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Le tournoi d'échecs de Saint-

Sébastien : recueil complet


des parties jouées au Tournoi
international des maîtres, [...]

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Delaire, Henri (1860-1941). Auteur du texte. Le tournoi d'échecs
de Saint-Sébastien : recueil complet des parties jouées au Tournoi
international des maîtres, février-mars 1911 / Henri Delaire,....
1911.

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I fleuri ÏDELiAI^E
Directeur du Journal'cl'Échecs «LA STHATÉGIK»
Fondateur-Ancien Président du a Cercle Prïilidor »

LE
> •

RECUEIL COMPLET DES PARTIES JOUEES AU TOURNOI


INTERNATIONAL DES MAITRES FEVRIER-MARS 1Q11
\
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Illustré de SOO DiagrainiMies

TUAIHUT KT AljGMENTK 1>U


" IflTERflaTIOTliiljL SCHB-CHTÙfjrJIEI^ ZU SAJJ SEBaSTlÀH 1911 " ,.
VOLLS'IVENDÏGESAMMLUNG JDERIM MEISTEK'J'URNIEK GESPIELTEN PARTIBN '
HEUAUSGEGEBEN VON

J. WIESES und Dr M. LEWITT

LIBRAIRIE DE ; « LA MR A3É©IB » :

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85, RUE DU FAUBOURG SAIN.T-DEN3S,; 85
PARIS-X^
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luiy. ilu Nouveau Courrier d« l'Ouoat, — l.a Rochelle.
Il n'a été tiré
de eel ouvrage que 95 exemplaires
sur Papier Japon numérotés à la presse.
Henri DEI±AIt*E
Directeur du Journal d'Échecs «LA STHATÉGIE
Fondateur-Ancien Président du «Cercle Plilllilor

LE

RECUEIL COMPLET DES PARTIES JOUEES AU TOURNOI


INTERNATIONAL DES MAITRES FÉVRIER-MARS I9II

Illustré: tle SSOO Dingrarames

TIIAUU1T ET AUGMENTÉ 1)11


" JTlTEf?îJATIOT4Hli SCHB-CHTO^flIER ZU SRfi SEBfiSTIAU 1911 "
V0LLSTJ1SND1GE SAMMLUNG DEU )M MEISTERTUHNIERGESPIELÏEN PAHT1EN
11ERAUSGEGE13EN VON

J. MIESES und Dr M. LEWITT

LIBRAIRIE DE « LA STRATÉGIE
85, RUE DU FAUBOURG SAINT-DENIS, 85
PARIS-Xc
1911
Si le 'Tournoi international de Saint-Sébastien a
suscité dans le monde des Echecs un intérêt que l'on
n'avait pas remarqué depuis des années, c'est qu'il
Je méritait effectivement, car c'était vraiment un
Tournoi de célébrités, et par-dessus le marché il
nous a produit un nouveau candidat au titre de
champion du monde.
Nous croyons donc répondre au désir général en
publiant, aussi rapidement que possible, le recueil
des parties jouées à ce Tournoi.
L'axiome « Bis DAT, QUI CITO DAÏ » s'applique fort
justement à un Livre de Tournoi, à une époque où
bien souvent un Tournoi chasse l'autre. Etant donné
le peu de temps dont nous disposions et le grand
nombre de parties en question il n'était guère possible
de donner pour toutes les parties des analyses com-
plètes ; mais nous pensons que pour l'amateur
d'échecs une partie sommairement annotée (ou même
pas annotée) qu'il tient vaut mieux que deux analyses
détaillées qu'il aura. « MAS VALE PAJARO EN MANO
QUE BUITRE VOLANDO !
))
Cependant nous n'avons pas manqué d'utiliser et
de présenter avec un grand, soin ce que nous avons
trouvé dans des journaux et colonnes d'échecs ; nous
citerons tout particulièrement : les commentaires du
AVANT-PROPOS VTTI

D 1'Tarrasch dans « Berliner Lokal Anzciger », de


Leonhardt dans « Hamburger Nachricbten » et de
Hoffer dans « The Field ».
En outre nous nous sommes renseignés presque
toujours directement auprès des joueurs, de sorte
que- nos notes reproduisent en général ce que les
deux maîtres ont vu et dit une t'ois la partie terminée,
et nous croyons que c'est déjà quelque chose.
Berlin, Mai iOH.

\y M. LEW1TT. J. MIESES.

Toutefois le laps de temps nécessaire à la. tra-


duction a permis de recueillir les nombreux commen-
taires de maîtres réputés et de donner ainsi un plus
grand développement aux analyses de cette édition
française.
Paris, Octobre 19ii.
IL DELAIRE.
SAINT-SÉBASTIEN
GROUPE DES PARTICIPANTS AU TOURNOI DE MAITRES DE
INTRODUCTION

En novembre 1910 le monde des Echecs fut fort


agréablement surpris par la réjouissante nouvelle
qu'un grand Tournoi international aurait lieu vers le
commencement de 1911 au Grand Casino de Saint-
Sébastien.
Le programme du Tournoi était ainsi rédigé :
La Direction du « GRAND CASINO » à. SAINT-SÉBAS-
TIEN- informe le public amateurs que durant les mois
de Février et Mars 1911 un Tournoi International
d'Echecs sera organisé et se tiendra dans les Salons
du GRAND CASINO.
Seuls les maîtres de premier ordre, et sans que
leur nombre puisse dépasser seize, y seront in-
vités. Eu égard à ce chiffre réduit de participants
il ne pourra nécessairement être lancé d'invitations
qu'aux maîtres de tout premier rang, c'est-à-dire
seulement à ceux qui dans les luttes internationales
des dix dernières années ont obtenu au moins deux
fois un quatrième prix.
Sont offerts les prix suivants :

I«'- Prix francs.


5.000
Il» prix ?'. , . francs.
3.000
EQ> Prix francs.
2.000
IVe Prix francs.
1.500
Un Prix spécial de 500 francs, don de M. le Baron
b
X INTRODUCTION

Albert de Rothschild, récompensera la plus belle


partie du Tournoi.
Les non gagnants recevront •pour chaque point
obtenu des honoraires d'au moins 80-100 francs.
Indépendamment des prix et honoraires ci-dessus
énumérés, tous les participants seront indemnisés
des frais de leur voyage.
Si la liste du Tournoi ne comprend que douze
concurrents celui-ci se jouera à deux tours ; dans le
cas où plus de douze maîtres y prendraient part il ne
se jouerait qu'à un seul tour.
Dans le premier cas, à deux tours, cinq parties
devront être terminées dans l'espace d'une semaine,
tandis que dans le second cas, à un tour, il ne devra
être joué que quatre parties par semaine.
Le Tournoi commencera le 20 février 1911. Tous
les participants recevront, quelques semaines avant
l'ouverture, un livret leur indiquant les règles et
règlement du jeu, qu'ils seront tenus d'observer.
Le Maître J. Mieses, Leipzig, Christianstrasse, 23,
a accepté la mission de diriger et organiser le
Tournoi.
.

.Indépendamment du Tournoi de maîtres se tiendra


aussi un Tournoi d'amateurs qui commencera le 1er
mars. Cette dernière lutte sera dotée de prix de
valeur sous forme de médailles, coupes et objets
d'art. La proportion des récompenses ainsi offertes
sera d'un prix par trois joueurs.

La Direction dît, Grand Casino


„. , du
T Directeur
Le lournoi,
, ,,,
de Saint-Sébastien.
-r MTFSFS
INTRODUCTION XI

Les. conditions et les règles du jeu qui doivent être


appliquées à Saint-Sébastien diffèrent, sur plusieurs
points essentiels, de celles qui régissent habituellement
les luttes de l'Association allemande des Echecs :
1. — Le Tournoi commencera le lundi 20 février,
dans une salle du Grand Casino.
2. — Les participants sont invités à ne pas arriver
à Saint-Sébastien plus tard que le 18 lévrier dans la
soirée, afin d'être présents pour le tirage au sort, qui
se fera le 19 dans la matinée. La présence effective
de tous les concurrents est absolument exigée pour-
cette opération, et tout maître inscrit qui manquerait
au tirage au sort ne pourra pas prendre' part au
Tournoi, quelques circonstances qu'il 'invoquerait
pour s'excuser.
Mrème un avis télégraphique de mise . en route ne
saurait être pris en considération.
3. — Dans le cas d'un Tournoi à un tour, les lundis,
mardis, jeudis et vendredis seront jours du jeu
régulier. Les autres jours seront destinés à l'achève-
ment des parties en cours.
Dans l'alternative d'un Tournoi à deux tours, on
jouerait tous les jours, les mercredis et dimanches
exceptés, ces deux jours là restant libres pour les
parties non terminées.
4. — Les-heures de jeu sont fixées de 1 h. 1/2 à
6 h. 3/4 après-midi. Au signal d'arrêt qui sera donné
à 6 h. 3/4 le maître ayant à jouer aura à inscrire son
coup.
5.
— Le temps de réflexion est fixé à 15 coups
dans l'heure ; le contrôle du temps se fera à chaque
heure (d'où il s'en suit que le joueur ne pourra pas
compter 30 coups dans les deux premières heures,
mais bien strictement 15 coups par heure).-A cette
occasion la Direction du. Tournoi rappelle aux con-
currents '.que la question du temps sera traitée très
XII INTRODUCTION

rigoureusement. La preuve faite du temps dépassé,


quand bien même ce dernier serait minime, entraînera
la "perte de la partie.
6. — S'il y a répétition de coups ou respectivement
série de coups la règle anglaise sera adoptée ; elle
dit: si dans le cours d'une partie trois fois la même
position se produit avec le même joueur à jouer, la
partie pourra être déclarée remise aussi bien par le
directeur du Tournoi que par l'un des joueurs ; tou-
tefois la remise ne pourra être réclamée qu'à l'instant
où la triple répétition de la position se produit. La
continuation de la partie établit la renonciation de ce
droit à la remise.
7. — Si dans une partie, pendant 50 coups ou
plus, aucun .pion n'a été joué, ni qu'une pièce ou un
pion ait été pris, là partie pourra être déclarée nulle
à la demande de l'un des joueurs ou du directeur
du Tournoi. Il va de soi que l'on ne peut plus requérir
la nullité après prise de pièce ou pion ou mouvement
de pion.
8. — Si im joueur l'ait un coup impossible ou en
met un sous enveloppe, son adversaire aura le droit
de décider : 1° de la validité du coup ; 2° si la pièce
ou le pion touché doit être joué régulièrement ; 3« si
le R doit être déplacé sous forme de pénalité. Si
d'après les règles du jeu aucune de ces trois solutions
n'est possible, il appartiendra à l'adversaire non
coupable de déclarer la partie nulle.
9. — Le gagnant d'une partie devra remettre au
Directeur du Tournoi, et cela avant le commencement
du prochain tour, une copie correcte et lisible de la
partie. L'oubli de cette formalité aurait comme consé-
quence la perte du droit aux honoraires pour un non
gagnant du Tournoi et la retenue d'une somme de
100 francs pour un gagnant.
S'il y a partie remise les deux adversaires doivent
INTRODUCTION XIII

fournir la copie ; en cas d'oubli même pénalité que


pour un gagnant, mais bien entendu par moitié.
10. — Le Directeur du Tournoi décidera sur tous
les cas de contestation ; toutefois il se réserve le droit
d'en appeler à un arbitrage composé de trois maîtres.

Des invitations furent envoyées à Atkins, D 1'


Bernstein, Burn, Capablanca, Duras, Janowski, D 1' Em.
Lasker, Leonhardt, Maroczy, Marshall, Niemzowitcb,
Rubinstein, Schlechter, Spielmann, D Tarrasch,
1'

Teichmann et D Vidmar.
1'

A. l'exception d'Atkins et du D Em. Lasker tous


1'

les maîtres invités furent en mesure de donner une


réponse favorable, et cela avec d'autant plus d'en^
thousiasme que le nombre de 15 participants entraî-
ïiaît à un Tournoi à un tour.
Aussitôt cette liste connue Je monde écliiqiiéen de
tous pays porta toute son attention sur les prélimi-
naires d'un tel combat, et avec un intérêt bien com-
préhensible en raison de la qualité des maîtres. Non
seulement les revues, journaux et colonnes d'échecs
enregistrèrent et applaudirent à l'initiative prise ainsi
qu'à l'organisation, mais la presse quotidienne égale-
ment informa de cet événement important aussi bien
avant l'ouverture que pendant la période du Tournoi.
A citer par exemple dans le « Beriiner Tageblatt »
l'article publié immédiatement avant le commence-
ment du Tournoi, par le maître-directeur J. Mieses, et
dont nous nous sommes inspirés pour les appré-
ciations et remarques qui vont suivre.
XIV INTRODUCTION

(*)LE TOURNOI DE SAINT-SÉBASTIEN, doté de prix


fort élevés par la munificence du Casino de cette
ville, a été un véritable Tournoi de champions. Quinze
maîtres y ont pris part, et la différence de force entre
eux est si minime que nul n'aurait été surpris de voir,
si la lutte avait recommencé, le dernier classé arriver

dans les premiers. Dans l'espèce le dernier est
Leonhardt, qui se trouvait particulièrement mal dis-
posé, mais qui s'est maintes fois affirmé l'égal des
meilleurs.
Cette réflexion répond par avance à. la question
favorite des profanes: Qui est le plus fort joueur
d'échecs '? La. vérité est que nous ne le savons pas;
nous pouvons dire que jusqu'à présent, dans des
rencontres singulières, le Doct. Lasker a été imbat-
table ; mais les résultats de tous les Tournois des
dernières dix années prouvent que nous avons actuel-
lement une vingtaine de grands champions qui sont
sensiblement de force égale. A Saint-Sébastien la
plus grande majorité de ces champions se sont trouvés
réunis, et l'événement le plus saillant a été la victoire
du jeune champion cubain CAPABLANCA qui, pour la
•première fois, affrontait une lutte de cette importance.
Si on ne peut pas dire qu'il a manifesté une écla-
tante supériorité sur ses concurrents, s'il faut avouer
.que la fortune lui a souri (elle aime bien sourire aux
jeunes) il est indéniable qu'il a mérité son succès par
le caractère sérieux et la tenue impeccable de son
jeu.
Les titulaires des deuxième et troisième prix réunis,
Rubinstein et Vidmar, sont de caractères dissem-
blables. Le jeune champion russe RUBINSTEIN n'a
subi aucune défaite, et par dessus le marché il a
infligé à Capablanca la seule défaite que celui-ci a
subie ; mais le climat et l'ambiance n'ont pas dû lui

(*) Dû à.la plume de de « La Stratégie », ce paragraphe a


M. A. G.,
été écrit spécialement pour l'Edition française,
INTRODUCTION XV
.

être favorables, il a annulé un certain nombre de


parties qu'il aurait dû gagner. On parle de lui comme
du « vainqueur dorai. » du Tournoi. Ce n'est pas tout
à lait notre avis. Un champion de la valeur de
Rubinstein a dépassé la phase où l'on est ce vainqueur
moral » ; s'il if a pas gagné le premier prix c'est de sa
faute.
Par contre son collègue, le champion autrichien
VIDMAR a été particulièrement heureux ; son style est
loin d'être aussi impeccable que celui de Rubinstein,
mais il marque bien plus souvent dans ses attaques
le facteur «hasard», et à lui aussi la fortune fut
souriante.
Quant à notre ami MARSHALL, il doit une fière
chandelle à Schlechter qui, le dernier jour, lui fit
cadeau du demi point lui assurant le quatrième prix,
Tous les autres, NIEMZOWITCH, SCHLECHTER, TAR-
RASCH, BERNSTEIN, SPIELMANN,TEICHMANN,JANOWSKI,
MAROOZY, BURN, DURAS et LEONHARDT ont fourni
d'admirables parties.
Ce fut le premier Tournoi international moderne
qui eut lieu sur la terre d'Espagne. Il est peut-être
intéressant de rappeler que c'est en Espagne que s'est
joué, en 1560, le premier Tournoi international, qui
ait jamais eu lieu. Ce tournoi, ou plutôt ce match à
quatre eut lieu à la Cour du roi PHILIPPE II, amateur

enthousiaste des Echecs, lequel avait donné un prix
de mille ducats, qu'il espérait bien devoir être rem-
porté par son professeur et confesseur, le'fameux
Don Ruy Lopez de Segura; les concurrents étaient Je
dit RUY LOPEZ et trois maîtres italiens : POLERIO,
LEONARDO « il Puttino » et PAULO BOI, ce dernier fut
le vainqueur, et nous pouvons saluer son nohl comme
celui du premier « Champion du Monde».
On voit que ce championnat était alors l'apanage
des races latines. Si depuis cette époque nous avons
:
été envahis par le flot montant, et submergés par les
XVI INTRODUCTION

Anglo-Saxons et les Slaves, nous montrons cepen-


dant de temps en temps que nous sommes toujours
là, et nous sommes fiers d'ajouter aux noms glorieux
des PHILIDOR, de LA BOURDONNAIS et de Paul
MORPHY, la jeune renommée de José Raoul CAPA-
BLANCA.
+ -*

Commencé le 20 février pour finir le 17 mars, le


Tournoi eût donc une durée de trois semaines
environ ; sa marche fût entièrement satisfaisante sous
tous les rapports et sans que Je plus léger incident
soit venu apporter une note discordante, ou même
simplement troublante.
Le tableau ci-après présente un aperçu général des
résultats :
.

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MAITRES
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Tarrasch.
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Bernstein
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I

114-9 14-8 )
5 1 9 105 112
INTRODUCTION XVJI

On voit que le premier Prix a été remporté par Capa-


blanca avec 9 points et demi, suivi de près par

JOSÉ RAOUL CAPABLANCA


<i as s)

Rubinstein et Vidmar, qui su partagent les deuxième


et troisième Prix avec 9 points.
Le quatrième gagnant est Marshall avec 8 points
et demi.
XVIll INTRODUCTION

Le Prix de beauté de 500 francs fondé par le Baron


Albert de Rotschild — le dernier don du Mécène
viennois des échecs, malheureusement décédé quel-
ques jours avant le Tournoi — a été adjugé par les
juges désignés à cet efi'et : L. Hoffer et J. Mieses, à
J. R. Capablanca pour sa partie contre le Dr Bernstein
(n° 1, Paille Lopez).

Sur la carrière du premier vainqueur, de même


que sur son individualité en la manière de jouer, le
« Berliner Tageblatt » écrit ceci :

ce
JOSÉ RAOUL CAPABLANCA, qui vic-rt de se dis-
« tinguer si brillamment au Tournoi d'Echecs in ter-
ci national à Saint-Sébastien,
tournoi le plus considé-
« rable que le Monde échiquéen ait- vu depuis des
ce années, est né Je 19 novembre 1888, à La Havane.
ce
En enfant prodige il apprit le jeu à l'âge de 4 ans,
ce et il faut le dire, uniquement en regardant jouer
ce son père, qui était un fervent amateur. Il n'attendit
ce pas son
adolescence pouf s'adonner aux échecs
« avec une véritable passion, et il provoqua bientôt
ce
clans tous les centres d'échecs de sa ville natale
« une sensation générale.
A douze ans il passait déjà pour Je joueur incon-
ce

« testablement le plus fort de Cuba.


« Appelé à compléter son instruction aux Etats-
ce
Unis il vint donc, il y a six ans, à NeAv-York pour
« suivre des cours de chimie et de science. Ainsi qu'à
ce
La Havane il se montra dans sa nouvelle patrie
ce
l'égal des meilleurs joueurs, sinon le supérieur,
ce gagnant plusieurs tournois locaux du Manhattan
ce
Chess Club, et en 1909 le Championnat des Etats
ce
de NeAv-York.
ce
Dans cette même année 1909 eut lieu son fameux
ce
match contre Frank Marshall, le champion d'Ame-
INTRODUCTION XIX

ce
rique, duquel le jeune cubain sortait vainqueur avec
une grande avance, le résultat donnant les chiffres
suivants : Capablanca + 8, Marshall + 1, remises
ce

ce

ce — 14.
ce
A partir de ce moment l'attention du monde échi-
ec
chéen se porta vivement et bien naturellement sur
ce
les résultats futurs que l'on pouvait attendre de cette
ce
nouvelle étoile-brillant déjà avec tant d'éclat au
ce
firmament des Echecs.
ce
C'est à Saint-Sébastien qu'il reçut le baptême du
ce
Jeu. et prit contact avec ses pairs.
Quant à son style de joueur, il faut tout d'abord
ce

ce remarquer que contrairement à ce qui serait suppo-


cc
sable sa manière de jouer ne revêt aucun caractère
ce
juvénile, mais bien celui de l'âge unir. Il ne faut pas
ce
oublier, du reste, que si Capablanca est jeune comme
ce
homme il compte déjà un certain âge comme joueur,
ce que
depuis sa quatrième année jusqu'à, sa vingt-
ce
deuxième actuelle, il ne cessa de consacrer tous ses
« loisirs à sa distraction favorite, or chacun
sait que
ce
dix-huit années de cette période de vie comptent
ce
double et quelquefois triple.
D'ailleurs Capablanca mérite plutôt d'être apprécié
ce

cecomme praticien que comme théoricien, bien que


ce toute la littérature écJ'iiquéenne moderne lui soit
ce exactement connue. Son jeu est extraordinairement
ce
général; il traite les début, milieu et fin de partie
ce avec une égale habileté, et il
possède le coup d'ceil
ultra-rapide sur les combinaisons les plus loin-
ce

taines.
ce

ce D'après notre opinion le jeune vainqueur de


Saint-Sébastien se place essentiellement plus haut
ce

comme tacticien que comme stratégiste. De l'avis


ce

de maints connaisseurs son style présenterait une


ce

ce certaine parenté avec celui du champion du monde,

« le D Em. Lasker. De cette opinion on doit certai-


1'

nement retenir quelque.chose de juste. Le style de


c<

ce Lasker pourrait être comparé à de l'eau claire


XX INTRODUCTION

ce recevant une goutte de poison qui la rendrait


« opaline; le style de Capablanca es! peu! être encore
« plus clair, mais il y manque la goutte de poison.
ce
Quoi qu'il en soit est né maintenant un autre
ee
candidat au Championnat du monde, ce sceptre si
ce
ardemment ambitionné, et pour lequel nous pou-
« vous espérer voir prochainement se déchaîner une
« lutte enflammée ».

AKIBA RUBINSTEIN
(1 882)
INTRODUCTION :
XXI

Les gagnants des deuxième et troisième prix se


sont constamment placés depuis des années aux pre-
miers rangs des luttes internationales.
RUBINSTEIN est le seul de tous les concurrents qui
soit sorti du Tournoi sans perdre une seule partie.
Que) puissant joueur Il faut bien le reconnaître dans
!

cette longue lutte, où bien que peu favorisé par la


chance, et ayant joué en outre bien visiblement au-
dessous de sa force, il termine quand même avec le
brillant résultat de n'être en arrière que d'un demi
point du premier vainqueur. Ajoutons qu'il a jeté bien
nettementau moinsdeux points et demi clans ses parties
contre TeicJimann, Vidmar, Bernstein, Marshall et
Spielmann, où il avait la position gagnante et qu'il
gâcha ensuite par un jeu distrait ; il dût même en
appeler à sa science éprouvée pour ne terminer qu'en
nullité. Constatons aussi qu'il ne fut pas bénéficiaire
du plus petit cadeau et qu'aucun demi point ne vint
à lui en compensation.
Dans de telles circonstances nous ne pouvons faire
autrement que de désigner Rubinstein comme le
gagnant moral de Saint-Sébastien.

Les résultats cl 11 D Mi Ian Viclmar clùi vent avoi r surpris


1'

quantité d'amateurs ; mais les experts, les initiés ne


furent aucunement étonnés de la place du maître
autrichien. Déjà, dans le très fort Tournoi de Prague,
en 1908, il se maintint pendant longtemps en première
ligne pour obtenir finalement le troisième prix.
Vidmar est un joueur à style offensif, son attaque est
particulièrement dangereuse quand il conduit les
Blancs. Il sait dans ce cas utiliser le Gambit de la
Dame comme une arme terrible.
XXII INTRODUCTION

DOCT. .-MILAN VIDMAR


(1885)

La carrière i\\\ sympatique FRANK MARSHALL ainsi


que sa manière de jouer sont si connues de tous les
amateurs, et depuis tant d'années, que nous pouvons
éviter ici une description répétée et superflue.

Derrière les vainqueurs viennent d'abord comme


non gagnants : Niemzowitch, Sclilechter et Tarrasch.
Jusqu'au dernier jour SCHLK.CHTER aurait pu encore
s'assurer la moitié du quatrième prix, car il avait une
fin de partie gagnée contre Marshall ; mais à la suite
d'une faute grossière il dût se contenter de la nullité.
INTRODUCTION XX11I

En général il ne parut pas bien en forme à ce


Tournoi, et c'est justement de cela que tout dépend

FRANK JAMES MARSHALL


(1871)

chez Schlechter, car ilpossède une véritable âme


d'artiste, empreinte de ses alternatives flottantes.
TARRASCH a excellemment joué à Saint-Sébastien
et avec une très grande énergie ; mais il eut cette
malchance constante, que tous ses adversaires, mais
absolument tous, jouèrent contre lui dans le meilleur
de leur forme, et cela le joueur le plus fort ne le
supporte pas ou mal le supporte.
XXIV INTRODUCTION

NIEMZOWITCH nous a fourni de nouveau un bon


nombre de parties excellentes et spirituelles ; mais il
nous a fallu constater fâcheusement que son jeu
souffrait cà et là d'une certaine nervosité.

Quant aux autres participants, comme nous devons


brièvement résumer ce compte rendu nous renvoyons
le lecteur au tableau des résultats détaillés que nous
venons de donner.
Que de fois on entend le. grand public faire des
réflexions étonnées oii surprenantes comme celle-ci :
e<
Comment est-il possible -qu'un maître comme X***
ait pu terminer d'aussi piteuse façon ? »
Rien n'est plus naïf qu'une telle réflexion. Appliquée
au Tournoi de Saint-Sébastien elle serait absurde,
car ce Tournoi était une lutte si extraordinairement
forte que pas un des maîtres qui y participaient
n'était assuré contre la glissade au dernier échelon
du tableau final. A la naïve question posée l'on pour-
rait faire cette réponse, de même caractère : « Si l'on
faisait jouer un Tournoi à 15 Lasker, il faudrait bien
accueillir sans aucune surprise le classement : Lasker
dernier ! »

En dehors de celui des maîtres un TOURNOI


INTERNATIONAL D'AMATEURSfut organisé, auquel étaient
attribués cinq prix honorifiques se composant d'une
coupe en argent pour le premier vainqueur et d'objets
artistiques de valeur pour les quatre autres.
Y prirent part douze amateurs de bonne force,
dont dix espagnols et deux allemands ; ils se clas-
sèrent ainsi que le montre le tableau ci-contre.
INTRODUCTION XXV

AMATEURS
#l,!s.|,:gssi=S§
r»j H <**
£
O
CC
t-
Ci
-ï=»
W
OCOO=3cOcOcaO=3
tC
C3 S
C3 OC CZ) C3 <L3 —a
î_
~
I

W. 1 'I X X '1 % '1 'I 'J 1 1


j'JXll
Rodriguez.
.
0 S 'J 0-1 1 1 '1 1 1 9 \
19.)
Puig. '1 1
D'' n e(
Steinweg
. .
0 0 8 -1 -1 -1 -1 1 1 1 1
M|

Gomez
. .
y 0 0 1 1 i -1 1 -1 1 1 sy iv

Hallgarten.
. . .
X ] ° ° * ' '1 X '1 1-1-18. V

Condè.
...
.
0 0 0 0 0 S 1 1 1 1-1 1 (3

Rubio.
... X 0 ° ° 0 0 il 1 1 -1 1 -1 sy
Ostolaza. 0 0 0 0 y 0 0 H j 1 -1 -1 -1 'i,y
Castaneda.
. .
0 0 0 0 0 0 0 0 il 0 1 ;I2
Matilla ...0 .
0 0 0 0 0 0 0 1 S 1 0 2
Gortez. ...0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 S 1 1
Juncosa.
. .
0 0 0 0 0 0 I
0 0 0 1
-J 0 g, i

Le vainqueur du Tournoi d'amateurs est donc le


Senor Luis RODRIGUEZ SANTA-MARJA, de Madrid, qui
se classe premier sans perdre une seule partie ; les
deuxième et troisième prix ex-aequo ont été décernés
au Doct. E. PUIG Y PUIG, de Barcelone, auteur de
« Apuntes Crilicos sur les 150 Fins de Partie de Henri
Binck », et à Herr. K. STEINWEG, de Cassel, puis le
quatrième au Senor Agustin GOMEZ, de Madrid.
LES 105 PARTIES
LES PARTIES

Premier Tour — 20 Février

CAPABLANCA BERNSTEIN. DURAS JANOWSKI.


MAROCZY MARSHALL. SCHLECHTER BURN.
NIEMZOWITCH TARRASCH. SPIELMANN VIDMAR.
RUBIN STEIN TEICHMANN. LÉON H ARDT,. repos.

Très vif est le jeu du jeune cubain CAPABLANCA dans sa partie


contre le 1> BERNSTEIN. Celui-ci se lance trop impétueusement
dans une rafle de pions, il manque la meilleure défense dans une
position difficile, et au 34« coup se voit contraint de déposer les
armes.
MARSHALL ayant les Noirs l'ait à MAROCZY un intéressant sacvi
lice dé ]), sacrifice reconnu absolument correct et spirituel, car
même avec le meilleur jeu Maroczy ne peut qu'obtenir la nullité.
Le Doct. TARRASCH réussit à terminer victorieusement contre
NIEMZOWITCH: clans une fin de partie de T où il était le mieux
placé. Niemzowitch ne trouva pas les meilleurs coups. Ajoutons
qu'il n'était pas facile de les trouver.
RUBINSTEIN laisse passer contre TEICHMANN une variante d'un
gain clair et certain ; il doit se contenter de la nullité.
La plus longue partie du tour, en même temps que la plus
longue du Tournoi, est celle entre DURAS et JANOWSKI ; elle compte
161 coups et dura vingt heures environ. Janowski remporte la
victoire, bien péniblement, il est vrai, mais avec le mérite de
conduire finement une fin de partie clans laquelle il n'avait qu'un
léger avantage.
Non décidées restent les parties SPIELMANN-VIDMAR et
SCHLECHTER-BURN, clans cette dernière rencontre avec un peu
plus d'initiative en fin de partie Schlechter aurait eu quelques
chances.
1. — Partie Lopez
lll.ASCS SOI US devaient par.22 — D.3CD ame-
CAPABLANCA BERNSTEIN
ner rechange des D, après
.

1 P. 41* P.4R quoi les Blancs restaient bien


2 C.3FK C.3F1) avec une position supérieure
mais sans qu'un avantage pour
3 F.SCI) G.SFR eux soit nettement décisif.
4 Roq F.2R
5 C.3FI) 1».31) 23 G (le 2R à 3GR
« F pr C + F pr F Par ce deuxième sacrifice
7 F.41) F pr F les Blancs obtiennent une at-
8 C pr F F.21) taque écrasante.
S) F.5CR Roq
11) T. 111 F.3TR I 23 I) pr FF
11 F.4ÏR C.2TR Ici — D.4TD menaçant
12 F pr F 1) pi- F de l'échange à 3CD semblait
13 D.31) II).ICI) d'une nécessité absolue.
14 F.3C1) G.4GR 24 r.lFI)
15 TB.ll) Pour s'opposer à 23 —
Tarrasch indique ici '15 D.4FD.
P.4FR comme étant le plus
fort.. 24 D.7G1)
15 D.4R 25 C.5TR ! T.1TR
10 D.3R C.3R En cette situation embar-
17 CD.2R D.4T1) rassée seul 25 — P.4GB était
Rien d'alarmant dans l'ou- à tenter, et sans aucun cloute
verture, mais maintenant le possible après 26 P.5R — P.
milieu commence, les deux 3FR ; 27 C pr P -f les Noirs
camps ayant préparé leur devaient donner la qualité.
inodus operandi ; le ]> Ber- 20 T.2R D.4R
nstein engage trop tôt sa D 27 F.4FR D.4G1)
dans une position éloignée.
18 C.5FR C.4F1) Après le SI" coup des Noirs
1» G de 2R à 41)
Afin de ne pas échanger
le G à SFR bien posté en
même temps que ce mouve-
ment de C contient une me-
riance cachée (C pr PFJD).
15) R.2T
20 P.4CR TD.1R
Il est évident que la D
noire ne peut pas prendre le
PT à cause de 21 T.1TD —
D.7CD ; 23 TR.1ÇD.
21 F. SFR G.3R 28 C de SFR pr PC !

22 C.2R 1) pr F? Les Blancs ont, en tout,


Très dangereux ; les Noirs excellemment joué cette par-
tie, et maintenant ils forcent 25) G prT F pvC
le gain par une manoeuvre 30 D.3F1) P.3FR
facile à voir à présent mais 31 G pr F + R.3G
qu'ils avaient prévue depuis 32 G.5TR Ï.1GU
longtemps. 33 P.5FR + R.4G
C.4F1) 34 D..3R + R..5Ï
28 35 D.3GR +
Ici 28 — D.3CD aurait Suivi du mat en deux
offert peu de chance de nul- coups.
lité. Et si :.
28 C pr C Pour cette partie Capa-
29 C.6FR + R 3C blanca reçut le prix de beauté
30CprF P.3FK de 500 francs olî'ert par l'eu le
SI P.5R H.2F baron Albert de Rotschild.
32 C pr P T.2K
33 C.4R la position des Noirs
devenait intenable.

2. -^ Défense Petroff

Itl.ANCS NOIRS ISTDprF D.4GR


MAROCZY MARSHALL 14 T.3R Roq Tl)
15 Tll.llt F.SFR
1 F.4R P.4R 10 P.4CI) T.21)
2 G.SFR C.3FR 17 P.5FI) TR.ll)
3 G pr F P.31) Les Noirs semblent ne
4 G.3FR G pr P pas voir la menace de leur
5 F.4F1) ;
PT dissimulation caracté-
Ici on continue habituel- ristique du maître américain.
lement par 5 P.41). 18 P.OFI) T.31) !
5 F.2R Evidemment le PF ne peut
Etait à prendre en consi- pas être pris à cause de 19
dération : D.4TD — T pr F ; 20 D.6TD-|-
gagnant la qualité.
5 P.4D 1S> P pr P + R.1G
6 P pr P 1)pr P
7 C.3F1) C pr C 20 P.4T1) F.41)
8PCprC P.4FD 21 T.3GR D.5FR
22 F pr P
« G.3F1) G pr G
Avec D et F battant sur
7 PD pr G
leur côté R il eût été trop
7 PC pr G est probable- dangereux d'ouvrir aux Noirs
ment le meilleur coup; c'est la colonne CR par 22 T prPG.
certainement le plus naturel.
22 F pr PCI)
7 G.3FI) 23 P.3TR T.7D
8 F.31)
.
-C.4H 24 11.5FII
0 G pi- G F pi. r. Maroczy calcula que la
10 D.2FI) F.4GR prise d'un P lui laissait l'avan-
11 Roq F.3R tage ; mais il ne prévit pas
12 T.1R F pr F I l'ingénieux sacrifice de la D.
_ 4 —

Après le 54 c coup des Blancs l qui parait féconde en chances


de gain les Blancs ont la pa-
rade 28 D.3FR, non pas 28
R.1G à cause de 28 "— T.
7CB +; 29 R.IF — T.7CD 30
!
R.1C — F pr T; .31 D pr F—
T.7R et gagnent.
28 1) pr F T de 71) à
7FR -f
25) R.1R T.7TI)
30 R. IF T de7T à
7FR +
31 R.lll T.7T1)
32 R.IF T dc7Cà
7FR +
24 pr T 1) !
!
33 R.1C T de 7F a7R
Un intéressant sacrifice,
certainement plus fort que : Si 33 T de 7F à 7CD
34 D.-JR T.7CR +
24 T prP 35R.1F! T.7TR
25 1)
pr T» T pr D 3(5 F.4R P.4FR
pr PC et les Blancs ont
20 T 37 K.2CR ! T pr F
l'avantage. 38 D pr PR ne conduit qu'à la
remise.
25 F pr 1) T pr P + 34 1). ICI) T.7GR +
20 R.IF T de 1 à 71) 35 R.1T T.7TR +
27 T.411 SO R.1C Tdc 7TI) à
A cause de la menace — 7GR +
T.7TR. 37 R.IF T.7CI)
38 D.4R
27 F pr T
Contre la suite 27 — T.7T.U Partie nulle.

3. — Partie Écossaise
lll.AXCS NOIHS 7 P pr P
NIEMZOWITCH TARRASCH Si 7 P.5R ? C.5CR
8 F.4FR F.4F))
1 P.4R P.4R !i Boq P.4CR
2 G.SFR C.3F1) 10 F.3CR P.4TR avec
3 P.41) une bonne attaque.
La « Partie lîcossaise » ne 7 P pr F
donne pas un bon jeu aux 8 Roq F.2R
Blancs. Les Noirs ont des dé- 5)P.4F1)
fenses trop commodes.
De valeur douteuse.
3 P pr P
4 C pr P C.3FR !
9 Roq !

5 C pr C PC pr C Etait défavorable pour les


0 F.31) P.4D Noirs ;
9 P.3FD 23 P.4FR P.SFR
•luP pr P P pr P 24 R.3G R.2F
il F.5CD + F.2D 25 R.3F P.3X1)
12 D.4TD etc. 20 F.4TR T.5TI)
10 F pr F G pr P Peut-être était-il plus fort,
11. F.411 F.311 dit le D1'Tarrasch, de conti-
12 G.3FI) Cpr G nuer par 26 — T.6TD suivi de
Etait aussi à considérer
12 — P.3FD afin de garder un
27-
27 F
T.6FD.
P T pr P
P passé dans l'éventualité de pr
l'échange. 28 F pr F R pr F
25) T.5TR
13 P pr G 1) pr I) Un bon coup qui affaiblit
14Tprl) TD.ll) la position des P noirs et qui
15 F.3R P.4F1) rend le gain difficile parce que
10 F.SFR Tpr T + le R blanc menace d'entrer
17 T pr T en action par 6CR.
Après le 17" coup des Blancs 25) P.STR
30 T.5TI) T.3FD
31 R.4C T.SCI) !
Afin de pouvoir répondre
32— T.4GDà32R..5T.
32 P.5FR
A. présent 32 R.5T ne peut
pas se jouer parce que les
Blancs doivent éviter l'échange
des T.
32 11.2F
33 R.5T

17 T. ICI) Après le 33« coup des Blancs


serait mauvais de pren-
11
dre le PTD à cause de 18 T.
71).
18 F.3TR T.7CI)
15) F.51)
Coûte naturellement le
PT ; il est vrai aussi qu'après
19 P.4TD il resterait bien ex-
posé.
F pr F
15)
20 pr Fï
21 P.4FI)
T pr PT
Naturellement pas 21 F On pouvait penser que
pr P à cause de — T.4TD ! les Blancs devaient annuler
21
une position semblable, mais
T.8TD + les fins de T comportent tant
22 R.2T T.4TD de subtilités. Suivent mainte-
nant plusieurs coups conçus I à — T.ICD ou si 35 P.3GB ?
avec esprit et ingéniosité. alors suivrait — T.6CD avec
33 P.3CR + l'avantage pour les Noirs.
Premier coup d'un pro- 35 T. ICI)
blème intéressant. 30 R.5T?
34 R pr PT La faute irréparable ; tan-
dis que toujours par 36 B.7T
SiSHPprP-f- R.2C — T.4CD ; 37 T pr T (non pas
35R.4C! RprP P.4CB) — P prT; 38 P.4CR
36 P.5TR + conduit égale-
ment à une remise. on pouvait, peut-être, annuler.
34 F pr P
30 T.4CI)
37 R.4G T pr T
35 T pr F 38 R pr T. F.4T1)
Une autre variante de 35) 11.411. F.4FR +
nullité est ici : Les .Blancs abandonnent
35 T.5FP ! P.5FR Car les Noirs par — P.5FR
36 T.7FD + R.3R isolent les P ennemis et les
37 R.6C, etc.
gagnent tous deux. Une finale
Si 35 R.5T ? pour engager très intéressante.

4. — Gambit de la Dame refusé


III.AXCS N01US 17 TD.1F1) D.lll
RUBINSTEIN TEIGHMANN Meilleur était 17 — F.4FD
tout de suite.
1 P. 41) P. 41)
2 G.SFR P.4F» 18 P.311
3 P.4F» P.3R A 18 D.6GR pour gagner
4 G.SF1) C.3FI) un P il eût été répondu par
5 PFpr PI) PRpr P» •18
— F.4FD et la D aurait été
0 P.3CR F.3R en danger.
7 F-.2CR G.3FR
8 Roq F.211 18 F.4F»
S)P pr P F pr P 15) D.4TI) D.2R
10 P.3TI) Roq 20 C.2R P.3TR
10 — P.4TD pouvait être
21 C.4FR F. SCI)
pris en considération. Les faibles variantes avec
lesquelles les Noirs ont pro-
11 P.4G» -F. 211 cédé à leur développement
11
— F.3D permettant la
les privent maintenant des
suite 12
— C.4R, etc.
-
P.4TD; 13 P.5CD moyens de défendre leur P
isolé.
12 F.2C» T. IF» 22 F pr G
13 G.41) G pr G 11 n'y avait aucune urgence
14 J) pr C P.4T1) à prendre le P ; ils pouvaient
15 P.SCI) D.21) d'abord l'attaquer une fois de
16 TR.1I) TR.ll) plus avec 22 D.3GD.
22 » P<" F 32 T. 31) 11.8»
23 F pr P 33 R.3G F.4FR
Après le 23^ coup des Blancs Après le 33° coup des Noirs

23 F.5CR Ici la partie fut ajournée.


Une contre attaque qui 34 T.311 T.81)
prit évidemment Rubinstein 35 P.5» T.O»
par surprise. 36 T pr T F pr T
24 T.2» F pr PR 37 R.4C R.4F
L'opinion de Teichmann
38 P.61) Rpr P
35)R.5T R.2R
est que 24 — P.4CR avant le 40 Rpr P R.3F
sacrifice eût été meilleur. 41 F. 7» R.2R
25 T pr T T pr T 42 F.6F» 11.3F
25 — FR pr T aurait 43 P.4TR F.4FR
coûté la partie à cause de 26 44 F.811 F.6»
T pr T + — D pr T ; 27 D.4D 45 F.6F» F.4FR
et le F est perdu, car F pr P -)- 46 F.8R F.6»
gagnerait la D. 47 F.7» R.2R
20 P pr F T.8F» + 48 F.4GR R.IF
11 est évident que si 48
27 R.2F P.4CR —
P.
28 1) 4» » pr » F pr P ; 49 R.7C suivi de
25) P pr 1) p pr c 5TR gagnerait.
30 F.6F» R.IF 45) F.7» R.2R
Meilleur eût été'30 — P 50 F.6F1) R.3F
pr P -)- suivi de — T.8D avec 51 P.5TR F.7R
une nullité commode^ 52 F.7» F.8»
31 P pr P R.2R Partie nulle.

5. — Partie Lopez
1II.AN.CS SOlIlS 3 F.5C» P.3T»
DURAS JANOWSKI
4 F.4T» C.3FR
1 F. 41V P.4R 5 P.3» P.3»
2 C.3FR C.3F» 6 P.4F»
Variante favorite de Duras 34 T.lIV P.4T1)
qui l'expérimenta récemment 35 ».1F1) ».4R
contre Atkins et Yates. A
première vue cela semble Après le 35K coup des Noirs
contraire aux principes par le
fait d'affaiblir le PD ; cepen-
dant le coup offre comme
compensation l'avantage de
confiner les Noirs dans un
rôle défensif et gêné.
6 F.5CR
S'écartant du chemin
adopté par Atkins : 6 — P.
3CR; 7 P.3TB — F.2CR ; 8 F.
3R — Roq;9D.2D — C.1R 1?

D'autre part Burn critique


6 — P.3CR et recommande
6 — F.2R suivi du Roq. 30 P.4TR T.3»
La longueur extraordinaire 37 D.IT» D.3R
de cette partie nous empêche 38 T.3GII T.51)
de donner d'autres commen- 35) D.3FI) T.5CI)
taires sur la suite. 40 P.3T» T.ICI)
41 F. 2F» D.3TI)
7 P.3TR F.4TR 42 T.211 D.SCI)
8 F.3II F. 211 43 T de 3 à 2GR
S) P.4CII F.3CR 43 P.SF»
10 C.3FI) P.4TR 44 D.lll D.ll)
11 P.5GR G. 2» 45 D.3F1) D.2FI)
12 T.1CR Roq 46 T de 211 à 2FR
13 D.2I) D.lll 46 T.2GI)
14 C.4TR C.4F» 47 T.SFR " T.l»
15 F.l» D.2I) 48 T de 2G à 2F1V
16 T.3CR P.4CI) 48 T de 11) à ICI)
17 P.3FR TH. ICI) 45) R.2G T.7G»
18 P.3C» F.l Fil 50 T.21V D.ll)
15) G.5» ll.1T 51 T de 2» a 2FR
2<) F pr G P pr F 51 R.1G
21 P.4FR PR pr PF 52 D.5R D.2I)
22 C pr PFR F.3» 53 T.4FR R.2T
23 F.2F» F pr C 54». 3F» D.3I)
24»prF D.5» 55 T de 4 à SFR
25 T.11) D.6F1) + 55 D.2FI)
26 ».2I) B.4R 56 T.21) T.7TI)
27 R.2F G-5» 57 F.l» T pr T +
28 C.3FR GprC 58 1) pr T T.8GI)
29TprG T.l» 55) T.l Fil D.41V
3() R.1C P pr P 60 P.4T» T.7G»
31 PCpr P Ttt.lCI) 61 F. 2FD B.3R
32 F.3C» " T.51) 62 T.4FR D.SI)
33 D.4FR ' D.2R 63 T.2FR D.21)
— 9 —

64 T.4F11 1)51) 98 T.1TR T.6TB


05 T.2F1V T.7T» 95) F.2F» Fpr PU
66 R.2T »2I) 100 T.ICI) F.3GR
67 B.3IV ».S» 4-
08 1V.2C »-4R Après le i00« coup des Noirs
05) D.2I) ».5I)
70 1V.2T T.6T»

Après le 10» coup des Noirs

lOi T.6CO 11.31)


102 T.6T» T.8TB
103 T pr PT T.8TR
104 T.6T» T pr PT
71 R.2G R.1G 105 F.l» T.51)
72 D.211 T.7TI) 166 F.211 II.2F
73 1).2I) ».l» 107 T.8TB P.5T11
74 D.3F1) ».2J) 108 T.8T1V 11.3G
75 T.4F11 ».5» •105) T.8CI) 4- R.2T
70 D.2» .
B.2I) 110 T.8TR 1V.2C
77 D.3F» ».5» 111 T.8FR P.OTR
78 D.2» D.7GI) 112 T.8TR F.4F1V
75) T.2F1V
.
».5G» 113 F.5TB R.2T
80 11.3F T.6TI) 114 T.8FII T.21)
81 R.2C 1) pr » 115 11.4 F F. 311
82 T pr » R.IF 116 F.3F1V R.ST
83 11.3F 11.211 117 Fpr FF T.2TB
84 R.31V 11.311 118 1V.5R Rpr P
85 II.4F T. 7TB 119 P.«Cil. 11..5C
80 T.2CR T.8TB 120 F.41V ll.OF
87 T.2T1V T.SFR + 121 T.8TÏV F.5CIV
88 R.3R 11.411 122 R. 4F P.4FR
-
85) 11.211 T.8GÏV 123 F pr P F pr F
90 11.2F T.8F» 124 11 prF- Il pr F
5)1 R.31V T. 8TB 125 T pr P 4- R pr P
92 T.3TR T.6TB 12» R.OlV Ï1.4C
93 T.SFR T.8T» 127 T.3F1V P.5F»
9.4 T.3T1V T.81V 4- 128 T-.5F1V 4- R.3G
95 11.21) T.SGR 125) T.1F1V T.2FD
96 ll.SR T.7Cil 130. 11.6» T.3F» 4-
97 1M1) T.7T» 131 11.5» P.6F»
- -10

Après le 131." coup des Noirs I 141 T.2GR T. 4F»
142 T.2» RJSF
143 T.2FR+ T.4FIV
144 T pi- P t.SFR 4-
145 R.2G P.4GR
146 T.8FI) T.8»
147 11.2F T.4»
148 T.8F11+ R.3C
149 T.l Fil R.4T
150 II.3F P.5CR
151 11.4F T.l»
152 T.1TR+ R.4G
153 T.1CR R.5F
154 T.1FH+ R.6C
132 T.IF» P.7F» 155 II.3F R.7C
133 11.41) R.2F 156 T.7FR P.OCR
134 11,31) 11.3» 157 T.7Cil 11.7F
135 R.2» 11.311 158 T.7FR4- R.8C
136 T. 111 4- R.3F 159 11.2F P.7CR
137 R.IF II pr P 160 T.6FR T.41)
138 T.1CR4- 11.2F 161 T.SFR R.7T
135) T.2GR P.3CR
140 T.2FR4- R2C Les Blancs abandonnent.

