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IllB PAlAnDB.
PARIS. - lmp. de DEZAUCHE,faub. Montmartre , n. 1 1 .
/
LE
PALAMEDE,
REVUE MIENSUELLE
DES ÉCHECS,
1PAR
TOME PREMIER.
1856.
llE PAh \MèDB.
(a) Ce coup de la part des noirs est une faute.Cet échec fait sortir une pièce aux
blancs et place la dame devant le roi, position souvent dangereuse.
(b) Les noirs. en jouant ce coup, veulent défendre le pion qui a pris le gambit de la
dame, et cette défense est très-dangereuse; ils auraient mieux fait de roquer et d'aban
donner le pion.
(c) Ce coup est très-mal joué, il ne sert qu'à faire dégager le jeu de son adversaire.
(d) En portant à cette case leur cavalier, les noirs pensent gagner un pion ou forcer
les blancs à un coup de défense ; ils se trompent de nouveau, les coups suivants vont le
démontrer.
(e) Si les noirs avaient pris le cavalier avec leur cavalier, les blancs n'auraient pas dû
reprendre, mais porter leur dameà la troisième case de son cavalier; par ce coup,ils
auraient repris leur pion avecune excellente position .
(f) Les noirs ne peuvent prendre le pion avec leur cavalier, car s'ils le faisaient, les
blancs, en jouant leur dame à la 3° case de son cavalier, gagneraient une pièce.
- 1G -
(a) C'est ici que l'on peut voir combien la position de la dame noire devant son roi
était dangereuse. Les noirs, sur ce coup, en portant leur dame à sa 3° case, jouent
encore fort mal; elle eût été mieux placée à sa 2° case.
(b) Les noirs, en prenant ce pion et en abandonnant leur cavalier, terminent par une
faute grave une partie fort mal jouée dès le début. S'ils voulaient continuer la partie
qu'ils devaient perdre infailliblement, il fallait conserver ce cavalier; en le perdant,
ont-ils cru pouvoir conduire à dame leurs pions, c'est difficile à croire; il s'est toujours
écoulé quinze jours entre chaque coup de cette partie, et il ne faut pas quinze minutes
pour voir que les blancs arrêteront facilement les pions des noirs dans leur marche, et
resteront avec une tour de plus.
Au reste, si toutes les parties par correspondance devaient être jouées ainsi, il fau
drait remoncer à ce mode, car cette partie n'est certainement pas un modèle, et ne peut
faire faire aucun progrès au jeu; cependant elle a duré près de deux ans.
- 17 -
PREMIÈRE PARTIE.
(a) C'est un fort bon coup, si les blancs voulaient gagner le pion ; les noirs, en
véchangeant les reines et dégageant de suite leurs pièces, auraient une forte attaque.
(b) Le fou à la 3° case de la reine eût été mieux joué.
8 B. Le roi roque.
N. Le pion du fou de la reine, un pas (a).
9 B. Le pion de la tour du roi,un pas.
N. Le cavalier de la reine à la 2° case de sa reine.
1o B. Le fou de la reine à la 3° case de son roi.
N. Le cavalier de la reine à sa 3e case.
1 1 B. Le fou du roi à la 3° case du cavalier de sa reine.
N. Le cavalier du roi à la 4° case de sa reine.
12 B. La reine à la 2° case de son roi.
N. Le roi à la case de sa tour.
13 B. La tour de la reine à la case de son roi. .
N. Le fou du roi à la 3° case de sa reine.
2I
. La reine prend le cavalier, échec.
. La tour à la 2° case de son fou du roi. , ,
. Le cavalier à la 5e case de son roi. .
. Le fou de la reine à la 3° casc de son roi (a). ..
23 B. La reine prend le fou.
. Le fou prend le cavalier.
24 Le pion prend le fou.
. Le pion prend le fou.
. La tour prend le pion.
. La reine à la case de son roi.
26 La reine prend la reine.
. La tour prend la reine.
27 . Le pion du fou du roi, deux pas.
. Les noirs abandonnent la partie.
DEUXIÈME PARTIE.
SUPPLÉMENT -
BIOGRAPHIE.
385iacjino
sURNoMMÉ LE CALABRoIs.
Analyse du jeu des echecs, par Philidor. Nouvelle édition ; chez Causette, libraire,
rue de Savoie , n° 15. Prix : 4fr, On trouve chez le même libraire divers autres ouvra
ges sur les échecs.
Nouveau traite du jeu des echecs, par de la Bourdonnais; gros in-8, avec planches.
Prix: 1o fr. Au cercle des Panoramas, rue Vivienne, n° 48.
DE LA BOURDONNAIS.
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- - %
Il ne faut pas croire que le jeu des échecs ne soit qu'un délas
sement, un amusement frivole : il fait naître et fortifie en nous
plusieurs qualités précieuses et utiles dans le cours de notre
existence. La vie humaine ressemble à une partie d'échecs où
nous trouvons des adversaires et des compétiteurs avec les
quels il nous faut lutter, et où se rencontrent mille circonstances
difficiles qui mettent notre prudence à l'épreuve. L'habitude de
jouer aux échecs nous donne : -
1°La prévoyance, qui nous apprend à lire dans l'avenir, et à
voir les conséquences de telle ou telle action. En effet, le joueur
- 43 -
ne se demande-t-il pas à chaque instant : Si je joue cette pièce,
quelle sera ma nouvelle position ? Mon adversaire pourra-t-il s'en
faire une arme contre moi?Que pourrai-je jouer pour soutenir
ma pièce, ou pour me défendre de ses attaques ?
2° La circonspection, qui nous fait apercevoir le rapport de
différentes pièces entre elles, leur position, les dangers auxquels
elles sont exposées à chaque instant, l'appui qu'elles peuvent se
prêter mutuellement, les chances de telle ou telle attaque de la
part de notre adversaire, et les différentes manières de parer
ses coups. -
3° La prudence, qui nous empêche de jouer avec trop de pré
cipitation ; et cette habitude ne s'acquiert qu'en observant stric
tement les règles du jeu : ainsi, lorsque vous avez touché une
pièce, vous devez la jouer à une place ou à une autre, et si vous
l'avez mise sur une case, vous devez l'y laisser. C'est l'image de
la vie humaine, et surtout de la guerre, où nous devons suppor
ter les conséquences de notre imprudence.
4° Enfin, la persévérance, qui nous apprend à ne jamais dé
sespérer, quelque mauvaises que paraissent nos affaires au
premier coup d'œil. Il y a tant de ressources dans ce jeu, qu'il
arrive souvent qu'après avoir mûrement réfléchi, l'on trouve
enfin le moyen de sortir d'une difficulté que l'on avait d'abord
jugée insurmontable. D'ailleurs, la négligence de notre adver
saire peut encore nous faire remporter la victoire, surtout si le
succès lui a donné de la présomption, et si son attention n'est
plus aussi soutenue.
Mais, pour que ce jeu soit le premier de tous, il faut contri
buer, par tous les moyens possibles, au plaisir qu'il procure.
Vous éviterez donc tout geste, toute parole désagréable, car
l'intention des deux parties est de bien passer le temps.
Pour arriver à ce but, il faut convenir :
1° D'observer rigoureusement les règles : car, du moment où
il serait permis de les enfreindre, où faudrait-il s'arrêter ?
2° De ne jamais faire, avec connaissance de cause, une fausse
marche pour sortir d'embarras ou pour obtenir un avantage : car
on ne peut plus avoir de plaisir à jouer avec une personne de
mauvaise foi.
3° Si votre adversaire réfléchit long-temps avant de jouer, de
ne pas le presser, et de ne pas paraître ennuyé, comme font
ceux qui regardent souvent à leur montre, qui prennent un
--
livre pour lire, qui chantent, qui sifflent, qui font du bruit avec
leurs pieds, qui promènent leurs mains sur la table : car toutes
ces petites manœuvres déplaisent et détournent l'attention.
4° De ne pas chercher à tromper son adversaire, en se plai
gnant, lorsque cela n'est pas, d'avoir fait un mauvais coup, et
de ne pas lui dire qu'on a perdu la partie, dans l'espoir de le
rassurer contre les piéges qui lui sont tendus : ce n'est point
par supercherie, mais par son talent qu'il faut remporter la vic
LE SYIRACUSAIN.
« Moi, LE ROI.
« ANT. PEREZ. »
LE MAT DE L'AMOUR,
SONNET.
25ecombe partie
DU DÉFI PAR CORRESPONDANCE
Cette partie que nous avions promise à nos lecteurs n'est point
encore décidée; cependant,tout nous porte à croire qu'elle sera
gagnée par le club parisien. Les Français avaient, comme dans
lapremière partie, les blancs.
Nous tiendrons au courant de tous les coups qui se joueront.
