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La cuirasse de Ksour Essef est une cuirasse antique retrouvée dans une

tombe punique en 1909 non loin de Ksour Essef, en Tunisie.


Cette pièce d'armure, datée généralement du IIIe siècle av. J.-C., est d'origine italiote et provient du
sud de l'Italie. Sa découverte en Tunisie a amené les chercheurs à la rattacher aux expéditions de
la deuxième guerre punique menées en Italie par le général carthaginois Hannibal
Barca entre 211 et 203 av. J.-C. Cette hypothèse, bien que tentante, est aujourd'hui largement
remise en cause à la suite de l'examen approfondi, au tournant des XXe et XXIe siècles, des différents
objets découverts dans la tombe.
La cuirasse est conservée de nos jours au musée national du Bardo à Tunis, tout comme le matériel
archéologique retrouvé dans la même sépulture. Elle constitue encore, un siècle après sa
découverte, l'une des pièces emblématiques de son département antique.

Sommaire

• 1Histoire
o 1.1Localisation et datation de la cuirasse
o 1.2Histoire des fouilles
o 1.3Contexte archéologique
• 2Description
• 3Interprétation
o 3.1Problème de chronologie
o 3.2Propriétaire inconnu mais contexte général assuré
• 4Notes et références
• 5Voir aussi
o 5.1Bibliographie
▪ 5.1.1Bibliographie générale
▪ 5.1.2Travaux sur la cuirasse
o 5.2Articles connexes
o 5.3Liens externes

Histoire[modifier | modifier le code]

Photographie ancienne des deux faces de la cuirasse, dans le Catalogue du Musée Alaoui publié par Ernest
Leroux.

Localisation et datation de la cuirasse[modifier | modifier le code]


La cuirasse est découverte par des ouvriers tunisiensP 1 dans un tombeau punique au sud du bourg
de Ksour Essef, précisément au lieu-dit d'Hammada-El-Mekata, à douze kilomètres au sud-ouest
de MahdiaD 1,P 2 dans le Sahel tunisienB 1. L'armure est mise au jour dans une niche située sur l'un des
côtés de la chambre funéraireG 1.
Sa datation reste relativement incertaine : des archéologues la datent de la fin du IIIe siècle av. J.-C.H
1
, d'autres des IIIe et IIe siècles av. J.-C.1,B 2,K 1 ou encore vers 300 av. J.-C.D 1.

Histoire des fouilles[modifier | modifier le code]


Dans le contexte du protectorat français de Tunisie, notamment de la fin du XIXe siècle au début
du XXe siècle, les nécropoles puniques sont très largement fouillées. Sur le site archéologique de
Carthage, les fouilles sont principalement le fait de pères blancs, comme Alfred Louis Delattre.
L'ouverture des tombes est souvent alors l'objet de cérémonies mondaines, attirant la population
coloniale française.
La cuirasse, fabriquée en Campanie ou en ApulieHa 1, est retrouvée le 20 février 1909, lors de fouilles
d'un tombeau punique à puitsD 1 à l'occasion de travaux de terrassement. L'archéologue et directeur
du service des antiquités en Tunisie, Alfred Merlin, qui est tenu informé au début du mois suivant,
étudie la tombe en compagnie de Louis Poinssot, inspecteur des antiquitésP 3.
Le matériel présent dans la sépulture subit toutefois des dommages lors des fouilles
archéologiques : deux amphores sont brisées, avant de faire l'objet d'une restauration minutieuse
réalisée à l'aide des fragments recueillis immédiatement sur placeP 4. Les planches du sarcophage,
qui sont également détériorées au moment de la fouille par manque de soin, font aussi l'objet d'une
restauration au sein du laboratoire du musée du BardoG 1.

Contexte archéologique[modifier | modifier le code]

Exemple de tombes puniques à puits dans le parc archéologique des thermes d'Antonin de Carthage.

