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Architecture et politique

Durant l'Antiquité, l'hospitalité est conçu comme un devoir


individuel ; ainsi, il n'y a pas à proprement parler d'établissement de
soins médicaux, mais on remarque cependant la présence de
certains lieux, comme le Prytanée, le temple d'Asclépios ou encore
les infirmeries militaires romaines, destinés à accueillir les malades.
Le soin prodigué est malgré tout plus spirituel que médical. C'est
uniquement avec le Code de Justinien établi en 529 que l’hôpital
devînt une institution : on y trouve une administration ainsi que des
lois qui réglementent son fonctionnement.
Que l’hôpital n’ait pas toujours été un équipement, quadrillant
un espace habité et façonnant une population utile, qu’il ait pendant
longtemps détérioré la santé des individus plus qu’il ne l’a amélioré,
qu’il n’ai au fond ni réellement soigné, ni produit de savoir médical,
on le sait aujourd’hui et l’on connaît les termes essentiels de sa
définition moderne.
L’hôpital contrôle, soigne et accueil les malades d’un secteur et
tente d’y faire fonctionner les normes de santé.

Mais la question que l’on peut se poser, pourrait être : « Depuis


combien de temps ? »

Durant l'Antiquité, l'hospitalité est conçu comme un devoir


individuel ; ainsi, il n'y a pas à proprement parler d'établissement de
soins médicaux, mais on remarque cependant la présence de
certains lieux, comme le Prytanée, le temple d'Asclépios ou encore
les infirmeries militaires romaines, destinés à accueillir les malades.
Le soin prodigué est malgré tout plus spirituel que médical. C'est
uniquement avec le Code de Justinien établi en 529 que l’hôpital
devînt une institution : on y trouve une administration ainsi que des
lois qui réglementent son fonctionnement.
Au Moyen Âge, avec les croisades et la découverte de l'Orient,
apparaissent les grandes épidémies en Europe : Peste noire, lèpre…
et l'hôpital n'est pas adapté pour accueillir les malades, les soigner
et endiguer la propagation de l'épidémie. Les solutions apportées
furent dans un premier temps, l'isolement des malades chez eux,
puis la fuite des biens portants.
Mais, ce système à ses limites, c'est pourquoi, très rapidement, a
été mis en place l'isolement institutionnalisé des malades par la
création des léproseries, des maladreries et des lazarets maritimes.
À la fin de la Renaissance, la notion de pauvreté quitte la sphère
théologique pour devenir un problème politique, en effet, l’hôpital
charité accueille à tout va : mendiants, exclus… au point de devenir
un refuge pour les sans logis, fonction qu'elle n'avait pas au départ.
De plus, des abus et des désordres financiers viennent ternir la
vocation ecclésiastique de l’hôpital. Au XVI e siècle, l'hôpital
continue d'accueillir les passants et les mendiants, mais on
commence à restreindre leurs entrées au profit des malades
curables. Ce n’est que bien des siècles plus tard que l’hôpital subit
un changement pour se rapprocher du modèle que nous connaissons
aujourd’hui.
Il est donc important de comprendre le fonctionnement de l’hôpital à
un moment important de son évolution, de sa réorganisation car,
c’est au cours du XVIII e siècle qu’un tournant intervient.
En effet, quantitativement, on assiste à une multiplication des
médecins, de nouveaux hôpitaux, de dispensaires, et d’une façon
générale à une consommation de soins accrue dans toutes les
classes de la société.
Qualitativement, c’est une formation plus standardisée des
médecins et un lien un peu mieux marqué entre leurs pratiques et le
développement des connaissances médicales qui entraine une
confiance un peu plus grande accordée à leur savoir et leur
efficacité.
La vieille notion de régime entendue à la fois comme règle de vie et
forme de médecine préventive tend à s’élargir et à devenir le
« régime » collectif d’une population prise en générale, avec pour
triple objectif :