(a) ll y a eu hésitation pour savoir si nous ne jouerions pas le pion de la reine deux
pas. C'est un sacrifice momentané qui amène une belle attaque, et dont un exemple se
trouve dans les parties jouées il y a quinze ans entre Londres et Édimbourg.
(b) Ici se présentait l'occasion de jouer la partie inventée par un Anglais d'une force
remarquable, le capitaine Evans. Elle consiste à sacrifier le pion du cavalier de la reine.
On retrouve au moins l'équivalent de ce pion dans les avantages de la position quand on
joue contre un adversaire qui ne connaît pas bien la défense. Ici ce n'était pas le cas.
- (c) Le coup a été fortement critiqué par les supériorités d'Angleterre. Nous avons
--
- 51 -
9 B. Le roi roque.
N. La tour du roi à la case du roi.
été accusés de jouer un coup de défense, lorsque, ayant eu le trait, nous devions pous
ser vivement l'attaque. Il est très-vrai que c'est un coup de prévoyance; mais on est
souvent obligé d'aiguiser ses armes dans l'ombre pour amener les coups qu on doit por
ter plus tard jusqu'au cœur de son ennemi. En poussant ce pion de la tour du roi, on
évite l'arrivée du fou de l'adversaire, qui, venant se poser à la quatrième case du cava
lier de votre roi, gêne votre jeu en forçant trois ou quatre coups de défense, qui font
nécessairement diversion à l'attaque et changent momentanément les rôles. Du reste,
les blancs n'ont pas eu un seul moment à se repentir d'avoir poussé ce pion, et ils
attendent encore la démonstration de la critique un peuhasardée dont on les a poursuivis
jusque dans les journaux anglais,
(a) Sans chercher à blâmer ceux que nous devons nous contenter de gagner, il est
permis de trouver ce coup assez faible. Il est la perte bien réelle de deux temps, car
cette même tour devra s'en retourner au quinzième coup lorsqu'elle sera attaquée par le
cavalier des blancs. On peut considérer ce coup comme un de ceux qui ont contribué à
donner mauvais jeu aux noirs. Cette partie française ne sera pas perdue comme l'autre par
de grosses fautes. Les nuances sont ici plus délicates, aussi la partie sera-t-elle tou
jours plus remarquable que la partie anglaise. - -
- 52 -
(a) Rentrer ainsi dans son jeu paraît encore une perte de temps, puisque ce cavalier
reviendra au vingt-deuxième coup occuper la case qu'il vient d'abandonner au dix-neu
vième. Peut-être aussi est-ce une nécessité cruelle imposée par la position. Les noirs
doivent craindre de voir pousser le pion de la reine, qui forcerait le pion de leur roi et
donnerait une entrée dangereuse dans le jeu.
(b) Il est évident qu'en prenant la tour avec le pion du cavalier du roi on gagnerait
la pièce; mais alors les noirs avaient la remise en donnant échec au roi à la sixième case
du cavalier de leur roi. Ayant une tour de moins, ils se contentaient forcément de cet
échec perpétuel. Ils n'en eussent pas moins perdu le défi, puisque nous avions gagné
l'autre partie; mais l'amour-propre était moins froissé. Ce sentiment, qui leur faisait
désirer une défaite plus prompte mais moins complète, nous a empêché d'y consentir.
Notre partie étant encore meilleure que celle de nos adversaires, nous avons voulu com
battre et remporter une pleine victoire. Négligeant donc la question financière , nous
montrons l'anbition de gagner les deux parties.Jusqu'à présent les chances sont belles,
et, sans trop de présomption , on peut se flatter de voir le succès couronner la noblesse
de l'intention. Il n'y a pas eu unanimité parmi les actionnaires sur la manière d'apprécier
la conduite de la commission. Si la responsabilité doit peser plus particulièrement sur
un membre de la commission, l'auteur de cet article ne la décine pas ; il a été consé
3o B. La reine à sa 2e case.
N. La tour du roi à la 5° case du fou du roi.
31 B. La tour à la case du fou de la reine.
N. La reine à la 4° case du cavalier du roi.
32 B. Le roi à la case du pion de la tour du roi.
N. La tour prend le pion du fou du roi (a).
33 B. La reine prend la reine.
N. Le pion prend la reine.
34 B. La tour prend la tour.
N. Le fou prend la tour.
35 B. Lepion du cavalier de la reine,un pas.
La partie en est là aujourd'hui. Nous attendons la réponse à
notre trente-cinquième coup. Notre jeu est très-beau ; il n'y a
qu'une distraction qui puisse le compromettre. Dans les exer
cices que font les divers amateurs en jouant entre eux cette
partie, c'est presque toujours le jeu des blancs, même dirigé
par une force inférieure, quigagne la partie. Aussi dans notre
camp est-on plein de confiance, et les actions sont considéra
blement à la hausse. On peut espérer la solution dans une
quinzaine de coups, ce qui fera encore une année, et comme
nous commençâmes en février 1834, si nous ne terminons qu'au
printemps 1837, ce sera un peu plus de trois ans. On sent bien
que de pareilles parties ne peuvent se recommencer tous les
jours. En voilà sans doute pour quelques années, et ce seront
nos neveux qui offriront la revanche. Il estun témoignage que
nous nous plaisons à rendre publiquement à nos adversaires,
c'est qu'ils ont été très-beaux joueurs et que nos rapports avec
eux nous ont été extrêmement agréables. Notre courtoisie n'a
pas dégénéré depuis cent ans, et l'esprit révolutionnaire des deux
pays ne leur a pas fait négliger les procédés chevaleresques de
leurs ancêtres dans cette seconde bataille de Fontenoi.
SAINT-AMANT.
quent avec l'esprit dans lequel il a toujours envisagé le défi : secondaire sous le point de
vue pécuniaire (quoiqu'il soit le plus fort actionnaire), mais esssentiel surtout comme
suprématie nationale.
(a) On reprend le pion qu'on avait de plus; mais on le regagnera plus tard, et en
attendant, on a fait doubler le pion du cavalier, ce qui sera un grand désavantage pour
les noirs.
LE PIoN DU Ro1, UN PAs.
Cette manière d'ouvrir son jeu lorsque l'on a pas le trait est
purement défensive; elle est de l'invention de Philidor.
Ce début est fort bonpour apprécier lesforces d'une personne
dont on ne connaît pas le jeu, il donne l'attaque au joueur qui
n'a pas eu le trait, lorsque son adversaire veut avancerses pions
du centre.
Les deux parties qui suivent ont été jouées, en 1834, par
MM. Macdonell et de la Bourdonnais , ce dernier avait les
blancs.
1PREMIÈRE PARTIE.
(a) Philidor débute différemment. Au lieu de ce coup, il pousse le pion du fou du roi
deux cases; en jouant le pion du roi un pas, on arrive, au bout de quelques coups, au
même résultat que dans le début de Philidor, et cette manière de jouer vous offre un
avantage de plus; lorsque votre adversaire, au second coup, pousse le pion de la reine
deux cases, vous devez en faire autant;s'il n'échange pas son pion du roi contre lepion
de la reine et le pousse en avant, vous devez avancer le pion du fou de la reine deux
cases, et former une forte attaque sur son pion de la reine.
8 N. Le pion de la reine, deux cases.
B. Le fou de la reine à la 2° case de sa reine.
(a) Les blancs auraient perdu toute leur attaque en échangeant les reines; ils jouent
beaucoup mieux en plaçant leur reine à la case du roi. Elle peut, au coup suivant, se
placer de manière à former une attaque sur le roi de son adversaire.
(b) Les noirs sacrifient cepion pour dégager leurjeu.
(c) Il est toujours avantageux de s'emparer, avec ses tours, des ouvertures.Ce coup
est bien joué de la part des blancs.
(d) Les blancs ne craignant aucune attaque de la part des noirs, peuvent entrer toutes
leurs pièces dans le jeu de l'adversaire.
(e) L'on ne peut pas prendre le cavalier avec le cavalier sans risquer d'être mat.
DEUXIÈME PARTIE.
- (a) Les blancs n'auraient pas aussi bien joué en prenant le cavalier avec leur cava
lier; toutes les fois que dans le début d'une partievouspouvezpousser unpion attaquant
une pièce, vous gagnez un temps.
(b) En poussant ce pion, les blancs menacent de forcer le fou ou de gagner l'échange
d'un fou contre une tour. -
5
– 58 -
(a) Ce coup est mal joué de la part des noirs ; ils auraient mieux fait de ne pousser
qu'un pas leur pion, ils seraient alors parvenus à isoler le pion de la reine de leur ad
versaire, tandis qu'en poussant deux pas, ils établissent au centre deux pions formi
dables.
(b) Les blancs ne peuvent pas prendre le pion sans perdre leur reine.
(c) Ce coup sauve le pion noir doublement attaqué.
(d) Les blancs, en jouant leur roi à la case de sa tour, consentent à perdre l'échange
d'une tour contre un fou, pensant avec raison que si leur adversaire gagne momenta
nément ce petit avantage, ils pourront établir trois pions passés dans le eentre, qui ga
gneront forcément la partie.
