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TP1 :
Latex est un formateur de texte d’une très grande puissance et qui produit des
documents d’une excellente qualité. Il est utilisé par beaucoup d’étudiants, de chercheurs et
d’éditeurs à travers le monde. Contrairement aux logiciels de traitement de texte comme
Microsoft Word, latex ne permet pas de voir le document produit au fur et à mesure, il faut
passer par la compilation pour obtenir le document résultant sous format PDF.
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H. OULHA
Faculté de Mathématiques 1 Lic MI
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Le code source est écrit dans la partie réservée à la rédaction de votre fichier. Le fichier
obtenu est de format .tex, après la compilation vous obtenez un document sous format .pdf.
Le code source est une suite de commandes. La syntaxe d’une commande latex est comme
suit :
\nom[option]{paramètre_1}{paramètre_2}... {paramètre_n}
Il s’agit de spécifier le nom de la commande, les options et les paramètres.
Exemple
\textit{Il fait beau aujourd’hui}. Il s’agit d’une commande qui vise à mettre le texte « Il fait
beau aujourd’hui » en italique.
Un document latex commence par spécifier le type du document qu’on désire construire. Cela
est réalisé par la commande suivante :
\documentclass[options]{type de document}
Ce qui est entre crochet représente les options. Entre accolades on met le type du document.
Les types de document existants en Latex sont les suivants :
Types de document
article Article
letter Lettre
book Livre
Les options de classe, qui sont les arguments optionnels de la commande \documentclass,
servent à modifier la mise en page du document. On utilise souvent les arguments suivants :
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a4paper : permet de régler les marges du document pour une impression sur du papier au
format a4.
12pt : porte la taille des caractères à douze points (il existe aussi une option 11pt).
Après avoir choisi le type de document à rédiger, le corps du document est mis entre les deux
commandes suivantes :
\begin{document} : cette commande marque le début du document latex.
\end{document} : cette commande marque la fin du document.
Application
1- Créer un nouveau fichier .tex.
2- Enregistrer le sous le nom : « Mon premier document ».
3- Ecrire les lignes suivantes dans la zone réservée au code source :
\documentclass[a4paper, 12pt]{article}
\begin{document}
Le document suivant est mon premier document Latex.
\end{document}
4- Compiler votre code en appuyant sur la flèche devant ‘PDFLatex’ après cliquer sur
‘Voir PDF’.
Vous obtenez le résultat suivant :
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\usepackage[options]{type du package}
Application
1- Créer un fichier .tex sous le nom : Application.
2- Insérer les commandes suivantes :
\documentclass[a4paper, 12pt]{report}
\begin{document}
La notion de structure est à la base de la puissance des mathématiques dans les domaines les
plus divers. A conserver le plus longtemps possible une certaine abstraction, on fabrique des
«cadres» susceptibles d'être reconnus dans telle ou telle application pratique : les
démonstrations se trouvent donc très simplifiées, puisque tout ce qui est accessoire se trouve
éliminé.
Une structure est la donnée d'une ou plusieurs lois de composition. La notion de loi de
composition interne généralise celle d'opération, bien connue en arithmétique et en algèbre.
Avec le langage des ensembles, les lois de composition apparaissent comme un cas
particulier des applications.
\end{document}
3- Compiler le document.
Il se trouve que les caractères accentués n’apparaissent pas dans le texte. Pour y remédier à ce
manque, on fait appel au package appelé inputenc avec l’options utf8.
Pour le retour à la ligne, insérer « \\ ».
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2- Structure du document
La structuration d’un document est gérée par Latex. Elle repose sur la division du document
en : parties, chapitres, sections, sous-sections et en paragraphes selon les commandes
suivants :
Application
1- Créer un document Latex qui contient :
Une partie dont le titre est : La théorie des ensembles.
Un chapitre dont le titre est : Les ensembles.
Une section intitulée « Ensembles et relations » et qui contient le texte suivant :
Le langage des ensembles, introduit il y a plus d’un siècle par Georg Cantor, a envahi toutes
les branches des mathématiques ; il est employé en France à tous les niveaux de
l’enseignement, y compris l’école maternelle. Nous employons donc ce langage, non
seulement parce qu’il est commode, mais aussi et surtout parce qu’il est désormais impossible
de l’ignorer.