6. — Partie Lopez
III.ANC.S Noms 15 F.5GR G.II)
SCHLECHTER BURN 16 P.4TI) G.311
17 G.SFR. F.3F»
1 P. 4 II P. 41V 18 D.2» F.l»
2 G.3F1V G.3FB 19 F.31V P.3C1V
3 F.5C1) P.3TI) 20 C.3CR F.211
4 F.4TI) G.SFR 21 G.5CR Cpr C
5 Roq F.21V 22 Fpr C C.IR
6 T. 111 P.4GI)
7 F.3CI) P.3» Après te 29" coup des Noin
8 P.3FI) F.5GR
Joué par Duras contre
Spielmann dans le précédent
tournoi de Hambourg.
9 P.31) Roq
Si 9 — P.3TR; 10 CD.2D
puis 1FR et 3CR.
10 G».21) G.4T»
11 F. 2F» P.4FI)
12 C.1FR G.3F»
13 P.3TR F.2B
14 G.3GR ».2F»
— PI -
23 P pr F 1* P 1' 1* 35 C.3CR D.2»
24 T pr T F pr T 36 C.IFR R.IF
25 T.1T» 37 D.6C» R.2R
Les Blancs semblent faire 38 P.4CI) P.5F1)
abandon de l'initiative. 39 F.211 R.IF
40 G.31V D.ll)
25 G.2CR 41 C.4C1V F. IF»
26 F pr F I) pr F 42 C.2TR
27 P.4» G.31V
Ce dernier coup est le
28 G.21V F.2GI) seul à critiquer. Par 42 C.6FB
29 P.SB G.2FD les Blancs avaient une bonne
SO P.3GB T.1TI) chance à chercher.
31 T pr T 4- F pr T
32 F.31) F.2CI) 42 11.211
33 D.2TI) F.3TI)
34 D.5T» R.2C Partie nulle.

7. — Défense Berlinoise
ltl.ANCS N01US Après le 'J'.)>' coup des Noirs
SPIELMANN VIDMAR

1 P. 4 11 P. 411
2 F.4F» C.3FIV
S P.3I) F.4F»
4 G.3F» P.3»
5 P.4Fil G.3FI)
6 C.3FR Roq
7 P pr F
Ne devrait pas sur 7 P.
5FR mériter la préférence.
7 P pr P
8 F.5C11 D.3I) 20 T.2» TR.ll)
S)F pr G 1) pr F 21 TR.ll) D.OCI)
10 G.5» ».S» 22 D.SCR P.SFR
11 ».2» C.51) 23 D.3FR P.4CI)
12 G pr C F pr C 24 P.3TR T.31)
13 P.3F» F.3C» 25 R.2T D.31V
14 C pr F PT pr G 26 D.3IV P.3C1)
15 Roq ,
F.SR 27 1V.1G ».2I)
16 F pr F » pr F 28 1V.2T D.31V
17 P.3TD TD.l» 29 1V.1C D.2I)
18 D.3R T.21) 30 R.2T D.31V
19 TD.l» F.4F» 31 1V.1G
Les Noirs ont, à cause de Partie nulle
la ligne D ouverte, une partie
quelque peu supérieure. parce que la même position,
avec le même joueur à jouer,
s'est produite.trois fois.
—'12 —

Deuxième Tour — 24 Février

BERNSTEIN SPIELMANN. JANOWSKI NIEMZOWITCH..


LEONHARDT DURAS. VIDMAR RUBINSTEIN.
MARSHALL CAPABLANCA. BURN MAROCZY.
TARRASCH SCHLECHTER. TEICHMANN. repos.

Presque toutes les parties de la deuxième journée de jeu se


terminent en remises.
Seul leDoct. BERNSTEIN obtient la victoire contre SPIELMANN en
tirant profit d'un coup faible de celui-ci et par une combinaison
surprenante.
DURAS arrive avec LEONHARDT dans une position désespérée, ce
dernier ne voit pas un gain facile et il laisse son adversaire
s'échapper habilement avec une nullité.
MARSHALL néglige contre CAPABLANCA de s'assurer la meilleure
fin de partie par des échanges avantageux; la partie se termine
en remise.
Le même résultat après 24 coups est à enregistrer entre le
D>' TARRASCH et SCDLECHTKH, leur partie est jouée des deux côtés
avec une correction absolue et d'une, manière fort circonspecte.
La partie JANOWSKI-NIEMZOWITCH entre assez promptèment
dans la phase finale et elle reste également indécise.
RUBINSTEIN l'ait encore cadeau d'un demi-point; avec VIDMAR
il laisse par erreur la variante gagnante la croyant dangereuse et
doit se contenter ensuite de la nullité.
La partie entre BURN et MAROCZY est sans intérêt spécial en
raison de sa remise après dix-huit coups.

8. — Partie Française
1SLANCS Noms 8 P.3F» P.3TB
BERNSTEIN SPIELMANN
9 C.3TB P.SFR
. . 10 C.3F1V
1 P. 41V P. 31V Bien préférable était :
2 P.4» P.41) 10 P.4FR PprP
3 C.'SF» C.3F1V 11 D.5TR 4- R.1D
4 F.5C1V F.21V -12 PF pr P C.5TB
5 P.511 CR.2» .
•13 D.2R G pr PF
6 F pr F » pr F lO C».2»
7 CSC» C.3CD I
Le développement nabi-
— 13 —

tuel se continue par — P; Les Noirs semblent faire


4FD suivi de — C.3FD. fi de l'attaque adverse.
11 P pr P Après le Si« coup des Noirs
•11 F.3D valait mieux.

11 » pr F
Par ce coup ils menacent
bien de 12 — P.4R, mais plus
fort était 11 — P pr P.
12 P.4F»
Si 12 F.3D P.4P
P pr P
13 C pr P
14 D.2R Cde3Cà2D
15 Roq avec l'avantage.
12 P.4F»
S'opposant à la menace 22 Cpi'PF C.5R
13 — P.5FD. Il est clair que si 22 — P
13 P pr PI) PR pr P» pr C ; 23 F pr PFD gagne la D.
14 F.211 Roq 23 G pr C » pr C
15 Roq P.5FI) 24 F.3FR D.3F1V
D'une valeur douteuse. 15 25 T.3IV P.4CR
méritait considé- 26 P.3TR P.4TR
— P pr PD 27 D.211 T.211
ration avec l'idée de dévelop-
pement du côté D par G.4B. 28 F pr C P pr F
10 C.2FI) D.3I)
25)T.l Fil D.3GR
30 P.5» T.l»
Les Noirs ont l'infériorité 31 T.l» T. 41V
en dépit de leur colonne ou- 32 T.4» T de. 1» pr P
verte. 33 T pr T T pr T
17 C.31V
.

G.3F1V 34TprP T. 2»
18 P.3C» F.31V 35 T.61V D.4FR
19 C.5C1V TD.1F1) 36 T.811 + R.2C
20 G pr F » pr G 37 » pr PT
21 T.l R T. 2F»? Les Noirs abandonnent.

9. — Gambit de la Dame refusé


UI.ANCS 50IV.S Cette méthode' de déve-
LEONHARDT DURAS loppement, qui fut pendant
longtemps en faveur, est con-
1 P.4» P.4» sidérée comme fausse au-
2 P.4F» P.311 jourd'hui.
3 C.3F» P.4F»
4 P.311 C.3F1V 7 Roq P» pr P
5 C.3F1V C.3F1) 8 Fpr PF P.4C»
6 F.3» P.3T»? 9 F.3» F.2C1)
- 14 —

10 P.4T» ! P.5G» 18 F.4F» IV.2F ?


11 C.4R C pr C
Après le 18" coup des Noirs
11 — P pr P semble pré-
férable. Gela simplifie la po-
sition tout au moins.
12 Fpr C D.3C»?
Bien que la continuation
12 — C.4TD, choisie par Las-
ker dans son match contre Ja-
nowski ne donne pas davan-
tage un jeu satisfaisant, elle
mérite toujours la préférence
malgré le mauvais poste oc-
cupé finalementpar le G à 2GD.
13 P.5TBI B.2F»
Les Noirs ne pouvaient pas 15) P.5»
accepter le sacrifice du P, Les Blancs laissent passer
exemple :
un gain facile avec :
Si 13 C pr P
U D.4TD 4- C.3FI) 19 Fpr P4- Ppr F
15 C.5R T.1FD 20 P.SD D.IR
46 P.5D Ppr P 21 P prC4d P.5FD !

17 F pr P T.2FD 22 D pr P 4- etc.
18T.l D etc. 1» P pr P
Ou 14 F pr F — G pr F ; 20 Fpr F + IV.3F
15 D.4TD4- suivi de C.5B etc. 21 TR.ll)
11 semble presque qu'une
14 D.4T1) T.IF» pièce pouvait être sacrifiée
15 F.21) ! P.4FR avec 21 F.3FD 4-; ; en dehors
Etant gênés sur le côté D de ce plan audacieux, simple-
ils n'avaient pas d'autre ment 21 F.51) aurait permis
moyen de déloger le F. de garder l'avantage de posi-
16 F.3» ».2» tion. Le coup du texte permet
17 D.3G1) P.3TR ? à l'adversaire de l'établir l'é-
quilibre.
Avec le, dessein d'une
marche du R via 2F. Ainsi qu'il 21 C.5» !
lui arrive fréquemment, Duras Une heureuse ressource
s'erigageinconsidérémentdans qui parait sortir les Noirs de
une position tout à fait sans sérieuses difficultés.
ressource. Son pacte avec
dame Bonne Fortune est tou- 22 P pr C F pr F
tefois bien connu et en la cir- 23 D.3R Fpr G
constance il se fait voir bien 11n'y a plus rien mainte-
vite. nant et Duras mérite d'être
Préférable était 17 — F. félicité pour sa ténacité à sou-
2R. Peut-être le Roq eût-il été tenir un tel combat. Néan-
encore meilleur ! Quoi qu'il en moins on doit reconnaître
soit leur partie est mauvaise. qu'il eût un peu de bonne for-
Leonliardt. traita le début de tune.
façon parfaite et énergique
aveclOP.4TD. 24 1) pr F P pr P
— 15 —

25 ».3I) . »3» 30 » pr P» P » pr B
26 P.3GR P.4C1V 31 T pr D F.4F»
27 T.4T» T.ICI) 32 T.4F» TR.2C»
28 F.lit T.4C»
29 P.3C» T.2TR Partie nulle.

10. — Gambit de la Dame refusé


1I1.AN0S NOIUS 10 F
pr F D pr F
MARSHALL CAPABLANCA
11 C pr G P pr C
12 C.2D P.4FR
1 P. 4» P. 4» 13 F.2R Roq
2 P.4F» P.3FI) 9 I) pr » P pr »
3 P pr P 10 P.31V F.2»
Il semble que la désagré- 11 F.5GI)
gation hâtive du centre ad- Pour échanger si possible
verse ne puisse amener un le FD noir et par là acquérir
avantage de début à même le point 5CD ; le résultat serait
d'être conservé si grand ou si
petit qu'il soit. Le meilleur pa- une faiblesse accentuée du
rait être 3C.3FR — G.3FR (3 côté D des Noirs.
— P pr P ; 4 P.3R — P.4CD ; 11 F.5C»
5P.4TD suivi de P.3CD etc.)
4 P.3R et à présent peut-être Le projet des Noirs est
4 — P.3CR comme dans la d'isoler le PTD adverse par
dernière partie du match Las- suite de l'échange à 3FD des
ker-Schlechter). Blancs. En même temps ils
La défense 2 — P.3FD menacent par — C.5B de
offre un champ très vaste aux former une contre attaque sur
recherches analytiques sur le côté D.
cette riche matière.
3 P pr P Après le 11" coup des Noirs
4 C.3F» C.3F»
5 C.3FR G.3FR
6 ».3C»
Afin d'empêcher le déve-
loppement du FD des Noirs.
6 P.311
7 F.5C1V P.3TR
8 F.4TR ».3C»
Amène une perturbation
considérable dans la position
des P. noirs, tandis que la
ligne TD ouverte et l'attaque
sur le P.TD blanc ne forment
pas l'équivalence suffisante. 12 Roq
Meilleur était :
Avec 12 F pr CD les Blancs
8 F.2R auraient eu la meilleure fin
9 P.3R C.5R de partie ; ils échangeaient
— 16 —
ainsi un F inactif contre un pr F — C pr F ; 21 G.5FD eût
G important. Mais comme ils été très satisfaisante.
jouent; leur léger avantage 20 C pr C
acquis s'évanouit et après un
intéressant combat sur l'aile Si 20 G pr F R pr C
de la D, le jeu se dégage petit 21 T pr G P.4CD et )e P
à petit pour finir par une re- passé deviendrait dangereux.
mise. 20 P. 3 Fil
12 F pr C 21 T.1C» F.3FI)
13 Ppr F G.511 Sans valeur était 21 —
14 P.4F» P.4GD auquel il eût été ré-
Si 14 TR.1FD — T.6TD ; pondu par22 G.6D 4- regagnant
15 P.4FD — C.6FD ; 16 T.2FD le P avec une bonne position.
la position serait probablement 22 P.SFR 11.2»
restée plus avantageuse pour 23 C pr P + C pr G
les Noirs qu'avec la suite
adoptée. Les F étant de différente
couleur il n'y a plus mainle-
14 G. 6F» nantque la nullité en perspec-
15 P.4T1) tive.
Bien joué ! Ne
s'arrêtant 24 T pr C
pas à la perte d'un P pour T.1TI)
garder l'initiative. 25 T.2GI) T.8T1) 4-
26 11.2F P.4FR
15 P pr P 27 F.3CR F.4»
16 F pr F T pr P 28 F.511 P.3CR
17 T pr T G pr T 29 F.7G11 P.4TR
18 T.1TI) G.4T1) 30 P.4TIV T.7T»
19 C.5R G pr F 31 T pr T F pr T
Ici 19 — P.4GD était ten- 32 P.411
tant ; mais la réplique 20 G Partie nulle.

il. — uruoco Piano


BLANCS NOUtS 9 P pr P CR pr P»
TARRASCH SCHLECHTER 10 ».3C» CB.2R
1 P. 41V P.4IV 11 Roq Roq
2 C.3FR C.3F» 12 TR.lll P.3FI)
3 F.4F1) F.4F» 13 P.4T» C.3C1V
4 P.3FI) C.3F1V Au lieu de cela, bien sou-
5 P.4» Ppr P vent on continue par — D.
6 P pr P F.5C» + 3GD, D.2FD ou encore
— T.
7 F.2» F pr F + 1GD suivi de
— F.3R.
SCfiprF P. 4» 14 P.5T» T.ICI)
Les Noirs avaient une Afin de faciliter le déve-
partie plus facile avec 8 — loppement du FD.
G pr PR ; 9 C pr C
— P..4D,
etc. 15 C.4R F.4FR
i-7
— —

16 C.5FI) P.SCI) 22 G.5FR !

17 C.6TI) T.IF» Les Noirs manoeuvrent


18 C.4C» fort habilement cette finale.
Les Blancs visent la sup- Us écartent avec raison la va-
pression du CR adverse qui riante ci-après qui, défavo-
soutient fortement la position rable, se serait terminée en
des Noirs. leur laissant un PD très faible:
18 F. 311 23 C pr C
19 P pr P P pr P 2'<P pr C T.1R
20 C pr C F pr C 25TD.ll) T.4FD
26 P.4FR etc.
21 F pr F P pr F
Les Noirs ont maintenant 23 D.31V
un PD faible, mais la question Pour répondre à — C.3R
pour les Blancs est de tirer par G pr PF. On obtenait le
profit de ce désavantage. même effet avec cette suite
qui était à considérer :
22 C.511
23 D.3CR C.3R
Après le 22« coup des Blancs. 24 C pr PF R pr C
25 T pr C R pr T
26 D.5R + et gagnent.
Toutefois les Noirs pou-
vaient répondre à 23 D.3GR
par — C.3CR
23 C.3C1V
24 D.3CI) C.5F1V
Partie nulle.

12. — Gambit de la Dame refusé


m.ANCs Noms 6 F.2R
JANOWSKI NIEMZOWITCH 7 F pr F CR pr F
.
8 P.31V P pr P
1 P. 4» P. 41) 9 CllprP Roq
2 P.4F» -P.31V 10 F.21V F.31V
3 G.3F» P.4F» 11 Roq T.IF»
4 G.3F1V G.3F» 12 T.IF» C pr G
5 PF pr P» PR pr p»
6 F.5G1V Une innovation ; ici on
joue ordinairement -12 — D.
Ce coup n'est pas bon, 3CD.
car après 6 — F.2R ; 7 F pr
F.— CR pr F les Noirs sont ISDprC G. 3F»
bien développés. 14 D.4FR D.2F»
— 18 —

15 1) pr » T pr » 18 G.5C» R.IF
16 TR.l» T.l» 19 R.IF 11.211
17 F.3FR T de 2F à 2» 20 11.211 P.4GR !
21 P.3TR P.4FR
Après le 11" coup des Noirs 22 IV.llV R.3F
23 C.4» Gpr C
24-TprC R.4R
25 11.2» P.3TR
26 T.5F» T.31)
27 T.4T» P.3C»
28 T.7F» P.5»
29 P pr P 4- T pr T 4-
30 T pr T T pr T 4-
31 R.3F T. 2»
32 T.6F» T.3»
33 T.7F» T.2»
Partie nulle.

13. — Partie du PD
HI.ANOS N01I1S 12 G pr F
VIDMAR RUBINSTEIN Après le 12" coup des Blancs
1 P. 4» P. 4»
2 C.3FR P.4F1)
3 P.311 C.3FR
4 F.31) C.3F»
5 Roq F.5CR
6 P.3F1) P.311
7 CI).21) F.3»
S D.4T»
Puisque la gène du CR
subsiste après le coup du
texte, il semble mal à propos
de déplacer la puissante D
pour la porter à un poste où P pr P
elle sera inefficace; meilleur 12
était 8 D.2FD. Il fut démontré après la
8 partie que 12 — G.5GR aurait
Roq offert des chances de gain. Et
9 T.1R ».2F» à cela il est difficile de trouver
10 P pr F F pr P une défense suffisante pour
11 P.4R les Blancs. Rubinstein vit un
L'idée est plausible, elle danger imaginaire dans 13 P
dissout le centre ; mais le pr P suivi de F pr P 4- et
coup est risqué. d'une menace éventuelle de
la D sur le côté R. Là position
11 F pr C I
mérite l'étude.
- 19 —

Ceci est la seule critique 18 T pr F TR.l»


à faire de cette courte partie. 19 T de 3R à 3D
GprF 19 C.5F1V
13FprP 20 T pr T 4- T pr T
14 » pr C C.2IV 21 T pr T 4- » pr T
15 F.5CR C.3CR 22 P.3TR
16 TD.l» P.3TR
17 F.3R Fpr F Partie nulle.

1.4* — Partie Française


1U.ASCS S011IS 8 CD.2» C».2»
MAROCZY 9 C.1FR P.3FI)
BURN
ÎO C.3R Fpr G
1 P.4M P.311 11 » pr F ».2F»
2 P.4R P.4» 12 P.3C1V TR.11V
Par interversion le début 13 P.3FB T.21V
« Partie du PD » rentre
dans 14 F. 21) TD.l 11
la « Partie Française », les 15 C.5FR
deux côtés suivent une va-
riante de nullité. Après le 15" coup, des Blancs
3 P pr P P pr P
4 C.3FR F.3»
5 F.3» G.3F1V
6 Roq Roq
7 T.lIV
Si 7 P.3FD F.5GR
8 F.5CR CD.2D
5) CD.2D P.3FD
10 D.2FD D.2FD
11 TR.1R TD.1R
12 F.4TLV F.4TR
Si 7 C.3FD P.3FD
8 C.-2R
9 C.3CR
10 C.5FR
CD.2D
T.11V
F.2FD
•1516 T pr T T pr T 4-
T pr T +
11 F.5CR C.1FR 17 F pr T F.1FR
12 D.2D F pr C
13 F pr F D.3D !
18 F.2»
7 F.5CR Partie nulle.
-- 20 --
Troisième Tour — 23 Février
SCHLECHTER JANOWSKI SPIELMANN MARSHALL.
.
CAPABLANCA BURN. RUBINSTEIN BERNSTEIN.
NIEMZOWITCH LEONHARDT. TEICHMANN VIDMAR.
MAROCZY TARRASCH. DURAS. repos.

Dans une. « Partie Viennoise » très vive SCHLECHTER gagne


contre JANOWSKI, la manoeuvre offensive dirigée par SCHLECHTER
n'était peut-être pas absolument correcte.
BURN se' défend bien mal d'une « Partie Lopez » que CAPA-
BLANCA conduit ônergiquement jusqu'à la fin en utilisant l'avan-
tage de position acquis.
NIEMZOWITCH incite son adversaire LEONHARDT à un piège fort
subtil dans lequel celui-ci tombe enfin ; alors pour se tirer de ce
mauvais pas LEONHARDT se voit contraint d'abandonner une T et
bientôt la partie qui devient indéfendable.
Le Doct. TARRASCH ayant les Noirs contre MAROCZY adopte une
variante de la « Partie Lopez» que SCHLECHTER. essaya plusieurs
l'ois dans son match avec LASKER; mais le docteur ne la continue
pas de juste manière et il arrive à avoir le désavantage, puis
doit abandonner un P. La finale comprend des manoeuvres de T
intéressantes par lesquelles TARRASCH se défend fort adroitement
et obtient la remise. A remarquer aussi que MAROCZY ne trouve
pas à un moment favorable le chemin caché qui le conduisait au
gain.
Deux parties nulles intéressantes sont encore à marquer'', la
première entre SPIELMANN et MARSHALL et la seconde entre
RUBINSTEIN et BERNSTEIN. Quant à cette, dernière il est a noter
que, de nouveau, RUBINSTEIN laisse échapper le gain par une
erreur frappante. '
Bien, que pendant quelque temps, le D' VIDMAR ait maintenu
1

contre TEICHMANN un léger avantage leur partie se termine -par


une remise. .

1.5. — Partie Viennoise


1I1.ANCS NOIRS 4 C.4TD F.3C1)
SCHLECHTER JANOWSKI 5 G pr F PT pr C
6 P.41) P pr P
1 P.4R P. 41V 7 1) pr P B.3F1V
2 C.3F» F.4FB 8 F.SI) G.3F»
3 G.SFR P.31) 9 B.3R CR.21V
.21
--- •—

Roq 19 F.2» ! P pr P
10 Roq 20 F.3FB D pr P
11 P. 3F» C.3CR
12 C.4» Cpr C 21 P.5FR
13 Ppr G T.5T» A 21 F.3CD les Noirs
14 P.5» F.2» peuvent sacrifier la D avec
15 F.2F» TB.1T» avantage, ex. : 21 — D pr F ;
16 P.4F1V TR.1R 22 P pr D — T pr T 4- ; 23 T.
17 D.3CR D.5» 4- 1FR — T pr T ; 24 R pr T —
18 T.2F1V P.4FR T.1FR, etc.
Très risqué. Si 18 — F. 21 F. 611?
4FR paraissant gagner un P, Une faute. Le coup juste
la réplique 19 F.3R — D pr était 21— F pr P, sur qtroi les
PC; 20 T.l CD — D.6TD;effi- 21
Blancs par 22 P..4TR auraient
T.3CD était pleinement continué l'attaque, if est vrai,
cace. — Le meilleur était sim-
plement 18 — P.3FR. mais avec succès douteux.
Après le 18" coup des Noirs 22 TR.1FR P.7R
23 F.3C» PprT:»4-
24 T pr U » pr F
25 P pr 1) C.41V
26 P.6F1V C.3CR'?
Si 26 — P.3CR;27 F prC
— T pr F ; 28
D.4FR! et
gagnent.
27 P.7FR 4-
Les Noirs abandonnent.

16. — Partie Lopez


HI.ASCS Noms
14 — F pr C était néces-
CAPABLANCA BURN
saire.
1 P. 411 P. 411
2 G. SFR- C.3F»
3 F.5C» P.3T»
4 F.4T» G. SFR
5 P.3» P.3»
6 P.3F1) F.21V
7 G».2» Roq
8 C.IFR P.4C»
9 F.2FD P.4»
10».2R PprP
11 P pr P F.4F»
12 F.5GR F.3R
13 C.31V T.1R
14 Roq 11.211
— 22 -
15 C.5D ! I 38 P.4CR
Par ce coup les Blancs
ont maintenant le jeu supé- Af)rès le 38" coup des Blancs
rieur.
15 F pr C
16 Ppr F C.1C»
17 P.4T1) ! P.5C»
18 P pr P F pr PC
19 F pr G » pr F
!

20 ».4R! F.3»
Si 20 D.3CR
21 D pr F D pr F
22 TD.1FD D.6D
23 TR.1D et gagnent.
21»prP + R.IF
22 C.4TR D.3T1V
23 » pr I) P pr » 38 T.3T»
24 C.5FR P.4TR Naturellement pas 38 —
25 F.l» G.21) T pr PT ? à cause de 39 C pr F
26 F pr P C.3FR qui gagnerait une pièce.
27 F.2R! Cpr P 39 T.3F» F.4F»
28 TR.l» C.5FR
29 F.4F» TR.l» 40 T.SFR 4- R.2C
30 P.4TR P.4T» 41 P.3CD F. 5»
31 P.3CR G. 31V 42 R.2C T.1T»
32 F pr C P pr F 43 P.5CR T.3TI)
33 C.3R TR.1C» 44 P.5TR TprC
34 C.4FU 11.211 45PprT T.3FI)
35 T».1F» T.2T» 46 P.6CR
36 T.1R II.3F Les Noirs abandonnent.
37 T.4R T.5C»

17. — Partie des Quatre Cavaliers


BLANCS NOIRS Meilleur était 6 — PC
NIEMZOWITCH LEONHARDT pr F suivi de. — P.3D.
1 P.4R P.4R 7 P.3» F.5CR
2 G.3FR C.3F» 8 P.3TR F.4TR
3 C.3F» C.3FR 9 F.5CR
4 F.5C» F.5C» Si9P4CR? alors C pr PC
5 Roq Roq avec une forte attaque.
6 F pr G 9 D.3»
L'échange dès F pour C 10 F pr C » pr F
est, dans ce début, une inno- 11 P.4CR F.3CR
vation de Niemzowitch. 12 R.2C TD.l»
6 P» pr F 13 U.2R F pr C
— 23 —

14 P pv F Provoquant 21 — P.4FD
Les Blancs sont mainte- pour, de ce fait, faciliter à la
D la case 5D, via 7CD. :'
nant fortement établis au
centre ; le PD des Noirs ayant 21 B.IR
disparu et le PFR de ceux-ci Prévenant le projet de 21
étant obstrué.
— D.7CD parce que 22 T.1CD
14 F.4F» — D pr PT; 23 T.1TD, etc.
Avec le projet de 15 — 21 D.5TO
P.5FD. 22 D.1FB T.2»
23 P.4TR F.2FIV
Après le 14" coup des Noirs 24 P.4F» F.3R
25 B.2C» P.4T»
26 TD.1C1V D.3FD
Après le 26" coup des Noirs

15 G.2»
Une double intention : la
première de s'opposer à la
rupture de leur centre par —
P.5FD alors qu'ils ont besoin 27 T de 1 à 2C1V !
de manoeuvrer le C à 4FD, 3R
et 5FR ; la seconde de ne pas Voyant l'intention des
être contraints de déranger Noirs de pénétrer avec leur
le dit centre par l'avance P. D à 5D, but vers lequel ceux-
4FD qui laisserait libre aux ci ont courageusement ma-
Noirs la case — 5D. noeuvré, les Blancs imaginent
15 ».2R une subtile combinaison qui
16 C.4FI)
échappe à leur adversaire.
P.3C»
17 C.3R P.3FR 27 D.3»
18 T.1CR D.2D 28 D.1FD! ».5D
19 R.2T R.1T 29 C.5D
20 T.3C1V Ce joli coup est le point
Afin de pouvoir doubler de départ de la combinaison
les r ; toutefois ce plan aurait de Niemzowitch. Menacée de
pu être différé, surtout que, 30 P.3FD ! la D ne pourra,
trop clairement indiqué, il assurer sa retraite qu'au prix
prête le flanc à une contre- d'un lourd sacrifice.
manoeuvre gênante.
20 29 TprC
B.4C» 30 P.3F» !
~ 24 —
Beaucoup plus fort que 36 T.4CR P.4C1)
30 PR pi' T qui pouvait laisser 37 P.4T» P.3FD
aux Noirs des chances de re- 38 T.1CR P.4TR
mise. 39 T.41V T.2»
40 T.1T» T.6D
30 » pr P» 41 P pr P P pr P
31 PR pr T !
42 T pr PT T pr P
Très joli! La D est à pré- 43 T pr PC T.6F1V
sent attaquée par la T, et le F 44 R.2C T pr P
reste en prise. 45 T pr FF. 1V.2T
46 P.4FR 1V.3C
31 ».5F» pr P 47 P pr P P pr P
32 P pr F D pr PR 48 Tde4à 5F»
33 D.2FD P.5F»
34 ».5FR »pr» Les Noirs abandonnent.
35 Ppr D T.2FR

18. — Partie Lopez


IILANCS ' NOIUS Périls dans un récent tournoi.
MAROCZY TARRASCH
Ail lieu de cette prise J. Ber-
ger recommande : 13 P pr P
1 P.4R P. 411 — F.3D; 14 D.2R — Roq ; 15
2 C.3FR C.3F» F.5CR.
3 F.5C» P.3TD 13 G pr F
4 F.4T» C.3FR 14 T.l» D.3»
5 Roq C pr P
6 P.4» P.4C» Après le 14" coup des Noirs
7 F.3CD P.41)
8 P.4T» C pr P
Cette suite déjà adoptée
par Schlechter dans son match
contre Lasker n'est pas en-
core suffisamment éprouvée.
OCprC PprC
ÎO G:3F»'! C.3FR
Si 10 — P pr C suivrait 11
F pr PD à. l'avantage des
Blancs. Etait à considérer 10
— Cpr G suivi de — F.2R !

11 »pr P P.4F»
11 — F.2CD était à exa-
15 T pr C ! » pr »
miner. 16 Tpr » F.3»
17 T.1R P.5CD
12 D.51V 4- F.3R 18 C.4IV F.2R
13 F pr P 19 F.5CR ! Fpr F
Joué par Schlechter contre: Bien que les Blancs restent:
- 25 —

encore avec un léger avan- 32 T.6C» ! T.7D!


tage le meilleur ici était 19 — 33 T pr PC T pr P
T.'lFD. 84 P.5TD T.8FD +
35 1V.2F T.8TD
20CprF R.2R 36 T.5G» 4-
21 T. 511 TD.l F»
22 TD.11V T.3F» Plus simple était 36 T pr
23 P.4FR P.3G1V PF — T pr PT; 37 R.3R afin
de gagner avec le PC; toute-
Le meilleur. fois la continuation choisie
Si 23 P.3TR ? aurait dû conduire au même
2i C pr F T pr G résultat victorieux.
25 T pr T 4- P pr T
26 P.5FR, etc. 30 R.5C
P.5F»
37 R.3R Rpr P
24 P.4CR !
38 1V.4» 1V.5C !
La meilleure parade contre Si 38 — T.5TD? 39- R.5F
la forte menace des Blancs suivi de 40 R.6C, puis P.6TD
C.4Rpuis P.5FR. et T.5TD était décisif.
25 P.4TR. 39 Rpr P P.4T1V
Etait préférable 25 R.2F. 40 P.4C» P.5T1V
Par contre 25 P.5FR échoue- 41 T.8C» P.6TIV
rait à cause de — P pr P; 26 42 T.8TIV 11.6G
P pr P — T.1CR! 27 P pr F — 43 1V.5C P.7TR
P.3FR!
25 P.3TR Après le A3" coup des Noirs
2(i C pr F T pr G
27 T pr T 4- P pr T
28 P.5FR PGprP
29 Ppr P 11.3F !

Après le 21" coup des Noirs

44 11.6F ?
Sur ce faible coup les Noirs
forcent la remise, tandis que
par 44 R.6T — T.4TD ; 45 T
p r PT — T p r P ; 46 T. 5TR les
Blancs gagnaient.
30 T pr P 4- 44 T.8F» 4-
Si 30 Ppr P — R.2R suivi 45 R.6G T.5F» !
de — T..1FD. 46 T pr P T pr P +
30 R pr P 47.R.5F T.5T»
31 T pr PT» T.l» Partie nulle.
— 26 —
19. — Défense Petroff
III.ASCS Noms D pr G ! et si 22 — T pr D ;
SPIELMANN MARSHALL 23 T pr D 4 T pr T ; 24
P pr T — T.7D ; 25 T.1R lais-
1 P.4R P. 411 sant un minime avantage aux
2 C.3FR C.3FR Blancs; maislesNoirs en jouant
3 CprP P.31) 21—D.3D,certaiiiementlemeil-
4 C.3F1V Cpr P leur, le poste excellent de leur
5 P.4» P.4» C à 5D est une compensation
6 F.31) F.31) du P de inoins.
7 Roq Roq
8 P.4F1) F.5CII 20 T. ICI)
OPprP P.4-FR 21 D.5I) C.3I)
10 C.3F» C.2D 22 F ..6F» T pr PC
11 P.3T1V F.4TR 23 TD.lll D.STR
12 C pr C P pr G 24 P.4FR P.3TR
ISFprP C.3FIV 25 D.6R T pr PF
14 F.5F1V R.IT 26 1V.2T G. 4 Fil
15 D.3CI) Après le 96" coup des Noirs
Jusque là les coups joués
sont identiques à ceux d'une
partie entre les mômes adver-
saires au dernier Tournoi de
Hambourg, voir aussi la partie
Bernstein-Marsball du 1" tour.
15 C pr P
16 F.5CR F.211
17 F prF Cpr F
18 F.411 F pr C
19 F pr F C.4FR
Après le 10" coup des Noirs
27 D.8R 4-
Le sacrifice de P décou-
lant de 26 D.6B n'a donc
donné aucun avantage décisif.
27 1V.2T
28 F.41V T de 7C à 7 Fil
Le coup sauveur. Main-
tenant le jeu dégagé marche
vers la remise.
25) F pr C 4- T pr F
30 T pr T T pr T
20 F pr PC 31 T. 41V D.3F1V
Préférable était 20 D pr PC 32 ».51V
avec la finesse 20 — C pr P ; Partie nulle.
21 TD.1D — C pr F 4- ?, 22

27 -
20. — Contre Gambit du Centré
lll.ANCS Noms Après le 25" coup des Noirs
RUBINSTEIN BERNSTEIN

1P. 411 P. 4»
2 P pr F » pr P
3 G.3F1) D.4T»
Si 3 D.1D
4 P.4P P.3FD
5 C.3FR F.4FR
6 F.3D F.3CR
7 Roq C.3FR
8 F.5CR CD.2D
4 P.4» C.3FR
Si 4 P.4R 26 P.5TI) B.2FB
27 P pr P G pr P
5 P pr P n pr PR 4-
28 C pi' C T pr T
6 F.211 F.5GD
7 C.3FR F prC 4- 25) T pr T T pr T
8 P pr F • D pr P 4- Après 29 — D pr C la po-
9 F.2D D.4FD sition des Noirs serait égale-
ment d ésavantageuse.
5 G.SFR F.5GR
6 P.3T1V FprC 30 C pr PR !
Meilleur était 6 — F.4TR. Joli et imprévu.
7 I) pr F P.3F» 30 P pr G
8 F.2» G».2» 31 1) pr T G.511
9 IloqT» P.311 32 F.4GI) G.4FB
10 F.4FI) D.2F» 33 D.5TR P.3C»
11 TR.l 11
Roq T» 34 F.l» D.21V
12 F.3G» P.3TIV 35 F.SFR F.3»
Etait préférable: 12 — F. 36 P pr P P pr P
37 D.6C1V F.41V
2R suivi de — C.3CD et — F.SFR
T.2D. 38 F.STB
39 P.4C» D.2»
13 1V.1C CSG» Une dernière tentative
14 G.211 F.21V qui, curieusement, réussit.
15 P.4F» T.21) Relativement meilleur était
16 P.4TD. C.1T» C 5TD.
17 F.4FR F.3»
18 F.31V ».4T» 40 Ppr G D.7» 4-
19 T.IF» F.1C» 41 IV. 3C
20 TR.ll) C.2F» Une faute incompréhen-
21 C.4FR TR.l» sible. Après : '
22 F.21) B.3TB
23 F. 3F» 41 R.IC B.SR 4-
».3C» 42 R.2F D.6FD 4-
24 1V.2T C.3T» 43 R-.l-D 'D pr F
25 C.3» P.4FB 44D.8R4- R.2F . ... .
- -
28

45 D.6FD 4- R.I'D D pr F ne sauveraient pas


46 D.6D 4- R.IF forcé davantage les Noirs.
47 F.7CD 4- I! suivi de P.
6FD 4- gagnent. 41 D.6FB4-
D'autres coups que 43 — Partie nulle par échec
perpétuel.

21. — Partie Lopez


lll.ANCS Noms 17 D.5TR
TEICHMANN VIDMAR 18 D.2»
Après 18 P pi' C ? — P
1 P. 41V P. 41V pr P; '19 F.3R — D.7TR + ;
2 C.3FR G.3F» 20 R.IF — F.6TR! les Blancs
3 F.5C» P.3TD perd rai en l certai nem eut.
4 F.4T» G.SFR
5 Roq C pr PR 18 G.4FR
6 P.4» P.4CI) 19 T.211
7 F.3C» P.41) A cause de la menace

8 P pr PR F.31V G pr PD.
9 P.3F» F.4F» 15) TD.l F»
10 CD.2» Roq
11 F.2F» P.4FR Les Noirs projettent faus-
12 C.3C» F.3CI) sement une trouée au lieu de
13 CR.4» Cpr C continuer sagement une at-
14 C pr G F pr C taque, précédée de quelques
15 P pr F coups préparatoires avec —
P.4CR.
Apirès le 15" coup des Blancs 20 P.3CD P.4F»
21 1» pr P T pr P
22 F.3»!
Si 22 F.3TD — T pr F
suivi de — G.5D.
22 T.3FI)
23 F.3T1) T.2FR
24 T.IF» T pr T
Maintenant obligés d'a-
bandonner à l'adversaire la
ligne qu'ils avaient ouverte
pour eux-mêmes.
25 » pr T G.5»
15 P.5F11
16 P.SFR C.OCll Pour empêcher 26 D.6FD.
17 T.111 26 T.2F1V D.4CR?
Il ne serait pas avanta- Une erreur !
geux de courir les risques du
sacrifice offert. 27 D.3FD! P.5G»
— 29 -
Comme il leur est interdit 32 G pr P
de capturer le PB, les Noirs 33 D.5T» C.5C»
cherchent à prendre leur ad- 34 F.3T» T.2C1)
versaire, par la ruse. 35 T.2R F.2FR
28 Dpr'P »pr P Partie nulle.
25)F.2C» C.3FI)
30 D.2» B.3B Car après 36 T.2FD les
31 F pr PT» C.5CB Noirs peuvent encore jouer
32 F.3» — F. 3R'alors 37 T.2R entraî-
Ici 32 F.3TD était décisif. nant à une répétition.

Quatrième Tour — 24 Février

JANOWSKI MAROCZY. BURN SPIELMANN.


TARRASCH CAPABLANCA. BERN STEI N TEICH MA NN
.
DURAS NIEMZOWITCH LÉON H A RDT SCH LECH TER
. .
MARSHALL RUBINSTEIN. VIDMAR. repos.

La partie JANOWSKI-MAROCZY, conduite des deux côtés dans un


style d'attaque vive, finit après un combat opiniâtre par la
victoire du maître hongrois.
Très intéressante est la marche de l'importante partie
TARRASCH-CAPABLANCA clans laquelle le 1> TARRASCH adopte la
même ouverture que contre Schlechter.
CAPABLANCA, par un coup subtil obtient un léger avantage ;
malgré cela la partie se termine par la remise.
Une autre nullité-se montre nettement dans la finale fort inté-
ressante entre DURAS et NIEMZOWITCH.
.

- Dans sa.fin de partie contre MARSHALL, RUBINSTEIN obtient un


avantage matériel qui, avec la meilleure manoeuvre, aurait sans
doute mené à la victoire, mais le maître russe n'est évidemment
pas dans son bon jour, et grâce à une fine défense, MARSHALL
sauve un demi point.
BURN joue contre SPIELMANN dans un style entreprenant et
celui-ci est très heureux de sortir d'embarras par une nullité
alors que le vénérable maître anglais, pressé par le temps,
laissait passer le meilleur coup.
TEICHMANN perd une partie égale contre BERNSTEIN pour avoir
dépassé le temps réglementaire. 11 oublia un. moment que le délai
accordé était de 15 coups par heure et non pas 30 coups en deux
heures.
La partie LEONHARDT-SCHLECHTËR est enregistrée comme
remise après le dix-huitième coup.
— 30 —

22. — Partie du PD
BLANCS Noms 1 22 C.5R P.SFR
JANOWSKI MAROCZY
Après le 22" coup des Noirs
1 P. 41) P. 41)
2 C.3FR P.4F»
3 P.311 P.311
4 F.3» C.SFR
5 Roq C.3F»
6 P.3C1) F.3»
7 F.2CI) Roq
8 CI). 21) D.2 11
Etait également à prendre
en considération :
8 F.2R
9 C.5R D.2FD
10 P.4FR F.3D
11 P.4FB C.2R 23 D.2F»
12 T. IFD P.3CI) suivi
de - F.2GD. Cette combinaison est
manquée ; le C devait retour-
9 C.5R ner à 3FR.
Pour parer à la menace Maîtres de la colonne FD
les Noirs arrivent bientôt à
— P.4R. prendre un avantage marqué.
9 1» pr P
10 I* pr I» F.OT»! 23 P.3CII
11 ».1F» Fpr F 24 G.SFR
12 1) pr F T.l» Si 24 C.4CR — D.5FR.
13 TH.111 F.2»
14 G».SFR TD.l Kl) 24 P. 50»
15 P.3FI) F.l II 25 P.4F» P pr P
16 T. S II G. 2» 26 P pr P T pr P
17 C pr CR T pi- C 27 D.2» F.3F»!
18 T». 1 11 T de 2» à 2F» 28 P.5TR F pr C
19 F.ICI) P.4CI) 29 T pr F T pr P
20 P.4TR 30 D.21V T.5TR
Les Blancs attaquent le
31 T.3CI1 P.4CR
côté B ; les Noirs le côté D. 32 T.l»
A 32 D.5CD menaçant de
20 D.3D 33 T pr PC 4- la réplique —
Pour prévenir une attaque C.2FR donnerait toute satis-
éventuelle C.5CR suivi de C faction.
pr PR. 32 T. S»
21 D.2» Cl» 33 T pr T » pr T
— 31 —

Tout de suite 33 — T. - 41 D.3FR


8FD 4- valait sans doute Si 41 Fpr P D.4R for-
mieux. —
cerait l'échange des D.
34 F.2FD T.6F» 41 P.4FR
35 T pr T I) pr T 42 F.4T1) G.5»
36 P.3GR 43 D.8TI) P.3T»
36 D.1D était à tenter. 44 D.8TR P.41V
45 F.81V P.5CR
36 R.2C 46 F.7FR P.SFR
37 F.SCI) D.51) 47 F.8GR C.6FR 4-
38 D.2F» D.3I) 48 R.2C G.4C1V
39 D.4R R.ST 49 F.3C1) P pr P
40 D.3R C.3FD 50 Ppr P D.7» 4-
51 R.IF D.O» 4-
Après le AO" coup des Noirs 52 ll.lll G.6FR4-
53 11.2F D.7I) 4-
Les Blancs abandonnent.
Avec une sage circons-
pection Maroczy sut mettre
en valeur tout le matériel qu'il
avait à manoeuvrer.