(e) Coup de défense pour éviter le mat.
- 59 -
28 N.
La tour du roi à la case de son fou (a).
B. Le pion de la reine, une case.
29 N . La tour de la reine à la 3° case de son fou.
B, Le fou prend le fou.
ET PAaTICULIÈREMENT
- -e -
LA DAME ET LE PION,
–--
BARRAU.
- 72 -
soLUTIoN DU N° I.
soLUTIoN DU N° II.
ANNONCl3s
M. Alexandre, l'un des plus forts joueurs d'échecs de l'époque, compte publier pro
chainement un ouvrage encyclopédique sur le jeu des échecs, dont il a recueilli les ma
tériaux dans plus de cinquante volumes français ou étrangers qu'il a soigneusement
étudiés pendant dix ans. Il n'attend plus que le nombre de cent souscripteurs pour livrer
cet immense travail à l'impression, et comme chaque jour les véritables amateurs affluent
sur sa liste, nous pouvons espérer prochainement cette curieuse publication. L'ouvrage
de M. Alexandre sera indispensable dans la bibliothèque des joueurs d'échecs de toutes
les forces et de tous les pays, car étant écrit en chiffres, il parle la langue universelle.
on souscRIT AU cLUB DEs PANoRAMAs, RUE viviENNE, N° 48,
Chez Causette, rue de Savoie, n° 15, et au café de la Régence, place du Palais-Royal.
DE LA BOURDONNAIS.
V.
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--------
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27 %
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-|
2
DES
Pages.
- - • - - - 5
Le village des échecs.. . . . . • - - • • - • - . - . - . - - • • • • • • • • • 8
12
Un défi par correspondance. . . . . - s - - s - - - s - - - - - » . .. .. .. • .. 14
Gambit de la dame. . .. . . . .. . .. . . . - - • - . - - - - . .. • - • - - - . - 18
Supplément au bulletin de la bataille d'Iéna. .. . . .. .. . . - - - - - - - - - - 23
Une partie d'échecs, poème par M. Méry. . . . . .. . 26
Biographie. Gioachino Greco. .. . . . . - - a - - - - - - s - - - - s - - s - - 33
Problêmes d'échecs et planches. . . . .. .. . . .
Benjamin Franklin. .. . . . . .. . .. . . • • • • • s • • • • • • 41
Le Syracusain. . - . .. .. . - . - . .. . .. . .. . . - - . - . . - . - . . - : . .. . 45
Seconde partie du défi par correspondance. . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 5o
Le pion du roi, un pas. . .. . .. .. . .. . · - . - . - - . - · - . - . .. . - . . - 54
Du jeu des échecs des Indiens. . . . . . • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 6o
La dame et le pion, fable. . . . .. . .. .. . . . .. . . .. . - - - - e - s - . . . .. G9
. 72
Problêmes d'échecs et planches. . . .. . . - . . . . - - - - - - - - - - - - 75 et 77
1. Es cARTEs.
Ces cartes ont étéen usage peu de temps à la cour, mais elles
n'ont jamais été mises en circulation.
DÉBUT DU CAPITAINE ÉVANS.
PREMIÈRE PARTIE.
12 B. Le roi roque.
N. Le pion de la reine, une case.
13 B. Le roi à la case de sa tour.
N. La reine à sa 2e case.
(a) Afin de pouvoir sortir leurs pièces, les noirs perdent cette partie pour n'avoir pas
bien joué dès le début et pour n'avoir pas dégagéde suite leurs pièces.
(b) Les blancs pourraient gagner la reine pour les deux tours, ce qui n'offrirait aucun
avantage.
32 B. La tour du roi donne échec à la 7° case de son cavalier de
la reine.
N. Le roi à la case de la tour de sa reine.
DEUxIÈRE PARTIE.
(a) Les noirsjouent beaucoup mieux en poussant que s'ils avaient repris le pion
(b) Coup d'attaque très-important àjouer.
(c)Très-mauvais coup de défense qui fait perdre plus vite les blancs,
(d) Les blancs nepeuvent prendre le fou sans perdre leur reine.
- I O2 -
TROISIÈME PARTIE.
2O
B. La reine prend le fou.
N. Le cavalier du roi à la 4e case de sa tour.
2I B. La tour du roi à sa 4° case.
N. Le cavalier du roi à sa 2° case.
(a) Ils jouent leur dame à cette case dans l'intention de la porter dans le jeu de l'ad
versaire lors qu'ils auront poussé le pion du fou du roi.
(b) Ce coup est mal joué. il découvre le roi et l'expose beaucoup.
(c) Les noirs sacrifient cepion pour dégager leur cavalier, qui dans sa position est
inutile, et pour détourner l'attaque que les blancsforment sur le roi : les blancs pour
raient prendre le pion et conserver toujours un beau jeu, mais ils jouent mieux en reti
rant leur fou.
(d) Les noirs. en attaquant ce cavalier, espèrent pouvoir pousser lepion du cavalier
de leur reine et se servir enfin de leur cavalier.
(e) Les noirs, en prenant le cavalier,placent la reine des blancs dans une bonne po
sition pour l'attaque.
(f) Coup bien joué.
– 1 o4 -
26 B. Le cavalier du roi prend le pion (a).
N. Le fou de la reine à la 4° case du fou du roi.
27 B. Le cavalier du roi à la 7e case de son fou du roi (b).
N. Le roi prend la tour.
28 B. Le fou prend le fou, échec.
N. Le roi à la case de son cavalier.
(a) Le sacrifice du cavalier est très-bon, l'on ne peut le prendre sans perdre de suite
la partie. -
(b) Sur ce coup, quelle que soit la défense des noirs, ils sont mat.
– 1 o5 -
-ma
(1) Dans l'Orient, l'échiquier est ordinairement fait avec un morceau de drap d'une
seule couleur; des fils d'une autre couleur divisent l'échiquier en soixante-quatre cases.
– 1 o6 -
lement qu'il y ait sur chaque ligne neuf cases qui peuvent être
occupées par des pièces, et que chaque moitié de l'échiquier soit
composée de cinq fois neuf cases ou quarante-cinq cases. Le jeu
chinois se compose de trente-deux pièces, seize pour chaque
joueur. Ces pièces ne sont pas les mêmes que les nôtres et ne
sont pas disposées de la même manière. Ces pièces sont : le
mandarin ou le général, en chinois, Ciang; les deux ministres
ou lieutenants-généraux, Su; les deux éléphants, Siang; les
deux cavaliers, Ma ; les deux chariots, Cu ; les deux canons,
Pao, et cinq pions, Ping. Ces pièces sont rondes, faites en
ivoire ou en bois; elles ressemblent beaucoup aux pions du
jeu de dames,elles ont un pouce de diamètre et sont hautes de
quatre à cinq lignes. Elles sont distinguées, les unes des autres,
par des lignes et des lettres tracées sur les deux faces. Les unes
sont blanches, les autres noires. -
On les place sur l'échiquier dans l'ordre suivant :
Le mandarin se met sur la case du milieu de la première
ligne, en face du joueur; sur les cases à sa droite et à sagauche
se placent les deux ministres, les deux éléphantsà côté des deux
ministres, les deux cavaliers à côté des deux éléphants, les deux
chariots aux deux coins de cette première ligne. Les deux ca
nons se mettent l'un à la deuxième case et l'autre à la huitième
case de la troisième ligne ; ils sont en face des deux cavaliers.
Enfin les cinq pions sont placés à la 1°, 3°, 5°,7° et 9° cases de
la quatrième ligne. -
Le mandarin ne fait jamais qu'un pas d'une case à une autre,
il ne marche pas en tous sens comme le roi de notrejeu ; il ne
peut aller qu'en ligne droite, la marche oblique du fou lui est
refusée ; il avance ou recule suivant sa volonté, mais il ne peut
sortir d'une marelle qui est son palais ou sa tente et qui se
compose des quatre carrés qui, dans notre échiquier, sont
ceux occupés par le roi, la reine, les pions du roi et de la
reine. Le roi peut ainsi parcourir neuf cases, il ne peut jamais
roquer. - ' - -
Les deux ministres ne sortent point du palais où se trouve en
fermé le mandarin ;ils ne peuvent faire qu'un pas obliquement
comme nos fous; ils n'ont que quatre cases où ils peuvent se
placer.
Les deux éléphants ont la marche de nos fous, excepté qu'ils
ne franchissent jamais que deux cases, soit en avant, soit en ar
- I O"7 -
CORRESPONDANCE.
« MoNsIEUR LE RÉDACTEUR ,
« Dans le dernier numéro devotre journal se trouve un extrait
de Benjamin Franklin , bien fait pour éveiller l'amour-propre
des joueurs d'échecs : l'auteur y expose avec finesse les avan
tages de ce jeu et les qualités morales qu'il tend à développer.
