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CONSULTING

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Rapport du Projet de Fin d’Etudes

Pour l’obtention du

Diplôme de l’école nationale de commerce et de gestion

Option : Gestion financière et comptable


Sous le thème

Audit fiscal : Gestion des risques et outils


d’optimisation.

Réalisé par :

Mr Soufiane OUIDA

Encadré par : Mr Mohammed IBRAHIMI Encadrant pédagogique

Encadré par : Mr Charif Essolh ZAIDOUN Encadrant professionnel

Soutenu le ……………………. devant le jury :

Mr/Mlle/Mme :

……………….. Enseignant chercheur à l’ENCG de Casablanca Président du jury

……………….. Enseignant (e) chercheur à l’ENCG de Casablanca Membre du jury

Période du stage : du 03/01/2013 au 10/06/2013

Année universitaire 2012-2013


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Dédicaces :

À mes parents que je remercie pour tous les sacrifices qu’ils ont consentis, leur
amour ainsi qu’à leur éternel soutien moral et matériel.

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Remerciements :
La réalisation de ce travail a été possible grâce au soutien de plusieurs personnes que
nous tenons à remercier. Particulièrement, nous adressons nos profondes gratitudes
à:

Monsieur Charif Essolh ZAÏDOUN pour avoir accordé le privilège d’effectuer notre
stage au sein de son cabinet, et pour l’aide et les conseils concernant les missions
évoquées dans ce rapport.

Mes sincères remerciements seront adressés aussi à monsieur Mohammed


IBRAHIMI dont les conseils et les directives m’ont toujours été source d’inspiration et
aussi pour l’encadrement si précieux qu’il m’a apporté.

Tous les professeurs de l’ENCG Casablanca pour la formation probante qui nous ont
fournis.

Tous nos amis et camarade de promotion.

Mes remerciements vont également à tous ceux qui ont participé de près ou de loin,
soit par la documentation, soit par leurs conseils et éclairages, à l’aboutissement de
ce travail.

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Avant-propos :
Dans le but de former des cadres polyvalents de haut niveau, capables d’anticiper, de
répondre et de satisfaire aux exigences de la vie des affaires, l’Ecole Nationale de
Commerce et Gestion fait bénéficier ses étudiants de stages en milieu professionnel
tout au long de leur cursus. Il en résulte une forte implication des étudiants dans la
réalisation des projets réels et une parfaite intégration dans le domaine de travail qui
leur permette de rester l`élite des métiers de management et du commerce.

Ce stage de fin d’études vient couronner les efforts de cinq années de formation
dispensée selon un programme basé sur un passage équilibré du général au
spécifique. Arrivée au terme de cette expérience professionnelle, l’utilité de ce stage
me parait indéniable et ses apports nombreux. Les principes étudiés ont su trouver ici
leur application et le métier d’auditeur s’est défini plus clairement à mes yeux. Enfin,
point non négligeable, ce stage m’a amenée à m’interroger plus sérieusement sur
mon parcours professionnel, à analyser mes propres intérêts, qualités et défauts en
vue de ma carrière future.

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Resume :
L’environnement de l’entreprise marocaine a été marqué par des profondes réformes au
niveau du droit des affaires et du droit fiscal. Ceci a eu des conséquences directes et
indirectes sur les approches adoptées par les entreprises en termes de gestion de la variable
fiscal. En effet la fiscalité doit, plus que jamais, constituer l’une des préoccupations
principales aussi bien du chef d’entreprise et de son auditeur interne que de l’auditeur
externe qui sont chacun à son niveau responsable de l’évaluation du risque fiscal qui pèse sur
l’entreprise. Dans cet environnement aussi mouvant qui se caractérise par l’existence des
règles hétérogène et parfois contradictoire, l’entreprise doit être vigilante au niveau de suivi
du paramètre fiscal. A cet égard la gestion du risque fiscal se présente comme un outil
efficace de maitrise et de minimisation des risques fiscaux qui peuvent avoir des
conséquences non pas seulement sur la situation financière de l’entreprise mais aussi sur sa
notoriété sur le marché. Les approches de gestion du risque fiscal varient entre des modes
proactifs et réactifs, l’audit fiscal s’inscrit dans une démarche réactionnelle de traitement des
risques fiscaux, son apport consisterait d’une part à veuillez à la saine application de la loi et
d’autre part à répondre aux préoccupations des dirigeants en matière des choix fiscaux. Ce
travail repose sur deux cas réels qui clarifient et mettent en pratiques les notions d’audit
fiscal et de calcul des risques fiscaux.

Abstract
In this changing environment as characterized by the existence of diverse and sometimes
contradictory tax rules, the company must be vigilant in monitoring the tax parameter. In this
regard the tax risk management is presented as an effective tool for mastering and minimizes
tax risks that may impact not only on the financial situation of the company but also its
reputation on the market. The concept of tax risk management vary between proactive and
reactive nature of existing approaches, tax audit is part of a reaction treatment approach of
tax risks, its contribution would be firstly to please the sound application of law and secondly
to address the concerns of leaders in tax choices. This work is based on two real cases that
clarify and put into practice the tax audit concepts and calculation of tax risks.

6
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Sommaire :

INTRODUCTION GENERALE : ........................................................................................... 9

PREMIERE PARTIE : AUDIT FISCAL ASPECTS THEORIQUES ET APERÇU SUR


LE SYSTEME FISCAL MAROCAIN. ................................................................................. 11

INTRODUCTION A LA PREMIERE PARTIE :............................................................... 11

CHAPITRE 1 : AUDIT FISCAL ET GESTION DU RISQUE FISCAL........................... 12

Introduction : .................................................................................................................................... 12

Section 1 Notion de risque fiscal. ...................................................................................................... 13


A- Problématique du risque fiscal. ...................................................................................................... 13
B La gestion proactive du risque fiscal : .............................................................................................. 18

Section 2 : Initiation à l’audit fiscal : méthodologie et objectif. ........................................................ 22


A- Cadre méthodologique et définition de l’audit fiscal: .................................................................... 22
B – Objectifs et limites de l’audit fiscal : ............................................................................................ 27

Conclusion : ...................................................................................................................................... 28

CHAPITRE 2 : APERÇU SUR LE SYSTEME FISCAL MAROCAIN :........................... 29

Introduction : .................................................................................................................................... 29

Section 1 : Arsenal fiscal marocain. ................................................................................................... 30


A- Les différents impôts et taxes dus à l’Etat :.................................................................................... 30

Section 2 : Analyse et traitement des risques fiscaux liés aux différents impôts et taxes : ................ 35
A- Présentation des risques : .............................................................................................................. 35
B- Le traitement des risques fiscaux : ................................................................................................. 42

Conclusion : ...................................................................................................................................... 48

CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE : .................................................................. 49

DEUXIEME PARTIE : CAS PRATIQUES ET SIMULATIONS. .................................... 50

INTRODUCTION A LA DEUXIEME PARTIE : .............................................................. 50

CHAPITRE 1 : DEMARCHE D’AUDIT FISCAL ET PROGRAMME DE TRAVAIL : 51

Introduction : .................................................................................................................................... 51
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Section 1 : Présentation de l’entreprise support ALPHA : .................................................................. 52


A- Structure et secteur d’activité : ...................................................................................................... 52
B- Diagnostic financier : ...................................................................................................................... 55

Section 2 : Audit fiscal de la société ALPHA : ..................................................................................... 57


A- Audit de l’impôt sur les sociétés : .................................................................................................. 57
B- Audit de la taxe sur la valeur ajouté : ............................................................................................. 63
C- Audit de la taxe professionnelle : ................................................................................................... 64
D- Recommandations : ....................................................................................................................... 65

Conclusion : ...................................................................................................................................... 66

CHAPITRE 2 : SIMULATION ET CALCUL DES RISQUES FISCAUX EN CAS DE


CONTROLE FISCAL : .......................................................................................................... 67

Introduction : .................................................................................................................................... 67

Section 1 : Le contrôle fiscale. ........................................................................................................... 68


A- Définition et caractéristiques du contrôle fiscal. ........................................................................... 68
B- Règles en matière des sanctions et pénalités fiscales : .................................................................. 69

Section 2 : Cas de l’entreprise BETA. ................................................................................................. 71


A- Présentation du problème. ............................................................................................................ 71
B- Calcul des risques fiscaux : ............................................................................................................. 72

Conclusion : ...................................................................................................................................... 75

CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE : ................................................................. 76

CONCLUSION GENERALE : .............................................................................................. 77

BIBLIOGRAPHIE : .............................................................................................................. 84

LISTE DES FIGURES : ........................................................................................................ 86

LISTE DES TABLEAUX ...................................................................................................... 87

LISTE DES ANNEXES : ....................................................................................................... 88

8
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Introduction générale :
Le poids de la fiscalité est devenus de plus en plus important dans la vie des
entreprises1 et ce pour diverses causes, d’ une part elles sont obligées à respecter les
règles du droit fiscal qui ne cessent pas d’évoluer tout en étant plus complexes.
D’autres parts, la loi prévoit des mécanismes de contrôle et de sanction en cas de
transgression de ces règles dans un objectif de garantir l’intérêt du trésor public,
collecteur de l’impôt.

Le risque fiscal est la probabilité d’émergence des dettes fiscales envers le trésor
public, il peut prendre naissance à cause des éléments suivants 2:

 La complexité des règles et des dispositions du droit fiscal menant ainsi à une
divergence des interprétations de ces règles entre le contribuable et
l’administration fiscale ;
 Le degré de la pression fiscale sur les entreprises et la santé de
l’environnement économique de l’entreprise ce qui peut amener cette
dernière à procéder à des sous déclarations des revenus et bénéfices dans un
but de réduire la charge fiscal ;
 La majorité des impôts et taxes sont des impôts calculés par les contribuables
eux même ce qui peut conduire à des erreurs de calcul au niveau des impôts
déclarés.

L'entreprise est ainsi en situation de risque fiscal, risque dont la mesure peut être un
élément d'information pour les dirigeants. La mesure et la minimisation du risque
fiscal quel que soit son origine constituent l’une des principales préoccupations des
dirigeants des entreprise d’aujourd’hui, ce qui justifie l’importance d’une action
d’audit de la situation fiscale de l’entreprise.3

1
CGEM, Enquête de conjoncture IFOP/CGEM Toujours de fortes attentes sur la fiscalité, 2010,
l’ECONOMISTE/EDITION 3222.
2
Olga Lukashina, The issues of tax risks calculation and management, European integration studies, 2011,
No 5, P 141-144.
3
Mohamed Lahyani, L’audit fiscal Guide de contrôle, 2011, Edition Audit & analyse, page 27
9
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L’audit fiscal se propose comme un outil d’évaluation, en premiers lieu de ce risque


fiscal et en second lieu un moyen pour limiter le dit risque en menant les actions
correctives qui s’imposent.4

Problématique :

Pour plusieurs raisons, tant d'entreprises marocaines imposables sont exposées au


risque fiscal. Compte tenu des démarches et outils prévus en matière d’audit et du
contexte fiscal régnant actuellement au Maroc (les dispositifs de la loi de finance
2013 à propos des impôts et taxes), quelle sera la démarche d’audit nécessaire
pour mesurer ces risques fiscaux ? Et quelles sont les différents outils et
techniques susceptibles de les réduire à des seuils minimisés.

Pour répondre à cette problématique, le travail sera réparti en deux parties :

Première partie : Audit fiscal aspects théoriques et pratiques.

Deuxième partie : Cas pratiques et simulation.

Dans le cadre de ce présent mémoire, le cheminement adopté pour développer les


points de ce sujet est le suivant :

Un passage théorique, dans la première partie, sur la définition, de la démarche et


méthodologie de l’audit fiscal et de la gestion du risque fiscal. On présentera ensuite
les différents risques fiscaux lié aux différents impôts et taxes qui forment le tissu du
système fiscal marocain.

La deuxième partie sera consacrée à la mise en pratique des concepts théoriques


présentés au niveau de la première partie. Elle sera répartie entre deux cas pratiques,
le premier traitera la problématique de l’audit fiscal, le deuxième fera l’objet d’un
calcul des risques fiscaux en cas de contrôle fiscal.

4
Rachid SEDDIK SEGHIR, l’audit fiscal des sociétés dans le contexte marocain, aspects méthodologiques et
pratiques, 1996, Mémoire Cycle d’expertise comptable ISCAE, Casablanca.
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Première partie :
Audit fiscal
aspects théoriques
et aperçu sur le
système fiscal
marocain.
Introduction à la première partie :

L’importance de la gestion fiscale dans l’entreprise n’est plus à démontrer


aujourd’hui. Les enjeux liés à la fiscalité découlent de la diversité des impôts et des
incidences qu’ils peuvent avoir sur les décisions des gestionnaires. En effet, la
présence de la fiscalité est permanente dans la vie de l’entreprise, puisque chaque
opération peut avoir une incidence sur la charge fiscale. Elle est aussi un paramètre
important à considérer dans la décision d’investissement, du fait des avantages et
facilités souvent offertes en cas d’investissement. Dans cette optique les entreprises
marocaines sont amenées ainsi à mettre en place un système de gestion des risques
fiscaux capable de contrecarrer les risques et de détecter les opportunités fiscales.
Cette partie sera consacrée à l’étude des risques fiscaux qui proviennent de la nature
du système fiscal marocain et à l’audit fiscal comment instrument primordial de la
gestion du risque fiscal.

11
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Chapitre 1 : Audit
fiscal et gestion du
risque fiscal.
Introduction :

La gestion du risque fiscal constitue, dans le contexte économique actuel,


une variable essentiel de la gestion des risques de l'entreprise. En effet, le
risque fiscal génère non seulement des conséquences financières mais peut
nuire fortement à la réputation de l'entreprise.

Ce chapitre a pour objectif de clarifier la notion de risque fiscal et


d’introduire l’audit fiscal comme un outil efficace de gestion des risques
fiscaux.

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Section 1 Notion de risque fiscal.


Le risques fiscal fait partie des cartographies des risques qui pèsent sur les décisions
de gestion des entreprises, quelle sont ses origine et comment on peut l’optimiser.

A- Problématique du risque fiscal.

1-Définition et typologie :

a- Définition :
Le risque fiscale peut être définit comme étant la probabilité d’émergence d’une
dette supplémentaire vis-à-vis du trésor public. Il prend son origine à partir des
potentielles discordances entre les règles fiscales en vigueur et l’application de ces
5
règles au niveau de l’entreprise.

b-Exemple : Cas de l’impôt sur les sociétés (IS) :


L’impôt sur les sociétés par exemple peut être à l’ origine de plusieurs impôts et taxes
en raison de la largeur de l’assiette et la complexité des calculs. Les risques potentiels
portent sur le rehaussement du bénéfice imposable, soit à cause de la non
déductibilité d’une charge, soit parce qu’un produit n’a pas été pris en compte.

Pour une bonne approche du calcul de risque en matière d’IS. Il convient de


distinguer deux notions qui sont utilisées en audit fiscal : risque en base et risque en
droit.

b-1-risque en base :
Le risque en base correspond au montant estimé du rehaussement du résultat fiscal
de l’exercice considéré.

b-2-risque en droits :
Le risque en droits correspond au supplément d'IS résultant pour l’exercice considéré
de la prise en compte de ce rehaussement.

5
Hongceng Cao, Xiaohui Xu, Guojie Ao, Study , The Tax Planning of Enterprise Income Tax,
International Journal of Business and Management, May, 2009, Vol 5 No 4, P 36 40 ISSN
1833-8119.

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b-3-Exemple :
L’auditeur identifie une dépense de 100.000 DH supportée au titre de l’exercice N par
la société A, sans justification économique apparente. Le résultat fiscal dégagé par la
société au titre de l’exercice est un bénéfice de 2.700.000 DH au titre duquel la
société A a versé un IS de 810.000 DH (taux d’IS : 30 %). La société A ne dispose pas
d’un déficit reportable à la clôture de l’exercice précédent.

Le risque en base lié à la non déductibilité de la dépense prise en charge par la


société A s’élève à 100.000 DH.

Le risque en droit est alors égal à 100.000 ×30% (IS) = 30 0000 DH.

Le risque définitif en droits ne constitue pas le montant du risque encouru pour


évaluer le coût global de rehaussement l’auditeur doit en outre calculer le montant
de l’intérêt de retard et des pénalités.

Le risque en base peut être partiellement négligé lorsque l’entreprise a payé comme
impôts exigible à l’Etat la cotisation minimale. Si par exemple la société A a dégagé un
déficit de 2.000.000 DH elle sera obligé de régler la cotisation minimale (0.5% du
cumul de chiffre d’affaire et des produits financiers). Dans ce cas la non déductibilité
de la dépense de 100.000 DH n’aura aucun impact sur le résultat fiscal après
rectification qui est toujours déficitaire.

2-Origine des risques fiscaux :


Le risque fiscal peut prendre naissance à partir de plusieurs variables liées soit aux
opérations stratégique à caractère structurelle ou aux opérations récurrentes qui
mouvementes le cycle d’exploitation de l’entreprise. En négligent le risque lié au
détournement délibéré des règles de la fiscalité, les risques fiscaux peuvent être
d’origine interne ou externe comme ils peuvent être courants ou non courants.

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En générale on distingue quatre sources principales de risque fiscal :

a- Le risque de transactions :
Certaine opération non récurrente à caractère complexe et incertain peuvent être
source de risque fiscaux, telle que les opérations de fusion, scission, conversion des
dettes en action… en raison de leur nature elles sont souvent suivies par contrôle
fiscaux de la part de l’administration fiscale.

La présence des experts en la matière avant et durant chaque opération à caractère


structurelle et la mise en place d’une politique fiscale formalisée peuvent contribuer
à la minimisation du risque de transaction.

b- Risque fiscal lié au cycle financier :


La complexité du cycle financier est une source permanente des risque, en effet plus
le cycle financier est complexe plus il est difficile de poursuivre une gestion efficace
6
de la charge fiscale de l’entreprise.
Figure 1 relation cycle financier et fiscalité

Cycle d’exploitation : Cycle d’investissement

 ACHAT  Acquisition
 PRODUCTION. d’immobilisations
 VENTE.  Cession
d’immobilisations

IS

TVA IR

TP RAS

Cycle de financement
 Emprunt
 Apport en
capital
 Distribution

6
Georges Legros, Mini manuel de finance d’entreprise, Dunod, Paris, 2010 ISBN 978-2-10-055461-4
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La variable fiscale est liée à chaque mouvement du cycle financier de l’entreprise. En


effet l’Etat impose la marge bénéficiaire réalisée par voie d’impôt sur les sociétés,
l’encaissement de cette marge est taxé au niveau de la taxe sur la valeur ajouté, les
acquisitions des immobilisations nécessaires au bon fonctionnement du cycle
financier sont soumises à la taxe professionnelle et enfin les opérations de transfert
de revenus au profit des personnes physiques sont régies par l’impôt retenu à la
source (RAS).

Le niveau de formation, de communication et de documentation des parties


impliquées au niveau des opérations à caractère fiscal ou ayant un impact fiscal
directe ou indirecte constitue un outil clef pour minimisation des risques fiscaux liés
au cycle financier.

c- Les risques comptables:


La comptabilité est un outil de centralisation des informations à caractère
économiques, financière et commerciale dans un but de refléter une image fidèle du
patrimoine de l’entreprise. Elle constitue la principale base du contrôle fiscal et, par
conséquent de découvert de défaillance au niveau des processus de la détermination
de la base imposable. Le choix des procédures efficaces de traitement et
d’imputation, d’analyse et de justifications comptables et de rapprochements les
données comptables et donnés fiscales peut contribuer à réduire les risques fiscaux
d’origine comptable.

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Tableau 1 : Processus de traitement de l’information comptable7


Fonctions de Enregistrement Fiscalité de Déclaration fiscales
l’entreprise comptable l’entreprise
 Production  Journaux  Obligations  Déclarations
déclaratives périodiques
 Commercial  Grand livre
 Obligations  Déclarations
 Personnel  Balance
comptables mensuelles
 Direction  Obligations de  Avis de versement
versement  Demandes et
déclarations diverses

Fait générateur de la Transcription des Respect des obligations Indices du respect des
charge fiscale opérations de fiscales propre à la obligations fiscales
l’entreprise situation de l’entreprise

d- Risque d’origine interne et externe :

La différenciation entre risque d’origine externe et risque d’origine interne n’englobe


pas leur interaction. Généralement, les risques d’origine externe sont aggravés par
les faiblesses internes.8

7
Rachid SEDDIK SEGHIR, l’audit fiscal des sociétés dans le contexte marocain, aspects
méthodologiques et pratiques, 1996, Mémoire Cycle d’expertise comptable ISCAE,
Casablanca.

8
Olga Lukashina, The issues of tax risks calculation and management, European
integration studies,2011, No 5,P 141-144.
17
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Tableau 2 : origines des risques fiscaux internes et externes :


Origines des Risques fiscaux
Internes Externes
Incompétences ou insuffisance des ressources
Rareté des ressources humaines compétentes.
humaines de l’environnement administratif
Pratiques non qualifiées ou négligentes Changement de doctrines ou de pratiques
administratives
Méconnaissances des règles, des textes, de la Complexité, ambiguïté, inadaptation et
doctrine ou de la jurisprudence incertitude des textes fiscaux
Méconnaissance des avantages fiscaux
Apparition d’une nouvelle jurisprudence fiscale

Mauvaise interprétation de la pratique de


Procédures défaillantes
l’entreprise par l’administration
Absence d’autocontrôle Contrôleurs fiscaux n’ayant pas les qualifications
techniques nécessaires
Mauvaise coordination entre les services Discordance inconciliables entre comptabilité et
impliqués par la fiscalité fiscalité
Comptabilité irrégulière, incohérente, non
Difficulté de justification probante de certaines
probante ou insuffisante, comptabilité non
dépenses
tenue à jour
Absence de confidentialité et de discrétion du Pression des clients ou des fournisseurs ou des
personnel autres parties prenantes pour le non-respect des
dispositions fiscales

B La gestion proactive du risque fiscal :


Le comportement à caractère réactif des contribuables vis-à-vis des problèmes et
risques fiscaux contribue indirectement à l’intensification de ces risques et
problèmes. 9La mise en place d’ système de gestion proactif capable de prévoir, de
contrôler et d’optimiser la charge fiscale de la firme.

9 Daniel N, Erasmus II, Proactive Tax Risk Management, THOMAS JEFFERSON SCHOOL
OF LAW SAN DIEGO, TJSL Research Paper No, 1435612, September 2009
18
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1- Définition et concept général :


La gestion proactive du risque fiscale est un outil de minimisation de survenance des
risques fiscaux qui peuvent avoir une conséquence directe ou indirecte sur la
trésorerie de l’entreprise. Elle se base sur trois étapes à caractère systématique et
dynamique qui facilite le calcule et la maitrise de la fiscalité de l’entreprise avant,
durant et après tout opération comptable, commerciale et financière.

