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Faculté des sciences juridiques économiques et

sociales-Tanger

Master Finance, Fiscalité et Comptabilité

La méthode
ABC(Activity Based
Costing )

Travail réalisé par : Sous la supervision de :

EL BOUZILI Mohammed Mr. OULAD SEGHIR

OUADI Wissam

EL BANNOUDI Hasnae

Année universitaire : 2019/2020


PLAN :

Introduction
 Historique et émergence de la méthode ABC
 Terminologie de la méthode ABC
 Objectifs de la méthode ABC
 Démarches de la méthode ABC
 Avantage et les limites de la méthode ABC

Conclusion
Introduction :

Les grandes mutations qu’ a connues le monde en termes des techniques de


production et d’organisation des entreprises ont changé complètement le
système d’information sur lequel s’appuient les outils classiques de gestion qui
deviennent mal adaptés.

On assiste à un accroissement sensible des charges indirectes ainsi qu’à une


diminution des charges directes.

Afin de prendre en compte ces changements et de répondre aux nouveaux


besoins de gestion des entreprises , une nouvelle méthode apparaitre qui
s’appelle méthode ABC .

Historique :

A la fin de 19 éme siècle et au début de 20 éme siècle au sein de l'industrie américaine. Il mit au
point des outils de gestion répondant à une nécessité d'apporter des solutions aux problèmes de leur
époque en prenant en compte l'environnement économique et technique. A cette époque,
l’environnement est stable, les technologies évoluent lentement. la recherche de gain de
productivité guide les actions des dirigeants dans une économie caractérisée par des marchés où la
demande est supérieure à l’offre .

La fin des années 1970 marque un tournant dans l’histoire de la comptabilité de gestion. On assiste
au début de la saturation de certains marchés (électroménager, automobile). Par ailleurs,
l’émergence de certains pays (Japon) jusque-là peu concurrentiels provoque une baisse des ventes
des entreprises. Ces dernières, en difficultés, dans un environnement plus complexe (concurrence
accrue, mondialisation), font appel à des professionnels, des managers qui cherchent à prévoir les
prix futurs. Les mutations qui touchent les techniques et l'organisation de la production ont conduit à
l'inadaptation des méthodes et outils classiques d'évaluation des coûts.

Pourquoi les méthodes de calcul des coûts traditionnels ne sont-elles plus adaptées ?

• La structure des coûts : jusqu’ aux années 80 , les coûts directs représentaient 90% des
coûts totaux ,c’est pour cette raison que l’analyse était concentrée sur ceux-ci ; et les charges
indirectes étaient réparties plus au moins arbitrairement .Actuellement ;les charges
indirectes représentent 70% des coûts totaux ;il est donc ; non raisonnable d’adopter les
méthodes traditionnelles du coût complet qui représentent un grand risque de fournir des
informations erronées.

• La phénomène de l’externalisation : la comptabilité analytique traditionnelle porte son


attention à 75% sur la M.O.D qui ne représente actuellement que 10% des coûts totaux en
conséquence du phénomène de l’externalisation.
• Une focalisation sur les coûts de production : les méthodes classiques de la comptabilité
analytique ne s’intéressaient qu’à la phase de production .cependant la majorité des charges
concernant la conception et les services liés aux produits.

• L’environnement :de plus en plus turbulent, pousse l’entreprise à produire des séries de plus
en plus courtes rendant la répartition des charges indirectes sur des volumes importants
impossible.

Afin de réagir efficacement aux perturbations pouvant affecter la vie de l'entreprise. à la fin des
années 1980 la méthode ABC était le fruit d’un effort remarquable concernant la recherche des
nouvelles méthodes qui permettent d’améliorer la gestion et d’anticiper aux changements générales
sur ce domaine de gestion afin d’améliorer une meilleure contribution à la prise des décisions.

Terminologie de la méthode ABC :


La méthode ABC signifie Activity Based Coasting. C'est un outil d'analyse des coûts par activité. Ce
modèle de travail permet de diviser les différentes activités d'une entreprise commerciale pour en
analyser les coûts et dégager la rentabilité de chaque référence

Dans la méthode ABC, on réfléchit ainsi : chaque produit ou client consomme des activités qui sont
elles-mêmes génératrices de coûts. On va répartir les différentes références en groupes A, B et C. Il
s'agit ensuite de faire le lien entre chaque activité et ses charges, puis de dégager un inducteur de
coût. Un inducteur de coût est un indice regroupant tous les produits et activités induits par une
référence donnée.