Je serais mal venuà contredire une autorité si respectable, et
pour mon compte, je souscris à la prudence,à la circonspection
que Franklin nous accorde si libéralement. Mais on n'a pas
toujours pensé ainsi, etj'aurais un saintà opposerà un philo
sophe. Le roi saint Louis le défendait en termes assez sévères :
« Nous voulons et défendons que nos bailliz se tiegnent de dire
paroles qui tournent à dépit à Dieu, à sa mère ou aux sains de
paradiz, et que ils nejeuent à jeu de dez, ne à échez, et que
ils se tiegnent de fornication faire, et de aller à taverne. et
avec ce, nous défendons étroitement que nul ne jeue aux dez,
aux tables ne aux échez, et si defendons escholes et voulons
du tout étre devées, et ceux qui les tendront soient très-bien
punus .»
« Comme vous le voyez, le saint roi met les échecs en assez
mauvaise compagnie; bien plus, dans l'article quiprécède im
médiatement cette prohibition, il ordonne que ceux ou celles
qui n'exécuteront pas son ordonnance soient dépouillés jusqu'à
la cot ou pelicon (1). Saint Louis ne gardaitpas dans ses châti
ments la décence avec autant de rigueur que dans sa conduite.
L'histoire ne nous apprend pas les motifs de cette prohibition ;
un commentateur a pensé que le roi regardait le jen des échecs
comme trop sérieux et jetant le corps cn langueur par une trop
grande application.
« Il faut être vraiment saint pour avoir de pareilles idées ; mais
ce qui est hors de doute, c'est qu'au retour des croisades le jeu
(1) Pelicon, en latin pellicium, était un vêtement composé de peaux, que tout le
monde portait alors. Le nom du surplis des prêtres vient même de cet usage. On le met
tait sur le pellicium. Voy. Ducange.
- I 1O -
partie française.
BLANcs (français). NoIRs (anglais).
35. Le pion de la tour prend le pion.
36. Lepion de la tour prend le pion.
36. Le cavalier à la case de sa reine.
37. La tour prend le pion du fou de la reine.
- -
1 ) Ce ioueur
J est M. Deschapelles.
p _ - --
- 1 14 -
soLUTioN pU N° V.
soLUTIoN DU N° VII.
N. La dame s'interpose.
6 B. La dame prend la dame, fait échec et mat.
cINQUIÈME vARIANTE AU 2° coUP.
La suite des coups est la même que dans les variantes précé
dentes.
– 1 16 -
soLUTIoN DU N° VIII.
Dans les planches qui suivent, chaque pièce est désignée par
sa lettre initiale. Les lettres à jour désignent les pièces blan
ches. Les blancs ont toujours le trait ; le mat n° IX est de l'ano
nyme de Modène, le mat n° X de M. Calvi , le mat n° XI a été
fait par M. Macdonell; enfin, le pat n° XII a été composé par
M. le chevalier de Brevannes, l'un de nos plus brillants ama
teuTS.
auuouu .
Analyse du jeu des echecs ; par Philidor, nouvelle édition.Chez CAUsETTE, libraire,
rue de Savoie, n° 15. On trouve chez le même libraire divers ouvrages français, anglais
et italiens sur les échecs. -
DE LA BOURDONNAIS.
LEs ÉCHECS,
PoÈME.
(1) Roquer.
- 128 -
PREMIER DÉBUT.
(a) Lorsqu'on veut conserver le pion, on est exposé à une attaque assez forte.
- 13o -
13 B. Le roi roque.
N. Le roi à la 2° case de son cavalier.
DEUxIÈME DÉBUT.
6 B. Le roi roque.
N.Le pion prend le pion.
7 B. Le fou de la reine prend le pion (a).
N. Le cavalier du roi à la 3e case de son fou.
(a) En prenant ce pion, les noirs mettent en attaque le fou de la dame de leur
adversaire, et compromettent leur partie ; au lieu de ce coup, ils devaient jouer le
pion de la reine une case.
(b) Si les noirs prenaient la tour, ils seraient mat au troisième coup.
- 132 -
(a) Si les noirs avaient joué le roi à sa deuxième case, les blancs auraient dû
jouer ainsi : le fou de la dame prend le pion du fou du roi; N. le roi prend le fou ;
B. le cavalier à la septième case du fou du roi, et ils auraient gagné la partie.
- 133 -
TROISIÈME DÉBUT.
6 B. Le roi roque.
N. Le pion de la reine prend le pion.
7 B. Le cavalier de la reine prend le pion.
N. Le pion de la reine, une case.
8 B. Le cavalier de la reine à la 5° case de sa reine.
N. La reine à sa 2° case (b).
9 B. Le pion du cavalier de la reine, deux cases (c).
N. Le cavalier de la reine prend le pion.
1o B. Le cavalier de la reine prend le cavalier.
N. Le fou du roi prend le cavalier.
11 B. Le cavalier du roi à sa 5° case.
N. Le cavalier du roi à la 3° case de sa tour.
12 B. IAe fou de la dame à la 2° case de son cavalier.
N. Le roi à la case de son fou (d).
(a) Les blancs auraient pu jouer aussi le cavalier du roi à sa cinquième case.
(b) La reine à cette case gêne la sortie du fou de la dame.
(c) Les blancs sacrifient ce pion pour donner plus de force à leur attaque.
' (d) Ce coup est forcé, car si les noirs avaient roqué, les blancs, en jouant la
reine à sa quatrième case, auraient donné échec et mat en peu de coups.
– 135 -
33 B. La reine à sa 5e case.
. La tour de la reine à sa 3° case.
(a) Si les noirs avaient joué le roi à la case de la tour, les blancs auraientgagné
en jouant la tour à la septième case de son roi.
(b) Les blancs pouvaient aussiprendre latour,et la partie eût été remise.
(c) Ce coup de ressource est fort joli et très-bien joué. Tout autre coup, les
noirs auraient perdu. Les blancsjouent, au reste,fort mal la fin de cettepartie.
- 137 -
43 B. Le fou à la 3e case de la tour de la reine.
N. Le roi à la 2° case de son fou.
Le jeu des échecs est de tous les jeux où l'esprit seul a part,
le plus combiné, le plus savant,et celui dans lequel l'étendue et
la force de ce même esprit peut se faire plus aisément re
marquer.
Chaque joueur a seize pièces partagées en six ordres, dont
les noms, les marches et la valeur sont différents. On les place
en deux lignes de huit pièces chacune, sur un échiquier divisé
en soixante-quatre cases ou carrés, qui ne peuvent contenir
qu'une pièce à la fois. Chaque joueur a une pièce unique qu'on
nomme le roi ; de la conservation ou de la perte de cette pièce
dépend le sort de la partie. Elle ne peut être prise tant qu'il lui
reste quelque moyen de parer les coups qu'on lui porte. La sur
prise n'a point lieu à son égard dans cette guerre : on l'avertit
du danger où elle est par le terme d'échec, et par là on l'oblige
à changer de place s'il lui est possible, afin de se garantir du
péril qui l'a menacée. S'il ne lui reste aucun moyen de l'éviter,
alors elle tombe entre les mains de l'ennemi qui l'attaquait, et
par la prise du roi la partie est décidée, ce que l'on exprime par
les mots d'échec et mat. -
Telle est l'idée générale du système de ce jeu.Son excellence
a porté plusieurs écrivains à en chercher l'origine ; mais mal
gré l'érudition grecque et latine qu'ils ont répandue avec pro
fusion sur cette matière, ils y ont porté si peu de lumière, que
la carrière est encore ouverte à de nouvelles conjectures.
Plusieurs savants ont cru qu'il fallait remonter jusqu'au siége
de Troie pour trouver l'origine du jeu des échecs. Ils en ont
attribué l'invention à Palamède, ce capitaine grec qui périt
par les artifices d'Ulysse. D'autres, rejetant cette opinion qui est
en effet dénuée de fondement, se sont contentés d'assurer que
le jeu des échecs avait été connu des Grecs et des Romains, et
que nous le tenons d'eux. Mais les jeux des soldats, latrunculi, des
jetons, calculi etscrupuli, qu'ils prennentpour celui des échecs,
n'ont ancune ressemblance avec ce jeu dans les choses qui en
constituent l'essence et qui distinguent les échecs de tous les
autres jeux de dames, de marelles et dejetons, et avec lesquels
ils le confondent.
Les premiers auteurs qui aient incontestablement parlé des
échecs dans l'Occident sont nos vieux romanciers ou les écrivains
de ces fabuleuses histoires des chevaliers de la Table-Ronde et
des braves de la cour du roiArtus, des douze pairs de France
et des paladins de l'empereur Charlemagne.