Le type de tombe à puits dans lequel le mobilier est retrouvé est répandu dans le Sahel tunisienP 5.
La tombe comporte un puits d'accès et deux chambres funéraires ; le puits, de 2,30 × 1,30 m, est
comblé au moment de la découverte par des pierres provenant des carrières de Rejiche, non loin de
làP 1. L'une des deux chambres funéraires, de 4 m2 environ, est vide lors des fouillesP 6. L'autre, plus
grande, mesure 2 m sur 2,40 m et 1,60 m de hautP 7.
Le même tombeau livre un coffre-sarcophage en bois de cyprès recouvert de couleur rouge, haut de
0,84 m, long de 1,80 m et large de 0,68 mD 1. Ce sarcophage découvert dans la tombe appartient à
un modèle répandu sur une zone géographique s'étendant du Byzacium à GigthisB 1. Les fouilleurs
du début du XXe siècle ne mentionnent qu'un seul corps allongé sur le dos, les ossements étant
découverts « assez mal conservés et réduits en miettes pour la plupart »P 8, revêtus d'un pigment
brun-rouge, identifié à du cinabre. Selon Merlin, le défunt a peut-être subi un décharnement rituel
préalable à l'inhumationP 9. Deux squelettes sont identifiés dans les nouvelles analyses menées en
Tunisie à la fin du XXe siècle, dont l'un appartenant à un individu de sexe masculin, d'une taille
d'1,70 m et âgé d'une quarantaine d'années. Le crâne porte des traces d'ocre rougeB 1.
Outre le sarcophage et la cuirasse, quatre amphoresP 10, un bol, une coupelle en bois (contenant
encore de l'ocre) et une lampe vernissée noire sont mis au jour lors de la même fouilleB 2. Des
éléments d'un ceinturon en bronze sont également dégagés, tout comme des plaques métalliques
de cuivre présentes dans le sarcophage et qui n'ont pas été signalées par Merlin. Habib Ben Younès
identifie ces fragments comme des éléments d'un coffretB2 1. La cuirasse se trouve lors de la
découverte à côté de la lampeP 11. Le matériel archéologique est déposé ensuite au musée du BardoP
3
, dont la cuirasse en « constitue le plus bel ornement d'une salle »Y 1. Certains éléments oubliés sont
retrouvés dans les réserves du musée dans le courant des années 1990B2 2. Ben Younès souligne
que de nombreux témoignages présents dans les nécropoles puniques fouillées au début
du XXe siècle ont disparu, alors qu'ils auraient pu donner de nombreuses informations sur cette
civilisationB2 3.

Description[modifier | modifier le code]

Détail des motifs floraux.

Détail de la représentation divine.

La cuirasse (inv. 01-02-03-01K 1) est identifiée comme appartenant au type « kardiophylax » ou


protège-cœurY 1. « Pièce capitale de la trouvaille »P 11, elle est réalisée en bronzeD 1 doré et mesure
30 centimètres de hauteurH 1,Ha 1 ou 28 centimètres sur 30 centimètresK 1 pour le pectoralP 11. Le côté
face mesure 42,5 centimètres sur 44 centimètres2 et le revers mesure 42 centimètres sur
66 centimètres3.
Elle possède un plastron et une dossière ou dossardHa 1 : les faces de cette partie comportent trois
cercles en reliefP 12 dont une représentation de MinerveH 1 casquéeHa 1,P 12. Des mèches de cheveux de
la déesse sont visibles. Ses yeux sont grands et ses lèvres épaisses. Elle porte un collier de glands
qui rappelle le haut du plastron orné d'un collier similaire de glands et de bucranes. Son casque est
décoré de rinceaux et de trois cimiersP 12. Un motif de palmettes est également présent de chaque
côté de la tête de la divinitéP 13.
Un motif floral, identifié à un lys, est situé entre les cercles. Le plastron comportait un motif central
aujourd'hui disparu et probablement réalisé en argent selon Merlin. Le motif de la dossière est
une rosace à huit branchesP 14. Des bandeaux destinés à attacher la cuirasse au moyen de rivetsP
15
sont décorés de globes et de palmettes. La cuirasse est également pourvue de décors
géométriques et floraux qui complètent son ornementationK 1,4.

