Sunteți pe pagina 1din 17

-64-

DE DIVERSIFICATIONFOURRAGBRE
POSSIBILITES
DANS LE BAS PAYSZAER

M. BOUNEJMATET

1. INTRODUCTION

La situation géographiquedu Bas PaysZaër,à proximité de grandes


agglomérations urbaines(Rabatet Casablanca) en fait une régionagri-
cole de premier choix. En effet, cette régionjoue un rôle important
dans I'approvisionnement de ces centres en produits agricoleset
animaux,avecun marchésûr. C'estce qui expliquelesinvestissements
importants consentisdans l'agriculture.Le maraîchage,et dans une
moindre mesurel'arboriculture,sont lesspéculations qui ont bénéficié
de plus d'investissements. Mais ellesrestentlimitéesaux zoneslittora-
les,et ce du fait des faiblesressources en eau.Pluson s'éloignedu lit-
toral, plus lescultureset l'élevageprennentde l'importance.

Durant la dernièredécennie,des progrèsimportants ont été réalisésen


matièred'approvisionnement en lait et viandede la populationcitadi-
ne. C'est ainsi que plusieursélevages industrielsde pouletset coopéra-
tives de ramassage de lait ont été créés.Lestroupeaux(bovin et ovin)
bénéficient de plus en plus des progrèsréalisésdans lestechniques
d'élevage: vaccinations régulières, insémination artificielle,sur-
veillancedes chaleurs..., Cependant, l'alimentationdu cheptel reste
déficiente"Dansune étude réaliséedans la région,Triomphe (1983) a
conclu que le développementde l'élevagepasseforcément par la maî-
trise de I'alimentation. La contrainte alimentaire maximale est
l'alimentation hivernale. Le niveau du troupeau est déterminé par le
niveaud'alimentationque l'éleveurest capabled'assurerdurant cette
période.

r c / o S t a t i o n C e n t r a l e d e s p l a n t e s F o u r r a g è r e s ,I N R A
Rabat.
_65_

Pourun accroissementde la productionfourragère et uneamélioration


de l'approvisionnement fourrager, des expérimentations ont été
dansla région.Danscet articleserontprésentés
réalisées et discutésles
résultatsde ces expérimentations ainsi que les possibilitésde leur
applicationdanslesexploitations.

2 . C O N S I D E R A T I OG
NES N E R A L ESSU RL A R E G I O N

2.1. Climat

Pour caractériser le climat de la région,et comptetenu desdonnées


disponibles,nousavonspriscommepostede référence le CT de Ai'n El
Aouda pour la pluviométrieet Benslimanepour la température
(tableau1). ll resort de cesdonnées qu'il s'agitd'un climatméditer-
ranéen,semi-aride à hiver tempéré.La saisonsèches'étalesur 4 à 6
mois par an (les premièrespluies tgmbent généralement au mois
d'octobreet la périodepluvieuse s'achèveapproximativement fin mai).
Le nombrede jours de pluie varie entre30 et 60 par an. Leshivers
sont doux et lesétéschauds.La moyennedes minimadu moisle plus
froid (janvier)est de 6,3 et la moyennedesmaximadu moisle plus
chaud(août)estde 29,8.Le quotientd'Emberger estde Q =.7O,2.

Dansson ensemble, le climat du BasPaysZaërrestedu type méditer-


ranéenavecun été chaudet sec et un hiver tempérépluvieux.Les
variationsmicroclimatiqueslocalesrésultantde l'influencede l'Océan
Atlantiqueou de l'altituden'affectentpaslesgrandstraits du climat
méditerranéen de la région.Elles se traduisentnéanmoinspar un
adoucissement destempératures une pluviositéet un degré
estivales,
hygrométrique relatifplusélevétout au longdu littoralatlantique.
. o)- (o. C.t @.
O À l F @
=
z
s

st @. rr). t-
N F ô I ( f )
7 F F i \

È o . q . @ . \
d,
tr o o t o
z N ( o
Io
ôl
- a (Y). No) . nôl
ro
u O c { F s f
o
o r È @ F
F-' 'rt -' d
s€ ( n ô t F ô l