Constituer un recenser les


choisir une
groupe de problèmes et
stratégie
travail chargé risques fiscaux
fiscale
de la fiscalité existants

Figure 2 : les étapes de la gestion proactive du risque fiscale :

Les différentes étapes de la gestion proactive se présentent comme suit :

a-Constituer un groupe de travail chargé de la fiscalité :


La première étape de la gestion proactive du risque fiscal se base sur l’existence d’un
groupe de travail chargé de la fiscalité. Le dit groupe comprend les personnes chargés
des postes suivants :

 Directeur administratif et financier. ;


 Fiscaliste ;
 Juriste ;
 Les autres directeurs opérationnels ;

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b -Etablir une stratégie fiscal :


A l’aide des conseillers fiscaux externe le groupe choisie la stratégie fiscale approprié
à mette en place. Cette dernière a pour but de définir formellement :

 Le seuil de risque fiscal toléré ;


 La nature de la relation à opérer avec l’administration fiscale ;
 Le niveau d’interaction des autres services avec le groupe travail chargé de la fiscalité ;
 Le mode d’imposition, le régime fiscal et le lieu d’imposition à adopter à long terme ;

c-Recenser les problèmes et risques fiscaux existants :


Le recensement des problèmes et risques fiscaux débute par une demande auprès de
l’administration fiscale de la situation fiscale de l’entreprise pour faciliter au groupe
de travail la distinction entre les problèmes connus et inconnus au niveau de
l’administration fiscale ainsi que de procéder à la résolution de ceux qui sont connus.

2- Les outils de la gestion proactive du risque fiscale :

a- la planification fiscale :
La planification fiscale constitue un outil essentiel de minimisation des risques fiscaux
qui facilite le calcul et la maitrise de l’évolution de la charge fiscale de l’entreprise.10
Elle peut préalablement intervenir au sein de plusieurs départements dont les
décisions sont liées soit directement ou indirectement à la charge fiscale de la firme,
ces domaines d’intervention englobent les décisions suivantes :

 Le choix du mode et des moyens de financements ;


 Le choix de la forme juridique ;
 Le choix du secteur et du lieu d’investissement ;
 Le choix de la nature d’investissement ;
 Le choix du mode de fonctionnement du cycle d’exploitation ;
 La distribution des résultats ;

10
Hongceng Cao, Xiaohui Xu, Guojie Ao, Study , The Tax Planning of Enterprise Income Tax,
International Journal of Business and Management, May, 2009, Vol 5 No 4, P 36 40 ISSN
1833-8119.

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La planification fiscale est un outil d’aide à la décision qui offre au chef d’entreprise
les scénarii potentiel lié à chacune des types de décisions ci-dessus.

b- La mise en place d’un système d’information fiscale :


Un système d'information est un ensemble organisé de ressources qui permet de
collecter, regrouper, classifier, traiter et diffuser de l'information liée à la charge

Figure 3 : structure du système d’information fiscale :

fiscale de l’entreprise.

Le début des années 2000 a été marqué par l’émergence d’une nouvelle technologie
capable d’améliorer les outils de gestion de la fiscalité au sein de l’entreprise, de
renforcer le processus de création de valeur et de réduire au minimum le risque
fiscale émergent11. Prenant l’exemple d’une multinationale disposant 30 succursales
à l’Etats Unis et de plus de 60 filiales et centre de liaison partout dans le monde. Une
telle structure dispose de plus de 1500 obligations fiscales dans plus de 80 pays, la
mise en place d’un système d’information fiscale semble l’unique solution à ce
problème.

11
Bob Norton ,The Rise of Global Tax Management Platforms, FinancialExecutive
,May 2012, P 50-53.

21
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Section 2 : Initiation à l’audit fiscal : méthodologie et objectif.


Sous le contexte des réformes fiscales adoptées à partir des années 1980, une
nouvelle discipline d’audit à émerger dans un objectif de contrecarrer les risques
émanant d’une fiscalité complexe et inconstante.
A- Cadre méthodologique et définition de l’audit fiscal:

1-Définition :
L’audit fiscal est une nouvelle discipline d’audit qui s’inspire des principales règles et
démarches de l’audit comptable, pour mieux la clarifier nous retenons les définitions
suivantes :

 L’audit fiscal se résume en un ensemble d’actions et de décisions prises par l’entreprise


pour maitriser et réduire la charge fiscale avec la plus grande efficacité et sans l’exposer à
des risques fiscaux.12
 L’audit fiscal a pour objectif l’examen de la situation fiscale de l’entreprise. Il s’agit en
fait, en ayant recours à des spécialistes en la matière de voir de quelle façon l’entreprise
appréhende la fiscalité et comment elle intègre le paramètre fiscal.13

En résumé l’audit fiscal est un exercice qui a pour objet la validation de la charge
d’impôts d’une société ainsi que l’identification et quantification des risques fiscaux
auxquels la dites société peut se trouver exposée du fait de l’inobservation des règles
fiscales.
Dans la pratique l’audit fiscal est considéré comme étant une extension de l’audit
comptable et financier à laquelle on fait appel lorsque la certification des comptes est
presque achevée afin de se prononcer sur la régularité du poste impôts et taxes à
payer.
L'audit fiscal est une mission spécialisée ayant pour objet l'obtention des indications
sur le degré du risque encouru par l'entreprise. Il vise donc à contrecarrer les risques
fiscaux auxquels s'expose l'entreprise et permet aussi l'évaluation des services
chargés de la fiscalité.
L’auditeur fiscal peut intervenir sous le contexte de plusieurs domaines liés à la
fiscalité en suivant différents objectifs tel que :

12
Mohamed Lahyani, L’audit fiscal Guide de contrôle, 2011, Edition Audit & analyse, page 27
13
Mohamed Ben Hadj Saad, l’audit fiscal dans les pme : Proposition d’une démarche pour l’expert- comptable,
2009, Mémoire pour l’obtention du diplôme d’expert-comptable
22
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 Le calcul des risques fiscaux existant et préparation des redressements nécessaires avant tout
control fiscal potentiel.
 L’Analyse des composantes de la charge fiscale de l’entreprise et proposition des modèles fiscaux
optimisés.
 La contribution à l’élaboration des montages financiers et à la minimisation des risques lors des
opérations financières à caractère structurelle.

2 - Cadre méthodologique :

Domaines d’intervention de l’audit fiscal

Travaux d’audit avant l’arrêtée des comptes par le commissaire aux comptes.

Audit comptable et financier Audit fiscal

Certification des comptes du bilan et de CPC. Analyse critique de la


position fiscale de

Calcul des risques fiscaux l’entreprise.

Optimisation fiscale Audit contractuel multi


Audit fiscal
objectifs
Montage financier et
mutation de la structure
Evaluation de la
financière
gestion fiscale

Figure 4 : Domaine d’intervention de l’audit fiscal.


Le succès de toute missions d’audit quelques soit ses spécificités repose sur la
définition d’un cadre méthodologique qui délimites des règles formalisés, connues et
acceptées des émetteurs et récepteurs de l’information faisant objet de la mission
d’audit. En adoptant ce cadre comme un outil d’autocontrôle l’auditeur fiscal
constituera un référentiel lui permettant de mener sa mission en utilisant les
techniques et les procédures les plus adaptées.

23
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a- les compétences de l’auditeur fiscal :


Les règles générales appliquées d’une façon personnelle à l’auditeur fiscal concernent
en principe son indépendance, sa compétence et son intégrité.14

a-1 Indépendance :
L’auditeur fiscal doit être et paraitre impartial dans son jugement. Il est supposé avoir
une indépendance complète soit au niveau matériel ou au niveau morale.
L’indépendance matérielle stipule que l’auditeur ne soit pas en situation de
dépendance qui risque de compromettre son objectivité.
L’indépendance morale permettra de s’assurer que l’auditeur fait preuve
d’honnêteté et d’intégrité dans son comportement.

a-2 Compétence :
Le succès de la mission d’audit fiscal est conditionné par un niveau minimum de
compétence en matière de fiscalité, comptabilité, de droit et des techniques d’audit
ainsi que l’outil informatique.

Contrairement à l’audit comptable et au commissariat aux comptes qui sont réservés


seulement aux experts comptables l’audit fiscal n’est pas réservé exclusivement à un
métier précis.

La complexité de la mission exige l’intervention d’un groupe d’auditeur


multidisciplinaire consolidant des compétences spécialisées en fiscalité, en droit et
audit dont les travaux seront coordonnés par un spécialiste maitrisant parfaitement
les techniques d’audit.

a-3 Secret professionnel:


L’auditeur fiscal est confronté tout au long de ses missions à un certain nombre
d’information confidentiel ou de risque important dont la divulgation pourrait causer
des préjudices à l’entreprise auditée.

14
Rachid SEDDIK SEGHIR, l’audit fiscal des sociétés dans le contexte marocain, aspects méthodologiques
et pratiques, 1996, Mémoire Cycle d’expertise comptable ISCAE, Casablanca.

24
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b- Méthodologie de l’audit fiscal :


L’adoption d’une méthodologie et d’une démarche dans les missions d’audit fiscal
constitue un pilier essentiel pour la réalisation des objectifs fixés dans la lettre de
mission. En effet l’auditeur fiscal est amené à respecter un certain nombre de normes
et de procédures tout au long de sa mission. 15

Figure 5 : Démarche de l’audit fiscal.

Phase préliminaire

Prise de
connaissance
générale

Evaluation du
contrôl interne
inhérent aux
questions fiscales

Control des
opération à
caractère fiscal

synthèse et
rapport

La démarche d’audit fiscale se base sur une approche positive qui offre à l’auditeur la
capacité d’adapter le contexte de sa mission aux caractéristiques de la structure
auditée.

Les différentes étapes de la démarche d’audit fiscal se définissent comme suit :

15
Rachid SEDDIK SEGHIR, l’audit fiscal des sociétés dans le contexte marocain, aspects méthodologiques
et pratiques, 1996, Mémoire Cycle d’expertise comptable ISCAE, Casablanca.
25
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b-1-Phase préliminaire :16


Avant l’acceptation de la mission l’auditeur devra effectuer un diagnostic dont le but
serait de savoir si la mission demandée est faisable dans quels délais et à quel coût.
Cette phase débouchera sur la préparation de la mission d’un contrat d’audit appelé
lettre de mission qui devrait résumer.

b-2- Prise de connaissance générale de la fonction fiscale de l’entreprise :


La phase de prise de connaissance générale permet à l’auditeur de définir les
spécificités fiscales de l’entreprise et d’identifier les risques fiscaux liés au cycle
financier de ladite entreprise. Cette lorsqu’elle est bien menée pourra réduire
sensiblement la durée d’intervention de l’auditeur fiscal en lui facilitant d’identifier
facilement les éléments du travail sur lesquelles il doit focaliser ses effort.

b-3- L’étude Du contrôle interne spécifique au domaine fiscal :


L’analyse du système de contrôle interne spécifique à la fonction fiscale dépend des
spécificités de la mission. En effet lorsqu’il s’agira d’apprécier la régularité fiscal
l’auditeur s’intéressera à l’ensemble des sécurités mises en place par l’entreprise
pour traiter les opérations fiscales à travers le questionnaire de contrôle interne.
17
Par contre dans la perspective d’un contrôle d’efficacité l’auditeur d’intéressera à
l’évaluation de l’effort et des moyens consacrés par le service fiscal à la gestion.

b-4- Contrôle des opérations à caractère fiscal :


Les conclusions des étapes précédentes permettent à l’auditeur de bien définir les
opérations fiscales sur lesquelles le programme de travail sera focalisé. Ce
programme dépondra de la nature et objectif de la mission et peuvent être selon le
cas axés essentiellement sur :

 Le respect des règles fiscales.


 L’efficacité des choix fiscaux opérés par l’entreprise.

b-5-Synthése et rapport :
Le rapport d’audit fiscal est un document dans lequel seront consignées la synthèse
et les conclusions des travaux de l’auditeur.

16
Annexe 1 : Matrice de prise de connaissance.
17
Annexe 2 : Questionnaire de contrôle interne.
26
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B – Objectifs et limites de l’audit fiscal :

1- Objectifs de l’audit fiscal :


La mission d'audit fiscal se définit à travers les notions suivantes :

- L'audit fiscal étudie et analyse les dispositions desquelles résultent des obligations
légales auxquelles l'entreprise doit se conformer sous peine de sanctions.

- Il oriente les décisions prises par l'entreprise vers des choix rationnels et cohérents
fondés sur des avantages et/ou options fiscales qui sont de nature à lui procurer un
gain en termes d'impôt.

On attribuera à l'audit fiscal deux objectifs distincts :

 Un objectif de régularité : contrôle de la régularité fiscale.


 Un objectif stratégique : contrôle de l'efficacité.

a- Objectif de régularité :
C'est un contrôle qui consiste à s'assurer de la concordance entre les décisions prises
par l’entreprise et les règles fiscales en vigueur. Il permet ainsi d’identifier les risques
et leurs origines ainsi que le passif financier qu’ils peuvent générer sous forme de
fiscalité latente.

b- Le Contrôle d'Efficacité :
Il mesure les choix de l’entreprise en matière des opportunités et des avantages
fiscaux accordés par la loi. Ce contrôle porte sur l’analyse :

- Des choix tactiques liés à la gestion courante de l’entreprise.


- Les autres sont des choix stratégiques à savoir le choix du régime, du lieu et mode
d’imposition.

2- Les limites de l’audit fiscal :


L’audit fiscal constitue un moyen de gestion et d’optimisation de la charge fiscale
cependant il est limiter par un certain nombre de contraintes en matière des
techniques et des outils de travail au niveau de l’audit de la régularité et en matière
de difficulté de sortir avec un jugement parfaitement objectif de l’efficacité de la
fonction fiscal d’une entreprise.

27
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Conclusion :

La maitrise des outils de gestion de risque fiscal quel que soit l’approche adoptée
(réactionnelle : Audit fiscal ou proactive : gestion proactive du risque fiscal), repose
sur une maitrise absolue des règles et des lois qui régissent l’environnement fiscal
de des entreprise. En effet le métier d’auditeur fiscal ne peut être exercé que par
des professionnels de la fiscalité, à cet égard qu’elles sont les différents impôts et
taxes qui composent l’environnement fiscal des entreprises marocaines et
comment on peut traiter les risques fiscaux qu’ils génèrent.

28
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Chapitre 2 :
Aperçu sur le
système fiscal
marocain :
Introduction :

Le système fiscal marocain actuel a vu le jour à partir des


années 80 ou l’Etat a instauré des profondes réformes
en termes d’impôt sur les sociétés et en matière de la
taxe sur la valeur ajoutée.

L’objectif de ce chapitre ne se limite pas à présenter des


définitions rigides des différents impôts et taxes mais
d’exposé les risques fiscaux liés à l’arsenal fiscal
marocain ainsi que le traitement adéquats de ces
risques.

29
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Section 1 : Arsenal fiscal marocain.


L’exercice de regroupement et de codification fiscale mené depuis 2007 a été
couronné par la publication de la circulaire unique d’application du code général des
impôts en 2011. Le dispositif fiscal marocain est devenu ainsi clarifié, détaillé et à la
hauteur de répondre aux exigences des entreprises. A cet effet qu’elles sont les
différents impôts et taxes qui forme le tissu du système fiscal marocain.

A- Les différents impôts et taxes dus à l’Etat :

1-L’impôt sur les sociétés :


18
Comme son nom l’indique l’impôt sur les sociétés s’applique aux entreprises qui
ont opté pour la formule juridique de la société.

Les sociétés soumises à l’IS possèdent une « personnalité fiscale » propre, c'est-à-dire
distincte de celle des associés. Cela résulte de l’existence d’un patrimoine propre à la
société.

L’IS s’applique obligatoirement aux revenus et profits des sociétés de capitaux, des
SARL, des établissements publics et autres personnes morales qui réalisent des
opérations lucratives, et aussi à certaines sociétés de personnes sur option. Il est à
préciser que l’option pour l’IS formulée par les sociétés en nom collectif et les
sociétés en commandite simple constituées au Maroc et ne comprenant que des
personnes physiques, ainsi que par les sociétés en participation, revêt un caractère
irrévocable. Le paiement de l’impôt se fait spontanément par 4 acomptes
provisionnels dont chacun est égal à 25 % du montant de l’impôt dû au titre de
l’exercice précédent.

2-L’impôts sur le revenu :


L’impôt sur le revenu est un impôt d’Etat. Il est déterminé annuellement à partir des
déclarations des contribuables.

Cet impôt est aussi progressif : son barème est établi de telle sorte que le taux
d’imposition est d’autant plus important que les revenus sont élevés.

18
-L’impôt sur les sociétés est régi par les dispositions du code général des impôts, livre 1 : règles
d’assiettes et de recouvrement (première partie, titre premier)
30
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L’impôt sur le revenu est aussi dit personnel, car il prend en considération la situation
personnelle et familiale du contribuable.

Enfin cet impôt est général et global. C'est-à-dire qu’il concerne tous les revenus
quelle que soit leur nature et quelle que soient les activités qui les procurent
exclusion fais des revenus exonérés.

L’IR19 s’applique aux revenus et profits réalisés par les personnes physiques et
certaines sociétés de personnes n’ayant pas opté pour l’IS. Les revenus concernés
sont :

• les revenus professionnels ;

• les revenus agricoles ;

• les revenus salariaux et assimilés ;

• les revenus et profits fonciers ;

• les revenus et profits de capitaux mobiliers.

L’imposition au titre de l’IR se fait selon un barème progressif se présentant comme


suit depuis le 01/01/2010 :

Tranches du revenu Taux Somme à


annuel IR déduire
0 – 30.000 0% 0
30.001 – 50.000 10% 3.000
50.001 – 60.000 20% 8.000
60.001 – 80.000 30% 14.000
80.001 – 180.000 34% 17.200
Plus de 180.0000 38% 24.400

3- La cotisation Minimale :
C’est un pourcentage du chiffre d’affaires, de certains produits d’exploitation, de
certains produits financiers et de certains produits non courants. La cotisation
minimale constitue un minimum d’impôt que les contribuables, soumis à l’IS ou à l’IR

19
L’impôt sur le revenu est régi par les dispositions du code général des impôts, Livre 1 : règles
d’Assiette et de recouvrement (première partie, titre deuxième)
31
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(pour ceux tenant une comptabilité « RNR, RNS »), doivent payer au titre de chaque
exercice, et ce, quel que soit le résultat fiscal réalisé.

La loi de finances 2010 a instauré le paiement de la cotisation minimale (quand elle


est à son niveau minimum de 1 500.00 DH) pour les contribuables soumis à l’IS en un
seul versement avant l’expiration du 3ème mois suivant la date d’ouverture de
l’exercice comptable en cours.

Le taux normal est de 0,5%. D’autres activités sont soumises au taux de 0,25% (gaz,
beurre, huile…)

4-Taxe sur la Valeur Ajoutée :


Comme son nom l’indique à chaque stade de la production ou de la
commercialisation cette taxe frappe la valeur ajoutée dégagée du produit considéré
de telle sorte qu’à la fin de chaque cycle, la charge fiscale totale grevant finalement
ce produit correspond à la taxe calculée sur le prix de vente au consommateur.

Le mécanisme de déduction permet d’atteindre cet objectif. Il s’agit ici d’un principe
dit des paiements fractionnés. Ce principe s’énonce en ces termes : « à chaque
stade, le producteur paie la TVA sur le montant total des affaires taxables qu’il
réalise, mais il a le droit de déduire la TVA ayant grevé les matières premières qui
s’incorporent physiquement au produit ( déduction physique) et les biens
d’investissement ou frais généraux qui s’incorporent financièrement au produit par le
biais du prix de revient ( déduction financière).

La TVA 20est une taxe sur le chiffre d’affaires qui s’applique aux activités industrielles,
artisanales, commerciales, aux professions libérales, ainsi qu’aux opérations
d’importation.

Les commerçants détaillants sont obligatoirement soumis à la TVA lorsque le chiffre


d’affaires (CA) réalisé au cours de l’année précédente est supérieur ou égal à
2.000.000 DH.

20
La taxe sur la valeur ajoutée est régie par les dispositions du code général des impôts, livre 1 règles
d’assiette et de recouvrement (première partie. Titre troisième)
32
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Le taux normal est de 20%. D’autres produits sont taxés, suivant le cas, à 0%, 7%,
10%, et 14%.

5-La taxe Professionnelle :


21
La taxe professionnelle est le résultat de la réforme de la patente. C’est un impôt
directe qui s’applique sur la situation permanente que représente l’exercice d’une
profession en tenant compte de certains indices extérieurs tels que :

 La nature et conditions d’exercice de la profession (fabricant, épicier médecin…) ;


 L’importance des éléments de la taxe professionnelle ;
 La valeur locative des locaux et installation ;

La taxe professionnelle apparait comme un impôt forfaitaire ne tenant compte ni du


chiffre d’affaires, ni des bénéfices, mais lié à la capacité de production (local,
machines……)

La TP est due par toute personne physique ou morale, de nationalité marocaine ou


étrangère, qui exerce une activité professionnelle au Maroc. La TP est établie sur la
valeur locative (VL) des locaux professionnels et des moyens matériels de production.
Cet impôt fait l’objet d’une déclaration spontanée par le contribuable.
L’administration notifie le contribuable par voie de rôle. La TP est déterminée en
appliquant à la VL retenue les taux suivants :

Classes Taux

Classe 3 (C3) 10 %

Classe 2 (C2) 20 %

Classe 1 (C1) 30 %

La VL ne peut être inférieure à 3 % du prix de revient des terrains, constructions,


agencements, matériel et outillages (sauf pour les hôteliers qui ont un traitement
spécial).

21
La taxe professionnelle est régie par la loi n° 47.06 relative à la fiscalité des collectivités locales ( B.O
n° (5584 du 06/12/2007)
33
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6-Taxe des Services Communaux :


22
La TSC s’applique aux immeubles bâtis et constructions de toute nature, au
matériel, outillage et tout moyen de production relevant de la TP.

La valeur locative est déterminée de la même manière qu’en matière de TP.

Les taux de la TSC sont de :

• 10,5 % de la valeur locative pour les biens situés dans le périmètre des communes
urbaines et des centres délimités ;

• 6,5 % de la valeur locative pour les biens situés dans les zones périphériques des
communes urbaines.

22
La Taxe des Services Communaux est régie par la loi n° 47.06 relative à la fiscalité des collectivités
locales (B.O n° (5584 du 06/12/2007).