Les notions d’ensemble et de relation sont premières, c’est-à-dire qu’il n’est pas possible de
les définir à partir d’autres notions.
2- Faire appel au package « babel » avec l’option « francais » pour redéfinir les mots
part, chapter en français.
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Vous obtenez :
3- La page de garde
Après avoir structuré un document Latex, il manque à insérer une page de garde. Cette
dernière est composée des éléments suivants :
Le titre du document : pour l’insérer on utilise la commande \title{titre du
document}.
L’auteur : pour l’insérer on utilise la commande \author{nom de l’auteur}.
La date : on utilise la commande \date{la date}.
Ces trois éléments sont introduits avant la commande \begin{document}, une autre
commande est insérée juste après cette dernière qui est \maketitle.
Application
Pour l’exemple précédent, insérer une page de garde avec les données suivantes :
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TP2 :
La mise en forme en Latex est assurée en utilisant des commandes et des environnements. Un
environnement est une structure très puissante et largement utilisée en Latex. Un
environnement est délimité par les deux commandes suivantes :
\begin{nom_environnement} et \end{nom_environnement}.
1- Alignement de texte
Un texte introduit en latex est justifié par défaut. Pour avoir un texte aligné à gauche, à droite
ou centré on fait appel aux environnements suivants :
Application 1
1- Créer un document .tex qui porte le nom suivant : TP2mise_en_forme, qui a comme
classe : report. Insérer les deux packages : inputenc avec l’option utf8 et babel avec
l’option french.
2- Insérer le texte suivant :
Les modèles d'affectation du trafic urbain sont conçus pour représenter la répartition des flux
des usagers sur le réseau routier. La première investigation a été faite par l'analyste de
transport Glen Wardrop en 1952. Il a proposé deux principes qui décrivent le comportement
des usagers.
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Vous obtenez :
Application 2
1- Dans le même document déjà créé, insérer une nouvelle page qui contient le texte
suivant :
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Vous obtenez :
3- Les polices
Latex propose différentes commandes qui permettent de souligner votre texte, de le mettre en
gras, en italique…etc. Ces commandes peuvent s’écrire de la manière suivante:
\commande{votre texte}
Mise en forme
Modification Commande
\textbf{votre texte} ou bien
Texte gras \begin{bf}votre texte \end{bf}
\textit{votre texte} ou bien
Texte italique \begin{it} votre texte \end{it}
\ul{votre texte}, pour le soulignement vous
Texte souligné devez insérer le package soul.
\textsc{votre texte}
Texte en majuscules \begin{sc}votre texte \end{sc}
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Application 3
Pour changer la taille d’un texte, on peut utiliser les commandes suivantes :
Taille du texte
Petit \small
\normalsize
Normale
\large
Légèrement plus gros que le normale
\Large
Gros
Très gros \LARGE
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Application 4
Ecrire les lignes de code suivantes :
Vous obtenez
4- Les listes
Les listes d’éléments sont représentées par les deux environnements itemize et
enumerate. Chaque élément de la liste est ensuite inséré grâce à la commande \item.
a. Liste à puces : On insère une liste à puce avec l’environnement itemize comme
suit :
\begin{itemize}
\item votre item
\item votre item
\end{itemize}
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Application 5
Insérer le texte suivant :
La filière Mathématiques comprend les spécialités suivantes :
- Recherche Opérationnelle.
- Algèbre et cryptographie.
- Probabilités et statistiques
-Mathématiques pures.
Vous obtenez :
Vous pouvez changer les puces via la commande \item comme dans l’exemple suivant :
\begin{itemize}
\item Premier élément
\item[*] Une étoile
\item[\textbullet] Un point
\item Dernier élément
\end{itemize}
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Pour obtenir :
Donc pour introduire une liste avec des diamond comme puces, on écrit :
\begin{itemize}\renewcommand{\labelitemi}{$\diamond$}
\item Premier élément
\item Deuxième élément
\item Troisième élément
\end{itemize}
Vous obtenez
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\begin{enumerate}
\item votre item
\item votre item
\end{enumerate}
Application 6
Faire introduire la liste suivante:
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Vous obtenez
Application 7
RO Recherche Opérationnelle.
PS Probabilités et Statistiques.
M Mathématiques fondamentales.