@ F s f O
H o, F 04,
=
GI
ot,
c) ( o @ c { o
ro c D ( o ( 9
I
a ô t ô l
a

I 0) tt2
to (Y, ôl
\o H O
( o s f o c {
\o 6â - ô l F ô l
I ?,, E
trdl
o É ô t \ $ - F , .
ii5 ( I ,
sao l \ t
'4
r + .a
o
-E].(u
.àç
Écl r \ ô t c t e
Êo o lct (Y,
o É
2 6
rr 11 t \ t O F C t
)^
o e d o o ' + o
ùâ
9 â
E
" ?. H ( o ( r r ô l o
=
i.rÉ
8 I
F
L
@ (
F
\ @
F

'frr
o,6
o - ( ' ) . - - \
( O ( o F @
€'g g
- F F | \

s.g
Èoo
ËtH ()
9 b o C) E
- . 6
;
o q
Ë g o ; C)
o
o o
. â
ol 5
c! H çr,
E q ;
q
r d'91 x(o .s o .g
00 ài E o
4 0 H E E .o
L

F >-9 F F Ë ô-
_67_

2. 2. Sols

Dansnotrerégiond'étude,deuxtypesde solssontdominants: lessols


f e r s i a l l i t i q uo
eus ' h a m r i s ' e t l e ss o l sh y d r o m o r p h eLse. sp r e m i e rsse
caractérisent essentiellement par leur colorationrougeou brun-rouge.
Lestexturessont sableuses, sablo-limoneuses ou argilo-sablo-limoneu-
sesdansles horizonséluviaux,sablo-argileuses et argilo-sableuses ou
argileuses dansleshorizonsilluviaux.La profondeurmoyennede ces
solsvarie de quelques centimètres à plusieurs décimètres. Le pH eau
est de l'ordrede 6.5 à 7 .5. Lesteneurstotalesen azoteet en carbone
sont faiblesà moyennes. Dansleur ensemble, les solsfersiallitiques
montrentde trèsfaiblesteneursen phosphore assimilable et sontrela-
tivementrichesen potassium assimilable. De par leurfertilitéchimique
potentielleet leurscontraintesédaphiques (notammentlesdiscordan-
cestexturalesdessolsà texture légèreen surfaceet argileuse en pro-
fondeur et la présence de croûteet d'encroûtement calcaire),les.sols
fersiallitiquesappartiennentaux catégoriesd'aptitudesculturales
moyennes ou médiocres.
Les so'lshydromorphes,de couleur gris-noirâtre, ont une texture
sableuse ou sablo-limoneuse en surfaceet argileuseen profondeur.lls
sontcaractérisés par la présence,
entrecesdeux horizons,d'un horizon
d'accumulation d'oxydede fer et de manganèse formant une cuirasse
très dure. Leursteneurstotalesen azote sont relativement faiblesà
très faibles.lls sonttrèspauvres en phosphore assimilabledèsla surface,
et bien pourvusen pota.ssium assimilable.Le pH eauvariede 6 à 7.2.
Cessols,dont la profondeurmoyenneest de 100 à 120 cm,sesituent
dansla catégoried'aptitudesculturalesmédiocres.
En plusdessolsfersiallitiqueset dessolshydromorphes qui présentent
d-'ailleursplusieursvariantes,d'autrestypes sont représentés'dans
la
région,notammentles vertisolset les solscalcimaghésiques.,Mais ils
occupentde faibles surfaces.une descriptiondétailléede cessols et
leur répartition se trouve dansle cahier No 37 de la Recherche
Agronomique (Ghanem 1981).
2. 8. Systèmede production
Dansle systèmede.productionde la région,lescéréales occupentune
pface importante (tableau 21. te maraîchageest concentrésurtout
dans les communesdu littoral. Pluson s'élôigne de l'océan,plus les
superficiesen jachèreet en culturesfourragèresainsi que le nomhre
d'ovins sont importants. Mais les superficiésembravéès en cultures
fourragères- constituéesessentiellement
d'avoineet de vesce-avoine
_68_

