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L’horticulture : science et art de la culture des fruits, des légumes, des fleurs, des
arbustes et des arbres fruitiers ou ornementaux. Elle a pour origine le mot «hortus»
qui désignait autrefois les jardins des maîtres qu’ils utilisent autour de leurs maisons
afin de produire des cultures vivrières pour satisfaire les besoins familiaux. Le
domaine d’horticulture renferme plusieurs spécialités notamment :
Les cultures maraîchères : du maraîcher adjectif (maraîchère, maraîchers,
maraîchères).S'écrit aussi: maraîcher, culture maraîchère en agriculture, c’est la
production intensive de légumes et primeurs, on parle aussi des techniques
maraîchères, cultures maraîchères. (Primeurs, saisons et contre saison) .Un
maraîcher : nom commun - masculin, féminin (maraîchère, maraîchers,
maraîchères).
L’arboriculture fruitière : branche de l’horticulture qui s’intéresse a la
culture des arbres fruitiers (viticulture, agrumiculture, rosacées à noyaux, rosacées à
pépins etc.)
Pépinières d’arboriculture fruitière : (multiplication et production des plantes
pour une nouvelle plantation)
Autrefois dans l’actuel quartier du marais en FRANCE, se tenaient des petits agriculteurs qui
produisaient des légumes pour le PARIS de l’époque et le nom de maraîcher est resté pour
tous les producteurs des légumes.
Les cultures maraîchères sont cultivées dans toutes les régions du MAROC, on les trouve
aux alentours des les centres urbains et là où il y ’a possibilité d’irrigation (barrages, oueds,
sources ou moyens de pompage…), toutefois certains légumes comme le melon et la
pastèque peuvent être cultives en bour.
Cultures maraîchères du plein champs : se distinguent des cultures légumières par leur
intensification ; en effet elles se caractérisent par :
N.B. : culture intensive = culture sur une étendue restreinte produisant un fort rendement à
l’hectare d’une façon continue.
Les cultures maraîchères abritées : ce sont des cultures qui se font à des époques
anormales en utilisant des matériaux destines à transformer le micro climat local en un climat
plus proche des exigences de la plante .ces matériaux peuvent être des serres, des tunnels
ou des châssis. On distingue deux grands groupes de cultures sous abris :
Les cultures hâtées : ce sont des cultures abritées qui n’utilisent pas de sources de chaleur
artificielles (presque 100%des cultures abritées)
Les cultures forcées : ce sont des cultures abritées qui utilisent des sources de chaleur
artificielles.
N.B : cultures primeurs : ce sont des cultures qui arrivent au marché à une période anormale
par rapport à la production de ce même marché.
Exploitation polyvalente :
La production maraîchère polyvalente caractérise les exploitations qui cultivent un très grand
nombre d’espèces légumières durant toute l’année; le plus typique est celui des ceintures
maraîchères qui entoure les villes. L’existence des cultures maraîchères est liée aux faits
suivants :
Grande adaptation des produits au marché, en effet la quantité de fraîcheur est maximale.
Les exploitations rentabilisent très bien car elles utilisent de la main d’œuvre familiale.
Ce sont des exploitations presque spécialisées en production maraîchère et qui font appel
aux techniciens maraîchers pour assurer la production intensive des légumes.
L’emplacement de l’exploitation est en fonction :
Elles peuvent être classées d’après leurs climats en trois grandes zones :
1. Les zones maritimes : elles sont de loin les plus importantes parce qu’elles
renferment la majorité des régions primeuristes ; ces régions réjouissant d’un climat
clément résultant de l’effet de la mer sur ce dernier peuvent être classées comme suit :
Berkane, saidia : cette zone subit l’influence des vents marins, il est possible de faire les
cultures primeurs uniquement dans la région de SAIDIA.
REGION ZENATA, MOHAMMEDIA ET CASA : zenata est la plus importante pour les cultures
de primeurs, les sols sont silico-argileux abrités de la mer par des dunes de sable.