23. — Giuoco Piano

BLANCS NOIRS 15 P.5T» D.2F»


TARRASCH CAPABLANCA 16 0.4R TD.l»
17 C.5F» F.IF»
1 P. 411 P. 411 18 P.3CR
2 G.SFR G.3F» S'opposant à — C.5FR et

3 F.4F» F.4F» pour doubler Tes Tsur la ligne
4 P.3F» G.SFR du R ; mais le coup affaiblit
5 P.4» P pr P leur aile droite. Les Blancs
6 Ppr P F.5CD 4- n'ayant pas de continuation
7 F.2» F pr F 4- favorable pour l'offensive le
8 G» pr F P.4» mieux était 18 C.5R.
5) P pr P CR pr P 18 C.4FR!
10 D.SGD CD.2R Commencement de l'at-
11 Roq Roq taque sur le PD isolé.
12 TR.liv P.3F»
13 P.4T» D.3C» 19 TD.l» C.3» !
14 D.3TD F.31V Très bien joué.
— 32 -
20 F pr C sition avantageuse en conti-
Si 20 F/1FR
— F.5CB.
nuant par 26 — D.-1FD.
20 C.4C1)!! 27 1) pr I) C pr 1)
28 P.6TI) Ppr P
Après le 20" coup des Noirs 29TprP G.4CI)
.
30 T pr P C pr P
31 R.IF ! P.4C1V
32 C.2C1V C.6F1V
33 T pr T
Après le 33" coup des Blancs

21 D.4C»
Naturellement pas 21 F
pr P 4- à cause de — D pr F
gagnant nettement une pièce.
21 T pr 1? 33 P pr T
Us menacent à présent de Si 33 C pr PT 4-
— F.5CB. 34R.2R Ppr. T
35 C.3R P.51)
22 C.3DI! 36 C.5FR P.6D 4-
La seule défense. Eu 37 R.1D. Partie mille.
même temps les Blancs me- 34 C.lll!
nacent de 23 C.4FR suivi de Non pas 34 C.3R à cause
P.5D.
de — P.5D et 6D qui suivrait.
22 F.5G1V
Schlechter recom-
Ici 34 T.l II
mande 22 35 G pr C P pr C
— D.3D. 36 T.01)
23 C de 3» à 511 Les Blancs ne doivent
23 P.4TR pas s'engager avec 36 T.6FR
Plus simple était : — P.5GR ; 37 T.4FR — T.5R ;
38 T pr T — P pr T, car le R
23 T pr C blanc est limité clans sa liberté
24CprT l'-prT d'action à cause de la cons-
25 Tpr F T.'ID ! tante menace — P.6R, et que
finalement le PCD serait cap-
24 C pr F P pr C turé par le R noir.
25 C.4TR TR.l».
!
26 T.711 D.3» 36 T.IF»
37 11.111 T.111 4-
A ce moment, d'après Tar- 38 R.IF T.IF»
rasch, les Noirs auraient tiré |
un meilleur profit de leur po- Partie nulle.
- -
33

24. —
Partie Lopez
lll.ANCS SOIKS 25 T.5D
DURAS NIEMZOWITCH Les Noirs auraient dû pré-
P. 411 parer la subtile combinaison
1 P.41V qui suit en commençant par
2 G.SFR C.3F» un mouvement du R à 1R qui
3 F.SCI) P.3TB soutenait leur T à 1D.
4 F.4TB G-SFR
5 Roq F.2IV 20 G pr T P pr C
0 TIR F. 3» 27 T. 11) PprT
7 P.41) C.2I) Etait aussi à considérer :
8 F pr G P pr F
9 P pr P P P'" 1* 27 P.4FD
1i F.4FR T.2D
10 CI).2» P.3F1V
29 T.3CR P.6FD
11 0.4 F» P.4T1) lOF.TFD P.5FD
12 P.4TB 31 P pr P C pr P suivi
Meilleur était 12 F.2D. de—C.4R.
12 C3CB Très mauvais pour les
13 I) pr » 4- F pr » Blancs serait : à 27 — P.4FD ;
14 G.311 F.311 28 P pr P '? à cause de 28 —
15 F.3C1) F.211 T.21); 29 T.3CD — P pr F et
10 F.2» R.2F gagnent.
17 TR.ll) TH.ICI) 28'TprT Pprl»
18 F.3F» F.4F» 25) P pr P F pr PC
19 T.31) F pr C SO T.31) ! G pr P
Devait se jouer de préfé- 31 T.71) 4- 11.311
rence 19 — F.1FD puis 3TD. 32 T prPF» P.7F»
20TprF F.4F» 33 T.7Cl) F.5F»
21 F. 111 P.5F1) ? 34 T.7T1) G.6FI)
22 T.3F» T.l» 35 T pr PT G pr P
23 F.2» T.3» C'eût été une faute que
TD.l» de faire D à 8FD car après 36
24 F.311
25 P.3TR F pr D -C.7R 4-; 37 R.2T
— G pr F;.38T.5FD ! les Noirs

Après le 25" coup des Blancs étaient obligés de rendre la


pièce.
30 T.3TB P.4FR
37 R.2T ? G pr P
38 T.7TB
Si 38T.6FD? — C.8D.
38 C.8B
35)F.4FR IV.3F
40 T.7F» F.6»
Partie nulle.
- -
34

25. — Gambit de la Dame refusé


HI.ANCS NOIUS 10 Ppr'G
MARSHALL RUBINSTEIN 11 B.4CII G.4FR
12 P.411
1 P. 41) P. 41) Les Blancs ôcbafaudèrent
2 P.4FI) P.31.1 trop sur ce coup. Bien sûr les
Bien que ce coup soitsans Noirs se seraient placés dé-
critique on lui préfère main- favorablement s'ils avaient
tenant 3 — C.3FR ; si on pris ce PR.
adopte plus habituellement
cette continuation c'est sur- 12 P. 51)
tout pour s'opposer au Contre Par cette réplique les
Gambit de la D qui offre, aux Noirs repoussent énergique-
Noirs maintes perspectives ment l'attaque prématurée de
non encore suffisamment l'adversaire.
éprouvées.
13 lloq T»
3 C.3FI) P.4F» Si 13 P pr C
4 PF pr PI) — P pr C
avec la menace immédiate —
Je n'ai jamais considéré D.7D X, et si 13 T. 11) ou D.
ce coup comme correct. La 3FR — D.4TD avec de futures
suite logique est 4 P.3R. menaces.
4 PR pr PI) 13 B.5TH
5 C.3FR G.3F» 14 1) pr » G pr 1)
0 F.5GR 15 C.5CI) Roq T»
Meilleur encore est le F à Après les intéressantes es-
4FR. Après le coup du texte carmouches des cinq derniers
les Noirs obtiennent presque coups le jeu est devenu fort
toujours un avantage de posi- clair. Les Noirs sont de beau-
tion. coup les mieux placés, car ils
ont de l'avance dans le déve-
O F. 211 loppement; ils ont deux P au
7 F pr F Cil pr F centre dont l'un est passé, et
Les Noirs ayant gagné un ils possèdent enfin des chan-
temps dans le développement ces d'attaque sur le côté B, en
on peut en conclure qu'ils ont raison de la ligne FR ouverte.
acquis le trait. De plus il faut compter avec
la position menaçante de leur
8 P.311 G à 5TR et la facilité pour
8P pr P —P.5D!; 9 C.4R eux de chasser le C blanc.
— Roq leur serait défavorable. 16 P.SR
8 P pr P Pour empêcher — P.4R ;
9 Cpr P F.311 mais ce PR doit être finale-
Ici 9 — D. 3CD semble fort. ment perdu.
10 C pr F 16 TR.1F11
Le début d'une combinai- Etant menacés de la perte
de la qualité par 17 C.6D +
son agressive ; mais fausse suivi de 18 C.7FR.
elle laisse finalement un avan-
tage décisif aux Noirs. 17 G. 61) 4- R'IG
- - 35

Après le 17" coup des Noirs ! Jusqu'ici Rubinstein a très


bien joué. Biche en idées,
cette partie est animée et in-
téressante ; mais ce dernier
coup de C n'est pas le meil-
leur, bien qu'il paraisse fort à
cause de la protection qu'il
apporte au PD, et à son at-
taque du PR adverse.
En dehors de cette suite
était à considérer 20 — C.4FR
avec lequel les Noirs se rap-
prochaient en tout cas mieux
de leur idéal qui est d'obtenir
deux P unis centraux, ex.:
20 C.4FR
18 P.4FR 2L C pr C T pr G
Encore le meilleur, puis- 22 F pr G P pr F
que 18 — T pr P ne peut pas 23 P pr P T pr P
se faire à cause de 19 P.3CR. Et dans cette fin de partie
En somme Marshall défend de T qui se produirait, non
d'excellente manière sa posi- seulement les Noirs auraient
tion perdue et. il donne encore un P passé de plus, mais ils
de sérieuses difficultés à l'ad- auraient aussi l'attaque cons-
versaire. Ne menace-t-il pas tante sur le PB.
déjà d'entamer par une contre Tandis qu'à la suite des
attaque P.3CR suivi deF.4FI) complications amenées par le
ou 5CD. coup du texte le PR est fina-P
18 P.4G11 lement échangé contre le
noir et le danger des P unis
Très bien joué. Le coup et passés est conjuré pour
empêche la consolidation des les Blancs.
P blancs et il ouvre des points
nouveaux d'attaque. 21 F pr C P pr F
22 TR.1FR P pr P
19 F.SCI) 23 P pr P
Un moyen désespéré, in- Si à ce coup les Noirs
suffisant comme ceux qui répondaient par 23 — C pr P
suivent. Si 19 P pr P les Noirs l'échange des T qui suivrait
gagneraient le PR par — C. serait loin d'être décisif.
3GR, sur quoi le C blanc se
trouverait en même temps 23 R.2F
menacé et de'ce l'ait les Noirs Menace immédiate sur le
auraient deux P unis au C par :
centre.
24 C pr P
15» P pr P 25 T pr T T pr T
20 P.3G1V 26TprPD T.1D
A 20 F pr C Ppr F; 21 qui gagnerait une pièce.

T pr P — G pr P et le PFR
noir avance. 24 G.41V
Pare la menace précitée
20 ' G.6FR . tout en préparant C.5FD.
— 36 —

Après le 24" coup des Blancs I 32 Ï.4FR et, les Blancs ob-
tiennent la remise.
27 C.4R R.4G
On entrevoit déjà que la
marche en avant va être con-
trariée. Us ne gagnent plus
nettement le PR.
28 G.5FI) C pr P
25) T pr T T pr T
SOC pr P
Avec ce coup et le sui-
vant les Blancs écartent le
plus grand danger, c'est-à-
24 dire détruisent le centre en-
ll.SC nemi. Toutefois les Noirs
Avec le dessein de conti- restent avec la supériorité
nuer par 25 — P.4FD, ce que numérique et en plus avec
l'adversaire empêche. Proba- l'avantage de position.
blement meilleur était tout de
suite : 24 — T.4FR avec 25 C. SO T. 7 F II
5FD — T pr P ; 26 G pr PR 4- 31 T pr P T pr P
— T pr G ; 27 T pr C et les Maintenant les Noirs
Noirs gagneraient aisément cherchent à caser leur G à
la fin de partie de T avec un 5FD et obtenir ainsi une at-
P de plus. -Encore plus avan- taque décisive au moyen de
tageux pour les Noirs serait : leurs trois pièces.
si après 24 — T.4FR ; 25 G.61)
parce que 25 — T pr PR ; 26 32 G.7F» 4-
T pr G — T pr C.
Après le 32" coup des Blancs
25 P.4C1)
S'oppose à — P.4FD et
rend possible C.5FD.
25 T.4FR
Le R étant à 3C cela n'est
plus aussi bon car après G.6D
la T ne peut pas prendre le
PR à cause de C.4FD 4--
.
26 G.6» TR.1FR
Le sacrifice de la qualité
était à considérer en raison
de l'avance du P adverse, mais
cela n'aurait pas suffi pour 32 R.3C
gagner, exemple : lin permettant la retraite
26 T pr C de leur R les Noirs diminuent
27 P pr T P.4R leurs chances d'attaque. Ru-
28 R.2F P.5R binstein craignait la suite:
29 T pr C P pr T
30 T pr P P.7FR 32 R.5T
31 P.7D T.1FR 33P.5GD+d R.6C
- 37 —;

34-PprP T.8TD 4- 42 R.2T C.7FDsuivide


35 R.2D
3GR.3R.
C.6FR +
CprT
43 - T.8TD x.
riantes de mat.
Deux belles va-

37 R pr C
36 11.2F C.5F»
Après quoi le P blanc 37 T.71) T.6T»
passé peut devenir inquiétant. 38 T.7C» 4- C.3G»
Malgré cela les Noirs doivent 39 C.6FR R pr P
quand même gagner car ils
peuvent arrêter le dit P et Les Noirs ont maintenant
avancer leur PT, en conti- le bénéfice de deux P ; mais
nuant par exemple comme cela est leur seule chance de
suif : gain. Leurs pièces vont être
gênées et leur action plutôt
37 T.SFD défensive est loin de pouvoir
38 R.5D P.4TD mènera une victoire certaine.
39 C.6TD -R.5T suivi de
P..4G et le P serait inolïensif. 40 C.7I) R..4..C

33 G.OU T.7CR 41 R.2G T.5TI)
42 R.3G P.4F1)
S'écarUint de la bonne
route droite qui leur était bien Peut-être 42 — T.5D suivi
indiquée avec 33 — R.4G. Le de — T.6D 4-offrait-il ici plus
gain du PCR et plus encore de ressources gagnantes.
son échange contre le PTR
est de peu de valeur pour les 43 G.SU
Noirs. 11 s'agissait plutôt de
continuer l'investissement du 43 pr C serait une faute
G
R blanc et d'achever ce mou- car tout d'abord l'échec des
vement par une manoeuvre Noirs — T.5CD sauverait cette
de R et G. T et le résultat resterait favo-
rable à ceux-ci par deux P
34 C.5CR T pr P unis et passés.
35 G pr P 1V.4C
Une bonne chance de 43 T.5C» 4-
gain s'offrait toujours avec 35 44 11.3F P.4T»
rentrant dans le 45 T. SOI) IV.ST
— T.7CR
plan conseillé plus haut. La Les chances de gain dispa-
continuation pouvait être : raissent progressivement.
35 T.7CR.
36 C.6FR R.4C A 45 î P.5TD
37 G.7D C.5F.D 46 C.7D >' R.3F
38 C.SCD P, pr P 47 C pr C-'
39 Cpr P 4- R.6F et les 48 T.8T-D-
, •
'
Noirs forcent le mat où gagnent
la qualité, ex. : avec une nullité semblable
1
à
celle de la partie.
40 T. 11) T.7FD 4-
41 R.1G C.7D 4- "-.
46 R.2F C.41)
42 R.1T C.6CD 4- 47 T.8F»- 1V.4G
43 R.1C T.7CDX 48 G.71) T.5F» 4- '
Si 40 T.7D C.6R 49.1V.2C C.3C» '•-

41 R.1C T.8CR 4- : 50 G pr C R pr G
— 38 -
Après le 50" coup des Noirs I 56 T.8TR 1V.5G
57 T.1TR P.5TT)
58 1V.2C P.6TI) 4-
11 y avait pas à espérer
davantage avec— P.5FD qui
aurait contraint à la retraite
du R blanc par — T.5CR puis
— T.7ÇR, et comme cela
le R noir pouvait peut-être
gagner la case 6F. Toutefois
si le R blanc a la liberté d'al-
ler à 2F au lieu de 2T le gain
reste encore très probléma-
tique.
55) 1V.2T 1V.5T
51 R.3C 6() T.IF» T.4T»
Sans aucun doute celte 61 T.ICI) P. 5F»
finale de T n'est pas gagnable 62 T.SCI) T.4F»
eu égard à la bonne position 63 T.8T1) + 11.50
du R blanc. 04 T pr P P.OF»
51 T. 5 Cl) + 65 T.SOI) + 11.5F
52 11.3F R.4C 66 T.SOI)
53 T.8C» + R.5T Partie nulle.
54 T.8F» T.6G» 4- Annotations du D Tarrasch
1'

55 11.2 F T.4GI) I
« Die Schuehwell ».
i

26. — Contre Gambit de la Dame


BLANCS N01KS 14 D.2FD !

BURN SPIELMANN Cette retraite de D lais-


1 P. 41) P. 4» sant le PB sans défense est le
prélude d'une jolie combinai-
2 P.4F» P.411 son entraînant le sacrifice de
3 PBpr PR P.51) l'échange et d'un P.
4 G.SFR C.3F1) 14 C pr P
5 G».21) F.5GR
6 P.3GII ».2R Après le 14" coup des Noirs
7 F.2011 Roq T»
8 Roq P.6»
5) P pr 1» T pr P
ÎO B.4T1) B.5GI)
îi ».2F» T;2»
Si 11 — F.4FR; 12 F.3TR
gagnerait l'échange.
12 P.3T» D.4T»
13 D.411 P.4FR?
11 est clair que cette pous-
sée prématurée affaiblit la po-
sition des Noirs.
- - 39
.

15 P.4C» Cpr C + exemple 34 T pr PT? — D.


16 C pr C
17 P pr F
F pr PC
1) pr T
8R 4- ;35 R.2C
34
- T pr F.
F.2F1V
18 F.2C» B.3TD 35 D.3TB 4- T.3»
19 C.51V C.3F1V 36 T.IF» 11.IF
Forcé ; la T n'a aucune 37 F.2C1V 1V.2C
bonne case, à 19 — T.2R; 20 38 P.5FB T.71)
Cpr F suivi de 21 D.5FR.+. 39 D.3FD
20 P.3TR F.4TR Après le 39" coup des Blancs
21 Cpr T G pr G
22 » pr P F.3G1V
23 D.4CR F.4TR
Une faiblesse de position
qui est inévitable.
24 D.41) T.l»
25 T.1T» C.3FR
26 B.4FIV
Bien certainement 20 T
pr D aurait gagné un P, mais
le coup du texte est encore
plus fort.
26 B.SR 39 D.71V
27 F.511 P.3TI)
28 P.5G1) !
Ici la partie fut ajournée,
Spielmann mit ce coup sous
28 F pr P aurait gagné, enveloppe, mais iln'v mit pas
mais 28 P.5CD est plus éner- le meilleur. 39 — D pr D; 40
gique. T-pr D — T.8D 4- ; 41 R.2T —
28 T. 2» T.7D aurait probablement
25) P pr P amené les Blancs à offrir la
nullité, tandis que la suite du
11 est regrettable que Burn,
texte conduit à cinq heures
en détresse de temps, ait ici d'un jeu laborieux avec des
interverti les coups. Au lieu chances de gain pour, les
de ce fâcheux P pr P il aurait Blancs.
dû continuer par 29 F pr C et
si 29 — D pr Falors 30 D pr D 40 ».3R » pr »
suivi de — P pr P avec une- 41 Ppr» F. 4»
finale pleine de promesses. 42 F pr F T pr F
43 1V.2F P. 3F.»
29 P pr P 44 1V.3F P.4FR
30 F pr C P pr F 45 P.4C1V PTprP4-
31 ».3FR 1V.1D 46 P pr P P pr P +
32 D.8T» 4- 1V.21V 47 Rpr P 1V.3F
33 F.S» B.41V 48 P-. 41V T..4C1V 4-
34 B pr P 49 IV.4F T.4TR
Il y aurait eu d'heureuses 50 1V.3R R.41V
possibilités pour les Noirs, si 51 T.1FR T.6T1V 4-
dans la chaleur de l'action les 52 T.3F1V T.8TR
Blancs avaient pris avec la T.; 53 T.5F1V 4- 1V.3R
- -
40

Après le 53" coup des Noirs I 58 1V.4C T. 81V



59 R.5T Tpr P
60 1V.6G I1.2D
61 T.7CR 4 R.IF
62 -T.6GR T. 211
63 T pr P 4- H.1G
64 T.6TR T.2CI) 4-
65 R.6F T.2FB +
66 11.61) R..2C
67 T.8T1V T.3F» 4-
.68 IV.5» T.3011
69 T.7T1V + R.IF
Partie nulle.
Une partie animée et hé-
54 11.21) T.5TR rissée de difficultés qui fait
55 11.3» T.8TR grand honneur à la fraîche
56 T.5C11 T.8D 4- lucidité et à l'endurance du
57 II.4F T.8F» 4- vétéran-maître Burn.

27. — Gambit de la Dame refusé


BLANCS HOIIIS A}M'ès le 14" coup des Blancs
BERNSTEIN TEICHMANN

1 P. 4» P. 4»
2 P.4F» P.311
3 G.3F» P.4FI)
4 G.SFR G.3FI)
5 PF pr P» PR pr P»
6 F.4FIV P pr P
7 O pr P F.SOI)
8 P.31V 0.3FR
9 F.50» F.2»
ÎO Roq F pr C
11 P pr F Roq
12 F pr C F pr F
13 C pr F P pr C Les Noirs n'ayant pas joué
14 ».4T» 1 heure. leur 15« coup dans l'heure
perdent pour avoir dépassé le
temps réglementaire.

28. — Partie des Trois Cavaliers


BLANCS
LEONHARDT
NO.ll'.S
SCHLECHTER
3 C.3F» F.5CI)
4 F.4F» C.3F1V
1 P.4R P. 41V 5 Roq Roq
2 G. SFR C.3F» 6 P.3» F pr G
- -
41

7 P pr F P.41) 18 R.1C 1) pr C
8 P pr P G pr P
9 P.3T1.V C pr PF Après le 18" et dernier coup
10 D.2» CD.51) des Noirs
11 C pr P
est bien évident que si
11
11 D pr C — C 7R + gagne la
D.
11 C de 6F»
à 71V 4-
12 1V.2T C pr F
13 T» pr C F.3II
14 TR.l 11 T. III
15 F pr F T pr F
16 P.3F» C.3FD
•17 Cpr G 11.3» 4-
\
Partie nulle.

Cinquième Tour — 27 Février

SCH LECHTER DURAS. M AROCZY LEONHARDT.


CAPABLANCA JANOWSKI. SPIELMANN TARRASCH
.
VIDMAR BERNSTEIN. RUBINSTEIN BURN.
TEICHMANN M ARSIIA LL. NIEMZOWITCH. repos.

Cette cinquième journée apporte des parties intéressantes en


même temps qu'elle est fertile en surprises.
Une sensationnelle partie est celle SCHLECHTER-DURAS, que le
premier gagne par un sacrifice de deux pièces paraissant tout à
fait correct. Par curiosité il faut citer que des sept premières
parties jouées par SCHLECHTER celle-ci, contre le maître de
Bohême, est la première qu'il gagne.
Peut-être avec plus d'émotion encore les spectateurs suivent
la partie CAPABLANCA-JANOWSKI. En effet, c'est ici un combat
émouvant mené des deux côtés avec élan et énergie. L'issue
longtemps douteuse semble se balancer sur le tranchant d'une
lame. A l'extrême surprise de tous, au 53c coup JANOWSKI laisse
passer la continuation facile clairement indiquée, puis refusant
ensuite une nullité découlant d'échecs perpétuels, il permet à
CAPABLANCA d'enregistrer à son actif une victoire fort impor-
tante qui lui donne une avance appréciable sur ses concurrents
à la première place.
- 42 —

Dans la partie YIDMAR-BERNSTEIN aucun l'ait saillant ne la


caractérise, tout va confusément, quand à la lin le D>' BERNSTEIN
commet une grosse faille qui entraîne la perle immédiate-
Dans celle TEICHMANN-MARSHALLla finale est remarquablement
bien conduite par le champion américain.
Semblant subir un destin MAROCZY cette l'ois encore lutte mal-
heureusement contre LEONHARDT: il est vrai que cette défaite
découle d'un sacrifice de qualité un peu risqué.
Le D1' TARRASCH, qui jusqu'ici avait manoeuvré dans ce tournoi
de manière vigoureuse, avec son expérience et coufinn'ier de la
victoire, se trouve le mieux placé contre SPIELMANN dans une
« Partie Française », mais Je gain n'est pas forcé, el il est difficile,
alors la finale n'aboutit qu'aune remise.
BURN, qui ne traite pas soigneusement le début, a fort à faire
contre le jeu solide de RUBINSTEIN, toutefois celui-ci ne peut rien
obtenir et. offre la remise après maintes tentatives sans résultats

29. — Partie des quatre Cavaliers


BLANCS NOIUS 10 P.4FR
SCHLECHTER DURAS Ceci parait, être une erreur
qui abandonne aux Noirs le
1 P.411 P.4II gain d'une pièce, mais c'est
2 G.SFR G.3FB en réalité une combinaison à
3 C.3FB C.3FH longue portée. Celte variante
4 F.SGI) F.SGI) fut jadis suggérée par le maître
5 llO(| Roq viennois, toutefois sans que
6 P.31) P.31) son promoteur en ait jamais
7 F.5GR G.211 fourni d'analyses.
8 C.4TR P.3FI) 10 F pr G
9 F.4F1) (LUI 11 P pr F P.4»
Après le 9" coup des Norrs
12 F.SGI) P.SFIl
Duras, avec,plusieurs
autres maîtres, pense que le
gain de la. pièce est défavo-
rable aux Noirs.
13 P pr Pli Ppr F
14 T pr T 4- R pr T
15 B.3FR 4- R.1C
16 T.IFR C.2FB !

17 B.7F11 -4- 1V.1T


18 Ppr P
Etait à- considérer -18 D.
SFR 4- qui semble donner
quelque chose de mieux, car
— 43 —
'

au coup du texte les Noirs Ceci n'est pas une.défense •

avaient la meilleure continua- quelconque ! 28 — P.3CR a lin


tion 18 — F.3R suivi de P pr C. île permettre l'action rapide
du R était préférable.
Après le 18" coup des Blancs 25) P.611 C<le4-Tà3F»
3(1 P. 51) C.l»
31 P.61) C de 11) àMFB
32 P'pr G G pr I»
Deux P de plus et le R en
jeu gagnent d'eux-mêmes ; les
Noirs ne. peuvent s'y opposer.
33 11.3F Il.lG
34 11.411 II. IF
35 II. 51V II. lit
30 F.5» P.3C1)
37 11.61) IV. 11)
38 F.411 P.3TR
39 F.3» P.4-TR
18 PprP 40 P.4TII P.4G»
41 F pr P (V.4FR 4-
Si lesacrifice imaginé, par 42 11.511 Cpr P
Schlechter est valable, c'est, 43 F.31)
ici que la preuve devait en Les Noirs abandonnent.
être faite par 18 — F. 311 Si les Noirs jouent 43 '—
suivi de P pr C. Avec la va-
riante choisie par Duras la R.2R pour empêcher l'entrée
partie des Noirs ne semble du R blanc à (il), alors 44 F.
pas fenable. 4R suivi de- P.3GR déciderait
de la partie (*).
15) I).SFR 4- B pr I)
20 T pr I) + Cl Gît (') Celle partie aurait proba-
21 G. 3F II F. 3 11 blement rec-u le prix de beauté
si les seize premiers coups n'é-
Si 21 — P.3TR ;22 G.41) ! taient identiques à ceux d'une
partie jouée en consultation à la
22 T pr T Gpr T Société des Echecs de Rerli.n le
23 G pr PC G.2FD 7 octobre 1910, entre E.. Post et
24 G pr F G pr G Alliés (JlUmai) et Ed. Lasker et
25 F pr P G. Il) Alliés (Noirs) et dont dos com-
26 P.41) 'G.211 mentaires furent publiés par le
27 F.301) G de H) à 3FD Doct. Em. I.aslier dans une de
28 11.2F C.4TI) ses colonnes d'échecs.

30. — Partie du PD
BLANCS NUIUS
! -3 G.3FIV P.4FB
JANOWSKI
CAPABLANCA i
4 P.4FB P.311
1 P. 41) P. 41) I
5 G.3F». F.21V
2 P.311 G.3FIV i 0 P pr PF IVoq
— 44 —

7 P.3TB Fpr P 17 TR.ll)


8 P.4CB F.211 Les Blancs ne peuvent
9 F.201) P.4T»? pas risquer :
Meilleur était 9 — C.3FD F pr C
suivi de — PD pr PF. 17 C pr P
18 Fpr F C.4FD
10 P.5C1) P.3C1) 19 D.4FD Cpr F gagnent
11 P pr P P pr P une pièce, car si 20 D pr C — F
pr PT 4- !
Voilà que commence la
bataille pour le PD isolé. 17 G.411
18 F.211 B.2II
Après le 11" coup des Noirs 19 TD.l F» TH. IF»
20 C.4T1) ?
Ceci |ieut être considéré
comme un temps perdu puis-
que après l'échange des T, ils
abandonnent au C noir l'en-
trée à 4R de leur camp, et
pendant ce temps là le PCD
ne peut pas être pris.
20 Tpr T
21 T pr T T pr T +
22 F pr T G.5R !

23 F.2CB
23 D.2FD méritait la pré-
12 C.4»! F.31) férence. Naturellement à 23
C pr P il serait, répondu 23 —
13 F.211 D.2FD attaquant deux pièces.
Préférable était 13 P.3CR
puis 14 F.2GR. 23 C.5FD!
Un coup puissant qui me-
13 F. 311 nace en premier lieu de — G
14 F.3FR pr F pour être suivi de — F
Le coup initial d'une at- pr PTD dégageant ainsi la
taque concentrée sur le PD. diagonale pour le F avec la
combinaison du sacrifice pro-
14 T.2T» jeté.
14 — CD.2D suivi de —
T.1FD aurait rempli le même Après le 23" coup des Noirs
but ; mais ils pouvaient avoir
eu en vue — T.2D, clans le cas
où un surcroit de défense du
P deviendrait nécessaire.
15 Roq T.2FD
16 D.3C»
Par ce coup les Blancs
abandonnent l'avantage de
position acquis, ils devaient
jouer T.1FD.
16 CD.2D !'
Un très bon coup.
— 45 —

24 F pr G 48 ».2F1)
Les Blancs sont contraints Peut-être 48 R.2T était-il
à cet échange du G pour F meilleur!
car ils sont menacés de — G 48 P.4TR
pr F suivi de la perte de leur Le chemin qui mène droit
PTD.
à la victoire.
24 F pr P 4- !

Une combinaison parfai- 49 F.4» P.5TR


tement juste et cachée. Au 50 F pr PC P.6TR
premier aspect i) semble que 51 F. 7 FI) P. 41V
c'est la nullité assurée ; mais 52 P.6GB
d'autres possibilités plus avan- Là-dessus les Blancs sem-
tageuses sont à prévoir. Tou- blent avoir la partie perdue ;
tefois les Blancs répondent à mais n'auraient-ils pas eu de
cette offensive de. très habile bonnes chances de remise
manière et sortent indemnes avec :
de toutes les dilicultés.
52 D pr P 4- R. 1 F
25 11 pr F 53 F.6D 4- D pr F
54 I).8F)) 4- R?
Naturellernent- forcé. 55 D pr P
25 D.STI14- Nous laissons cette ques-
26 II.IC I) pr PF -1- tion ouverte.
27 IV.2T D.6C11 4-
28 R.1C 52 B.5IV!
Non pas 28 R.1T? à cause Encore un coup remar-
de 28 — F.6TR ; 29 F.1FR — quable.
C.7FR 4- suivi de — C.5CB. 53 F pr P
28 P pr F
29 D.2F» » pr PR. 4- Après le 58» coup des Blancs
30 I1.2T D.OCIV 4-
31 1V.1C D.8R 4-
32 R.2T ».6GR 4-
33 R.1C D.8H +
34 R.2T G. 3 F II
35 C prF D.5TR +
36 IV. 1C D.8R 4-
37 11.2T D.5TII 4-
38 R.1C G.5CR
39 D.2» !

Le seul coup.
39 D.7TR-1-
40 R.IF D.8TR4-
41 11.211 1) pr P + 53 D.8R 4- '?
42 11.11) C.7FR 4- Une faute difficile à s'ex-
43 1V.2F l).3Cll 4- pliquer. Avec 53 — D.8TR 4-
44 11.1F D.8GIH- ils arrêtaient l'avance du. P.C.
45 IV.2F D.3C1V + adverse. Après 54 R.2T — C
46 IV.IF C.6I) 4- pr F, etc., la partie est ga-
47 R.1C P pr G gnée.
— 46 —
54 II.21' C pr F ? 60»prP4- R.2C
Bien à tort les Noirs re- 61 D.3FR B.8FD
fusent la nullité par 54
8FD + — C. A 61- D.5TR: 62D.3FD +
Et si. 61
— G.2D les Blancs.
55 P.7CI) gagneraient par 62 D.3D.
Les Blancs gagnent main- 62 D.OFR 4- R.2T
tenant par force et ils ter-
minent élégamment. Si 62 — B..1Cles Blancs
55 obtiennent la même position
C.2B que- celle de la partie par 63
5» G.5FJ) !.- G.ICI) D.6R 4 B.2C; 64 D.7R.
57 » p.r P + IV. IT
58 C.4R. ! 63 B.7F11.4- R.3T
Menaçant à. présent de 64 B.8F1V 4- R4T
D.8FD 4- suivi de D pr PT 4- 65 D.8TIV 4- I15C
et D.6R 4- et éventuellement 66 B.8F1) 4-
de gagner la D.
Les Noirs abandonnent.
58 1V.2T
59 ».3» P.3CR Une partie d'un captivant
Si 59 H.5TR intérêt du commencement à
60 C.5CR4-4- R.3T la fin. Si Janowski l'avait ga-
(il 0.7FR 4- R.4T gnée elle aurait été certaine-
02 -D.5FH 4- P.4CU ment retenue à l'examen des
63 C.5R- etc. Prix de beauté.

31. — Défense Sicilienne


BLANCS NOIBS 9 B.2IV F.2GR
VIDMAR BERNSTEIN 10 T. Il) G. 21)
11 F. 311 Roq
P.4R
1 P.4-F» -12 F.3GB
2 G.3F1V G.3FB
3 P.4B Ppr P Pour protéger.le PC d'une
4 G pr P G.3F1V attaque éventuelle de la D à:
5 C.3F» P.31) 3CD.
6 F.4F» F.2» 12 D.2FI)
OU 13 F.41) G.4F»
" (5 P.3CK -14 F pr F H pr F
7 G pr G P pr C 15 0.51) F pr C
S P.511 •
G.5CIÏ. 10 P pr F
P.4FR, etc.
9 P.611
Les Blancs sont mainte-
comme dans le match Lasker- nant supérieurement placés et
Schlechter. ils commencent une attaque
7 Roq P.3GII au R.
8 Cpr 0 Fpr G! 10 TR.l IV
—Ppr G les P seraient
Si 8 17 B.2I) R..1G
désunis par D.2R. suivi de P. 18 P.3F» D.3GI)
5R. l 19 B.6TR 0 pr F
— 47 —

20 P pr G I) pr P de T.1D. 30 P.4FD aurait pro-


bablement annulé la partie. .

Après le 20" coup des Noirs


30 IV.21)
31 P.4F» B pr P
32 T.l» 1V.2R.
33 T de 6FR pr P»
33 R.IF
Voilà maintenant le R re-
venu dans ses quartiers après
une pénible excursion.
34 B.3T1) R.2C
34 — P.5CD était à consi-
dérer.
35 D.3FR P.4T1)
21 T. 31) P. 4 11! 30 P.3GR TB.1F1)'
37 D.6FR 4- 1V.1C
Cette réplique, qui assure 38 P.4TR B.5GIV
un passage au R noir bloqué, 39 T.71) B.3IV
échappa sans doute au ]>Vid- 40 B.5CR T.5FB ?
mar, autrement i) n'aurait pas Ici 40 — T.3FD était la
sacrifié un P pour l'attaque.
défense correcte; toutefois il
22 T.3T1V I) pr PB restait encore des difficultés à
23 Bpr PT+ R.IF vaincre après T. 7TD ou T.7GD
24 D.4TR des Blancs.
Menaçant du Coup décisif 41 T de 1 à 61) !
25 D.OFR.' 41 ». 50.11?
24 R.2C Cela mène à la perte. Avec
25 B.6T1V4- R 3F 41 — D.4.FR les Noirs avaient
26 T.SFR 4- 11.211 des chances de remise.
27 B.4T1V 4 1121) 42 T.8»
28 ».4T» 4- 11.2F
29 T.6FIV Un fort joli coup: Au ten-
Menaçant de 30 T.1D. tant 42 D. 6FR.-1 es Noirs répon-
daient 42 — T. SFR.
29 P. 4 CI) Les Noirs abandonnent.
30 B.5TB 4-
Inlërieur à 30 D.4CR suivi Une partie très vive.

32. — Défense Petroff


BLANCS NOll'.S 4 G.SFR G pr P.
TEICHMANN MARSHALL 5 P.4F»
On doit cette variante à
1 P.4R P. 41V un fort amateur viennois, le
2 C.3F1V O.SFR ]> Kaufmann. La suite habi-
3 G pr P P.3» tuelle est : 5 P. 4D.
— 48 —
5 P.41)
6 F.3D
P.41) 31 T.l» T de 4F à 41V
C.3F1)
7 Roq F.2R
8 T.-1R
Après le 31" coup des Noirs
F.5CR
9 P.3FD P.4FR
10 P.4FD !

5 F. 211
Etait à prendre en consi-
dération :
5 P.4D
6 P pr P )) pr P
7 C.3FD C pr C
8 PCpr G P.4FD avec un
jeu satisfaisant pour les Noirs.
6 G.3F». Gpr G
7 PB pr C G.3F» 32 D.4I)
8 F.4-FR
L'unique tentative possi-
Tout de suite 8 F.2R pré- ble pour sauver la partie. Tou-
parant le Roq méritait exa- tefois les D disparues la finale
men. sera encore d'une manoeuvre
peu facile.
8 F. 5011
9 F.211 D.2» 32 I) pr »
10 D.2I) Roq T» 33 T pr I) T.8II
11 Roq T» P.STR 34 T. IF» T de 1 à 611
12 P.3TR F.311 35 T de 4 à 11) T pr T
13 G.41) .' C pr G 36 T pr T 11.21'
14 P pr G R.5TD ! 37 T.2» T.81V
38 F.2H II.30.
Portant la gène dans Je 35) 11.3F 11.4F
grand Roq ennemi. 4-0 P.3T» T.8F» 4-
41 R.2G T.SCR
15 P.3G1) D.STB 42 F.l» T.811
16 R.1C F.SFR 43 F.211 P.4TR
17 P.51) F.21) 44 R.3F T.8F» 4-
18 D.2FI) TR.l II 45 Ï1.2C T.8GR
15) F.311 D.4T1) 46 F.l» 1.81V
20 F.41) F pr F 47 F.211 P.STR
21 Tpr F T.411 48 11.3F T.8FB +
22 D.2» D.3G1) 45» 11.2C T.8GR
23 TR.ll) TD.'IR 50 F. Il) T. 81V
24 F.lFll P.4T1) 51 F.211. P.3FI1
25 T. IF» 11.10 52 R.3F T.8F» 4-
26 T.4FR F.4FR 4- 53 H.2C T.SCR
27 R.2G P.4CR 54 F.l» T. 81V-
28 T.SFR F.SOIV 55 F.211 P.3F»
25) T de 3FIV à 3F» 56 11.3F T.8F» 4-
29 T.4FR 57 11.2C T.8CD +
30 P.3FR ».4F» 58 IV.3F
- -
49

Après le 58" coup des Blancs I Après le 67" coup des Noirs

Point de départ d'une fin 68 R.31V F.4»


de partie fort intéressante. 65) 1V.2R
Le seul coup pour sauver
58 P.4C» la partie.
Menace de mat.
65) P.4FR
59 P.4C» 4- P pr 1» + 70 11.311 F. 311
(50 P pr P 4- T pr P 71 IV .211 P.5GR
61 PI) pr PF PG pr PF 72 PT pr P
62 T.5» 4- Rpr P La partie ne pouvait être
11 est évident que si :
sauvée davantage avec :
62 R pr T 72 PF pr P P pr P
R.3R F.21)
05 R prï Rpr P 73
7i R.2R F.4CD +
64RprP P.4D 4- 75 U.1R F.3FD
65 R.4D. Les Blancs reste- 76 P pr P F pr P
raient avec de bonnes chances 77 P.5CR P.6TR et ga-
de remise. gnent.
63 T pr P 4- R pr T 72 P pr P
64 11 pr T 11.4IV 73 11.311 F.2»
65 Rpr P F.2FIV 4- 74 P pr P F pr P
66 11.3» R.5F 75 11.41V F.IF»
67 F.IFR 1V.6G 76 11.311 F.2»
Les Blancs abandonnent

33. — Partie des Quatre Cavaliers


BLANCS N01KS 4 F.5CI) F.5G»
MAROCZY LEONHARDT 5 Roq Roq
6 P.3» P.3»
1 P.4R P. 411 7 G.211 C.2R
2 C.3F1V G.3F» 8 G.3CR P.3FD
3 G.3F» G.SFR 9 F.4TD C.3CR
- 50 -.
10 P.3F» F.4TI) 19 D'.SGR
11 P.4» P.4» !
12 C pr P Ce don d'une qualité est
C pr C une erreur ; ils devaient jouer
13PprC CprP d'abord 19 TD.1D.
14 C pr C P pr C Si 19 T.2FR alors — D.
15 F.4FR F.2FD 5TR 20 D.4R — F.3CD ! avec
16».111? F.4FR !

un gros avantage.
17 P.SFR
Naturellement il est facile 19 F pr T
d'annuler une telle partie. 20 T pr F D.61) !

Cependant Maroczy tenta de Les Blancs n'avaient pas


rompre cette solution et il suffisamment considéré ce
élabora une combinaison en-
traînant au sacrifice de l'é- coup ; ils pensaient pouvoir
change pour l'ouverture de la continuer par 21 D.2GR, com-
colonne CR; ce plan n'était prenant la menace F.2FD;
mais ils n'ont pas vu que les
pas tout à fait correct, et il Noirs pouvaient répondre 21
fut pris par une réplique déci-
sive. — D.4FR. La partie est main-
tenant perdue pour eux et les
Si 17 F.2FD D.4D Noirs jouent la fin avec beau-
18 P.3FR D.4FD 4- coup de soin et circonspec-
19 R.1T F pr PR etc. tion.
17 P pr P 21 D.3TR TD.l II!
18 P pr P ? 22 T.III P.3FR
Conduit à la perte. 23 T.II) D.SCR 4-
18 F.6TR 24 F.3CR TprP
I
25 D.7I) F.3C1) 4-
Après le 18" coup des Noirs 26 R.1T D.4FR
27 F.3CI) 4- R.1T
28 I) pr » T pr I)
29 F.6»
La manière de jouer est
maintenant sans importance
la partie étant perdue.
29 T.l»
30 T.3» F.2FD
31 F.611 T. 4011
32 P.4FIV T.4TR
Les Blancs abandonnent.

34. — Partie Française


BLANCS
SPIELMANN
NOIBS
TARRASCH
3 C.3F» G.3FR
4 F.5C1V F.21V
1 P. 41V P. 31V 5 P. 511 G1V.2»
2 P.4» P.4» 6 F pr F » pr F
^.51^-
7 F.3» Roq ! Après le 21" coup des Blancs.
8 P.4FR ! P.4F1)
9 C.3F1V P.3FR
Pour parer l'attaque : 10
F pr PT 4- etc.
10 Roq
Le coup correct est 10
P pr PFD.
10 C.3FI)
11 C.5C1)
Les Blancs sont à présent
obligés de sacrifier un P, car 21 G pr PR
à 11 PprPFD suivrait PFprPR. En cet instant la partie
est nettement dessinée en
11 P.3TI) faveur des Noirs.
12 G.6» PFDpr P» G.5F»
13 D.2R G. 4F» 22 G.7GI)
23 D.3GII P.4TI)
Faux serait : 13 — P pr Ici devait se jouer : 23 —
PR ; 14 P pr P — C pr P ; 15 P.4R ; 24 PF pr PR — D pr P
C pr C; 16 D.5TR et gagnent. etc.
14 TD.l11 F. 21) 24 G.5F» PprP
25 P pr F G.31)
Les Noirs sont maintenant
bien développés et les Blancs Si 25 — T.6TD; 26 P.3FD
n'ont pas d'attaque en com- T pr Pet les Noirs
— P.OR ; 27 plus
pensation du P sacrifié. ne peuvent gagner.
26 T.1T1) G.4F1V
15 P.3TI) P.40»! 27 B.3FI) G pr G
Défendant leur PTD. 28 1) pr G T pr T
25) 1) pr T B.3B
16 P.40» C.5T» ! Pour empêcher 30D.5R.
Si 16 — C pr Fies Blancs, 30 B.4I) D.2F»
par 17 P pr C, prendraient Afin de parer 31 G.IRprP.
possession de la ligne FD ou-
verte. 31 P. SFR
17 G.4TR Force l'égalité.
Menaçant de 17 F pr PT 4- 31 P pr P
suivi de D.5TR 4- et C.6CR. 32 Rpr P 4- T.2FR
33 G pr F
17 P.4F11 A considérer était 33 T.
18 D.2F1V C.6F» ! 1TD. Là-dessus les Noirs ne
19 C.3FR C.SR pouvaient pas jouer 33'— F.
20 F pr G PF pr F 3FD à cause de 34 T.8TD -p
21 G pr P» — F pr T ; 35 D pr F +-
— 52 —

— T.1FR ; 36 D pr T + suivi 34 » pr 1) T pr 1)
deC.6R4-- Mais avec 33 — 35TprP T.8D4-
P.3CR ; 34 T.8TD 4 R-2C : 36 R.2F T.7» 4-
35 D.4D 4- — R.3T ; 36 T.3TD 37 11.30 Tpr PF
— P.5FR ils s'assuraient de la 38 TprP T.70»
remise. 39 T.7CI)
33 » pr C Partie nulle.

35. — Gambit de la Dame refusé

BLANCS S01HS Après le 25" coup des Noirs


RUBINSTEIN BURN

1 P. 4» P. 4»
2 C.3FR P.4FI)
3 P.4F» PF pr PI)
4PprP D.4T» 4-
Nous n'approuvons pas les
Noirs sur leur façon de traiter
le début.
5 B.2» »pr 1) 4-
6 Fpr» C.3FIV
7 C pr P C pr P
8 C.5C» C.3T»
9 P.4IV 26 R.IF? G.I.»
Il y avait aussi à considé- 27 G.41) T. ICI)
rer 9 G.3FD et dans ce cas si 28 11.211 C.3TI)
9 — C pr C alors 10 F pr C ou 29 T.8F» F.4F»
si 9 — CR.2FD alors 10 P.3CR 30 T pr T C pr T
suivi de 11 F.2CR. 31 C.5GI) G.3T1)
9 C.3FR 32 C.4R Fpr F
10 C».3F» P.311 33 Rpr F C.5G»
11 T.1FD F.2IV 34 P.3TI) C.4I) 4-
12 F.2R Roq 35 11.3F R.2T
13 P.5R C.2I) 36 C de. 411 à 6»
14 P.4F1V CIV.4FI) 36 C.2C1)
15 Roq T.l» 37 C pr C T pr G
16 F.3R P.3C» 38 11.411 T.2»
17 F.3FR F.2C» 39 P.4CR
18 F pr F C pr F Ce dernier coup n'est peut-
19 C.4IV CD.4F» être pas recommandable en
20 C.2FR P.4TB raison de l'affaiblissement du
21 T.3FB T.2» PF qui en est la conséquence.
22 T1V.1F» TR.l» 39 P.3CR
23 P.3CD P.3TIV 40 T.6F» R.2C
24 C.7T» F.1FR 41 C.6» P.4FR 4-
25 G.6FI) T.1TD I
42 P pr P PC pr P 4-
— 53 —

43 IV.3F R.IF le cas présent, plus que la nul-


44 T.IF» 4- lité.
Très probablement la va- 44 R.2C
riante : 45 P.4TW 1V.3C
44 C.4-FD R.2F 46 T.8C1Ï 4-
45 CprP Cpr C
46 T pr C T.6D 4- Partie nulle..
ne donnait pas, comme dans

Sixième Tour — 28 Février

MARSHALL VIDMAR. DURAS MAROCZY.


LEONHARDT CAPABLANCA. NIEMZOWITCH SCHLECHTER.
TARRASCH RUBINSTEIN. BURN TEICHMANN.
JANOWSKI SPIELMANN. BERNSTEIN. repos.

MARSHALL contre Docteur VIDMAR; le premier met à profit et


de manière très énergique une faute commise dans le début par
son adversaire; il remporte en trente coups une éclatante victoire.
Sans raison apparente LEONHARDT contre CAPABLANCA sacrifie
un pion; toutefois celui-ci a ensuite de fortes difficultés en fin de
partie pour triompher malgré sa supériorité matérielle.
Après une lutte acharnée dans une finale de T le Docteur
TARRASCH gagne un pion à RUBINSTEIN; mais le maître russe
manoeuvre fort adroitement une contre attaque et obtient la
remise.
Deux intéressantes parties, bien que se terminant également
par des remises, sont celles de JANOWSKI-SPIELMANN et DURAS-
MAROCZY. De cette dernière il faut retenir l'esprit malin du maître
tchèque évitant, par un piège de finesse, une perte qui semblait
inévitable.
Les combats entre NIEMZOWITCH et SCHLECHTER puis BURN et
TEICHMANN se terminent tous deux par une nullité, sans que les
quatre maîtres aux prises ne méritent ni éloges ni critiques.
•^ 54; -
36. — Gambit de la Dame refusé
BLANCS NOIUS 12 F.3D F.31V
MARSHALL VIDMAR 13 P.5FD
1 P.4» P.4» L'avantage des Blancs sur le
2 P.4F» P.31V côtéD est bien nettement pro-
3 G. 3F» G.3FR noncé.
4 F.5CR F.211 13 P.3CD
5 P.311 Roq Naturellement, ils n'ont
6 G.3FR C.5R guère d'autre, moyen de déve-
Un coup du D>' Em. Lasker lopper leur C, mais ils laissent
dont la valeur est fort contes- le PFD faible et d'une proie
tée et de tous côtés. facile.
7 F pr F » pr F 14 T.IF» !