restenttrès faibleseu égard à l'importancedu cheptel.Pour subvenir


aux besoins des troupeaux, d'autres ressourcesfourragères sont
utilisées: les jachères,les parcours,les forêts, lesalimentsachetés....
Un tel système d'alimentation reste très dépendant des conditjons
c.limatiques et de la disponibilitéde moyensfinancierspour l'achat
d'aliments.ll s'ensuitune productivitéfaible du troupeau.
TABL.2
Situation agricole de la région

Communes
rurales Témara Skhirat Ai'n El Sidi Total
Aouda Yahya
des Zaërs
Utilisationdes
terres(en ha)
-
Superficietotale 7.460 12.687 21.270 42.755 84.172
Surfaceagricole
utile 4.710 7.822 9.320 13.266. 3 5 . 1 1 8
Forêts 1.200 520 4.950 22.100 28.770
Parcours 960 1.975 2.415 1.800 7.150
Inculte 350 237A 3.300 1.700 7.720
Jachère 240 1.285 1.549 3.070
Maraîchage 468 555 50 1.073
Légumineuses 265 475 560 140 1 . 4 4 0
Céréales 1.474 3.600 6.700 11.800 23.570
Fourrages 285 390 2.120 2.300 5.095
Arboriculture 285 2.370 671 1.251 4.577
Ploduction animale
(en nombre de tête)
Bovins 9.700 8.400 8.700 11.350 38.150
Ovins 10.550 780 23.800 30.000 65.130
Caprins 780 400 2.950 3.500 7.630
Volaille 94.500 94.000 290.000812.0001.290.500

Source : Direction Provinciale de I'Agriculture de Kénitrr


Soue-Centrede Travaux de Sidi yahya des Zaëro
_69_

3. INTRODUCTION E S P E C EFSO U R R A G E R E S
DENOUVELLES
ET PASTORALES
de la productionfourragère
Notre hypothèsepour l'intensification de
la régionest la suivante:
- diminution des superficies et choix de meilleures
en vesce-avoine
variétésde vesceet d'avoine,
- introductionde plantesà ensiler,

- introductionde pâturages
temporaires,
- productiond'unepart de concentrésur place.

Partant de cette hypothèse, une série d'expérimentationsa été


entaméedepuisla campagne1982/83sur trois stations: El Koudia
(Sidi Yahya des Zaërs),une ferme de la Comagri(Aih Aouda) et la
fermeMasde la Sogeta(Skhirat).

3. 1. Introduction de prairies temporaires

Trèfle souterrain

Lesconditionsédapho-climatiques de la région(solssableux,peupro-
fonds, légèrementacidesà neutres,pluviométrieannuellemoyenne
autour de 500 mm) sont favorablespour la culture du trèfle souter-
jusqu'à présentsur cette espèce
rain. Toutes les donnéesrecueillies
indiquentune bonneadaptation.

Dansun essaivariétalentreprisen 1982/83à El Koudia(tablegu3),le


trèfle s'est installéfacilementavecun nombrede plantes/6zvariant
entre 231 et 423 suivantlesvariétés.Malgréune sécheresse continue
de 46 jours. le rendementen mataère sècheau printempsa été satas-
faisant.Le rendementen gousses, critère principalpour juger d,ela
réussitede l'installationd'une a été en généralassezélevéet a
prairie,,
varié entre 1,14 et 2,84 tlha. Cette production a été largementsuf-
fisantepour assurerune très bonnerégénération en 1983/84.

Les résultatsde cet essaiont été confirméspar un essaid'application


-70 -

Ainsi,en 1982/83,62hade prairies


au niveaude l'exploitation. à base
de trèfle souterrain dansla fermeMassituéedansla
ont été installés
communeSkhirat(Jaritz1983).