REGION EL JADIDA, EL OUALIDIA est la plus tempérée que la précédente cependant le sel
contenu dans les sols atteint parfois 2g/l ce qui élimine la possibilité de faire certaines
cultures comme le haricot de plus les vents d’ouest sont violents.
REGION D’AGADIR ; réjouit d’un climat tempéré et de sol généralement de bonne qualité,
cette zone est la plus précoce du Maroc. Quoi que ces dernières années, cette région
connaît de plus en plus un manque considérable d’eau suite à la baisse remarquable du
niveau de la nappe phréatique due aux années successives de sécheresse
Région de SAIS : Cette région est favorable aux cultures saisonnières irriguées ou en bour
et des gelées fréquemment.
Zone de BENI MELLALET MARRAKECH : beaucoup plus au sud subit des écarts plus
importants de températures et des gelées fréquentes.
CLASSIFICATION BOTANIQUE
NOM COMMUN
PARTIE
ARAB COMESTIBL
GENRE ET ESPECE FRANÇAIS E ANGLAIS E
FAMILLE
Lycopersium
esculentum tomate tomato fruit
Solanum melangen
a aubergine Egg-plant fruit
Pomme de Ipish
SOLANACEES Solanum tuberosum terre potato tubercule
Musk
Cucumus melo melon melon fruit
Water
Citrillus vulgaris pastèque melon fruit
French
Phaseolus vulgaris haricot pear fruit
Green
Pisum sativum Petit pois pea graines
Chou- Pomme de
Br.ole.var.capitata pomme cabbage feuilles
cauliflowe
Br.ole.var.botrytis Chou-fleur r inflorescence
Helianth topinambou
tuberosusus r jerusalem tubercules
Petrosalenum
sativum persil parsley feuilles
Swet
OMBELLIFERES Feeniculum vulgarie fenouil fenel bulbles
Base des
Allium porrum poireau leek feuilles
shallot.
Al.cepa
var.aggregatum echalotte bulbes
Patate Swet
CONVULVULACEES Ipomoa batas douce potota tubercules
Ladys
MALVACEES Hibiscus esculentus gombo fingu fruit
CLASSIFICATION CULTURALE
GROUPE DE LEGUME ESPECES
Chou pomme
Chou de Bruxelles
Chou fleur
Laitue
Chicorée
Epinard
Fenouil
Poireau
Céleri
Coriandre
Betterave
Carotte
Navet
Pomme de terre
Topinambour
Fève
Haricot
Artichaut
Asperge
Aubergine
Concombre et cornichon
Courge
melon
concombre 35 500 8
Epinard à graines
rondes 110 560 5
Durée
Levée sur Levée en Profondeur moyenne de la
couche en pleine terre du semis en culture en
Espèces jours en jours mm jours
75 vert
ESPECES QUANTITES A
EPOQUE DE SEMIS L’HECTARE
Ail Sept - oct 40-50000c
DEFINITIONS
L’assolement :
C’est la division des terres cultivées d’une exploitation agricole en autant de parties qu’il y’ a
de cultures principales, c’est donc la répartition en surface des différentes cultures au cours
de la même année ; c’est en quelque sorte une succession des cultures dans l’espace. et
l’ensemble des parcelles qui la même année portant la même culture constituent « une
sole ». Autrement dit l’assolement est le mode de combinaison des différentes soles.
La rotation :
C’est le fait de faire varier les cultures dans les soles de telle façon à respecter l’ordre
suivant lequel les cultures se succèdent.
Elles résultent toutes du fait des inconvénients de la monoculture : c’est à dire un légume
déterminé puise chaque année dans la même couche du sol les mêmes éléments, rejette les
mêmes déchets et aussi attaqué par les mêmes parasites ; si on le cultive indéfiniment à la
même place ,le sol se fatigue ,le parasite qu’il l’attaque se multiplie rapidement ainsi que la
prolifération de certaines adventices , le légume vit alors dans des conditions de plus en plus
difficiles, chose qui répercute sur la culture.