Il faut même observer que ceux de ces romanciers qui ont
parlé des Sarrasins, les représentent souvent comme très-habiles
à ce jeu. La princesse Anne Comnène, dans la vie de son père,
Alexis Comnène, empereur de Constantinople dans le XII° siècle,
nous apprend que le jeu des échecs, qu'elle nomme zatrikion,
a passé des Persans aux Grecs. Ainsi ce sont les écrivains orien
taux qu'il faut consulter sur l'origine de cejeu.
Les Persans conviennent qu'ils n'en sont pas les inventeurs,
et qu'ils l'ont reçu des Indiens qui le portèrent en Perse,
pendant le règne du grand Cosroës. D'un autre côté les Chinois,
à qui le jeu des échecs est connu et qui le nomment le jeu de l'é
léphant, reconnaissent aussi qu'ils le tiennent des Indiens de
qui ils l'ont reçu dans le VI° siècle. Le Haipienne ou grand dic
tionnaire chinois, au mot stanghki, dit que cefut sous le règne
de Vouti, vers l'an 537 de Jésus-Christ, et par là on ne peut
douter que ce ne soit dans les Indes que ce jeu a été inventé;
c'est de là qu'il a été porté dans l'Orient et dans l'Occident.
Les circonstances que les écrivains arabes racontent de la ma
nière dont cejeu fut inventé aux Indes et porté ensuite en
Perse méritent quelque attention.
Au commencement du V° siècle de l'ère chrétienne, il y avait
dans les Indes un prince très-puissant, dont les états étaient si
tués sur l'embouchure du Gange. Il prenait le titre fastueux de
roi des Indes; son père avait contraint un grand nombre de
souverains de lui payer un tribut et de se soumettre à son em
pire. Le jeune monarque oublia bientôt que les rois doivent
être les pères de leurs peuples ; que l'amour des sujets pour leur
roi est le seul appui solide du trône ; que cet amour seul peut
attacher véritablement les peuples au prince qui les gouverne,
et dont ils font toute la force et toute la puissance; qu'un roi
sans sujets ne porterait qu'un vain titre, et n'aurait aucun avan
tage réel sur les autres hommes.
Les brahmines et les rajahs, c'est-à-dire les prêtres et les
grands, représentèrent toutes ces choses au roi des Indes ; mais
enivré de l'idée de sa grandeur qu'il croyait inébranlable, il mé
prisa leurs sages représentations. Les plaintes et les remon
trances ayant continué,il s'en trouvablessé, etpour venger son
autorité qu'il crut méprisée de ceux qui osaient désapprouver
sa condnite,il les fit périr dans les tourments.
Cet exemple effraya les autres; on garda le silence, et ce
prince abandonné à lui-même, et, ce qui était encore plus dan
gereuxpour lui et plus terrible pour ses peuples, livréaux per
nicieuxconseils des flatteurs, se porta bientôt aux derniers excès.
Les peuples, accablés sous le poids d'une tyrannie insupportable,
témoignèrent combien leur était devenue odieuse une autorité
qui n'était plus employée qu'à les rendre malheureux.
Les princes tributaires,persuadés qu'en perdant l'amour de ses
peuples le roi des Indes avait perdu tout ce qui faisait sa force,
se préparaient à secouer le joug et à porter la guerre dans ses
états.Alors un brahmine ou philosophe indien. nommé Sissa,
fils de Daher, touché des malheurs de sa patrie, entreprit de
faire ouvrir les yeux au prince sur les funestes effets que sa
conduite allait produire. Mais instruitpar l'exemple de ceux qui
l'avaient précédé, il sentit que sa leçon ne deviendrait utile que
quand le prince se la donnerait à lui-même et ne croirait point
la recevoir d'un autre. Dans cette vue il imagina le jeu des
échecs, où le roi, quoique la plus importante de toutes lespièces,
est impuissant pour attaquer et même pour se défendre contre
ses ennemis, sans le secours de ses sujets et de ses soldats.
Le nouveau jeu devint bientôt célèbre ; le roi des Indes en en
tendit parler et voulut l'apprendre. Le brahmine Sissa fut choisi
ur le lui enseigner, et sous prétexte de lui en expliquer les
règles et de lui montrer avec quel art il fallait employer les au
- 141 -
tres pièces à la défense du roi,il lui fit apercevoir etgoûter des
vérités importantes qu'il avait refusé d'entendre jusqu'alors. Le
prince, né avec de l'esprit et des sentiments vertueux que les
maximes des courtisans n'avaient pu étouffer, se fit l'application
des leçons du brahmine, et comprenant que l'amour des peuples
pour leur roi fait toute sa force, il changea de conduite et par
là prévint les malheurs qui le menaçaient.
Le prince, sensible et reconnaissant, laissa au brahmine le choix
de la récompense.Celui-ci demanda qu'on lui donnât le nombre
de grains de blé que produirait le nombre des cases de l'échi
quier ; un seul pour la première, deux pour la seconde, quatre
pour la troisième, ainsi de suite en doublant toujours jusqu'à la
soixante-quatrième.
Le roi, étonné de la modicité apparente de la demande, l'ac
corda sur-le-champ et sans examen; mais quand ses trésoriers
eurent calculé, ils trouvèrent que le roi s'était engagé à une
chose pour laquelle tous ses trésors ni ses vastes états ne suffiraient
point (1). Alors le brahmine se servit de cette occasion pour lui
faire sentir combien il importe aux rois de se tenir en garde
contre ceux qui les entourent et combien ils doivent craindre
que l'on n'abuse de leurs meilleures intentions.
Le jeu des échecs ne demeura pas long-temps renfermé dans
l'Inde, il passa dans la Perse pendant le règne de Cosroës, mais
avecdes circonstances singulières que les historiens persans nous
ont conservées (2), et qui nous montrent qu'on le regardait
comme étant destiné à servir dans tous les pays à instruire les
rois en les amusant, comme le signifiait le nom de schatrengi
ou schatrack qu'on lui donna, le jeu du roi ou schah. Les Grecs
en firent celui de zatrikion, et les Espagnols, à qui les Arabes
l'ont porté, l'ont changé en celui de axadres ou alxadres.
Les Latins le nommèrent scaccorum ludus, d'où est venu l'i
talien scacchi : nos pères s'éloignèrent moins de la prononciation
orientale, en le nommant le jeu des échecs, c'est-à-dire du roi,
schach en persan ,scheh en arabe, roi ou seigneur. On conserva
le terme d'échec que l'on emploie pour avertir le roi ennemi de
se garantir du danger auquel il est exposé.Celui d'échec et mat
(1) On a évalué la somme de ces grains de blé à 16,384 villes, dont chacune con
tiendrait 1,o24greniers, dans chacun desquels il y aurait 174,762 mesures, et dans
chaque mesure 32,768 grains.
(2) Texeira, Historia de los reyes de Persia,
- 142 -
vient du persan schakmat, le roi estpris, et c'est la formule usi
tée pour avertir le roi ennemi qu'il ne peut plus espérer de se
COlll'S,
MÉLANGES ET CORRESPONDANCE.
soLUTioN DU N° IX.
V, soLUTioN DU N° X.
soLUTIoN DU N° XII.
Dans les planches qui suivent, chaque pièce est désignée par
sa lettre initiale. Les lettres à jour désignent les pièces blan
ches. Les blancs ont toujours le trait; le mat n° XIII est de
l'anonyme de Modène; le mat n° XIV a été composé par M. Cal
vi; le mat n° XV a été fait dans une partie des pions par
M. Deschapelles; enfin, le coup n° XVI est de la composition de
M. Calvi. Nous prévenons les amateurs qui chercheront la solu
tion de ce dernier coup, que s'ils prennent le pion et font une
dame, les noirs, en sacrifiant leurs deux pièces, trouveront un
pat. - - - --- --- --
" Le rédacteur et gérant responsable ,
De la BoURDoNNAIS.
(VI.
- 2/
partie française.
nLANcs (français). NoIRs (anglais).
(a) Ce pion poussé deux pas est le coup juste, et vaut mieux que le fou du roi à
la quatrième case du fou de la rcine.
(b) Les noirs, en poussant ce pion, compromettent leur partie. Philidor, dans le
premier renvoi de sa quatrième partie, indique cependant ce coup comme bon ;
mais ce début, dû en partie à l'anonyme de Modène, prouve, je crois, que Phili
dor s'est trompé.
(c) Pour ne pas perdre l'échange d'une tour contre le cavalier.
(d) Au lieu de cet échec de la reine, l'anonyme fait prendre au cavalier le pion
de la tour; les noirs ne peuvent prendre ce cavalier sans perdre la partie; mais ils
peuvent prendre le pion avec le fou de la reine, et leur jeu sera au moins aussi beau
que celui des blancs.
(e) La reine, en se retirant à cette case, menace d'un coup assez dangereux le
pion du roi poussé à la septième case. Il pourrait coûter une pièce aux noirs.
- 18o -
13 B. Le roi roque. -
N. Le fou du roi à la 2e case de son cavalier.
DÉBUT DU CALABRoIs.