Semées durant la dernièredécadede novembre1982,avecune instal-


ces prairiesont été pâturéespar desvaches
lation assezsatisfaisante,
SantaGertrudisdu 1/3183au 29/10/83.Pourcettepériode,l'auteur
rapportedes rendements nets de 1.500 à 2.000 UFlha. Si cet essai
d'application au niveaude l'exploitationa montréqu'on peut installer
avecsuccèsdes prairiesà basede trèfle souterraindansla région,il a
aussimontré que des difficultéspeuventêtre rencontrées au coursde
l'installationet de l'exploitationdes pâturages. Ces difficultéssont
résumées dans le tableau4. C'estla possibilité de les surmonterqui
détermine en dernierlieula réussite
ou l'échecde l'installation.

Suite à cette premièreannéed'essais en petiteset grandes


parcelles,
et
tirant les enseignements qui s'imposent, 70 ha supplémentairesde
trèfle souterrainont pu être installés
avecsuccès en 1983/84(20 ha à
El Koudia,50 ha à Aih El Aouda).La réussitede cesprairiesa été
facilitéepar la compétence technique et la compréhensiondesgérants
des deux fermes.Le travaildu sol et le semisont été soigneusement
exécutés.Les traitements herbicidesont été faits au moment
opportun.La disponibilitéd'un nombreimportantde têtesbovineset
ovinesa étéd'unegrandeaidepour luttercontrelesmauvaises herbes.

c e s p r a i r i eos n t é t és e m é edsu 1 0 a u ' 1 3 1 1 1 / 1 9 8 e


3 t, o n t p u b é n é f i c i e r
de 25 mm de pluiedurantles4 jourssuivants.La levéeet l'installation
ont ététrèsbonnesen général(tableau5). Le pâturage a commencéen
décembreet a duré environ50 jours.Durantcettepériode,la produc-
tion laitièreà Ai'n El Aoudaa atteint une moyennede 12.s l/vache
tarentaisecontreseulement 7 | lesannéesantérieures. cette augmenta-
tion est due en partieà l'effet desprairies.Le rendementen gousses
desdifférentes variétés a étédansl'ensemble satisfaisant (tableau5)
Le trèfle souterrainpeut être utilisédansplusieurstypesde rotations
suivantla fertilité du sol et lesbesoins de l'âgriculteurên céréales ou en
fourrage.Nousproposons unerotationde2 à 3 ansde trèflesuiviede 2
annéesde céréales sur Hamri.sur solshydromorphes, la rotationserait
plutôt de 4 à 5 annéesde trèfle et 2 annéesde céréales. Danslesdeux
cas,le trèf le est resemé.
(\l
E

Ës€
à'i:N
(l,
ç)
(o ro
cD 00
cD 1(' câ
0 lll,
o
(o
c\t
@
ro
lo
$t
ri
o

!t
ç)
g,ç c t t o o F @ o t r
F F
( ' æ c o l \ r l l t
É . ç
g
o)c
!0, c D o ) o N G ' ] \ o r \ t f o c r ( o
s côl tllt lr' (g ôl (Cl (O (!, ôl
O O) CD C.l
ca E(D È Sf CD 6I If C'I (l' 6I (qI G| CD CD 1\
3
c\|
o 0
z€
0 â ( l ) $ r K r ( l ) o ( o 0 0 r o ç l o c t )
F F

ao

Ëffi
C't

I r f N ç r ç O @ ( o C D ( g
.sl æ s l 0 0 r o G | o o c l r f ' ç G l r \
€ N F F ( 1 F N N
t
û
Ë.E
Êt e<c,
o F(,r00 I t r \ o ( o t ( C l o ( \ t ( o o l o u t
U | \ O ) æ N O ) l O N ç ( o F r \
.g rt -' N' c,û ôû ni c{' c.i J c{' oi -'
r ËÊÈ
r E
n
'i à Èg
' ,E
!
-h=çt
Ë-EQ r o r o | ( l l l l ,
ËoQ N $ I N N N N $ | N ç ' N N

t à:("
Ë

ËH
E
t
-p R R T E & $ 5 g 8 S E B
c t $ l ( | t ç t s ( D N N F ( \ l î l

irt
a
na
t
#s
2,2-
àEè
o o o o
S ' l N ( \ l ( \ l ( r l N C { C - { F ( i ,
o o o o r l l l o r o r o