• Tâche : La tâche est le premier niveau dans la description des travaux. Elle ne donne pas lieu
à un calcul de coût. (Exemple : trier des pièces comptables, la passation des écritures,
décharger un camion sont des tâches.)

• Processus : Un processus est composé d’un ensemble d’activités liées entre elles autour d’un
objectif commun. (Par exemple, le processus du lancement d’un nouveau produit.)

• Activité : une activité est un ensemble de tâches de même nature ou homogènes,


accomplies par plusieurs personnes à partir d’un savoir-faire et contribuant à ajouter de la
valeur au produit pour le client. (Par exemple : gestion de commandes, livraison des produits,
réglage, montage, facturation…). Chaque activité consomme des ressources qui constituent
le coût de l’activité.

• Inducteur de coût : L’inducteur de coût est un facteur permettant d’expliquer la variation du


coût de l’activité ; il doit exister un lien de causalité entre l’inducteur et l’activité. L’inducteur
de coût permet d’imputer le coût de l’activité à l’objet de coût (produits, processus).

• Centre de regroupement : Le centre de regroupement rassemble les activités ayant le même


inducteur de coût, ce qui permet de calculer un coût par inducteur. (Par exemple : les
activités facturation, livraison, mise en service peuvent avoir comme inducteur commun le
nombre de commandes clients.)

Les objectifs de la méthode ABC :


• Identifier pour chaque produit les activités qu’il consomme

• Permettre le calcul d’un grand nombre d’objets de coût : coût des activités, coût des
processus, coût des produits, afin d’améliorer la prise de décision

• Mesurer les conséquences d’une décision relative à un produit sur les activités de
l’entreprise, comme par exemple, le recours à la sous-traitance

• Déterminer des coûts de revient des produits plus pertinents que ceux issus de la méthode
classique, grâce à une analyse plus fine des facteurs de coûts

• Expliquer la consommation de ressources (charges indirectes) pour mieux comprendre la


source des coûts et leur comportement

• Améliorer la qualité des prises de décision et la performance de l’entreprise en repérant :

 les activités qui créent le plus de valeur pour le client ;

 celles que l’entreprise à intérêt à développer ;

 celles qu’il est préférable d’externaliser ;

 …

Les Démarches de la m éthode ABC :

• Identification des activités

• Affectation des ressources aux activités

• Définition des inducteurs d’activités

• Regroupement des activités et le calcul des coûts unitaires des


inducteurs

• Déterminer le coût de revient à base d'activité

1. Identification des activités :

Cette étape est le point de départ de la méthode ABC, celle-ci doit être étudiée avec un degré de
précision suffisant pour un résultat pertinent. car les activités constituent le point central de la
démarche.

les activités doivent être suffisamment fines pour être homogènes et permettre une affectation
de leur coûts représentatives de la consommation des ressources, cependant leurs nombres doit
rester raisonnable pour ne pas générer une complexité trop grande.

Les activités doivent être suffisamment fines pour être homogènes et permettre une affectation
de leur coûts représentatives de la consommation des ressources, cependant leurs nombres doit
rester raisonnable pour ne pas générer une complexité trop grande.

Cette identification est faite à partir de la documentation existant dans l’entreprise et par
enquête auprès des personnels des différents niveaux hiérarchiques .
2. Affectation des ressources aux activités :

Le postulat de la méthode ABC:

La méthode ABC repose sur le fait que les produits ne consomment pas directement des coûts mais
des activités qui utilisent des ressources qui, elles-mêmes, ont un coût. Il en découle que toute
ressource est liée directement à une activité, toute ressource est acquise pour un certain usage bien
déterminé.