7—Cpr C arrive au même serait pas avanta-


Il ne
résultat que le texte par une geux de continuer par: 14 P
interversion de coups. pr P — P prP; 15 D pr P —
C.2D avec des perspectives
8PprP GprC d'attaque pour les Noirs, sur-
9 P pr C P pr P tout qu'ils n'ont pas encore
10 D.3C» T..1D roqué.
La suite correcte est 10 — 14 D.2F1)
P.3FD. 15 Roq Ppr P
Après le 10" cou.]) des Noirs Bien que 1» — P.4CD ne
semble pas séduisant il devait
être examiné.
lOTprP G. 2»
17 TSF» C.IFH
18 TR.l F» T. 31)
19 G.511 F.21)
20 ».2F» T.3TR
Les Noirs cherchent le sa-
lut dans une attaque sur le
Roq.
21 P.STR T.IF»
22 T.5F» G.311
11 P.4F»! P,3FD
23 G pr F » pr G
24 T pr P T.l Fit
Fausse serait cette va- 25 F.SFR T.SFR
riante rejetée par Vidmar au 26 FprPT4- R.1T
dernier moment : 27 F.SFR P.3C1V
11 F.3R 28 F pr 0 P pr F
12 D prPC P pr P 29 T.7F» ».3»
13 D pr T D.5CD 4- 30 P.4FR
14 G.2D P.GFD
15 F.3D! P prC + Les Noirs abandonnent.
16 R.2R et les Blancs main-
tiennent leur supériorité numé- Une partie admirablement
rique. I
conduite par Marshall.
- -
55

37. — Gambit de la Dame refusé


BLANCS NOIBS 21 P.3C»
LEONHARDT CAPABLANCA Meilleur était de suite 21
F.3R. Dans le « Berliner Lokal-
1 P. 4» P. 4» Anzeiger » le D Tarrasch re-
1'

2 P.4F» P.3R commande 21 P.4FR suivi de


3 C.3FI) P.4F» T.7D.
4 P.311 C.3F1V
21 F. 3F»
5 C.3FR O.SFD 22 F.311 P.4CI)
6 F.31) P» pr PF 23 F.211 P.3FR
7 Fpr P F. 2 II
8 Roq Roq 24 T.IF» T.8T»
9 D.2R? 25 T pr T F pr T
26 11.2F R.2F
Un sacrifice sans l'équi- 27 1V.1R P.411
valence. 28 II.2» 11.311
S) P pr P 29 F.31) P.3CR
10 P pr P C .pr P 30 P.4TR? P.4FR
11 G pr C I) pr C 31 P.4C» P.5R !
12 T.l» D.SCR 32 P pr P F pr P
13 P.SFR D.4TR 33 F pr P
14 C.4IV Là-dessus les Noirs ont
Maintenant les Blancs de- deux P unis et passés; mais
33 F.1FR bien que défendant
vaient énergiquement se lan- le PC ne sauvait pas la partie.
cer dans l'attaque par la pous-
sée du P à 4CR. Aussi 14 F.4FR 33 F pr P
était de valeur à considérer. 34 F.6T» F.6FR
14 D.4R 35 F.2FR
15 G pr C 4- F pr C Après le 35" coup des Blancs
16 » pr » F pr »
17 P.4T» P.3C»
18 P.5T» F.2CI)
19 Ppr P P pr P
20 Tpr T T pr T
Après le 20" coup des Noirs

A nouveau le D>' Tarrasch


écrit dans le « B. L. A. » : Jus-
qu'ici Capablanca a conduitla
partie de façon irréprochable,
mais la fin, qui cependant fut
beaucoup admirée, ne nous
— 56 —
semble pas avoir été traitée 48 11. 1 II P.6FR
avec la même justesse. 49 F.311 F.3»
11 devait dès maintenant se 50 P.7G» R.4R
préparer à former obstacle à 51 F.6FD F.-1CD
l'avancement du P passé, par
exemple par — F-.8FR aussi- Pour empêcher 52 F.7TD.
tôt P.5GD. Cette tactique a 52 R.IF F.4TR !
aussi comme effet de rendre
inactif le F blanc à 6TD. Avec le projet de con-
Dans cet ordre d'idée il fal- duire le R à 5G ou 5R via 4FR.
lait jouer le R immédiatement 53 R..1C R.4F
et n'importe où, toutefois sans
qu'il puisse recevoir un échec Après le 53" coup des Noirs
du FR blanc,
Mais si les Blancs ne con-
tinuaient pas par P.5CD et
jouaient d'abord F.4FD 4- et
le P ensuite, dans ce cas celui-
ci ne pourrait jamais franchir,
la case 7CD.
35 F. 4IV
36 P.SGI) P.STR
37 P.6C» P.4CIV
38 P pr P 1» pr P
39 F.8FI) 4- 11.3F
40 R.2R F.3FI)
D'après Tarrasch, le plan 54 F.5»
exact consistait à porter au
plus vite le R à 2TB, puisa Ici se présente une façon
conduire ensuite le PC à D, piquante de continuer :
alors que le PF n'avancerait
qu'en cas de nécessité, car à 54 R.IF R.5C
4FR il est de bonne protection 55 F.7D 4- R.5T
56 F.6FD R.6T
au R contre les attaques du 57 F.1CR F.5CR
FR des Blancs. 58 F.51) P.7CR 4--
Si ceux-ci postaient leurs 59R.1R R.3C
F de façon à barrer le chemin 61) F.OFD F.411
au R, alors viendraient d'au- 61 F.4D ! F pr F !

tres variantes gagnantes. 62P.8CD:B4-


62 R.CT et gagn.
41 R.IF F. 4» 54 R.5G
42 11.211 F.5F» 4- 55 F.611 4- 11-5T
Ge coup et le suivant 56 F.5F» F.5C1V
s'écartent absolument du che- 57 F pr F R pr F
min prescrit et recommandé 58 R.IF 1V.6T
plus haut. (Z> Tarrasch.) 59 F.1G1V
43 R.2» P. SFR Une variante charmante
44 F.4GIV F.3IV était :
45 F.SFR P.5C1V 59R.1G P.7CR
46 F.4R P.6C1V 60 R.2 F R.5C
47 F.5F» F.5CR 61 R.1R R.6C
- -57

62 F.1CR F.4R ! i 60 1V.7T


63 F.41) F pr F 61 P.8CD: D P.7CR 4-
64 P.8CD:D 4-
64 ILOT
65 0.8FD 4- R.7T Les Blancs abandonnent.
66 D.7FD 4- R.1G et gagn. Car à 62 R.IR suivrait —
59 F. 2FD F prD; 63 F pr F 4- — R.8T,
60 F.7TD etc.
Si 60 R.IR alors — R.2C
suivi de — P.7FR.

38. —
Partie Française
BLANCS NOIBS 2R et les Blancs possèdent la
TARRASCH RUBINSTEIN seule ligne ouverte.
20 F. 411 T.l FI)
1 P. 411 P. 3 11 21 P.3FI) P. 411
2 P.41) P.4» 22 T.6» F pr F
3 G.3F» P pr P 23 TprF P.4FIV
Sur ce dernier coup les 24 T.4TD P.SCI)
Blancs obtiennent un léger 25 P.4CR !
avantage. Mène à une rupture de la
4 chaîne des P noirs!
pr P
O C.2I)
5 C.3FR G II. SFR 25 P.5R !
6 F.3» F.211 26 P pr P P pr P
7 Roq Roq 27 R.IF 11.2F
8 C pr C + 28 TD.4D T.311
Pour empêcher — P.3CD Meilleur encore était 28 —
suivi de — F.2CD. T.IGR suivi de — T.4CR dans
le cas de T.5D.
8 G pr G
9 G.511 P.4F» Après le 28" coup des Noirs
Si 9 — P.3GD; 10 C.6FD.
10 P pr P ».2F»
11 D.21V F pr P
12 F.501V 0.2»
13 C pr O F pr C
14 TD.l»
Menace de F pr PT 4- sui-
vi deD.3D 4- et D pr F.
14 F. 3F»
15 D.5TR P.3C1V
16 D.4TR TR.1R
17 TR.IR F.21V 29 T.7» 4- T.211
18 F pr F » pr F 30 T de 4 à 5»
19 » pr » T pr » Nettement Tes Blancs
La TR est mal placée à gagnent le Pion.
-8
- -
58

30 T pr T 30 T.501)
31 T pr T 4- R-.SC S'opposant à 36 — P. 5FR.
32 T pr PT» T.l»
11est curieux que dans 36 IV. 5C
cette position tant de-chances 37 P.STR + Il pr P
de remise soient offertes aux 38 T pr P T pr P
Noirs. 35) T.4F1V Tpr P
33 T.6T1)
40 T pr P P.4-TIV
,* 41 P.4F» 1V.7C
Si 33R.IR, les Noirs con- 4-2T.4FII T.7FI)
tinueraient par P.5FR, 6FR 43 T.4TR 1V.6F
suivi de R.4F, T.1CR, T.SCR +
puis T.SFR et gagneraient le U est facile à voir que 43
PFR, ce qui naturellement se- — T pr PF serait une grosse
rait fort dangereux pour les faute,
Blancs. 44-11.1» T pr PFR
33 T.71) ! 45 P.5FB 11.61V
34 T pr P + R.4C 46 T pr P 11.51)
35 11.111 T.7F» Partie nulle.

39. — Partie du PD
BLANCS NOIBS Après le 15" coup des Blancs

m ÉlStl#Ét
JANOWSKI SPIELMANN
'/Met u. ^îïi'£ +
yty//ï '/vy//A
1 P.41) P. 311
2 C.3FR P.41)
.3 P. 3 II G. S Fit
4 F.31) P.4F»
5 Roq G.3FI)
6 P.3GB F.31)
7 F.2GB Ppr P
8 P pr P Roq
5) C.5R
10 T. 111
B.2FB
F.21)
ta wSm §§.
Les Noirs ne devaient pas
laisser échapper l'occasion 15 P.4-F1V
d'échanger leur C pour le FR Nécessaire; à 15 — P.3FR
blanc par 10 C.5CD.- suivrait '16 D.5TR, etc.
11 P.STB F.111 16 G pr F » pr C
12 C.2I) C.2I) 17 D.3F1V D.2FR
13 G pr CR 18 P.4F» ! P..3C1V
Etait à considérer: 13 CD. 19 TD.l» T.21V
3EB. 20 F.1F1V T1V.1R
21 P.3CR P.3T»
13 FprC 22 F.2CR PprP
14 C.3FR TB.11V 23 P pr P P.41V
15 C.5R 24 P pr P F pr P
— 59 —

25 F pr F Gpr F 39 T pr P ?
26 D.3F» D.3FR 11 fallait jouer 39 — R.4C.
Menaçant de 27 — C.
6FR4-- 40 T pr P 11.4-G !

27 F.5» 4- R.2C L'unique chance de salut.


28 R.2G C.5C1V Faux serait 40 — T.6FD 4- à
29 T pr T 4- T pr T cause de 41 Rpr P — T prPT;
30 D.2» D.41V 42 P.4TR suivi de la menace
31 F.3F11 C.3F1V P.4 etSCB.
32 T.ICI) C.5IV
33 B.3R D.4FI) 41 T pr PT 11,4F
34 1) pr I) C pr » 42T.7FR4- 11.411
35 T.6GD C.5R 43 T.7IV 4- 11,4F
AuLi'ernent36 F .5D devien- 44 T.7F» + 11.411
drait fort désagréable. 45 P.4FR + P pr P e. p.
46 11 pr P P.4011
30 F pr G P pr F 47 P.STR 11.311
37 R.IF T.2F» 48 T.SFR.
38 11.211 R.3T
3» 11.311 Ou 48 T.7CR— P.5CR +;
49 P prP — R.3F partie nulle.
Après le 39" coup des Blancs
48 T.6F» 4
45) 11.4C T pr PT
50 T.8FI) T.4TI)
51 T. 3F» T. 4»
52 T.3TD P.4T'I)
53 R.5T 11.3»
54 11.OC R.3F
55 P.4011 R4C
Partie nulle.

40. — Partie Lopez


BLANCS NOIIIS 7 Roq Roq
DURAS MAROCZY 8 T.111 G.21)
9 F.3R F.3F1V
1 -P. 41V P. 4 II 10 G».2» G.21V
2 C.3FR C.3F» 11 P. 4» G.3C1V
3 F.5G» P.3T1) 12 O.IFR G.5FR
4 F.4T1) C.-3FR 13 C.3CR P.4Ç1V
5 P.31) P.3» 14 C.5FR IV.1T
6 P.3F» F.21V 15 F.3C» ».1R
Fêtait à considérer : 6 — 16 P.3C1V T.1C1V
F.2D suivi de — P.3CR. 17 C.6TR T.2G1V
— 60 -
Après, le 17" coup des Noirs I 32 R.2C
à présent sui-
A 32 D.7D
vrait simplement 32 — D.3FR.
32 P.4FR
33 P pr P B pr P
34 B.6FI) T.1FR
3ST.7I) P.5TR
36 TD.l»
Après le 36" coup des Blancs

18 RIT
Uest intéressant de suivre
la variante qui se produirait
avec :
18 G pr PF 4- T pr C
19 F pi- T O.0TR 4-
20 R .2C I) pr F
21 R prC P.5CR +, etc.
ou P pr G
19 PC pr PF
20 F pr T I) pr F
21 F.2D C.1FR, avec 36 T. 3CH!
une forte attaque. Très bien joué ; mainte-
18 C.3R nant les Noirs doivent gagner.
15)P pr P C pr P 37 D.S» F.31)
20 C pr G P pr C 38 D.S»
21 G.4CR D.2R
22 D.5B Si 38 n.OFI) Tde3Cà3FR
Les IBlancs ne voient évi-
(et non pas 38
39 TD pr F
- T.3TR)
P pr T
demment pas la réplique assez 4D T pr I» P.CTR 4-
subtile de l'adversaire. 41 R.IF T.ICI) ! !
42 F.CCD Tpr T
22 G.5FR ! 43 Dpr T D.8C1) 4-et ga-
23 B.1B G.61) gnent.
24 T.l OR C pr PC
38 D.5CR
25 B.3FR Fpr G Trop de précipitation !
26 B pr F P.4CI)
Meilleure était cette suite :
Le G était en danger
38 D.6FR 4-
27 ».2R C.5TI) 39 R.1C T.3TR
28 F pr C P pr F 40 D.2D Ppr P
29 D.4F1) P.4TR 41 PF prP D.F.CH
42 F pr PC T.3CR
A tout prix les Noirs 43 F.6TR TdelFàlCR
veulent garder l'offensive. 44 T.7FR I).3Retgagn.
30 I) pr PT D.3R 39 P.STR D.OFR +
31 TR.l» F.2R 40 1V.1C P pr P
— 61 —

Si 40 — T.3TR alors 41 42 1V.2C D.OFR 4-


P.4CB et les Blancs restent 43 R.IF D.8D 4-
avec l'avantage. Partie nulle par échec
41 D pr T I) pr T 4- perpétue).

41. — Début Zukertort


BLANCS N01ISS I Après le 17" coup des Blancs
NIEMZOWITCH SCHLECHTER

1 G. SFR P.41)
2 P.3»
Si 2 P.4D ! P.3R
3 P.4FD C.3FR
4 C.3FD P.4FD
5 P.3R F.2R
0 F.211 G 3FD
7 Roq Roq égalité.
(/). B. C.)
2 C.3FIV
3 G».2» G.3F1) 17 TD.l»
4 P.4II P.411 Sans doute les Blancs
5 F.211 F.4F» avaient envisagé :
O Roq Roq 17 P.3CD sur le-
7 P.3F» P pr P quel ils auraient continué par :
8 Ppr P D.2R 18 C.5FR F pr C
9 P. 4CI) F.3» 19 PR pr F
20 P.5GR
TU.'IR
CR.2I)
10 D.2 FI) F. 5C II 21 C.4R !
11 P.STR F.4TII
12 P.4GR! 18 P.OC» PprP
11)C.4F» F.2FD
.loué hardiment. 20 F.3TB D.S II
21 C pr PT
12 F.SGR La pointe delà manoeuvre.
13 C.4TR P.4T1) !
Toutefois les audacieux Blancs
14 P.SGI) ! G.ICI) n'ont pas toutes chances de
Si 14 — C.-1D ; 15 C.5FR gain car l'échange des T sur
la colonne D ne peut pas être
— D.2D ; 16 C.4FD avec une évité,
forte position.
21 CR.2I)
15 F.3F1V CD.2I) 22 F.-3C» B.8FI)
10 T. 111 C.4F» 23 F.2GR TR.11V
17 T.1C» 24 C.5F1V B.5TB
Ce coup menace claire- 25 F.IF» C.1F1V
ment de 18 P.6CD avec l'in- 20 F.31V C de IF à 31V
tention d'affaiblir le côté D 27 TR.l»
adverse. Partie nulle.
— 62 —

42. — Gambit de la Dame refusé


BLANCS NOIBS 13 P.SCI)
BURN TEICHMANN
Le projet de poster le F à
1 P. 4» P. 41) 2CD n'est pas avantageux,
2 P.4F1) P.3IV dans la circonstance son ac-
3 C.3F» P.4F» tion n'est pas grande.
4 P.31V C.3F1V 13 P pr P
5 C.3FR P.ST» 14PprP C.3C»
O F.3» PB pr PF 15 F.2C1) CI).4»
7 F pr P P.4CI) 10 T. 111 T.IF»
8 F.31) F.2CD 17 F.4F» D.4TI)
9 Roq G».2» 18 C51V C.5FIV
10 P.4T» P.5C» 19. G de 2» à SFR.
11 Cl Cl) F. 211 19 OR. 41)
12 CO.21) Roq 20 P.SOU C.3GR
21 D.2R C pr C
Après le 1.2" coup des Noirs 22 C pr C F.31)
23 P.3FR F pr-G
Meilleur eut été 23 — C.
3CD pour échanger éventuel-
lement le FR adverse qui est
fort bien placé.
24 1) pr F TR.ll)
25 TD.l» D.2 F»
20 I) pr 1) G pr 1)
27 R.2F P.4TI)
28 T.311
Partie nulle.
- - 63

Septième Tour — 2 Mars

TEICHMANN TARRASCH. MAROCZY NIEMZOWITCH.


SPI ELMANN LÉON HARDT. BERNSTEIN MARSHALL.
VIDMAR BURN. CAPABLANCA DURAS.
RUBINSTEIN JANOWSKI. SCHLECHTER. repos.

Le Doct. TARRASCH, qui avait si bien joué jusqu'ici, subit sa


première défaite contre TEICHMANN dans une Partie Lopez. Il
perd par une faute de début qui lui coûte un P ; malgré une
ténacité défensive admirable qu'il maintient jusqu'au 98« coup,
il succombe contre la manoeuvre fine et correcte de Teichmann.
SPIELMANN combat victorieusement contre LEONHARDT dans
un style, offensif d'une grande énergie.
La lutte entre le Doct. VIDMAR et BURN se termine en faveur
du premier; elle fournit des phases intéressantes, dont la der-
nière peut être citée comme finale classique.
Dès le début RUBINSTEIN obtient l'avantage contre JANOWSKI ;
il garde celte supériorité et gagne, la fin sans difficulté.
Par suite de la façon de traiter le début par NIEMZOWITCH,
MAROCZY acquiert la meilleure position en milieu de partie ; mais
son entreprenant adversaire amène une finale de T dont le ré-
sultat est forcément nul.
Deux autres parties sont remises : celle entre le Dr BERNSTEIN
et MARSHALL, puis celle entre CAPABLANCA et DURAS ; autant la
première est riche en combinaisons ; autant la seconde est
dépourvue d'intérêt.

43. — Partie Lopez


BLANCS NOIBS étant la faute décisive ; il re-
TEICHMANN TARRASCH " commande à sa place 8 — G
P.4R pr P et il prétend qu'après ce
1 P.4IV coup l'attaque se trouve arrê-
2 G 3F1V C.3F» tée et tombe après quelques
3 F.5G1) P.3T» coups.
4 F.4T» G.SFR 9 P pr PR F.31V
5 Roq G pr P 10 P pr P P pr P
6 P.4» P.4C» 11 P.3F» F.4FO
7 F.30» P.4» 12 CB.2» Roq
8 P.4TB T.ICI) 13 F.2FD P.4FR
Le Doct. Tarrasch recon- 14 C.3G1) F.3CB
naît lui-même ce coup comme 15 CR.4B tt.2»
- -
64

16 C pr C 1) pr C 41 T.6T» 11.21)
17 C.41) ».2tt 42 P.6CB Ppr P
18 P.3FIV C.4F1) 43 Tpr P T. 3F»
19 R.1T P.SFR 44 T.5G» C.2FI)
20 P.401) G.2CI) 45 T.5TB T.STB
21 D.S» P.3G1V 46T pi' T C pr T
22 I) pr PC» Après le 46" coup des Noirs
Après le 22" coup des Blancs

47 F.5TB G. ICI)
48 F.2» P.40.Il
22 F pr C 49 P.301V P pr P
23 1) pr I) F pr » 50 P pr P P.3TIV
24 P pr F Cl» 51 P.4GIV G.3F1)
25 F.2» F.4CI) 52 P.4F1V P pr P
26 TR.l» C3II 53 F pr P G.21V
27 F.3F» II.2F 54 F pr P CSCIV
28 F.301) TR.l» 55 11.311 11.311
29 R.IO II.211 56 11.3F 11.2F
SO T.5T» T.SOI) 57 R.3C G.21V
31 T. IF» F. 3F» 58 F.311 C.3CH
32 R.2 F F. 4 CI) 59 IV.3F C.5TR 4-
33 11.111 F.3FD 60 11.211 G.3GR
34 TR.1TD F.4GI) 61 F.5C11 C.IFR
Des deux côtés la ma- 62 11.3» C.3R
noeuvre est fort exacte, elle 63 F.311 11.211
ne laisse prise à aucun com- 64 1V.3F R.2»
mentaire. 65 F.IF» C.IFR
66 F.3T» C3IV
35 T.8T1) T pr T 67 IV.SI) R.IR
36 Tpr T T.3FD 68 F.IF» 1V.21V
37 11.21) F.5FI) 69 F.3IV R.IR
38 F pr F T pr F 70 IV.2F R.2»
71 IV. 3C 11. 3F
Peut-être même trop
exacte pour certain lecteur La fin est extrêmement
avide d'émotion. difficile à gagner pour les
Blancs ; cependant Teichmann
39 11.3» Cl» manoeuvre fort habilement et
40 P.5C1) C.3R sa victoire est bien méritée.
- 65 — '

Après le 11" coup des Noirs I teur suivra avec intérêt ce


mouvement tournant par le
côté D.
79 0.3 IV
80 1V.7T 1V.2F
81 F.2FIV C.4CR
82 F.1CR C.6FR
83 F.311 G.5TR
84 F.2» G.6FR
85 F 3F1) R.3F
86 R.8C 11.21)
87 R.7C 11.21V
88 R.7F G.4C1V
89 F.4GD 4- R.3II
5)0 R.8D C.6FR
72 IV.3T C.IFR 91 F.3FI) C.5TR
73 R.3C G.311 5)2 R.8R G.3011
74 1V.2F R.2» 5)3 F.2» C.2R
75 R.2C 11.3F 5)4 11.8F C.3F»
76 R.3F C.IFR 5)5 F.311 G.21V
77 R.4C C3R 9(5 IV.7G G.3F»
78 R.5T C.IFR 5)7 1V.6G G. 211 4-
79 R.6T 98 R.7T
Toutefois le même lec- Les Noirs abandonnent.

44. — Défense Berlinoise

BLANCS NOIUS 14 1V.1T II.211


SPIELMANN LEONHARDT 15 D.S» T.2CR
1 P.411 P.411
16 P.4FR PCprPF
17 PCprPF D.5TR
2 F.4F» G.3FR
3 P.31) O 3FD Après le 17" coup des Noirs
4 G.3FI) F.SOI)
5 F.5GR P.STR
6 F pr C F pr C +
7 1» pr F I) pr F
8 G.211 P.31)
9 Roq P.4011
Pour empêcher P.4FR.
10 P.4D F.5011
11 P.3FR F.2»
12 T.ICI) T.1C»?
Par 12 — P.3CD les Noirs
devaient se garder la possibi-
lité du grand Roq.
18 PD pr PR!
13 P.3CR T.1CR 18 TD.1GR
— 66 —
Encore le meilleur coup ! Après le 28" coup des Noirs
Si 18 — P pr P aurait suivi 19
P.5FR, enlevant tonte action
au F adverse et cela pour
longtemps.
19 P pr P 4- P pr P
20 TR.l» !
La seule manoeuvre, qui
non seulement sauve la posi-
tion mais qui menace en
même temps de la perte de la
partie.
Si 20 Tpr PC C.4TI)
21 T pr P C pr F
22 P pr C T.5CR, mena- Le ciel s'est éclairci et on
çant de — D pr PT 4- suivi de peut évaluer le dommage cau-
- T.5TR X sé par l'orage.
20 F.6TR? 29 11.2F T pr P
30 F.3C1)
Avec 20 — R.IR les Noirs
avaient de bonnes chances Plus simple était 30 R
de se tirer du mauvais pas où pr F.
ils sont maintenant. A 21 D 30 F pr P
pr PD, ils pouvaient répondre 31 T. 111 T.6FR 4-
21 — D.6TR.
32 II. 1G T pr P
21 T prPC4- R.IR 33 F.5» T.SCR 4-
22 C.3CR Tpr G 34 R.2T T.7CR 4-
23 F pr P 4- H.IF 35 R.3T T pr P
24 » pr P 4- G.2II 36 T pr F 4- R.2»
25PprT F.7Cil 4-4- 37 F.3CI) T.4F»
. 38 T.4TTV P.4T1V
tonne et il passe des
11 39 T.4» 4- 11.211
éclairs. 40 T.5» T.8F»
41 T.SFR T.6FD 4-
26 R^IC ! T pr P 42 R.2C 11.111
27 » pr C 4- » P»' » 43 T pr P T.611
28 T pr » Il pr T 44 T.8TR 4-
Les Noirs abandonnent.

45. — Gambit de la Dame refusé


BLANCS N01KS 4 P.3R C.3F»
VIDMAR BURN 5 P.3T» C.3FR
6 P» pr PF F pr P
1 P.4» P.4» 7 P.4C» F.2R
2 C3FR P.4F» 8 F.2C» Roq
3 P.4F» P.311 9 CD.2» P.4T»
— 67 —

10 P.5CB C.1CB Après le 30" coup des Noirs


11 Ppr P Ppr P
12 F.21V CI).21)
13 T. IF» C.5R!
1-4 Roq CB.4FB
15 C.4» D.3C»
Après le 1.5" coup des Noirs

31 P.4CR F pr P
32 Cpr PR F. 31V
33 T.7F» T.1D
34 T pr PC T.8» 4-
35 11,20 F. 4»
36 T.8C» 4- 11.2C
37 R.3C T.61)
16 G».SFR F.3FR Si 37 — P.4FR alors C.
17 G. 111 P.5T» 3FD.
18 C.3» Cpr C
19 Fpr G P.3CR 38 C6» T prPT
20 D.2R F.2C1V 39 C.8R 4- 1V.3T
21 TR.ll) F.2D 40 T.4TR 4- R.40.
Sans doute pour se réser- 41 T.4CR 4- R-4F
ver la poussée sans risque de Non pas :
leur PFR deux pas, les Noirs
se contentent de cette circon- 41
42R.4F
R.3T
P.4GR 4-
specte sortie de leur F; autre- 43 Tpr P
ment il semble que 21 — F.3R F.3R
aurait dû avoir leur préférence. 44 C.6FR qui forcerait le niât,

22 C.3FR F.311
42 T.8» !

23 F pr F pr F 11 Après le
24D.2CD4- R.1G ! 42," coup des Blancs
25 Fpr G Ppr F
26 G.SCIV F.4FR
27 D.4GD D.4TD
28 T.4» » pr »
11 n'était pas de l'intérêt
des Noirs de commencer eux-
mêmes l'échange des D, ils
devaient plutôt jouer 28 — TR.
1R.
29 T pr 1) TR.lll
30 T de 1 à 4F»
30 T.4T»
— 68 —

42 F. 3IV 45 C.6I) 4- R.3R


Ici se présentait cette va- 46 Cpr F T.2TI)
riante intéressante : 47 T.411 4- R-3F
48 C.6D T.STB
42 T. 61) 49 C.8IV 4- R-4F
43 T pr F 4- pr T
44 P.4R 4- R.4R
T'
50 T.5B 4- Il prT
45PprT P.6TD 51 C.OFR x
46 P.6CD P.7TD
47 P.7CD P.8TD : D Une finale piquante pou-
48 P.8CD : P 4- avec le mat
au prochain coup. vant être comparée à une
Etude; elle l'ut conduite par le
43 P.6C» F.4» Dr Vidmar d'excellente ma-
44 P.7C» F pr P nière.

46. — Partie Anglaise


BLANCS SOIUS Après le 12" coup des Noirs
RUBINSTEIN JANOWSKI

1 P.4F» G.SFR
Si 1 P.3R joué par
B)ackburne contre Zukertort
(1883).
2 P.3R C.3FR
3 C.3FR P.3CI)
4 F.2R F.2CI)
5 Roq P.4D
6 P.41) F.3D, etc.
Si 1 P.4R !
2 P.3R C.3FR
3 P.3TD P.4D
4 P pr P C pr P Tout le système de déve-
5 C.3FD C.3FR loppement des Noirs est faux,
C F.4FD C.3FD il va de soi que pour en faire
7 CR.2R F.3D la preuve une réplique subtile
8 C.3CR Roq est nécessaire.
(A. B.C.)
13 P.51)!
2 P.41) P.311 Avant toutes choses les
3 C.3FB F.211 Blancs doivent empêcher la
4 C.3FR Roq poussée du PR des Noirs.
5 F.5CR P.3CB
6 P.3R F.2CB 13 Cl»
7 F.31) P.31) 14 D.S» P.3C1V
8 B.2R P.4F» 15 P pr P C.4IV !
9 TD.l» C3F1) 16 F pr C P pr F
10 Roq G.2I) 17 ».7I) C pr P
11 F.4FR P. 3TB 18 » pr 1) C pr »
12 F.1CB B.2FB 19 T.7D F.l»
20 Cpr P F.IF»
- 69 —

21 T. 6» F.3R 30 R.IF 1V.2C


31 1V.21V C.4CI)
Après le 21" coup des Noirs 32 T.61V C.2F1)
33 T pr T G pr T
Après le 33" coup des Noirs

22 F.4111
Si 22 T pr P F.3FR
21 G.71) FR pr Cl) 34 P.41V G.3»
24 C pr T F.4TD
25 T pr F C pr T
!
35 R.3» P.4C1V
26 C pr C P pr C avec de 36 P.3FIV T.21)
grandes chances de remise, à 37 P.3CIV C.4C»
cause des F de couleur différente. 38 P.4T1) C31)
22 T. IF» 39 P.4F1V Ppr P
23 F.7G» T.ICI) 40 Ppr P P.4FR
24 G.6F» T pr F 41 P. 511 C.51V
25 G pr F T.l CD 42 11.311 P. 4 Cl)
26 G.6F» TD.1R 43 P pr P P pr P
27 G.5» Fpr G I 44T.1GR+ R.IF
28 P pr F
!
P.SFR 45 T.l»
29 T.l» T.2FR I
Les Noirs abandonnent.

47. — Défense Philidor


BLANCS NOU'.S Sans doute le coup natu-
MAROCZY NIEMZOWITCH rel 4 C.3FD mérite la préfé-
.
rence,
1 P.4R P. 41V 4 P pr P !
2 0.3FR P.3» 5 C pr P F.21V
3 P.4» C.3FR 6 P.4F» C».2»
Une innovation de Niem- 7 F.21V Roq
zowitch, le plan général de 8 Roq T. 111
cette défense est de soutenir 5) ».2F» F.1F1V
le point 4R des Noirs par une 10 P.3C» C4R
contre-attaque sur le point 4R 11 P.STR F.2»
des Blancs. 12 F.2CI) P.3F»
4 GD.2D 13 TD.l» T.IF»?
— 70 -
Ceci n'est pas un bon 36 T de 3 à IFR
coup, car s'ils avaient formé 36 T.SFRprT
le projet dé continuer par — 37 T pr T F pr C 4-
P.4D;'P.4FR puis P.5R aurait 38 T pr F I) pr P
suivi. 39 P.STR D.7CI) 4-
14 11.2T! P.3TI) Pas bien joué?
15 P.4FR C.3GR
16 P.3CR P.4CI) 40 T.2011 B.5B
17 C de 4» à SF1V
17 P pr P Après le 40" coup des Noirs
18 Fpr 1» P.4» !
Les Noirs sont bien forcés
de faire ce sacrifice d'un P,
car autrement, les Blancs ob-
tiendraient une forte attaque.
19 F pr PT T.1TI)
20 F pr C P pr F !
Non pas 20 — D pr F à
cause de 21 — D.3D.
Après le 20" coup des Noirs

41 P.OTR 4- R pr 1'
42 P.4CII R.2G
43 P.5CR P pr P
44 1) pr P 4- ll.1T
45 P.5TD T.l Fil !
46 P.6TI) P.4FR!
47 D.6TR D.3FR
48 I) pr I) + T pr I)
Les finales de T compor-
21 F. 3» n.lFI) tent encore maintes finesses
22 C.ICIV F.3» et. embûches, mais elles se
23 P.4T» D.ICI) terminent le plus ordinaire-
24 T.3F1V 1V.2C !
ment par une remise.
25 P pr P P pr P 45) T.2TB T. IFR
26 F. SFR F pr F 50 IV.3G R.2G
27 I) pr F F.4F» 51 11.3F R.3C
28 P.4TR D.5C» !
52 11.3IV R.4T
25) C.IFR D.S CI) 53 T.2TR 4- R.5C
30 C2» D.SCI) 54 T.2CR + Il.GT
31 D.3D C.21V 55 T.7Cil P.4TR
32 C.IFR C.3FI) 56 11.41) T.l»
33 G.3R C.S1) 57 P.7TI) P.STR
34 C.5F1V 41 Cpr C 58 11.511 P.5I)
35 ttpr C T.8IV !
59 R pr P P.61)
Un coup'très fin. -
60 T.71) T.1FR 4-
— 71 —
61 11.411 11. 7 G Une partie riche en com-
62T.7CR4- R.2F binaisons profondes.
Partie nulle.

48. — Défense Petroff

BLANCS NOIUS l'avantage qu'il avait acquis


BERNSTEIN MARSHALL par :
1 P. 41V P. 41V 15P.4CR? CprPD
16 P.30 C.5CI)
2 G.3FIV C.3FI1 17 D.4R F.2FR !
3 Cpr P P. 3» 18F.5CR D.1R
4 C.3FR C pr P 19 C.5R F.4-D ! et les
5 P.4» P.41) Noirs gagnèrent.
6 F.31) F.31) 15 C pr P
7 Roq F.5CR Si 15 F pr C ?
8 P.4FB Roq 16 I) pr F C pr P
9 1>prP! P.4FR 17 D.5TR C.3FR
La variante préférée par 18 D.4TR suivi de F.5CR lais-
Marshall. (Hambourg 1910.) serait les Noirs en lâcheuse posi-
tion.
ÎO G.3F» G.2» 16 F.5CR
11 P.STR F.4TII 11 est trop visible que la
12 C pr C P pr C D ne peut pas prendre le C.
ISFprP G. SFR
16 F.2IV
Après le 1.3" coup des Noirs 17 F pr F C pr F
18 F.4IV F pr G
19 F prF C.4FR
20 » pr P T.l CD
Les Noirs pouvaient jouer
également 20 — C pr P.
21 I) pr PT C pr P
22 F.4CR ! T pr P
Après le 22" coup des Noirs

14 F.5FR !

Déjà joué par Spielmann


contre Marshall dans le Tour-
noi de Hambourg précité,
14 R.1T
15D.3CD!
Dans la partie plus haut
mentionnée Spielmann perdit
- - 72

23 TD.ll) T.301) Si 30 — C.6FR; 31 D prT


24 D.4T» T.31) — C pr T; 32D.5R, etc.
25 R.1T P.4F» 31 T. 81V D.4»
26 T.IF» T.4» 32 T pr T 4- T pr T
27 T.3F» P.4TR 33 -T.811 D.2FR
28 F.II) T».4FR 34 T pr T 4- » pi" T
29 T.3IV T.SFR 35 F pr P ».8FR 4-
29 — T pr PF serait une 36 R.2T D.5FR 4-
grosse faute. 37 R.1T
Naturellement pas 37 R.
30 TH.lft! 1C à cause de la perte de la D
Pour empêcher 30 — C. par C.6FR4-.
6FR. 37 D.8FR 4-
30 T pr P I
Partie nulle.

49. — Partie du PD
BLANCS NOIUS 14 C5C1V !

CAPABLANCA DURAS Menaçant maintenant de


1 P. 4» P. 4» 15 CD.4R.
2 0.3FR C.3FR 14 C.2T1)
3 P.311 P.311 15 T. IF» TD.l F»
4 P:4F» F.2R 16 TR.l» P.3T1V
5 C.3FI) P.3T1) 17 F.3F1V
6 P.3G1) P.4F» La position pouvait don-
7 P pr PF F pr P
S F.2CI) C3FI) ner lieu à un peu plus d'ini-
9 F.211 P pr P tiative ; il est visible que ce
P.4C» 17e coup est une invitation à
ÎO F pr P des échanges, dont le profit
11 F.211 Rpr 1) 4- pour les Blancs n'est pas bien
12 T pr» F.2G1) démontré.
13 Roq 11. 21V
Un coup un peu risqué; 17 Fpr F
les Noirs auraient mieux fait 18 C pr F TR.ll)
de roquer. 19 T pr T T pr T
20 R.IF F.31)
Après le 13" coup des Noirs 21 1V.21V T.IF»
22 P.4-T» Ppr P
23 C pr P T pr T
24 F pr T C5II
25 G.2» C pr O
26 F pr C R.2»
U est évident que si 26 —
F pr PT; 27 P.3CR gagnerait
le F par 28 R.IF suivi de R.2C.
27 P.STR R.3F
28 R.3» C.4C»
29 P.4F1V P.411
Partie nulle.
73
— —

Huitième Tour — 3 Mars

NIEMZOWITCH CAPABLANCA. JANOWSKI TEICHMANN.


LEONHARDT RUBINSTEIN. TARRASCH VIDMAR..
BURN BERNSTEIN. SCHLECHTER MAROCZY.
SPIELMANN. '
DURAS MARSHALL repos.

Très intéressante est la partie entre NIEMZOWITCH et CAPA-


BLANCA; Je premier, pour s'affranchir d'une position gênée, fait
un sacrifice de deux pièces mineures contre T et P, sacrifice qui
ollrait quelques chances; mais il succombe finalement sur une
contre-attaque enlevée de main de maître par le jeune Cubain.
RUBINSTEIN conduisant les Noirs dans une Partie Lopez vainc
LEONHARDT grâce à une excellente manoeuvre en fin de partie.
Le Doct. BERNSTEIN répondant à un Gambit de la Dame que
lui offre BURN commet une si grave erreur dans une position fort
riche.en combinaisons qu'il se voit contraint d'abandonner immé-
diatement. 11 est probable que la partie eut été nulle sans cette
grosse faute.
.

DURAS contre SPIELMANN est assez tôt en infériorité, et le désa-


vantage augmentant il devient bien vite décisif, quand même;
Duras prolonge la partie quoi qu'il eût pu tranquillement et sans
regret l'abandonner au 48» coup.
11 est juste de mentionner que, jouant contre JANOWSKI, TEICH-
MANN atteint d'une forte indisposition était absolument incapable
de joue)'.
Bien qu'elle se termine sans résultat, les Doct. TARRASCH et
VIDMAR fournissent une partie très intéressante.
Aussi des deux côtés est jouée bien et correctement la partie
SCHLECHTER - MAROCZY, laquelle finit également par une nullité.

t f

50. — Partie Française


BLANCS NOIIIS tement personnel. Mais il mar-
NIEMZOWITCH CAPABLANCA que une certaine prédilection
dans le début pour des coups
1 P.41V P.3R extraordinaires, bizarres,voire
2 P.3» blâmables, avec lesquels il
Niemzowitch fait partie de réussit quelquefois, commepar
la plus jeune génération des exemple dans sa partie contre
maîtres; il est un des mieux Teichmann; mais cela le con-
doués, possédant un style net- duit aussi à la défaite, telle la
10
- - 74

présente partie avec une con- I 17 C5CR F pi' PT 4-


tre-attaque tout-à-fait simple. 18 IV. 1T F.5FII
(D>' Tarrasch.) 19 G.7FR 4- T pr G
20 Fpr T T.IFR
2 P. 4» 21 F.5TII C.1GR
3 C.2D P.4FI)
4 CR.3FR G.3F» Afin d'ouvrir le chemin à
5 F.2R F.3» la D pour une manoeuvre vers
6 Roq ».2F» 5TR en passant par 1D.
7 T.11V CR.211 22 P.4F»
8 P.3FI) Roq
9P.3T»? P.4FR! A première vue les Blancs
Pour faire suivre éventuel- paraissent encore, assez bien
lement de P.4R. placés.
10 F.1FR F.2» 22 D.ll)
11 PprPD Ppr P 23 D.SFR?
12 P. 4 CI) TD.l II Le meilleur était ici 23 P.
3CR malgré l'avantage que les
Schlechter recommande Noirs peuvent retirer de F.
12 — P.4CD, car après le coup 4CR et 3FR.
du texte les Blancs pouvaient
améliorer leur jeu par 13 P pr 23 D.5TR 4-
P! — F pr P; "'14 P.4D — F. 24 D.3T11
3D; 15 P.4Fi)'. Si 24R.-1C — D.7TR -P.
13 F.2C1) P.3G» 25 R.IF — C.3FR; 26 P.5D —
14 P.4» P.5F» G.4R serait décisif.

Apn'ès le 14" coup des Noirs


24 » pr PF
25 T.211 D.OCIl
26 I) pr 1) F pr »
27 P.5F»? G».211
28 F.3FR F.401)
25)T.2FD G.SFR
30 P.4TI) F.6»
31 TH. IF»
Si 31 T.2D alors 31 — C.
5R ! également,
SI G. 5 11
Arrive bien vite une finale
inattendue,
15 C pr P 32 P.5C1) T.SFR
Par un sacrifice riche en Menace du mat en 3 coups
chances les Blancs projettent au plus.
de se dégager de leur position 33 F pr C F.7FR !
enfermée.
15 P pr C Les Blancs abandonnent,
16 Fpr P 4- 1V.1T le mat ne peut plus être évité.
— /o

51. — Partie Lopez


BLANCS NOIUS
Après le 19" coup des Blancs
LEONHARDT RUBINSTEIN

1 P. 411 P. 41V
2 C.3FR G.3F»
3 F.5G» P.3TD
4 F.4TI) C.3F1V
5 Roq. F.211
6 T. 111 P.4C1)
7 F.SO» P.31)
8 P.3FI) Roq
Si 8 C.4TTJ
9 F.2FD P.4F1)
10 P.4D D.2FD
11 CD.2Petc 19 C.41V!
9 P.STR 20 C de IF à2TlV
Si 9 P.4D — F.5CR. Mais Maintenant un bon consei
les Blancs peuvent fort bien serait précieux. Us étaient me-
continuer après parl0D.3D, nacés de — C pr C 4- puis
car F pr C; 11 P pr F n'est après 20 G pr PD du sacrifice
guère à craindre. D'où on peut — If pr PTR (21 P pr-
F? D pr
conclure que le coup du texte G!). La manoeuvre de Rubin-
est peut-être une perte de stein est digne de considéra-
temps. lion.
9 G.4T» 20 C5FD!
10 F.2F» P.4F» 21 1) pr P 1)pr I)
11 P.4» D.2F» 22 C pr 1) C pr PC
12 CI).2» C3F» Les Noirs ont à présent et
13 C.IFR bien nettement un P de plus.
Sacrifice bien connu d'un 23 COFI) P.4CR !
P dont la valeur reste encore 24 G pr F 4- T pr O
douteuse. G.5FI)
25 F.3GH
13 PF pr P 26 G.SFR TD.lll
14 Ppr P Ppr P 27 TD.l».
Rubinstein pense sans Si 27 F pr P — C pr F ; 28
doute que la prise avec le P P.5R — C de3D à 5R.
vaut mieux que celle avec le C. P.41)
27
15 F.5CR P.STR! 28 P.511 G.4TR
16 F.4TR T.111 29 F.2TR C.2CR
17 T. IF» D.SCD 30 P.4CR F.IF» !
18 D 21) F.31V 31 T pr P F.2CD
15) F.1CD 32 T.31) F pr G
33 T pr F. C pr P
19 P.3CD était probable-
meilleur, malgré Te léger affai- 34 F pr C
blissement de l'aile gauche. Forcé.
— .76 —
34 T pr F 40 T.81V CprP
35 Tpr T Tpr T 41 R.2C C.5FIV 4-
36 R.IF C.3R 42 R.3F C.3R
37 T.3T» C.5F1V? 43 T.8CD T.6F» 4-~
Unelégère erreur! Meilleur 44 R.2C T.5F»
eût été 37 — C.4FD. 45 F.SFR C.5F1V 4-
46 1V.2T P. 5C»
Après le 37" coup des Noirs 47 T.7C» G.7R
48 R.2C T.5F1V
49 P.SFR P.4TR!
50 R 2F C.6FI)
51 T.7TD Ppr P
52 Fpr P 1V.3F
53 P.3TI) ?
Une grosse faute due cer-
tainement à un manque de
temps, autrement les Noirs
auraient encore eu de la peine
à gagner.
53 P.6C»
54 T.7C» P.7C»
38 T pr P ! T.4F»
39 T.8T» 4- R.2C Les Blancs abandonnent.