-la disparition des grandes épidémies


-la baisse du taux de morbidité
-l’allongement de la durée de vie moyenne

Cette hygiène, comme régime de santé des populations, implique de


la part de la médecine un certain nombre d’interventions
autoritaires et de prises de contrôle.
Tout d’abord sur l’espace urbain en général : car c’est lui qui
constitue le milieu peut-être le plus dangereux pour la population.
L’emplacement des différents quartiers, leur humidité, leur
exposition, l’aération de la ville tout entière, son système d’égouts et
d’évacuation d’eaux usées, l’emplacement des cimetières et des
abattoirs, la densité de la population, tout ceci constitue des
facteurs jouant un rôle décisif sur la mortalité et la mobilité des
habitants.
La ville avec ses principales variables spatiales apparaît alors
comme un objet médicalisé et non plus comme une « ville
pathogène » (malade). Ce constat médical entraine tout un
ensemble d’aménagements, de constructions et d’institutions. Car
les nécessitées de l’hygiène appellent à une intervention médicale
autoritaire sur ce qui passe pour foyer privilégié de maladie :
prisons, bateaux, les installations portuaires…
La création de lieux adaptés est donc épaulée par le travail des
médecins qui doivent enseigner aux individus les règles
fondamentales d’hygiène qu’ils doivent respecter pour leur propre
santé, et celle des autres.
Le médecin prend alors de plus en plus d’importance dans les
structures administratives et dans cette machinerie de pouvoir qui
ne cesse au cours du XVII siècle de s’étendre et de s’affirmer.
Cependant la notion d’hôpital apparaît comme inadaptée :
Fragment d’espace fermé sur soi, lieu d’internement des hommes et
des maladies, architecture solennelle mais maladroite qui multiplie
le mal à l’intérieur sans empêcher qu’il se diffuse à l’extérieur,
difficulté pour trouver une place, les exigences posées à ceux qui
veulent y renter, le désordre, la mauvaise surveillance des malades,
et tout simplement la difficulté à y soigner le font apparaître plus
comme un foyer de mort pour les ville qu’une réelle solution à la
maladie.

A la fin du XVIII e siècle une idée de substitution de l’hôpital


apparaît et vient perturber l’ordre établit par un concept de soin à
domicile. En effet et cette idée possède des dangers en ce qui
concerne les maladies épidémiques, mais ce qui séduit la société
c’est l’avantage économique qu’elle présente, car le cout d’un
malade est alors divisé par deux. De plus, d’un point de vu médical,
la famille peut assurer les soins à la fois constants et ajustés que
l’on ne peut demander à une administration hospitalière. Mais une
telle procédure implique que la relève de l’hôpital soit assuré par un
corps médical largement répandu dans une société susceptible de
fournir des soins gratuits ou le moins couteux possible. Cette idée
(peut être plus utopique que toute les autres) sera vite abandonnée.
Pourtant, de là découleront tout une série de programmes,
d’expériences telles que le développement de dispensaires qui
cherchent à conserver les avantages techniques de l’hôpital (en
proposant des consultations et distribuant des médicaments) sans
en avoir les inconvénients médicaux et économiques. Pour exemple,
en trente ans ce modèle s’implantera à londrès et peuplera tous les
quartiers (ou presque) de la capitale Anglaise.
Mais la disparition de l’hôpital ne fut jamais qu’un point de fuite
utopique auquel à été préféré un remaniement et une réflexion
rationnelle sur l’hôpital.
Il a donc fallu tout d’abord l’ajuster à l’espace et plus précisément à
l’espace urbain. De là une série de discussions et de conflits entre
différentes formules d’implantation ont alors commencé : hôpitaux
massif, susceptibles d’accueillir une population nombreuse, où les
soins sont ainsi groupés, plus cohérents, plus faciles à contrôler et
moins couteux ; Ou au contraire, des hôpitaux de petites dimensions
ou les malades seraient mieux surveillés, et où les risques de
contagions internes seraient moins graves.
Une autres question est alors posée : les hôpitaux doivent ils être
placés à l’intérieur ou au contraire en dehors de la ville, là ou
l’aération est meilleure et où le risque de diffusion est moindre ?;
solution qui va de pair avec l’aménagement ou non de grand
ensemble architecturaux . En effet, la construction d’une multiplicité
de petits hôpitaux répartis aux points où ils peuvent être le plus
facilement accessible pour la population ne serait-il pas mieux ?
L’hôpital doit donc devenir un élément fonctionnel dans un espace
urbain où ses effets doivent être mesurés et contrôlés.
D’autre part l’hôpital nécessite d’être pensé dans son intérieur de
manière à devenir médicalement efficace : On ne parle alors plus
« d’assistance », mais bel et bien d’« une machine à guérir ». Il est
alors proposé d’organiser une stratégie thérapeutique qui inclus la
présence ininterrompue de médecins, la création d’un système de
notation ainsi qu’un renforcement et une professionnalisation du
suivit du malade. Tout ceci ayant comme double enjeu d’articuler le
savoir médical et de servir de structure d’appui à l’encadrement
permanent de la population.
On aboutit donc à un instrument thérapeutique pour ceux qui
séjournent, ce qui contribue par l’enseignement clinique à la bonne
qualité des connaissances médicales et à l’élévation du niveau de
santé de la population.

Nous nous pencherons donc au cours de cette étude sur les


évolutions subies par l’hôpital à travers les siècles et la manière
dont il est possible de l’améliorer à travers la comparaison de
différents hôpitaux de Barcelone.

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