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juin 2013
E XERCICE 1 5 points
Commun à tous les candidats
E XERCICE 2 5 points
Commun à tous les candidats
Partie A
On a :
· ¸
1 1 1 1
f ∈ p−p ; p+p ⇐⇒ p−p 6 f 6p+p
n n n n
1 1
⇐⇒ − f − p 6 −p 6 − f + p
n n
1 1
⇐⇒ f −p 6p6 f +p
n n
· ¸
1 1
⇐⇒ p∈ f −p ;f +p
n n
On a donc bien :
µ · ¸¶ µ · ¸¶
1 1 1 1
P f ∈ p−p ; p+p =P p ∈ f − p ;f + p > 0,95
n n n n
Partie B
1. a. Arbre pondéré illustrant la situation :
1
r R A
1/3 A
1−r R 1/3 B
1/3 C
A. P. M. E. P.
P (A ∩ R) r 3r
c. On a : P A (R) = = 1 = .
P (A) 3 (1 + 2r )
1 + 2r
2. a. L’expérience consiste en une répétition de 400 épreuves de Bernoulli identiques et indépen-
dantes, où la probabilité de « succès » (c’est-à-dire que l’étudiant ait la bonne réponse) est égale
à P (A). La variable aléatoire X suit donc la loi binomiale de paramètres n = 400 et
p = P (A) = 13 (1 + 2r ).
240
b. On a n = 400 et f = 400 = 0,6, donc n > 30, n f > 5 et n(1 − f ) > 5, un intervalle de confiance au
seuil de 95 % de l’estimation de p est donc :
· ¸
1 1
f −p ; f +p = [0,55 ; 0,65].
n n
0,55 6 p 6 0,65
or p = 13 (1 + 2r ), donc :
1
0,55 6 (1 + 2r ) 6 0,65
3
d’où :
1,65 6 1 + 2r 6 1,95
puis :
0,325 6 r 6 0,475
Un intervalle de confiance au seuil de 95 % de r est donc : [0,325 ; 0,475].
c. i. Ici r = 0,4, donc p = 13 (1+2r ) = 0,6. La loi binomiale de paramètres n = 400 et p = 0,6 a pour
espérance np = 240 et pour variance V =pnp(1 − p) = 96. On peut alors l’approcher par la
loi normale de paramètres µ = 240 et σ = 96.
ii. Par lecture de la table fournie (ou utilisation de la calculatrice) :
P (X 6 250) = 0,846.
E XERCICE 3 5 points
Commun à tous les candidats
Partie A
Partie B
g m (x) = 0 ⇐⇒ x + 1 − me−x = 0
⇐⇒ x + 1 = me−x
⇐⇒ (x + 1)ex = m
⇐⇒ f (x) = m.
b = −4, 7
2
−1 1 2 3 4
C0 −1
Ce ∆2
−2
b. Pour tout a > 0, la courbe C −e est au dessus de C e , par conséquent l’aire A (a) est donnée par :
Za
A (a) = f −e (x) − f e (x)dx
Z0 a
(x + 1) + ee−x − (x + 1) − ee−x dx
¡ ¢ ¡ ¢
=
Z0 a
= 2ee−x dx
0
¤a
= 2e −e−x 0
£
= 2e −e−a + 1
¡ ¢
= 2e − 2e1−a .
E XERCICE 4 5 points
Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité
u0 + v 0 1 u0 + 2v 0 2
1. On a u1 = = et v 1 = = .
2 2 3 3
2. a. Pour N = 2, le tableau de l’état des variables dans l’algorithme est :
k w u v
1 0 0,5 0,667 (valeurs approchées à 10−3 près)
2 1/2 0,583 0,611
b. Plus généralement, pour un entier N saisi par l’utilisateur, l’algorithme affichera u N et v N .
µ 1 1 ¶ µ ¶ µ un +v n ¶
un 2
3. a. Soit n ∈ N, alors : AX n = 12 22 = un +2v n
= X n+1 .
3 3
vn 3
b. Démontrons par récurrence que, pour tout n ∈ N, X n = A n X 0 .