52. — Gambit de la Dame refusé


BLANCS XOIBS 11 P de 4F pr PI)
BURN BERNSTEIN 11 » pr P
1 P. 4» P. 4» 12 PF pr P F.2C»
2 P.4F» P.31V
3 CSF» F.5C» Après le 12" coup des Noirs
Cette tactique n'est pas à
conseiller puisque l'échange
qui en résulte ne fait que ren-
forcer le centre des Blancs.
4 C.3FR C.3FR
5 P.3IV Roq
6 F.3» P.4F»
7 Roq C.3F»
8 P.3T» F pr G
9 P pr F P.3C»
10 ».2F»
Pourquoi n'avoir pas pré-
féré : 10 PF pr PD — PR pr
PD; 11 P.4FD ! 13 F.2C» ?
10 PFprP» Avec 13 P.4R les Blancs
- -
77

obtenaient la supériorité. Il Après le 26" coup des Noirs


est curieux de signaler que les
deux adversaires, sans doute-
pressés par le temps, s'imagi-
naient faussement que les
Noirs pouvaient y répondre
par 13 — C pr PD?
Dans ce dernier cas, il est
bien évident qu'après:
13 C pr PD
14 P pr D C pr D
15 Fpr D F pr P
les Noirs perdent la pièce et
sans qu'ils en trouvent la com-
pensation dans leur supério-
rité numérique de P. 27 F pr PC !
13 C.4TB Jusqu'ici le vénérable mai-
14 TR.111 TD.1FD tre Burn a joué dans ce Tour-
noi avec la fraîcheur admira-
15 D.2R G.SU ! ble d'un jeune, U conduit la
16 G.511 G.6F» présente partie avec un grand
17 ».4GH P.4Fa élan; le sacrifice est absolu-
18D.3TR C.60» ment correct et lui garantit la
19 F pr G T pr F remise au moins.
20 TD.l» D.S»
21 P.3FR ! 27 T.2F»??
Pour empêcher — F.5R. Une inconcevable erreur
qui coûte la D.
21 1) pr P
22 P.4G1V ! F-.3T» 28 F pr PT 4-
23 F.ICI) P.3GH Les Noirs abandonnent.
24 P.5» !

Très subtil. Après 27 — P pr F les


Blancs avaient le choix, soit
24 D.31) par 28 C pr P (ce qui aurait
La prise du P ne serait conduit à des complications)
pas avantageuse à cause de la de chercher le gain, ou par
réplique 25 T pr P suivi de T. 28 T pr P de se contenter de
7D ou Ppr P. la remise. Dans ce dernier cas
les Noirs devaient prendre la
25 P.4FR P pr PC T car à 28 — D.3FR on répon-
26 D.6TR ! Ppr P drait 29 T. 7D.

53. — Partie Française


BLANCS N01KS
3 C.3F» C.3FR
DURAS SPIELMANN
4 F.5CR F.21V
1 P.4R P.3R 5 P.51V CR.2I)
2 P.41) P.4» 6 F pr F I) pr F
— .78 —
7 F.3» tie Française » ceux-ci ont un
Si 7 C.5CD ! C.3CD P de moins et que leurs pièces
8 P.3FD P.3TI) sont toutes mal placées; quel-
9 C.3ÏD P.3FR ques-unes sont même en dan-
10 P.4I-R etc. ger! Par contre, les pièces
7 noires sont excellemment pos-
Ro(i tées et, grâce à leur centre
8 D.5TR ? compact, les Noirs menacent
Une attaque prématurée d'une contre-attaque destruc-
qui finit bien vite par la re- tive.
traite de la D entraînant en
même temps la perte de P et 16 P.SFR D.2CH
la déroute funeste. Le plan 17 I) pr I) H pr I)
juste consistait en un dévelop- 18 TD.l 11 P.STR
pement du jeu habituellement 19 C3TH Fpr G
conseillé ei la protection du 20 Ppr F G.4TR
centre au moven de 8 P 4FR : 21 G.ICI) G.5FH
9 C.3FR;-10 D.2D, etc. 22 P.4-TR TD.lll
8 P.3GH 23 P.3TI) T.311
9 D.6TR P.4FI) 24 0.2» G.211
10 G.SFR P pr P 25 CSG» T.l FI)
11 G.5CI) G. 3F»
2(5 ll.1T G.4FII
12 C.5CR 27 T.lCll COR
28 T.ICI) ?
Audace inutile dont l'ad-
versaire a trop aisément rai- On ne se rend pas bien
son. compte de l'efficacité de ce
coup.
12 P. SFR
13 P pr P 28 G pr PF
C pr P 29 T» .11) ?
14 Roq P.3T»
15 G.3T» P.41V Plus simple était 29 F pr C.
Après le 15" coup des Noirs 39 COR
30 T.2» T.SCI)
31 Cl F» T (le 3GI)
à 3F»
Après le 31" coup des Noirs

Maintenant on voit clai-


rement le piteux résultat obte-
nu par l'attaque des Blancs;
on peut constater qu'après le
quinzième coup d'une « Par-
— 79 —

33 T pr C T.7F» 43 T.1C1V P.611


34 P.4FR P.51V 44 R.2C Tpr PF
35 Tpr P Tpr-PC 45 R.3C T.5CR 4-
36 T.4CB P.4C» 46 R.3T T pr PC
! !

37 C4D T pr T C'est dommage! Presque


38 Ppr T T.5F» pat!
39 G.21V P.4TIV
40 C.3CIV 1V.2F 47 T.2CIV T.51V
41 T.11V C.4F1V
42 C pr C P pr C Les Blancs abandonnent.

54. — Partie du PD
BLANCS NOll'.S Après le 13" coup.des Noirs
JANOWSKI TEICHMANN

1 P. 41) P. 41)
2 C.3FI1 P.4FI)
3 P.31V P.31V
4 F.3» C.3FIV
5 Roq C.3F»
6 P.3G1) F.3»
Ici on joue généralement
6 - P pr P.
Le Doct. lisser dans son
dernier match adopta contre
Janowski :
(i P.3CD 14 1) pr 1» P.411.
7 F.2CD F.3D
8 CD.21) Ruq 15 » pr F P pr C
9 C.5R F prC lODprP P.3FR
b) P pr F C.2D
P.3FR etc.
17»prP0 T.2FR
11 P.4FR 18 TD.l» F.2»
7 F.2C1) Roq 19 D.S» D.lll
8 G.511 20 P.4F» P.4TI)
Dans la deuxième partie de 21 T.4» F.3F»
22 D.5F» T.2FD
son match à Berlin, Janowski 23 TR.ll) TR.'IF»
contre Lasker continua par : 24 T.6» P.5T1)
8 CD.21) D.2R
T.1D'
25 P.4CI) F.20»
9 C.5R 26 D.4» D.2FR
10 P.3TD F.2D
41 P.4FR amenant, la disposi- 27 T.7»
tion connue sous le nom de Les Noirs abandonnent.
« Stone-wall »...
8 D.2F» Teichmann, souffrant ce
S) P.4F1V C51V jour-là, joua très faiblement."
10 F pr G P pr F Aussi cette partie ne corn-.
11 C.3F» Ppr P porte-t-elle pas les commen-
12 CSC» D.l» taires qui auraient pu être
13 C pr O P pr C joints à une lutté normale.
— 80 —
55. — Partie des Quatre Cavaliers
m.ANCs Noms tuelle avance 14 — P.4D par
TARRASCH VIDMAR 15 P pr PB.
1 P.4IV P.4R 14 P. 511
2 C3FR C.3FI) 15 P.5» C2F»
3 C.3F» C.3FR 16 P pr P P pr P
4 F.5C» F.5C»
5 Roq Roq Après le 16" coup des Noirs
6 P.3» P.3»
7 F.5GR Fpr C
Il était bien meilleur de
ne pas faire l'échange ; tout au
moins fallait-il le différer, car
ce FR pouvait encore jouer un
rôle important à — 4FD dans
le cas où, plus tard, les Blancs
eussent joué P.4FB.
8 Ppr F G.211
5) C.4TR !
Maintenant et surtout
après l'échange que nous ve-
nons de critiquer 9 F pr C 17 T. 111
était également fort. J usqu'ici les Blancs avaient
9
correctement conduit la par-
G. 111 tie; mais à présent ils laissent
N'est pas une défense fa- passer la continuation la plus
vorable. forte :
10 F.4F1) ! 17 P.3FR ! P pr P
Si 10P.4FB
-
P.3TR for-
cerait un échange qui facili-
18 1) pr P
R) F.3D
20 TD.IRetc.
P.41)
ÏD.1C1)
terait le développement des
Noirs. 17 P.4»
18 F.3C»
10 F.3R Mauvais aurait été 18 T
11 C.5FR !

La continuation juste avec


pr PR à cause de — C pr PF ;
19 P pr G — D pr P. Mais main-
laquelle les Blancs obtiennent tenant la prise est possible.
la partie supérieure.
18 TD.l»
11 F pr C 19 P.SFR P.3FR
12 P pr F ».2» 20 F.3R
13 P.4C1V Meilleur était: 20 F.4FR.
Les C ennemis sont main-
tenant fort mal placés. 20 P pr P
21 F pr PT
13 P.3F» Le gain du P est trom-
14 P.4» ! peur, car on pressent déjà le
Afin de répondre à l'éven- sacrifice à SFR, après quoi le
=* 81 -=-

PFR avancé devient puissant. finale de T qui conduit le plus


C'est pourquoi il était préféra- généralement à une remise.
ble de continuer par. 21 D pr
PF et les Blancs restaient en- 31 PF pr C
core avec un avantage appré- Tl n'y .avait rien de plus à
ciable de position. retirer de: .
21 P.4T1V ! 31 PTpr C T.3D
32 IV.2F T.3R
Sur. le faible coup des 33 R.3F P.4CR
Blancs les Noirs commencent 34 R.4C T.5R +
une contre-attaque énergique. 35 R.3F, etc.
22 F.5F1) TR.lIV 31 T.2T»
23 P.STR CprPF Si 31 P.5D
Immédiatement 23 — P 32 P pr P T pr P
33 T pr P T.8D 4-
pr P était encore plus fort, 34 R.2C T.71) 4-
24 1) pr PF 35 R ? T pr P etc., la
remise était obtenue immédiate-
L'acceptation du sacrifice ment.
n'est pas possible, en raison 32 P.4T» T.2C»
de la position découverte du
R blanc qui est trop peu sûre. 33 P.4G» P.51)
34 T pr P P pr P
24 P pr P 35 T.4F»
25 I) pr P CSR Une dernière tentative,
26 I) pr G G pr F mais avec des moyens insuffi-
27 » pr » T pr T 4- sants.
28 T pr T T pi- I)
25) T.81V 4- R.2F Si 35 P.5CD T.2TI)
30 T.8F» 36 T.4FD P.7FD
37 T pr P T pr P
La fin de partie est un 38 T.2CD etc.
peu à l'avantage des Blancs,
sans toutefois que celte supé- 35 P.7F1).
riorité soit décisive. 35 — T.2TD perdrait à
Api'ès le 30" coup des Blancs
cause de :
36 P.5TD T.2CD
37 P.CTD T.3GI)
38 T.7FD + R-3G
39 P.7TD T.3TD
P.5CD,etc.
40
36 T pr P T pr P
37 T.2T» T.3C»
Partie nulle.
Analyses du D'' Tarrasch
dans le « Berliner Lokal An-
-xeiger ».

30 C pr F
Cet échange amène une
11
— 82 —

56. — Partie Française


BLANCS NOIBS 11 F. 3»
SCHLECHTER MAROCZY Sans doute meilleure au-
1 P.4» P. 31V rait été la continuation ci-
2 P.41V aprôs que Schlechter adopta
P.41) plus tard contre Spielmann :
3 C.3F1) -G.SFR
4 F.5CR F.2R 11 C.3FR F.4FR
5 P pr P 1-2 C.5R P.cFR
La route la plus habituel-
13 C.3D Fpr G
14 F pr F C.3FD
lement suivie est : 15 P.3FD etc.; (69= partie.)
5 P.5R CR.2D 11 C.'SFB
6 Fpr F D pr F 12 P.3F» F.2»
7 C.5CD C.3CD 13 G.211 T.111
8 P.4TD P.3TD etc. 14 0.4FR T pr T
15 Tpr T G.2R
5 C pr P 16 F.2F»
6 F pr F
6 C pr C P pr C ce coup incolore, n'y
A
7 D.2R F.3R avait-il pas mieux ? Par exem-
8 F pr F D pr F ple : l'avancement des P sur
9 C.3FR Roq l'aile droite.
10P.3FDetc.
16 P. 3F»
6 » pr F 17 0.3» P.4TR!
7 D.2» D.5CI) ! 18 P.4TR T.3TR
8 O pr C » pr I) 4-
S) R pr » P pr C Une manoeuvrefort habile.
10 T.l R 4- R.IF
19 G.4F11
Après le 10" coup des Noirs
Il semble que le G aurait
été mieux posté à 5R ; il em-
pêchait tout d'abord la ma-
noeuvre des Noirs — T.3FR à
cause de C pr F 4-.
19 T.3FR
20 P.3GR P.3CR
21 F. 3»
Partie nulle.
— m -.

Neuvième Tour — 6 Mars

TEICHMANN LEONHARDT. RUBINSTEIN DURAS.


VIDMAR JANOWSKI, CAPABLANCA SCHLECHTER.
SPIELMANN NIEMZOWITCH. MARSHALL • BURN.
BERNSTEIN TARRASCH. MAROCZY repos.

Le neuvième Tour se signale par un grand nombre de parties


àprement disputées.
Contre LEONHARDT, TEICHMANN gagne une « Partie Lopez »
jouée d'un bout à l'autre d'excellente manière.
Les efforts de VIDMAR appliqués à une bonne tactique lui assu-
rent aussi une juste victoire sur JANOWSKI dans un Gambit de là
Dame.
La «Partie Sicilienne » entre SPIELMANN et NIEMZOWITCH se
présente comme extrêmement intéressante; ce qui était du reste
attendu, étant donné les caractéristiques semblables des deux
maîtres : jeu riche en combinaison. Klle se termine parla victoire
des Noirs.
Le Doct. TARRASCH défend une « Partie Française » contre le
Doct. BERNSTEIN; il profite de ce que son adversaire, clans une
position égale, fait une combinaison erronée qui lui coûte la qua-
lité, puis la partie.
En un combat opiniâtre qui dure dix heures, RUBINSTEIN gagne
DURAS avec un « Gambit de la Dame ». Ce dernier avait très
finement joué la première phase de la partie et avait même
acquis là supériorité de position, quand plus tard il se ralentit
pour succomber dans une finale dans laquelle Rubinstein montre
une fois de plus sa maîtrise consommée.
Les deux parties CAPABLANCA-SCHLECHTEH et MARSHALL-BURN
sont conduites fort correctement par chacun des quatre maîtres
engagés; aussi se terminent-elles toutes deux par des nullités.

57. — Partie Lopez


BLANCS NOIBS 4 F 4T» C.3FR
TEICHMANN LEONHARDT 5 Roq F.21V
Une défense plus com-
1 P. 411 P.4R mode est :.
2 C.3FR G.3F»
3 F.5G» P.3TI) 5 C pr P ;
. .
,
--- 84 —
P.4D
6 P.4CD I 17 P.3CR
F.3CD
7 P.4D. .' .
18 Cpr P"+
. , R.2C
8 P.4TD C pr PD . 19 F pr F .
C pr F
20 P.4TR R pr C
6 T. 111 P.4CI) 21 P pr C 4- D pr P
7 F.3CD P.3»
8 P.3FU C.4T» 18 P.4FR ! P pr P
S)F.2F» I».4F» Après 18 — F pr P?; 19 F
10 P.3» pr F — P pr F; 20 D pr PF les
Depuis quelque temps, ce Noirs obtenaient une forte
coup est plus en faveur que attaque sur la colonne FR ou-
10 P.4D; sans doute parce que verte et le PD devenait faible.
le dernier permet la réponse En outre de ces considéra-
des Noirs 10 — F.5CR suivi de tions, le coup du texte con-
C.3FD. tient un piège assez caché.
Après le 10" coup des Blancs Après le 18" coup des Noirs

l'o 19 P.4TR !
F.5GR .

La ruse est dans :


Le moment n'est pas pro-
pice à ce clonage. 19 F pr P P.3CR
20 Cpr PT4-? Fpr C
11 C».2» Roq 21 F pr F P.4CR
12 C.IFR T.111 22 P 5TR Ï.3R! etc.
13 P.STR Fpr C 15) P.3CR
Forcé, car à 13 — F.4TR 2()PprF Ppr G
les Blancs continuaient l'atta- 21 P pr I) 4 d P pr I)
que par P.4CR suivi de C.3GR 22 F pr P
et C.5FR. Les Blancs ont maintenant
14 » pr F P.3TR et nettement une fin de partie
15 C.3CR C.2TR ~ gagnée.
16 C.5FR F.4CR 22 T. 311
17 ».4CR! D.3FR 23 F pr P G pr P
Peut-être les Noirs au- 24 F.2» C.3FB
raient-ils dû s'engager de pré- Si 24 — P.4D; 25 P.4FD,
férence dans la variante ci- etc.
après quoique un peu dou- i

teuse : 25 P.4T» T.l» ?


— 85 —

26 P pr P P pr P 32 F.5» C.21V
27 F..5CR ! 1V.2C 33 P.4»
28 F.3C1) T.41V Les Noirs abandonnent.
29 F pr C 4- R pr F
30 T..IFR 4- R.3C Ils sont menacés de T.
31 F pr P 4- R.2G 7FR 4-.

58. — Gambit de la Dame refusé


BLANCS N01BS 13 TR.l» ».3G»
VIDMAR JANOWSKI La D doit quitter la rangée
1 P. 4» P. 4» des T car les Blancs prépa-
2 P.4F» P.31V rent :
3 G.3F1) C.3FR 14 P pr P F pr P
Cette défense du « Gambit 15 F pr C P pr F
16 F pr PT 4- R pr F
de la Dame », que j'appellerai 17 D.3D4- etc.
pour rire la défense orthodoxe,
est celle à laquelle ce début 14 G.511
doit sa grande faveur depuis
ces dix dernières années. I
Après le 1.4" coup des Blancs
Contre, la défense 3 — P.
4FD les Blancs ne peuvent
guère obtenir que l'égalité,
c'est pourquoi nous pensons
que le début se jouera de plus
en plus rarement.
(D'' Tarrasch).
4 F.5CIV F.211
5 P.31V Roq
6 C.3FIV GB.2B
7 T.IF»
Une lutte circonspecte
pour éviterla perte d'un temps. 14
Les Blancs hésitent encore à G pr G
sortir leur FR et semblent La prise de ce C demande
attendre — PD pr PF des Noirs. un certain courage car elle
Mais comme ceux-ci continuent va permettre l'accès de la D
maintenant par — T.1R, les blanche à 5TR. 14 — P pr .P
Blancs doivent se résigner à la semblait préférable, à moins
perte du temps qui suivra 8 F. que Janowski n'ait vu, Ce qui
3D — P pr P ; 9 F pr P. est probable, que l'attaque
7 T.111 n'était pas si dangereuse
P pr P qu'elle peut paraître a pre-
8 F.SI) mière vue.
9 F pr P P.3T» Mauvais aurait été :
10 Roq P.40»
11 F.31) F.201) 14 TD.1D
12 ».2R P.4FD 15 Cpr C -
CprC(sil5-
- - 86

T pr C; F pr C suivi deP prP).


16 Les Noirs n'auraient pas
16 F pr F T pr F ' dû abandonner à l'adversaire
17 P pr P
DprP; 18
C pr P (si 17
Cpr PC). - la seule ligne ouverte. Après
20 — T pr F ; 21 T pr T — D
15 F pr PT 4- R pr F pr T ; 22' T pr P les Noirs
19 D.5TR 4 suivi de T pr T 4-
regagneraient le P par — T.
et B pr G.
(Schlechlei:) 2FD !; 23 P.4GD — T pr T;
24 P pr T — D.7D suivi de
15 P pr C G.2» — D.8FD 4- et D pr P.
16 B.5TR!
Le départ d'une attaque 21.TprT Tpr F
menée énergiquement. Après le 21" coup des Noirs
Etait faux de toute évi-
dence :
16 F pr PT + R pr F
17 D.5TR 4- R.1C
ISTprC P.3FD ! ga-
gnant la qualité.
16 C.IFR
Si 16 — P.3CR;17 D.4TB.
17 G.411
Encore plus fort peut-être
était : 17 F pr F suivi de 18 V.
4R avec le projet d'amener
très vite le C à6Ï) via 4B.
17 F pr O 22 T.6» !
Forcé, le G est trop puis- Préliminaire d'une atta-
sant. que sur le Roq préparée de
longue main et pour laquelle
Si 17 P.5FD? la ]) doit, tout d'abord, être
18 F pr F T pr F écartée.
19 C.6FR 4- P pr C
20 P pr P et gagnent. 22 D.4T»
Et si : Plus sage était 22 ^- D.
18 P pr F 2FD. Janowski, semblant ne
19 C.6FR4- R.IT pas croire au danger, prépare
20 I) pr PF et gagnent. la double menace d'un mat et
18 FR pr F» P.3GII ? du gain d'un P.
Ce coup affaiblit la position. 23 P.4TR P.4TR?
Le meilleur était probable-
ment 18 — TD. 11). Pour parer la menace P.
5TR suivi de D.OFR et P.6TR.
19 B.3FR! TD.l» Par 23 — T.2D ils avaient
20 F pr F encore,une défense suffisante.
Ceci semble concluant ; il 24 P.4GR P pr P
y a néanmoins une défense 25 » pr P
fort valable pour les Noirs. Une
courte, analyse montre que 20 Non pas tout de suite :
F.6TR était insuffisant.
25 D.OFR' D.8R 4- ! ou A
20 T pr T 4- I
26R.2C P.6CR
— 87 — -

27 RprP D:8CR + 28 P.6TR C.2TR


28 R.STelc. 29 D.4FR T pr T
A
SOPprT C.3FR
Si 25 T.1R? laissant aux Noirs une posi-
2G P.STR P pr P tion de gain nettement démon-
27 D.5CR 4- R.1T trée.
28 T.7D ! CprT De même que 28 P pr P,
29 D.6TR 4- suivi d'un mat en proposé par Schlechter, ne
4 coups. force pas le gain car les Noirs
25 » pr P peuvent y répondre 28 — T
La partie n'est plus tena- pr T (non pas, bien entendu,
28 — P pr P?).
ille pour les Noirs ; c'est ainsi
que 25 — T.21) ne leur suffit 28 T.8» !
plus à cause de la réplique 26 Menaçant de 29 D.6TR.
F pr PC — Ppr F; 27 T pr T
suivi de D pr PR +, etc. 28 T.2»
26 P.5TR » pr P Trop tard à présent!
27 D.5C1V T.2T»? 29 D.6F11
Ce très faible coup préci-
pite le dénouement. Naturel- Préparant l'inévitable mat
lement ils avaient la ressource de la D à 7CR par 30 P.OTR.
de 27 — T.2D avec laquelle 25) D.8F» P
ils pouvaient encore poser à 30 1V.2C D.S»
leur adversaire un problême 31 F.SFR
difficile à résoudre; les Blancs
n'obtenaient rien après 28 T Les Noi rs aband onnen t.
pr PT à cause de 28 — T.81) 4-
suivi de — D.8FD, pas plus Cette partie caractérise le
qu'ils n'avaient de solution Doct. Vidmar pour son style
après : énergique dans l'attaque.

59. — Défense Sicilienne

BLANCS N01I1S 8 P pr C Roq


SPIELMANN NIEMZOWITCH S) C.51V
Une tentative belliqueuse
1 P.411 P. 4F» quelque peu prématurée, à
2 G.3FR C.3FR laquelle les Noirs répliquent,
Aussi original que provo- d'adroite façon, par une contre
cant. Et pourtant! si 3P.5R attaque sur la ligne FD,
cet audacieux C n'aurait plus S) B.2FD !
d'autre retraite que celle de 10 F.3» C.3F»
sa case primitive. 11 F.4FR F.3»
3 C.3FD P.4» 12 T.11V Ppr P
4 P pr P CprP Cet échange avec le mou-
5 F.4F» P.31V vement du C à 5CD forment la
6 Roq F.21V manoeuvre débutant par 9 D.
7 P. 4» Cpr C 2FD.
— 88 -
13 P pr P G.5C1) 25 P.4FR. D.2FIV
14F.3CR Cpr F 26 TR.2FI) TprT
15»prC P 3C1) 27 T pr T D.SGH !
16 P.4F»! F.3TI) 28 D.3F1)
17 TD.1F1) TD.1F» Les Blancs ne peuvent
18 ».3C» P.SFR guère renoncer au bénéfice de
la colonne FD ouverte ; mais
Après le 18" coup des Noirs si 28 T.3FD — P.4TR; 29
P.4TR — T pr PF! etc.
28 F pr PT ! "

29 F.4TR
11 est superflu d'annoter
que si 29 T pr F — D.8CD 4-
gagne la qualité,
29 F. 4»
30 F.711 T. 111
31 F.61) D.SR
32 D.7FI) P.STR!
Les Noirs ne tombent pas
dans le piège tendu, ici :
15) D.4T» 32 P pr PF
Les Blancs ne voient pas 33 D pr PT T.1TI)
une ressource mise à la dis- 31 D prT4- FprD
position de leur adversaire et 35 T.8FI) 4- R-2F
3G T.SFR 4- gagnant la P.
que celui-ci avait prévue.
Aussi avec 19 P.5FD (au 33 T.2FR D.8R 4-
lieu du coup du texte) la nul- 34 T.IFR D.61V4-
lité n'est pas certaine; mais
elle peut être réalisée, ex.: Après le 34" coup des Noirs
19 P.5FD F pr C
20 D prP 4- D.2FR
21 Dpr D 4- R pr D
22 P pr F T pr P
23P.6R4- R-2R
24 TD.1D T.1U etc.
19 P pr C
20 P pr P F.OTI) !

Par cette manoeuvre


adroite les Noirs regagnent le
P et assurent à leur FD une
bonne case à 4D.
21 I) pr FR F pr P 35 T.2FR
22 T.41V D.2» Forcé. A 35 B.2T suivrait
23 P.STR F.41) 35 — D.7D! 36 T.1CR — D
24 T.21V D.2G1) pi- PF + ; 37 R.1T —D.GCR et
Suivent quelques mouve- le mat est inévitable.
ments tendant à détruire la Une belle phase de cette
position des P blancs. partie.
— 89 —

35 P.4T1) 45 F.711
36 F.711 D.8R 4- s'opposer à 45 —
Afin de
37 T.IFR ».61l 4- T.5CD. Une faute serait : 45
38 T.2FR R.1T D 2CD à cause de 45 — F pr
Us étaient menacés de 39 PC; 46 T pr F — D.8R 4-;
F.6FR. Maintenant les Blancs 47 R.2T — T.8FR suivi du
gagnent bien l'un des deux P mat en quelques coups ou de
unis et passés ; mais sans que la perte de la D.
cet avantage tardif puisse 45 P.5T»
beaucoup leur servir. Le sacrifice du F noir à
39 F.8» 1)811 4- 7GR ne serait pas correct à
40 T.IFR D.Oll 4- cause de laT qui pourrait s'in-
41 T.2FR D.8R + terposer à 1GR.
42 T.IFR D.OCIl 46 R.IF? »pr PC 4-
43 T.2FR T.1FR
44 » pr PCD T pr P Les Blancs abandonnent.

60. — Partie Française


BLANCS NOUVS 15 Roq ».3C»
BERNSTEIN TARRASCH
16 I) pr »
1 P. 411 P. 311 L'échange des D n'est pas à
2 P.4» P.4» éviter, puisque, de ce fait, la
3 C.3FI) G.SFR menace sur le PC est suppri-
4 F.5GR F.211 mée.
5 P.511 CR.2I) 16 C pr I)
6 F pr F I) pr F 17 C.2FD C.5T»
7 CSG» 18 TD.IC» C.4F1)
Actuellement 7 F.30 est 15) TR.l» P.SFR
très en faveur. 20 P pr P P pr P
7 C.3CI) 21 C.3R!
8 P.3F» P.3TD Pour battre en brèche le
9 C.3T» P.4F» centre des Noirs au moyen de
10 P.4-F1V P pr P 22 P.5FB.
Meilleur était 10 — C ,3FD.
21 Roq TI)
11 » pr P
Une déviation de la ma-
nière habituelle de jouer ce
-
Si 21 P.4FR,les Blancs
continueraient très fortement
début. par22P.4FD.
11 D.2F1) 22 P.SFR
12 C.3FR C.3F1)
13 D.2FR F.2»
!
Trop de hâte ! U fallait
14 F.3» G.5T1) ! d'abord commencer par 22 F.
2FD.
Le petit Roq serait dan-
gereux pour les Noirs. 22 G pr F
12
- 90 —

Après le 22" coup des Noirs I diate les Blancs postaient


avantageusement leur C à 4D.
37 ClIV Cpr P
38 G.3»
Tôt ou tard les Blancs au-
raient dû renoncer à la défense
du PT par C.2FD et C.1CD.
38 C.5FI)
39 C.4C1) 4- R.3I)
4-0 C.3FR O pr P
41 11.311 CSC»'
42 R.4»
Après le 42" coup des Blancs
23 P pr P ?
Par celte prise les Blancs
perdent la qualité.
Ils obtenaient une posi-
tion égale avec :
23 T pr C C.4R
24 C pr C P
pr C
25 P pr P pr P
F
26 TO.ID .P.5))
27 P pr P P pr P
28 T pr P F pr PT
23 F. 111 :
24 T pr G F.3CR 42 T.IF»
25 TD.l» Fpr T Si 42 — T.6TD; 43 C.5D.
!

26 Tpr F TR.lll
27 C pr P T pr P Cette réponse n'est plus pos-
28 IV.2F TR.3I) sible après le coup du texte à
29 G.6C» 4- cause de — T.5FD +.
Si 29 P.4FD — C.5CD. 43 C.2TB T.5F» 4-
44 1V.31) T.5TI).
25)
30 T pr T R pr T
IV. 2F 45 Cl F»
Si 45 C.4CD les Noirs ga-
31 G.4F» 4- 1V.4F gneraient le PFD par 45 — T.
32 G de 4F» à 2» 6TD; 46 R.2F — T pr PF 4-;
32 T.1RI 47 R pr C — T.6CD 4-.
33 P.3G1) P.4C» 45 T.6TI)
34 P.3T» P.4T» 46 C.21V P.5CI) !
Avec l'intention de conti- Tout de suite 46 — C pr P
nuer par 35 — P.5TD. aurait permis aux Blancs une
35 P.4G» + 1V.41) ! résistance plus longue, par
36 Ppr P TITO exemple :
46 C pr P
Bien plus fort que de 47CprC P.5CI)
prendre tout de suite avec 48 R.4F P pr C
le C ; car à cette prise immé- 49 R.3D, etc.
—-01 —
47 C.2I) C pr O 53 11.411 T.5TR4-
48 Rpr C T.7T1) + Les Blancs abandonnent.
49 1V.3» P. 60»
50 C.4I) Tpr P Car à R.5F suivrait — T
51 G pr P T pr P pr G puis — P.4TR.
52 C.4D T.6TR4-

61. — Gambit de la Dame refusé


BLANCS NOIIÏS Après le 11" coup des Blancs
RUBINSTEIN DURAS

1 P.41) P.4»
2 G.3FR 0.3FR
3 P.4F» P.31V
4 F.5GIV
La valeur de ce coup doit
être mise en doute, nous ne
pensons pas qu'il soit correct;
les Noirs peuvent maintenant
garder le P du Gambit sans
que les Blancs aient l'équiva-
lence du sacrifice.
Tandis que 4. P.3R aurait 11 P pr F
donné un développement nor-
mal et symétrique. Cette ouverture sur l'aile
Si 4 C.3FJ) P.4FD du R, par laquelle celui-ci
5 PF pr PD PR pr PD l'esté toujours, ou du moins
6 F.5CR F.2R etc. fort longtemps, menacé, nous
parait inévitable.
4 P.STR C'est-à-dire que si :
5 F.4TR P pr P 11 R pr F
6 P.31V 12 P pr P PF pr P
ne serait pas favorable
Il 13CprPF P pr G
de reprendre tout de suite le 14 D.4TD 4- C.3FD
15 F.3FR etc.
P du Gambit au moyen de
D.4T.D 4- parce que les Noirs Toutefois si :
en obtiendraient le dévelop- 12 PTprP
pement supérieur. 13 T pr T F pr T
14 C pr PF P. pr C
6 P.4CB 15 D.4TDetc.
7 P.4TB P.3F1) succomberait devant D.4TD,
8 F.21V F.SCI) 4- éventuelle continuation du;
9 CR.2B F.201) texte. .

10 Roq PFpr PC
12 P.3CB
Menace de P pr P suivi de 13 B pr P F.2R
P.3GD. 14 C.3FI) C.2D
10 P.3TD 15 F.SFR B.3CI)
11 F pr O 1
Bon et solide. -•
-
— 92 —
16 TR.lIV Les Noirs devaient continuer
Si 16 C.4FD ? P pr C par :

17 D pr D C pr D 34 P.5TR
18 TR.1CD F.1D 35 PF pr PS. PT pr PC
19 P.5TD C.4I). Mieux. 36P.3TR DprP4-
16 37 R.1T T.4CR(nonpas
Roq
17 TD.1CD TD.ICB
37 - P.51-11 à cause de 3ST.3FR).

18 C2IV -P.4FR 35 T pr P Ttt.llV


19 C.4FR I1.2C 36 TD.IFR F.IF»
20 D.3FD P.5GI) 37 F.3TIV T.4IV
21 D.2C1) R.2T 38 R.1T II. 1T
22 C.4F» D.2FI) On ne pouvait pas conti-
23 D.2F» T.1CIV nuer par: 38 — T.5R: 39 D.
24 P.STB P.4FI) 2FD — P 5FD à cause de 40
25 P.5D C.4R C.4D, etc.
26 C pr C 1) pr C
39 ».2F» F.2C»
27 TR.ll) TD.l F»
28 D.4FI) B.SFR La résistance à 4FR n'est
29 P.3CR P.411 plus possible pour les Noirs.
30'G.211 P.511? Ni — T pr PD immédiatement,
ni — T pr PR ne donnerait un
Au lieu de cette poussée meilleur résultat. Exemple :
de P il fallait jouer 30 — F.
31). 39 T pr PD
40 F pr P F.2CI)
31 F.2CR F.31) 41 F.4R !

32 T.IFR B.4GR Si 40 T pr F
33 TD.l» P.4TR 41 TprT F.2CD 4-
42 I1.1C DprP 4-
Après le 33" coup des Noirs 43 T.2FR
40 T pr P F pr P 4-
41 F.2CR Fpr F 4-
41 — D pr PR n'était pas
meilleur à cause de 42 T pr T.
42 11 pr F 1) pr PR
La capture de ce P, bien
inoffensif, est à désapprouver.
Si 42 — T pr T ; 43 T pr T
D.3CR menace de 44 — P. —
5TR tandis qu'une continua-
tion efficace pour les Blancs
est difficile à découvrir.
44 D.2C0 4- serait faible en
34 P.3FR raison de — T.2GB et la T
blanche reste immobile à cau-
Hardi sans doute, mais se de la menace — D.5R. Par
inévitable. contre à 44 D.4R pourrait
34 P pr P suivre — T.2CR et les Blancs
d e v r ai en t se contenter de
est frappé de la fai-
On chercher la remise par 45 D.
blesse de cette manoeuvre. 8TD 4- — R.2T; 46 D.4R, etc.
— 93 —

43 T pr T I) pr T 50 D.SO
44 T. SFR P.«CD Meilleur et plus simple
Ce mouvement nerveux était 50 D pr PC.
des Noirs va compromettre
leurs forces pour la finale et il 50 F pr O
ne fait nullement reculer avec 50 — P.7CD était de beau-
effet la D blanche. Ce qui est coup préférable.
probable, c'est que les Noirs
projetaient de poursuivre par 51 T pr F T.1TR
— P.5FD dans le cas de 45 D. 52 T.4R 0.3FR
3D et qu'ils virent trop tard la 53 1) pr PF + R.2C
parade D.3FR. 54 rJ .4011 + R.3T
45 0.30 0.3R 55 T.4FR 0.7CO +
46 T pr PT + R.2C 56 T.2FR O.20R
47 T.5CK + H. IF 57 0.3R + R.2T
47 — R.'IT conduisait tou- 58 D pr P T. 1FR
jours à une remise. A présent 50 T.SFR O.30R
le PCD est perdu. 60 ]>.5I> P. SFR
61 0.6R R 20
48 C.4FK 0.3FR 62 P.4TR T.ICO
4!) T.SFR. I).2R 63 P.5TR T.7CO -f-
64 R.3T T.7R
Après le A(.h coup des Noirs 65 O pr ïO pr T +
66 0.4CR + O pr O +
67 Rpr O R.3T
68 R.4T P.4FR
60 P.4CR PprP
70 R pr P R.2C
71 H.50 R.2T
72 R.6F
Les Noirs abandonnent.
(Analyses du D'' B. Lâsl;er.)

62. — Partie du PD
lil.ANCS NUIKS 4 P.4FO P.3FO
CAPABtANCA SCHLEGHTER
5 O.300 0.2FO
6 C.3FO P.3R
1 P.40 P.4D 7 F.20 00.20 ,
2 0.3FR 0.3FR 8 T.1FO 0.3CD
3 P.3R F.4FR Us étaient menacés de la
Scblechter tente de diri- perte d'un P par :
ger la partie vers un résultat
conclusif autre que celui de la 9Ppr PD PP, prP
nullité. I
lOCprP C pr C
— 34 -
11 D pr C P pr D Après le 9S« coup des Blancs
A2 T pr 1) avec l'avantage.
» F. 211 P.3TR
Afin d'éviter l'échange du
F dans le cas éventuel de 10
C.4TR.
10 lloq F. 211
11 O pr D P pr O
Meilleur que de prendre
avec le C, à cause de l'avan-
cement du PFD ennemi qui
entraînerait à une perte de
temps.
12 P.3TO Roq 28 P pr PT
13 TR.IO T. 111
14 C.1R F.30 Un peu mieux eut été :
15 P.4FR 28 P pr PF
Empochant la rupture du 29 PC pr P T.1CR
centre. 30
31 R
Ï.2CR
prT
ïprï
T 1R suivi de
15
16 C pr O
C.5R
F pr C
32 - T.1CR.
17 F.30 0.3FR Puis les Noirs fendaient
18 Fpr F O prF ce piège :
10 T.2FO T.5TO ! Si 2'J P.4CR ? P nr P +
20 I» pr P PR pi- PO 30 R prP P.4F.R + !
21 F.1FD P.400 31 R pr P ? T.ICR suivi
-
!

22 0.30 P.3FR de —
T.3II et T. 3 F H X.
(1). Svhztrj.)
Schlechler, lui-même, in-
dique ici 22— T.5FD comme 20 T.1TR ! P.4F11 !
étant beaucoup plus fort. Si 2!) — P pr P ; 30 T pr
23 0.2FR T de 5 à 1TO P suivi de 31 T.2CK.
24 O pr O TprO 30 T pr PT R.SO
25 H.2F P.40R 31 'J .2TR'-' T.1TH
20 P.3CR II.2F 32 P.401)
27 11.31' P.4TH
28 P.4TR Partie nulle.

63. — Gambit de la Dame refusé


BI.AMUS NOIRS 6 F.SOIl
MARSHALL ' BURN
Joué ainsi pour ne pas
1P. 41) P.4D laisser le F enfermé après
2 P.4FI) P..3R P.3K.
3 C 3FD P.4FO 0 F.2R
4 PF pr PD PR pr! PO
5 C.3FR . ;C,3FO La meilleure réponse.
.
— 95 —

7 Fpr F ORpr F l Après le i5'- coup des Noirs


8 P.311
Si 8 P pr P D.4TD
9 P.3R D pr PF
10 F.3D F.5CR
11 Roq T.1D
12 T. 1R etc., joué par Marshall
contre Lasker durant son match
de J9U7.
8 P pr P
Si 8 P.5FD
9 F.2R B.3CD
10 D.2D Roq
Roq
11 F.3R 16 TD.1FO 0.3FO
12 C.4TK TD.1D (Teich-
mann-Spielinann, Carlshad 1907.) 17 TR.IO R.IF
18 P.3T1) R.2R
O O pr P Roq 10 P.3TR IV.3F
10 F.SOD O.30I) 20 F.2TO P.3011
11 Roq O pr O 21 P.4FR P.4TR
12 1) pr O O pr O 22 R.2F 0.2R
13 P pr I) F.3R 23 F.101) 11.20
- 14 F.4TD TD.1FO 24 11.3F P.5TR
15 F.30O TR.IO 25 C.2R F.4FR
Partie nulle.

Dixième Tour — 7 Mars

LEONHABDT VlDMAfi. JANOWSKI BER'NSTEIN.


DURAS TKICHMANN. SCH LECITÏER SPIELMANN.
TARKASCH MARSHALL. MAROCZY CAPABLANCA.
NlEMZOWlTCH RUBINSTEIN. BURN. repos.

Le dixième Tour n'enregistre seulement que deux parties déei-


soires ; soit : la victoire de YIDMAR contre LEONHARDT, le premier
conduisant les Noirs dans une « Défense des Deux Cavaliers », et
celle de TEICHMANN contre DURAS, celui-ci débute par une « Par-
tie Lopez », mais mal engagée dès le commencement, il se trouve
vite gêné ; Teichmann tire parti de manière excellente des
chances offertes par son adversaire et pousse Duras dans une
telle situation que celui-ci ne peut échapper aux plusieurs mats
dont il se trouve menacé.
06
— —

Toutes les autres parties se terminent par des remises.


La plus intéressante de ce groupe est celle entre le Doct.
TARRASCH et MARSHALL; celle entre NIKMZOWITCH et RUBINSTEIN
mérite également d'être citée.

64. — Défense des Deux Cavaliers

1U.AXCS SOI US 16 C.10R D.2R


LEONHARDT VIDMAR
17 0.2R D.2FR
18 P.3CO 0.3FO
1 P. 411 P.411 19 0.3CR 0.2R
2 0.3FR 0.3FO 20 R.2C Roq
3 F.41?]) C.3FR 21 P.3FO P. 4 Fil
4 P.31) F.4FI) 22 T.1FR 0.20
5 0.3FD P.31) 23 P.4TR
6 F.311 F.301) Après le 93" coup des Blancs
7 0.20 F.311
8 F.30O P.41)
Téméraire! Les Noirs
voient très bien la réplique
F.4TD ; mais ils tiennent abso-
lument à amener des compli-
cations.
O P pr P O pr P
ÎO F.4TD O pr F
11 P pr O P.SFR
12 P.41)
Très bien joué. Les Noirs
arrivent à présent dans une
position fort désagréable. 23 TO.IO
12 F. 21) Préparant — G.4R puis
13 Roq TO C.4TO 6D.
14 Tll.lll 24 D.2R C.2R
Beaucoup- trop anodin. 25 C.5T11 P.3F1)
Les Blancs devaient continuer 26 O 4FR 0.4O
par 14 P pi" P et après '14 — F 27 D.4FO IV.1T
pr F ; -15 D.2R — D.2R (le 28 C pr O P pr C
meilleur) poursuivre l'attaque 20 C pr F
par 16 C.5D, le sacrifice de la Evidemment très tentant
pièce était sûrement justifié.
Après le coup du texte les ce coup ne parait tout de
Noirs ferment immédiatement même pas le meilleur, car les
le jeu. Blancs n'ont plus maintenant
que le choix entre la retraite
14 F pr F de là D à 2R et permettre des
15 C pr F P.5R attaques sur les lignes TD ou
— 97 —

FD ou, comme dans la conti- 41 T.3FO !

nuation adoptée, condamner 42 0.4CI)


la D à l'inactivité. Peut-être y avait-il plus
29 P pr C de ressources défensives avec :
30 0.4C0 P.4C1) 42D.3CI)- Tde6à3CR
31 T.4FR 43 R.IT T.3CD
Cette attaque du PF ne 44 D.1D D.IFD
T.2FD menaçant de 40 D
4")
donne rien. La T blanche est, pr PT + etc.
en revanche, mal placée à 4FR.
Immédiatement les Blancs au- 42 T de 6 à 3C1V
raient dû risquer 31 P.4FD. 43 OIT D.2FO
44 T.ICI)
31 T. SFR
32 TD.1FIV P.4TR ! Si 44 T pr P T.8FD +-
33 TD.2FIV TO.IFR 45 R.2C T.3CI)
34 T.1FR R.IC 4<> T pr P + R.IC
35 TD.2FR T.3CIV 47 T.OCU T prT
36 D.5FI) T.OCR 48 1) prï ÏÏ.GFfix
37 T.211 T.3F1V 44 T. 301)
38 P.4FD 45 O.IR T pr T +
Les Blancs qui pendant 41$ R pr T
les derniers coups se sont te-
nus sur une extrême réserve, 3FD !
Si 46 D pr T alors - T.
se voient quand même dans
l'obligation d'aller de l'avant 46 D.5FD
en jouant P.4F1), car ils sont 47 T.2CI) .

menacés de 38 — T de 3FR à
3CR ; 39 T de 4 à 2FR — T de 47 T.2FD était un peu
3 à 5CR. meilleur.
38 PC pr P 47 P.5FR !
39 Ppr P P pr P 48 D.21V
40 I) pr P + R.2T Ce mouvement de D fait
41 T. IF II ! perdre sur le champ. Les
Blancs auraient dû prendre
Après le Al» coup dus Blancs immédiatement à 4FB.
48 1) pr O
49 T pr O P.OFR!
50 P pr P P pr 1»
Les Blancs abandonnent..
— 98 —

65. — Partie Lopez


m.ANCS NOIUS
DURAS TEICHMANN

1 P. 4 11 P. 41V
2 0.3FR C.3FO
3 F.5CO P.3TO
4 F.4TO G.3FR
5 P.31) P.31)
6 P.3FO P.3CR
7 P.41)
De valeur douteuse.
7 F.21)
8 P pr P P pr P
9 0.2R
Joué pour gagner le PR ;
mais cela est un coup super-
flu puisque, pour ce résultat,
il faut rendre ensuite un autre
P.
9 F. 20 H
- 99 —

Après le 96" coup des Blancs I Si 27R.2F suivrait 27 —


D.4CD et — P.4FD.
Si 27 R.IC — Gpr F; 28
PT pi' C — T pr C et gagnent.
27 D.5TO +
28 P.30I)
Si 28 R.2R — C.5FR +;
29 R joue et soit — D.7FD ou
T.6D'+ suivrait.
28 P pr P
29 P.4FO P.7CO + d
30 R.2R C.5FR +
31 R.3R D.7FO
26 C.OD +
27 11.11) Les Blancs abandonnent.

66. — Partie des Quatre Cavaliers


Ili.ANCS NOIUS Les Blancs restent avec
TARRASCH MARSHALL l'avantage, suivant l'opinion
du Doct. Km. Lasker qui fait
1 P. 4 II P. 411 continuer par :
2 O.SFR C.3FIV
3 C.3FO 12 T pr C
13 P.4D C pr P
Cette continuation aban- 14 FjjvT, etc.
donne la prime forme de «.'.Dé-
fense Pelro/f » pour celle de la ou 12 C pr P
13 D.1R C.4CU
« Partie des quatre Cavaliers ». 14 D.5TD T pr C ?
3 C.3FO 15 P.4TI), etc.
4 F.500 F.SCO 10F.3TO! T. 111
En adoptant la variante 11 Opr P O.20
de la « Double Partie Lapez ».
Après le 11" coup des Noirs
5 Roq Roq
6 P.31) P.41)
Yoilà qui n'est pas habi-
tuel. 11 est douteux que ce soit
correct.
7 F pr O I»pr F
8 C pr PR F pr O
9 P pr F P pr P
Après :
9 D.3D
•10F.4FR T.'IR
11 P pr P C pr P
12 F.3CR
— -100 —

12 C.4D 25 T pr T D pr T
Si les Blancs ont mainte- 26 D.3R F pr C
27 P prF D.4TB
nant un P à leur actif, les 28 P.4P, etc.
Noirs obtiennent en revanche
une attaque qui n'est pas sans Après le 9A" coup des Blancs
danger.
12 0.4O
13 D.21) F.3TO
14TR.1R TO.IO
15 F.5FO 0.5CR
!