A titre d’exemple les cultures maraîchères tendent à s’éloigner de plus en plus de la cote
pour fuir cette zone épuisée et infestée de nématodes et maladies cryptogamiques.
En général pour établir un assolement - rotation, il faut tenir compte des règles suivantes :
Aune plante d’une famille botanique donnée, faire succéder, un légume d’une autre famille.
A une plante malade, éviter la succession d’une plante sensible à la même maladie.
A une plante vorace (épuisante), faire succéder une plante moins épuisante.
Malgré ces règles ci dessus, il est très difficile d’établir un assolement – rotation en raison de
la spécialisation des entreprises agricoles, facteurs économiques, facteurs climatiques. On
trouve grosso-modo trois types d’assolement :
Assolement combine (général) : où l’on fait introduire à la fois les grandes cultures et les
cultures légumières.
Assolement maraîcher : effectué surtout dans des entreprises agricoles à vocation maraîchère
(zones côtières)
Suivant l’entreprise agricole et le nombre des cultures désirées, l’assolement peut être :
biennal, triennal, quadriennal, quinquennal etc.
Remarque : le plan d’assolement peut être imposé pour le besoin national, par contrat avec
une société(usine), par des conditions climatiques ou pédologiques, par des possibilités
économiques, inspiré des voisins ou carrément fait au hasard
C’est à dire ne fait appel qu’aux cultures maraîchères, il est caractérisé par un cycle de trois
ans correspondants à trois espèces de cultures appelées cultures principales
recommandées surtout à l’usage des légumes de grosses consommations, cultivés en
grands carrés.
N.B : ce type d’assolement doit être interpréter assez largement interprété au cas où l ’
voudrait faire introduire on sur l’une ou deux de ces parcelles , quelques cultures telles que : les
salades, radis, navet, quelques plantes condimentaires : appelées cultures dérobées, qui sont
des cultures de quelques semaines ; pratiquées dans l’intervalle des cultures principales, ces
plantes ont généralement une croissance et un développement très rapide.
Conclusion : certaines plantes vivaces et surtout : asperge, fraisier, artichaut, cardon ne
peuvent pas se situer dans l’assolement triennal puis qu’elles occupent le même terrain
pendant plusieurs années. Dans ce cas il est souhaitable de laisser une parcelle pour ce
genre de cultures exactement comme le cas des plantations arboricoles. Généralement les
cultures considérées dans le plan d’assolement sont : les cultures maraîchères, cultures
annuelles, pépinières etc.
1) Définition :
En cultures maraîchères, la pépinière est un endroit consacré à la production des plants pour la
production des légumes.
Il est plus facile de bien travailler le sol sur une surface limitée et la fertilisée avec de la
tourbe, terreau….
Tous les soins de la culture du semis jusqu’à la plantation sont très faciles car la surface
est restreinte (facile à arroser, de protéger éventuellement les plantules contre les basses
températures.)
Pour assurer un bon déroulement des travaux et faciliter l’exécution de tout système
d’irrigation il est avantageux d’aménager la pépinière sur un terrain plat afin d’éviter tout
risque de ruissellement et d’érosion à la suite des irrigations .en choisissant l’exposition sud
pendant l’hiver et ombragée pendant l’été.
Sol :
Eau :
La pépinière doit être le plus possible près du point d’eau.
Clôtures et protections :
M. ASEXUEE (VEGETATIVE) : c’est la production des plantes à partir d‘un organe ou une
partie d‘organe végétatif d‘une plante.