ËlËlË
a
.c, E E
t 5
(l,
g c,
(E
tr
E
c
E
L
s
g
c, qt o,
o,
€o lt :
ZIEIE
a

ËlË#,
qt
ï- â= = t
o I
at ICL Èot E s5
j o
UJ
5 C
:c, .= 8E
FçlËulËÉ
= Et
æ ,Ëo o 'g-
E5
F ;59 ËÊ
q 'Ë

.q)
!
l
Ê Ë .EB,
6

Ë
.9

;str tË Ë ËËËË
o)
N
:=
E
q
(u
.ct
ë * ; gË f r q r " ; Ë 9
É i i : o ' ËË e
(J
(D L
(D
g)

a
o
(A
ro)

Ë ËË sï Ë Ë i
Ë F tË{ Ë eiEî a
ËEË;,
J
CD q
o
a \c)
ôr .Ë

ËaËË ËËiç
ËË
ËËËgË
o
oà 5
6
I o
6

o
ql è

EI 6
o
.€
i Ë F -^-

N
I
F\
I
s-CL
x
â(l)
+a
(l)
E ËË E
Ë g S s
s.Ë
E S
€ Ë
orts
tr
.9
"E
€s EE= = v .
'g€
E'a,

ËisËËË
c È Ë
t 9l oP
n
Ë Éis
al
fo
E EB . Ë
Êl
o 0
g
a
o É
a (E
CL
o
.o,
t t
.9
q F . .g
o
Ë Ë o, .E
tt
s b !
c ï,
pI
.9,3 .E ( l ) u

Ë Ee
ro, E( E qa t I
.c) Ë c
a >.9
E
a .9 b 9 c,
c, o E 5
& = ë! ( E= {) €( g Ë E
ig !
o .sE g o,q)
L O

E
E
c
at
3 A
qt
.t (9 f
j .s
c
I E
o
(, ê
E ' =
E
U J ( )
-73 -

Sauf la premièreannée,le trèfle est pâturétoute l'année.Lespâturaçs


ne sont verts que pendant5 à 6 mois. Lorsqueles pluiess'arrêtentfin
printemps,le trèfle s'assècherapidementmais, même sac, il conserve
une bonne valeur pendanttout l'été. En premièreannée,le trèfle est
pâturédu stade6 à I feuillestrifôliéesjusqu'àla floraison.A ce stade,
un arrêt de pâturaç ou^une diminution de la charç est nécessaire.
Après la maturation desgdusses,le pâturagepettt continuer.
TABLEAU 5
8énrmé des obscnntùoDr rur bs pairier de trèûe æut€nrin et les
pafries de Medicegoà Al'n El Aoudr- 1g8g/84

tût t Gour Fotdr do Grnlardoa tla plntrnp f)


VrLaa. C.[t- rlVËe lOO0
lm2 grlls gGDa.. gooûa- duil aoldr

sols'Hamris'
Woogeællup 360 0,029 7,1 2 10 81 7
Dalhk 413 0,019 5,6 I 19 ô 8 5
Chra æ2 0,417 8,1 { 0 63 33
Espenrrce 585 0,084 5,7 I 6 76 10
SeatonPark 48 0,187 6,4 6 3' 80 11
Jemrlong 616 0,435 2,9 4 0 91 5
Snail 35t 0,586 14,5 2 0 9 6 2
Sols
hydromorphes
Esperarrce 396 0,22Û. 5.9 12 7 50 31
Yarloop 3æ 0.065 7,6 7 5 28 60
SeatonPark 467 0,100 6,7 10 0 18 72
Wooçnellup 287 0,316 7,7 23 12 35 30
Trikkala 177 0,160 8,4 0 20 79 1
Clare 321 0,595 9,4 14 7 44 35
Jemalong 568 0,614 2,9 6 2 9 2 0
Snail 251 1 ,1 5 1 15,1 3 0 96 1