Interprétation[modifier | modifier le code]


Problème de chronologie[modifier | modifier le code]
Il existe un problème d'ordre chronologique dans la tombe fouillée au début du XXe siècle. En effet, le
matériel archéologique retrouvé est antérieur à la première guerre puniqueB 3 et donc antérieur à
l'hypothèse formulée par le fouilleur, datant la cuirasse de la deuxième guerre punique. L'étude de
l'environnement archéologique de la cuirasse rend ainsi sa chronologie hypothétique selon Yann Le
BohecB 2,Y 2.
Selon une classification du milieu des années 1990, l'une des amphores date de la première moitié
du IVe siècle av. J.-C. voire de la fin du Ve siècle av. J.-C.B 2. Une deuxième amphore, qui est une
copie locale de poteries italiennes, est datable de la même périodeB 4. Une troisième est d'un type
produit jusqu'à une période estimée à la seconde moitié du IVe siècle av. J.-C.. La lampe attique est
quant à elle également datable du IVe siècle av. J.-C.. Enfin, la coupelle appartient à un type répandu
jusqu'au IIIe siècle av. J.-C.. Selon Ben Younès, la date à privilégier pour le dépôt funéraire serait
vraisemblablement le IVe siècle av. J.-C.B 3.

Propriétaire inconnu mais contexte général assuré[modifier | modifier


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La cuirasse, de « provenance exotique » si on prend en compte le lieu de découverteP 5, n'est pas
une œuvre carthaginoise mais une œuvre italiote, d'Italie méridionale ou de Campanie, datée
du IIIe siècle av. J.-C. selon Merlin. Certains vases de cette région italienne parvenus jusqu'à nous
représentent des personnages pourvus de telles cuirasses : une statuette qui comporte la même
pièce d'armure et des disques en bronze (éléments disposés sur des vêtements de cuir d'une forme
analogue à celle de la cuirasse) sont également connusP 13.

Ces éléments de protection pour soldats


sont particulièrement coûteux et rares pour Image externe
l'époque. Merlin évoque en 1909 la Cuirasse conservée au musée archéologique national de
présence d'armures similaires, originaires Naples [archive].
d'Apulie et présentes dans les musées
de Karlsruhe, du British Museum et du musée archéologique national de Naples. La dernière,
découverte à Ruvo di Puglia, est « à très peu de choses près, identique » à celle de Ksour
Essef, « les différences [...] sont insignifiantes », même si cette dernière est en moins bon état de
conservation car fortement oxydéeP 16. La représentation de Minerve peut être rapprochée des
représentations de la même divinité connues pour la Campanie entre 317 et 211 selon le fouilleurP 17.
Le ceinturon appartient également à un type présent en Italie méridionaleP 18.
La présence d'une telle cuirasse en Tunisie a très vite incité les historiens à la relier à la deuxième
guerre punique. Dans cette hypothèse, un guerrier de l'armée d'Hannibal Barca l'aurait rapportée
d'Italie à l'issue de la guerreH 1,Ha 1. Merlin reste cependant prudent et évoque un produit
importé « comme tant d'autres produits campaniens de moindre valeur » ou s'aventure à identifier
l'occupant de la sépulture comme un mercenaire enterré avec des produits de son pays. Le fait d'en
faire « un contemporain de la seconde guerre punique » est lié à la datation initiale
du IIIe et IIe siècles av. J.-C.P 5. La prudence qui est de mise dans les diverses hypothèses formulées
par le fouilleur n'est pas toujours de mise dans les travaux ultérieurs.
L'œuvre a peut-être appartenu à un Libyphénicien de l'armée de Carthage selon Ben Younès, ou
pourrait être simplement un trophéeB 1. C'est peut-être aussi un témoignage de « la participation des
populations, les Libyphéniciens, à l'effort de guerre de la métropole Carthage bien avant le
déclenchement de la première guerre punique »B 3. La cuirasse semble être en tout état de cause
un « témoin probable et indirect » des armées ou mercenaires des guerres carthaginoisesB
2
, « vraisemblablement acquise en Campanie » lors du séjour italien de l'armée punique, entre 211
et 203 av. J.-C.G 1, ce qui fait d'elle un objet exceptionnel.