34
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Section 2 : Analyse et traitement des risques fiscaux liés aux différents


impôts et taxes :
Les caractéristiques des impôts des impôts et taxes dans le contexte marocain donne
naissance à plusieurs genre de risques fiscaux, cette section sera consacrée à l’étude
de ces risques et la présentation des traitements susceptibles de les réduire.
A- Présentation des risques :
Les risques fiscaux prennent leur origine du système déclaratif applicable en matière
de la fiscalité de l'entreprise. Les entreprises déclarent librement un résultat
imposable et l'administration fiscale dispose en contrepartie, d'un droit de contrôle à
posteriori. La mise en œuvre de ce droit de contrôle peut aboutir à la rectification des
bases imposables déclarées auparavant par les entreprises. Ces corrections
s'accompagnent le plus souvent de sanctions fiscales et dans des cas extrêmes des
sanctions pénales. La détermination des risques fiscaux requiert une importance
cruciale dans une mission d'audit, elle permet à l'auditeur d'avoir une vision claire
quant aux anomalies qu'il pourra rencontrer lors de l'exercice de son travail. La
connaissance préalable et détaillée des risques inhérents à la fiscalité de l'entreprise,
va se répercuter sur la qualité de l'intervention de l'auditeur en termes d'exhaustivité
et de gain de temps. Ainsi, pour appréhender ces risques, nous avons jugé utile de
présenter ces risques sous forme de tableaux facilement exploitables, par références
aux impôts et taxes suivants :
 L’impôt sur les sociétés ;
 La taxe sur la valeur ajoutée.
1- Risques liés à l'impôt sur les sociétés :
La détermination des risques fiscaux liés à l'IS va se traduire par l'examen des postes
du bilan et du compte de produits et de charges. L'objectif est de s'assurer du respect
des dispositions de la loi au niveau de chaque opération ayant un impact fiscal. Les
risques fiscaux présentés ci-après s'entendent des risques qui surviennent le plus
souvent dans les entreprises. Il est évident qu’il faut adapter l’analyse au contexte
dans lequel l’intervention de l’auditer est faite et tenir compte des risques
spécifiques et des particularités liés à certaines activités. Il faudrait tenir compte
également de la période de prescription, des contrôles fiscaux en cours et passés et
de l'évolution des textes de loi et de la doctrine fiscale.

35
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a- Le financement permanent
Les risques fiscaux liés au financement permanent concernent essentiellement les
postes suivants :

- les capitaux propres ;


- les capitaux propres assimilés ;
- les dettes de financement ;
- les provisions pour risques et charges.

Tableau 3 : Les risques fiscaux en matière d’impôts sur les sociétés liés aux comptes de financement permanant.

Poste Risque fiscal


En cas de réduction du capital par absorption des pertes, il y a
risque de déduction des pertes compensées du déficit
reportable.
En cas de fusion, la société absorbante peut-être exposée à
deux types de risques : La non intégration de la prime de fusion
Capitaux propres
dans les résultats.
Risque en cas d'application de l'article 20 de l’IS de non
présentation dans les délais de l'engagement de reprise des
provisions, ou de la non réintégration des profits nets réalisés
par chacune des sociétés absorbées.

L’existence parmi les subventions d'investissement d'autres


types de subventions.
Capitaux propres assimilés
En cas de non utilisation de la provision, il y a risque de non
report dans le résultat fiscal de la partie non utilisée.

Non-respect des échéances des emprunts et du taux de


change. Non constitution de provisions en cas de l'existence
Dettes de financement
d’emprunt en devise.

Provisions pour risques et charges Déduction de provisions non déductibles.

36
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b- Actifs immobilisés :

Les risques fiscaux liés à l'actif immobilisé concernent essentiellement les postes
suivants :

- Les non valeurs ;


- Les immobilisations incorporelles ;
- Les immobilisations corporelles ;
- Les immobilisations financières.

Tableau 4 : Les risques fiscaux en matière d’impôt sur les sociétés lié à la classe Actif immobilisé.

compte Risque fiscal


Immobilisations Existence d'une immobilisation correspondant à une charge relative à l'exercice.
en non valeurs Existence d'une immobilisation non justifiée.
Constitution de provision pour dépréciation des immobilisations incorporelles
sans respect des conditions prévues par la loi (inexistence de risque, évaluation
Immobilisations
incorrecte de la dépréciation).
incorporelles
Surestimation de la valeur des brevets propre à l’entreprise.
Amortissement des brevets sur une période supérieure à 20 ans.
Existence parmi les immobilisations corporelles, des éléments de charges.
Sous-évaluation de la valeur d’entrée de l’immobilisation surtout pour les biens
importés (dont la valeur doit inclure
les droits de douane, les frais de transit) et les immobilisations produites par
Immobilisations
l’entreprise pour elle-même (qui doivent être évalués en coût de production).
corporelles
Non perception de loyer pour les immobilisations données en location aux tiers.
Non application des taux d’amortissement normaux.
Non existence de justificatifs des acquisitions des
immobilisations.
Inscription des titres de participation à l’actif à une valeur différente du prix
Immobilisations d’acquisition.
financières. Intégration des revenus de titres de participation en provenance de sociétés
soumises à l’IS dans le résultat imposable.

37
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C- Actif circulant :
Les risques fiscaux liés à l’actif circulant concernent essentiellement les postes
suivants :
- Les stocks ;
- Les créances clients ;
- Les autres débiteurs.

Tableau 5 : Les risques fiscaux en matière d’impôts sur les sociétés liés aux comptes de l’actif circulant

Compte Risque fiscal


Non existence de l’inventaire physique Evaluation des stocks par des méthodes
autres que celles prévues par la loi.
Stocks Constitution des provisions pour dépréciation des stocks sans motif valable
(mévente, risque de marché...).
Non-respect du principe de séparation des exercices quant aux sorties.

Non rattachement de la créance à l’exercice. Existence de créance non


correspondant à des opérations réelles.
Constitution des provisions sur des créances en dehors des règles applicables.
Créances clients Maintien des créances irrécouvrables dans le bilan et non reprises des provisions y
afférentes.
Intégration des acomptes au personnel dans les charges. Non soumission des
prêts au personnel dont la durée est supérieure à un an à l’intérêt.

Intégration des acomptes au personnel dans les charges.


Non soumission des prêts au personnel dont la durée est supérieure à un an à
Autres débiteurs
l’intérêt.
Non facturation des intérêts sur le solde du compte autre débiteur.

d- Passif circulant :
Les risques fiscaux liés au passif circulant concernent essentiellement les postes
suivants :
- les fournisseurs ;
- les comptes d’associés.

38
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Tableau 6 : Les risques fiscaux en matière d'impôts sur les sociétés liés aux comptes du passif
circulant.

Compte Risque fiscal


Fournisseurs Existences des dettes envers les fournisseurs qui ne correspondent pas à la
réalité.
Non constitution de provision en cas d’augmentation des dettes en devises.
Comptes d’associés Application d’un taux d’intérêt sur les comptes courants d’associés supérieur
aux normes en vigueur.
Non-respect des conditions de déductibilité des charges d’intérêt (libération du
capital...)

e- Les comptes de charges :


Les risques fiscaux liés aux charges concernent essentiellement les postes suivants :
- les autres charges externes ;
- Les impôts et taxes.
- Les frais de personnel.
- Les charges financière.
- Les charges non courantes.
Tableau 7 : Les risques fiscaux en matière d’impôts sur les sociétés lié aux comptes des charges.

Compte Risque fiscale

Autres charges Porter les sommes données en garantie en charges

externes Enregistrement d’une charge d’entretien en immobilisation


Intégration des primes d’assurances non liées à l’exploitation
Déduction des primes d’assurances au profit de ses dirigeants
Existence des honoraires non correspondant à des charges réelles
Non-respect des conditions de déductibilité des dons et des cadeaux.
Non soumission des paiements faits aux personnes résidents à l’étranger à la retenue à la source.

Impôts et taxe Non constitution des provisions sur les impôts et taxes à payer.
Non liaison de certains impôts et taxes à l’exploitation.
Déduction d’un impôt non déductible.

Frais de personnel Existence de charges de personnel non correspondante à la réalité.

Charges Calcul erroné des charges d’intérêt.

financières non application des taux applicables sur les prêts et comptes associés.
Non-respect de la séparation des exercices. audit

Charges non Non exhaustivité des VNA des immobilisations cédées.

courantes Déduction des subventions données par l’entreprise en dehors des conditions applicables.

39
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f-Les comptes de produits :


Les risques fiscaux liés aux produits concernent essentiellement les postes suivants :
- les produits d’exploitation ;
- les produits financiers ;
- les produits non courants.

Tableau 8 : Tableau des risques en matière d'impôt sur la société lié aux comptes des produits.

Compte Risque fiscale

Produits Existence d’une partie du CA non facturée ; Non inscription des travaux réalisés par

d’exploitation l’entreprise pour


elle-même en produits
Non intégration des dons et subventions reçus.
Non-respect des règles de facturation ;
Non-respect de la spécialisation des exercices.

Produits financiers Intégration des produits des titres de participation provenant des sociétés soumises à
l’IS, dans la base imposable.
Non-respect des conditions de marché sur les intérêts sur prêts.

Produits non
Non exhaustivité des produits de cession.
courants

2- Risques liés à la taxe sur la valeur ajoutée :

La taxe sur la valeur ajoutée est un impôt indirect payé par le consommateur et
collecté par l’entreprise au profit de l’administration fiscale. La taxe à verser est
calculé sur le chiffre d’affaire réalisé après avoir enlevé la TVA déductible qui a grevé
les achats de l’entreprise.

Le calcul de la TVA fait intervenir plusieurs paramètres notamment la nature de


l’activité, les différents taux à appliquer et le mode de déclaration... Cependant, vu la
complexité des opérations qu’elle effectue (achat de marchandises, services, biens
d’investissement, ventes...), l’entreprise se voit exposer à un certain nombre de
risques quant à l’application de la réglementation en matière de la TVA.

40
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Tableau 9 : Tableau des risques fiscaux en matière de la taxe sur la valeur ajouté.

Poste Risque fiscal


Immobilisations Non-imposition des immobilisations produites par l’entreprise pour elle-même.

corporelles La non régularisation de la TVA déduite sur les immobilisations en cas de cession dans un
délai de moins de 5 ans à partir de sa date d’acquisition.
Non récupération le mois même de la TVA déductible payée sur l’achat
d’immobilisations.
Non intégration de la TVA non récupérable sur immobilisation dans la valeur d’entrée.

Aux immobilisations Non application de la TVA sur les intérêts.


financières
Stocks Non tenue des comptes matières selon les dispositions légales et réglementaires quand
la société a bénéficié du régime suspensif. Non régularisation au titre des destructions
non justifiées de certains articles de stocks.

Clients Non-respect du fait générateur au titre des encaissements des créances (date de
réception, ou de l’encaissement du chèque ou la date d’échéance pour les effets).
Non justification des créances devenues irrécouvrables.
La non régularisation de la TVA sur les créances perdues.
Le non-respect des conditions normales de facturation (prix, marge, TVA) sur les
transactions avec les filiales ou société mère.
Existence de créance hors taxe en dehors des conditions prévues par la loi (attestation
d’exonération ou activité non imposable).

Autres charges Déduction de la TVA sur les déplacements et missions non liés à l’exploitation

externes Déduction de la quote-part non déductible sur les opérations d’achat payées en espèce
et dont le montant est supérieur à 10.000 Dhs.
Existence de pièces justificatives non probantes.

Impôts et taxes Calcul erroné du prorata de déduction pour les entreprises œuvrant dans des activités
différentes.
Non-conformité des demandes de remboursement de la TVA aux dispositions légales.

Produits Non taxation de certaines opérations taxables prévues par la loi.

d’exploitation Inexistence de pièces probantes justifiant le chiffre d’affaires.


Non-respect des dispositions légales en matière de facturation.

Produits financiers Non application de la TVA sur les intérêts des prêts et avances données par l’entreprise.
Non-respect du principe de séparation des exercices.

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B- Le traitement des risques fiscaux :

1- Traitement des risques liés à l’impôt sur les sociétés :


Le traitement des risques fiscaux liés à l’IS va se manifester par une série de
retraitement du résultat comptable. Ces retraitements concernent deux aspects :
les réintégrations et les déductions, qui visent soit à soumettre à l’imposition des
produits soustraits auparavant de la base imposable, ou bien faire la déduction d’un
certain nombre de charges jugées comme non déductibles.

a-Financement permanent :

Tableau 10 : Traitements des risques fiscaux en matiére d'IS liés aux comptes du financement permanant.

Les risques fiscaux Traitement du risque

Au niveau du passage du résultat comptable


En cas de réduction du capital par absorption des au résultat fiscal, il faut procéder à une
pertes, il y a risque de déduction des pertes vérification de la nature et de l'origine des
compensées du déficit reportable. déficits reportables. (Ne pas prendre en
considération les déficits absorbés).

En cas de la fusion, la société absorbante peut-


être exposée à deux types de risques:

 La non intégration de la prime de la La société doit faire appel à un conseil fiscal


fusion dans le résultat. pour optimiser l'impôt à payer d'une part, et
 Risque en cas d'application de l'article 20 d'autre part pour éviter les risques fiscaux
de l'IS de non présentation dans les inhérents à cette opération.
délais de l'engagement de reprise des
provisions, ou de la non intégration des
profits nets réalisés par chacune des
sociétés absorbées.
L'existence parmi les subventions Réintégrer le montant des subventions
d'investissement d'autres types de subventions. d'exploitation avec les produits.

Dresser pour chaque emprunt un tableau


Non-respect des échéances des emprunts et du d'amortissement, précisant la valeur de
taux de change. l'amortissement et l'intérêt avec leur
échéance.

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b-Actif immobilisé :
Tableau 11 : Traitements des risques fiscaux en matiére d'IS liés aux comptes de l’actif
immobilisé.

Les risques fiscaux Traitement du risque


Constater l'achat de l'immobilisation en
Existence d'une immobilisation correspondant à
charges, et imputer la totalité de son prix
une charge relative à l'exercice.
d'achat sur le résultat
Ne pas déduire l'amortissement relatif à cette
Existence d'une immobilisation non justifiée.
immobilisation.
Constitution de provisions pour dépréciation des
immobilisations incorporelles hors les conditions
Réintégration de la provision dans le résultat
prévues par la loi (inexistence du risque,
imposable.
évaluation incorrecte de la dépréciation)

Surestimation de la valeur des brevets propres à


l'entreprise (la valeur du brevet doit être au plus Réintégration de la partie qui dépasse la juste
égale à la valeur des éléments qui ont contribué valeur de l'amortissement.
à sa naissance, et amortie sur 20 ans maximum)

Existence parmi les immobilisations corporelles, Constater le montant considéré en charge


des éléments de charges (intégration d'une charge (réintégrer la différence entre le montant de
de réparation ou d'entretien dans les la charge et celui de l'amortissement
agencements des immobilisations). enregistré).

Sous-évaluation de la valeur d'entrée de


l'immobilisation surtout pour les biens importés
Recalcule du montant de l'amortissement et
(dont la valeur doit inclure des droits de douane,
réintégration de la partie supplémentaire.
les frais de transit), les immobilisations produites
Recalcule du montant de l'amortissement et
par l'entreprise pour elle-même (qui doivent être
réintégration de la partie supplémentaire.
évaluées au coût de production) ; non application
des taux d'amortissement normaux.

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c- Actif circulant :
Tableau 12 : Traitements des risques fiscaux en matiére d'IS liés aux comptes de l’actif circulant.

Les risques fiscaux Traitement du risque

Évaluation des stocks par des méthodes autres Calculer l'incidence fiscale, et procéder aux
que celles prévues par la loi. réintégrations ou aux déductions qui
s'imposent.

Constitution de provisions pour dépréciation des Réintégration de la provision.


stocks sans motif valable (méventes, risque du
marché...)

Non-respect du principe de séparation des Calculer l'impact sur le chiffre d'affaires et


exercices quant aux sorties. réintégration de la fraction qui concerne
l'exercice.

Constitution de provisions sur les créances en Réintégration de la provision


dehors des règles applicables (intenter une action correspondante.
en justice contre le client défaillant).

Maintien des créances irrécouvrables dans le bilan Le montant de la créance doit être enregistré
et non reprise des provisions y afférentes. en pertes, la provision doit être reprise ou le
cas échéant réintégrée dans le résultat
imposable.

Intégration des acomptes au personnel dans les Réintégration du montant passé en charge.
charges.

Non soumission des prêts au personnel dont la La société doit calculer pour chaque prêt dont
durée est supérieure à un an à l'intérêt. la durée est supérieure à un an, le
montant des intérêts et l'intégrer dans le
résultat imposable.

c- Passif circulant :
Tableau 13 : Traitements des risques fiscaux en matiére d'IS liés aux comptes de passif circulant.

Les risques fiscaux Traitement du risque

Existence de dettes envers les fournisseurs qui Réintégrer le montant des achats
ne correspondent pas à la réalité. correspondant dans les charges de l’exercice.

Non constitution de provision en cas de Constituer les provisions pour perte de


d’augmentation de dettes en devises. change.

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Application d’un taux d’intérêt sur les comptes


Réintégrer la différence d’intérêt résultant de
courants d’associés supérieur aux normes en
l’écart de taux.
vigueur.

Vérifier les conditions de déductibilité des


Non-respect des conditions de déductibilité des
intérêts versés et réintégrer le montant ne
charges d’intérêt (libération du capital...)
respectant pas les conditions prévues.

d- les comptes de charges :


Tableau 14 : Traitements des risques fiscaux en matiére d'IS liés aux comptes des charge.

Les risques fiscaux Traitement du risque

Porter les sommes données en garantie en Les sommes données en garantie doivent être
charges. réintégrées dans le résultat imposable.

La société doit justifier les honoraires versés, dans le


Existence des honoraires non
cas contraire il faut procéder à une réintégration
correspondant à des charges réelles.
dans le résultat imposable.

Non-respect des conditions de Réintégration du montant dépassant la partie


déductibilité des dons et des cadeaux. autorisée.

Non intégration de la partie dépassant


10 000 Dhs et dont le règlement est Réintégration de 50 % de la charge.
effectué en espèces.

La société ne peut déduire les amendes et taxes dues à


Non liaison de certains impôts et taxes à
une infraction de la loi. Le montant correspondant doit
l’exploitation.
être réintégré dans le résultat imposable.

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e- les comptes de produits :


Tableau 15 : Traitements des risques fiscaux en matiére d'IS liés aux comptes des produits.

Les risques fiscaux Traitement du risque

Existence d’une partie du chiffre d’affaire Réintégration dans le résultat imposable


non facturée.

Non inscription des travaux réalisés par Réintégration des montants des travaux pour
l’entreprise pour elle-même en produits. leur coût de production.

Non intégration des dons et subventions reçus. Les subventions d’exploitation sont imposées au
niveau du résultat de l’exercice de leur
obtention, de ce fait elles doivent être
réintégrées dans le résultat imposable.

Intégration des titres de participation Déduction des produits de participation


provenant de sociétés soumises à l’IS, dans la provenant d’une société soumise à l’IS.
base imposable.

Non-respect des conditions du marché pour Réintégrer l’écart résultant de la différence des
les intérêts sur prêts. taux.

2-Traitement des risques liés à la taxe sur la valeur ajoutée :


Les risques fiscaux au niveau de la taxe sur la valeur ajouté se manifestent par un
surplus de la taxe à payer (majoré éventuellement des amendes et majorations de
retard), ou par une diminution du crédit de TVA.

a-Actif immobilisé :
Tableau 16 : Traitements des risques fiscaux en matiére de TVA liés aux comptes de l’actif immobilisé.

Les risques fiscaux Traitement du risque

La non régularisation de la TVA déduite sur les Cette partie de TVA est devenue non
immobilisations en cas de cession dans un délai de déductible et par conséquent à réintégrer
moins de 5 ans à partir de sa date d’acquisition. dans le résultat fiscal.

Non récupération le mois même de la TVA Il n y a pas de risque fiscal. Mais il faut le faire
déductible payée sur l’achat d’immobilisations. pour des motifs de trésorerie.

Non intégration de la TVA non récupérable sur Ces immobilisations doivent être comptabilisés
immobilisation dans la valeur d’entrée. TTC.

Non application de la TVA sur les intérêts Calcul du montant de la TVA sur les
intérêts perçus et les intérêts versés.

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b- L’actif circulant :
Tableau 17 : Traitements des risques fiscaux en matiére de TVA liés aux comptes de l’actif circulant.

Les risques fiscaux Traitement du risque

Non régularisation au titre des destructions non Le montant de la TVA correspondant


justifiées de certains articles de stocks. devient non récupérable.

Non justification des créances devenues irrécouvrables. La non justification de ces créances n’ouvre
pas droit à la récupération de la taxe
correspondante.

La non régularisation de la TVA sur les créances perdues. L’entreprise doit procéder à la déduction de la
TVA correspondante.

Le non-respect des conditions normales de facturation La partie restante de la Taxe en appliquant le


sur les transactions avec les filiales ou société mère. prix normal doit être intégré dans le
montant de la TVA facturée

Existence de créance hors taxe en dehors des conditions L’absence de l’attestation d’exonération
prévues par la loi. entraîne la réintégration de la taxe sur la
valeur ajoutée correspondante dans la
déclaration de la TVA.

c- Les charges :
Tableau 18 : Traitements des risques fiscaux en matiére de TVA liés aux comptes des charges.

Les risques fiscaux Traitement du risque

Déduction de la TVA sur les déplacements et missions Ces frais n’ouvrent pas droit à déduction et
non liés à l’exploitation. doivent être comptabilisés TTC.

Calcul erroné du prorata de déduction pour les Les calculs doivent être refaits avant de
entreprises œuvrant dans des activités différentes. procéder aux réintégrations ou déductions
nécessaires

d- Les produits :
Tableau 19 : Traitements des risques fiscaux en matiére de TVA liés aux comptes des produits.

Les risques fiscaux Traitement du risque

Non taxation de certaines Toutes les opérations de l’entreprise doivent être taxées sauf
opérations taxables prévues par s’elles sont hors champs ou exonérées conformément aux textes de
la loi loi.

Non application de la TVA sur les Les prêts et les avances ne sortent pas du champ d’application de
intérêts des prêts et avances TVA et doivent donnés naissance à des TVA facturées.
données par l’entreprise
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Conclusion :

Malgré les réformes et les efforts de modernisation de


la fiscalité marocaine, elle fait toujours l’objet de
plusieurs critiques en termes de son degré
d’adaptation au contexte économique et social
marocain et du niveau de clarification des textes et lois
qui la composent, ceci explique le choix de certaines
entreprises d’opérer dans le marché informel ou de
recourir à la fraude fiscale.

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Conclusion de la première partie :

La complexité du système fiscal marocain et l’importance de l’impact fiscal sur


l’image fidèle rendent le recours aux auditeurs fiscaux de plus en plus indispensables.
Cependant le caractère réactif de l’audit fiscal constitue aujourd’hui une contrainte
majeure qui limite la vision de l’auditeur sur le passé tandis que les risques futurs
restent hors périmètre de d’étude. A cet égard l’adoption d’une approche d’audit qui
combine entre la pro activité et la réactivité vis-à-vis des risques fiscaux peut donner
naissance à une gestion des risques fiscaux plus efficace et optimisée.