13 B. Le roi roque.
N. Le pion prend le fou.
14 B. Le fou de la reineà la 5e case du cavalier du roi.
N. Le cavalier à la 3° case du fou du roi.
15 B. Le pion prend le cavalier, échec.
N. Le roi à la 2° case de son fou.
16 B. Le pionprend le pion, échec.
N. Le roi prend le pion.
17 B. Le fou à la 6° case de la tour, échec, et quelque chose
que jouent les noirs,ilssont mat.
(a) Les blancs auraient pu jouer aussi le pion de la tour de la reine un pas, et
laisser prendre la tour.
(b) Si les noirs avaient joué la reine à la troisième case du fou du roi, ou le fou à
la troisième case de la reine, les blancs auraient dû pousser le pion de la tour de la
reine une case. Dans ce début il est très-imprudent, de la part des noirs, de de
fendre le pion du roi ; il vaut mieux retirer son roi dans son jeu. -
– 183 -
PARTIE DU CALABROIS.
(a) C'est beaucoup mieux joué que de faire pion pour pion.
(b) Ce coup est très-bien joué et fort ingénieux.
- 186 -
DU MoNcHEAU.
soLUTIONS DES PROBLÈMES DU NUMÉRO PRÉCÉDENT.
soLUTIoN DU N° XV.
II
Le cavalier prend le fou, échec.
. Le pion prend le fou.
2 B. La reine à la case de la tour du roi adverse, échec.
N. Le roiprend la reine.
3 B. Le roi à la 7e case de son fou.
N. La tour à la case du fou du roi, échec.
4 B. Le roi prend et donne mat le coup après avec le fou.
sourios ou s xvI.
Pour gagner cette fin de partie, il faut que les blancs pren
nent le pion avec le pion, et puis, qu'ils aillent à dame le coup
d'après, demandant un fou ; s'ils prenaient une reine, les noirs
forceraient le pat de la manière suivante :
1 B. Le pion du cavalier du roi prend le pion.
N. Le fou prend le pion.
2 B. Le pion à la 8° case fait une reine.
N. Le cavalier à la 5e case de sa reine.
Dans les planches qui suivent, chaque pièce est désignée par
sa lettre initiale. Les lettresà jour désignent les pièces blan
ches. Les blancs ont toujours le trait ; le mat n° XVII est de
l'anonyme de Modène; le mat n° XVIII est de M. Calvi; le mat
n° XIX a été composé par M. Bolton; enfin, le coup n° XX a
été trouvé en jouant par le rédacteur gérant de cette feuille. Il
existe plusieurs moyens de faire mat, mais quelle que soit la dé
fense des noirs, ils ont perdu.
DE LA BOURDONNAIS.
VIII.
%-/
- ---------------
-
---
-
-
-
- - - --
- -
-- -
Les blancs gagnent.
- 2O I -
(a) C'est un fort bon coup si les blancs prenaient le pion; les noirs, en échan
geant les reines et dégageant de suite leurs pièces, auraient une forte attaque.
(b) Le fou à la troisième case de la reine eût été mieux joué.
(c) Les noirs, en poussant ce pion, puis en jouant leur cavalier de la reineà la
deuxième case de sa reine et ensuite à sa troisième case, ont pour but de masquer
le fou du roi de leur adversaire, mais pour atteindre ce but ils perdent beaucoup
de temps.
16
12 B. Le pion de la tour de la reine, deux pas
N. Le pion de la tour de la reine, deux pas.
13 B. Le cavalier du roi à la 5e case de son roi.
N. Le fou de la reine à la 3° case de son roi.
GAMIBIT DU ROI.
(a) Ce fou rentre à cette case pour gêner la retraite de la reine des blancs.
(b) Ce coup est mal joué, il découvre le roi et l'expose aux attaques de son ad
versa1re,
(c) Les blancs jouent mal le coup;il eût mieuxvalu défendre le pion du cavalier
de la reine.
– 2o6 -
DÉFI DE M. DEsCHAPELLES.
A M. ST-AMANT.
_ --
« La commission désire que je vous informe qu'on est prêt
à accepter le défi pour 5oo livres sterling, soumis à telles
règles qui seront consenties mutuellement, et de vous prier de
donner connaissance de leur résolution à M. Deschapelles , en
réclamant de lui de nous communiquer les règles qu'il désire
voir adopter.
« Il serait convenable d'établir qu'il ne serait pas possible
de jouer le défi avant le mois d'octobre , et qu'aucune partie ne
commencerait avant cinq heures de l'après-midi.
« Je suis , etc.
« W. YATEs, secrétaire. »
« Paris, 21 juillet.
c« Monsieur,
« Nous avons l'honneur de vous remettre , sous ce pli , une
note que nous tenons de M. Deschapelles, sur le défi de 5oo li
vres sterling engagé avec le club des échecs de Londres.
Il nous a priés d'en régler les conditions avec le comité que
votre club nommera.Aussitôt que vous nous aurez fait connaître
que votre club maintient son acceptation, nous aurons l'avan
tage de vous instruire des conditions que nous lui proposerons et
de nous entendre avec votre comité.
« Nous avons l'honneur d'être , avec une parfaite considéra
tion , etc. »
AU COMITÉ FRANÇAIS.
« Club de Londres, 3o juillet 1836.
« Messieurs ,
« Nous vous accusons réception de votre lettre du 21 juillet,
ainsi que de celle de M. Deschapelles. Le comité désire que
je constate que dans sa lettre écrite par moià M. St-Amant le
15 courant les membres de ce comité sont disposés à accepter le
défi et non pas à l'offrir. Ce défi de M. Deschapelles, non-seu
lement a été communiqué au club de Londrespar M.St-Amant,
mais il a paru encore dans le Bell's-Life in London du 12 juin
dernier. Pour prévenir tout malentendu, les membres du comité
désirent que je joigne à la présente l'article du Bell's Life (1).
Ils désirent savoir de vous , messieurs , si M. St-Amant était
autorisépar M. Deschapelles, dans ce qu'il a fait relativement
au défi. Ils m'engagent aussi à vous répéter qu'ils sont toujours
prêts à accepter le défi soumis à des conditions agréées de part
et d'autre.
« Veuillez, etc.
« YATEs , secrétaire. »
- -
LETTRE DU COMITÉ FRANÇAIS AU COMITÉ ANGLAIS.
« MEssiEURs ,
« Le comité anglais, constitué pour le défi de M. Deschapelles,
nous annonce par sa lettre du 3o juillet qu'il est disposé à entrer
en rapport avec le comité réuni à Paris pour le même objet.
« En conséquence nous entamons la matière,sans préambule,
en vous envoyant sous ce pli, à l'égard du traité à établir,
quelques-unes des clauses essentielles dont la solution nous a
paru préliminaire et indispensable.
« Ce serait un travail inutile que de s'évertuer à libeller une
quantité d'articles plus ou moins insignifiants, si l'on devait se
voir arrêtés tout-à-coup par quelques cas sur lesquels on ne
pourrait s'accorder.
« Une rupture que nous ne prévoyonspas,mais qui arriverait
dès le début, serait moins regrettable, en ce qu'elle semblerait
appartenir à des difficultés insurmontables plutôt qu'à l'impré
voyance.
« Les clauses ci-jointes embrassent une quantité de circons
tances importantes sur lesquelles nous avons pris franchement
l'initiative,parce que nous n'aurions pas été étonnés d'en trou
ver une partie dans votre lettre du 3o juillet, et que nous nous
attendons à les voir mentionnées dans une autre de vos lettres
qui va peut-être se croiser avec celle-ci. C'est au fait qu'il s'agit
d'aller, et comme les documents n'acquerront de réalité que par
une convention mutuelle, il y a peu d'égards à la source dont ils
émanent. D'ailleurs, ils se sont présentés à la première vue, ils
sont certainement incomplets, et n'excluent point ceux qui d'une
part ou d'une autre se rencontreront en creusant davantage.
« Nous n'entrerons en aucune contradiction avec votre opinion
sur le départ du défi. M. Deschapelles lui-même reconnaît qu'elle a
dû être telle, et s'il a maintenu sa lettre malgré nos observations,
cela a été pour vous faire connaître sa pensée personnelle et ce
qu'il pensait être vrai, malgré l'apparence. Du reste, ceci ne
touche en rien le fond, car un défi n'est qu'une proposition qui,
une fois acceptée, ne confère aucun droit exceptionnel.
« La clause Ane vous semblera pas d'un grand intérêt; cepen
dant nous l'avons introduite à cause de son corollaire, clause M,
à cause de son rapport avec la clause F, et aussi par courtoisie ,
-
- 21 2 -
cLAUsE A.
cLAUsE D.
cLAUsE H.
cLAUsE K.
soLUTIoN DU N° XVII.