l) Rlooltr .ntr. l. 2llrl84 trlo 2lEl61


Ilro ra goratartloa h 10/8/84.
-74-

Medicagoannuelles

LesMedicago annuelles offrentuneautrepossibilité pourla créationde


prairiestemporaires dansla région.Lesconditions climatiques (pluvio-
métrie suffisante,tempé.ratures minimalesnon limitantes)et édaphi-
ques(solsprochesde la neutralité)sontassezfavorables pour la culture
de cesespèces. Lesrésultatsobtenusen petitesparcelles aussibien sur
gue
solsfersiallitiques sur solshy'dromorphes ont montré une bonneinstal-
lation, un rendementen matièresècheau printempssatisfaisnt et
surtout un rendementélevéen gousses (tableaux3 et 6). Lestestsau
niveaude l'exploitation(tableau6) ont été positifs.A Ai'n El Aouda,
30 ha de prairiesde Medicago avecsuccès
ont été installés en 1983/84.
Cesprairiesont subi lesmêmestraitements (techniques de semis,pâtu-
que lesprairiesde trèfle discutées
rages...) dansle paragraphe précédent.
En plus,et suiteà une productionprintanière élevée,la variétéSnaila
été coupéeet fanée.Le foin produitétaitde bonnequalitéet contenait
beaucoup de gousses,

de Medicago
L'utilisation seradifférentede celledu trèfle.Sur Hamri,
est à notre avis la plus convenable'Par
la rotation blé-Medicago-blé
la rotationblé -2 à 3 ansde Medica-
contre,sur lessolshydrornorphes,
go-blépeutêtrepratiquéepouraméliorerla fertilitédu sol.

6:
TABLEAU

Essaivariétal de Medicago, El Koudia 1983/84


- t J -

et variétés
Espèces lnstallat. lRendement Poidsde
pl.l m2 | rrus/rra 1000grai-
nes

Medicagotruncatula
Jemalong 419 2,64 1,24 3,9

Medicagotruncatula
Gyprus 399 2,41 1,06 4,3

Medicagotruncatula
Borung 355 2,58 1,47 3,3

Medicagolittoralis
Harbinger 401 3,26 0,53 3,1

Medicagoscutellata
Robinson 107 3,09 1,69 15,6

Medicagotornata
Tornafield 114 1,65 o,12 4,1

Medicagopolymorpha
CircleValley 1M 2,52 o,41 3,6

Moyenne 277 2,59 0,93

PPDS5 7o 111 n.s.

3. 2. hoduction d'une part de concentré sur la ferme

Leslupinsprésentent un intérêtaussigrandqued'autresespècesprotéa-
gineuses soja).Vu leur teneurélevéeen protéinesl28à52%
(féverole,
suivant les espèces et variétés),ils sont utiliséscomme supplément
-76 -

peuventavoir une placedansI'assolement


protéique.Cesespèces de la
bien
le lupin blanc,
région,principalement adaptéaux sols al-
neutres,
luviauxet sablonneux.

Le tableau7 donneles résultatsd'un essaiinstalléà Ai'n El Aoudaen


1983184,sur Hamri. Pour les deux espèces testées,le lupin blanc a
donnédesrendements supérieurs.Le niveaude rendement de la variété
Ce niveauauraitpu êtresupérieur
9483esttrèssatisfaisant. sansla forte
concurrencedes mauvaises herbes.Sur sols hydromorphes, un rende-
qx a
mentde 13 I ha étéobtenu avec la variété9483.