Vous obtenez
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5. Marges et interlignes
a. Marges : La définition des marges d’un document en Latex nécessite l’introduction du
package geometry. Entre crochet vous spécifier les tailles des marges en haut, en bas,
à gauche et à droite.
Application 8
Vous obtenez
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Pour pouvoir modifier l’interligne pour des petits paragraphes, on utilise les environnements
suivants :
\begin{onehalfspace}
Interligne intermédiaire.
\end{onehalfspace}
Et
\begin{doublespace}
Interligne double.
\end{doublespace}
Application 9
\section{Interligne simple}
\section{Interligne intermédiaire}
\begin{onehafspace}
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\end{onehalfspace}
\section{Interligne double}
\begin{doublespace}
\end{doublespace}
Vous obtenez
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TP 3 :
Application 1
z=x+y
\begin{equation}
Votre équation
\end{equation}
Vous obtenez :
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Si l’indice ou l’exposant fait plus d’un caractère, il faut utiliser des accolades comme par
exemple :
x2y=z, aij=0.
$x^{2y}=z, a_{ij}=0$
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b. Symboles : On retient les symboles les plus utilisés en mathématiques. Pour introduire
un symbole, on fait appel aux packages : amsmath et amssymb. Parmi les symboles on
trouve les lettres grecques résumées dans la figure suivante :
c. Police de caractères : Les lettres représentant les ensembles sont obtenues avec la
commande \mathbb :
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Application 2
𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 0
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−𝑏 − ∆ −𝑏 + ∆
𝑥1 = , 𝑥2 =
2𝑎 2𝑎
−𝑏
Dans le cas où ∆= 0, ces racines sont confondues ; leur valeur commune est . Enfin,
2𝑎
dans le cas où ∆< 0 , l'ensemble des solutions est vide. En particulier, l'équation :
𝑥2 + 1 = 0
n'admet pas de solution. Bombelli et Cardan (deux mathématiciens italiens) ont introduit un
nombre dit imaginaire (car ce n’est pas un nombre réel) noté « i ».
e- Les opérateurs : Pour insérer une somme, un produit…etc. on utilise les commandes
suivantes :
Exemple
𝑛 2
Pour écrire la somme suivante en Latex 𝑖=0 𝑥𝑖 , on fait entrer le code suivant :
\begin{equation}
\sum_{i=0}^{n}x_{i}^{2}
\end{equation}
Si vous voulez mettre les indices à côté du symbole, on utilise la commande \nolimits :
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\begin{equation}
\sum\nolimits_{i=0}^{n}x_{i}^{2}
\end{equation}
Vous obtenez
Application 3
6 2 𝑛 𝑖 𝑃
0
𝑥 ln 𝑥 𝑑𝑥 , 𝑖=1 𝑥 , 𝑗 =0 𝐴𝑗 ,
𝑛 𝑥𝑎
𝑎=1 0 𝑡𝑎 𝜔 𝑑𝜔,
𝑒 −𝑥 cos 𝛼𝑥 𝑑𝑥
0
On utilise le symbole \infty pour avoir le symbole infini, \cos pour la fonction cosinus et \ln
pour la fonction logarithme.
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TP 4 :
Exemple
1- Créer un document latex qui a comme nom : Image_latex. Le type du document est
report. Insérer les packages de base : babel avec l’option francais, inputenc avec
l’option utf8 et le package graphicx.
2- Mettez une image de votre choix dans le même dossier de votre fichier
Image_latex.tex.
3- Insérer cette image dans votre document latex, en utilisant la commande suivante :
\includegraphics[width=10cm]{}
5- Dans le même document latex, insérer une autre image de votre choix en utilisant la
commande suivante : \includegraphics[scale= 1]{nom de votre image}.
L’option scale permet de spécifiant le facteur d’échelle à appliquer, par rapport à la taille
originale de l’image.
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Pour ajouter une légende à une image, on doit la placer dans un environnement figure
et utiliser la commande \caption.
Application
Mettez une des images déjà insérée dans le document Image_latex dans un
environnement figure comme suit :
\begin{figure}[ !h]
\includegraphics[vous devez préciser la taille d’image]{nom de votre image}
\caption{Insertion d’image réussi}
\end{figure}
Si vous voulez centrer votre image, vous pouvez insérer la commande \centering.
Vous pouvez placer la légende au-dessus ou en-dessous de votre image en changeant
la position de la commande \caption.
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