
charge
Appareillage en
pierre de taille avec
extrados à crossette
Appareillage en
pierre de taille avec
extrados à rouleau
1) Diviser la portée en 4
81. Citez les quatre types de joints que l’on peut rencontrer dans un
bâtiment (selon les fonctions remplies et les contraintes à reprendre)
+ brève description.
TYPES DE JOINTS
1-Joint creux : c’est le joint le plus classique, facile à mettre en œuvre.
2-Joint plat en retrait : souligne la ligne du mur, il n’est pas recommandé sur des murs exposés aux
intempéries. Possibilité de mousse.
3-Joint en talus : sa forme en pente dirige l’eau vers le bas et en dehors pour éviter qu’elle ne stagne. -
Joint en talus inversé
4-Joint en saillie : joint très difficile à mettre en œuvre, qui ne représente aucune utilité particulière.
REJOINTOYAGE : Le maçon ou le rejointoyer revient, et effectue le travail dans les règles de l’art. Il existe différentes
méthodes pour différents types de joint. .
Avantages : Plus esthétique.
Inconvénients : Se fait ultérieurement et coute plus cher
Le mur de soutènement écran : Possède une fondation très profonde (1/3 de la hauteur totale du mur). On
choisira des matériaux qui résistent très bien à la flexion (bois, béton armé, acier...).
Le mur de soutènement masse : Possède une base massive (type barrage). Le mur retient le volume de
terre par son poids. Connu depuis l’antiquité, on retrouve l’utilisation de matériaux sde type pierre de
taille, moellons, briques ...
INCONVENIENTS : -Le rejointoyage est nécessaire, et se fait par la suite, par l’extérieur, ce qui
implique un surcout.
2-MUR HOLLANDAIS : Réalisation du mur porteur et installation de crochets pour le parement, à partir de
l’intérieur. Réalisation du parement et installation de l’isolant dans la coulisse à partir de l’extérieur. Le
jointoyage se fait en montant le mur de parement.
4- Le joint de mouvement
Permet de parer aux retraits et aux tassements différentiels entre deux infrastructures.
5- a) Dessinez à 10% les coupes verticales et horizontales d'une baie de fenêtre jour extérieur: ht. 1,20
m, Ig, 0,80 m, ht. allège 0,80 m) réalisée dans un mur extérieur creux composé d'une paroi portante en
blocs (ép. 14 cm), d'une coulisse de 9 cm munie de panneaux rigides d'isolant (ép. 6 cm) et d'un
parement autoportant en briques de 9 cm. La baie est munie d'une feuillure intérieure (battée = 5 cm)
obtenue par retour du mur porteur (les tableaux ne sont pas ébrasés), d'un appui en pierre bleue ravalée
à rejingot et à oreilles, et d'une tablette (ép. châssis 6 cm). Le linteau du parement, indépendant, est
réalisé à l'aide d'une cornière en acier. Evitez les ponts thermiques et n'oubliez pas les détails
d'étanchéité
5- b) Dessinez à 10% la coupe verticale d'une baie de fenêtre Jour extérieur: ht. 1,20 m) réalisée dans un
mur extérieur creux composé d'une paroi portante en blocs (ép. 14 cm), d'une coulisse de 9 cm munie de
panneaux rigides d'isolant (ép. 6 cm) et d'un parement autoportant en briques de 9 cm. La baie est
munie d'une feuillure intérieure obtenue par retour du parement, d'un appui en pierre bleue ravalée à
rejingot et à oreilles, et d'une tablette (ép. châssis 6 cm). Le linteau du parement, indépendant, est
réalisé à l'aide d'une poutre apparente en béton armé. Evitez les ponts thermiques et n'oubliez pas les
détails d'étanchéité
AVANTAGES :
1- Ecologique : Naturel - Durable
2- Economique
3- Légers
4- Mise en œuvre facile : Matériau de l’auto construction par excellence
5- Bonne résistance à la traction
INCONVENIENTS :
1- Sensible aux risques d’incendies
2- Sensible à l’humidité
3- Sensible aux attaques biologiques (insectes, champignons...)
4- Anisotrope (ses caractéristiques dépendent de sa croissance)
5- Trop limité niveau étanchéité au gaz
6- Limité niveau résistance aux charges
7- Limité niveau isolation acoustique
1-Lamellé-collé : Placage de bois stratifié. Lamelles de bois collées bout à bout (aboutage) dans le sens
horizontal. Fibres contrariées donc bois plus résistant.
-Utilisation de 40 à 45% de la grume.
-Franchissement de grandes portées
-Réalisation de pièces courbes
2-Lamibois : LVL (laminated veneer lumber) : Placage de bois stratifié. Lamelles de bois collées bout à bout
(aboutage) dans le sens vertical.
-Utilisation de 55% de la grume :
Meilleur rendement que le lamellé-collé car utilisation de plus petites pièces.
-Réalisation de pièces courbes
4-Intrallam : LSL (laminated strand lumber) : Copeaux de bois stratifiés. Pressé dans le sens de la portée.
- Utilisation de 80% de la grume.
Remarque :
-Beaucoup de pertes.
-On n’assemblait pas de préférence 3 pièces de bois au même endroit, pour éviter de trop réduire la section de la
poutre.
L’enture à trait de Jupiter est utilisée pour assembler des bois en longueur. Assemblage ayant une bonne résistance à
la traction.
19. Dessinez un dispositif adopté pour réaliser une enture par collage
de deux pièces de bois (/4).
L’enture par collage est un assemblage ayant une bonne résistance à la compression, ainsi qu’une bonne
résistance à la traction si on y ajoute une cheville.
28. Dans une toiture en tuiles, entre quels éléments d’ossature place-
t-on la sous-toiture? Quelle est sa fonction?
Dans une toiture en tuiles, on place la sous toiture entre les lattes et les chevrons. Sa fonction étant
l’étanchéité à l’eau, la neige, la poussière, mais pas à la vapeur.