En grandeculture,64 ha de lupin blancont étésemésà Aih El Aouda


en 1983/84.Durantcettecampagne, nousavonsnotéun dépérissement
desplantes.Malgrélesdégâts(environ50 % desplantesontdépéri),le
rendementa étéestiméà I qx / ha.
T A B L E A U7 :
Essaivariétalde lupin, Aih El Aouda 1983/84
et variétés
Espèces Paille
qx/ha

Lupinusalbus9483 INRA 15,03 39,85


L u p i n u as l b u sK a l i n a 5,81 9,+g
LupinusalbusLucky 3,35 8,15
LupinusalbusKievmutant 10,31 13,42
LupinusalbusUltra 9,08 12,5
Lupinus,angustifolius illYarie 4,81 11,14
LupinusalbusYandee 4,25 8,2
LupinusalbusMarri 4,76 10,72
Moyenne 7,17 14,18

PPDS 5 o/o 2,23 5,81


-77 -

3. 3. Betteravefouragère

La betteravefourrajère peut constituerune culture très intéressante


pour la régionaussibien par les ressourcesqu'ellefournit en vue de
l'alimentation
du bétailque par sonactionaméliorante du sol.Elleest
très appétéedes animaux et constitue une ressourceextrêmement
importantepour l'alimentationdu cheptelpendantla périodeestivale
(juin à septembre).
L'intérêtde cettecultureseradiscutéen détaildans
l'exposé"Résultatspréliminairesdesessaisbetteravefourraqère dansla
régionde Tanger",Schulte-Batenbrock (l 984).
Lespremières réalisés
essais dansla région(tableau8) ont montréque la
productionpeut atteindre2o rMS/ha. La différencedes rendements
entreAi'n El Aoudaet El Koudias'explique par l'étatde préparationdu
sol et l'entretien
de la culture.A El Koudia,le sola étébienameublià
sa surfaceet la culture maintenuepropre par plusieursbinageset
désherbages. Parcontreà Ai'n El Aouda,'labattan'ce du sol a enirainé
une germinationéchelonnée et un faibletaux de levée.un seulbinalea
été effectué.
La culturede la betteravefourragère estcertescoûteuse(engrais, entre-
tien), maiscomptetenu de sa productionélevéeet dansuné saisonoù
les fo-urrages
vertsfont défaut,elle est à conseillerpour la région.Les
superficies peuventvariersuivantles'exploitatiôns,
à lui consacrer mais
en généralon.peutla restreindre
à quelqueshectares auiourde la ferme.
T A B L E A U8 :
Bendementen TMS/ha desracinesde betterave,lgg3/g4
Variétés Ai'n El
Aouda
Géanteblanche 15,91 2,73
Capax 18A4 2,65
Trestel 0,69
Rota 8,79 1,22
Polyfourra 2,99
Trivert 12,2 0,54
Monara 9,4 2,74
Gul Daeno 3,6
Polyaurea 21,11 1,92
Moyenne 1+\31 2.12
PPDS5 % 8,48 1,05
-78 -

3. 4. Introductionde I'ensilage

Actuellement, le modede conservation desfourrages utilisédansla ré-


présente,
gion est le fanage.L'ensilage par rapportau fanage,l'avantage
de mieux conserver certainsprincipesvitaminiqueset d'entrainerde
moindres pertes en matièresèche et en valeurnutritive. Parailleurs,
l'opérationensilage est moinsdépendante desconditionsclimatiques
que l'opération fanage.Néanmoins, ne doit passesubstituer
l'ensilage
au fanage; il complèteseulementl'éventaildesmoyensdont dispose
l'agriculteur pour nourrirson bétailrationnellement tout au long de
l'année.

Pourla région,lesvégétaux à ensilersont nombreux.ll s'agitdescéré-


ales ( seig{e,
orge,avoine,mai-ssur vertisols) et desmélanges céréale-
légumi neuse(bersim-raygrass,
bersim-orge,vesce-avolne,pois-orge). Une
autrepossibilitéestoffertepar l'herbedesprairiesnaturellesou semées.
Dansle casd'années favorables où la poussede l'herbeest importante,
l'ensilagepermettrade conserverl'excèsde fourrageet d'élimineren
mêmetempslesmauvaises herbesavantla formationdesgraines. Toute
culture non réussiesuite à desaccidentsclimatiques ou à deserreurs
techniques peutêtreensilée.