16 P.SFR P pr PF
17 OprP C.5FR
18 F.7R! T.41)
19 F.6D ! Tpr T 4-
20TprT 0.311
21 F.3CR
Les Blancs ont repoussé
l'attaque, de manière fort cir- 24 T pr O
conspecte et bien justement !

ils devraient gagner. Une attaque de surprise


et embûche à « la Marshall ».
21 P.3TII 25 P pr T O pr I»
22 P.4FD T.4FR 26 O.lll F.20O
23 T.41V !

27 T.211 ! D.8TR +
La continuation juste est
ici 23 C.5R et si après — D. Non pas 27 — C.4CR à
5D + alors D.3R avec une cause de 28 — P.4TB! et les
finale victorieuse. Blancs ont l'avantage.
23 0.4TR 28 11.2F 0.6FR +
24 0.4CD 29 11.10 D.8TR +
Pour s'opposer à 23 — F. 30 11.2F D.6FR +
2CD. Toutefois de meilleures 31 R.IC
chances s'oll'raient, d'après le Partie nulle.
Doct. E. Lasker, avec la va- Par 31 — C.5D les Noirs
riante ci-après : auraient pu créer des difficultés
24 T.5R F.2CD à leur adversaire.

67. — Partie des Quatre Cavaliers


BLANCS. NOIHS 4 C.3FR
NIEMZOWITCH RUBINSTEIN 5 F. 211 P. 31)
1P. 4IV P. 411 Etait à considérer 5— P.
4D.
2 0.3FR C.3FO
3 C.3FO F.SCO 6 Roq Iloq
4 P.3D 7F.21)
Trop timide ! Meilleur était Pas bon, comme il va être
4F.4FD. démontré par la suite.
- - -101

7 F.3R Après le ?7» coup des Noirs


8 T.III P.3TR
9 P.3TR D.2D
10 F.IFR C.2TR
11 P.4CR
Pour empêcher 11 — P.
4FR.
11 P.4T1V
12 C.2TR Ppr P
13 Ppr P G.21V
14 T.3R !

Les Blancs formentle pro-


jet de défendre leur PGR sans
l'aide du PFR et en même
temps de prévenir une tenta- 27 P.4TO ?
tive adverse — P.3CR et P.
4FR. Avec :

14 0. 3CII 27 T.'IFD P.4CD


15 T.3CR P.3FR 28 P.4CD PC pr PF
16 F.2CR P.3FO 29 P pr P P pr P
17 C.21V F pr F 30 CprP,etc.
18 O pr F les Blancs se seraient assuré
L'échange des F a rendu une excellente partie.
libres aux pièces noires les
cases 4FB et 5GR des Blancs. 27 T.1CD
28 P.3CO F.IFO
18 C. 4(111 29 F.IFR 0.2R
19 P.41) 30 T.1TO P.4TO
Préliminaires d'une atta- Sans doute 31 P.5TD n'é-
que au centre entreprise par tait guère à craindre car, après
les Blancs. l'échange des P, la rupture de
l'aile gauche au moyen de —
19 D.21V P.4CD est plutôt favorable
20 T. 111 P.4FO pour les Noirs. 11 faut donc
21 P. SI) F.20 penser que Rubinstein voulait
22 P.4FD TO.lll manoeuvrer sur la colonne
23 C.1FR F.1FO TR sans être dérangé d'autre
24 P.3TO D.2FO part.
25 D.SIl P.SOI)
31 C.3FR F. 21)
26 0.2O F.3TO
32 F.2CR R.2F
Malgré certains coups 33 R.1F ! T.1TR
quelque peu fantaisistes les
Blancs ont tout de môme con-
34 C de 2R alT.3TR
OR
34
servé une très belle position 35 R.lll C.5F1V
et sans le coup suivant, plu- 36 R.2D C pr C +
tôt malheureux, ils avaient de 37 O pr C
bonnes chances de battre le
champion russe.
— 102 —

Après le 37" coup des Blancs I 45 Ppr F T.GTR


40 D.4CR Tpr P
47 D.4TR R.IC !

et la D blanche ne peut péné-


trer dans le camp ennemi,
tandis que la T des Noirs ra-
masse les P. C'est pour cela
que les Blancs auraient été
mieux inspirés en jouant F.
3FR à leur 37c coup.
38 T.IOR TO.ITR
39 R.2F 1Ï.2C
40 0.2O 0.2TR
41 C.IFR
37 P.4CR La ligne de la T est main-
Niemzowitch fit ici remar- tenant garantie contre toute
quer la continuation subtile pénétration, d'où il s'en suit
qui suit : une partie remise.
37 Ï.3CR 41 1130
38 C.4TR Tpr P 42 11.21) F. 111
39 T.1TR (avec la menace F. 43 F.3FR F.3CR
3FR). 44 11.3F T.5TR
39 T.ITR!
40 C.5FR TprT Partie nulle.
41 C pr D pr F
C
42 D.3FR TprT Des deux côtés le combat
43 D prT (si 43 P pr T
2TR !) - T.
fut mené avec une grande
43 C.5FR énergie et une finesse digne
44 C.5KR FprC d'éloge.

68. — Partie du PD
III.AN<:S soins 11 P.411 O.30O !
JANOWSKI BERNSTEIN 12 D.21V Fpr O
13 Ppr F
1 P. 41) P. 41) Forcé de toute évidence,
2 0.3FR P.4FO
3 P.311 C.3FO car après 13 G pr F — P pr P ;
4 F.31) C.3FR ou après 13 D pr F — G.4R
gagnerait.
5 Roq F.5CR
6 P.SFO P.311 13 0.2FD
7 Cl).21) 0.2FO 14 P.511 C.21)
8 T. 11V 15 P.4FIV P.4011
Meilleur eût été 8 D.2R.
Energique et correct.
8 F. 31)
P.3TR
9 F.4TR 16 C.3CO Ppr P
10 P pr I» F pr P 17 F pr P
— -103 —

Après le 11» coup des Blancs 1 Après le 27e coup des Blancs

17 HoqTO 27 C.IFR
Menace maintenant de — Mais voici les Noirs com-
P.3FR. promettant leur avantage bien
18 F.2TR F.300 acquis. Au lieu de ce coup
très faible ils auraient dû con-
19 P.4TO tinuer par 27 — P.3FR.
19 B.1T était ici néces-
saire. 28 P.6TO P.SOI)
29 0.4O Opr O
19 TD.1CU4- 30 P pr C T pr T
20 1V.1T O.ll) 31 IV pr T H.II)
21 P.4FR D.5TR 32 P.5F11
Si. dans cette position, on Toute la série de manoeu-
substituait au '19« coup inutile vres des Blancs qui suit par
des Blancs celui de TV1FB, laquelle ils obtiennent un fort
alors D.3FR empêcherait main- centre; avec des menaces dan-
tenant la dangereuse manoeu- gereuses de pénétrer avec
vre du F noir qui va suivre. leurs pièces, aurait'été irréa-
lisable si préalablement les
22 P.5TO F.7FR Noirs avaient sagement pous-
23 T.lFll F.OCR sé leur P à 3FR.
Si au lieu de 22 P.5TD les 32 T.1CR +
Blancs avaient joué D.3FR 33 IV.2F P pr P
afin de parer 23 — F.7FR par
T.1D; et 24 — F.6CR, par 34 Fpr P T.201V
25 F.IFR — P.3FR aurait mis 35 F.3TR C.3R
bien en évidence la faiblesse Les Noirs ne pouvaient
des Blancs. guère éviter l'échange du C
puisque l'autre mouvement 35
24 T.SFR
— C.3CR (qui parait offrir des
Naturellement pas 24 D. possibilités de porter le dit G
2CR à cause de — F pr F suivi à 3FD via 2R) ne donnait rien,
de — T 6CR. à cause de 36 T.6FR — C.2R;
24 O pr PT
37 T.6D +.
25 T.10R O pr F + 36 F pr O P pr F
26 O pr O F pr 1) 37 T.6F1V 1V.2R
27 R pr F 38 T.6T1V R.21)
— 104 —
39 11.3F T.2R 44 R.4F T.2VR +
40 11 4F T.2FR+ 45 R.5C T.4FR +
41 I1.5C T.4FII + 46 11.4C T.2FR
42 1V.4C T.2FR 47 P.SOI) T.2CIV +
Après le
48 IV.3F T.2F1V +
A9» coup des Noirs 49 R.3R 11.211
50 T.ITH II.IF
51 T.1FO IV.20
52 T.6FO T.211
53 11.4F Ï1.3C
5.4 T.8FI) T.2FIV +
55 11.311 P.4TR
50 T.8CIV + 11.4F
57 R.3F P.5TR
58 T..SOI) R.4C + d
59 R.2C T.2VI)
«O T.70!) T.7FO +
61 R 3F T.6FI) +
62 R.20 T.7FI) +
43 P.4CD 63 R.3T T.6F1) +
La fin de partie de T que
64 R.2C T.7FI) +
le lecteur va suivre mainte- 65 R.3T T.6FO +
nant est compréhensible sans «6 R.2C
annotation. Partie nulle.
43 T.20R + (Analyses dit. ./)•' B. Lasher.)

69. — Partie Française


1H.ANCS NOIIIS 9 pr O
IV P pr O
SCHLECHTER SPIEtMANN 10 T. 111+ II. IF
1 P.411 P. 311 Après le 10'- coup des Noirs
2 P.4J) P.41)
3 C.3FI) 0.3FR
4 F.5CR F.211
5 P pr P
La continuation la plus
souvent adoptée est :
r. p.5R' CR.2D
G F pr F 1)pr y
7 C.5C1) C.3CD
8 P.3FD P.3TI)
U C.3T1). . V.-WW
10 C.3FR ouP.4FR
5 G pr P i

(i F pi- F O pr F !

7 0.20 O.SOO | 11 0.3.FR F.4FR


8 O pr O O pr 1) 4-
!
Manoeuvres de position!
105
— —

12 C.5R P.3FR 18 V.SO T.1R


13 C.3D FprO 19 P.5TR TprT
14FprF C.3FO 20 T pr T
15 P.3FO II.2F 20 P pr P + — P pr P
16 F.5F1V TR.IO 21 R pr T — T.1R +; 22 R
Si 16 — TR.1B; 17 T pr 2D ne mène pas à une con-
T — T pr T; 18 F.7D suivi de clusion plus décisive.
F pr C laissant les Noirs avec 20 C.2IV
deux P doublés. 21 T.1TR
17 P.4TR P.3CR Partie nulle.

70. — Partie Française


ill.ANCS NOII'.S ! 12 0.4TR Oprl) +
MAROCZY GAPABtANCA 13 R pr I) F pr F

14 Gpr F 11.211
1 P. 4 II P. 3 II
2 P.41) P.41) Après le 14» coup des Noirs
3 G.3VI) O.SFIV
4 V.50R F.501)
5 P pr P
Continuation préférée par
le D E. Lasker.
1'

5 O pr P
6 F pr O
Si 6 C.3FR P.4FD
7 F pr C P pr F
8D.21) FprC
9DprF C.2I)
10 T.11) T.1CR, etc.
(Laslter-Tarrasch 1909.) 15 TO.IOO P.SOI)
6 F pr O + 16 P.4F» TH.II)
7 P pr F P pr F 17 TR.IO P.4F1V
8 0.3FR F.21) 18 T.3CO O.SFll
9 P.3CR O.SR + 19 C.31V T.21)
10 D.2R F.3FO 20 TO.SO .

11 F.2011 C.21) Partie nulle.


— 106 -
Onzième Tour — 9 Mars

SPIELMANN MAROCZY. .BERNSTEIN LEONHARDT.


TEICHMANN NIEMZOWITCH. MARSHALL JANOWSKI.
BURN TA.RHA.SCH. RUBINSTEIN SCHLECHÏER.
"VIDMAR DURAS. CAPABLANCA. repos.

SPIELMANN gagne à MAROCZY une partie conduite avec beau-


coup d'énergie, partant, par le plus court et droit chemin.
Dans une « Défense Philidor » contre TEICHMANN, NIEMZOWITCH
choisit sa réplique favorite : la variante Hanham. Par suite d'un
coup faible de Teichmann il obtient la meilleure position, il joue
ensuite et jusqu'à la fin de façon excellente, contraignant Teich-
mann à abandonner au cinquante-cinquième coup.
BURN ne débute pas bien contre D' TARRASCH qui lui oppose
1

une « Défense Sicilienne » jouée dans le meilleur style. Le résul-


tat est bientôt la défaite du maître anglais.
Sont également, vainqueurs : le D'YIDMAB. contre DURAS; LEON-
HARDT contre le D>- BERNSTEIN et MARSHALL contre JANOWSKI.
Une lutte pleine d'intérêt se déroule sur l'échiquier BUBINSTEIN-
SCHLECHTER. Des deux côtés on joue avec énergie pour le gain,
mais quand même ils ne réussissent pas à se tomber et, malgré
les efforts produits et le captivant de la partie, celle-ci se termine
par une nullité.
*

71. — Partie Française


ni.Ascs Noms M T pr P C.3FH
SPIELMANN ' "MAROCZY
12 D.6TR F.IFR
13 D.4FR F.2D, etc.
1 P. 411 P. 31V (Tiirlakover-Viclmar-1907.)
2 P.41) P.TiO
3 G.3FO G.SFR 10 O.SFR 0.21)
4 F.5GII F.SOI)
5 P.511 P.3TR Meilleur était 10 — C.3FD.
O P pr O P pr F
7 P pr P T.1CR 11 Roq TO O pr PO
8 P.4TR P pr P 12 1)prP P.3TO
9 D.5TR D.3FR Précaution nécessaire
Si 9 T pr P contre la menace des Blancs :
10 C.3FR C2» C.5CD suivi de D.4FR.
—107 —.

Après le 12» coup des Noirs | 23 0.4»


24 O pr » P pr 1)
25 P.4Fil T.SI)
Après le 25» coup des Noirs

13 F.31) !
Menaçant maintenant de
14 C pr PD.
13 C.3FR 26 0.40R!
14 TO.lll F.21)
15 P.4011 ! F pr C Le meilleur coup. Les
Noirs préparaient — P.3FR.
Si 15 — C pr P alors 16 C
pr PD — F.3D; 17 F.7TR
! 26 F. 21)
(menarjant de D pr C) suivi de 27 0.6FIV T.IFR
C.6FR +. 28 TO.lll P.3FO
16 P pr F Roq Tl) 29 T.51V T.311
30 G pr F ! R pr O
A 16 — C pr P aurait suivi 31 P. SFR T. 21V
17 TR.1CR.
A 31 —TprT; 32 R pr T
17 P.5CR O.Sll ! suivi de 33 T.7TB.
18 F pr O P pr F IV.1»'
19 C.5R! 32 T.7TR
Si 19 Tpr P? — T.lTRet Les Noirs ne peuvent pas
à 19 D pr P les Noirs jouent 32 — T de IF à 1R à cause
— F.3FD. de:
19 F.1R 33 P.6CK P prP
20 TO.IGR O.IFR 3i T de 511 pr T +
21 Opr P! O.OTl) + 34 T pr T
22 R.2I) » pr PT 35 P pr P R.3R
23 T.1TO! 36 P.7CRet gagnent.
Convaincus avec raison En somme la combinai-
que la fin de partie doit leur son de la finale est entière-
être favorable, les Blancs amè- ment basée sur la crainte de
nent l'échange des D. Us au- cette variante, car dans le cas
raient pu jouer aussi bien 23 où 32 — T de IF à 1R serait
P.4FD; mais cette dernière possible, les Noirs gagneraient.
tactique comportait d'inutiles
complications. 33 P.60R TprT
-- 108 —

34 P pr T P pr P PC — T pr PR; 37 T.8CD + !
35 P.6FR R.1F suivi de P.7FR.
Ou 35 — T.1R ; 36 T 36 T. 71V
pr Les Noirs abandonnent.

72. — Défense Philidor

11I.ANCS X01US 12 F.31) P.3TD!


TEICHMANN NIEMZOWITGH 13 P.4TO F.2CI)
1 P. 411 P. 4 II
14 TU.1D 0.2FI)
15 P pr PO PT pr P
2 C.3FR P.31)
S P.41) 0.3FR Après le 15» coup des Blancs
Due innovation de Nieni-
zovvitch; elle semble de beau-
coup préférable à la suite ha-
bituelle :
3 C.2J)
i P pr P P pr P
5 F.4FJD F.31)
6 Roq Cil .3FR
7 C.-3FJ) P.3TR
(Schiflers-Marco, 1805.)
4 C.3FO
comparer avec 4 CD. 2D
A
de la 47e Partie : Maroczy-
Niemzowitch. 16 P.4C1V T1V.1R
17 P.51) P.501)
4 CO.21) 18 P pr P F pr I»
Si 4 P pr P
19 O.IOO <;.4FO
5 CprPouA. F.2R
20 00.20 O.-IFO !

6 P.4FR Roq 21 F.4FO


7 F.211 F.21) Une piquante défense du
8 Roq P.4FD, etc. PCR.
(A) 21 P.3CR
5 D pr P F.2R Evidemment si 21 — D pr
6 F.5CR Roq PC?; 22Fpr PF+, etc.
7 Roq TD C.3F1)
8 D.2D F.3R, etc. 22 P.3GR 11.20
23 C..2T1V F.4C1V !

5 F.4FO F.211 Semble risqué puisque de


6 Roq Roq ce fait le PD reste sans défense.
7 D.2R P.3FO Toutefois il ne serait pas
8 F.5C1V P.3TR bon pour les Blancs de répon-
9 F.4TTV 0.4TR dre par 24 P.4FR car, après
10 F.3CR CprF 24 — P pi- P; 25 P pr P — F.
11 PT pr O P.4CO 3FR, ils perdraient un P,
— i0"9 —

24 P.3FR D.2FD! 33 T de 2 à 1R
Les Noirs projettent : 25 Si 33 T.2FR— F.6R!
— C.5TD et si 20 T.1CD alors 33 D.2CI)
— F pr G suivi de — F pr PR. Maintenant vient la mena-
25 TR.11V T.1TR ce — T.1FD. Un bel exemple
26 Ode 2D à 1FR d'attaque simultanée sur les
26 P.4TTV deux ailes.
27PprP TprP 34 T pr C
28 F.5» TO.ITR Il n'y a rien de meilleur.
29 F pr F I) pr F
30 D.4FO 0.3CO Si34P.3FD — Ppr P; 35
31 R.2C P prP — D.7CD +, etc.

Après le 31» coup des Blancs


34 PprT
35 0.4011 D.30D
36 P.4FII F.2IV
37 T.II) P.4FR
38 C.2FIV P prP
39 1) pr PD + 1) pr I)
40 Tpr» P.41)
41 P.4CR F.4F»
42 T.11) T.5TR
43 T pr P F pr O
44 IV pr F T pr P
45 R:SR T.IF»
46 IV pr P T.5FO +
47 1V.31) TdeSFOprPF
48 C.31V T.6CIV
31 G. 311 !
49 T.5IV R.3F
50 T.8R R.2F
NiemzoAvitch imagine la 51 T. 511 T.3FIV
brillante combinaison matante 52 P.4FO P.6GO
ci-après : 53 11.4IV T.31V
32 T pr C + 54 T pr T R pr T
33 C pr T T pr C + 55 0.5O P.4CIV
3illprT D.7FR + Les Blancs abandonnent.
35 R.3T F.5FR!! Cette partie peut figurer
36 T.1CR C.4CR + etc. parmi les meilleures fournies
32 T.211 G.51) par Niemzowitch.

73. — Défense Sicilienne

BI.AXCS SOIIIS 4 P.4» PprP


BURN TARRASCH 5 O pr P C.3F1V
6 CR.5CD
1 P. 41V P.4FD
2 C.3F» P.3R Cette variante est fré-
3 C.3FR G.3F» quemment adoptée depuis
— 110 —

quelque temps; elle entraîne 21 F. 2»


pourtant à bien des temps La parade ci-dessus coûte
perdus. un P.
6 F.5G» 21 C pr F
7 P.3T» 22 Ppr C G.411
Si 7 C.6D + R.2R 23 D.3CR D.3TI)
8 F.4FR P.4R 24 P.5C» » pr P
9 C.5FR + R.1F 25 F.6TR C.3CR
10 F.2D P.4D etc. 26 F.21) T.7F»
7 F pr C + Les Noirs sont maintenant
8 Cpr F P.4» les maîtres d'une forte attaque.
9 P pr P P pr P 27 F.4CO C.411
10 F.31) lloq 28 TTV.l» T.311
11 lloq F. 5011 !
20 TD.1FI) 0.3F»!
12 P.3F1V F.311 30 T.ICI) D.2FI)
13 T. 111 T. 111 Préparant la double me-
14 D.21) nace de — T.3CR.
Une nouveauté qui se mon-
tre sinon mauvaise du moins 31 F.2» T.3011
peu favorable. Meilleur est 14 32 D.3TR P.3TR
F.4FR. Le Doct. Tarrasch peut
tranquillement temporiser par
14 P. 51) un coup préparatoire, car le
15 C.41V F.4FR !
, jeu des Blancs est complète-
16 D.4FTV F pr O ment paralysé.
17 P pr F
33 R.1T 0.501V
Après le 17» coup des Blancs 34 R.IC P.3C»
35 T1V.1FD
Après le 35» coup des Blancs

17 C.4R
Les Noirs sont déjà en
possession d'une excellente
partie. 35 O pr PT !

Le coup de grâce!
18 D.4TR B.3CD
19 F.5GR OR.2D 36 P.51V C.5CR
20 P.4CD TD.1FD. 37 F.4FR C pr P!
Menace de 21 — T.6FD, Plus fort que 37 — C.6R.
-"H1--
38 IV.1T P.3FR La suite aurait été :
39 D.6R + R.2T
40 D.5FR D.3FO 41 T pr T +
41 0.4H 42 T pr T B pr D
43 P pr D C.6D suivi de
Les Blancs abandonnent. —C prF et — T.6CR.

74. — Partie du PD
J1I.ANCS soins entreprenant que ce coup de
VIDMAR DURAS F, ne disant rien et sans effi-
cacité. Etait à considérer par
1 P. 41) P. 4» exemple :
2 0.3F1V 0.3F1V
3 P.4F» P.31V 12 C.5R F pr C (autre-
4 0.3F» C.5IV? ment 13 P.4FR suivi de D.3FR).
13 P pr F C.2D
Un coup d'attaque hâtif et 14D.4CR P.3CR
non motivé qui finalement 15 D.3CR et les Blancs ont la
conduit à un échange favora- meilleure partie.
ble aux Blancs.
11 fallait continuer plus 12 Roq
simplement par 4 — F.2B ou 13 T.11V P.4F»
4— CD.2D. 14 ».21V P.30»
5 P.3II G.2I) 15 TD.1D F.3TO
6 F.3» OprO 16 C.5R T.111
7 Ppr C F.3» 17 F.IF» ».2F»
8 P.4IV 18 P.4FR PprP
19 PprP F.5C1)
Par 20 F.21) F in-F
8 P pr P P pr P 21 Tpr F TD.1F»
9 P.4FD P.3FD 22 P.5» B.4FO +
10 D.3C1), etc. 23 IV. 1T P pr P
24 P pr P F pr F
les Blancs auraient pu obte- 25 O pr F
nir un fort centre et un jeu
riche en chances sur le côté D. Après le 95» coup» des Blancs
8 P pr PR
9 F pr P P.3F1)
10 Roq G.SFR
11 F. 31)
Meilleur était 11 F.2FD.
11 P.3TR?
12 F.2»
Il semble que dans cette
partie le Doct. "Vidmar man-
que de son esprit d'initiative
habituel. On pouvait attendre
de sa part un mouvement plus
112
— —
25 G.5CR 36 T pr G
Ceci va rester sans effet. Amère nécessité de faire
Avec 25 — C pr PD ! ! les Noirs face à la menace 37 T pr T suivi
pouvaient mieux utiliser le de C pr PF +. Les Noirs ne se
clouage des pièces blanches sont pas suffisamment in-
ainsi que la position du mat quiétés du PD adverse qui est
sur la dernière rangée de leur devenu dangereusement pas-
camp et cet ensemble égali- sé.
sait complètement les jeux.
Par exemple : 37 P pr T C pr P
38 T.7F» P.4TD
25 CprPD 39 P.4F1V P.3C1V
26 D pr C ou (A) 40 T.6» IV.1R-
26 D pr D 41 R.2G P.4C1)
27 TprD P.3FR 42 T.2T» P.50»
28 C.3FR TprT 43 P.4T1)
29 CprT T.SFDetc.
(A) Vidmar termine rapide-
ou 26 D.3CD CprP ment la partie et d'une ma-
27DprPF+ R.1T! nière très correcte.
28 D pr C (non pas 28 C.GCR + 43 P.60»
à cause de — R.2T !) 44TprPT T. ICI)
28 D pr C !
45 T. SCI) TprT
26 D.3FR D.5CI) 46PprT P. 7 Cl)
27 T de 2» à 21V 47 T.l» C.3G1)
27 G. SFR 48 T.ICI) C.5T»
28 P.3T» D.4TT) 49 11.30 11.21)
29 P.61) TD.1I) 50 IV.40 R.3IV
30 T. 1» T.31V 51 P.4TR 11.4»
31 P.3TII D.5T» 52 P.5TR 1V.3IV
32 T de 211 à 2» 53 P pr P PprP
32 D.5R Après le 53» coup des Noirs
33 P.7» »pr 1)
34 P pr » 1V.1F
35 T.IF» 1V.21V
36 T.8F»
Après le 36o coup des Blancs

54 T pr P !

Les Noirs abandonnent.


Si 54 -
C pr T ; 55 P.6CD
R.2D; 56P.6R + etc.

lis —

75. — Gambit de la Dame refusé


lll.AXCS NOIRS F.2R
15 P.6D avec une
BERNSTEIN LEONHARDT position gagnante.
1 P. 4» P. 4» Le coup du texte adopté
2 P.4F» P.31V par le Doct. Bernstein a déjà
3 C.3F» P.4F» été recommandé dans un jour-
nal russe ; mais comme il
4 C.3F1ÏP pr PI) vient de subir de façon mal-
SCIVpqP P.4R heureuse son essai pratique,
6 C1V.5G» P.51) il serait possible qu'avec cela
7 C.50 C.3TO tout le système des Blancs
8 P.3IV s'effondre.
.
Peut être qu'ici8 P.4R mé- 12 Roq
ritait la préférence, ou mieux Faux serait :
encore 8 D.4TD suivi de 9D
pr G !
12 P.6D à cause
8 C.3F1V de 13 F pr P Roq
9 O pr 0 1- » pr C 14 Roq T.1D
15 F.3FD
10 P pr P F.SOI) + !

11 F.21) P pr P 13 F pr F O pr F
Arrive maintenant cette 14 Roq P.61)
position bien connue analysée 15 F.SFR G.7FO
longuement par le D Krause : 1'
16 T.ICI) F.4FR!
17 D.21)
Après le 11» coup des Noirs Les Blancs auraient tort
de s'engager dans des prises
de pions.
17 TO.IO!
18 P.5F»
De valeur douteuse.
18 P.SOI) !
19 P.4C»
Si 19 P.6FD — P.3TD;
20 C.3FD — C.5D!
19 P.4TT)
20 P pr PC
12 F.21V Si20P.3TD — D.4R.
Mauvais pour les Blancs
serait cette suite 20 P pr P
:
21 P. 7 Cl)
12 F pr F ? C pr F Après 21 D.4FR aurait pu
13 C.7FD +.(13P.3TD donné suivre : 21 — D pr P ; 22 D pr
par le Dr Krause ne nous parait F — P.3CR.
pas valoir davantage).
13 R.1D 21 D.3GD1
.
14 C pr T T.1R +. 22 P.4TD! D.4TD
15
114
— —
23 D.4FR P.3CIV Il est vrai que probable-
ment 24 C.7FD n'aurait pas
Après le 33» coup des Noirs davantage sauvé la partie, par
exemple : 24 — C.5D ! 25 R.
IT — P.7D, etc.
24 ».2F»
25 P.5T1) » pr O
26 D.4F»? C.3T1)
27 » pr PO O pr T
28 I) prO P.7»
29 ».2C»? P.81): »
30 F pr 1) I) pr F
31 P.OT» TR.11V
32 P.3F1V T.811
33 ».2FR TprT-t-
34 » pr T » pr I) +
24 G.6» ? 35 Rpr» F.61) +
Une grosse faute. Les Blancs abandonnent.

76. — Gambit de la Dame refusé

lll.ANCS soins 16 Dpr G D.2»


MARSHALL JANOWSKI 17 0».50I) P.3T»
1 P. 41) P. 4» Après le 11» coup des Noirs
2 P.4F» P.31V
3 C.3FI) C.3FIV
4 F.501V F.211
5 P.SR Roq
6 O.SFR CD.2»
7 T.IF» P.4F»?
Cette avance prématurée
est la cause de bien des en-
nuis pour les No^'s.
8 PFpr P» PRprP
9 P pr P F pr P
10 F.3»
Marshall dédaigne le gain
d'un P par 10 G pr P; il se 18 T. 7F»! Ppr G
promet davantage avec une Des maux présents les
attaque déjà élaborée. Noirs choisissent le moindre.
Malgré le gain de la D Mar-
10 F.21V shall va éprouver de grosses
11 Roq CSG!) difficultés à suivre la route
12 D.3.G» F.31V qui conduit à la victoire.
13 0.40 OR.2I) 11 est fort intéressant de lire
14 F.4FR 0.4FI) comment il arrive à atteindre
15 D.2F1) CprF le but.
- -115

19Tpr» Fpr T Après la Ai.» coitp des Blancs


20CprP TR.1FD
21 P.3T» T.4T»
22 O.SFD F.3FR
23 T.1D F.3R
24 P.3TR C.5FI)
25 ».2R F pr C
26 P pr F T pr P
27 P.4R P pr P
27 — T pr P ne serait pas
avantageux à cause de la ré-
plique naturelle : 28 P pr P
qui laisserait les Blancs avec
un PD dangereusement passé.
28 » pr P T.601) 41 Tde4àlT»
Après 28 — T pr P? le Si 41 — R.1G alors 42 D
combat serait vite terminé pr PF,
avec20D.4D!
42 T 3» TO.lll
20 ».4» P.3TR 43 D.5F1) 11.10
30 T.31) IV.2T 44 T.71) T.IF»
31 T.3C1V T.IOR 45 D.7T» T.1TI)
32 1V.2T P.4C1) 46 D.7F1) TR.1F1)
33 P.4TTV F.4FR 47 D.7G1) TD.1C»
34 P.5TR T.70» 48 D.6T1) T.1TI)
35 F.IF» T.7T» 49 D.5G1) TD.IO» '
36 D.5F» F.3R 50 D.5FR T.1T» "

37 P.4FR P.3FIV 51 D.SI) T. 4F»


38 1) pr P T.4T» 52 T.8» + T pr T
39 D.6FI) F.2F1V 53 » pr T + 1V.2T
11 est bien évident que la
54 P.4GR T.4»
prise du PTR, même par 55 D.7R R.IC
échec, serait funeste aux 56 F.311 P.4FR
Noirs, exemple : 57 F.5F» PprP
58 D.8F1V+ R.2T
39 T pr PT + 59 F. 4»! Tpr F
40 R.IC F.4D 60 P pr T F pr P
41 1).7D suivi de D.4CR. 61 D.5F» F.2FR
62 P.51)
40 D.7F1) T.1FR
41 ».71V .Les Noirs abandonnent.
.i

77. — Gambit de la Dame accepté .

m.Ascs soins 3 P.4FO P.3FD


RUBINSTEIN- SCHLECHTER
Schleehter traite le début
1 P.4» P.4» de la même ' façon; que dans
2 C.3FR O.SF1V ladernière partie de son match
.
— 116 —

avec Lasker. Tous les critiques I 18 P pr P


d'alors blâmèrent cette dé- lOTprP TD.11V
fense. 20 F.SOU
4 C.3F» Toute la partie est jouée
Dans la partie précitée le énergie]uement par les deux
D''Em. Lasker continua comme adversaires, chacun manoeu-
suit : vrant habilement pour le gain,
avec mise en oeuvre de tout
4 P.3R P.3CR leur savoir.
5 C.3FD F.2CR
6 F.3D Roq 20 C.41V
7 D.2FD C.3TD 21 T. 2»
8 P.3TD, etc.
La tentative d'attaque par
4 P pr P 21 P.4FEI échouerait à cause
5 P.31V F.4FR de — P.4FD! suivi de— C.
(ÎFprP P. 31V 3FD.
7 ».2R F.5GR! 21 P. 4 Cil!
Pour s'opposer à 8 P. 4R 22 TD.ll) D.4TI) !

8 Roq F.21V 23 P.SFR T.l»


9 T.l» Roq 24 1V.2C T pr T
10 P.3TR. F.4TR 25 Tpr T T.l II
11 P.4CR F.3CR 26 T.2FD
12 C.5R P.4C» Après le 9G» coup des Blancs
13 C pr F PT pr O
14 F.3G» OB.2»
15 P.411 D.2F»
16 F.5GR P.5C»
17 C.4T1) P. 411
Après le 11» coup des Noirs

26 0.2TR
26 — C de 3FR â 2D offrait
plus de chance.
27 D.31V C.IFIV
28 C.5FI) OdelFR
à 3GR
18 F.4TR 29 G.31) T.l»
D'intéressantes combinai- 30 G pr G O pr O
31 T. 2» F.3F1V
sons dériveraient de : 32 F.2FR T pr T
18P'prP DprP 33 » pr T
19 P.4FR- D.2FD
20 P.5R TD.1R1 etc. I
Partie nulle.
117

Douzième Tour — 10 Mars

CAPABLANCA SPIELMANN. NIEMZOWITCH VIDMAR.


DUBAS BERNSTEIN. MÂROCZY R.UBINSTE1N.
JANOWSKI BUBN. SCHLECHTER TEICHMANN.
LEONHABDÏ MABSHALL. TARRASCH repos.

L'intérêt principal de la journée se concentre sur la partie


GAPABLANCA-SPIELMANN en raison de ce que son résultat doit
être d'importance pour le classement des gagnants. Capablanea
a atteint la situation heureuse de pouvoir se contenter éven-
tuellement d'une l'émise, tandis que Spielmann par le rang qu'il
occupe se trouve clans l'obligation de jouer pour le gain. — C'est
ce qu'il montre bien tout d'abord et fort habilement jusqu'à ce
que, manquant subitement la continuation juste qui lui aurait
donné la nullité au moins, il joue le coup faible qui lui coûte la
partie.
En une tournure vive et élégante se déroule la partie entre
DURAS et le Doct. BERNSTEIN ; un Giuoco Piano. F]lle est gagnée
par le maître russe après une jolie combinaison à sacrifice.
La partie JANOWSKI-BUBN s'annonçait comme une remise; mais
vers la lin le maître anglais se laisse surprendre par son adver-
saire.
Le début joué entre LEONHARDT et MARSHALL, la Contre-
attaque Falkbeer dans le Gambit du Roi refusé, est bien rare-
ment expérimenté dans un Tournoi de maîtres. Le maître amé-
ricain s'assure la victoire en fin de partie.
NIEMZOWITCH et le Doct. VIDMAR jouent une « Partie des
Quatre Cavaliers » captivante au plus haut degré. A un certain
moment de la lutte on pouvait penser que Niemzowitch allait
écraser son adversaire ; il n'en fut rien, celui-ci trouve à temps
un coup sauveur et sans tarder il s'assure une remise.
Remises également sont les résultats a enregistrer pour les
courtes luttes entre MAROCZY et RUBINSTEIN, puis entre SCHLECH-
TER et TEICHMANN.
— 118 —

78. — Partie du PD
BLANCS SOInS Après le 11» coup des Noirs
CAPABLANCA SPIELMANN

1 P. 41) P. 41)
2 O.SFR P.4F»
3 P.3F1)
Il semble tout de même
ejue 3 P.3R doit être meilleur;
d'ailleurs ce P ne doit-il pas
avancer à 4FD dans beaucoup
de cas.
3 C.3FIV
Si 3 P.3R
4 F.4FR D.3CD! 12 P.4IV?
5 D.2FD PprP!
6 P pr P C.3FD Ce n'est seulement après
7 P.3R F.2D ce coup fautif cpie les Noirs
8 C.3FD T.1FD obtiennent une position d'at-
9 F.2R C.3FR, etc. tacme.
« Tarrasch. » La continuationjuste était
12 C.3CD pour soutenir le F
4 P.3IV C.3FI) contre la menace ^- P.5R.
Ce sacrifice de P est sans
doute fort risqué. Plus sage
12 PprP
en même temps que correct
13 G pr P C pr C
était 4 — P.3R. 14»pr0 P.4FR!
15 ».4F» +
5 pr P
1» P.41V La réponse toute prête,
6 P.4C» D.2F1) celle la plus facile ; mais non
Se portant à la défense de pas la meilleure. La D blan-
che va bientôt être importu-
leur PR.
.
née ou gênée par l'action du
F.3R C adverse à — 4R. C'est pour-'
7 F.2C1) émoi 15 D .2FD était préférable,
Meilleur était 7 — F.2R et si, dans ce cas, 15 — P.5R
suivi de 8 — "Roq puis de — alors 16 F.4FD + suivi de
F.SCR. G.4D était une bonne réplique.

8 CD.2» F.2R 15 R.1T


9 F.2R Roq 16 TD.l» P.5R
10 Roq TD.l» 17 C.4D C.4R!
18 O.301) FprF
Si maintenant les Noirs
ont la meilleure position, par Si 18 — Tpr C; 19 P pr T
contre, ils n'ont pas encore et les Blancs restent avec
la plus petite attaque et il l'avantage.
leur manque un P. 19CprF C.5CR
11 B.2F» F.5CR 20.G.3CR
=- 119 —
Après le 20» coup des Blancs I
23 P pr PF +
24TprP P.6R
25 T.TFR. Le meilleur.
25 D.4R
26 T.l R F.4CR avec
une partie très forte pour les
Noirs.
24 IV. 1T ».4R
25 T.1R
Maintenant à cet effon-
drement du jeu des Noirs, suit
une finale rapide et éner-
gique.
25 T.7»
20 P.5FR ! 26 T pr P !
Puissamment joué Leur ! Non pas 26 D pr P à cause
PR ne peut pas être pris sur de l'échange des D suivi de —
cette réponse à cause de 21 F.IFR.
— P.6FR ; 22 P.3CR et la D 26 0.2FD
noire menace de se porter à Les Noirs avaient une dé-
— 4TR en passant par — 4R. fense plus durable avec 26 —
Si au lieu de 22 P.3CR, 22 C.
3CR— P pr P! 23 R pr P — T.8D •+- ; 27 D pr T — D pr T;
D.3FD + etc. 28 RprP — P.3TR suivi de
— F.3FR.
(SchlechterJ.
21 T pr T T pr T 27 F.IF» Tpr PF
22 D.6R! 28 F.4FR!
La meilleure défense. Après cela les Noirs sont
22 P pr C sans défense. Le F ou la fina-
23 » pr C P pr PT + ? lité est perdu.
La lourde faute après la- 28 D.l»
quelle les rôles se trouvent 29 Tpr F D.1F1V
renversés. A 7TR le P est sans 30 1) pr PC + !
valeur. Les Noirs devaient Les Noirs abandonnent
prendre le PF après quoi leur
PR passé devenait tout puis- car si 30 — D pr D suivrait
sant. Exemple : 31 T.8R + etc.

79. — Giuoco Piano

Bl.AKCS soins 5 C.3FD P.3D


6 F.3R F.30»
DURAS BERNSTEIN
7 P.4»?
1 P.4R P.411 Trop tôt ! Meilleur était :
2 C.3FR O.SF»
3 F.4F» F.4FD 7 B.2D C.4TD
4 P.31) C.3FR 8 F.5CD.+ P.3FD .
— 120 —

9 F.4TD F pr F 17 R.IC F pr F
10 P pr F P.4CD 18 C.5FR Fpr T+
11 F.3CD Roq 19 » pr F ».3FR
12 Roq, etc. 20 ».2» T».l»
7 P pr P 21 C.3R F.3R
8 C pr P ROq 22 T.1FR
9 Roq Apirès le 22c coup des Blancs
Après le 9» .coup des Blancs

22 D.41V
9 0.5C1V! 23 G.SFR P.4»
Bien joué. 24 T.l» F pr G
25 P pr F » pr P
10 pr CO D.5TR! 26 D.4» P.30»
11 C.7IV+ 1V.1T 27 T.1FR » pr P
12 P.3TR Opr F 28 T.3FIV P.4F»
13 P pr O F pr P + 29 D.4TR
14 R.1T? 11 est bien évident qu'ici
La retraite à 2T eut été les Blancs pouvaient aban-
de beaucoup préférable, elle donner sans regret.
aurait empêché le sacrifice de 29 D.SFD-f
F qui vient après comme suite
inéluctable. 30 T.1F1V B.61V +
31 T.2FR D.81V +
14 F pr PT ! 32 1V.2T T. 3»
15 1) 1R D.3TR
16 T.2FR F.311+ d I
Les Blancs abandonnent.

80. — Partie du PD
BI.AS'CS soins 4 C 3FR C.3FR
JANOWSKI BURN 5 F.S» C.3F1)
6 Roq F.2R
1 P.4» P.4» 7 P.3C» Roq
2 P.3R P.4F» 8 F.2C» PFprP»
3 P.4F» P.3R 9 PRprPD ».2F»
— 121 —-

De préférence, les Noirs 33 T.5T» C.2»


auraient dû se développer en
adoptant la symétrie, c'est-à- Après le 33» coup des Noirs
dire, prenant la tactique ad-
verse, continuer par 9 — P.
3CD suivi de — F.2CD et —
TD.1FD.
10 C.3F» T.l»
Après le 10» coup des Noirs

34 P.400
Malgré la défense cpasi
indill'érenle et purement ex-
pectante des Noirs, les Blancs
n'ont rien obtenu ; sur le côté
D deux P contre un, une posi-
tion de pièces plus mobiles et
le commandement du point
11 P.5F» ! 5FD, maintenant pour aller
Par cet excellent coup les plus avant et utiliser les avan-
Blancs s'assurent un léger tages de la position sur le
avantage de position. côté D, ils doivent permettre
à l'adversaire l'occupation de
11 P. SCO la case 4FD, et de ce fait libé-
12 0.500 O.IOO rer les pièces noires quelque
13 O.SR F.21) peu gênées actuellement.
14 P pr I» 1) pr P Ces considérations expo-
15 Opr F T pr O sées on pouvait s'attendre à
16 T.l F» G. SOI) une marche paisible cher-
17 C.3FI) O prF
chant son dénouement dans
la nullité; mais il. en advint
18 I) prO T.2CO tout autrement.
19 0.4TT) 0.4G0
20 I) pr I) T pr 1) 34 C.30D
21 T. 2FD F. 11) 35 0.5F» + R.1T
22 T.6F» F.2IV 36 P.4FR T.IF»
23 TR. 1 F» T R. 101) 37 T.6T1) T.2F»
24 11.IF II.IF 38 F.11V F.31)
25 R.2R 11.111 39 F.3CR T.21V
26 1V.3I) 11.11) 40 P.4TD T.2F»
27 C.5FO T. SCI) 41 P.5TO C.5F1)
28 C.4T1) T pr T 42 P.5CB F pr C
29 T pr T T.IF» 43 P pr F T pr P
30 T.6TI) T.2FD 44 F.2FR T pr P
31 F.3F» 11. IF 45 T prPT+ R.IC
32 P.3FR R.20 4« T pr PF T pr PT
10
~ 422 —

47 T pr PC P.4T1V 53 T.7FR??
48 R.4B R.1F La faute décisive.
Pour ne pas être exposé
à l'échec à la découverte P. Après
4FR après 48 — T.7TD ; 49 53 T.âCR
F.3CR, etc.
49 F.Ht T.7T» etc )
54 F.6FR (si 54 R.6F - R.1D,
50 F.400 T.7FR 54 T pr P
.
51 R.5F T pr PF 55 R.OF R.IC
52 T.2TR P.5TR 50 F pr P T.1CR, la par-
53 F.3F» tie était naturellement remise.
Après le 53» coup des Blancs i
54 II.6F R.l»
ou 54 — R.IC ; 55 T.8TR +
suivi de F.4D +
55 T.8TR +
Les Noirs abandonnent

car après 55 — R.2R; 56 F.


4CD + — R.2F ; 57 T.8FR -+-
gagne la T.

81. — Gambit du Roi refusé


CoiUre-utlucjue Falltbeer

ltl.ANCS soins 7F.21) Roq


LEONHARDT MARSHALL 8 Roq T» Cl).2»
9 F.2R G.3C»
1 P.41V P.41V 10 F.SFR F.5GIV
2 P.4F1V P.41)
3 PRpr PI) P.5R Après le 10» coup des Noirs
4 P.3» P p?' P
5 I) pr P O 3FIV
6 O.SFI)
Après :
fiP.4FD F.4FD
7 C.3FR Roq
8 F.2R T. 111
Les Blancsn'arrivent plus
à se développer qu'avec diffi-
cultés.
6 F.4P»
— 123 —

11 F.3IV 21 T.l» C.3F1V


Un échange défavorable. 22 » pr » T pr » ,

Avec le gain d'un temps 23 T pi- T P pr T


les Noirs obtiennent l'occupa-
tion de la colonne importante Après le 93» coup des Noirs
du R et, de ce fait, ils menacent
les points faibles 4FR et 3R des
Blancs. Sans nul doute était
préférable : 14 F pr F — G pr
F;12C.3TR.
11 F pr F +
12 I) pr F T.lIV
13 D.41) D.31)
14 P.3TR
Cette manoeuvre amène
d'autres faiblesses à 3CR et
3TR, lesquelles se montrent
plus tard comme décisives
clans la fin de partie de C. 24 C.41) G.511
Toutefois il est difficile de 25 C.2R R.1F
trouver une continuation tout- 26 P.3F1) 11.211
à-fait satisfaisante pour les 27 1V.2F 1V.3R
Blancs. 28 P.3C» C.7FR
Après 14 F pr F — C pr F 29 0.4D+ 11.3F
par exemple la menace — C. 30 P.4TR P.4TR
6R est très désagréable.
31 P. 4F» C.5R
14 F pr F 32 C.2R II.4F
15 Opr F TB.l» 33 11.31) G. 4F» +
16 TTV.11V T pr T 34 11.3F 11.50
17 T pr T Cl) pr P 35 P.4CI) O.Sll +
18 C pr C C pr O 36 11.41) Opr P
19 P.3CR P.3TR
20 P.3T» P.3T1) Les Blancs abandonnent.