I. LE SEMIS
Définition : semis nom commun - masculin (semis)
Le semis est une opération qui consiste à mettre les graines en terre en vue de les faire
germer, toutefois on distingue deux types et plusieurs types :
1) LE SEMIS EN PLACE :
Destiné à produire les plants qui assurent leur cycle végétatif à l‘emplacement même où la
graine a été déposé. ; Cependant ce mode de semis ne s‘applique qu’à des espèces dont la
germination en plein terre n‘est pas difficile et à celle qui ne supportent pas la transplantation
notamment la carotte, le navet, le radis, l ‘haricot, le radis …..
2) LE SEMIS EN PEPINIERE :
Utiliser généralement pour la production des plants destinés à la plantation soit sous abri ou
en plein champs. (On emploie aussi ce mode de semis lorsqu’on a affaire à des graines
précieuses ou très exigeantes de soins particuliers et que l‘on préfère utiliser le terrain d‘une
façon maximale. dans ces deux modes de semis on distingue grosso-modo trois méthodes
de semis :
a) LE SEMIS A LA VOLEE :
C’est un semis dans lequel les graines sont dispersées aléatoirement et d’une manière
uniforme que possible et les graines sont enterrées par ratissage et plombage.
Les inconvénients :
Les avantages :
La rapidité d’exécution
b) LE SEMIS EN LIGNE :
C’est une opération qui consiste à mettre les gaines dans les sillons traces à l’aide d’un outil et
qui sont espaces d’une distance variable selon les espèces .la profondeur est en fonction de la
grosseur des graines et l’état physique du sol.
Les avantages :
Levée homogène.
Economie de semences.
Possibilité de mécanisation
c) LE SEMIS EN POQUET :
IL consiste à confectionner des trous plus ou moins espaces et dans chaque trou on dépose
3 à4 graines ; cette méthode de semis est utilisée généralement pour les espèces à graines
assez grosses et qui demandent des écartements importants ; cette méthode de semis
présente les mêmes avantages que la deuxième. (Adopter pour les cucurbitacées, petit
pois, fève.)
2) LA FACULTE GERMINATIVE : les graines perdent avec les années leurs aptitudes, leur
longévité est variable d’une part avec les espèces et d’autres part selon les conditions de
récolte et de conservation.
La faculté germinative d’un lot de semence se définit par le nombre de gaines germant
sur100 unités et capable de produire en plein terre des plantules viables et saines.
La faculté germinative et la pureté spécifique sont généralement combinées sous forme d’un
seul paramètre appel : valeur culturale et définie comme suite : V C = F G * P S/ 100
EXEMPLE : lot1 FG=90% PS=80% donc VC=72% lot2 FG +75% PS=96% donc
VC=72%
La rapidité de germination des graines doit aussi entrer en billet de compte, elle s’exprime
par l’énergie germinative c à d le pourcentage de graines ayant germées au tiers de nombre
de jours admet pour la germination complète de l’espèce considérée, on estime que 50/ des
graines doivent germer dans ce délai.
3) PURETE VARIETALE : la pureté variétale est exprimée par le nombre de semences d’une
espèce rapportes à1000et appartiennent bien à la variété considérable (nb/1000)
4) DENSITE : les graines de petit calibre en regard avec la grosseur normale des semences
d’une espèce assure généralement une mauvaise germination et donne des plantes plus
sensibles aux mauvaises conditions car elles sont pauvres en éléments de réserve.
5) ETAT SANITAIRE : les semences peuvent contenir des germes des maladies et de ce fait
elles doivent être désinfecter, la désinfection peut se faire au niveau du producteur de
semences et aussi au niveau de maraîcher .ces traitements se font soit par trempage soit
par poudrage humide.
La germination est le phénomène par lequel la graine passe de l’état de vie ralentie à l’état
de vie active sous l’influence des conditions externes. Au cours de ce phénomène, l’embryon
se nourrit des substances de réserve stockées dans l’albumen ou les cotylédons et ses
racines se développent suffisamment, elle s’alimente dans le sol et se transforme en une
jeune plantule.
a) Humidité : Elle est indispensable à la germination car l’eau ramollie les téguments et
dissout par la suite les éléments nutritifs en réserve dans l’amande (albumen+coty)
et les rend assimilable par l’embryon donc :
Si l’humidité est insuffisante, cette transformation ne peut pas se réaliser et par
conséquent pas de germination.