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Deuxième partie :
Cas pratiques et
simulations.
Introduction à la deuxième partie :

Sur la base des approches théoriques développées au niveau de la première partie on


va étudier deux cas pratiques qui traitent les problématiques liées à l’audit fiscal et à
la mesure des risques fiscaux. Au niveau du premier chapitre on étudiera les
différents aspects de la mission d’audit fiscal en se basant sur le cas de la société
ALPHA, le deuxième chapitre sera consacré à la présentation des techniques de
calcul des risques fiscaux à partir de l’étude de cas de la société BETA.

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Chapitre 1 :
Démarche d’audit
fiscal et
programme de
travail :
Introduction :

Dans ce chapitre on va mettre en pratiques les concepts


théoriques présenté au niveau de la première partie à travers
une étude de cas réelle. On commencera par une brève
présentation de l’entreprise objet de l’étude, ensuite dans la
deuxième section on aura l’occasion d’exposer une nouvelle
approche de l’audit fiscal en matière d’impôt sur les sociétés.
L’objectif de ce chapitre est de présenté un cas choisis
précisément pour tester l’efficacité des techniques et la
méthodologie de l’audit fiscale.

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Section 1 : Présentation de l’entreprise support ALPHA :


ALPHA est une société anonyme au capital social de 110 611 000 DH, spécialisée dans
la filature continue de polyester. Cette unité de production est unique au Maghreb.

A- Structure et secteur d’activité :

1- Historiques et organigramme :

a- Historique :23

ALPHA a été créé en 1991. Elle s’est adossée à la technologie italienne de filature
pour la fabrication des fils POY et texturé.

En 1997, la technologie Allemagne a repris le relais pour lancer, pour la 1ère fois dans
la région, la production de fil plat (FDY et POY) et de fil micro.

La texturation a été renforcée par l’acquisition de nouvelles machines allemandes


adaptées aux besoins du marché.

c-Forces et atouts :24

Dotée d’un service R&D et d’un laboratoire de pointe, ALPHA élabore pour ses clients
des fils spécifiques en étroite collaborations. Cet atout, permet à ALPHA d’offrir à une
clientèle, de plus en plus exigeante, locale et étrangère, une gamme très large de fils,
allant de l’article standard aux produits les plus élaborés.

La réactivité aux demandes et la flexibilité du système de production, constituent des


atouts de taille que ALPHA capitalise et mets au profit de ses clients.

La capacité de production installée au niveau de la filature est d’environ 17 000


tonnes par an répartie entre fil POY (85%) destiné à la texturation et fil Plat (15%).

La flexibilité et la souplesse pratiquées au niveau des installations de production,


permettent une réactivité rapide aux besoins des clients.

La production est très diversifiée, allant des articles standards aux fils micros, avec les
différentes sections de filaments : ronde, trilobée, ….

23
www.kompass.com ID : MA2142160
24
Site internet de l’entreprise
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b- Organigramme :

Figure 6 : Organigramme de l'entreprise ALPHA

53
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2-Secteur d’activité :

L’industrie du textile et de l’habillement constitue au Maroc une activité à fortes


potentialités. 25Elle occupe une place stratégique dans l’industrie nationale de
transformation aussi bien sur le plan des emplois et des exportations que sur le plan de
l’équilibre socio-économique du pays.

Première activité industrielle du pays : 26

 40% des effectifs des Industries de Transformation.

 Le premier exportateur et pourvoyeur de devises : 30,4% avec 16,6 milliards de DH.

 3ème fournisseur de la France et 6ème à l’échelle du Marché Européen.

Le secteur “Textile-Habillement” se caractérise par 27:

 La prédominance d’entreprises de petite taille, à caractère familial, participant à


hauteur de 11% de la production ;

 L’existence de grandes entreprises, participant à hauteur de 61% dans la production ;

 L’existence d’entreprises à participation étrangère, participant à hauteur de 33% dans


la production ;

 La prédominance d’entreprises exportatrices.

Le secteur “Textile-Habillement” bénéficie de plusieurs facteurs clés de succès, permettant


aux PME marocaines de jouir d’un avantage compétitif. Il s’agit entre autres de :

 La proximité des marchés européens ;

 La capitalisation d’un savoir-faire et d’une expérience de 20 ans dans le domaine ;

 La stabilité politique du pays ;

 La diversité d’une industrie en pleine mutation ;

 La connaissance des marchés et la maîtrise des normes européennes qui permettent


de répondre aux exigences de délais, de prix et de services.

25
Ministère de l’Emploi, de la Formation Professionnelle, du Développement Social et de la Solidarité,
portrait de secteur pour le secteur de formation textile / habillement.
26
Source : Ministère du commerce et de l’industrie.
27
Source : Ministère du commerce et de l’industrie.
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B- Diagnostic financier :
28
Sur la base des états financiers communiqués on a procédé à la réalisation du
diagnostic financier suivant :

1- Analyse de la structure financière :


Tableau 20 : Calcul des ratios de la structure financière de l’entreprise ALPHA :

Ratio 2012 2011 Variation


Autonomie financière 58% 51% 14%
Immobilisations
40% 39% 2%
corporelles
Stocks 35% 32% 11%
Créances clients 24% 28% -15%

Les immobilisations corporelles occupent plus que 40 % de la structure de l’actif de


l’entreprise ALPHA. Ceci est expliqué par la nature industrielle de l’activité de
l’entreprise qui exige des installations techniques et matérielles lourde ainsi que des
taux de réinvestissement élevés.

Les stocks et créances clients occupent presque 60% de la valeur de l’actif total, ceci
peut être dû à la longueur du cycle d’exploitation de l’entreprise.

La société a été dans l’obligation de contracter des emprunts pour faire face à la
crise économique qui a surgie le pays durant les cinq dernières années ce qui a
affaiblie sont taux d’autonomie financière.

2- Analyse des ratios de rentabilité et de profitabilité :


Tableau 21 : calcul des ratios de rentabilité de l’entreprise ALPHA

Indicateurs 2012 2011


E.BE ou I.B.E (9, 651,844.37) 18, 845,974.70
Résultat d'exploitation (29, 331,544.26) 3, 309,048.39
Résultat courant (35, 818,895.53) (3, 735,727.22)
Résultat net (36, 097,696.55) (4, 184,741.77)
R. d'exploitation -19% 2%
R. économique -5% 8%
R. financière -80% -7%

28
: Annexe 3 : Bilan, CPC, ESG.
55
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La société dégage des taux de trop faibles depuis plus de 5ans. Ceci est dû
principalement à niveau d’investissement important accompagné d’un taux de sous
activité élevé.

3- Analyse de la valeur ajouté :


Tableau 22 : calcul des ratios de la valeur ajoutée de l'entreprise ALPHA

Ratio 2012 2011 Variation


Taux de la valeur ajouté 6% 18% -66%
Rémunération facteur travail 193% 47% 315%
Rémunération de l'actif 213% 43% 397%
Rémunération Etat 11% 2% 373%

La valeur ajoutée créée est presque absorbée par les charges de personnel et les
dotations aux amortissements, ce qui explique le niveau trop faible de l’excédent
brut d’exploitation.

5- Analyse de la liquidité :
Tableau 23 : calcul des ratios de liquidité de l'entreprise ALPHA

Ratio 2012 2011 Variation


Liquidé générale 554% 303% 83%
Trésorerie immédiate 2% 0.25% 876%

La complexité et la longueur du cycle d’exploitation de l’entreprise est à l’origine du


gonflement du besoin en fond de roulement de l’entreprise ce qui pèse en
conséquent sur la trésorerie de l’entreprise.

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Section 2 : Audit fiscal de la société ALPHA :


Dans le cadre de notre stage on a eu l’occasion de participer à une mission d’audit
comptable et de certification des comptes de l’entreprise ALPHA au niveau de
laquelle on a travaillé sur l’audit des aspects fiscaux de ladite entreprise.
A- Audit de l’impôt sur les sociétés :
1- Emergence d’une nouvelle approche :
La vérification de la conformité de l’impôt sur les sociétés peut être réalisée en
utilisant plusieurs méthodes et techniques d’audit :

1ére méthode :

A partir des données et des anomalies dégagées lors de l’audit comptable, l’auditeur
effectue des interprétations d’ordre fiscal et recalcule l’impôt qui devrait être dû par
l’entreprise.

Figure 7 : de l'audit comptable vers l'audit fiscal

Audit comptable
Base de début pour
l’auditeur fiscal

Rapport d’audit
Audit fiscal
comptable

2éme méthode :
La deuxième méthode adopte la démarche et les outils de l’audit comptable (phase
préliminaire, contrôle interne …….). Elle offre à l’auditeur fiscal la possibilité
d’effectuer une vérification des comptes sous une perception fiscale des risques en
négligeant les anomalies qui n’ont aucune incidence fiscale.
3éme méthode :
Dans le cadre de la mission d’audit fiscal de la société ALPHA on a développé une
nouvelle approche qui combine entre les deux méthodes et qui introduit la notion de
marge de manœuvre fiscale. Elle a pour objectif d’adapté les spécificités de la
vérification des opérations à caractère fiscale à la structure et les caractéristiques

57
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de l’entreprise auditée. L’auditeur sera amené a focalisé ses contrôles sur les
comptes porteur de risque fiscaux potentiel à savoir ceux qui reflètent les
caractéristiques du cycle d’exploitation de l’entreprise.

2- Démarche de travail :
La démarche de travail adoptée repose essentiellement sur quatre étapes :

Figure 8 : Les étapes de la démarche adoptée au niveau l'audit fiscal de l'entreprise

Vérifications
formelles
vérification des
calculs
Détermination
du seuil de
signification contrôle des
opérations
porteuse de
rsique potentiel

a- Vérification formelles :
La vérification formelle concernent en premier lieu des aspects peuvent paraitre
évidents, mais doivent néanmoins être examinés. Il s’agit pour l’auditeur de s’assurer
que la liasse fiscale (pièces annexes à la déclaration fiscale) a été déposée en
consultant les visas de l’administration fiscale.

L’auditeur doit s’assurer que les liasses fiscales apparaissent comme correctes en la
forme (utilisation des imprimés adéquats). Exhaustivité du nombre d’imprimés, cases
remplies etc.

L’auditeur doit demander les justificatifs des versements effectués afin de vérifier
que ces versements ont été effectués dans les délais requis.

Objectif :

Faciliter à l’auditeur la détection des risques fiscaux correspondant au non


déclaration ou au non-paiement dû de l’impôt dû à l’Etat.

58
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La vérification formelle des déclarations effectuées par la société ALPHA n’a donné
lieu à aucunes anomalies ou fautes grave. L’adoption de la Télédéclaration contribue
à la réduction des risques fiscaux émanant des procédures déclaratives.

b- Vérification des calculs :


L’exercice 2012 s’est clôturé par un déficit de 36 097 696.55. L’impôt sur les sociétés
correspondant à ce résultat est de 0%, cependant la société est obligée de payer une
cotisation minimale de 0.5% des produits d’exploitation et des produits financiers
réalisés.

La société ALPHA a payé une cotisation minimale de 761 160.00 Dhs dont le détail
est le suivant :

Tableau 24 : les éléments retenus par ALPHA pour le calcul de la cotisation minimale

Eléments : Valeur
CHIFFRES D'AFFAIRES 149, 805,331.05
GAINS DE CHANGE 461,634.30
ECARTS DE CONVERTION PASSIF 246,255.76
REPRISES FINANCIERES ET TRANSFERTS DE CHARGES 1, 228,134.26
SUBVENTIONS ET DONS RECU DE L'ETAT, COLLECTIVITE ET TIERS 489,696.89
TOTAL 152, 231,052.26
TAUX DE CM 0.5%
COTISATION MINIMALE 761,155.26
CM ARRONDIS 761,160.00

Les anomalies détectées :

La société ALPHA a payé un montant de 5800 DH de plus à cause d’une déclaration


excessive d’un montant de 1, 159,910.00 au niveau de la base de la cotisation
minimale qui se détail comme suit :

 Le montant de 461,634.30 Dhs relatif au gain de change a pris en considération au niveau


des reprises financières et Transfer de charge, il s’agit d’un double emploi au niveau de la
base de calcul de la cotisation minimal ;

 D’après l’article 144 du code général des impôts les reprises financière ne rentrent pas
dans la base de calcul de la cotisation minimale. Ils sont d’une valeur de 698,275.16 Dhs.

59
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Tableau 25 : recalcule de la cotisation minimale due par ALPHA

Montant Montant Ecart


Eléments
recalculé déclaré
Base de la cotisation minimale 151, 071,142.00 152, 231,052.00 1, 159,910.00
Montant de la CM 755,356.00 761,156.00 5,800.00

Rappels des règles de calcul de la base de la cotisation minimale :

Article 144 du CGI :

La base de calcul de la cotisation minimale est constituée par le montant, hors taxe
sur la valeur ajoutée, des produits suivants :
Le chiffre d’affaires et les autres produits d’exploitation :

 Le chiffre d'affaires comprenant les recettes et les créances acquises se rapportant


aux produits livrés, aux services rendus et aux travaux immobiliers réalisés ;
 Les autres produits d’exploitation.
Les produits financiers :

 Les produits des titres de participation et autres titres immobilisés ;


 Les gains de change ;
 Les intérêts courus et autres produits financiers ;
 Les écarts constatés suite à cette évaluation sont imposables au titre de l’exercice de
leur constatation ;

Les subventions et dons reçus de l’Etat, des collectivités locales et des tiers figurant
parmi les produits d’exploitation
Les produits non courants :

 Les subventions d’équilibre ;


 Les autres produits non courants y compris les dégrèvements obtenus de
l'administration au titre des impôts déductibles ;

60
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c-Détermination du seuil de signification fiscal :


Le seuil de signification fiscal constitue un guide pour l’auditeur au niveau du choix
des opérations à vérifier.

La société à dégager un déficit fiscal brut de l’ordre de -36,097,696.55 Dhs obtenue


partir de 191,639,184.93 charges et de 156,302,648.38 de produits.

Calcule de la marge de manouvre fiscale :

La marge de manouvre fiscale définit le périmètre à l’extérieur duquel la société sera


exposée aux risques fiscaux relatifs à l’impôt sur les sociétés.

Calcul :

Déficit : -36, 097,696.55

Cotisation minimale : 755,356.00

Tant que l’impôt sur les sociétés (résultat fiscal net × 30%) est inférieur à 755.356.00
la cotisation minimale sera le seul impôt dû envers l’Etat. C’est à dire que si l’auditeur
fiscal procède à la réintégration de de 36, 097,696.55 des charges l’impôt restant due
à l’Etat est la cotisation minimale.

Marge de manouvre fiscal : = 19%

19 % correspond au pourcentage des charges comptabilisées qui ne génèrent aucun


risque fiscal. Dans ce cas l’auditeur fiscal focalisera son effort sur les opérations ou
les comptes dans dont la valeur relative dépasse 19% du montant global des charges.
Ces opérations concernent en principe :

 Les charges de personnel ;

 Les dotations aux amortissements ;

 La variation de stock ;

 Les achats de matières premières ;

 L’énergie électrique.

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d- Contrôle des opérations à caractère fiscale :

1- Les dotations aux amortissements :


Les tests portant sur les éléments qui ont servies au calcul des dotations aux
amortissements29 à savoir les taux pratiqués, les valeurs des immobilisations
retenues ont conclu à l’existence d’une dotation aux amortissements supplémentaire
d’un montant de 895,633.61 Dhs qui émane d’une surévaluation de la valeur
d’origine du compte installations techniques matériel et outillage.
2-La variation de stock :
Les vérifications ont porté sur les quantités (qui devaient être identiques à celles
relevées lors de l’inventaire), aussi sur le coût d’acquisition des matières première
importées (Chips), le coût de production des produits finis (POY, PLAT et TEX). 30
L’entreprise ALPHA ne procède pas à la valorisation du stock en cour de route ce qui
peut mettre en cause la déductibilité des achats de matières première qui seront
comptabilisées en 2013.
3- Les charges d’exploitation :
Le contrôle des comptes de charges d’exploitation n’a conduit à la détection
d’aucunes anomalies ou erreurs significative qui peuvent mettre en cause la
crédibilité des mouvements des charges d’exploitation admises en déduction fiscale.
4- Les charges de personnel :
Les risques de non déductibilité des rémunérations portent principalement sur les
dirigeants qui sont fixe ou influence fortement sur la fixation du montant de leur
rémunération. L’auditeur doit donc adapter sa vigilance en fonction de la taille et de
l’organisation de l’entité auditée.
Dans le cas de l’entreprise ALPHA les procédures et les règles de génération des
fiches de paie sont parfaitement conformes aux dispositions du code général des
impôts et au code de travail. Cependant le calcul de la provision pour congé payé a
fait l’objet d’une remarque concernant la base de calcul retenue par le directeur
ressource humaines, ce dernier n’a pas exclus les indemnités imposable de la base de
31
calcul de la provision.

29
: Annexe 4 : Test de la conformité des dotations aux amortissements comptabilisées.
30
: Annexe 5 : Tableau de calcul des stocks en cour de route non comptabilisé.
31
: En raison de la sensibilité des données relatives à la paie aucun document nous n’a été communiqué
62
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B- Audit de la taxe sur la valeur ajouté :


L’audit de la taxe sur la valeur ajouté se divise en deux étapes :

1- Vérification du chiffre d’affaire déclaré :


Le rapprochement du total des déclarations mensuelles du chiffre d’affaire d’une part
avec la variation du compte clients et compte rattachés en terme des encaissements
montre une différence qui a été comptabilisée mais non déclarée

2- Vérification des récupérations :


Suite à la vérification par sondage des déclarations de TVA, certaines factures et des
pièces justificatives de charge et d’immobilisations ayant fait l’objet de récupération
de la TVA, on a pu constater qui suit :

 Centaines charges non admis en déduction en matière de TVA ont été


récupéré ;
 Des récupérations sur charges ont été effectuées sans respecter le décalage
d’un mois ;
 Le montant de la taxe n’est pas apparent sur certaines factures ;
 La société ne procédé pas à comptabilisation en charge des factures rejetées
lors de la demande de remboursement de TVA.

Il est impératif que la firme mette en place une procédure de contrôle des
récupérations de la TVA, ainsi que l’adoption d’un manuel de procédures comptables
qui précise les règles de déclaration et récupération, afin d’éviter les erreurs
matérielles et assurer un respect rigoureux de la réglementation en vigueur.

63
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C- Audit de la taxe professionnelle :

1- Démarche d’audit :
L’audit de la taxe professionnelle repose sur la capacité de l’auditeur à recenser les
modifications affectant les établissements de l’entité auditée, c’est-à-dire
essentiellement les créations, cessions, fermetures et transfert afin de vérifier que les
obligations déclaratives afférentes à ces immobilisations ont été remplies et que les
règles d’imposition ont été correctement appliquées dans le cadre de ces opérations.
L’auditeur doit aussi opérer une première vérification des bases déclarées par l’entité
auditée en rapprochant les déclarations de la taxe professionnelle avec les
mouvements comptables des immobilisations.
L’auditeur doit s’assurer que l’entité auditée dispose d’un document ou d’un fichier
tenu en interne lui permettant de recenser les biens dont elle est locataire, et
procéder à des vérifications par sondages de l’exhaustivité de cette liste afin de
vérifier que les biens loués sont bien mentionnés dans la déclaration de la taxe
professionnelle. Il doit également s’assurer que l’entité a pu obtenir du bailleur
l’indication du prix de revient des biens pris en location.
La base minimum d’imposition est appliquée spontanément par l’administration
fiscale pour le calcul des cotisations. L’auditeur doit toutefois s’assurer que l’entité
auditée ne relève pas des cas d’exemption de cette cotisation.

2- les risques fiscaux soulevés lors de l’audit de la société ALPHA :


Les travaux de vérification de la conformité de la taxe professionnelle déclarée ont
conclues à ce qui suit :
 Non-conformité des dates déclarées au niveau de la taxe professionnelle aux celles
inscrites au niveau de la comptabilité.
 Un montant significatif correspondant au matériel informatique a été pris en
considération lors du calcul de la taxe.32

En raison que la société ALPHA a dépassé le seuil de 50 millions au niveau du chiffre


d’affaire elle soumise au paiement d’un montant plafonné à 500.000 Dhs quelques
soit les éléments déclarés.

32
NB : d’après la loi 46-06 relative à la fiscalité locale le matériel informatique ne fait pas partie de la
base déclarative soumise à la taxe professionnel
64
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D- Recommandations :
Suite à notre essai d’audit fiscal au sein de la société ALPHA nous avons pu déceler un
certain nombre d’anomalies afférentes aussi bien au contrôle interne relatif à la
fonction fiscale de la société qu’à ses opérations fiscales.

Pendant les vérifications auxquelles nous nous sommes livrées au cours de ce travail,
nous avons essayé de couvrir l’ensemble des impôts et taxes auxquels la société est
assujetti. Cependant il ne s`agit finalement que d`une simulation qui est, le fruit du
travail d`un débutant dans le domaine, les conclusions auxquelles nous sommes
parvenues ne sont qu`à titre indicatif et tributaire des informations mises à notre
disposition.

Ces considérations étant faites notre rapport d`audit fait état des situations suivantes
:

La société doit mettre en place des procédures spécifiques aux traitements fiscaux

La société doit mette former un service d'audit interne qui s’occupe des questions
d`ordre comptable.

La société doit intégrer l’examen de la fonction fiscale de l’entreprise parmi les


responsabilités du service d’audit interne ou faire appel à des services fiscaux
externes de manière occasionnelle pour s`assurer de la qualité du contrôle fiscal
interne.

C’est le chef comptable qui se charge aussi bien de l'établissement des déclarations
fiscales que de leur contrôle. La société est amenée à renforcer le contrôle des
déclarations fiscales en désignant un responsable du contrôle des traitements fiscaux
à part le chef comptable car ce dernier ne peut pas être juge et partie en même
temps.

Enfin il est impératif d`instaurer un système de contrôle interne plus fiable et de


lancer des programmes de formation en matière de gestion du risque fiscal afin de
limiter les risques préjudiciables à la source.

65
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Conclusion :
Les résultats obtenus dans notre essai ne constituent que des germes d`un projet
ambitieux .A ce titre le succès de la formule de l`audit fiscal auprès des entreprises
demeurera largement tributaire du degré de ‘professionnalisme’ et de la qualité des
travaux qui seront entrepris dans le domaine.

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Chapitre 2 :
Simulation et
calcul des risques
fiscaux en cas de
contrôle fiscal :
Introduction :

Dans ce chapitre on va procéder au calcul des risques fiscaux à partir d’une


simulation d’un contrôle fiscal. Dans une première section on va présenter
les différents règles et caractéristiques du contrôle fiscal ensuite dans une
deuxième ç section on va étudier un cas pratique de calcul des risques
fiscaux en cas d’un contrôle fiscal.

67
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Section 1 : Le contrôle fiscale.


Quel que soit la nature ou le degré du risque fiscal, ce dernier ne peut être
matérialisé que par la survenance d’un contrôle fiscal. Cette section sera consacrée à
l’étude des différents aspects du déroulement du contrôle fiscal et à la présentation
des sanctions qui peuvent surgir en cas de détection des anomalies significatives.