• Pour n = 0, on a A 0 X 0 = I 2 X 0 = X 0 (ou I 2 désigne la matrice identité d’ordre 2), donc la
propriété est vraie pour n = 0
• Supposons que la propriété soit vraie pour tout entier naturel n :
X n = A n X 0 , alors : AX n = A A n X 0 = A n+1 X 0 , c’est-à-dire X n+1 = A n+1 X 0 et la propriété est
donc héréditaire.
• La propriété est vraie au rang 0, et elle est héréditaire à partir de tout rang, donc d’après le
principe de récurrence, pour tout entier naturel n : X n = A n X 0 .
4. a. On a :
4 6 ¶µ1
− 21
µ ¶ µ ¶
5 5 2 1 0
= = I2
− 56 6
5
1
2
1
3
0 1
A n+1 = A A n = P ′ BP P ′ B n P = P ′ B I 2 B n P = P ′ BB n P = P ′ B n+1 P
µ ¶
n 0
5. a. En multipliant la matrice A précédente à droite par le vecteur colonne X 0 = , on obtient
1
µ 3 3 ¡ 1 ¢n ¶
−
X n = A n X 0 = 35 25 ¡ 61 ¢n . D’où l’on tire
5+5 6
3 3 ¡ 1 ¢n 3 2 ¡ ¢n
un = − d 6 et v n = + d 16 .
5 5 5 5
µ ¶n
1
b. Comme lim = 0 (car −1 < 61 < 1), on obtient par opérations que les suites (un ) et (v n )
n→+∞ 6
3
convergent toutes deux vers .
5
E XERCICE 4 5 points
Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité
1. On a a0 = 1 et b 0 = 1.
p p p
z0 + |z0 | 1 + i + 2 1 + 2 1 1+ 2 1
2. z1 = = = + i. On a alors a1 = et b 1 = .
3 3 3 3 3 3
3. a. Pour N = 2, le tableau de l’état des variables dans l’algorithme est :
K A B
1 0,804 7 0,333 3
2 0,558 6 0,111 1
b. Plus généralement, pour une valeur de N saisie par l’utilisateur, l’algorithme affichera la valeur
de a N .
Partie B
q
an + ib n + an2 + b n2
1. On a, pour tout n ∈ N, zn+1 = an+1 + ib n+1 et zn+1 = , donc :
3
q
an + an2 + b n2 bn
an+1 = et b n+1 = .
3 3
2. La suite (b n ) est géométrique de premier terme b 0 = 1 et de raison 13 , par conséquent, pour tout
¡ ¢n
n ∈ N : b n = 31 . Comme −1 < 13 < 1, on en déduit que (b n ) converge vers 0.
¯ ¯
¯ zn + |zn | ¯ 1
3. a. Pour tout n ∈ N, |zn+1 | = ¯¯ ¯ = |zn + |zn || 6 1 (|zn | + |zn |), c’est-à-dire : |zn+1 | 6 2|zn | .
3 ¯ 3 3 3
µ ¶n
2 p
b. Montrons par récurrence que pour tout n ∈ N, un 6 2.
3
µ ¶0
p 2 p p
• On a u0 = |z0 | = 2 et 2 = 2, la propriété est donc vraie pour n = 0.
3 µ ¶n
2 p
• Supposons que, pour tout entier naturel n, un 6 2, alors :
3
2 2 np
µ ¶n+1
p
µ ¶
2 2
un+1 = |zn+1 | 6 un 6 2= 2,
3 3 3 3
la propriété est donc héréditaire.
• La propriété est vraie au rang 0, et elle est héréditaire à partir de tout rang, donc d’après le
principe de récurrence, pour tout entier naturel n la propriété
µ ¶n est vraie.
2 p
On a de plus, pour tout n ∈ N, un = |zn | > 0, donc : 0 6 un 6 2. Comme
3
µ ¶n
2 p
lim 2 = 0, le théorème « des gendarmes » permet de conclure que la suite (un ) converge
n→+∞ 3
vers 0.
c. On a, pour tout n ∈ N :
q q
un = |zn | = an2 + b n2 > an2 = |an | .
Ainsi, pour pour tout n ∈ N, 0 6 |an | 6 un . Comme (un ) converge vers 0, le théorème « des
gendarmes » permet à nouveau de conclure que (|an |) converge vers 0, donc que (an ) converge
vers 0.