Si l’humidité est excessive, on assiste à la pourriture de la semence et par
conséquent arrêt de la germination.
Remarque : certaines graines ont des téguments très dures, sont difficiles à ramollir,
doivent être tremper dans de l’eau tiède pendant quelques heures pour faciliter leurs
germination. On peut utiliser certaines substances chimiques, ou des techniques
pour activer le ramollissement des téguments afin de faciliter la germination,
(Coriandre betterave…)
b) Température : la température optimum de germination est variable selon les espèces
mais la température moyenne de 14 à 20 convient généralement à la majorité des
légumes potagers.
c) Aération : une graine ne germe que si elle est en contact avec l’oxygène de l’air,
donc il faut semer dans des sols meubles qui permettent facilement la pénétration de
l’air si non l’embryon s’asphyxie.
d) Etat physique du sol : le sol doit être suffisamment léger, frais, aéré et perméable.
e) Profondeur de semis : la graine doit être enterrer à une profondeur sensiblement
égale à 2 ou 3 fois son diamètre. en sol humide ou lourd il est préférable de semer
moins profond qu’en sol sec et léger.
1) LES CONDITIONS INTERNES : (c’est à dire la qualité de la graine)
a) Bonne faculté germinative (les graines perdent avec les années leurs aptitudes naturelles,
leur longévité est variable selon les espèces, les conditions de récoltes et de conservation.
b) Bon état sanitaire.
c) Pureté spécifique et variétale.
d) Densité
1) SUR PLANCHES SANS TOURBE :( methode généralement utilisee pour les varietes fixes)
choisir un sol n’ayant jamais porte de tomate ni d’autres solanacees dans le cas echeant il est
recommande de desinfecter le sol .
les dates de semis sont arretees en fonction des periodes de production et des previsions
d’exportations et des varietes et des regions.
utiliser une semence certifiee, ayant un bon pouvoir germinatif et indemne de maladies ( le
cas echeant les traiter ) au thirame à raison de 2à4 g/kg de semences au manebe à raison
de 2g/kg de semences.
semer en lignes avec une densite de 3,5g/m² de pepiniere en espacant de 15cm les lignes de
semis.
2) SUR PLANCHES DE TOURBE : (méthode généralement utiliser pour les variétés hybrides)
--- étaler sur le film plastique une couche de tourbe de semis humectée préalablement d’une
épaisseur de 4 à 5 cm.
4)
Installer les ombrières sur une parcelle de 120 m²/ha
Prévoir 70 sacs/ha de terreau de 80litres pour des mottes 5.5.5 cm.
Prévoir une motteuse.
Humecter convenablement la tourbe.
Installer convenablement les bandes de film plastique d’environ 70cm de large espacées
de 0,30cm.
Après la confection des mottes les installer sur le film plastique en bande de 70cm de
large en espaçant les blocs de mottes de 10cm
semer à environ 1cm de profondeur une graine par motte dans 80%, des mottes et deux
graines par motte pour 20% des mottes.
couvrir la semence avec la tourbe fine tamisée ou du sable grossier.
dans le cas ou les trous de semis sont profonds il y a lieu de les combler partiellement.
5) DANS DES PLATEAUX ALVEOLES : (presque la même chose qu’en mottes)
REMARQUE : s’assurer que la tourbe est exempte des maladies et parasites dans le cas
échéant, il est nécessaire de la désinfecter.
Pour assurer une bonne germination, les plateaux, les mottes, les planches doivent être
couverts d’un film plastique les 2 ou 3 jours qui suivent le semis
+mettre les appâts empoisonnés à cote de la pépinière pour lutter contre les rongeurs.