A- Définition et caractéristiques du contrôle fiscal.

1-Définition :
Le contrôle fiscal, tel que présenté dans l’article 210 du code général des impôts (CGI)
est un droit dont dispose l’administration fiscale de s’assurer de la véracité des
déclarations des contribuables. Il consiste en un examen détaillé de la comptabilité
de ces derniers sur la base des documents fournis ainsi que des informations
externes auxquelles peut recourir l’administration fiscale.33
2- le déroulement du contrôle fiscal :
La vérification fiscale prend deux formes : le contrôle sur pièce et le contrôle sur
place.

a- le contrôle sur pièce :


Le contrôle sur pièces est effectué par un inspecteur depuis son bureau sans se
déplacer chez le contribuable. Le service d’assiette dont la mission principale est le
contrôle sur pièce est chargé de vérifier que toutes les déclarations sont réalisées
dans les temps et dépourvues d’erreurs. C’est à ce niveau que le risque fiscal est
évalué, et le vérificateur est orienté vers les anomalies les plus flagrantes et plus
encore, qu’on a une idée sur la moralité et l’honnêteté du contribuable.
b- le contrôle sur place :
Le contrôle sur place comme son nom l’indique, oblige les brigades spécialisées à se
rendre sur place pour vérifier les documents comptables et constitue de ce fait la
suite logique du contrôle sur pièces. Il s’agit d’opérations qui visent à s’assurer de la
véracité des éléments déclarés en les comparants avec les preuves matérielles.34

33
: HJIRT Saïd, Les vices de procédure de contrôle fiscal au Maroc, quels effets sur la procédure : nullité
relative ou absolue ?, 2011, MS ISCAE Casablanca.
34
: LAHLOU Zaineb, Les caractéristiques du contrôle fiscal au Maroc et l’intervention des conseillers
fiscaux, 2012, MFE ISCAE Casablanca.
68
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Toutefois l’article 212 du CGI oblige le vérificateur à informer le contribuable sur les
modalités du contrôle comme suit :

 Avis de vérification : le contribuable reçoit un avis de vérification sous pli fermé avec
accusé de réception. Il comporte généralement des informations lui indiquant la nature
de l’opération dont il fera l’objet ainsi que l’identité du vérificateur. L’intervention du
vérificateur ne peut se faire qu’à partir du 16 ème jour de réception de cet avis.
 Durée de vérification : 6 mois pour les entreprises dont le chiffre d’affaire Hors TVA est
inférieur à 50 millions de dirhams et 12 mois pour un chiffre d’affaire supérieure.
 Lieu de vérification : les locaux du domicile fiscal de la personne physique ou morale.
 Clôture de vérification : 2 PV (en double exemplaires) sont établis le premier au début de
la vérification, le second à la fin.

B- Règles en matière des sanctions et pénalités fiscales :


35
Selon les dispositions de l’article 184 du C.G.I., une majoration de 15% est
applicable en matière de déclaration du résultat fiscal, des plus-values, du revenu
global, des profits immobiliers, du chiffre d’affaires et des actes et conventions dans
les cas suivants :

 Imposition établie d’office pour défaut de dépôt de déclaration, déclaration


incomplète ou insuffisante ;
 Dépôt de déclaration hors délai ;

Défaut de dépôt ou dépôt hors délai des actes et conventions.

La majoration de 15 % précitée est calculée sur le montant :

 Soit des droits correspondants au bénéfice, au revenu global ou au chiffre d’affaires


de l’exercice comptable ;
 Soit de la cotisation minimale prévue à l’article 144 du C.G.I. lorsqu'elle est
supérieure à ces droits ou lorsque la déclaration incomplète ou déposée hors délai
fait ressortir un résultat nul ou déficitaire ;
 Soit de la taxe fraudée, éludée ou compromise ;
 Soit des droits simples exigibles ;
 Soit des droits théoriques correspondants aux revenus et profits exonérés.

35
: Note circulaire N° 717 relative au code générale des impôts, livre 1, titre 5, disposition communes.
69
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Le montant de la majoration précitée ne peut être inférieur à cinq cents (500)


dirhams et cent (100) dans le dernier cas.

Toutefois, en cas de déclaration incomplète ou insuffisante, cette majoration n’est


pas appliquée lorsque les éléments manquants ou discordants n’ont pas d’incidence
sur la base de l’impôt ou sur son recouvrement.

70
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Section 2 : Cas de l’entreprise BETA.


Dans le cadre de notre stage on a eu la chance de travailler sur la préparation d’une
simulation fiscale en matière d’impôt sur les sociétés, l’entreprise objet de la
présente simulation constitue une base parfaite pour la mise en application des
différents aspects de la mesure des risques fiscaux liés à l’impôt sur les sociétés.

A- Présentation du problème.
La société BETA est une société qui opère au niveau su secteur hôteliers depuis 1963
jusqu'à nos jours, période durant laquelle elle a fait l’objet de plusieurs contrôles
fiscaux. Vers la fin de l’année 2007 la société a été acquise par un fond
d’investissement étranger, avec lequel la société a signé un contrat qui porte sur la
location des immeubles et des constructions de la société.

Pour procéder au réaménagement et au renouvellement de l’hôtel le fond


d’investissement étranger à contracter un crédit au nom de la société BETA, le
modèle financier et fiscal ainsi mis en place la considère comme étant une société
transparente.

Depuis 2010 aucune déclaration fiscale en matière d’impôt sur la société n’a été
effectuée.

L’audit des liasses fiscales déposée relatives au exercice 2008, 2009 et 2010 a permet
de détecter des anomalies graves et des irrégularités profondes qui se présente
comme suit :

 La société n’a pas procédé au calcul des intérêts sur les comptes débiteurs qu’elle

possède.

 La société a constitué en 2003 une provision pour impôt suite à un contrôle fiscale,

devenant ainsi sans objet cette provision n’a pas fait l’objet d’une reprise jusqu'à

2011.

 Certains montants qui gonflent les comptes débiteurs correspondent à des

règlements des fournisseurs de la société BETA.

71
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 Les redevances de loyer ont été comptabilisées hors taxe sur la valeur ajoutée. Le

contrat e loyer entre la société et le fond d’investissement étranger est un acte civil

qui n’entre pas dans champ d’application de la TVA.

B- Calcul des risques fiscaux :

1- Démarche :
Avant de procéder au calcul des risques il sera préférable de dresser un schéma qui
retrace les différents scénarios existant :

La société ALPHA a le choix entre le dépôt des bilans rectificatifs ou de centraliser les
rectifications relatives ou bilans déposés dans l’exercice 2011.

Les réintégrations affectant un résultat déficitaire doivent être majorées de 15 % (ou


de 100 % en cas de mauvaise foi) tant que le déficit n'a pas été résorbé. Dans cette
étude de cas seront calculé sur la base de l’existence d’une bonne foi.
Figure 9 : Arbre des scénarii possibles

Scénarii de calcul des


risques fiscaux.

En cas centralisation En cas de dépôt des

des rectifications. bilans rectificatifs.

Cas de Cas Cas de Cas de


contrôle normal contrôle normal
fiscal fiscal

72
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2-calcul des risques :


36
Sur la base des tableaux des calculs présentés au niveau des annexes on a calculé
les risques fiscaux en base et en droit en adoptant la logique des inspecteurs fiscaux.
Les résultats dégagés se résument comme Suits :

a- Scénario 1 : Centralisation des rectifications en 2011


Tableau 26 : Scénario 1 : Centralisation des rectifications en 2011

2008 2009 2010 2011

REPORTS
15, 524,363.35 14, 426,448.95 18, 803,372.32 22, 600,273.28
DEFICITAIRES
Centralisation
RESULTAT
des - 749,145.61 - 4, 536,927.68 -3, 972,658.96 11, 381,479.94
NET FISCAL
rectifications
IS 3, 414,443.98
en 2011
CM 1,500.00 2,917.00 17,500.00 -

b-Scénario 2 : Dépôt des bilans rectificatifs


Tableau 27 : Dépôt des bilans rectificatifs

2008 2009 2010 2011


REPORTS
15, 524,363.35 14, 506,146.42 15, 326,228.03 15, 823,355.84
DEFICITAIRES
Dépôt des
RESULTAT NET
bilans - 828,843.08 - 980,839.61 - 497,127.81 - 1, 643,354.01
FISCAL
rectificatifs
IS
CM 1,500.00 21,100.00 44,112.00 44,979.00

Pour les mêmes données comptables la société paye plus de 3 millions de Dhs
d’impôt dans le scénario 1 par rapport au scénario 2. Ceci est dû à la provision pour
impôts comptabilisée au niveau de l’exercice 2011 et que devra être comptabilisé en
2008.

Le dépôt des bilans rectificatifs aurai pu permettre à la société de se débarrasser de


la provision sur impôt en offrant la possibilité de comptabilisé une reprise au niveau
de l’exercice 2008 qui est fiscalement prescrits et ne peut faire l’objet d’aucun

36
Annexes 6 : Tableau de calcul des risques fiscaux.
73
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contrôle fiscal sauf pour le déficit reporté qui rentre dans le calcul de l’impôt exigible
d’un exercice non prescrits.

c- Scénario 3 : Contrôle fiscale en cas de centralisation des rectifications en 2011.


Par respect du principe de séparation des exercices en cas de contrôle fiscal
l’inspecteur procédera à l’affectation des rectifications centralisées en 2011 aux
exercices comptables ou elles doivent être comptabilisées en premier lieu.

Tableau 28 : Scénario 3 : Contrôle fiscale en cas de centralisation des rectifications en 2011

2008 2009 2010 2011


REPORTS DEFICITAIRES 15, 524,363.35 12, 118,944.43 - -
RESULTAT BRUTE FISCAL - 749,145.61 - 4, 536,927.68 - 3, 972,658.96 33, 981,753.22
24, 797,592.61
REPRISE SUR PROVISION
-24, 797,592.61
POUR RISQUE
Reclassement des mouvements
PRODUITS
Contrôle
FINANCIERS/DEBITEURS 4, 154,564.53 4, 884,439.60 6, 796,318.57 - 8, 142,406.39
fiscale en cas
DIVERS
de
TVA/LOYER - 116,666.66 700,000.00 - 816,666.66
centralisation
RESULTAT APRES
des - 12, 118,944.43 13, 142,826.76 3, 523,659.61 225,087.56
RECTIFICATION
rectifications
IS 3, 942,848.03 1, 057,097.88 67,526.27
en 2011
CM 20,772.82 - - -
Majoration pour dépôt
3,115.92 591,427.20 158,564.68 10,128.94
tardif
Majoration pour
insuffisance de 242.39 590,989.65 155,939.68 -
déclaration

Le total des majorations est de 1 510 508 .00 DHS sans prise en considération des
intérêts de retard.

74
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d- Scénario 4 : Contrôle fiscale en cas de dépôt des bilans rectificatifs :


Tableau 29 : Scénario 4 : Contrôle fiscale en cas de dépôt des bilans rectificatifs.

2008 2009 2010 2011

REPORTS DEFICITAIRES -15, 524,363.35 -980,839.61 -1, 477,967.42

RESULTAT NET FISCAL -828,843.08 - 980,839.61 - 497,127.81 -1, 643,354.01


REPRISE SUR
PROVISION POUR 24, 797,592.61 - - -
RISQUE
Contrôle
PRODUITS
fiscale en cas
FINANCIERS/DEBITEURS 161,249.90
de dépôt des
DIVERS
bilans
RESULTAT APRES
rectificatifs. 8, 605,636.08
RECTIFICATION
Exercice
IS
prescrits
CM 21,100.00 44,112.00 44,979.00
Majoration pour dépôt
3,165.00 6,616.80 6,746.85
tardif

Les majorations cumulent un total de 16 528.56 hors intérêt de retard.

La société aurai dû procéder au dépôt des bilans rectificatifs, la centralisation des


rectifications dans un seul exercice expose BETA a des risques fiscaux énormes qui
peuvent se traduire à des risques financiers et nuire à sa réputation.
Conclusion :
Au vu de ces risques encourus, nous nous proposons de formuler ces
recommandations qui ne sont guère exhaustives mais à titre indicatif :

 Etablissement de procédures permettant de mettre en évidence de traitements


fiscaux par catégorie de biens.
 Renforcement du contrôle dans le cadre de l`établissement des déclarations tant au
niveau du respect de la règle fiscale qu`au niveau de l`exactitude de ces déclarations.

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Conclusion de la deuxième partie :


En guise de conclusion, on peut confirmer que le risque fiscal est un risque pur,
permanant et a sources multiples, cependant son degré d’influence dépend des choix
fiscaux et du modèle financier adopté par l’entreprise comme démonté au niveau de
la première étude de cas.

La mesure du risque fiscal constitue la première étape du processus d’optimisation


fiscal, elle permet aux décideurs d’avoir une image claire de la position fiscal de la
firme et les perspectives de son évolution. Au niveau de la deuxième étude de cas les
responsables.

La complémentarité entre l’audit comptable et l’audit fiscal et l’émergence de la


gestion fiscale prospective peut donner lieu aux naissances des approches
d’optimisation fiscale hybrides capables de mieux répondre aux exigences et
dispositifs de gestion au niveau du contexte marocain.

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Conclusion générale :
Le dispositif fiscal marocain est caractérisé par sa variété et sa complexité.
Cette complexité, combiné, en général, au retard d’adaptation et de compréhension
des entreprises (en particulier les PME) engendrent un accroissement des risques
fiscaux. Ces risques peuvent être inhérents soit à la particularité du secteur
d’activité, soit à une mauvaise interprétation de la législation fiscale due à une
imprécision du législateur ou encore à une défaillance des structures internes de
l’entreprise.

L’auditeur fiscal a donc pour mission de détecter ces risques qui peuvent altérer la
fiabilité de l’information financière et d’en trouver les traitements appropriés, afin
d’éviter à l’entreprise de supporter les charges latentes (les amendes et les
sanctions) dues au non-respect des dispositions réglementaires en vigueur.

La théorie comptable est aujourd'hui en pleine évolution. La tendance vers


l’harmonisation des normes et l’unification du référentiel comptable « IAS-IFRS
» aura-t-elle un impact sur la fiscalité des entreprises ?

L’introduction de tels concepts laisse présager des incidences comptables non


négligeables et en conséquence des impacts fiscaux et exige une adaptation des
règles fiscales.

L’imposition sur la base des IAS-IFRS aurait des incidences non négligeables,
positives ou négatives, sur l’impôt sur les sociétés. On peut citer par exemple les
incidences liées à la reconnaissance des gains de change latents, à la comptabilisation
de la juste valeur des instruments financiers, à la reconnaissance progressive des
revenus sur les contrats à long terme, aux durées d’amortissement des
immobilisations, aux règles de capitalisation des frais de recherche et
développement, aux principes de valorisation des stocks, aux fusions etc.

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Aussi, cette mesure impliquerait une refonte plus ou moins importante du cadre
fiscal marocain, allant de l’identification de simples retraitements fiscaux au
décrochage complet du bilan fiscal. Cette stratégie de refonte doit être basée sur :

 un principe d’incitation et d’orientation ;


 un principe de simplification, d’harmonisation et de cohérence ;
 un principe de compétitivité ;

Afin de pouvoir suivre les perpétuelles mutations internationales tant au


niveau juridiques qu’économique et sociale. Il serait également indispensable de
revoir les lois sur les sociétés commerciales afin de redéfinir les notions de bénéfices
distribuables, de capitaux propres, de prévention des difficultés financières.

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Table des matières


INTRODUCTION GENERALE : ........................................................................................... 9

PREMIERE PARTIE : AUDIT FISCAL ASPECTS THEORIQUES ET APERÇU SUR


LE SYSTEME FISCAL MAROCAIN. ................................................................................. 11

INTRODUCTION A LA PREMIERE PARTIE :............................................................... 11

CHAPITRE 1 : AUDIT FISCAL ET GESTION DU RISQUE FISCAL........................... 12

Introduction : .................................................................................................................................... 12

Section 1 Notion de risque fiscal. ...................................................................................................... 13


A- Problématique du risque fiscal. ...................................................................................................... 13
1-Définition et typologie : .............................................................................................................. 13
a- Définition :............................................................................................................................. 13
b-Exemple : Cas de l’impôt sur les sociétés (IS) : ...................................................................... 13
b-1-risque en base : .............................................................................................................. 13
b-2-risque en droits : ............................................................................................................ 13
b-3-Exemple :........................................................................................................................ 14
2-Origine des risques fiscaux : ....................................................................................................... 14
a- Le risque de transactions : .................................................................................................... 15
b- Risque fiscal lié au cycle financier : ....................................................................................... 15
c- Les risques comptables: ........................................................................................................ 16
d- Risque d’origine interne et externe : .................................................................................... 17
B La gestion proactive du risque fiscal : .............................................................................................. 18
1- Définition et concept général : .................................................................................................. 19
a-Constituer un groupe de travail chargé de la fiscalité : ......................................................... 19
b -Etablir une stratégie fiscal : ................................................................................................... 20
c-Recenser les problèmes et risques fiscaux existants :............................................................ 20
2- Les outils de la gestion proactive du risque fiscale : .................................................................. 20
a- la planification fiscale : .......................................................................................................... 20
b- La mise en place d’un système d’information fiscale : ......................................................... 21

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Section 2 : Initiation à l’audit fiscal : méthodologie et objectif. ........................................................ 22


A- Cadre méthodologique et définition de l’audit fiscal: .................................................................... 22
1-Définition : .................................................................................................................................. 22
2 - Cadre méthodologique : ........................................................................................................... 23
a- les compétences de l’auditeur fiscal : ................................................................................... 24
a-1 Indépendance : ............................................................................................................... 24
a-2 Compétence : ................................................................................................................. 24
a-3 Secret professionnel: ...................................................................................................... 24
b- Méthodologie de l’audit fiscal :............................................................................................ 25
b-1-Phase préliminaire : ....................................................................................................... 26
b-2- Prise de connaissance générale de la fonction fiscale de l’entreprise : ........................ 26
b-3- L’étude Du contrôle interne spécifique au domaine fiscal : ......................................... 26
b-4- Contrôle des opérations à caractère fiscal : .................................................................. 26
b-5-Synthése et rapport : ..................................................................................................... 26
B – Objectifs et limites de l’audit fiscal : ............................................................................................ 27
1- Objectifs de l’audit fiscal : .......................................................................................................... 27
a- Objectif de régularité : .......................................................................................................... 27
b- Le Contrôle d'Efficacité : ....................................................................................................... 27
2- Les limites de l’audit fiscal : ....................................................................................................... 27

Conclusion : ...................................................................................................................................... 28

CHAPITRE 2 : APERÇU SUR LE SYSTEME FISCAL MAROCAIN :........................... 29

Introduction : .................................................................................................................................... 29

Section 1 : Arsenal fiscal marocain. ................................................................................................... 30


A- Les différents impôts et taxes dus à l’Etat :.................................................................................... 30
1-L’impôt sur les sociétés : ............................................................................................................. 30
2-L’impôts sur le revenu : .............................................................................................................. 30
3- La cotisation Minimale : ............................................................................................................. 31
4-Taxe sur la Valeur Ajoutée : ........................................................................................................ 32
5-La taxe Professionnelle : ............................................................................................................. 33
6-Taxe des Services Communaux : ................................................................................................. 34

Section 2 : Analyse et traitement des risques fiscaux liés aux différents impôts et taxes : ................ 35
A- Présentation des risques : .............................................................................................................. 35
1- Risques liés à l'impôt sur les sociétés : ...................................................................................... 35
a- Le financement permanent ................................................................................................... 36
b- Actifs immobilisés : ............................................................................................................... 37
80
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C- Actif circulant : ...................................................................................................................... 38


d- Passif circulant : .................................................................................................................... 38
e- Les comptes de charges : ...................................................................................................... 39
f-Les comptes de produits : ....................................................................................................... 40
2- Risques liés à la taxe sur la valeur ajoutée :............................................................................... 40
B- Le traitement des risques fiscaux : ................................................................................................. 42
1- Traitement des risques liés à l’impôt sur les sociétés : .............................................................. 42
a-Financement permanent :...................................................................................................... 42
b-Actif immobilisé : ................................................................................................................... 43
c- Actif circulant : ...................................................................................................................... 44
c- Passif circulant : ..................................................................................................................... 44
d- les comptes de charges : ....................................................................................................... 45
e- les comptes de produits : ...................................................................................................... 46
2-Traitement des risques liés à la taxe sur la valeur ajoutée : ....................................................... 46
a-Actif immobilisé : ................................................................................................................... 46
b- L’actif circulant : .................................................................................................................... 47
c- Les charges : .......................................................................................................................... 47
d- Les produits : ......................................................................................................................... 47

Conclusion : ...................................................................................................................................... 48

CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE : .................................................................. 49

DEUXIEME PARTIE : CAS PRATIQUES ET SIMULATIONS. .................................... 50

INTRODUCTION A LA DEUXIEME PARTIE : .............................................................. 50

CHAPITRE 1 : DEMARCHE D’AUDIT FISCAL ET PROGRAMME DE TRAVAIL : 51

Introduction : .................................................................................................................................... 51

Section 1 : Présentation de l’entreprise support ALPHA : .................................................................. 52


A- Structure et secteur d’activité : ...................................................................................................... 52
1- Historiques et organigramme : .................................................................................................. 52
a- Historique : ............................................................................................................................ 52
c-Forces et atouts : .................................................................................................................... 52
b- Organigramme : .................................................................................................................... 53
2-Secteur d’activité : ...................................................................................................................... 54
B- Diagnostic financier : ...................................................................................................................... 55

81
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1- Analyse de la structure financière : ........................................................................................... 55


2- Analyse des ratios de rentabilité et de profitabilité : ................................................................ 55
3- Analyse de la valeur ajouté : ...................................................................................................... 56
5- Analyse de la liquidité : .............................................................................................................. 56

Section 2 : Audit fiscal de la société ALPHA : ..................................................................................... 57


A- Audit de l’impôt sur les sociétés : .................................................................................................. 57
1- Emergence d’une nouvelle approche : ...................................................................................... 57
2- Démarche de travail : ................................................................................................................. 58
a- Vérification formelles : .......................................................................................................... 58
b- Vérification des calculs : ........................................................................................................ 59
c-Détermination du seuil de signification fiscal : ...................................................................... 61
d- Contrôle des opérations à caractère fiscale : ........................................................................ 62
1- Les dotations aux amortissements : ................................................................................. 62
2-La variation de stock : ....................................................................................................... 62
3- Les charges d’exploitation : .............................................................................................. 62
4- Les charges de personnel : ............................................................................................... 62
B- Audit de la taxe sur la valeur ajouté : ............................................................................................. 63
1- Vérification du chiffre d’affaire déclaré : ................................................................................... 63
2- Vérification des récupérations : ................................................................................................. 63
C- Audit de la taxe professionnelle : ................................................................................................... 64
1- Démarche d’audit : .................................................................................................................... 64
2- les risques fiscaux soulevés lors de l’audit de la société ALPHA : ............................................. 64
D- Recommandations : ....................................................................................................................... 65

Conclusion : ...................................................................................................................................... 66

CHAPITRE 2 : SIMULATION ET CALCUL DES RISQUES FISCAUX EN CAS DE


CONTROLE FISCAL : .......................................................................................................... 67

Introduction : .................................................................................................................................... 67

Section 1 : Le contrôle fiscale. ........................................................................................................... 68


A- Définition et caractéristiques du contrôle fiscal. ........................................................................... 68
1-Définition : .................................................................................................................................. 68
2- le déroulement du contrôle fiscal : ............................................................................................ 68
a- le contrôle sur pièce : ............................................................................................................ 68
b- le contrôle sur place : ............................................................................................................ 68
B- Règles en matière des sanctions et pénalités fiscales : .................................................................. 69

82
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Section 2 : Cas de l’entreprise BETA. ................................................................................................. 71


A- Présentation du problème. ............................................................................................................ 71
B- Calcul des risques fiscaux : ............................................................................................................. 72
1- Démarche :................................................................................................................................. 72
2-calcul des risques : ...................................................................................................................... 73
a- Scénario 1 : Centralisation des rectifications en 2011 ..................................................... 73
b-Scénario 2 : Dépôt des bilans rectificatifs ......................................................................... 73
c- Scénario 3 : Contrôle fiscale en cas de centralisation des rectifications en 2011. ........... 74
d- Scénario 4 : Contrôle fiscale en cas de dépôt des bilans rectificatifs : ............................. 75

Conclusion : ...................................................................................................................................... 75

CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE : ................................................................. 76

CONCLUSION GENERALE : .............................................................................................. 77

BIBLIOGRAPHIE : .............................................................................................................. 84

LISTE DES FIGURES : ........................................................................................................ 86

LISTE DES TABLEAUX ...................................................................................................... 87

LISTE DES ANNEXES : ....................................................................................................... 88


Annexe 1 : Matrice de prise de connaissance. ............................................................................... 89
Annexe 2 : Questionnaire de contrôle interne fiscal. .................................................................... 92
Annexe 3 : Bilan, CPC, ESG. .......................................................................................................... 117
Annexe 4 : Test de la conformité des dotations aux amortissements comptabilisées. ............... 125
Annexe 5 : Tableau de calcul des stocks en cour de route non comptabilisé. ............................. 126
Annexes 6 : Tableaux de calcul des risques fiscaux. ..........................Error! Bookmark not defined.