82. — Partie des Quatre Cavaliers


BI.ASCS soins 6 P» pr F
NIEMZOWITCH VIDMAR 7 P.31) D.3I)
Ce mouvement est peu na-
1 P.4R P.4R turel, en ce sens qu'il obstrue
2 C.3F1V G.3FI) la retraite du FR.
3 C.3FD C.3F1V 8 C.21V P.4FO
4 F.5CD F.5C» Pour empêcher 9 P.4D.
5 Roq Roq
6 F pr C 9 0.3CIV F.4TO
Une variante favorite de Le F est tout-à-fait niai
Niemzowitch, I
placé.
— 124 —

10 C.4TR P.3CIV aux Blancs une attaque écra-


Un affaiblissement fâcheux sante.
du côté R, mais qui est devenu 20 P.511 F.4F1V
nécessaire. 21 P pr P 0.31V!
11 P..3TR
coup des Noirs

Après le 91»
Meilleur parait être : 11 F.
6TR suivi de P.3TR, D.1FD et
P.4FR.
11 Cl II
12 IV. 1T
P.4FR échouerait de-,
1.2
vaut — P pr P suivi de 14 —
D.3FR.
12 P.3FI)
13 F.5CR F.II)
14 D.2I) F pr F
15 1) pr F P.SFR
16 0.6TR G.2GR
Ici, la meilleure défense 22 T pr F ?
était 16 — T.2FR car 17 P. Cette prise ne conduit qu'à
4FR n'était plus possible à l'égalité de position, tandis
cause de — P pr P suivi de — que par
P.4CR! :

17 P.4FR P pr P " 22 C pr F 1) pr T
18 T pr P T.2FR 23 1) pr I) C pr 1)
19 G.3FR 2'eC.GTR-f- R.1F
25 C pr T R pr C
Le plan naturel de l'atta- 26 C.5CR + R prP
que indiquait la suite 19 TD. 27 C.4R 4- suivi de C pr PF
1FR; mais le coup du texte les Blancs auraient gagné un P
cache un piège fort malin. tout en conservant une bonne
partie.
19 O.2F0
Les Noirs écartent adroi- 22 I) pr C
tement la variante offerte : 23 T.511 TprP
24 TD.l R Tpr G
19 D.IFR 25 T pr G TD.l Fil
20 T pr P I T pr T
21 C.5CR qui aurait ëlomio Partie nulle.

83. — Partie Française


BI.ASOS soins Au lieu de
cette continua"
MAROCZY RUB1NSTEIN tion conduisant à une symé-
trie peu intéressante on joue
1 P.4R P.31V souvent :
2 P.4» P.4»
3 P pr P 3 C.3FD C.3FR
— 125 ^
4 F.5CR F.211 Après le 1.9» coup des Noirs
5 P.5R CR.2D
6 F pr F D pr F
7 C.5CD ou F.3D, etc.
3 P pr P
4 F.3» F.SI)
5 C.3FR C.211
La réplique habituelle est :

5 C.3FR
6 Roq Roq
7 P.3FD F.5CR etc.
O Roq Roq
7 C.3FO P.3F» 13 P.3F1) TR.11V
8 C.2R F.4F1V 14 1). SOI) D.2FO
9 F.4FR FllprF» 15 TR.lll O.SO
10 C pr F O.SO 16 T pr T + T pr T
11 F pr F O pr F 17 T.lIV
12 0.31) C.2I) Partie nulle.

84. — Partie Française


Ill.ASCS KOMIS Apirès le 1A» coup des Noirs
SCHLECHTER TEICHMANN

1 P.4IV P. 311
2 P.4» P.41)
S G.3F» C.3FR
4 P pr P P pr P
5 F.5CR F.211
Si 5 P.3FD
(i C.3FR F.31)
7 F.31) Roq
8 Roq T.1R
9 D.2D, etc.
6 F.31) G.3F»
7 OR.211 O.SOI)
8 lloq O pr F 15 D.21) F.2»
0 » pr G Roq 16 TR.1R TR.1R
10 C.3G1V P.3TR 17 P.SFR T pr T +
11 F.21) P.SF» 18 T pr T T.lIV .
12 Cl).211 F.3» 19 T pr T + C pr T
13 F.4FR F pr F
14 Opr F ».3» Partie nulle.
— 126 —

Treizième Tour — 13 Mars

RUBINSTEIN CAPABLANCA. BERNSTEIN NIEMZOWITCH.


MABSHALL DUBAS. BUBN LEONHABDT.
TEICHMANN MABOCZV. TABBASCH JANOWSKI.
ArlDMAB SCHLECHTEB. SPIELMANN. repos.

Le treizième tour enregistre un événement sensationnel : celui


de la première défaite de CAPABLANCA. C'est RUBINSTEIN qui,
dans un Gambit de la Dame, sut prendre la victoire sur le jeune
Cubain, lequel jusqu'à-ce jour avait marché triomphalement et
sans arrêt vers le premier prix.
La partie, très captivante du commencement à la fin, avait
attiré de nombreux spectateurs qui, malgré la gène des rangs
serrés autour de la table de jeu, y trouvèrent entièrement leur
compte.
L'Amérique ne fut pas heureuse dans ce treizième tour, car
MABSHALL aussi, qui également n'avait pas perdu jusque là, par-
tage le sort de son compatriote. Son vainqueur est DUBAS qui,
jouant mieux de jour en jour, vers la fin du Tournoi fournit dans
sa partie avec Marshall un véritable chef-d'oeuvre de l'art dêfensil".
Incolores les parties TEICHMANN-MAROCZY,D'VIDMAR-SCHLECH-
TEB, D"- BEBNSTEIN-NIEMZOYVITCH, BUBN-LEONHARDT et D'- TAH-
BASCH-JANOWSKI se terminent par des nullités.
Seule la dernière partie eme nous venons de nommer mérite
une mention spéciale par la raison cpa'elle présente en son entier
une lutte conduite par les deux maîtres adversaires avec la môme
opiniâtreté.

85. — Gambit de la Dame refusé


11I.AKCS soins 8 Roq T.l F»
RUBINSTEIN CAPABLANCA Cette réplique semble plu-
tôt défavorable.
1 P.4» P.41) 9 P pr P F pr P
2 C.3FR P.4F» 10C.5CR!
3 P.4F» P.3R
4 PF pr P» PR pr P» Il était à prévoir que Ru-
5 0.3F» G.3F» binstein tenterait l'impossible
6 P.3CR F.31V pour battre Capablanca, car
7 F.2C1V F.2IV I
cette victoire pouvait lui assu-
— 127 —

rer le premier prix. Donc lutte Après le 1A» coup des Noirs
à outrance.
10 C.3FR
11 C pr F P pr C
12 F.3T1V! D.2R
Si la T n'était pas fâcheu-
sement à 1FD, 12 P.4R aurait
pu se jouer avec avantage.
13 F.5CR
Un bon coup, mais pas le
meilleur. Par 13 P.411 ! les
Blancs auraient absolument
conquis l'avantage, par exem-
ple :
15 C prP» D.3TR
!

13 P.4R P.51)
Si 15 — F prPF +; 16 R.
14 C.5D PprC 2C — D.2FR; 17 G.4FR et ga-
15 F pr T P pr P gnent.
1(5 D.3CDetc. 16 1V.2C TD.l»
ou 13 PprP 17 D.1F»!!
14 F.5CR Roq La pointe subtile.
15 C pr P, etc.
17 P pr C
13 Roq
14 F pr C Il est évident que si :
Il semble qu'il n'est pas 17 ïprC
sans danger pour les Blancs 18 D pr D P pr D
d'exposer leur point 2FR à 19 F pr P + suivi de 20 F pr T.
maintes attaques ; mais la va- 18 1)prF ».7»
leur de la combinaison pour- 19 D.SGI) ! C.51)
suivie par Rubinstein est d'a-
voir été élaborée par lui avec 20 0.30 OprD
une extrême précision et il Les Noirs ne peuvent pas
nous fournit ici un petit chef- éviter l'échange des D, car
d'oeuvre. après 20 — D pr PC une pièce
14 BprF? est perdue par 21 TR.1GD et
autrement si 20 — D.5GD sui-
Une faute, mais fort excu- vrait 21 TR.1D puis F.6R +.,
sable par la profondeur de la etc.
combinaison adverse. Capa-
blanca n'avait sans doute pas 21 Ppr» TR.11V
pris en considération le 17c 22 F.4CR !

coup de son adversaire. Ceci est plus fort que 22


La bonne et juste façon TR.1R après lequel les Noirs
de jouer était 14 — P pr F. par :
Les Noirs n'avaient que ce
seul moyen pour consolider 22 C.7FD
leur PR ; ils auraient évité 23 T pr T + T pr T
également tous les embarras 24 T.1FD T.711
qui ont suivi. 25 F.4CR T.7D
— 128 —

auraient obtenu une bonne Après-le 31» coup des Noirs


partie.
22 T. 3»
23 TH.111 Tpr T
24 TprT T.SCI)
Ce déplacement de T ne
nous plaît guère. Les Noirs ne
devaient pas abandonner la
défense de leur PD pour la
capture du PC. Le mieux sem-
blait être 24 — R.2F.
25 T.511! T pr P
26 T pr P O.SFI)
27 F.OR + 11.IF 38 F. 5» 1
28 T.5F1V + Jusqu'ici Rubinsteîn a
Peut-ètre la possession de joué la partie de façon excel-
la septième rangée avec la T lente; mais à présent il manque
méritait-elle examen '? le coup juste 38 F.4FD et
risque par là de perdre une
28 11. III victoire qui déjà lui était
29 F.7FR + 11.2» ! assurée.
30 F.4F1) P.3TO
!
38 P.OCO ?
Tout de suite 30 — R.3D Rubinstein doit s'estimer
valait mieux. Les Noirs n'ont heureux ejue son adversaire,
nullement à craindre l'échange habituellement si sagace, ne
des T. voit pas et laisse échapper la
.

31 T.7F1V+ IV. 31) chance qui s'oll'rait à lui après:


32 T pr PCR P.4G1) 3S TprP! L'issue
33 F.8GR P.4TO de la partie resterait bien dou-
teuse encore, exemple :
Capablanca manoeuvre 39 F pr C R pr F
avec sa dernière chance sur 40 T.6TR -f R.4F
le côté D et toute la science 41 T.5TR + R.5D
de son adversaire est encore 4-2 T.5C1) R.6F-
nécessaire jusqu'à la dernière 43 P.5TR T.7R et les
minute pour éviter la remise. Noirs gagnent.
34 T pr P Si 39 F.4F.1) ! T.7F.D
Les Blancs ont maintenant ' 40 T.ÔCD + R.2F
trois P de plus. Quoique cela, 41 F.8CR ! T.711
le gain n'est pas du tout facile 42 P.5TR et les Blancs gagne-
raient probablement.
encore, parce que les Noirs
disposent de plusieurs contre- Ceci démontre cpie si les
chances sur l'aile de la D. Blancs avaient joué F.4FD à
34 P.5T1) leur coup précédentla réplique
PT aurait échoué de-
— T pr T.5CD
35 P.4TR P.5CO vant 39 -K
36 T.6TR+ 11.4F
37 T.5TR + 1V.3C 39 P pr P P...6T»
— 129 —

40 F pr C T pr PC 41 F.5D P.7T»
Non pas
42 T.6TR +
:

40 P.7TD Les Noirs abandonnent.


41 T.5CD + R.3T
42 T.4CD(ou42 T.8CD!) î Car si le R se retire sur la
42 P.8TI) : D ! colonne de la T suit T.8TR et
43 T.4TD + et les P blancs après — R.4C ; F.4FD -f- suivi
seraient écrasants. j de T.6TD serait décisif.

86. — Gambit de la Dame refusé

lll.ASCS SOIIIS 9 F.SCI) + 0».2» !

MARSHALL DURAS 10 P pr P P pr P
1 P.41) P.4» Naturellement Duras évite
la variante :
2 P.4F». P.311
3 C.3FI) P.4FI) 10 C pr PR
4 PF pr P» Pli pr P» 11 Cpr C D.5TR +
5 P.4R 12 C.3CR F pr C +
Fort douteuse doit être la 13 Ppr F D.5CD +
14 R.2F I) pr C car les
valeur de ce Gambit; nous ne Blancs auraient une forte attaque
pensons pas qu'il soit correct. après :
5 P» pr PR 15 T.111 +
6 P.5» P.4FH !
11 C.5CR P.3T»
Si 6 C.3FR 12 0.6R B.2R
F.5CD +
7 F.21) 13 lloq
8 F.5CR F.2R Ce sacrifice d'une pièce
9 P.6D FprF est presque forcé.
10 P pr F D pr 1) +
1-lTprD F.G1) 13 P pr F
12 F pr C P pr F 14 C pr PC» T.3T» !

13 C pr PR F pr C
14 T.8D + R pr P Après le 1A» coup des Noirs
15 T pr T F pr PC avec
l'avantage.
7 P.3F1V
Le plus souvent on conti-
nue tout de suite par :
7 C.3TR C.2D !
8 F.5CD. P.3TD
9 C.4FR Ppr F
10 C.6R D.3CD
UCprPCD T.4T0 !
12 CD.7FD+ R.2F, etc.
7 F.3» I
8 C.3TR C.3FR 15 F.5C1V
17
-_ -130

F.4FR offrait de meil-


•15 21 0.01) + 11.11)
leures chances, bien que là- 22 T pr T C pr T
dcssus aussi les Noirs peuvent 23 D.5TO + ».2F»
se défendre suffisamment par Voilà maintenant le C
— F pr F suivi de — R.2F. blanc cloué, et par conséquent
15 P.4TR !
C.7FR + n'est plus possible:
un point important que l'on
Duras conduit la défense pourrait facilement ne pas voir
avec une grande habileté. ou négliger dans l'analyse de .

la combinaison.
16 O.SO» O.IFR
17 O pr P + » pr O 24 P.40I) P.301)
18 F pr C F pr PT + 25 D.8TO » pr G +
19 R pr F T pr F 26 R.IC G.5GR
20 O.SF» 0.2» ! Les Blancs abandonnent.

87. — Partie Française

lll.ASi:S NdlllS 10 D.2FO D.2FO


TEICHMANN MAROCZY
Après le 10» coup des Noirs
I P.411 P.311
2 P.41) P.40
S !' pr P
La suite la plus fréquem-
ment adoptée continue ici par:
:! C.3FD C.3FR
4 F.5CR F.2R
:", P.5R CR.2I)
(i F pr F 1) pr F
7 C.5C1), elc.
3 P pr P
4 G.3FIV O.S'FH
5 F.31) F.3.1)
6 Roq Roq 11 TR.1IV TO.lll
7 F.5011 F.5011 Poursuivant tous deux Ja
S O0.2I) CD.21) monotone variante symétrique
» P.3F» de ce début. En résumé: peu
Si 9 P.4FI.) Ppr P (non pas d'effort de chaque côté.
il -P.3I-TJ ; 10 P.âFl) — F.2KB ;
II P.-iCl) qui laisserait aux '12P.3TR F.4TR
Blancs une attaque sir- le côté])). 13 T pr T T pr T
•10 C pr P F.-Jll 14 TO.lll F.3CH
11 CD.5R F.4TR! avec 15 T pr T + G pr T.
des posilions semblables.
9 P. 3F» Partie nulle.
— 131 —

88. — Gambit de la Dame accepté


îiLAMIS NOlliS 21 T. 2 F» 11.2 F
VIDMAR SCHLECHTER 22 TO.IFO P.4FJ) !

23 P.SCO
1 P. 4»* P. 41) 11 est facile de se rendre
2 C.3FR G.3FIV
3 P.4F» P pr P compte qu'il n'y a rien à récol-
4 P.311 F.311 ter des découvertes du F.
exemples :
Cette défense semble, quel-
que peu ancienne. •1» 23 F.41) D.4D !
2" 23 F.5TI) 1) pr T, etc.
5 C.3TD F.41)
6 Opr P P.311 23 0.5R!
7 F.3» F.211 24 pr PO
1)
8 lloq Roq Si maintenant les Blancs
9 D.2R F.511 gagnent un P leur joie est de'
S'opposant à la conquôlo bien courte durée.
du centre que les Blancs peu- 24 T.81) -1-
vent facilement obtenir au 25 T pr T O pr T
moyen de 10 P.4R. 26 O.SO O pr PT
10 F pr F C pr F
11 D.2FO 0.40 Après le 9(>» couj) des Noirs
12 CI).21) G pr O
13 F pr C C.3FO
Après le 13» coup des Noirs

A ce moment la partie fut


interrompue, puis déclarée
nulle, comme il parait avec
raison.
14 F.3FI) P.4F11 Les Blancs pouvaient par
15 TR.lll T.SFR exemple continuer par 27 D.
16 G.5R C pr G ICI) et, clans le cas où les
17 Ppr G TR.IFH Noii's répondraient 27 — D.
18 0.4TO P.4CI). 6TD avec l'idée de -'poursuivre
Ils allaient être menacés l'attaque du PC faible par 28
TR.1D.
ele 19 — T.ICI), les Blancs auraient,
certainement trouvé des con-
19 O.OTO TR.IJ) tre démonstrations sur'l'aile
20 T.21V D.5FO I
du R; l'une." d'elles pouvait
. _ 132 —
déjà être préparée par 28 P. car sur tout autre coup les
4CR. Noirs obtiennent l'avantage
Toutefois si les Noirs, par :
après 27 D.1CD échangent les 29 P.5FÛ
D par 27 — D pr D ; 28 T pr D, 30 P.4CU P.4TD
alors les Blancs répondraient 31 P.5CD F.5CD!
après : 28 — T.1GD; 29 T.2CD, 32 F pr F T pr P

89. — Partie Lopez


BLANCS SOIHS 5 Roq C pr C +
BERNSTEIN NIEMZOWITCH 6 » pr C D.3F1V
7 B.3CR C.2R
1 P. 411 P. 4 11 8 C.3F» Roq
2 C.3FR C.3FO 9 C.51) C pr C
3 F.5CO 0.51) lOFprO P. 3F»
Défense favorite de Bird, 11 F. 30» P3D
très rarement adoptée; elle 12 P.3» F.311
peut céder un léger avantage 13 F.311 F pr F
au premier joueur par le fait 14 PT pr F F pr F
des PD doublés noirs. 15 P pr F D.SCR
4 F. 4F» 16 » pr » PT pr »
Le Doct. Lasker estime la
continuation du texte plus fa- Après le 16» coup des Noirs
vorable aux Blancs cpie :
4 C pr C P pr C
5 P.31) F.4F.I)
6 D.5TR D.2R
7 F.5CR C.3FR
8D.4TR P.3FD
9 F.4TD P.31)
10 C.2D suivi de Roq.
4 F. 4F»
Si 4 C pr C +
5 1)prC D.3FU
6 D.3CR F.4FD
7 C.3FD C.2R
8 P.3D P.3TR, etc. Partie nulle.

90. — Contre Gambit du Centre


BLASCS SOIHS
2 PprP C.3FR
BURN •
iEONHARDT
3 F.5C» + F-2D
1 P. 411 P. 4» 4 F.4F»
.
— 133 -
Après 4 F pr F -| D pr 11 T. 2»
F : 5 P.4D! — C pr P ; 6 C.3FR Nécessaire pour laisser
les Blancs renoncent, il est libre à la D la case de retraite
vrai, au P gagné; mais ils ob-
tiennent la meilleure position. — 1D. Mauvais serait, par
exemple: 11 — F.5CD parce
Mauvaise serait cette qu'après 12P.3TD les Blancs
suite : auraient quelciues chances
4 F pr F + D pr F d'attacpie sur la ligne CD ou-
5P.4FD? P.3FD verte.
6 P pr P C pr P
RoqTD et les
12 F.311 ».!•»
C.3FR
7 13 Roq P.4TR
Noirs ont une bonne attaque.
Bien n a t u r e 11 e m e n t les
4 F.5C1V Noirs, qui ont un P de moins,
5 P.SFR! F.4FR tentent l'attaque.
6 C.3F» 14 C.3CR F;3CH
Ici, au lieu de ce coup, 15 B.2FR R.IC
Mieses joua contre Marshall 16 C1V.41V P.5TR
au Tournoi de Carlsbad de 17 C.5F» F pr C
1907 cette bien meilleure suite. : ISFprF T.4TR
6 C.2R
19 TD.IR T.4FR
C pr P 20 F.31V C.5CR
7 C.3CR F.3CR
8 Roq P.3R 21 ».2R O pr F
9P.4FR! C.3CD 22 1) pr G C.5»
10 F.3CD F.4FD f 23 T.2FR D.3CO
11 R.1T, etc. 24 C.41V ».2F»
6 P. 3 F» Ils étaient menacés de 25
P.3FD.
Après les
6 — CD.2D !

Rlancs auraient abandonné la 25 P.3F» G.3F1)


défense de leur PD. 26 C.5F» T.l»
7 P pr P C pr P 27 P.41) T.4TR
8 CR.2R 0.3CO 28 P.4C1) C.21V
9 P.31) P.31V
10 F.4FR RoqTD Après le 98» coup des Noirs
11 ».2»
Après le 11» coup des Blancs

29 F.30»?
Les Blancs laissent échap^
— 134 —

per la variante du. gain peti. 35 T pr » P.3CD


éloigné avec 29 F pr PR. 36 C.6TO + R.2C
37 P.5CO 0.2R
29 G.4FR. 38 T.2» T.21)
30 D.511 C.3» ! 39 R.2F TR.IO
31 D.2R 40 R.3R ?
Après 31D pr PC les Noirs Ce.coup est une erreur qui
pourraient.forcer la remise par coûte aux. Blancs la qualité et
31 — C.-1B. — un demi-point.
40 P.3FR
31 P.6TR 41 Tpr P F.2F11
32 P.4CR T de 4 à 1TR 42 C.4CO F pr T
33 P.4TO C.1FD
34 0.5R O pr » Partie nulle.

91. — Partie des Quatre Cavaliers


1SLAKCS soir.s Préparant l'avance du
TARRASCH JANOWSKI
PFR.
1 P. 411 P. 411 14 P. 41)
2 C.SFR 0.3F1) Semble être bien joué et
3 G.3FO G.3F11 cependant ce mouvement s'a-
4 F.50» F.SCO chève en un développement
5 Roq Roq plutôt désavantageux pour les
Noirs.
6 P.3R P.3.1)
7 F.5011 Fpr G •15 Pllpr PO Tpr P
8 Ppr F D.2R
Cette défense donne aux Après le 15» coup des Noirs
Noirs un jeu quelque peu res-
treint.
9 T.l II G.l»
10 P.41). G.311
11 F. IF»
Sans doute celte retraite
est encore préférable à celle
de2D...
11 P. 3F»
Meilleur était 11 '— T.Il)
suivi de — P.4FD.
12 F.IFR 0.2F0 16 0.3FR
Encore ici 12 — T.-ID va- La meilleure réplique qui
lait mieux.
couvre en même temps qu'elle
13 C.4T1V T.l» attaque. — Etait aussi à consi-
14 P.3G1V dérer, un sacrifice de Pj après :
— 135 -
10 D.2R P pr P 26 PprF
17 P prP T pr P 27 0.20
18 F.2CD les Blancs avaient
pour le P une avance sur le dé- Après 27 T pr P'? — D.
veloppement et des lignes ou- 3CD ! les Blancs perdent la T.
vertes pour J'aUaque. Au lieu du coup du texte on
pouvait encore considérer: 27
16 PprP P.5FI); mais ensuite les Noirs
17 P pr P P.4F» soutiennent leurPD passé par
Préparant le sacrifice de- — D.3FD suivi de — D.-iiJ
là qualité. (ou — D.2IT).
Plus sûre était la refraile Soudainement la victoire
de la T suivie de — F.21). est devenue difficile pour les
Blancs.
18 P.4FI) Tpr P 27 » pr PF
Autrement suivrait 19 P. 28 T.II) P.3TR
5D avec une partie bien net-
tement supérieure pour les Immédiatement les Noirs
Blancs. pouvaient aussi prendre le PT;
mais api'ès :
19 G pr T G pr C
28 D pr PT
Le C est bien posté; dans 29'TprP T'.IFR!
cette situation les Noirs mena- 30 I)pr 1) F pr D
cent de — F.5CR suivi de — 31 T.'ITI) F. 41)
C.GFR +. 32 T pr PT ' F pr PF
20 F.4FR D.4TD 33 F.2CR- FprF
21 T. 511! iii I' pr I'" les, Blancs gagnent
encore le PCD.
Menaçant de 22 D pr C.
29 T pr P
21 D.6TI) 29P.3TD n'est pas meil-
22 T.311 leur, car après —P.4FD; T
Maintenant les Blancs ont pr I.' ne peut plus se faire à
protégé leur case 3FR. avec le cause de — F.6GD.
bénéfice d'un temps.
29 1) pr T +
22 D.3TI) 30 I) pr 1) T pr 1)
23 F.5R
.
F.5CR 31 T pr T F pr P
24 P.3FR F.3IV
25 F pr CI) Après le 31» coup des Noirs
Les Blancs ne retireraient
aucun profit de l'ouverture du
côté R adverse par 25 F pr
CR ; tandis que le CD trop
fort à 41) devait être supprimé.
25 T. II)
26 T.31)
Par 20 F pr C, — T pr D;
— P pr G, les Blancs
27. T pr T
eussent conservé deux T pour
la D mais leurs P restaient
très menacés.
136
— —

32 T.4T» 39 11.4» C.SCll


Avec 32 F.4FD les Blancs 40 P.3TR C.7FR
auraient eu des chances de 41 11.511
gain beaucoup plus grandes, Après:
car en toute tranquillité ils au-
raient gardé trois P sur le 41 P.4TR C.8TR
côté R, lesquels auraient pu 42 P.4CR C.7FR
apporter avec plus d'efficacité 43 P.5CR P pr P
leur appui aux attacjues de la 44 P prP C.6TR
T et du R, de même d'un au-
tre côté, après 32 — F pr F; les Noirs déblaient complète-
33 T pr F suivi de T.7FD, ils ment le terrain du côté R.
auraient pu gagner l'un des 41 R.2C
P passés, quand à l'autre de
moindre importance ils gar- Les Noirs pouvaient aussi
daient la facilité de le gagner prendre le PT et se défendre
éventuellement. contre R.6F par — C.4CR.
32 F. 41) 42 P.4TR G.5CR +
33 T pr PT F pr PF 43 11.4» P.4TR
34 F.2CR FprF 44 T pr P G.3TR
35 IV pr V P.3CI) 45 11.411 0.4FR
36 T.7CI) G.4» 46 11.4F
37 R.3F P.3CR Après dix autres coups:
La partie n'est plus ga- Partie nulle.
gnable maintenant.
38 R.4R 0.3FR + Notas du Doct. Tarrasch.

Quatorzième Tour — 14 Mars

SCH LECHTER BERN STE1N. NIEMZOWITCH MARSHALL,


SPIELMANN RUBINSTEIN. MAROCZY VIDMAR.
DURAS BURN. CAPABLANCA TEICHMANN.
LEONH ARDT TARRASCH .IANOWSKI repos.
.

SCHLECHTEU aussi, le seul avec Rubinstein qui n'avait pas


encore perdu de partie, devait connaître l'inconstance de la for-
tune. Il avait déjà obtenu une fort bonne position dans une
« Partie Lopez » contre le Doct. BERNSTEIN
epiand il précipita
l'attaque ; il en advînt que son adversaire obtenait une contre-
attaque qu'il exécuta jusqu'à la fin de manière splendide.
De la plus grande, importance pour le résultat touchant le pre-
mier prix est la partie SPIELMANN-RUBINSTEIN. Si Rubinstein,
dont c'est le dernier jour de jeu, la gagne, il est d'un demi-point
-137'
— —

en avance sur son concurrent Capablanca et celui-ci, dans ce


cas, ne peut s'assurer du premier prix que par une victoire sur
le D' Vidmar dans la quinzième et dernière journée cpii doit
1

suivre.
Par contre CAPABLANCA est dans la favorable situation de rester
premier gagnant par une remise contre le Doct. VIDMAR, si
SPIELMANN fait nulle contre RUBINSTEIN.
Que ce dernier cas se produise, cela ne paraissait guère dou-
teux aux spectateurs assistant à la première phase de la lutte
SPIELMANN-RUBINSTEIN, car le premier obtenait bien vite une
position tout à l'ait satisfaisante, voire supérieure. Mais subite-
ment la situation change, SPIELMANN joue quelques coups irré-
fléchis et RUBINSTEIN prend définitivement la direction de la
partie. Malgré tout « Dame bonne Fortune » ne semble pas vou-
loir favoriser le maître russe.
Lui, dont le mérite bien reconnu, est de gagner inéluctable-
ment toute position gagnante, laisse échapper, à la surprise
générale et justement dans cette partie si importante pour lui,
les chances réelles existantes. Il joue dans un style indécis et
sans énergie, d'où ce dénouement : au lieu de vaincre il n'obtient
que la nullité.
Peut-être pas correctement jouée, mais captivante du commen-
cement à la fin est la lutte entre DURAS et BURN ; d'un combat
acharné le maître tchèque sort vainqueur.
Le Doct. TARRASC.M oppose à LEONHARDT une « Défense Sici-
lienne » ; il a pendant un certain temps une partie embarrassée,
mais finalement, favorisé par un coup faible de l'adversaire, il
sort indemne de tous les dangers et obtient même quelques
contre-chances. Enfin, après une lutte de huit heures, la partie se
termine par une nullité.
Le même «sans résultat» est à marquer pour toutes les autres
parties du tour : NIEMZOWITCH -MARSHALL, MAROC/Y-VIDMAR,
puis CAPABLANCA-TEICHMANN.

92. — Partie Lopez


D1.A3CS NOlllS Est préféré de beaucoup
SCHLECHTER BERNSTEIN à la défense 3 — P.3TD.
1 P. 411 P. 411 4 lloq P.3»
2 C3FR G.3F» Toutes les dépenses qui
3 F.5C» G.3F1V enferment le FR doivent être
18

138 —

rejetées. Dans la pratique il Après le 10» coup des Noirs


est possible que le dégagement
se produise petit à petit, môme
après un jeu gêné, car l'adver-
saire ne fait pas toujours les
coups justes; mais la théorie
ne peut quand même pas
accepter les susdites défenses
comme de valeur réelle.
5 P.4» F.2»
Si 5 C.2D
0 C.3FD F.2R
7 C.2R Roq
8 P.3FI) F.3KR
9 C.3C-R, etc. 11 P.3TR
6 T. 111 S'ils reliraient immédia-
Ordinairement le PR se tement le C à 1FR ils seraient
défend par G.3FD, Schlechter
très gênés par — F.5GB de
leur adversaire.
choisit un autre système dans
celle partie. 11 P.3CR
6 F. 211 12 Cl Fil G.2TR
7 P.3F» 13 G.3R F.2GO
14 0.40R
De façon générale je dois Après les hésitations et
signaler les deux principaux lentes manoeuvres inhérentes
inconvénients de ce coup. 1" 11
prend au CD sa meilleure case aux posilions restreintes, la
de sortie ; 2» perte éventuelle partie entre maintenant dans
d'un temps dans les cas de sa la phase des attaques directes.
poussée à 4FD. 14 F pr C
7 Roq 15 P pr F O.IFO
8 F.4TI) 16 P.51)
"En raison de remplace-
Nécessaire pour défendre
à la fois les PD et PCR.
ment découvert de leur FR,
les Noirs les menaçaient do 16 Cil)
8 — C pr PD. A — ICI) ou — 2R ce C
S T.-1R eut été sans eloulc mieux placé,
9 G».2» F.-1FH car il est ici, et pendant bien
longtemps, inutile; il affecte
Les Noirs ont de grands une forme de pat.
efforts à produire pour rétablir
à peu près leur jeu restreint 17 P.5011
et embarrassé. Au lieu de ce coup on
10 F.2FD P.STIl pouvait très bien continuer
Afin de faciliter la case
par 17 G.2TR ; toutefois il faut
reconnaître que la suite adop-
2TR au C et en même temps tée qui entraine à l'ouverture
l'avance du PFR. ele la colonne TR est sans
risque.
— 139 —

17 P pr P 22 P.4C» T.1TR
18 G pi-PC CprO 23 P.5F1) F.3TR
19 F pr O P..3FR A'-ec l'idée de donner un
20 F.311 IV.2F peu de liberté au C reclus en
Ce mouvement a pour but lui laissant la case — 2FR après
d'occuper au plus vile la ligne 1e déplacement p rojeté — R .20.
TR avec leur T. Il en résulte 24 P pr PO
aussi que le C se trouve en- Avec trop de bâte les
core plus fâcheusement placé. Blancs entreprennent'- l'atta-
Après le 30» coup des Noirs que; celle-ci, non complète-
ment nuire, devait être prépa-
rée davantage par 24 F.4TD
et 25 T.1FD; ces préliminaires
établis les Blancs avaient de
bonnes perspectives et cela
avant que l'adversaire ait pu
mettre en ligne une partie cle
ses forces sur l'aile du R, par
exemple : à 24 F.4TD — R.2C;
25T.1FD.
Les Noirs sont déjà clans
un grand embarras, soif qu'ils
prennent deux l'ois à — 4FD
restant avec un point de mire
à — 2FD facile pour le feu
21 P. 4F» ennemi ; soit qu'ils déplacent
A la place de ce coup les leur!) à ICI) ou à— 2CD. De
Blancs pouvaient par 21 P. 3FR toutes façons ils ne peuvent
suivi de 23 guère conduire aisément cette
— T.1TR; 22 R.2Fde la ligne dernière siu le côté du R.
T.1TR s'emparer
ouverte que l'adversaire ne 24 P pr P
pouvait pas leur disputer à 25 T.IF»
cause de la position malheu- Tout d'abord 25 F.4TD,
reuse du C et cette manière, afin d'empêcher— D.2D, était
de jouer eut été peut être bien absolument nécessaire.
préférable, puisqu'elle aurait
permis des attaques sur le côté 25 D.21)
du R, lesquelles sont toujours 26 F.4T1) P.4CI)
supérieures à celles sur le côté 27 F.SCI)
D à cause de la plus forte
pression qu'ellesexercent, car, Au lieu.de celte retraite
ainsi qu'avait l'habitude de le il y avait à considérer le sa-
dire Steinitz : « non seulement crifice à 5CD, lequel, en tout
le R est une forte pièce, mais cas, pouvait offrir quelques
c'est aussi une pièce sensible. » chances sérieuses, par exem-
ple :
21 P. SOI) D pr F
27 F pr P
Superflu. En outre, comme 28 T.7FI) + R.IC
la réplique ne saurait empê- 2'J D.4CR D.'IR
cher l'attaque projetée, elle,
crée inutilement une nouvelle et les Noirs restent avec un
faiblesse à — 3FD. jeu difficile, surtout et tou-
— 140 —

jours en raison de la position I 35 11.31V D.OCR


gênée de leur C. 36 ».2I) T.8CR
27 R.2C Tout cela est mené par
28 P.4TD les Noirs avec la notion juste
de ce qui doit conduire au but.
Les Blancs continuent
leurs tentatives inutiles au 37 P pr P
lieu de s'établir solidement sur Quoi qu'il ait pu arriver
la défensive par 28 P.3FR ; 29 les -Blancs devaient défendre
R.2F et 30 T.ITR. une fois de plus le PCR par
28 C.2FR 37 T.2FD au lieu de cette
prise du texte qui est sans
Après être resté in actif valeur pour la défense.
pendant une douzaine de Maintenant leur partie se
coups environ, voilà donc ce désagrège immédiatement. .
G enfin libéré. Maintenant les
Noirs arrivent sans peine à 37 T de 8CR pr P
prendre l'offensive sur la co- 38 F.II) D.5FR+
lonne TR ouverte. 39 11.31) 1) pr PF +
29 T.6FD F pr F 40 0.3R D.8FR
30 T|pr F T.2TR 41 11.21)
31 P.3FR TDITR Peut-être 41 T.1FD était-il
32 B.2F» T.8TR + encore à. préférer.
33 11.2F TD.7TR
41 T.OTR
Après le 33» coup des JSoirs Un coup de grâce élé-
gant !
42»prPT D.5FR +
Encore plus fort et plus
précis était :
42 T.GD +
43 R pr 'T 1) pr F -f
44 R.3F 1) pr T
45 11.8C B.7CD +
46 R.4F D.7FD X
43 IV. 2F I)prPR +
44 11.IF T pr T
Menace tout de suite cle
forcer le mat par le sacrifice Les Blancs abandonnent.
de la T à — 7GR et ensuite
— D.6TR +. Le Doct. Bernstein a con-
34 T.2R ».6TR duit l'attaque très énergique-:
L'attaque se poursuit sans ment et avec beaucoup de
arrêt. Les Blancs sont mena- logicpae.
cés de la perte de leur PCR
au moins et c'est là le noeud Commentaires du B'~ Tarrasch.
de leur position.
— 141 —
93. — Partie Française
JÏI.ANCS soins La prise de ce P est
SPIELMANN RUBINSTEIN fausse. Avec l'échange des D.
suivi de F pr F les Blancs
1 P.4R P. 311 auraient obtenu une bonne lin
2 P.41) P.41) de partie.
3 C.3FO C.3FR 13 I) pr »
4 F.5CR P pr P 14 P pr » T.lC1V
5 Cpr P GO.21) 15 F.OUI P.3F1V
6 C.3FR F.211 / 16 0.3» FprP
7 C pr C -|- O pr C 17 T.1F1V T.5CR
8 F.31) P.SOI) !
Nouveau et étonnant. Le Après le 11» coup des Noirs
coup d'apparence dangereux
avant le Roq est cependant
combiné très exactement.
Après 8 — Roq suivrait
9 D.2R et tout d'abord serait
empêché — P.3CD à cause de
la menace F pr C suivi de D.4R.
Ou bien :
8 Roci
9 F pr C F pr F
10 D.2R P.4FD
11 D.4R P.3CR
12 P.4TR PprP
13RoqTD .
D.4T1) 18 F.4FIV
» C.51V Bien que les Noirs aient
9F.5CD + alors — F.
Si
déjà la partie supérieure, 18
F.3R valait mieux. Quoi qu'ils
2D sans désavantage pour les fassent, les Blancs ne pou-
Noirs. vant pas garder leur PTj ils
9 F.2CO auraient dû chercher plutôt à
10 F.5GO 4- P.3F» empêcher l'avance des P cen-
La pointe caractéristique. traux adverses.
18 T.l»
11 D.3F1V 19 P.3F» P.411!
Egalement les Blancs au- 20 F.311 P.511
raient pu jouer : 21 C.-4C» F. 3»
1.1 F pr P + F pr F Plus fort était 21 — P.
12 C pr F D.4D 4FR.
13 C.5R. (Si 13 C pr F? — D 22 P.3TR T.5TR
pr F ; 14 C.6FD — I) pr PC et 23 T.1CR R.2F
aagn'ent.) 24 R.2» T prP
13 1) pr PC 25 P.4T» P.4FR
14 D.3FR avec bon jeu.
26 C.6F1) T.21)
11 I) .4» 27 P.5D P.5F1V
12 F pr O PF pr FR 28 F.4» P.6R +
13 F pr PC 29 P pr P
— 142 —

Après le 99» coup des Blancs I F pr C ; 32 F pr. F — F.5FD ou


5R!)
31 P.CFR
32T.1FR F. 511
d'autre part les Blancs
Si
répliquent par 30 R.3D — F.
7R-t- suivi de — P.6FR est
également en faveur des
Noirs.
30 F pr P
Naturellement pas 30 R pr
P à cause cle — F pr PI) -(-d;
30 T.7TR +
29 P pr P -F 31 RI F T. 71V
A ce.moment les Noirs 32 F.OTR Fpr PO
laissent échapper le gain qui 33 Ppr P P.4TO
était à eux en forçant la par- 34 T.4TI) T.511
lie par 29 — T.7TR +. Si les 35 T pr T F pr T
Blancs v avaient répondu 30 36 T.7CR + R.lll
R.1R (ou R.1F) alors aurait 37 T.8CR + R.2F
suivi : 38 T.7CR+
30 F pr P Partie nulle.
31 PïprPF. (Si 31 C.5R + —

94. — Partie Lopez


lll.ANCS MU lis
Si 11 — D.3GD; 12 C pr
PF, etc.
DURAS BURN
12 F.3TD F.211
1-P.4IV. P. 41V La faiblesse cle 5 — P .3CR
2 0.3FR 0.3F» est maintenant clairement dé-
3 F.5C» G.SFR montrée.
4 P.3» P.31)
5 lloq P.SOU? Après le 19» coup des Noirs
.

Perte de temps.
6 P.4» Ppr P
7 P.511 P pr P
8 G pr PU B.4»
9 T.lIV F.31V
10 F.4F» B.4FI)
11 P. 4G»
Manoeuvre énergique et
fort intéressante.
11 O pr P
143
— —

13 P.3FI) PprP que le refuge d'un échec per-


14».4T»+ 11. IF pétuel : D.8FR +, D.5FD +
Si 14 — P.3FD les Blancs pour échapper au mat artis-
gagneraient une pièce comme tement préparé par les Noirs.
suit : 15 F pr F — P pr F ; Après le 98» coup des Blancs
10G.3D!
15 F pr F P pr F
16 G.3» D.SFI) !

Le coup unique pour sau-


ver la pièce menacée.
17 D.SO»
Duras s'engage audacieu-
sement clans de nouvelles
aventures.
17 O pr O
18 T pr P G.4F»
19F pr C O pr F
20 O pr P R.2C 29 C.5CI) C.5R
paraît que par 20 — T.
11 30 R.2T T.8IV?
1R suivi cle — F.11), les Noirs Ici également30 — T.8D!
pouvaient se défendre avec aurait encore forcé la remise
succès; toutefois le sacrifice ex :
.

cle la D contre deux T méritait T.81)


aussi d'être pris en considé- 30
ration. 31 D.8FD + R.2C
32 I) pr PC + R..3T
21 TO.lll TO.lll 33 D.7FR C.CCR etc.
21 — F. 31) échouerait dans celle variante les
Si
contre 22 T pi C ! 1 Blancs se laissaient tenter par
33 D.7R au lieu de 7FR, alors
22 T de 1 à 511 cette finale terrible pouvait
22 D.6TO en résulter :
Le sort cle la D noire est
décidé. 33 D.7R T.8TR +
SiRprT C.7FR +
23 T pr 1'' + 'I' pr T 35 R.IC Cpr PT +
24 I) pr I) T pr T 3G P pr C T pr D
25 P.3T1V TRI» 31 ».8F» + 1V.20
26 P.4FR T.«IV
32 1) pr PC + 1V.3T
27 D.5FO T de 1 à 61)
28 1) pr PF+ 11.IF 33 D.71V T de 6 à 81)
Sans peur le R devait mar- Hélas, trop tard ! les pre-
cher vers — 3T. Exemple. miers arrivés étant les pre-
miers servis.
Après :
28 R.3T 34».SFR + 11.4T
2'J C.5CD G.51! 35 P.4C1V+ 1V.5T
30 R.2T T.81).! 36 D'.fiTRx
31 D.7R C.6CR Une partie très intéres-
et les: Blancs n'avaient plus sante.
.

144 —

95. — Défense Sicilienne


Ill.ASCS NOIISS 20 P.3C»
LEONHARDT TARRASCH La supériorité de la posi-
1 P.4R P. 4 F» tion des Blancs saute aux
2 G.3FR C.3F» yeux. Ceux-ci ont un PD fort
3 P.41) P pr P et terriblement avancé à sa
sixième case qui paralyse le
4 pr 1»
C C.3FR jeu ennemi ; en outre les P
5 C.3F» P.311 noirs sur les files TD et FD
6 F.2R F.SCI) sont faibles. Une éventuelle
7 lloq lloq contre-démonstration ne peut
8 C pr O PC pr O s'offrir aux Noirs que clans un
9 P.511 C.1R avenir éloigné, c'est-à-dire,
Le C aurait dû plutôt ma- s'ils parviennent à avancer
noeuvrer vers — 4D. leurs PR et PFR.
10 D.4I) F.2R Malgré cette supériorité
il n'est pas du tout aisé pour
Sans doute 10 — D.2R va- les Blancs de trouver le bon
lait mieux. A partir cle là les chemin qui doit réaliser l'a-
Blancs acquièrent le meilleur vantage acquis. En tout cas
jeu. le coup du texte choisi par
11 F. 3 II P. 4 F» Léonhardt n'est pas celui à
pouvoir qualifier cle juste. Pro-
eut été probablement
11
bablement il devait jouer ici :
préférable cle continuer par 20 P.4CD.
11 — P.41), malgré la faiblesse
du PFT) qui en aurait été la 20 D.SFO
conséquence. Si 20 — P pi' P alors 21
12 D.4TO D.2FI) PT pr P et les Blancs conser-
13 F.SFR F.2C» vent de même la ligne TD
14 C 5C1) D.SG» ouverte.
15 F prF 1) pr F
21 P pr P » pr PF
16 TD.l» P.SFR. 22 T.4» D.SF»
17C.6» Fpr C
18 P pr F T.2FR Après 22 — D pr PF les
19 D.3T» P.5F» Blancs obtiendraient l'avan-
tage par 23 D.6TD suivi de
Après le 19» coup des Noirs T.1FD.
23 T.IF» P.411
24 Tde4à !»
24 P.4FR
25 F.5CR C.3FR
20 F pr C T pr F
27 P.4F» P.511
28 P.5F»
Les Blancs ont à présent
atteint leur but; mais il est
visible qu'ils ont manoeuvré
vers l'image ou l'irréalisable
car la position qu'ils ont con-
- 145
-
voitée est plutôt favorable à 30 T.5D R.1T
leur adversaire. 31 T.5C11 P.3TR
32 T.5F1V T pr P»
Après le 38» coup des Blancs 33 Tpr PF T.6»
I
34D.2C» ».4»
35 P.3TR T.1R
36 T.4CR T.5»
37 D.3C1) D.4FR
38 D.3R T.6»
39 D.4F1V- ».3R
40 T.1IV I) pr PT
41 T pr P T pr T
42 Dpi-T T.8» -t-
43 IÏ.2T D.4I)
Après 43 — D pr PFR 1?

les Blancs font mat en trois


coups par :
28 P. SFR 44- D.8R -f B.2T
Dans celle situation ein- 45 D.GCR + R.1T
barrassée le Doct. Tarrasch, 46 D pr PC x
. conscient du but à atteindre,
cherche sa seule ressource 44 D.7R D.ICR
clans l'avancement de ce P. 45 T.4FR D.SR
La phase qui va suivre est 46 T.SFR + R.2T
traitée par les deux maitrbS 47 1) pr 1) P pr I)
fort correctement et avec une 48 P.6F1) T.8F»
grande circonspection. 49 T.8T»
29 D.3C» + T.3R Partie nulle.

96. — Défense Petroff


ni.AXCs Noms 8 F.SR F.5GR
NIEMZOWITCH MARSHALL 9 F.411 D.21)
10 ».2» Roq TD
1 P. 4 II P.4R 11 lloq T» TR.1R
2 C.3F1V C.3F1V A-près le 11» coup des Noirs
3 Opr P P. 31)
4 G.3FR OprP
5 O.SF»
Avec ce coup, que recom-
mandent les maîtres viennois,
le léger avantage de début
ne peut guère être .mis en
valeur par les Rlancs! Aussi
pensons-nous que le coup
usuel : 3 P.4D est plus fort.
5 O pr C
6 PI) pr C F.211
7 F.3» 0.3F»
- 146 —

12 0.4» Après le 21» coup des Noirs


Une ingénieuse tentative
d'amener des complications ;
mais les Noirs évitent adroi-
tement tous les dangers.
12 P. 4»
Après :
•12 F pr T
13 C pr C P pr C
14 D.3D et les Noirs auraient
partie perdue.
Si 12
-
C pr C
13 D pr C I'" pr T
14 D pr PT D.4CU 22 P.3CII
15 P.4FDD.3ÏD!
Afin d'éviter l'échange du
1(5 + avec une lin de
F.5FB F, car la iinale cle T contre T
partie avantageuse. laisse encore plus cle cas cle
13 G pr C 1)pr G l'émise.
14FprP» I1.3T» 22 T pr P
15 D.3I) 1)411) 23 T.1FR P.SFR
Marshall semble vouloir 24FprPT T.5TI)
éviter la lin de partie qui suit : 25 F.4» T pr P
26 T.5FR Tpr PC
15 F pr T 27 Tpr PI) F.21'»
10 D pr I) PC pr D 28 T.5TR P.3TR
17 Tpr F R.IC 29 R.3» T.8GI)
18 FprPF T prT -f 30 T.4TR 11.21)
19 R pr T T.Il) + 31 T.4GR P.4CR
20 R.2R qui, en effet, laisse-
rait plutôt l'avantage aux Blancs, 32FprP T.8TR
malgré la qualité acquise par les 33 P.4TR T.ttTR
Noirs. 34 P pr P P pr P
16 P.3FR P.3F» 35 T.40 4- R.31V
36 F pr 1» T pr P +
17 D.4F1) T pr F 37 F.3II F.SCO
18 T pr T » pi'T 38 T.4II + R.3»
10 Opr» P pr I) 39 T.81V F pr F
20 Ppr F F.31)
21 R.21) T. 511 Partie nulle.