+installer un filet insect- proof au niveau de toutes les ouvertures des serres.
+ irriguer tous les jours sur les pépinières en planches jusqu’au stade 2 feuilles et ensuite
tous les deux ou trois jours en évitant de le faire aux heures chaudes de la journée.
+ traiter une fois par semaine dés le stade deux feuilles vraies contre les maladies
cryptogamiques et noctuelles.
HABILLAGE : opération qui consiste à couper l’extrémité des racines dont le but de :
Faciliter la mise en place des racines.
Débarrasser les plantes des racines plus ou moins endommagées et partantes
inutiles pour la reprise.
Eviter leur renversement et leurs cassures.
Favoriser l’émission de nouvelles racines.
Et en contre partie, pour établir un certain équilibre entre la partie aérienne et la
partie souterraine, il est souhaitable de supprimer avec les doigts une partie de
feuillage lors de la plantation pour réduire la surface d’évaporation afin d’éviter le
flétrissement du plant.
PAILLAGE : technique utilisée surtout sous serre et qui a pour buts :
De limiter et empêcher le développement des mauvaises herbes
Relever la température au niveau du sol
Protège les fruits du contact du sol
Maintient l’humidité au niveau du système racinaire
ECLATAGE ET DIVISION DE TOUFFES : c’est un procédé de multiplication qui ne
s’applique que pour des espèces vivaces qui ne grainent pas ou qui demandent des
soins particuliers pour le semis il s’agit d’un procédé qui consiste :
Soit à divisé une touffe en un certain nombre de fragment portant chacun une ou
plusieurs pousses et des racines (cas des griffes de l’asperge)
Soit de dégager le pied mère demeurant en place et à détacher des éclats ou
œilletons (cas de l’artichaut)
REPIQUAGE OU PLANTATION : c’est le fait de replanter les jeunes plantes soit à
leurs place définitive soit plutôt pour qu’elles se développent dans des conditions
favorables jusqu’à leur mise en place définitive.
On distingue :
PLANTATION à RACINES NUES : adoptée pour les végé2taux dont la reprise est faible
c’est à dire résistantes à la transplantation à racines nues. (Laitue, oignon, poireau
etc.)
PLANTATION EN MOTTES : généralement pour les plantes sensibles et abritées (qui
présentent une reprise délicate exemple : melon, concombre, cornichon, tomate etc.
et les espèces cultivées ou sous abris).
Dans les deux cas les plants provenant de la pépinière doivent être triés parfois habillés et
conservés au frais en attendant la plantation.
BORNAGE : c’est un tassement de la terre autour et contre les racines et le collet des
plants afin d’assurer plus intimement leurs contact avec les particules du sol et éviter
toute formation de poches d’air autour de ces dernières et favoriser ainsi le départ
normal de la végétation.
ECLAIRCISSAGE : c’est la suppression des plantes trop rapprochées, pour favoriser
le développement de celles qui sont conservées.
DEMARIAGE : même chose que pou l’éclaircissage, mais cette fois appellation reste
relative pour la betterave potagère, car la semence de cette dernière est un
glomérule : qui est un fruit résultant de la réunion d’un certain nombre de fleur.
EBOURGEONNAGE : c’est le fait d’éliminer les bourgeons en vue de d’avoir une
plante d’une bonne vigueur et bien aérée cette technique se réalise au stade très
jeune des bourgeons (quelques mm de diamètre) car les bourgeons laissées à un
stade très avancé auront comme répercussions :
Un affaiblissement de la plante du à la concurrence entre croissance-floraison et
maturation des fruits.
Le manque d’aération.
La perte considérable des éléments nutritifs exportés par ces bourgeons.
EFFEUILLAGE : Opération qui consiste a enlever toutes les feuilles âgées, jaunâtres
ou apparemment malades sur toute la hauteur de la tige .c’est une technique
nécessaire pour certaines cultures sous serre notamment la tomate car elle permet :
Une bonne circulation de l’air au niveau de la plante, ce qui permet d’éviter le
développement de maladies et une meilleure nouaison des bouquets inférieurs.