4. CONCLUSION

L'éventaildes ressources fourragèresdiscutéesdans cette note offre


pour l'éleveur de . nouvellesposibilités pour l'établissement du
calendrierfourrager.Suivantle systèmede productionanimalequ'il
aura arrêté,il pourra choisir les espèces
fourragèresà cultiver afin
d'établirdesrationséquilibrées
aux moindresfrais.
Pour un systèmede productionmixte lait-viande,
un calendrierfour-
ragermodèleseraitcommesuit :

M A M Jt A o D
Pâturages
verts Pâturagesecdesprairies*
, \ z Fourraqes conservés
+ luoin _
' rratnesremporalres<_ Eettelglg
__)
- unaumes
- - - 7
-79 -

5. RESUME

Dans cette étude sont rapportésles résultatsd'expérimentationen


petites parcelleset les esiâis d'applicationau niveau de l'exploita-
tion, relatifs à l'aptitude à la culture de diversesespècesfourragè-
res dans la région de Rabat.Cette région fait partie de l'étagebiocli-
matique semi-arideà hiver tempéré. Les sols dominantssont les sols
fersiaffitiquesou "Hamris" et lessolshydromorphesou "Merzag"qui se
situentdansla catégoriedfaptitudesculturalesmoyennesou.médiocres.

En vue de l'introductionde prairiestemporaires, plusieurslégumineuses


on été testées.Lesdonnéesrecueilliespendantdeux campa-
pastorales
gnesindiquentune bonneadaptationde Trifolium subterraneum et de
Medicagospp. Des prairiesà basede cesdeux espèces ont été installées
avecsuccèssur unecentained'hectaresdansla région.La placede telles
prairiesdans la rotation ainsi que les difficultés rencontréesont été
discutées.

Dans le but de produireune part du concentrézur la ferme, plusieurs


Le lupin blancs'estrévélésupérieur
rnriétésde lupin ont été comparées.
au lupin bleu. La raariétéINRA 94tlil a donné le meilleurrendement
avecune moyennede 15 qx/ha.Vu leur teneurélevéeen protéines, les
lupinspeuventêtre utiliséscommesupplémentprotéique.

Lesessais de betteravefourragèreont montréque la productionpeut at-


teindre 20 tonnes de matière sèchepar hectare.Cette espècepeut
constituerune culture intéresantepour la région compte tenu de sa
productionélevéeet dansune saisonoù lesfourragesvertsfont défaut
(juin à septembre).

L'introductionde l'ensilagedansla régiona été discutée.Lesavantages


de cette techniquede conservationont été présentéset une liste des
vfuétaux à ensilera été dresée.
-80-

6 . RE F E R E N C EBSIB L I O G R A P H l O U E S

M. - 1983.Rapportd'activité1982/83.- StationCentra-
Bounejmate,
le desPlantes
Fourragères.
INRA, Rabat.

1984.Rapportd'activité1983/84.- StationCentraledes
Plantes INRA, Rabat.(à paraître).
Fourragères.

Ghanem,M. - 1981.Genèse, classification et répartitiondessolsdes


régionsdesZaërs,de fa BasseChaouiaet d-esSéhouls.-
T o m el . R e c hA. g r . ,N o 3 7 . I N R A ,R a b a t .

Jaritz,G. - 1983. Rapportd'activité1982183.


- StationCentraledes
PlantesFourragères.
INRA, Rabat.

Triomphe,B. - 1983. Les systèmes de productionde la future zone


d'action.- Projetd'intensificationdela productionbovi-
ne en bour, Aih El Aouda.- Rapportde stage.Chairede
Zootechnie. INA-PG,Paris.

S-ar putea să vă placă și