83
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Bibliographie :
Ouvrages :

 Pascal KERBEL, Management des risques, EYROLLES Edition d’organisation collection finance,

2009.

 Mohamed Lahyani, L’audit fiscal Guide de contrôle, 2011, Edition Audit & analyse.

 Thierry RONCALLI, Introduction à la Gestion des Risques, ENSAI, Octobre 2001.

 Georges Legros, Mini manuel de finance d’entreprise, Dunod, Paris, 2010 ISBN 978-2-10-

055461-4.

 Mohammed NMILI, les impôts au Maroc, 2012, 4éme Edition.

Articles scientifiques :

 Olga Lukashina, The issues of tax risks calculation and management, European integration

studies,2011,No 5,P 141-144.

 Hongceng Cao, Xiaohui Xu, Guojie Ao, Study , The Tax Planning of Enterprise Income Tax,

International Journal of Business and Management, May, 2009, Vol 5 No 4, P 36 40 ISSN 1833-

8119.

 Bob Norton ,The Rise of Global Tax Management Platforms, FinancialExecutive ,May 2012, P 50-

53.

 Daniel N, Erasmus II, Proactive Tax Risk Management, THOMAS JEFFERSON SCHOOL OF LAW

SAN DIEGO, TJSL Research Paper No, 1435612, September 2009.

 Daniel N, Erasmus II ,Tax Planning as Part of a Tax Risk Management Process, THOMAS

JEFFERSON SCHOOL OF LAW SAN DIEGO ,TJSL Research Paper No, 1482423, October 2009.

 William C. Hunter, Stephen D. Smith, Risk management in the global economy, Journal of

Banking & Finance, N° 26, (2002), P 205–221.

 Judith Freedman ,Tax Risk Management from risk to opportunity, IBFD , 2009.

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 Brad Badertscher, John Phillips, Morton Pincus, Sonja Olhoft Rego, Earnings Management

Strategies and the Trade-Off between Tax Benefits and Detection Risk: To Conform or Not to

Conform?, University of Notre Dame, University of Connecticut, University of California, Irvine,

University of Iowa, 2008.

Articles de journaux :

 Se garantir contre le risque fiscal, Investir magazine 2007.

 CGEM, Enquête de conjoncture IFOP/CGEM Toujours de fortes attentes sur la


fiscalité, 2010, l’ECONOMISTE/EDITION 3222.

Thèses et mémoires :

 Khalil HALOUI, Les garanties du contribuable dans le cadre du contrôle fiscal en droit marocain,
UNIVERSITÉ DE GRENOBLE, Thèse de doctorat soutenu le 2 décembre 2011.
 Ikram GHERISS, la performance du control fiscal au Maroc, 2007, Mémoire MS, ISCAE.
 Rachid SEDDIK SEGHIR, l’audit fiscal des sociétés dans le contexte marocain, aspects
méthodologiques et pratiques, 1996, Mémoire Cycle d’expertise comptable ISCAE, Casablanca.
 LAHLOU Zaineb, Les caractéristiques du contrôle fiscal au Maroc et l’intervention des conseillers
fiscaux, 2012, MFE ISCAE Casablanca.
 Said HJIRT, Les vices de procédure de contrôle fiscal au Maroc, quels effets sur la procédure :
nullité relative ou absolue ?, 2011, MS ISCAE Casablanca.

Textes de lois :

 Code générale des impôts 2012


 Les Notes circulaires explicative du CGI
 La loi sur la SA.
 Loi n° 47.06 relative à la fiscalité des collectivités locales (B.O n° (5584 du 06/12/2007).

Site WEB :

 www.finances.gov.ma
 http://portail.tax.gov.ma
 http://www.ssrn.com/
 http://fr.kompass.com

85
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Liste des figures :


Figure 1 relation cycle financier et fiscalité ________________________________________________ 15
Figure 2 : les étapes de la gestion proactive du risque fiscale : ________________________________ 19
Figure 3 : structure du système d’information fiscale : ______________________________________ 21
Figure 4 : Domaine d’intervention de l’audit fiscal. _________________________________________ 23
Figure 5 : Démarche de l’audit fiscal. ____________________________________________________ 25
Figure 6 : Organigramme de l'entreprise ALPHA ___________________________________________ 53
Figure 7 : de l'audit comptable vers l'audit fiscal ___________________________________________ 57
Figure 8 : Les étapes de la démarche adoptée au niveau l'audit fiscal de l'entreprise ______________ 58
Figure 9 : Arbre des scénarii possibles ____________________________________________________ 72

86
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Liste des tableaux


Tableau 1 : Processus de traitement de l’information comptable __________________________________ 17
Tableau 2 : origines des risques fiscaux internes et externes : ____________________________________ 18
Tableau 3 : Les risques fiscaux en matière d’impôts sur les sociétés liés aux comptes de
financement permanant. _________________________________________________________ 36
Tableau 4 : Les risques fiscaux en matière d’impôt sur les sociétés lié à la classe Actif immobilisé. _______ 37
Tableau 5 : Les risques fiscaux en matière d’impôts sur les sociétés liés aux comptes de l’actif circulant __ 38
Tableau 6 : Les risques fiscaux en matière d'impôts sur les sociétés liés aux comptes du passif circulant. __ 39
Tableau 7 : Les risques fiscaux en matière d’impôts sur les sociétés lié aux comptes des charges. ________ 39
Tableau 8 : Tableau des risques en matière d'impôt sur la société lié aux comptes des produits. ________ 40
Tableau 9 : Tableau des risques fiscaux en matière de la taxe sur la valeur ajouté. ___________________ 41
Tableau 10 : Traitements des risques fiscaux en matiére d'IS liés aux comptes du financement permanant 42
Tableau 11 : Traitements des risques fiscaux en matiére d'IS liés aux comptes de l’actif immobilisé. _____ 43
Tableau 12 : Traitements des risques fiscaux en matiére d'IS liés aux comptes de l’actif circulant. _______ 44
Tableau 13 : Traitements des risques fiscaux en matiére d'IS liés aux comptes de passif circulant. _______ 44
Tableau 14 : Traitements des risques fiscaux en matiére d'IS liés aux comptes des charge. _____________ 45
Tableau 15 : Traitements des risques fiscaux en matiére d'IS liés aux comptes des produits. ____________ 46
Tableau 16 : Traitements des risques fiscaux en matiére de TVA liés aux comptes de l’actif immobilisé. __ 46
Tableau 17 : Traitements des risques fiscaux en matiére de TVA liés aux comptes de l’actif circulant. ____ 47
Tableau 18 : Traitements des risques fiscaux en matiére de TVA liés aux comptes des charges. _________ 47
Tableau 19 : Traitements des risques fiscaux en matiére de TVA liés aux comptes des produits. ________ 47
Tableau 20 : Calcul des ratios de la structure financière de l’entreprise ALPHA : ______________________ 55
Tableau 21 : calcul des ratios de rentabilité de l’entreprise ALPHA ________________________________ 55
Tableau 22 : calcul des ratios de la valeur ajoutée de l'entreprise ALPHA ___________________________ 56
Tableau 23 : calcul des ratios de liquidité de l'entreprise ALPHA __________________________________ 56
Tableau 24 : les éléments retenus par ALPHA pour le calcul de la cotisation minimale ________________ 59
Tableau 25 : recalcule de la cotisation minimale due par ALPHA __________________________________ 60
Tableau 26 : Scénario 1 : Centralisation des rectifications en 2011 ________________________________ 73
Tableau 27 : Dépôt des bilans rectificatifs ____________________________________________________ 73
Tableau 28 : Scénario 3 : Contrôle fiscale en cas de centralisation des rectifications en 2011 ___________ 74
Tableau 29 : Scénario 4 : Contrôle fiscale en cas de dépôt des bilans rectificatifs. ____________________ 75

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Liste des annexes :


Annexe 1 : Matrice de prise de connaissance.

Annexe 2 : Questionnaire de contrôle interne fiscal.

Annexe 3 : Bilan, CPC, ESG.

Annexe 4 : Test de la conformité des dotations aux amortissements comptabilisées.

Annexe 5 : Tableau de calcul des stocks en cour de route non comptabilisé.

Annexes 6 : Tableaux de calcul des risques fiscaux.

88
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Annexe 1 : Matrice de prise de connaissance.

CARACTERISTIQUES JURIDIQUES

CADRE JURIDIQUE DE L’ENTREPRISE

Forme de la
La forme juridique
société
Montant du capital
Capital Social
Principaux associés
Objet social Nature de l’objet
ƒ Forme des titres sociaux
ƒ Mode de transmission des
Clauses titres
essentielles des ƒ Durée des exercices sociaux
statuts ƒ Modalités de répartition des
bénéfices

ORGANES DE GESTION ET DE CONTROLE

ƒ Compétence
Assembler des
ƒ Mode de convocation
associés
ƒ Règles de majorité et de vote.
ƒ Nature
Administration
ƒ Pouvoirs
ƒ Commissaires aux comptes
Contrôle externe ƒ Auditeurs externes
et interne ƒ Service d’audit
interne

CARACTERISTIQUES ECONOMIQUES

Activité

Nature de
Branche d’activité
l’activité
Lieux où s’exerce l’activité
Lieu d’activité
sociale
Marché local (la cible)
Marché de
Marché à l’étranger
l’entreprise
(perspectives)

CARACTERISTIQUES DE L’EXPLOITATION

APPROVISIONNEMENT

Sources d’approvisionnement
Fournisseurs
(local, import)

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PRODUCTION

Nature de la Production faite exclusivement


production par l’entreprise

ƒ Vente sur commande


Mode de ƒ Vente par représentants
distribution ƒ Vente par réseau distributeur

Clients Nature des clients

ƒ Fait générateur de transfert


de propriété
ƒ Consignations
Mode de livraison ƒ Imputation des frais de
livraison

FINANCEMENT DE L’ACTIVITE
ƒ Influence de la situation
financière sur la présentation
Examen de la des comptes.
situation ƒ Influence de la situation
financière financière sur le montant de
l’impôt.
ƒ Financement de stocks.
ƒ Financements extérieurs.
Caractéristiques
ƒ Financement par comptes
financières
courant d’associés.

REGLEMENTATION SPECIALE
ƒ Options pour des régimes de
Régimes spéciaux faveur
Mesures
ƒ Nature d’encouragement.
d’encouragement
ƒ Nature des obligations
Réglementation juridiques, comptables et
de prix fiscales y afférentes.

Environnement fiscal de l’entreprise

ƒ Correspondance avec
l’administration fiscale
ƒ Observations de nature
Passé fiscal de fiscale formulées par les
l’e/se auditeurs et commissaires
aux comptes.

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ƒ Pénalités et amendes fiscales


mises à la charge de l’e/se

Réglementation Y a-t-il une réglementation


spécifique à la spécifique ? (ex : coopératives,
forme d’exercice SICAV…)
de l’activité
Existence d’une
Réglementation Réglementation spécifique au
fiscale spécifique secteur : (ex : immobilier,
à l’activité sociétés pétrolières….)

ORGANISATION COMPTABLE

Importance du ƒ Existence d’une comptabilité


système analytique
d’information ƒ Existence d’une comptabilité
comptable budgétaire
ƒ Plan comptable
Organisation de la
ƒ Système employé
comptabilité
ƒ Mode d’enregistrement des
générale
opérations
ƒ Manuel des procédures
ƒ Effectif
Organisation de
ƒ Répartition des tâches
service comptable
d’enregistrement et de
contrôle
ƒ Principes comptables du
groupe.
Principes
ƒ Dérogation par rapport aux
comptables
principes comptables.
ƒ Changement de méthodes.

91
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Annexe 2 : Questionnaire de contrôle interne fiscal.

1- Capitaux Propres :
Art de
Impôt Contrôles Oui Non Incidence Observation
loi
IS Art 13 En cas d’augmentation du capital
LF par apports en numéraires ou de
créances en compte courant
d’associé, l’entreprise a-t-elle
procédé à l’imputation, sur le
montant de l’IS de l’exercice où
l’augmentation a été réalisée, de
l’abattement de 10% du montant
de l’augmentation ? 4

En cas d’augmentation ou de
DE Art 2
TN –B.2– réduction de capital, la société a-
t-elle acquitté les droits
d’enregistrement et la taxe
notariale prévus ?

En cas de fusion par voie


IS Art 19 d’absorption, et afin de
-I bénéficier de l’exonération sur
la plus-value réalisée à
l’occasion de la fusion, la
société a-t-elle :
- repris pour leur montant
intégral les provisions dont
l’imposition est différées ?
- réintégré dans ses bénéfices
imposables la plus-value réalisée
par chacune des sociétés
fusionnées ?
- ajouté aux plus-values
constatées ou réalisées
ultérieurement à l’occasion du
retrait ou de la cession des
éléments non concernés par la
réintégration les plus-values qui
ont été réalisées par la société
fusionnés et dont l’imposition a
été différée ?

92
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IS Art L’entreprise a-t-elle déposé dans


20.
les 30 jours suivant la date de
l’acte de fusion le dossier ouvrant
droit à l’exonération sur les plus-
values réalisées à l’occasion de la
dite cession ?

Pour le calcul des provisions


IS Art 7-
bis réglementées, l’entreprise a-t-elle
respecté les conditions suivantes :
- la provision pour construction
ou acquisition de logement
économique constituée dans la
limite de 3% du bénéfice fiscal
avant impôt ;
- la provision pour reconstitution
de gisement dans la limite de 50%
du bénéfice fiscal, avant impôt,
sans dépasser 30% du montant
du chiffre d’affaire. Elle doit être
utilisée dans une proportion
maximale de 20% de son montant
pour l’alimentation d’un fond
social et le reliquat pour la
reconstitution de gisement.
- la provision pour investissement
en biens d’équipement dans la
limite de 20% du bénéfice fiscal,
avant impôt, et à hauteur de 30%
dudit investissement ?

IS Art 7-
bis L’entreprise a-t-elle utilisé les
provisions constituées dans les
délais et pour les emplois
prescrits par la loi ?

IS Art 7 Sinon, a-t-elle rapporté la part de


–bis-
la provision pour reconstitution
de gisement ou de la provision
pour investissement à l’exercice
au titre duquel elle a été
constituée ?

93
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IS Art L’entreprise a-t-elle transféré le


19 –I°-
montant des plus-values réalisées
et exonérées qui excède celui des
abattements appliqués sur la plus-
value nette globale à un compte
de réserve ?

IS Art Cette réserve est-elle affectée à


19 –I°-
l’amortissement exceptionnel des
investissements réalisés au titre
de l’exercice de la réalisation
desdits investissements ?

IS Les provisions pour


amortissements dérogatoires sont-
elles justifiées quant à leur objet ?

Ces provisions font elles l’objet de


IS
reprises comptables et
extracomptables conformément à
la législation en vigueur ?

94
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2-DETTES DE FINANCEMENT ET ASSIMILES

Impôt Article
Contrôles Oui Non Incidence Observation
de loi

IS L’entreprise a-t-elle procédé à


l’actualisation des emprunts
contractés en monnaie étrangère
au cours de change de clôture ?
IS

Le résultat comptable a-t-il été


rectifié par la réintégration
extracomptable des gains de
change latents ?

IS Art Les intérêts versés à des non-


37
résidents ont-ils fait l’objet de
retenue à la source ?

IS Art
Ces intérêts ont-ils fait l’objet de la
30
déclaration annuelle ?

IS Art 7
Les intérêts servis aux associés en
-10°-
raison des sommes avancées par
eux à la société ont-ils été déduits
du résultat fiscal en respect des
conditions suivantes :
- le capital social est entièrement
libéré ;
- le montant total des sommes
portant intérêts déductibles
inférieur au montant du capital
social ;
- le taux de rémunération des
emprunts est plafonné au taux
d’intérêt des bons de trésor
majoré de deux points ?

TPP Art 7 Ces intérêts ont-ils fait l’objet de la


RF - 10°-
retenue à la source au titre de la
taxe sur les produits de placement
à revenu fixe ? les formalités de
déclarations ont-elles été
respectées ?

95
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3- PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET


CHARGES

Impôt Article Contrôles Oui Non Incidence Observation


de loi

IS Art 7 Les provisions inscrites au passif sont-


-8°- elles destinées à faire face soit à la
dépréciation des éléments de l’actif, soit
à des charges ou des pertes non encore
réalisées ?

IS Art 7 Est-ce que les conditions générales de


déductibilité de ces provisions sont bien
remplies (comptabilisation, objet portant
sur une charge elle-même déductible,
origine liée à l’exercice en cours.) ?

IS Art 7 Ces pertes et charges ont-elles été


-8°- précisées quant à leur nature et leur
montant approximatif au travers de la
déclaration prévue à cet effet ?

IS Art 7 Lorsque ces provisions reçoivent un


traitement non conforme à leur
destination ou deviennent sans objet,
l’entreprise a-t-elleprocédé à leur
réintégration dans le résultat de
l’exercice en cours ?

96
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4- IMMOBILISATIONS EN NON VALEUR


Article
Impôt Contrôles Oui Non Incidence Observation
de loi

IS Art 7 Les dépenses inscrites au poste


-4°- immobilisation en non-valeur
constituent-elles effectivement des
frais préliminaires ou des charges
à répartir sur plusieurs exercices ?

IS Art La déclaration modèle 8306 a-t-elle


30 été établie pour les honoraires
immobilisés ?

IS Art 7 La durée de cinq ans a-t-elle été


-4°- respectée pour l’amortissement des
immobilisations en non-valeur ?

IS Art Le déficit d’amortissement


57 - correspondant aux frais
II°- préliminaires est-il considéré
comme un déficit d’exploitation
pour l’imputation des déficits
fiscaux ?

TVA Art 4 La TVA ayant grevé les frais


-10°- immobilisés a-t-elle été déduite
correctement ?

97
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5- IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

Article
Impôt Contrôles Oui Non Incidence Observation
de loi

IS Art 7 Les immobilisations incorporelles


-4°- inscrites à l’actif du bilan revêtent-
elles le caractère d’immobilisation
et non de charge ?

IS Art 7 Les frais de recherche immobilisés


sont-ils justifiés ?

IS Art 7 Les frais de recherche immobilisés


ont-ils été correctement évalués ?

IS Art 7 Les brevets sont-ils amortis sur la


-7°- durée privilégiée de 20 ans ?

IS L’entreprise a-t-elle exclu des


immobilisations incorporelles les
dépenses se rapportant aux baux
et qui concernent le droit d’entrée
et le dépôt de garantie ?

IS Art 7 Les immobilisations incorporelles


-8°- dont la dépréciation est probable
au cours de l’exercice, ont-elles fait
l’objet de provision ?

IS Art Les déclarations prévues par la loi


30 et concernant les honoraires et les
commissions immobilisés, ont-
elles été bien respectées ?

IS Art 7 Est-ce que le droit au bail et le


-7°- fonds de commerce ainsi que les
marques ont été exclus du champs
de l’amortissement ?

98
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5- IMMOBILISATIONS CORPORELLES

Impôt Article
Contrôles Oui Non Incidence Observation
de loi

IS Les biens inscrits à l’actif


constituent-ils bien des
immobilisations et non des
charges ?

IS Les biens inscrits à l’actif, y


figurent-ils à leur coût
d’acquisition ou à leur coût de
production ?

IS Les biens apportés à l’entreprise


sont-ils correctement évalués ?

IS Art 27 Lorsque l’entreprise a un actif à


-I°- prépondérance immobilière (dont
l’actif est constitué pour 75% au
moins de sa valeur par des
immeubles ou par des titres
sociaux émis par les sociétés à
objet immobilier), a-t-elle déposé la
liste nominative des détenteurs de
ses actions ?

DE Art 8 Les droits d’enregistrement sur les


-D-8° apports des biens ont-ils été
acquittés?

TVA La TVA sur les immobilisations a-


t-elle été récupérée le mois même ?

TVA Art La TVA non récupérable


18 légalement sur les immobilisations
(soit exclue du droit de déduction
soit résultant de l’application du
prorata de déduction) a-t-elle été
réintégrée dans la valeur de
l’immobilisation ?

TVA Art 4 La TVA sur la livraison à soi-


même6 à-t-elle été déclarée ?

IS Art Les dépenses d’entretien et de


18 réparation qui augmentent la
durée d’utilisation des
immobilisations ou leurs valeurs
ont-elles été immobilisées ?

IS Art 6 Y a-t-il des éléments retirés de


-5°- l’actif sans contrepartie ?