Dans les planches qui suivent, chaque pièce est désignée par
sa lettre initiale. Les lettres à jour désignent les pièces blan
ches. Les blancs ont toujours le trait. Le mat n° XXI est de
M. W. Bone, jeune amateur d'échecs anglais, qui donne les plus
grandes espérances et qui a eu la bonté de nous adresser quel
- 22O -- '
NÉCROLOGIE.
DE LA BOURDONNAIS.
Blanc.
XXII.
Noir.
Blanc.
|
Mat en six coups.
Noir.
REvUE GÉNÉRALE.
(1) Le club de Westminster a laissé passer le délai fixé pour répondre, nous de
vons croire qu'il a abandonné la seconde partie, qui était au reste dans un éta
désespéré.
- 232 -
SARRASIN.
GAMIBI* * DU ROI.
premier bébut.
BLANCS. NOIRS,
1 Le P du R 2 c. 1 Le P du R 2 c.
- 2 Le P du F du R 2 c. 2 Le Pprend le P.
3 Le F du R à la 4 c. du Fde la D. | 3 La D donne échec.
4 Le R à la c. de son F. 4 Le P du C du R 2 c.
5 Le C du R à la 3 c. de son F. 5 La D à la 4 c. de la T du R (a).
6 Le P de la T du R 2 c. 6 Le F du R à la 2 c. de son C.
7 Le P de la D 2 c. 7 Le P de la D une c.
8 Le C de la D à la 3 c. de son F. | 8 Le P de la T du R une c.
9 Le C de la D à la 5 c. de sa D. | 9 Le R à la c. de sa D (b).
1o Le F du R à la 2 c. de son R. 1o La D à la 3 c. de son C du R.
1 1 Le P du R une c. r 1 Le P du F de la D une c.
12 Le F du R à la 3 c. de sa D. 12 Le F de la D à la 4 c. du F du R.
13 Le P de la T du R une c. 13 La D à la 3 c. de son R.
14 Le C de la D à la 3 c. de son F. | 14 Le P de la D une c.
Ce début a été joué très-régulièrement de part et d'autre; les noirs ont tou
jours conservé leur pion et une bonne position.
vARIANTE AU 7° coUP.
7 Le C de la D à la 3 c. de son F. | 7 Le P de la T du R une c.
8 Le P de la D 2 c. 8 Le P de la D une c.
9 Le P du R une c. 9 Le P de la D prend le P du R.
1o Le C de la D à la 5 c. de sa D. 1o Le R à la c. de sa D.
11 Le P de la D prend le P. 1 1 Le F de la D à la 2 c. de sa D.
12 Le R à la c. de son C. 12 La D à la 3 c. du C du R.
13 Le P de la T prend le P. 13 Le P de la T prend le P.
14 La T prend la T. 14 Le F prend la T.
15 La D à la c. du R. 15 Le F du R à la 2 c. de son C (a).
Les noirs ont toujours leur pion et beau jeu.
Deuxième Nébut.
1 Le P du R 2 c. I Le P du R 2 c.
2 Le P du F du R 2 c. 2 Le P prend le P.
3 Le Fdu R à la 4 c. du F de la D. 3 La D donne échec.
4 Le R à la c. de son F. 4 Le P du C du R 2 c.
5 Le C du R à la 3 c. de son F. 5 La D à la 4 c. de laT du R.
6 Le P de la D 2 c. 6 Le P de la D une c.
7 Le P du F de laDune c. 7 Le F de la D à la 5 c. du C du R.
8 Le R à la 2 c. de son F. 8 Le C du R à la 3 c. de son F.
9 La D à la 2 c. de son R. 9 Le C de la D à la 2 c. de la D.
1o Le P de la T du R 2 c. 1o Le F de la D prend le C.
1 1 La D prend le F. 1 1 Le P du C du R une c. (b).
12 La D prend le P du F du R. 12 Le P du C du R une c. Échec.
13 Le R prend le P(c). 13 La T à la c. du C du R. Échec(d).
14 Le R à la 3 c. de sa T. 14 La T du R à la 5 c. de son C.
Les noirs ont beau jeu.
PREMIÈRE PARTIE.
NOIRS. BLANCS .
1 Le P du R 2 c. 1 Le P du R 2 c.
2 Le P du F du R 2 c. 2 Le P prend le P.
3 Le F du R à la 4 c. du F de la D. 3 La D donne échec.
(a) Siles noirs ne jouaient pas ce coup, ils pourraient perdre un pion, car sup
posons qu'au lieu de jouer le F du R à la 2° case de son C. ils sortent le C de la D à la
3° case de son F, les blancs prendraient alors le P du gambit avec leur C, puis, en
donnant l'échec de leur D à la 4" case de la T du R, ils regagneraient leur pièce
avec une bonne position.
(b) Au lieu de ce coup, Philidor fait échanger les dames, puis le roi des blancs,
qui a pris la dame adverse, se porte au milieu du jeu, où il ne risque plus d'être
inquiété; et il gagne la partie. Les noirs, en sacrifiant deux pions, ont une bonne
attaque.
(c) si les blancs, au lieu de prendrejouaient le R à sa case, les noirs devraient
roquer et ils auraient très-beau jeu.
(d) Les noirs pouvaient aussi, au lieu de donner l'échec de la tour, jouer leur
fou du R à la 3° case de la T du R, Si les blancs avaient pris le fou, ils auraient été
mat ou auraient perdu la dame.
– 248 -
BLANCS.
4 Le R à la c. de son F. 4 Le P de la D une c.
5 Le P de la D 2 c. 5 Le F de la D à la 5 c. du C du R.
6 La D à sa 3 c. 6 Le C de la D à la 3 c. de son F.
7 Le F du R prend le P échec (a). 7 Le R prend le F.
8 La D à la 3 c. de son C. Échec. 8 Le R à la 3 c. de son C.
9 La D prend le pion du C. 9 Le C de la D prend le P.
1o La D prend la T. 1o Le C du R à la 3 c. de son F.
1 1 Le C de la D à la 3 c. de sa T. 1 1 Le P du F du R une c.
12 Le P du C du R une c. 12 Le F de la D donne échec.
13 Le R à sa c. 13 La D à la 5 c. du C du R.
14 Le F de la D à la 3 c. de son R. 14 Le P de la D une c.(b).
15 La D prend le P de la T. 15 Le C de la D à la 3 c. de son F.
16 La Dprend le P du F de la D. 16 Le P de la D une c.
17 Le F de la D à la 2 c. de sa D(c). 17 La D prend le P du R. Échec.
18 Le R à la c. desa D. 18 Le P du F du R une c.
19 Le C du R prend le F. 19 La D à la 6 c. du Fdu R. Échec.
2o Le R à la c. du F desa D. 2o La D prend la T et fait mat.
DEUxIÈME PARTIE.
1 Le P du R 2 c. 1 Le P du R2 c.
2 Le P du F du R 2 c. 2 Le P prendle P.
3 Le Fdu R à la 4 c. du F de laD. 3 La D donne échec.
4 Le R à la c. de son F. 4 Le P du C du R 2 c.
5 Le C de la D à la 3 c. de son F. 5 Le F du R à la 2 c. de son C.
6 Le P de la D 2 c. 6 Le P de la D une c.
7 Le C de la D à la 5 c. de sa D. 7 Le R à la c. de sa D.
8 Le F du R à la 2 c. de son R (d). 8 Le C du R à la 3 c. de son F.
9 Le C de la D prend le C. 9 Le F prend le C.
1 o Le P du R une c. 1o Le F à la 2 c. de son R.
1 1 La D à sa 3 c. 1 1 Le C de la D à la 3 c. de son F.
12 Le P du F de la D une c. 12 Le F de la D à la 2 c. de sa D.
13 Le P du C du R une c. r 3 La D à la 3 c. de sa T.
14 Le P du R prend le P. 14 Le F du R prend le P.
15 Le P de la T du R 2 c. 15 Le P du C du Rune c. (e).
(a) Ce coup n'est pas aussi bon qu'il le paraît au premier abord, à cause de la
mauvaise position de la D.
(b) Menaçant de prendre la D.
(c) Le F à la 2e case du F du R était meilleur.
(d) Pour gêner la retraite de la D.
(e) Coup bien joué; il retarde la sortie du C du R de l'adversaire.
-
– 249 -
NOIRS. BLANCS.
n6 Le F du R à la c. de sa D (a). 16 La D à la 3 c. de son F du R.
17 Le R à sa c. 17 La D à la 2 c. de son R. Échec.
18 Le R à la 2 c. de son F. 18 La T du R à la c. de son R (b).
19 Le P du C du R prend le P. 19 La D à la8c. de son R. Échec.
2o Le R à la 2 c. de son C. 2o La Dà la 5 c. deson R. Échec.