Un bon entretien et une récolte plus facile.
PALISSAGE : Opération qui consiste à fixer sur un support la ou les ramifications
d’une plante pour faire prendre à l’ensemble une forme bien déterminée et la
préserver des ruptures qui pourraient se produire par le poids du feuillage et des
fruits exemple (tomate, sous abris ou en plein champ)
TUTEURAGE : c’est le fait d’attacher contre un support une plante faible qu’on veut
soutenir ou redresser exemple (haricot à rames, petit pois etc.).
COUCHAGE : technique qui vise à augmenter le nombre de bouquets par plante en
modifiant l’allure et l’orientation de cette dernière en vue d’augmenter davantage le
rendement par plante ; cette technique est adoptée généralement pour la tomate car
c’est une plante qui se prête bien et qui a une durée de vie assez grande
ECIMAGE OU ETETAGE : c’est arrêter la plante en longueur et ceci par élimination du
bourgeon terminal, pour favoriser le développement des bourgeons latéraux
(melon), accélérer le développement et la maturation des fruits (tomate, melon,
concombre).
OEILLETENAGE (artichaut, bananier) : intervention qui consiste à éliminer
précocement les rejets qui surgissent au fur et à mesure de développement de la
plante. Elle est pratiquée continuellement pour réduire la compétitivité des rejets
avec le pied mère.
DESTOLONNAGE (fraisier) : opération qui consiste à éliminer manuellement les stolons
(filets, coulants )suivant leur disponibilité sur la plante ; elle a pour but de réserver tous les
éléments nutritifs pour la plante, en évitant toute concurrence étrangère.( Stolon :
ramification particulière qui une fois en contact avec le sol forme rapidement des racines puis
la vie autonome du jeune plant formé )EPISTILLAGE (bananier) : opération facile à
réaliser, mais sa négligence a des conséquences néfastes sur la production. Cette
élimination des pistils se fait manuellement, elle a pour but d’empêcher l’apparition
de la maladie appelée couramment en langage courant le <bout de cigare> due au
champignon verticllium théobromae. Maladie déclenchée par la stagnation de l’eau
sur le pistil qui peut provoquer la maladie
AERATION :
Intervention technique nécessaire pour les cultures sous abri serre car si elle est bien gérée;
elle permet de :
Diminuer l’humidité à l’intérieur de l’enceinte
Baisser la température pendant les heures chaudes de la journée
Lutter indirectement contre les maladies cryptogamiques
Améliorer la pollinisation
Renouveler l’air au sein de l’abri
CONSERVATION :
Les produits destinés à la consommation à moyen et à long terme exigent une
conservation prolongée. Celle ci se réalise au moyen de matériaux, matériels et
structures. On distingue :
CONSERVATION EN PLACE :
Technique qui convient aux légumes rustiques destinés généralement à la
consommation hivernale car ils pouvent supporter un long séjour en terre tels que
salsifis, carottes, betteraves etc. c’est alors qu’à l’approche de l’hivers, qu’on devra
couper les feuilles à la hauteur du collet et répandre sur les planches de ces légumes
un lit des feuilles sèches.
CONSERVATION EN SILOS :
(Cachot souterrain réservé pour la conservation des produits agricoles) et on
distingue aussi deux façons :
La première se réalise par une cavité creusée dans le sol dans laquelle seront placés des
légumes racines, réservé pour le sol sain.
La seconde au ras du sol dans le cas des terrains humides.
Apres constitution de tas réguliers au moyen des légumes à conserver
préalablement préparés à cet effet , les silos seront recouverts de terre, puis de
paille ; un petit fossé creusé autour de ceux ci permettra un meilleur assainissement
de la plate forme sur laquelle reposent les légumes.