99
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TVA Art La déduction initiale de la TVA


18 ayant grevé les immobilisations a-
t-elle fait l’objet des régularisations
à la suite des variations
quinquennales du prorata ou suite
à des cessions des biens avant
l’expiration de cinq ans suivant la
date de leur acquisition ?

IS Art 7 Les taux d’amortissement des


-7°- immobilisations et frais de
constitution pratiqués par la
société correspondent-ils aux taux
admis d’après les usages de
chaque profession ?

IS Art 7 Les biens n’appartenant pas à la


société ont-ils été exclus du champ
de l’amortissement ?

IS Les terrains d’exploitation


(carrières, sablières,…) font-ils
l’objet d’amortissement ?

IS Les pièces de rechange


identifiables et destinées à la
maintenance du matériel ont-elles
été immobilisées ?

IS Art 7 Le recours à l’amortissement


ter dégressif est –il justifié ?

IS Art 7 La base de calcul des


-7°- amortissements des véhicules de
transport de personnes est-elle
limitée à 300 000DH par
véhicule ?

IS Art 6 Si une prime d’équipement reçue à


- 6°- un exercice a été reportée
intégralement au résultat dudit
exercice, la société a-t-elle pratiqué
au titre de l’exercice d’acquisition
des équipements concernés, un
amortissement exceptionnel égal à
celui de la prime ?

IS Les biens complètement amortis


continuent-ils à figurer à l’actif
immobilisé ?

IS Art Pour les cessions des éléments


19 d’actif :
-A-t-on calculé l’amortissement
complémentaire et l’a-t-on
enregistré ?
-la société a-t-elle appliqué
l’abattement sur la plus-value
nette ?

100
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-En cas d’engagement à réinvestir


le produit de la cession dans les
conditions définies par la loi 24-86
sur l’IS ( art 19-I-b), l’entreprise a-
t-elle bénéficié de l’exonération
totale ?

IS Art Les différentes cessions ont-elles


27 été reportées au niveau de la
déclaration du résultat fiscal ?

IS Art La société a-t-elle réinvesti dans


19 les délais prescrits le produit de la
cession ayant bénéficié de
l’exonération ?

IS Art Si l’entreprise opte pour


19 l’imposition des plus-values et
profits nets résultant du retrait ou
cession en cours d’exploitation
d’actions cotée à la BVC et
d’actions ou parts d’OPCVM, a-t-
elle appliqué l’abattement de 50%
sur les dits produits avant le
calcul de l’impôt ?7

IS L’entreprise dispose-t-elle de tous


les éléments justificatifs du coût
d’entrée de toutes les
immobilisations ?

101
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6- IMMOBILISATIONS FINANCIERES ET TITRES DE


PLACEMENT
Impôt Article
Contrôles Oui Non Incidenc Observation
de loi
e
IS Art 6 Les prêts au personnel et aux associés
-2°- ainsi que les cautions données sont-ils
assortis d’intérêts normaux ?

Les intérêts sur ces prêts sont-ils


TVA Art 4 soumis à la TVA au taux de 7% ?
-11°-
Les abandons de créances sur le
principal et intérêt ont-ils été
IS réintégrés au résultat fiscal ?

Les titres de participation sont –ils


inscrits à leur coût d’acquisition ?

IS
Les titres de participation figurent- ils
sur le tableau 11 de la
déclaration du résultat fiscal ?
IS
Les provisions sur titres de
participation sont-elles justifiées quant
aux critères retenus pour le calcul de la
dépréciation ?
IS Art 7
-8°- Lorsque les provisions constituées
antérieurement sur les titres de
participation n’ont pas été utilisées
conformément à leur objet, ont-
elles été reprises ?
IS Art 7
-8°- Les provisions pour dépréciation des
titres de participation ont-elles fait
l’objet d’une déclaration ?

Les dividendes et autres produits


departicipation reçus par la
IS Art 9 société et provenant de la
bis I° distribution de bénéfices par des
sociétés relevant de l’IS, ont-ils
bénéficié de l’abattement de
100% ?
IS

102
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6- STOCKS ET TRAVAUX EN COURS

Article de
Impôt Contrôles Oui Non Incidence Observation
loi

IS Art 31 Les emballages récupérables et identifiables


-2°- ainsi que les pièces de rechange relatives à des
biens immobilisés sont-ils inscrits en
immobilisations et non en stock ?

L’entreprise effectue-t-elle un inventaire au


IS Loi moins une fois par an à la fin de l’exercice ?
9-88
Art 5
Les ajustements de stock sont-ils conformes à
l’état d’inventaire ?
IS Art
31 L’entreprise tient-elle le livre d’inventaire prévu
par la loi comptable ?

IS Loi 9-88 Lorsque l’entreprise effectue des achats en


Art 6 suspension de TVA en sa qualité d’exportateur,
tient-elle un compte matière ?8

La TVA ayant grevé les articles stockés a-t-elle été


TVA Art régularisée en cas de disparition ou de destruction
11
accidentelle ou volontaire non justifiée ?

La régularisation a-t-elle été portée sur la


déclaration de la période où l’événement a été
TVA Art constaté ?
17
Les biens en stocks achetés sont- ils valorisés
au coût d’achat calculé suivant la méthode FIFO
ou CMUP ?

TVA Art
Les biens en stock produits sont- ils évalués à
17
leur coût de revient ou au cours du jour s’il lui
est inférieur ?

TVA Art 5 Les déchets et les rebuts sont-ils évalués au


cours du marché ou à la valeur probable
deleur réalisation ?

Les provisions pour dépréciation des stocks


IS Art 5 sont-elles justifiées ?

103
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7- VENTES-CLIENTS

Impôt Article
Contrôles Oui Non Incidence Observation
de loi

IS Art 6 Est-ce que toutes les factures


émises ont bien été rattachées à
l’exercice concerné, eu égard à la
livraison ou à la réalisation de la
prestation ?

IS Art 6 Est-ce que les produits livrés, les


-1°- services rendus et les travaux
immobiliers9, ont été pris en
compte pour la détermination du
chiffre d’affaire imposable ?

IS Art 6 Dans le cas de vente avec reprise,


le prix de vente du bien est-il
intégré dans les produits
imposables sans déduction de prix
de la reprise ?

TVA Art 37 Les factures émises par la société


comportent-elles toutes les
mentions obligatoires ?

TVA Art 37 Les facturations hors TVA sont –


elles appuyées par les justificatifs
nécessaires ?

TVA Art 7 Le chiffre d’affaires facturé hors


Art 24 TVA et sans droit à déduction est -
il déclaré à la TVA dans la
rubrique réservée à cet effet ?

TVA Art 8 Les ventes de déchets (sauf ceux


provenant de l’impression des
journaux, publications et livres)
ont-elles été comptabilisées ?

TVA Art 11 En cas de vente à une entreprise


Art 13 dépendante non soumise à la TVA
ou exonérée, la base de la TVA
retenue est-elle égale au prix de
vente de l’entreprise acheteuse ou
à défaut de vente la valeur normale
du bien ?

TVA Art 5 Les emballages perdus font-ils


l’objet d’une facturation TVA en
sus ?

TVA Art 4 Les frais de port sont-ils inclus


-10°- dans l’assiette de la TVA ?

104
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IS Art 30 Les rabais, remises et ristournes


accordés après facturation ont-ils
fait l’objet d’une déclaration ?

IS Art 6 Les gains de change latents ont-ils


fait l’objet de réintégration au
résultat fiscal ?

IS Art 7 Les provisions pour créances


douteuses sont-elles bien fondées
et appuyées d’un dossier constitué
par l’entreprise ?

Art 7 Les abondons de créances sont-ils


IS Art 8 appuyés de justificatifs suffisants ?

Art 7 Les créances irrécouvrables


IS passées en charges, sont-elles
réelles et définitives ? les
provisions y afférentes ont-elles été
soldées ?

TVA La régularisation de la TVA sur les


créances impayées a-t-elle été
opérée ?

TVA Art 10 Le fait générateur de la TVA sur


ventes, est-il constitué par la date
d’échéance effective des effets à
recevoir et non par leur date
d’escompte ?

105
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8- ACHATS-FOURNISSEURS

Impôt Article
Contrôles Oui Non Incidence Observation
de loi

IS Art 7 Les dépenses sont-elles engagées


dans l’intérêt de la société ?

IS Art 7 Les achats réceptionnés au cours


de l’exercice ou voyageant sous la
responsabilité de l’entreprise sont-
ils pris en compte pour la
détermination du résultat fiscal ?

IS Art 7 La TVA légalement récupérable


grevant les achats locaux et les
frais accessoires est-elle exclue du
coût des achats déduits du
résultat fiscal de l’exercice ?

TVA Art La société récupère-t-elle la TVA


17 ayant grevé ses achats à
l’expiration du mois qui suit celui
du paiement partiel ou intégral des
factures ou celui de l’établissement
des quittances douanières établies
en son nom proportionnellement
au montant de ces opérations
assujetties à la taxe ou exonérées
avec droit à déduction ?

IS Art Les charges engagées par la société


32 sont-elles appuyées de pièces
justificatives, comportant les
mentions prévues par l’article 32
de la loi n°24-86 ?

IS Art Les achats sans facture, effectués


32 auprès de fournisseurs non
patentable sont-ils justifiés par un
ordre de dépense établi par
l’entreprise et précisant la nature,
les quantités et le prix unitaire de
chaque produit, les modalités de
règlement et le numéro de la carte
d’identité nationale du
fournisseur ?

IS Art 8 Les achats dont le montant est


égal ou supérieur à 10 000 dhs
sont-ils réglés par chèque barré
non endossable, effet de commerce
ou virement bancaire ?

IS Les dettes libellées en monnaie


étrangère sont-elles évaluées au
dernier cours de change de clôture
de l’exercice ?

106
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IS Art 8 Le coût d’acquisition des achats


importés et comptabilisés pendant
l’exercice, comprend-il les droits et
frais accessoires ?

TVA Art La TVA récupérable sur les achats


61 importés et les frais accessoires
correspondants est-elle exclue du
coût d’acquisition ?

TVA Art Le coût d’acquisition des


20 importations est-il appuyé par un
dossier regroupant tous les
justificatifs du coût de
l’importation ?

TVA Art Les rabais, remises, ristournes


17 accordés à l’entreprise ont-ils fait
l’objet de régularisation de la TVA
initialement déduite ?

TVA Art La société exclue-t-elle du droit à


22 déduction la TVA ayant grevé :
-les biens, les produits, matières et
services non utilisés pour les
besoins de son exploitation ?
-les immeubles et locaux non liés à
l’exploitation ?
-les véhicules de transport des
personnes, à l’exclusion de ceux
utilisés pour les besoins du
transport collectif de son
personnel ?
-les frais de mission, réception ou
de représentation ?
-50% de la TVA ayant grevé les
achats, travaux et services dont le
montant est supérieur à 10.000dh
et dont le règlement n’a pas été
effectué par chèque barré, effet de
commerce ou virement bancaire ?

IS Art 7 Les charges de loyer dues par


l’entreprise ont-elles été
effectivement déduites du résultat
fiscal de l’exercice et déclarées au
tableau annexe de la déclaration
du résultat fiscal ?

IS Les dépôts de garantie pour les


locaux ont-ils été inscrits dans le
compte dépôts et cautionnement
versés au lieu des charges ?

107
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108
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TVA Art Les biens d’investissement


60 importés à inscrire dans un
Art compte d’immobilisation et
17 ouvrant droit à la déduction
prévue à l’article 17, sont-ils
facturés en HT ?

IS Art 7 Lorsque des véhicules sont utilisés


par l’entreprise dans le cadre d’un
contrat de CB ou de location, la
part des redevances ou du
montant de la location supporté
par l’entreprise et correspondant à
l’amortissement de 20% par an sur
la partie du prix du véhicule
excédant 200 000dh a-t-elle été
réintégrée dans le calcul du
résultat fiscal ?

IS Art 7 Les provisions constituées au


cours de l’exercice sont-elles
justifiées et les charges ou les
pertes auxquelles elles
correspondent sont-elles
nettement précisées quant à leur
nature ?

TVA Art La TVA sur les charges externes


22 est-elle récupérée correctement à
l’exclusion de la TVA grevant les
frais du carburant, les frais de
réception, les locations de
véhicules de transport, les
honoraires d’avocats, les
réparations et entretien des
véhicules de tourisme, les charges
supérieures à 10 000dh réglées
par espèce ?

TVA Art Les factures reçues par


37 l’entreprise, respectent-elles les
conditions de forme imposées par
la loi : n° d’IF, n° d’article à l’impôt
des patentes, le montant de la taxe
et les modalités de paiement ?

TVA Art La TVA a-t-elle été régularisée sur


17 les avoirs ?

IS Art 7 Les rémunérations versées au


personnel mis à la disposition de
la société correspondent-elles à
une prestation effective reçue par
l’entreprise ?

109
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9- PAIE PERSONNEL

Impôt Article Contrôles Oui Non Incidence Observation


de loi

IS Art 7 Est-ce que tous les frais de personnel à la


charge de l’entreprise comprennent aussi
bien la rémunération de base que les
compléments de rémunération (aide au
logement, indemnités de représentation et
autres avantages en argent ou en
nature)?

IS Art 7 Est-ce que toutes les charges sociales


supportées dans l’intérêt du personnel
(CNSS, primes d’assurances, assurance-
maladie, vieillesse, retraite...) sont
déduites du résultat fiscal ?

IS Art 7 Est-ce que les acomptes et avances sur


salaire ont été déduits du montant du
salaire à payer ?

IS Est-ce que toutes les dépenses à


caractère social ou à titre de la formation
professionnelle sont déclarées sur l’état
9421 ?

IS Lorsque les prêts au personnel sont


IGR octroyés pour une durée supérieure à un
an, a-t-on calculé les intérêts
correspondants ou à défaut, a-t-on
soumis cet avantage à l’IGR ?

IGR Art 15 Est-ce que les indemnités de licenciement


sont bien déduites du résultat fiscal dès
l’exercice de la rupture du contrat ?

IGR Art 66 Lorsque les indemnités de licenciement


excèdent celles fixées par la législation
sans qu’elles aient été déterminées par
une juridiction, l’excédent10 est-il taxé à
l’IGR et la retenue à la source ?

IS Art 70 Est-ce que l’entreprise opère


régulièrement et correctement les
retenues de l’IGR sur les salaires et leurs
compléments ?

IGR Art 34 Est-ce que les rémunérations versées à


des personnes physiques non résidentes
ont fait l’objet de la retenue à la source de
l’IGR ?

110
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10- TRESORERIE

Impôt Article
Contrôles Oui Non Incidence Observation
de loi

IS Les rapprochements bancaire ont- ils


été correctement analysées et
traitées pour assurer la
spécialisation des exercices et la
comptabilisation des charges et
des produits en suspens ?

IS Art 7 Les intérêts courus non échus ont-


-10°- ils été calculés et rattacher à
l’exercice ?

IS Art 5 Les avoirs en devise ont-ils été


actualisés au cours de change de
la date de clôture de l’exercice ?

TVA Art 18 La TVA retenue à la source par les


établissements bancaire a-t-elle
été correctement récupérée ?

Art 8 Les dépenses relatives aux achats,


IS -II°- frais généraux, frais
d’établissement et dons réglées en
espèces et dont le montant
dépasse 10 000 Dhs ont-elles fait
l’objet de réintégration au résultat
fiscal à hauteur de 50% de leur
montant ?

TVA Art 22 La TVA ayant grevée les achats11,


-II°- travaux ou services réglés en
espèces et dont le montant est égal
ou supérieur à 10 000 Dhs, a-t-elle
été exclue de droit à déduction
pour 50% de son montant ?

111
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11- COMPTES DE RESULTAT

Impôt Article
Contrôles Oui Non Incidence Observation
de loi

IS Art 19 Les indemnités perçues pour le


transfert de la clientèle ou la
cessation de l’exercice de l’activité
sont-elles considérées comme un
profit imposable ?

IS Art 6 Le capital versé par une compagnie


d’assurance, en vertu d’un contrat
d’assurance au profit de la société
sur la vie du personnel dirigeant,
a-t-il été inclus dans les produits
imposables après déduction des
primes déjà versées par la société
pour ce même contrat ?

IS Art 6 Les indemnisations d’assurances


versées à l’entreprise à la suite
d’un sinistre ont-elles été incluses
dans les produits imposables ?

IS Art 6 Les remises totales ou partielles de


dettes ont-elles été imposées en
tant que profit imposable ?

IS Art 6 Les rentrées sur créances amorties


ont-elles été rattachées aux
produits de l’exercice de leur
encaissement ?

IS Art 6 Les dégrèvements d’impôt


déductibles accordées par
l’administration fiscale ont –ils été
inclus dans les produits
imposables de l’exercice de leur
notification ?

IS Art 6 Les subventions, dons et primes


reçus de l’Etat ou d’un tiers ont-ils
été rattachés à l’exercice au cours
duquel ils ont été perçus ?

IS Art 15 La subvention d’exploitation


afférente à des activités exonérées,
a-t-elle été exclue de la base de
calcul de la cotisation minimale ?

IS Art 6 La subvention d’équipement reçue


a-t-elle été reprise par fractions
égales sur cinq ans au maximum ?

112
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IS Art 19 Les plus-values sur cession des


titres de participation ont–elle fait
l’objet d’abattements ou
d’exonération selon l’option de la
société ?

IS Art 19 Le calcul de l’abattement net


retenu, dans le cas de cession
multiple est-il correct ?

IS Art 19 La plus ou moins-value dégagée


sur cession de véhicules de
tourisme, est-elle calculée sur la
base de la valeur nette
d’amortissement du bien cédé,
abstraction faite de la limitation de
la déductibilité des amortissement
y afférentes ?

IS Art 19 En cas d’engagement pour


-b- réinvestir le produit de cession, la
société a-t-elle respecté le délai de
3 ans ?

IS Art La retenue au taux de 20% a-t-elle


9quater été imputée correctement sur l’IS
37 ter avec inscription de ces revenus
et 14 pour leur montant brut dans la
base imposable à l’IS et à la
cotisation minimale ?

IS Art 37 Les produits de placement à


bis revenu fixe imposés au taux de
30% ont-ils été exclus des produits
retenus pour la détermination du
résultat fiscal ?

IS Art 9 Lorsque la société reçoit des


quater dividendes ou autres produits de
participation distribués par des
sociétés relevant de l’IS, a-t-elle
fournit à la société distributrice ou
à l’établissement bancaire délégué
une attestation de propriété des
titres ?

IS Art 9bis L’entreprise a-t-elle calculé la TVA


sur les intérêts des prêts et
avances financières au taux de
7% ?

IS Art 6 Les escomptes de règlement ont-ils


été inclus dans la base de calcul
du résultat fiscal ?

113
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TVA Art 4 et Est-ce que les livraisons à soi-


14 même non soumises à la TVA
respectent les conditions
suivantes :
* porter sur des matières et
produits consommables ouvrant
droit à déduction ?
* être utilisées dans une opération
taxable ou exonérée avec droit à
déduction ?

IS Art 6 Est-ce que les immobilisations


produites par l’entreprise pour
elle-même ont été incluses dans la
base imposable de l’IS et évaluées
correctement ?

IS Art 6 Les subventions d’exploitation


reçues sont–elles intégrées dans
les produits imposables de
l’exercice de leur encaissement ?

TVA Art 9 Les dividendes et autres produits


-bis- de participation provenant de la
distribution de bénéfices par des
sociétés relevant de l’impôt sur les
sociétés, ont-ils été intégrés dans
le résultat fiscal après application
de l’abattement de 100% ?

IS Art 6 La part de l’entreprise dans le


résultat d’une association en
participation n’ayant pas opté pour
l’IS, est-elle incluse dans la base
imposable ?

TVA Art 4 Les locations portant sur des


-10°- immeubles meublés ou garnis et
toutes les prestations de services
ont- elle été soumises à la TVA ?

IS Art 7 Les charges non courantes


déduites du résultat, ont-elles un
caractère déductible fiscalement ?

IS Art 7- Les pertes sur créances


11° irrécouvrables déduites du résultat
sont-elles relatives à
l’exploitation ?

IS Art 8 Les amendes et infractions


supportées par l’entreprise pour
infraction aux dispositions légales
ou réglementaires de nature fiscale
ou sociale ou relatives à la
réglementation de la circulation,
au contrôle des changes ou des
prix, ont-elles été exclues des
charges déductibles de l’exercice ?

114
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2- IMPOTS ET TAXES :

Impôt Article
Contrôles Oui Non Incidence Observation
de loi

La société a-t-elle provisionné tous


les impôts à payer :
- Impôt sur les sociétés
- Patente
- Taxe urbaine et taxe d’édilité
- Impôt général sur le revenu
- Taxe sur les véhicules de
tourisme des sociétés ?

IS Est-ce que la société dépose dans


IGR les trois mois qui suivent la date
RAS de clôture de son exercice :
- la déclaration du résultat
fiscal ?
- la déclaration des
rémunérations allouées aux
tiers ?
- la déclaration des
rémunérations passibles de la
retenue à la source de 10% ?

IS Art 8 Est-ce que toutes les majorations


pour paiement tardif d’impôt ont
été réintégrées au résultat fiscal ?

IS Art La retenue de 20% sur les revenus


37ter fixes prélevée par les banques et
autres que les intérêts servis à la
société est-elle imputée sur l’IS
dû ?

IS Art Le reliquat de l’IS dû après


16, imputation des acomptes
16bis provisionnels est-il versé
spontanément dans les trois mois
qui suivent la date de clôture de
l’exercice ?

IS Art Est-ce que la partie imposable de


19 la plus sur cession
d’immobilisation est correctement
calculée et réintégrée au résultat
fiscal ?

IS Art La société respecte-t-elle le délai de


11 report déficitaire de 4 ans ?

115
FINANCIAL
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IS Art En cas d’exercice déficitaire, la


11 société tient-elle compte de la non
limitation du délai de déduction de
la fraction de déficit correspondant
aux dotations aux amortissements
comptabilisés dans les charges de
l’exercice ?

TVA Art La société est-elle en règle en


62 matière de TVA sur les redevances
et prestations qui lui sont
facturées de l’étranger ?

IS Art Les provisions réglementées sont-


7bis elles utilisées conformément à leur
objet dans les délais légaux ?

IGR Art La retenue à la source touchant


34 les revenus versés aux personnes
physiques non résidentes est-elle
versée dans le mois suivant celui
du paiement ?

TSA La Taxe Spéciale Annuelle sur les


VA Véhicules Automobiles est-elle
versée au mois de Janvier de
chaque année d’imposition ?

DE Les droits d’enregistrement


afférents à des immobilisations,
sont-ils inscrits en frais sur
acquisition d’immobilisation au
lieu d’être intégrés au coût
d’acquisition de l’immobilisation ?

116
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Annexe 3 : Bilan, CPC, ESG.