Notes et références[modifier | modifier le code]


1. ↑ Moscati 1997, p. 76.
2. ↑ Collectif 1995, p. 147.
3. ↑ Collectif 1995, p. 149.
4. ↑ Russo et al. 2019, p. 206-207.

• Carthago

1. ↑ Revenir plus haut en :a b c et d Collectif 2019, p. 133.

• Le Bardo. La grande histoire de la Tunisie

1. ↑ Revenir plus haut en :a b et c Fantar, Ouanallah et Daoulatli 2015, p. 41.

• Histoire générale de la Tunisie, I « L'Antiquité »

1. ↑ Revenir plus haut en :a b c et d Slim et al. 2003, p. 69.

• La cuirasse de Ksour Essaf au Sahel tunisien : problème de chronologie

1. ↑ Revenir plus haut en :a b c et d Ben Younès 2001, p. 67.


2. ↑ Revenir plus haut en :a b c d et e Ben Younès 2001, p. 68.
3. ↑ Revenir plus haut en :a b et c Ben Younès 2001, p. 69.
4. ↑ Ben Younès 2001, p. 68-69.

• Découverte de deux nouveaux éléments dans le mobilier de la tombe à la cuirasse de Ksour


Essaf au Sahel tunisien

1. ↑ Ben Younès 1997, p. 35-38.


2. ↑ Ben Younès 1997, p. 35.
3. ↑ Ben Younès 1997, p. 39.

• La Tunisie antique : de Hannibal à saint Augustin

1. ↑ Revenir plus haut en :a b c d et e Slim et Fauqué 2001, p. 29.

• Dictionnaire de la civilisation phénicienne et punique

1. ↑ Revenir plus haut en :a b c d et e Lipinski 1992, p. 251.

• Histoire militaire des guerres puniques

1. ↑ Revenir plus haut en :a et b Le Bohec 1995, p. 248.


2. ↑ Le Bohec 1995, p. 249.
• Découverte d'une cuirasse italiote près de Ksour-Es-Saf (Tunisie)

1. ↑ Revenir plus haut en :a et b Merlin 1909, p. 126.


2. ↑ Merlin 1909, p. 125-126.
3. ↑ Revenir plus haut en :a et b Merlin 1909, p. 125.
4. ↑ Merlin 1909, p. 128-129.
5. ↑ Revenir plus haut en :a b et c Merlin 1909, p. 137.
6. ↑ Merlin 1909, p. 126-127.
7. ↑ Merlin 1909, p. 127.
8. ↑ Merlin 1909, p. 130.
9. ↑ Merlin 1909, p. 130-131.
10. ↑ Merlin 1909, p. 127-128.
11. ↑ Revenir plus haut en :a b et c Merlin 1909, p. 131.
12. ↑ Revenir plus haut en :a b et c Merlin 1909, p. 132.
13. ↑ Revenir plus haut en :a et b Merlin 1909, p. 134.
14. ↑ Merlin 1909, p. 133.
15. ↑ Merlin 1909, p. 133-134.
16. ↑ Merlin 1909, p. 134-136.
17. ↑ Merlin 1909, p. 136.
18. ↑ Merlin 1909, p. 136-137.