3. Définition des inducteurs d’activités :

Une fois les activités identifiées, il convient ensuite de choisir les inducteurs de coût (cost drivers)
les plus représentatifs, ce sont des indicateurs de mesure qui permettent de quantifier les
activités identifiées (inducteurs de volume, inducteurs de gestion, inducteurs de produits ou de
services, etc.).

l’inducteur de coût doit exprimer nécessairement un lien de causalité entre


consommation de ressource et l’activité.

Dans la méthode ABC, la notion d'inducteur se substitue à celle d'unité d'oeuvre.


4. Regroupement des activités et le calcul des coûts unitaires des
inducteurs :

Une fois les inducteurs bien choisis, les ressources affectées, il convient ensuite de regrouper les
activités ayant les mêmes inducteurs dans un centre de regroupement, pour chaque centre il
convient de déterminer le coût unitaire de ses inducteurs en divisant la ressource par le nombre
d'inducteurs.

Le coût de l’inducteur est déterminé selon la formule suivante :

5. Déterminer le coût de revient à base d'activité :

La dernière étape consiste à additionner les ressources indirectes par activité avec les coûts
directs pour constituer le coût de revient de l'objet d'étude (produit, services, etc.).

Le passage du traitement des charges de la méthode traditionnelle à la méthode ABC peut se


résumer comme suit :

Avantages de La méthode ABC :

• Fondée sur le concept de chaîne de valeur (Porter, 1985), son architecture renvoie à une
vision transversale de l’entreprise. Elle dépasse par conséquent les frontières fonctionnelles
qui peuvent être un frein au calcul et à l’analyse des coûts d’une entreprise ;

• La déclinaison des centres d’analyse en activités, et le choix des inducteurs au niveau de ces
activités permet une meilleure description du comportement des coûts ;
• Le choix d’inducteurs de coût « non-volumiques » permet de limiter lesdistorsions dans le
calcul des coûts des produits. En effet cela empêche le subventionnement des produits
fabriqués en petites quantités par les produits de masse ;

• La volonté d’une définition plus pertinente des inducteurs dépasse le simple objectif du
calcul d’un coût plus précis et plus fiable. Elle permet de mieux comprendre les relations de
cause à effet entre un inducteur et une activité dans le but d’en réduire le coût.

Limites de La méthode ABC :

• Sa mise en œuvre est parfois complexe et coûteuse. En effet, sa vocation à mieux


décrire la réalité des entreprises, et notamment leur complexité, reste souvent un
frein à son utilisation. Ici le coût est à la fois financier et organisationnel. En effet, le
coût financier de la mise en œuvre de la méthode ABC explique la réticence de
certaines entreprises à l’adopter. Par ailleurs, dans certains cas les entreprises
craignent que l’abondance d’informations détaillées nuise à leur analyse ;

• Dans le but de « simplifier » la mise en œuvre de la méthode ABC, certaines


entreprises choisissent de regrouper les activités. Ces choix sont difficiles à opérer,
parfois arbitraires, et peuvent nuire à la lecture des informations ;

• Le coût de la mise en œuvre incite souvent les entreprises qui ont décidé l’adoption
de la méthode ABC à figer le modèle (c’est-à-dire les activités et leurs inducteurs)
dans le but d’optimiser les coûts de mise en œuvre ;

• Enfin, comme tout système d’imputation des coûts, la méthode ABC se fonde sur
l’utilisation de clés de répartition qui résulte de choix et engendre par conséquent
des biais. Cette répartition forcée intervient à deux niveaux : des charges indirectes
sur les activités (inducteurs de ressource) et du coût indirect des activités sur les
objets de coûts (inducteurs de coût).

CONCLUSION :

Les coûts calculés à base d’activités sont plus pertinents pour différentes raisons :

• la répartition des charges indirectes est plus crédible car elle traduit mieux la
consommation des différentes ressources,

• Elle prend mieux en compte la complexité des processus de production et de la multiplicité


des activités,

• Elle représente mieux la complexité de certains produits (nombreux composants, lots de


fabrication),

• Elle évite l’inconvénient de la méthode classique qui implique parfois le


«subventionnement d’un produit au profit d’un autre ». Cependant, cette méthode est
complexe à mettre en œuvre. Elle se focalise sur les charges indirectes. Elle n’est pas admise
par le PCG ni l’administration fiscale pour la valorisation des stocks.

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