BILAN (actif)
(modèle normal) EXERCICE CLOS LE 31/12/2012
EXERCICE
ACTIF E X E R C I C E
PRECEDENT
Amortissements et
Brut Net Net
provisions
IMMOBILISATIONS EN NON VALEUR (A) 969,550.01 645,270.00 324,280.01 279,840.01
. Frais préliminaires 914,400.01 634,240.00 280,160.01 279,840.01
. Charges à répartir sur plusieurs exercices 55,150.00 11,030.00 44,120.00 -
A . Primes de remboursement des obligations - -
C IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B) 63,500.00 63,500.00 - -
T . Immobilisations en recherche et développement - - - -
I . Brevets, marques, droits & valeurs similaires - - - -
F . Fonds commercial - - - -
. Autres immobilisations incorporelles 63,500.00 63,500.00 - -
IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C) 259,918,440.59 178,300,011.47 81,618,429.12 88,320,909.23
I . Terrains 915,170.00 - 915,170.00 915,170.00
M . Constructions 58,131,259.67 46,561,651.63 11,569,608.04 10,124,161.60
M . Installations techniques, matériel et outillage 195,266,831.79 126,555,796.31 68,711,035.48 72,595,151.99
O . Matériel transport 2,824,280.41 2,713,143.28 111,137.13 226,233.41
B . Mobilier, matériel de bureau et aménagements divers 1,545,735.12 1,445,344.10 100,391.02 133,063.43
I . Autres immobilisations corporelles 1,235,163.60 1,024,076.15 211,087.45 305,455.42
L . Immobilisations corporelles en-cours - - 4,021,673.38
I IMMOBILISATIONS FINANCIERES (D) 375,558.00 - 375,558.00 405,558.00
S . Prêts immobilisés - - - -
E . Autres créances financières 375,558.00 - 375,558.00 405,558.00
. Titres de participation - - - -
. Autres titres immobilises - - - -
ECARTS DE CONVERTION-ACTIF (E) - - -
. Diminution des créances immobilises - - -
. Augmentation des dettes financières - - -
TOTAL I (A+B+C+D+E) 261,327,048.60 179,008,781.47 82,318,267.13 89,006,307.24
STOCKS (F) 75,685,555.34 4,074,002.77 71,611,552.57 71,751,975.72
. Marchandises - - - -
A . Matières et fournitures consommables 21,952,331.94 - 21,952,331.94 22,265,810.50
C . Produits en cours - - -
T . Produits intermédiaires, et produits résiduels - - - -
I . Produits finis 53,733,223.40 4,074,002.77 49,659,220.63 49,486,165.22
F CREANCES DE L'ACTIF CIRCULANT (G) 47,826,748.07 - 47,826,748.07 62,534,531.13
. Fourni, débiteurs, avances et acomptes 142,528.44 - 142,528.44 363,412.45
C . Clients et comptes rattaches 42,397,886.44 - 42,397,886.44 54,207,082.48
I . Personnel 210,014.00 - 210,014.00 213,730.00
R . Etat 5,014,795.22 - 5,014,795.22 7,637,074.22
C . Comptes d'associés - - -
U . Autres débiteurs 1,200.00 - 1,200.00 1,200.00
L . Compte de régularisation Actif 60,323.97 - 60,323.97 112,031.98
A TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H) -
N ECARTS DE CONVERSION-ACTIF (I) 2,657.51 2,657.51 698,275.16
T (Eléments circulants) - -
TOTAL II (F+G+H+I) 123,514,960.92 4,074,002.77 119,440,958.15 134,984,782.01
T TRESORERIE-ACTIF
R . Cheques et valeurs à encaisser - - 47,954.88
E . Banque.T.G. et C.C.P 482,778.01 - 482,778.01 18,029.94
S . Caisse, régies d'avances et accréditifs 39,928.71 - 39,928.71 44,767.03
O TOTAL III 522,706.72 - 522,706.72 110,751.85
TOTAL GENERAL I+II+III 385,364,716.24 183,082,784.24 202,281,932.00 224,101,841.10

117
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Table au n°1
PASSIF
(modèle normal)
EXERCICE CLOS LE 31/12/2012
EXERCICE
PASSIF EXER C I C E
PRECEDENT
CAPITAUX PROPRES
. Capital social ou personnel 110,611,000.00 110,611,000.00
. moins : actionnaires, capital souscrit non appelé
capital, appelé
dont versé...... 110 611 000,00
. Prime d'émission, de fusion, d'apport - -
F . Ecarts de réévaluation - -
I . Réserve légale - -
N - -
A . Autres réserves - -
N . Report à nouveau (2) - 29,300,517.24 - 42,115,775.47
C . Résultats nets en instance d'affectation (2) -
E . Résultats net de l'exercice (2) - 36,097,696.55 - 4,184,741.77

M Total des capitaux propres (A) 45,212,786.21 64,310,482.76


E CAPITAUX PROPRES ASSIMILES (B) - -
N . Subventions d'investissement - -
T . Provisions réglementées logement - -
. Provisions d'investissement - -

P
E
R
R
M DETTES DE FINANCEMENT (C) 63,204,151.26 67,109,283.24
A . Emprunt obligatoires
N . Autres dettes de financement 63,204,151.26 67,109,283.24
E .
N .
T .
.
PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES (D) - -
. Provision pour risques - -
. Provision pour charges - -
ECARTS DE CONVERSION - PASSIF (E) - -
. Augmentation des créances immobilisées
. Diminution des dettes de financement
TOTAL I (A+B+C+D+E) 108,416,937.47 131,419,766.00
P DETTES DU PASSIF CIRCULANT (F) 21,549,897.34 44,546,981.28
A . Fournisseurs et comptes rattachés 13,659,485.73 35,912,150.87
S . Clients créditeurs, avances et acomptes 349,351.09 352,786.09
S . Personnel 71,996.82 12,280.46
I . Organismes sociaux 831,150.84 801,764.21
F . Etat 6,637,912.86 7,365,825.33
. Comptes d'associés -
C . Autres créanciers - -
I . Compte de régularisation Passif - 102,174.32
R AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (G) 446,415.37 1,230,703.16
C ECARTS DE CONVERSION - PASSIF (Eléments circulants) (H) 246,255.76 2,942.84

U TOTAL II (F+G+H) 22,242,568.47 45,780,627.28


T TRESORERIE - PASSIF
R . Crédits d'escompte 8,799,265.00 15,276,160.61
E . Crédits de trésorie 24,025,328.54 -
S . Banques de régularisation 38,797,832.52 31,625,287.21
O TOTAL III 71,622,426.06 46,901,447.82

TOTAL GENERAL I+II+III 202,281,932.00 224,101,841.10


(1) Capital personnel débiteur
(2) Bénéficiare(+), déficiaire (-)

118
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COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES (hors taxes)


(modèle normal) EXERCICE CLOS LE 31/12/2012
OPERATIONS
concernant les TOTAUX DE TOTAUX DE
NATURE Propres à l'exercice exercices L'EXERCICE
précédents L'EXERCICE PRECEDENT
1 2 3 = 1+2 4
I PRODUITS D'EXPLOITATION

. Ventes de marchandises(en l'état) - - -


. Ventes de biens et services produits
chiffre d'affaires 149,805,331.05 149,805,331.05 184,696,909.33

. Variation de stocks de produits +- (1) 4,247,058.18 4,247,058.18 23,920,884.29


. Immobilisations produites par l'entreprise
pour elle-même - - -

. Subventions d'exploitation - -

. Autres produits d'exploitation - -


. Reprises d'exploitations; transferts de
charges 532,428.00 532,428.00 399,689.07

TOTAL I 154,584,817.23 - 154,584,817.23 209,017,482.69

II CHARGES D'EXPLOITATION

. Achats revendues (2) de marchandises -


. Achats consommées (2) de matières et
fournitures 136,444,654.59 9,643.03 136,454,297.62 161,557,945.91

. Autres charges externes 8,369,387.30 10,000.00 8,379,387.30 10,148,057.29


. Impôts et taxes 1,057,996.57 1,057,996.57 895,958.30

. Charges de personnel 17,812,552.11 - 17,812,552.11 17,169,857.42

. Autres charges d'exploitation 586,146.90 586,146.90 119,682.07


. Dotations d'exploitation 19,625,980.99 19,625,980.99 15,816,933.31

TOTAL II 183,896,718.46 19,643.03 183,916,361.49 205,708,434.30

III RESULTAT D'EXPLOITATION (I-II) - 29,331,544.26 3,309,048.39

IV PRODUITS FINANCIERS
. Produits des titres de participation et
autres titres immobilisés - - 10,141.01
. Gains de change 461,634.30 461,634.30 874,521.12

. Intérêts et autres produits financiers 68,224.80 68,224.80 50,807.00


. Reprises financières, transferts de
charges 698,275.16 698,275.16 29,343.41

TOTAL IV 1,228,134.26 - 1,228,134.26 964,812.54


V CHARGES FINANCIERES

. Charges d'intérêts 5,994,510.94 - 5,994,510.94 6,482,238.08

. Pertes de changes 1,534,093.68 1,534,093.68 431,683.88

. Autres charges financières 184,223.40 184,223.40 264,923.63


. Dotations financières 2,657.51 2,657.51 830,742.56

TOTAL V 7,715,485.53 - 7,715,485.53 8,009,588.15

VI RESULTAT FINANCIER (IV - V) - 6,487,351.27 - 7,044,775.61

VII RESULTAT COURANT (III - VI) - 35,818,895.53 - 3,735,727.22


1) Variation de sotcks : stock final - stock initial; augmentation(+); diminution(-) .
2) Achats revendus ou consommés : achats - variation de stocks .
119
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COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES (hors taxes) (suite)


(modèle normal) EXERCICE CLOS LE 31/12/2012
OPERATIONS
concernant les TOTAUX DE TOTAUX DE
NATURE Propres à l'exercice exercices L'EXERCICE
précédents L'EXERCICE PRECEDENT
1 2 3 = 1+2 4
VII RESULTAT COURANT (reports) - 35,818,895.53 - 3,735,727.22
VIII PRODUITS NON COURANTS - -
. Produits des cessions d'immobilisations - 3,632,462.30
N . Subvention d'équilibre - -
O . Reprises sur subvention d'investissements - -
N . Autres produits non courants 489,696.89 489,696.89 260,370.55
. Reprises non courantes, transferts de
-
charges - -
C TOTAL VIII 489,696.89 - 489,696.89 3,892,832.85
O IX CHARGES NON COURANTES
. Valeurs nettes d'amortissements des
U
immobilisations cédés - 3,407,364.51
R . Subvention accordés - -
A . Autres charges non courantes 7,337.91 - 7,337.91 5,062.89
. Dotations non courantes aux
N
amortissements et aux provisions - - -
T TOTAL IX 7,337.91 - 7,337.91 3,412,427.40
X RESULTAT NON COURANT (VIII-IX) 482,358.98 480,405.45
XI RESULTAT AVANT IMPOTS (VII+-X) - 35,336,536.55 - 3,255,321.77

XII IMPOTS SUR LES RESULTATS 761,160.00 929,420.00

XIII RESULTAT NET (XI-XII) - 36,097,696.55 - 4,184,741.77

XIV
TOTAL DES PRODUITS (I+IV+VIII) 156,302,648.38 213,875,128.08

TOTAL DES CHARGES (II+V+IX+XII) 192,400,344.93 218,059,869.85


XV
RESULTAT NET (total des produits-total
- 36,097,696.55 - 4,184,741.77
XVI des charges)

120
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ETAT DES SOLDES DE GESTION ( E.S.G.)

I- TABLEAU DE FORMATION DES RESULTATS ( T.F.R )


EXERCICE du 01/01/2012 au 31/12/2012
EXERCICE
EXER C I C E
PRECEDENT
1 Ventes de marchandises (en l'état) - -
2 - Achats revendus de marchandises - -
I = MARGE BRUTE SUR VENTES EN L'ETAT - -
II + PRODUCTION DE L'EXERCICE : ( 3 + 4 + 5 ) 154,052,389.23 208,617,793.62
3 . Ventes des biens et services produits 149,805,331.05 184,696,909.33
4 . Variation stocks de produits 4,247,058.18 23,920,884.29
5 . Immobilisations produites par l'entreprise pour elle même
III - CONSOMMATION DE L'EXERCICE : ( 6 + 7 ) 144,833,684.92 171,706,003.20
6 . Achats consommés de matières et fournitures 136,454,297.62 161,557,945.91
7 . Autres charges externes 8,379,387.30 10,148,057.29
IV = VALEUR AJOUTEE ( I + II - III ) 9,218,704.31 36,911,790.42
8 + Subventions d'exploitation
9 - Impôts et taxes 1,057,996.57 895,958.30
10 - Charges de personnel 17,812,552.11 17,169,857.42
= EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION ( E B E ) - 9,651,844.37 18,845,974.70
= OU INSUFFISANCE BRUTE D'EXPLOITATION ( I B E )
11 + Autres produits d'exploitation
12 - Autres charges d'exploitation 586,146.90 119,682.07
13 + Reprises d'exploitation : transferts de charges 532,428.00 399,689.07
14 - Dotations d'exploitation 19,625,980.99 15,816,933.31
VI = RESULTAT D'EXPLOITATION ( + ou - ) - 29,331,544.26 3,309,048.39
VII +/- RESULTAT FINANCIER - 6,487,351.27 - 7,044,775.61
VIII = RESULTAT COURANT ( + ou - ) - 35,818,895.53 - 3,735,727.22
IX +/- RESULTAT NON COURANT 482,358.98 480,405.45
15 - Impôts sur les résultats 761,160.00 929,420.00
.
X = RESULTAT NET DE L'EXERCICE ( + ou - ) - 36,097,696.55 - 4,184,741.77
.
II- CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT ( C.A.F ) - AUTOFINANCEMENT
.
1 Résultat de l'exercice
. Bénéfice +
. Perte - - 36,097,696.55 - 4,184,741.77
2 + Dotations d'exploitation ( 1 ) 15,214,168.22 15,697,933.31
3 + Dotations financières ( 1 ) - -
4 + Dotations non courantes ( 1 ) -
5 - Reprises d'exploitation ( 2 ) - -
6 - Reprises financières ( 2 ) - -
7 - Reprises non courantes ( 2 ) ( 3 ) - -
8 - Produits des cessions d'immobilisation 3,632,462.30
9 + Valeurs nettes d'amort, des imm, cédées 3,407,364.51
I CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT ( C.A.F. ) - 20,883,528.33 11,288,093.75
10 - Distributions de bénéfices - -
II AUTOFINANCEMENT - 20,883,528.33 11,288,093.75
(1) A l'exclusion des dotations relatives aux actifs et passifs circulants et à la trésorerie.
(2) A l'exclusion des reprises relatives aux actifs circulants et à la trésorerie.
(3) Y compris reprises sur subventions d'investissement.

121
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Annexe 4 : Test de la conformité des dotations aux amortissements comptabilisées.

Poste concerné Comptabilité Tableau n°16


Poste concerné valeur brut dotation de l'exercice total d'amortissement
TOTAL 211 frais préliminaires 969,550.00 180,710.00 645,270.00
Totaux des immobilisations en non valeur 969,550.00 180,710.00 645,270.00
TOTAL 228 Autres immob incorp 63,500.00 - 63,500.00
Totaux des immobilisations incorporelles 63,500.00 - 63,500.00
TOTAL 231 terrains
TOTAL 232 constructions 58,131,259.67 1,552,399.01 46,561,651.62
TOTAL 233 I.T.M.O 195,266,831.79 12,496,978.95 125,660,162.70
TOTAL 234 matériel de Transport 2,824,280.41 115,096.28 2,713,143.28
TOTAL 235 M.M.B 1,545,735.12 59,692.41 1,445,344.27
TOTAL 238 autres immob corp. 1,235,163.60 94,367.97 1,024,076.15

Totaux des immobilisations corporelles 259,003,270.59 14,318,534.61 177,404,378.01

TOTAL 260,036,320.59 14,499,244.61 178,113,148.01

VALEUR BRUTE / BALANCE (en VALEUR BRUTE / TABLEAU


Poste concerné ECART VB OBSERVATIONS
KMAD) ACTIF N° 4 (en KMAD)

TOTAL 211 frais préliminaires 969,550.01 845,457.01 124,093.00 Erreur de Présentation au niveau du tableau 4
Totaux des immobilisations en non valeur 969,550.01 845,457.01 124,093.00
TOTAL 228 Autres immob incorp 63,500.00 63,500.00 - RAS
Totaux des immobilisations incorporelles 63,500.00 63,500.00 -
TOTAL 231 terrains 915,170.00 915,170.00 - RAS
TOTAL 232 constructions 58,131,259.67 58,131,259.67 - RAS
TOTAL 233 I.T.M.O 195,266,831.79 192,429,833.99 2,836,997.80 à justifier
TOTAL 234 matériel de Transport 2,824,280.41 1,589,026.11 1,235,254.30 à justifier
TOTAL 235 M.M.B 1,545,735.12 1,545,735.12 - RAS
TOTAL 238 autres immob corp. 1,235,163.60 1,235,163.60 - RAS
TOTAL 239 immobilis. Corp. - - - RAS
Totaux des immobilisations corporelles 259,918,440.59 255,846,188.49 4,072,252.10
TOTAL 260,951,490.60 256,755,145.50 4,196,345.10

Comptabilité ECART
OBSERVATIONS
valeur brut dotation de l'exercice total d'amortissement valeur brut dotation de l'exercice total d'amortissement
969,550.01 180,710.00 645,270.00 - 0.01 - - R.A.S
969,550.01 180,710.00 645,270.00 -0.01 - -
63,500.00 - 63,500.00 - - - R.A.S
63,500.00 - 63,500.00 - - -
- - - R.A.S
58,131,259.67 1,552,399.00 46,561,651.63 - 0.01 - 0.01 R.A.S
195,266,831.79 13,392,612.56 126,555,796.31 - - 895,633.61 - 895,633.61 à justifier
2,824,280.41 115,096.28 2,713,143.28 - - 0.01 - 0.00 R.A.S
1,545,735.12 59,692.41 1,445,344.10 - - 0.01 0.16 R.A.S
1,235,163.60 94,367.97 1,024,076.15 - - - R.A.S

259,003,270.59 15,214,168.22 178,300,011.47 - -895,633.61 -895,633.46

260,036,320.60 15,394,878.22 179,008,781.47 - 0.01 - 895,633.61 - 895,633.46

122
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Annexe 5 : Tableau de calcul des stocks en cour de route non comptabilisé.

164/12

CONDITIONS DE LIVRAISON: CFR

DI n°: Fournisseur: RELIANCE Pays: INDIA

Montant .Devise : 471,580.00 E/I n°: 005035 du 28.11.2012


Taux de Change : 8.549 Banque:
Montant .Dirhams : 4,031,537.42 Mode de réglement:
Objet: CHIPS Date de règlement:
Qté: 323000

Montant H.T date Observation


FRAIS BANCAIRES

FRAIS DOMICILIATION E.I


FRAIS MODIFICATION
AUTRES FRAIS /OUVERTURES
FRAIS BANCAIRES REALISATION

IMPORTATION

FACTURE EN DEVISE……… 471,580.00


FAC N° 0003594482 DU 03-12-2012
FACTURE EN DH 4,031,537.42
FRAIS ASSURANCES 14,366.38 RMA WATANIYA FAC N° 050608 DU
FRET 34,546.50 02/01/2013
DROITS DOUANES TVA……. 837,362.00 112,206.00 QUIT. DU 10-01-2013
FRAIS ODEP/RAM/DHL/CP….

FRAIS TRANSITAIRE

TRANSPORT 25,500.00 BARDAD MOHAMED FAC N° 130024 DU 11-01-2013


HONORAIRES 3,100.00 TRANSIT LAGORA FAC N° 8/13 DU 15-01-2013
SURESTARIES 600.00 BARDAD MOHAMED FAC N° 130073 DU 28-01-2013

AUTRES FRAIS D'APPROCHE 3,894.00 REMISE CREDIT

PRIX DE REVIENT TOTAL 4,045,903.80


QUANTITE (Kg) 323000
P.R.U 12.53

123
FINANCIAL
CONSULTING Audit fiscal : Gestion des risques et outils d’optimisation
GROUP

165/12

CONDITIONS DE LIVRAISON: CFR

DI n°: Fournisseur: RECRON Pays: MALAYSIA

Montant .Devise : 301,928.00 E/I n°: 004939 du 22.11.2012


Taux de Change : 8.4774 Banque:
Montant .Dirhams : 2,559,564.43 Mode de réglement:
Objet: CHIPS POLYESTER Date de règlement:
Qté: 206800

Montant H.T date Observation


FRAIS BANCAIRES

FRAIS DOMICILIATION E.I


FRAIS MODIFICATION
AUTRES FRAIS /OUVERTURES
FRAIS BANCAIRES REALISATION

IMPORTATION

FACTURE EN DEVISE……… 301,928.00


FAC N° 4152551167 DU 04-12-2012
FACTURE EN DH 2,559,564.43
RMA WATANIYA FAC N° 050577 DU
FRAIS ASSURANCES 9,205.25
10/12/2012
SAGET MAROC FAC N° M13/0000102 DU
FRET 22,345.00
09-01-2013
DROITS DOUANES TVA……. 531,707.00 71,304.00 QUIT. DU 14-01-2013 TVA DE 531707,00
FRAIS ODEP/RAM/DHL/CP….

FRAIS TRANSITAIRE

TRANSPORT 16,500.00 BARDAD MOHAMED FAC N° 130029 DU 14-01-2013


HONORAIRES 3,100.00 TRANSIT LAGORA FAC N° 10/13 DU 15-01-2013
SURESTARIES 2,395.80 BARDAD MOHAMED FAC N° 130038 DU 16-01-2013

AUTRES FRAIS D'APPROCHE 2,473.00 REMISE CREDIT

PRIX DE REVIENT TOTAL 2,568,769.68


QUANTITE (Kg) 206800
P.R.U

MONTANT NON COMPTABILISER 6,600,307.10

124
GROUP
FINANCIAL
CONSULTING

Chargement
Pré- Déchargeme Transport Post-
Chargement Dédouaneme Chargement Déchargeme pour le post- Dédouaneme
incoterms achemineme nt du pré - principal en achemineme Assurance Taxes
du camion nt export du bateau nt du bateau achemineme nt import
nt acheminemnt bateau nt
nt
EXW Non Non Non Non Non Non Non Non Non Non Non Non
FCA Oui Oui Oui Non Non Non Non Non Non Non Non Non
FAS Oui Oui Oui Oui Non Non Non Non Non Non Non Non
FOB Oui Oui Oui Oui Oui Non Non Non Non Non Non Non
CFR Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Non Non Non Non Non
CIF Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Non Non Oui Non Non
CPT Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Non Non

125
CIP Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Non
DAF supp
Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Non Non Non Non Non
no 2010
Des supp no
Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Non Non Non Non Non
2011
DEQ Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Non Non Non Non
DDU Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Non Non
DDP Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d’optimisation

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