97. — Partie Française


m.Axc.s soins 4 F.3» F.SI)
MAROCZY VIDMAR 5 0.3F11
1 P. 41V P. 3IV Meilleur était 5 C.3FD.
2 P.41) P.4»
3 P pr P P pr P 5 G. SFR
_ -147.—
Si 5 F.ôCR! 18 G pr T
6 Roq C.3FD
7 P.3FD D.2D Après le 1S» coup des. Blancs
8 P.4CD CR.2R
S) P.5CD Cil), etc.
6 Roq Roq
7 F.5CR F.5C1V
8 CD.2» C».2»
9 P.3F» P.3F»
10 ».2F» ».2F»
11 F.4TR F.4T1V
12 F.3C1V F.3CIV
13 F pr F» PT pr F
14 TR.lIl F pr F»
15 PT pr F TR. 111
10 T pr T + T pr T
17 T. 111 TprT + . Partie nulle.

98. — Partie des Quatre Cavaliers


m.ANCs noms La copie .de cette.;partie
CAPABLANCA TEICHMANt s'est trouvée ëgnréej'Te. fait
est regrettable,"-toutefois ce
1 P.411 P.411 n'est là seulement; cpt'.une.pef.te
2 G.3F1V O.SF» au point cle vue documentaire
3 O.SF» G.SFR et qui n'atteint que l'entre-
4 F.50» F.SOI) prise du « Recueil complet des
5 Roq Roq Parties jouées clansle" Tour-
6 P.SI) P.3» noi ».
7 F.5011 F pi- G La partie comporte une
8 Ppr F C.21V vingtaine de coups environ et
se termine par une nullité;"les
deux adversaires jouèrent très
correctement mais quelque
peu machinalement,ils-parais-
sent s'être inspirés de ce pru-
dent principe : « Ne me fais
rien cle mal et je ne t'en ferai
pas non plus. »
J. M'."-
—-148 —

Quinzième et dernier Tour — 16 Mars

"VIDMAR CAPABLANCA. BERNSTEIN MAROCZY.


TARRASCH DUBAS. TEICHMANN SPIELMANN.
BUBN NIEMZOWITCH. JANOWSKI LEONHABDT.
MARSHALL SCHLECHTER. RUBINSTEIN. repos.

La situation des candidats aux premières places était avant


cette dernière journée:
CAPABLANCA... +9
RUBINSTEIN
]>' VIDMAR.
...
...
+9 mais n'ayant plus à jouer
-f- 8 X
MABSHALL.
D>- TARRASCH.
... +
+
8
7 %
SCHLECHTEli
NIEMZOWITCH
...
.

.
.

.
+7
+7
L'intérêt capital porte naturellement sur la lutte entre Je
Dr VIDMAR et CAPABLANCA puisque le résultat va décider du
premier prix. Si Vidmar gagne il est seul premier vainqueur tan-
dis que le maître cubain s'assure le premier prix simplement par
une remise.
On s'attendait donc, clans ces conditions, à voir Vidmar jouer cle
l'avant; contrairement à ces prévisions, celui-ci préfère s'établir
solidement et avec circonspection puis attendre l'éventualité d'une
offre de quelque chance. Mais celle-ci ne se produit pas car Capa-
blanca, bien conscient de l'importance de ce moment, sait habi-
lement éviter tous dangers, cle sorte que finalement la partie se
termine-par une remise. Ce demi-point établit définitivement le
•rang d'ordre des trois premiers.
Le D>' TARRASCH succombe contre DURAS dans une «Partie des
Quatre Cavaliers » que celui-ci joua supérieurement. Du fait de
cette perte le D>' Tarrascli quitte le rang des candidats aux prix.
11 en est de même pour NIEMZOWITCH que sa nullité' avec BURN
écarte dès lauréats. Partie bien jouée des deux côtés et avec
énergie. Le quatrième prix ne peut plus être maintenant que la
récompense de MARSHALL ou SCHLECHTER. Il est vrai cpie
Schlechter ne peut aspirer au partage du quatrième que par une
victoire sur Marshall, lequel a le trait par dessus le marché. La
partie prend très vite une tournure tellement favorable pour lui
qu'une défaite du maître américain paraît inévitable. Tout à la
fin, dans une position nettement gagnante Schlechter commet
— 149 —
pourtant une faute incompréhensible après laquelle la partie se
termine en nullité. En conséquence le quatrième prix échoit à
Marshall.
Des autres parties, celle entre le Dr BERNSTEIN et MAROCZY
mérite d'être citée à cause cle la finale subtile. En outre celle que
JANOWSKI gagne a LEONHARDT, puis enfin la partie entre TEICH-
MANN et SPIELMANN qui s'achève en nullité.

99. — Gambit de la Dame refusé

BI.ASCS NOll'.S 1« F.31) TD.1F»


VIDMAR CAPABLANCA 17 C.5C1) T.4»
1 P. 4» 1». 4»
Actuellement 17 — P.4TD
2 P.4F» P.3R ne serait pas bon à cause de
18 F.3R.
3 G.3F» P.4FI) .

4 P.311 G.SFR 18 CGI) Opr C


5 C.3F1V C.3FI) 11) P pr O
0 F.31) PDprPF
Capablanca, qui n'a pas Apirès le 19» coup des Blancs
besoin cle plus qu'une remise
pour s'assurer le premier prix
joue naturellement la simpli-
fication de position. Après :
6 — F.3D les Blancs continue-
raient par 7 Roq — Roq, puis
8 D.2R menaçant cle 9 P.4R.
7 F pr P F.211
8 Roci lloq
« P pr P
Si les Blancs voulaient
éviter l'échange des D ils de-
vaient choisir la continuation,
toujours un peu dangereuse: 1» F prP !
9 D.2R — P pr P; 10 T.1D.
Par celte jolie combinai:-
i) 1) pr I) son les Noirs forcent la remise
10 T pr » F pr P si importante pour eux. Si 19
11 P.3T1) P. SOI) — F.SFR; 20
F'.411 !
12 P.4CO F.211
13 P.4R T.l» 20 F -pr F T.l» !
14 F.4F1V F.20» Partie nulle.
15 P.51V ! C.1R !

Si 15 C.2D Les Blancs n'ont rien de


16 C.5CD P.3TD ? mieux que 21 F pr PT +, ce
17 C.7FD TD.-1PD qui amène une finale cle F cle
18 C pr PR ! différente couleur.
' '
— 150 —
100. — Partie des Quatre Cavaliers
lll.AXCS X01I1S i) 0.211 F.4F»
TARRASCH DURAS 10 F.5CR
1 P. 4 11 P. 411 Pour empêcher — P.4D.
2 O.SFll O.SF» Etait aussi à tenter: 10 P.
3FD et cle même la variante
3 0.3F» O.SFll 10 P.5R qui chassait le G
4 F.5C» F.SOI) ennemi à — 1R car après :
5 Roq Roex
O P.31) C.5I) 10 P.5R C.5CR la suite
7 F.4F» serait :
11 P.4FR C.6R
Si 7 C pr C suivrait 7 — P 12 F pr C P pr F
pr C; 8 C.2R P.4D!
7
-P. 3F» ou 11
13 P.41), etc.
D.5TR
12 P.3TR, etc.
Très finement joué. Faible 10 P.3TR
-serait 7 -
P.31) car le dit, P
doit aller absolument à — 4D
11 F. 4 TU
A considérer était: 11 F
si les Noirs veulent obtenir une
partie satisfaisante. Toutefois pr C — D prF; 12 P.4FR.
— P.4D immédiatement tour- 11 P.4C1V ! '
nerait à l'avantage des Blancs M; oave m e n t nécessaire
à cause cle la suite:. pour continuer par — P.4D;
7 P. 41) après — P.31) les Noirs reste-
8 CD pr PD CR pr CD raient avec un jeu faible.
•J Fpr C F.5CR 12 F.3GR P.4»
10 P.3F1), etc. 13 Ppr P G prP
8 G pr G 14 F.511
Les Blancs ne peuvent Joué trop vite, sans ré-
guère prendre le PR car il flexion suffisante, ce coup con-
s'en suivrait: 8 — D.4TD ou duit au moins à la perle cle la
aussi — P.3D et après la re- qualité. Au lieu de cela les
traite à — 3FR viendrait 9 -— Blancs devaient continuer par
F.5CR sans que les RI an es 14 F pr C — D pr F; 15 P.4FR.
puissent détruire le clonage Après quoi ils étaient assez
(10 F.311? —. CprC +; 11 P bien placés.
pr C — F.6TR suivi cle — P. Après le 14» coup des Blancs
41) ou 51) ! et gagnent).
Toutefois si les Blancs
après 8C, prPR — P.31) ne
retirent pas leur C mais le sa-
crifient par 9 GprPF, alors ils
gardent bien la supériorité
numérique cle la T et deux P
contre deux pièces légères,
mais ils restent mal placés,
parce que, pendant long-
temps, leur T ne pourra exer-
cer le même effet que les
pièces mineures des Noirs.
8 PprC
- -
151

14 T.IR ! I ne doivent pas échanger tout


Ala place de cette suite de suite parce que les Blancs
les Noirs pouvaient chercher gagneraient un P après D pr
le gain d'Une pièce par : T — D.1FR; F pr PF +.
14 F.5CR Après le 93» coup des Blancs
15 P.3TR ! Fpr G
16 1)
pr F T.IR
Toutefois après la réplicrue :
17 P.4FR P.3FR
18 D.5TTI le résultat eut été
fort problématique.
15 Fpr PI) F.5C1V!
10 F pr F
Si 16P.3FR les Noirs ga-
gneraient par 16 — F pr F +
suivi cle — C.6R.
10 F pr C
17 ».2» Fpr T 23 T. ICI)
18 T pr F Très fin. Les Noirs mena-
Pour la qualité les Blancs cent cle gagner le F par 24 —
ont comme compensation un P.4GD.
P et un très beau jeu qui n'est Pour parer à cette menace
pas facile à démolir. les Blancs ne peuvent donc
18 P. 30» pas, comme ils en avaient le
projet, se soustraire à l'échan-
10 F.4» P.4F» ge des T. Alors, sans T, la par-
20 F.31V T.311 ! tie des Blancs est faible et doit
Après 20 — G pr F la ré- aller à la dérive, tandis qu'un
plique des Blancs 21 P pr G matériel cle T et F contre deux
ouvrant la file du FR et de ce T offrait plus cle ressources.
fait battant fortement sur le 24 P.4TR
point 2FR ennemi leur lais- 11 n'y a rien, ici à suggérer;
serait une assez bonne posi- les Blancs n'ont seulement
tion.
qu'un P en compensation de
Actuellement les Noirs la qualité sacrifiée et cle ce-
cherchent à.opposer la T à —r fait leur adversaire a encore
3FR. quelque chose à gagner.
D.ll) Le coup du texte inaugure
21 C pr F un plan d'attaque, sur le Côté
22-Ppr G T. SFR R; mais celle-ci n'aboutit
Ce vis-à-vis est très désa- qu'à ouvrir la colonne TR au
gréable pour les Blancs. S'ils bénéfice des Noirs.
retirent la T à 1R elle devient
inefficace et les Noirs arrivent 24 T pr T
à prendre l'attaque par — D. 25 » pr T D.2R
2D et D.4FR. 26 P pr P P pr P
27 P.4R 1V.2C
23 T.SFR 28 P. S F» T.1TR
Sur cette réponse les Noirs 20 P.4»
152
—.. —

Cette avance de P alc'dcî- 30 F.3TIV T.IR


faut d'ouvrir trop de lignes
aux Noirs et de compromettre Après le 39» coup des Noirs
la bonne position des P blancs.
Les Blancs ont évidem-
ment l'intention de P.4D et
P.5R ; immédiatement 29 P.5R
aurait été désavantageux pour
eux à cause de 29 — D pr PR;
30 D pr PF 4 R.-3T.
2» T.5TR
D'abord l'échange des P
était immédiatement décisif.
Exemple :
29 P pr P
30 P pr P T.5TR
31 F.31) D.3D 40 D.5F1V
Et les Noirs attaquent le Les Blancs n'ont plus cle
PD en même temps qu'ils me- coups satisfaisants.
nacent d'un échec à — 7TR.
40 D.7R +
30 F.31) 41 F.2CIV T.1TR +
Si à 5D le F occupait un 42 R.IC D.8R +
poste plus agressif, par contre 43 D.1F1V I) pr PC
il ne pouvait plus concourir à 44 D.2II ».7TIl +
la défense du R. 45 1V.2F D.5FR +
30 1» pr 1» 40 R.IC T.l F»
31 P.3CIV T.OTR 47 D.3I) P.5CR
32 D.4CK T.3T1V 48 F.IFR T.8F»
33 PprP D.2F1) 49 P.511
Le combat est virtuelle- Tout de suite 49P.6D cou-.
ment terminé en faveur de terait le P à cause de la répli-
Duras; la suite n'est qu'un que — P.6CR; 50D.2R.
spécimen instructif de procé-
der. 40 T pr F +
34-F.IFR La prise ofl'evte 49 .— D pr
PR aurait inutilement prolon-
Naturellement mauvais gé la lutte.
serait 34 1) pr PC -j- à cause
de — T.3CR. 50 » pr T 1) pr 1) +
34 D.8F1) Les Blancs abandonnent.
35 ».2R T.31)
30 ».2FR P.SFR Après 51 R pr D les Noirs
Pour empêcher 37 P.5R auraient deux P passés, les-
cpii aurait encore donné quel- quels, bien qu'ils ne soient pas
ques chances aux Blancs. liés, devaient en jouant cor-
rectement inarcher avec suc-,
37 1V.2T R.81) ces en s'aidant l'un et l'autre
Ceci amène une désagré- cle telle façon que la perte de
gation décisive de la position l'un des deux aurait comme
des P blancs. conséquence l'avance irrésis-
38 P.5» T.l» tible de son compagnon.
— 153 —

101. — Gambit de la Dame refusé


HI.ANCS soins En outre le coup du texte-
BURN NIEMZOWITCH contient un petit piège.
1 P. 4» P. 4» 15 Ppr G F pr PR
2 P.4F» P.3.1V 16 T.ICI) lloq
3 C.3F» P.4F» 17 P.3FR
4 PF pr P» PII pr P» Les Blancs évitent le piè-
5 G.3F1V O.SF» ge. Après 17 T pr PC, capture
« P.SO11 C.3FR fort séduisante pour un adver-
7 F.2C11 P.3TR saire fougueux, aurait suivi :
8 Roci F.35$ 17 — T pr F: 18 D pr T — F
O P.3R T.IF» pr C, gagnant nettement une
10 C.21V P.5F1) pièce.
11 P.SCI) P.4CI) 17 F.4TTV
12 0.5R F.31) 18 P.4II D.4TI)
Ceci conduit à la perte 10 F. 4 F 11
d'un P. Meilleur était 12 — F. Meilleur eut été : 19 F.
2R. 2CD.
Après le 19» coup des Noirs 10 F pr F
20 O pr F
Après le 20» coup des Blancs

13 P pr P
Une belle et profonde com-
binaison. 20 CprPR!
13 C pr G Donnant une belle tour-
nure au combat et, peut-être,
Si 13 PC pr P- l'unique chance pour les Noirs
14 C pr PFD I? pr C de sauver la partie.
15 P.5D ! etc.
21 C pr F D.SG» +
14 PprP» F.5G-R 22 1V.1T G.7FR +
-14 F.4FR? 23 T pr C 1) pr T
15 P pr C PprP 24 D.1CR
16 C.4D aurait été
encore plus Malgré -le bénéfice net
avantageux pour les Blancs. d'une pièce en plus le jeu exige
20
- - 154

encore une grande, circons- 37 Opr P T.6F»


pection. 38 R.IC P.5TI)
Le désir d'échanger les Si) 11.2F P.(ÎTl)
D est donc bien légitime delà 40 11.211 P.7T1)
part des Blancs. 41 1.1.2» T pr PF
24 1) pr PT Après le 41» coup des Noirs
25 T.l»
Les Blancs arriveraient
vite dans une mauvaise posi-
tion s'ils s'engageaient clans
une attacme sur le coté D.
Exemple:
25 T.1TD D.7CD ou A
26 D pr PT T.«KO +
27 '1' pr T D pr "f +
28 D.1CR D.7D suivi de
la menace 20 — T.1FD etc.
A
Si 25 1) pr P 42 T.1TIV
26 P.4CR T.7F1)
27 P.4KR D.7D Plus simple était la suite:
28 T.1P, etc. 42 C.41) T.7FR +
25 T. 7F» 43 C.2R TprPT
20 D.4I) D.7C1) 44 Ï.-ITI) suivi de Tpr PT.
27 I) pr » T pr I) 42 T.7FR+
28 P.O» T.l» 43 R.3F T.70IV
20 F.3TR 44 1V.2G P.4TR
Le P passé devient dan- 45 T.1T1) Tpr PT
gereux pour les Noirs. 40 T pr P P.3C1V
P. SOI) 47 R'.IF R.2G
20 48 0.4Cl) T.8TR +
30 P.7» P.OG» 40 R.2»
31 G.4FR R.2C soutenant éven-
4:9
Marchant en tonte hâte tuellement la T aurait permis
vers le PCD ennemi dont de garder le P.
l'avancement devient pour
eux fort inquiétant. 40 T.OTR
31 Ï.V4T» 50 T.3T» P.5TR
II. IF 51 T. 31) T.7T11 +
32 F.SFR 52 11.311 P pr P
33 0.5» T.7F» !
53 T.11) P.4FR
Très adroitement joué et 54 11.3F P.5F1V
avec beaucoup d'à-propos; il 55 11 pr P T.5TR +
était nécessaire d'occuper la 56 R pr P T pr G
ligne FD même au prix d'une
qualité sacrifiée. Partie nulle.
34 F pr T P pr F Une intéressantelutte con-
35 T. IF» T pr P duite avec énergie par les deux
30 C.3R T.6» adversaires.
— 155 •—

102. — Partie du PD
lil.A.NCS NOlliS 16 P.4CR O.SF»
MARSHALL SCHLECHTER 17 T.l» G. 111
18 O.SF» G.411
1.P.4-» O.SFll 19 G.501) G pr G +
2 P.4-F» P.4FI) 20 Fpr G F.211
3 P.31V P.3II 21 P.411 D.3C1)
4 O.SF!) P.41) 22 C.3FÎ) P pr P
5 O.SFll F.3» 23 G pr P P.4FR
6 P.3TI) lloq 24 P pr P T pr P
7 P» pr PF F pr P Les Noirs eussent mieux
S F.211 C.3F» joué en prenant avec le P.
» P.4CI) F.31)
10 F.2C1) P.411) 25 F.2GR T.4»
11 P.5F I) ? 20 F.4» ».1I)
Une faute! On pourrait 27 F.SFR
supposer (pie Schlechter, en Pour parer à la menace
jouant son coup précédent, noire — P.4-R.
avait pu l'espérer. La suite
correcte était: 'Il P.5GD. 27 11. IF
H P pr P 28 O.SO 11 T. 21)
12 P pr 1» T pr T 2» R.2G
Après le 19» coup des Noirs Après le 29» coup des Blancs

13 » pr T ? 2» P. 41V
Evidemment plus logique Bien à tort les Noirs renon-
était ici : 13 F pr T, bien qu'a- cent à l'avantage cle deux P
près, la. position des Noirs était gagnés avec l'idée cle simpli-
fier la position ; il en résulte
encore préférable. Si ceux-ci qu'à partir cle ce moment les
continuaient par 13 — F.211 Blancs acquièrent des chances
alors: 14D.3CD — P.3CD; 15 de remise.
D.4TD — F.21) avec l'avan-
tage. 30 F pr P T pr T
13 C pr PC 31 F pr T ».4» +
14 Roci F pr P 32 P.SFR
15 C4T1) F.3» Si 32 F.SFR — F.6TR +.

- 156 —

32 ».7» + 54 C.2F1) +
33 F.211 D.3TR 55 11.6F C.3IV
34 D.3F» F.6TR + 56 Fpr PO G.5I) +
35 11.2F P.4C» 57 II.5F Opr F
36 ».4I) 58 IV pr C 11.311
est clair que les Blancs
B 50 11.4F llpr P
ne peuvent pas prendre le PCD 60 11.3» 11.5F
à cause de — D.3CD -+-. 61 1V.2R
36 D.3FI) Après le 01» coup des Blancs
37 D.4FR + R.IC
38 C.5FR D.4F1) +
30 R.3G Fpr O
40»prF F.3»
41 P.4F1V F prF
42 Ppr F P.3C1V
43 ». 611 4- RI F
44 F.SFR D.8G1H-
45 R.3T D.OR
46 IV.2C ».4GR+-
47 11.2F D.2IV
48 D.51) D.STR +
40 11.311 ».8R +
50 11.41) ?
On ne s'explique pas pour- 61 IV.511 ?
quoi les Blancs offrent à leur Marshall a la bonne chan-
adversaire la facilité d'échan- ce que son adversaire, jouant
ger les D. les yeux fermés devant le che-
Sans aucun danger pour- min de la victoire si proche,
tant, ils pouvaient jouer 50 R. laisse passer:
4F.
(H R.5C
50 ».7» + 02 R.2F R.6T
51 R.41V » pr » -f- 63 R.IC P.5TR
52 IV pr » 1V.21V Gi R.1T P.4CR
53 F.4C1V P.4T1V 05 R.IC P.5CR
54 F.21V GO R.1T P.GCR, etc.
Après le 54» coup des Blancs dont l'issue gagnante le pla-
çait quatrième ex KCJIW avec
lui ;les deux maîtres termi-
nant ainsi le Tournoi chacun
avec huit points.
62 IV. 2F 11.6»
63 11.3F P.4GR
64 11.2F R.5R
65 11.211 IV.5F
60 11.2F 1V.5G
67 R.2G P.5TR
68 P.3T1V +
Partie nulle.
— 157 —

103. — Partie Française


ItLAXCS XOIKS G sur le F va être nettement
BERNSTEIN MAROGZY démontrée.
1 P. 411 P. 31V 24 P. SFR F.21)
2 P.4F» 25 T pr T F pr T
Peu usité et de valeur
douteuse. Après le 95» coup des Noirs
2 P. 411
Perte de temps. Meilleur
sans doute devait être : 2 P.
4D.
3 C.3F1V O.SF»
4 O.SF» P.3C1V
5 P.4» P pr P
6 Cpr P F.2GR
7 F.3II P.3»
8 F.211 OR.211
i) Ro(j Uo<i
10 D.2I) P:4FR
11 O pr O
11 P pr P serait moins 26 IV.2F P.4GIV
bon à cause de — F pr G ; 12 Pour laisser le chemin
F pr F — G pr F, etc. libre au F; mais il eût été plus
11 O pr O avantageux cle se réserver
12 P pr I» F pr P l'avancement des P jusqu'au
13 F.SFR D.1FJ) moment où les Blancs auraient
avancé les leurs, et continuer
Voilà un poste pour la D ici par — P.4FD.
qui n'est guère enviable, edle
ne l'occupe cpie pour défendre 27 R.31V F.3GIV
le PC dans l'éventualité d'un 28 P.4CD! P.3TR
déplacement du CD. 20 IV.4» 1V.3F
30 P.4TT) R.3IV
14 F.5» 4- 1V.1T 31 P.5T» IV.2»
15 F pr C Ppr F 32 C.l» 1V.3IV
16 F.41) D.31V 33 C.31V P.4T1V
17 F pr F + R pr F 34 P.3CR FV1R
18 P.SOI) D.3FR
10 TD.l 11 TU. III On remarquera combien
20 T.311 TprT l'action du F est restreinte et
21 I) pr T D.3IV sans effet en comparaison de
22 1) pr I) F pr » la manoeuvre facile et efficace
23 T.IR du G.
T.IR
Ce projet d'échanger les 35 C.2C1V 1V.3F
T est plutôt profitable aux 36 P.4TR F.2FR
Blancs. Les Noirs ont déjà des 37 PprP + Rpr P
P mal placés parmi lesquels 38 C.3R R.3F
il en est un isolé; clans une 30 C.1FR IV.4F
telle position la supériorité du 40 C.2D R.31V
— 158 —

41 C.3G» 11.21) au moment de sa combinaison


42 11.3» F. SOU + du 51° coup. Naturellement si
43 II.3F F.801) 54-- R pr P ; 55 P.SFR.
Après le 43» coup des Noirs 55 11.511 RprP
56 P.SFR P.5TR
57 P.6FR F.4TR
58 COR P.6TR
50 C4.-FR
Les Blancs gagnent un
temps important.
Après le 59» coup des Blancs

44 P.5F1) !

Bien joué et au moment


propice.
44 F.7TI)
45 C.4I) P pr P
46 P pr P
Les Blancs ont ainsi at-
teint la position « idéale ». Le 50 F.'IR
R noir a. sa route barrée tan- Si 59 P.7TR
dis que le R blanc a l'entière GOCprl< + "R.5T
liberté de ses mouvements. 01 P.7FR P.8TR : 1)
46 F. 4» m C.4FR TJ.8R +
47 R.3» R.'IF 03 R.G.I.) et gagnent.
48 P.4FR! 11.2» 60 G pr PT 11 pr C
Si 48 — R..2G, alors 49 G. Commence à présent une
2FD — R.3T; 50 C.4GD+ sui- fin cle partie classique de P
vi cle C pr F et le PFR va à D qui est très instructive.
sans obstacle. 61 IV. 6» ! II. SC
40 11.311 11. 211 62 R..7F ! II.4F
50 0.2F» 11.311 (>3 R.7G IV pr P
51 11.41) 64 llpr P .
F.2FR
Bien plus fort était tout 65 R..7C F.5F»
cle suite 51 G.4GD. 66 P.0T1) F pr P +
51 F.STR 67 R pr F 11.411
52 0.40» R.4F 08 R.7G !

53 C.6T» R..5C Les Noirs abandonnent.


54 G pi- P F.6FIV !
Une des meilleures par-
Ce coup qui arrive encore ties du Tournoi. Elle peut ser-
à temps pour empêcher l'avan- vir cle modèle pour la straté-
ce du PF n'a sans doute pas gie moderne des «lins de par-
été prévu par le D' Beïnstein
1 tie »,
— 159 —

104. — Partie Française


IILANCS X01US O P.3TR OD.21)
TEICHMANN SPIELMANN 10 F.3» F.3CR
11 F pr F PF pr F
1 P.41V P. 311 12 ».S» ».2F»
2 P.41) P.41) 13 TR.1R TH.111
3 G.3F» C.3FI.V 14 T pr T + T pr T
4 P pr P 15 T.IR TprT +
Un écart cle la variante 16 C pi'T F.5FR
habituelle 4F.5CR qui semble 17 F pr F I) pr F
peu recommandai:»6.
Après le 1.7» coup des Noirs
4 P pr P
5 F.5CII P.3F»
0 G.3FR F.31)
7 F.211
Tartakover contre Spiel-
mann, à Vienne en 1910, con-
tinua ici par:
7 K.3D Rorr
8 Roq F.5CR
9 P.3TK F.4TR
10 P.4CR suivi de C.2R
7 IVocj
8 Roq F.4FIV Partie nulle.

105. — Partie du PD
Itl.ANCS SOUiS P.SCI)
7 PFpr P»
JANOWSKI 1E0NHARDT 8 PII pr P» I» pr P
0 F pr P Rorr
1 P.41) P.4» 10 F.20» P.SOI)
2 G.SFR P.4F» 11 G.3F» O.SO»
3 P.311 O.SFll 12 P.3TI)
4 P.4F!) P.311 Un mouvement inutile.
5 F.31) G.3F» Les Blancs pouvaient jouer
6 Roq F.2II immédiatement 12 C.5R.
La prise du PF serait in-
férieure, car elle abandonne- . 12 G». 4»
rait le centre aux Blancs, ex.: 13 O.SR F.20»
14B.3F1V T. IF»
6 PD pr PF 15 TD.1F» P.3T»
7 F pr P P.3TI) 16 F.31) T.2F»
8 C.3F.1) P.4CB 17 0.41V D.1T»
9 F.31) ' F.2CD
10 P.4TD P.5CI") Afin déjouer la TR à 1D
11 C.4R avec le meilleur jeu. ou 1FD suivant les cas.

160 —

Après le 11» coup des Noirs I Après le 26» coup des Blancs

18 T pr T ! C pr T 26 T pr » ?
'10CprC-f- F p'" C
20 D.3TII F.511
! Mal joué. Etait ici presque
Forcé à cause cle la me- .indiqué: 26 — D.6R + suivi
cle — G.4D, variante qui lais-
nace du mat qui ne peut être sait une bonne fin do partie
paré ni par — P.3CR ni par .
aux Noirs.
— P.3TR.
21 F pr F » pr F 27 P pr » T pr PCI)
22 C.7»! T.IF» 28 T pr O T pr F
Le seul coup possible, au- 29 T pr P T.711
trement, après l'échange à — 30 P.5» Tpr PR?
SFR le C serait perdu par D. Une grosse erreur qui
3CR -f- coûte un P et peut-être la
23 C pr F + P pr C partie. Il était évidemment
24 D.30R 4- meilleur de continuer comme
ci-après :
Les Blancs n'obtenaient
aucun résultat avec 24 T.1FD 30 P pr P
à cause cle 24 C.1R. P prP
31 T.7D
Si 24 D.3PD R.1T 32
T pr PF T pr PD
25 P.51) P.4R T pr PC
33 T.4TD
26 P.6D T.1CR ! T.3CD avec des légères
34
27 P.3FR l).3CR,etc. chances cle gain pour les Blancs.
24 11.1T 31 P.61) !
25 T. IF» T.l Cil
26 P. SFR Les Noirs abandonnent.
- 161

Liste des Participants — Leurs Parties

pages pages
Bernstein Leonhardt 55


Leonhardt 113 Maroczy —
105 .


Maroczy... 157 Marshall —
15
Marshall 71 N ienv/.owiteh —
73


Niemzowitch 132 Rubinstein — 126
Spielmann 12 'Tarrasch —
31

— Tarrasch
Teichmann
89
40
Vidmar - 149
—.
Burn
Capablanca
- 76
2
» ura s
Bernstein
Duras
Janowski
-


119
102


Burn
Janowski
119
142
7
Rubinstein —
27 —
Maroczy 59
Schlechter. —
137 —
Niemzowitch 33
A'idmar 46 —


Spielmann ".... 77
Burn — Teichmann 98
Bernstein 76
Capablanca — 72

Leonhardt 132
Leonhardt — 13
— Marshall — 129

.
Maroczy 19
Rubinstein — 91
— Niemzowitch 153
Schlechter — 42
— Spielmann 3S
Tarrasch 150
— Tarrasch 109 —
Vidmar — 111
— Teichmann 02
Capablanca — 21
Janowski
Duras —
142
Janowsld —
120

Bernstein 102
Marshall —
94
— Burn..... 120
Rubinstein — 52 —
Leonhardt 159
Schlechter — 10 Maroczy 30
• —
A'idmar —
66 — Niemzowitch 17
— Spielmann 58
Capablanca — Teichmann 79

Bernstein 2 Capablanca — 43
— Burn 21 Duras — 7
Duras. 72 Marshall — 114


Janowski 43 Rubinstein — 68
Schlechter 93 Schlechter — 20

— Spielmann 118 Tarrasch — 134.
Teichmann 147 A'idmar —
85

21
162
— —

liages pages
Leonhardt Niemzowiieh
— Capablanca 55 — Capablanca 73
—•
Duras 13 — Leonhardt 22
— Marshall 122 —
Marshall' 145
— Rubinstein 75 — Rubinstein 100
— Schlechter 40 — Schleclher 61
— Tarrasch 144
— Tarrasch 4
— A'idmar 96 — Vidmar 123
Bernstein — 113 Bernstein — 132
Burn — 132 Burn — 153
Janowski — 159 Duras —
33
Maroczy — 49 Janowski — 17
Niemzowitch — 22 Maroczy — 69
Spielmann — 65 Spielmann — 87
Teichmann — 83 Teichmann — 108

Maroczy Rubinstein
— Capablanca 105

Bernstein 27
— Leonhardt 49
— Burn.... 52
— Marshall. 3 — Capablanca 120
— Niemzowitch 69
— Duras 91
— Rubinstein 124
— Janowski 68
— Tarrasch 24
— Schlechter 115
— A'idmar ;
146

Teichmann 6
Bernstein — 157 Leonhardt — 75
Burn
Duras
- 19
59
Maroczy
Marshall
— 124
34
— —
Janowski — 30 Niemzowitch — 100
Schlechter — 82 Spielmann — 141
Spielmann — 106 Tarrasch — 57
Teichmann — 130 A'idmar — 18

Marshall Schlechter
— Burn 94 — Bernstein 137
— Capablanca 15 — Burn 10
— Duras 129
— Duras 42
— Janowski 114 — Janowski 20
— Rubinstein 34 — Maroczy 82
— Schlechter 155 — Spielmann 104
— Vidmar..- 54 •—
Teichmann 125
Bernstein — 71 Capablanca — 93
Leonhardt — 122 Leonhardt — 40
Maroczy — 3 Marshall — 155
Niemzowitch — 145 Niemzowitch — 61
Spielmann — 26 Rubinstein — 115
Tarrasch — 99 Tarrasch — 16
Teichmann — 47 A'idmar — 131
163

pages pages
Spielmann Teichmann
— Leonhardt 65 — Leonhardt 83
— Maroczy 106 — Maroczy 130
— Marshall 26 —
Marshall 47
— Niemzowitch 87 — Niemzowitch 108
— Rubinstein 141 — Spielmann 159
— Tarrasch 50 — Tarrasch 63
— A'idmar 11 — Vidmar 28
Bernstein — 12 Bernstein — 40
Burn — 38 Burn — 62
Capablanca 118 Capablanca — 147
Duras
Janowski



77
58
Duras
Janowski
-—
98
79
Schlechter — 104 Rubinstein — 6
Teichmann — 159 Schlechter — 125

Tarrasch Vidmar
— Capablanca 31
— Bernstein 46
— Duras 150 — Burn 66
— Janowski 131 — Capablanca 149
— Marshall 99 — Duras 111
— Rubinstein 57 — Janowski 85
— Schlechter 16 — Rubinstein 18

A'idmar 80 — Schlechter 131
Bernstein — 89 Leonhardt — 96
Burn — 109 Maroczy — 146
Leonhardt — 144 Marshall — 54
Maroczy — 24 Niemzowitch — 123
Niemzowitch-— 4 Spielmann — 11
Spielmann — 50 Tarrasch — 80
Teichmann — 63 Teichmann — 28
— 164 —

Situation respective des Vainqueurs*

2 1. I
>—- CD JH
II .M
c JJ K* ij
^ «-^ H
... PS
CD ci
O m
O -~
r* ;-<
k5

Marshall. S! X X X X 1 X 3 j{ )
Rubinstein . ... X II X 1 % X X 3
|l
% IIIII
Tarrasch . . . . .
k,' X li X X X 1 3X
Capablanca. . . .
X 0 X IP
-^ X X 1 3 V

f§| X —
( IV'
V
Schlechter .....}£ X % % X 3 \
Vidmar 0 X X X X B X 2 X vl
Niemzowitch ... X X 0 0 X X fil 2 vil

Classification des Débuts

Partie Lopez
1 P. 41V P.4R
2 C.3F1V C.3ÏT)
3 F.SCI)
pages
3— P.3TD; 4 F.4TD
3 » 4 » '
- C.3FB;
•»
5
5
P.3D
».
- P.3D; »
6P.4FD..
6P.3FD..
7

21, 59, 98
3 » 4 » » 5 Roq — F.2R; 6 T.IR...
10, 33, 75, 83
3 » 4 » » 5 » — CprP; 6P.4D...
24,28, 63

Nous désignons «vainqueurs » les concurrents ayant gagné 50 °/0 de


*
leurs parties.
— 165 —
pages
3,— C.3F1V; 4 Roq -F.2R; 5C.3FD—P.3D; 6 FprC+ 2
3
3
»
»
4 » -P.3D;
-4P.3D;— P.3D;
5B.4D
5 Roq
-- P.3CR
F.2D ; 6T.1R.. 137
142
3 -C.51); 4 F.4F1) — F.4FD; 5 Roq 132 -

Giuoco Piano
1 P.41V p.41V
2 C.3FR C.3F1)
3 F.4FD F.4FD
4 P.3FD
4 P.3D
-- C.3FR;
C.3FR;
5 P.4D —PprP; 6 PprP F.5CD+.
5 C.3FD — P.3D.
- 16, 31
119

Défense des Deux Cavaliers


1 P.4R P. 41V
2 C.3FIV C.3FD
3 F.4FI) C.3FR
4P.3D - F.4FD; 5 C.3FD — P.3D; 6 F.3R 96

Partie des Trois Cavaliers


1 P.4R P.41V
2 C.3FR C.3FI)
3 C.3FI) F.5CD
4 F.4FD — C.3FR 40
4 P.3D -
C.3FR. 100

Partie des Quatre Cavaliers


1 P. 41V P. 41V
2 C.3FR C.3F1)
3 C.3FI) C.3F1V
4 F.5C1) F.5C1)
5 Roci Roq
6 F pr C
6 P.3D
--P.3D; 7 F.5CR - C.2R; 8 C.4TR
22, 123
42
6 » — » 7 » — FprC; 8PprF-C.2R 80, 147
6 » 7 » 8 » D.2B 134
6
6
»
»


»
»
—P.4D
7
»
C.2R - C.2R
— —
49, 100
99
6 » - C.5D -150

Partie Écossaise
1.P.4R P.4R
2 C.3FR C.3FD
3 P.4D PprP
4 C pr P - C.3FR; 5 C pr C -.... 4
— 166 —
pages
Défense Petroff
1 P. 41V p. 4IV
2 C.3FR C.3FR
3 Gpr P P.31)
4 C.3F1V Cpr P
5 P.4I0) 8, 48
5
5
P.4D -P.4D;
C.3FD-CprC;
6 F.3D
6 PD pr C — F.2R ...
-
F.3D; 7 Boq - Roq' 26, 71
145

Défense Philidor
1 P. 41V P. 41V
2 C.3F1V P.31)
3 P.4D-C.3FR 69, 108

Défense Berlinoise
1 P.4R P.4R
2 F.4F1) C.3FR
3 P.3D
3 »
-—C.3FD;
F.4FD; 4 C.3FD — P.3D;
4 C.3FD F.5CD -
5 P.4FR 11
65

Partie Viennoise
-1 P. 41V P. 41V
2 C.3F1) F.4F1)
3C.3FR-P.3D; 4 C.4TD — F.3CD; 5 C pr F 20

Gambit du Roi refusé


Contre attaque Falkbcer
1 P. 41V P. 41V
2 P.4F1V P.41)
3 P pr P P.51V
4P.3D PprP; 5 DprP —C.3FR; 6 C.3F1) ^ F.4FD 122

Partie Française
1 P. 41V P. 31V
2 P.4D — P.4D; 3 C.3FD — G.3FR; 4 F.5CR — F.2R;
5 P.5B — CR.2D; 6 F pr F — D pr F 12,50,77, S9
2 P.4D — P.4D; 3 C.3FD
-
5 P pr P C pr P
-
C.3FR; 4 F.5CR F.2R; -
82, 104
2 P.41) - -
P.4D; 3 C.3F1) — C.3FR; 4 F.5CR- F.5CD;
5 P pr P D pr P; 6 F pr C 105
2 P.4D - P.4D; 3 C.3FD — C.3FR; 4 F.5CR F.5CD;
5 P.5R -P.3TR; 6 P pr C
-
106, 141
— 167 —
pages
2 P.4D — P.4D; 3 C.3FD
5 F.5CR
- C.3FR; 4 P pr P - P pr P; 125, 159
2 P.4D -P.4D; 3 C.3FD pr P;
— R
4 C pr P 57
2 P.4D —P.41); 3 P pr P - P pr P; 4 C.3FR — F.31)
5 F.3D C.3FR 19, 130

2 P.4D — P.4D; 3 PprP —PprP; 4 F.3D — F.3D;
5 C.3FR 125, 146
2 P.3D — P.4D; 3 C.2D — P.4FD; 4 C.3FR — C.3FD 73
2P.4FD— P.4R; 3 C.3FR — C.3FD; 4C.3FD—P.3CR 157

Défense Sicilienne
1 P.41V P.4FD
2 C.3F.R — C.3FD; 3 P.4D — P pr P; 4 C pr P — C.3FR; 5 C.
3FD -
P.31)
2 C.3FR — C.3FD; 3P.4D-PprP; 4.Cpr P — C.3FR; 5 C.
46

3FD — P.3R 144


2 C.3FR — C.3FR; 3 C.3FD — P.4D : 4 P pr P
-
C pr P -- 87
2 C.3FD - P.3R; 3 C.3FR C.3F1); 4 P.4D P pr P 109

Contre Gambit du Centre


1 P.4R P. 41)
2 P pr P
2 - Dpr P;
2— C.3FR;
-
3 C.3FD D.4TD;
3 F.5CD+- F.2D;
4 P.41)
4 F.4FD
-- C.3FR;
F.5CR;
5 G.3FR.. 27
5 P.3FR.. 133

Partie du PD
i P.41) P.41)
2 C.3FR
5 P.3TD
- -
P.4FD; 3 P.4FD — P.3R; 4 P.3R -C.3FD;
C.3FR 126
2 C.3FB — P.4FD; 3 P.4FD — P pr P; 4P prPD
2 C.3FR — P.4FD; 3 P.3R — C.3FR ; 4 F.3D
D.4TD +.
— C.3FD;
- 52

5 Roq 18, 102


2 C.3FR -
P.4FD; 3 P.3R -C.3FR; 4 P.4FD — P.3R...
2 C.3FR — P.4FD; 3 P.3R — P.3R; 4 F.3D -C.3FR;
159

5 Roq — C.3FD , 80, .79


2 C.3FR -
P.4FD; 3 P.3FD
2 C.3FR — C.3FR; 3 P.3R — P.3B;
-
C.3FR; 4 P.3R
4 P.4FD F.2R -
118

43, 58, 72
2
2
»
» —
- »
»
3 P.3R — F.4FR; 4 P.4FD -P.3FD....
3 P.4FD y 91,111,115,
93
131
2 P.3R
5 F.3D
-P.4FD; 3 P.4FD — P.3R; 4 C.3FR — C.3FR;
— C.3FD.
120

168.—

Gambit de la Dame refusé


•1 P.41) P.41)
2 P.4FI)
2 - P.3R; 3 C.3FD
5 C.3FR
- P.4FD; 4 P.3R —
C.3FR ;
13,55,62,149, 155
2 — P.3R; 3 C.3FD — P.4FD; 4 C.3FR — C.3FD;
5 PprPD — Ppr PD; 6 F.5CR. 17
2 — P.3R; 3 C.3FD — P.4FD; 4 C.3FR — C.3FI);
5'PprPD — PprPD; 6 F.4FR 40
2 — P.3R; 3 C.3FD
5 PprPD - -
P.4FD; 4 C.3FB -C.3FD;
PprPD; 6 P.3CR 6
2 — P.3R; 3 C.3FD — P.4FD; 4 C.3FR —PprPD;
5 C pr P 113
2 -P.3R: 3 C.3FD — P.4FD; 4 P pr PD — P pr PD;
34, 94, 129, 153
2-P.3R; 3 C.3FD — C.3FR; 4 F.5CR -F.2R;
5 P.3R
2 — P.3R; 3 C.3FD
Roq ;-- 6 C.3FR
F.5CD; 4 C.3FR C.3FR
54, 85, 114
- 76
2 -
P.3R; 3 C.3FR— C.3FR; 4 F.5CK — P.3TR'.
5 F.4TR _66-6\A
2 — P.SFD; 3 P pr P
5 C.3FR
-
P pr P; 4 C.3FD — C.3FD ;
15

Contre Gambit de la Dame


i P.41) P.41)
2 P.4FI) P.41V
3 PprPR'— P.5D; 4 C.3FR — C.3FD; 5 CD.2D 38

Débuts irréguliers
1
1
C.3FR
P.4FD
-- P.41);
C.3FR;
2 P.31)
2 P.41)


C.3FR; 3 C.21).
P.31V; 3 C.3FD
61
68
— 169 —

Statistique des Débuts

Blancs Noirs Parties


DÉBUTS ADOPTÉS '
gagnent gagnait nulles

1. Parties dû PD 37 14 4 10.
2. Partie Française 18 3 3 12
3. Partie Lopez 15 5 4 6
4. Partie des Quatre Cavaliers
5. Défense PetrolT
... 9
5 —
2 2
1
5
4
6. Défense Sicilienne. 4 1 2 1
7. Giuoco Piano 3 1 2
8. Contre-Gambit du Centre
9. Débuts irréguliers
.... 2
2


1


2
1
-10. Défense Philidor 2 1 1

11. Défense Berlinoise 2 1 — 1
'12. Partie des Trois Cavaliers.
'13. Défense des Deux Cavaliers
...
. .
2
1



1
.
2

14. Partie Viennoise 1 1
— —
15 ; Partie Ecossaise 1 — l _
16. Gambit du Roi refusé 1 — 1 —

.... TOTAUX 105 28 21 |


56

Statistique des Fins de Partie


T. T contre différentes pièces.
(a) T et P contre T et P.. 5, 10, -10, 25, 3S, 57, 59, 70, 81, 104, 107
(b) T, C (ou F) et P contre des forces analogues. 9, 36, 49, 66,
122, 128
(c) T, C et P contre T et P 154
(d) T et P contre C et P '.'. 90, 112, 135
2. F contre différentes pièces.
(a) F et P contre F et P 49, 55
(b) F et P contre C et P 6">, 150, 158
3. C et P contre C et P -.
123
A. Fins de partie de P 93, 156, 158

2-2
— 170 —

Conditions et règles du jeu xi


Le Tournoi , xiv
Tableau des résultats Xvi
Portraits des vainqueurs.
Capablanca xvn
Rubinstein xx
Vid mar xxi i
Marshall ....;....... xxm
Prix de beauté ix, xviu, 2
Revue des concurrents xvm
Tournoi d'amateurs xxiv
Les 105 parties.
Premier tour : 1
Deuxième — 12
Troisième — -,
20
Quatrième — 29
Cinquième — . •
41
Sixième —
53
Septième — 63
Huitième — 73
Neuvième — 83
Dixième — 95
Onzième —
106
Douzième — 117
Treizième — 126
Quatorzième — 136
Quinzième — .,' 14S
Liste des participants. Leurs Parties 161
Situation respective des vainqueurs 164
Classification des Débuts .-...
164
S tatisticpie idem 169
Statistique' des Fins de Partie 169

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