Voir aussi[modifier | modifier le code]


Sur les autres projets Wikimedia :
• Cuirasse de Ksour Essef, sur Wikimedia Commons

Bibliographie[modifier | modifier le code]


: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Bibliographie générale[modifier | modifier le code]

• Aïcha Ben Abed-Ben Khedher, Le musée du Bardo, Tunis, Cérès, 1992 (ISBN 997370083X)
• Azedine Beschaouch, La légende de Carthage, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Découvertes
Gallimard / Archéologie » (no 172), 2001 (ISBN 2070532127)
• Hédi Dridi, Carthage et le monde punique, Paris, Les Belles Lettres, 2006 (ISBN 2251410333)
• Abdelmajid Ennabli, Georges Fradier et Jacques Pérez, Carthage retrouvée, Tunis/Paris,
Cérès/Herscher, 1995 (ISBN 9973190556)
• M'hamed Hassine Fantar, Carthage : approche d'une civilisation, Tunis, Alif, 1998 (ISBN 9973220196)
• M'hamed Hassine Fantar, Carthage la cité punique, Tunis, Cérès, 2007 (ISBN 9973220196)
• M'hamed Hassine Fantar, Samir Ouanallah et Abdelaziz Daoulatli, Le Bardo. La grande histoire
de la Tunisie : musée, sites et monuments, Tunis, Alif, 2015 (ISBN 978-9-938-95811-9)
• Serge Lancel, Carthage, Paris, Fayard, 1992 (ISBN 2213028389)
• Yann Le Bohec, Histoire militaire des guerres puniques, Monaco, Éditions du
Rocher, coll. « L'art de la guerre », 1995 (ISBN 978-2-268-02147-8)
• Edward Lipinski, Dictionnaire de la civilisation phénicienne et punique, Turnhout,
Brepols, 1992 (ISBN 2503500331)
• Sabatino Moscati, Les Phéniciens, Paris, Stock, 1997 (ISBN 978-2-234-04819-5)
• Colette Picard, Carthage, Paris, Les Belles Lettres, 1951
• (en) Alfonsina Russo, Francesca Guarneri, Paolla Xena et José Angel Zamora Lopez, Carthago.
The immortal myth, Vérone, Electa, 2019 (ISBN 978-8-891-82523-0)
• Hédi Slim et Nicolas Fauqué, La Tunisie antique : de Hannibal à saint Augustin, Paris,
Mengès, 2001 (ISBN 285620421X)
• Hédi Slim, Ammar Mahjoubi, Khaled Belkhodja et Abdelmajid Ennabli, Histoire générale de la
Tunisie, vol. I « L'Antiquité », Paris, Maisonneuve et Larose, 2003 (ISBN 2706816953)
• Mohamed Yacoub, Le musée du Bardo : départements antiques, Tunis, Agence nationale du
patrimoine, 1993
• Collectif, Carthage. L'histoire, sa trace et son écho, Paris, Association française d'action
artistique, 1995 (ISBN 9973220269)
• (en + it) Collectif, Carthago, Vérone, Electa, 2019 (ISBN 978-8-891-82524-7)
Travaux sur la cuirasse[modifier | modifier le code]

• Habib Ben Younès, « La cuirasse de Ksour Essaf au Sahel tunisien : problème de


chronologie », Pallas, no 56 « Hommage à Dominique Raynal », 2001, p. 67-70 (ISSN 0031-
0387).
• Habib Ben Younès, « Découverte de deux nouveaux éléments dans le mobilier de la tombe à la
cuirasse de Ksour Essaf au Sahel tunisien », Reppal, no 10, 1997, p. 35-39 (ISSN 0330-843X, lire en
ligne [archive], consulté le 22 décembre 2019).
• Alfred Merlin, « Découverte d'une cuirasse italiote près de Ksour-Es-Saf (Tunisie) », Monuments
et mémoires de la Fondation Eugène Piot, vol. 17, no 2, 1909, p. 125-138 (lire en ligne [archive], consulté
le 28 octobre 2019).

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