21 La D prend la D. 21 La T prend la D.
22 Le F du Rà la 2 c. de son F de la D. 22 La T à la c.de son R.
23 Le F du R prend le P. 23 Le F de laD à la 3 c. de son R.
24 Le R à la 3 c. de sonC. 24 Le F de la Dà la 4. c. de sa D.
25 La T du R à sa 2 c. 25 La T à la 8 c. deson R.
26 Le C du R à la 2 c. de son R. 26 Le F de la D à sa 5 c.
27 Le P de la D une c. (c). 27 Le C à la2 c. de son R.
28 Le C à la 4 c. de sa D. 28 Le C prend le P.
29 Le P de la T du R une c. 29 LaTduR à la8c. de son C. Éch.(d).
3o Le R à la 2 c. de son F. 3o LaTà la8c. de son F du R. Éch.
31 Le R à la 3 c. de son C. 31 Le C prend le P du F du R.
32 Le R prend le P. 32 Le R à la 2 c. de sa D.
33 Le P du C de la D une c. (e). 33 Le Fdela Dà la3 c. desonR. Éch.
34 Le C prend le F. 34 Le C prend le C.
35 La T du R à la 2 c. de son R. 35 La T de la Dà la c. de la T du R.
36 Le F du R à la 4 c. de son R. 36 La T de la D. Échec.
37 Le R à la 4 c. de sa T. 37 La T du R prend le F.
38 La T prend la T. 38 Le FduR à la 6 case deson C.Éch
39 Le R à la 3 c. de sa T. 39 Le C donne échec et mat.
DÉFI DE M. SAINT-AMANT
E"* DE MI, GEORGE VVALKER,
BLANCS. - · NOIRS.
1 Le P du F du R 2 c. 1 Le P de la D 2 c.
2 Le C du R à la 3 c. de son F. 2 Le P du R une c.
3 Le P de la D 2 c. 3 Le C du R à la 5 c. de son F.
4 Le P du F de la D 2 c. 4 Le P prend le P(a).
5 Le C de la D à la 3 c. de son F. l 5 Le F du R à la 5 c. du C de sa D.
6 Le P du R une c. 6 Le C de la D à la 3 c. de son F.
7 Le F du R prend le P. 7 Le C du R à la 4 c. de sa D.
8 La D à sa 3 c. 8 Le C de la D à la 4 c, de sa T.
9 Le R roque. 9 Le C prend le F.
(a) C'est mal joué de prendre ce pion, qu'on ne peut défendre et que votre ad
versaire reprend en sortant une pièce.
- 251 -
RLANCS, NOIRS,
36 Le P de la D une c,
Les noirs abandonnent la partie.
(a) En prenant le cavalier, les noirs portent les pions de leur adversaire au centre.
(b) Bien joué et excellente position pour le cavalier.
(c) Maljoué, car cela permet aux blancs d'avoir un pion passé.
- - -
(d) Les noirs ne peuvent prendre le pion sans perdre une pièce ou l'échange;- ils
:
sont en outré expesés à une découverte sur la dame.
(e) Coup très-bien joué, il vaut mieux que de porter sa dame à la 7° case du roi.
Si les noirs prenaient ce pion, les blancs gagneraient tout de suite, soit en portant
leur dame à la 5° case du roi, soit en attaquant la dame avec leur tour.
(f) Très-bien joué. Si les noirs, au coup suivant, retiraient le roi à sa case, les
blancs, en poussant le pion de la D un pas, gagneraient la dame.
- 252 -
DEUxIÈME PARTIE.
NOIRS. BLANCS.
1 Le P de la D 2 c. Le P du F du R 2 c.
2 Le P du F de la D 2 c. Le C du Rà la 3 c. de son F.
3 Le C de la D à la 3 c. de son F. Le P de la D une c.(a).
4 Le C du Rà la3 c. de son F. Le P du R une c.
5 Le P du R une c.(b). Le F du R à la 2 c. du R.
6 Le F du R à la 3 c. de sa D. Le R roque.
7 Le R roque. Le P du F de la D une c.
8 Le F du R à la 2 c. du F de la D. Le P de la D une c.
9 Le P prend le P. Q Le P du F de la D prend le P.
1o Le F de la D à la 2 c. de la D. 1o Le C de la D à la 3 c. deson F.
11 La D à la 2 c. du R. 1 1 Le P de la T de la Dune c.
12 Le P de la T de la D une c. 12 Le F du R à la 3 c. de sa D.
13 Le P du C de la D 2 c. n3 Le C du R à la 5 c. du R.
14 Le P du C de la D une c. 14 Le C prend le C(c).
15 Le F prend le C. 15 Le P prend le P.
16 La D prend le P. 16 La T prend le P.
17 La T prend la T. 17 Le F prend la T.
18 La T à la c. de la T de la D, 18 Le F à la 3 c. de sa D.
19 Le F du R à la 3 c. de sa D. 19 La D à la 2 c. de son F.
2o Le F de la D à la 2 c. de sa D. 2o Le F de la D à la 2 c. de sa D.
21 La Dà la 3 c. de son C. 2 1 La T à la c. de son C de la D.
22 La T à la c. du F de la D. 22 La T à la c. de la T de la D.
23 Le C à la 5 c. de son R. 23 Le F prend le C.
24 Le P prend le F. 244 Le P du C du R une c.
25 Le P du F du R 2 c. 25 La D à la c. de son C.
26 La T à la c. du C de la D. 26 Le F à sa c.
27 La D à la 6 c. de son C. 27 La D à la 2 c. de sa T.
28 La D à la 7 c. de son F. 28 Le P de la D une c.
29 Le P du R une c. 29 Le P du Fdu R prend le P.
3o Le P du F du Rune c.(d). 3o La D à la c. de son C.
31 La D prend la D. 31 Le C prend la D.
32 Le F prend le P. 32 Le P du C du R prend le P.
33 Le F prend le P du C de la D. | 33 Le F prend le F.
34 La T prend le F. 34 La T donne échec.
35 Le R à la 2 c. de son F. 35 Le C de la D à la 3 c. de son F.
36 Le F à la 6 c. de la T du R. 36 Le C prend le P.
37 La T à la 7 c. du C du R. Échec. 37 Le R à la c. de sa T.
38 Le P de la T du R une c. 38 La T à sa 7 c. échec.
39 Le R à la 3 c. de son C. 39 Le P donne échec (a).
4o Le R prend le P. 4o Le C à la 2 c. de son Fdu R.
41 La T prend le C. 41 La T donne échec.
42 Le R à sa 4 c. 42 La T prend la T.
43 Le R prend le P. 43 La T à la 3 c. du F.
Les noirs abandonnent la partie.
TROISIÈME PARTIE.
1 Le P de la D 2 c. Le P du R une c.
2 Le P du F de la D 2 c. Le P du F du R2 c.
3 Le C de la D à la 3 c, de son F. Le P du F de la D 2 c.
4 Le P de la D une c. Le P de la D une c.
5 Le P du R une c. Le P du R une c.
6 Le P du F du R une c. Le C du R à la 3 c. de son F.
7 Le P du R une c. Le P prend le P.
Le F du R à la 2 c. du R.
8 Le P prend le P.
9 Le C du R à la 3 c. de son F. 9 Le R roque.
1 o Le F du R à la 3 c. de la D. Le C de la D à la 3 c. de sa T.
Le P de la T du R une c.
1 1 Le R roque.
12 Le P de la T de la l) une c. Le F de la D à la 2 c. de la D.
13 La D à la c. du R. Le Cdu R à la 4 c. de sa T.
Le F de la D à la 5 c. du C du R.
14 Le C de la D à la 2 c. du R.
15 Le F de la D à la 3 c. du R. La D à la 3 c. de son C.
16 Le Pdu C. de la D 2 c. La T du R à la 2 c. de son F.
La D à la 2 c. de son F.
17 La T de la D à la c. de son C.
18 Le P du C de la D une c. Le C de la D à sa c.
19 le P de la T du R une c. Le F prend le C.
2o La T prend le F. 1 La T prend la T.
2I Le C à la 2 c. de sa D.
21 Le Pprend la T.
22 La D à la 2 c. du F du R. 22 La T à la c. du F du R.
(a) Ce coup est très-ingénieux etfaitgagner tout de suite la partie aux blancs,
--
– 254 -
NOIRS. RLANCS,
23 La D à la 2 c. du C du R. 23 Le R à la 2 c. de sa T. *
24 Le P du F du R une c. 24 Le P prend le P.
25 Le P du R une c. Échec. 25 Le R à la c. de son C.
26 La D à la 6 c. du C du R (a). | 26 Le C prend le P du R.
27 La D à la 7 c. de sa T du R. Éch. | 27 Le R à la 2 c. de son F.
28 Le C prend le P. 28 Le C prend le C. -
29 Le F prend le C. 29 Le C prend le F.
3o La D prend le C. 3o Le R à la c. de son C.
31 Le F prend le P de la T du R(b). | 31 Le F à la 5 c. de sa T du R.
32 Le F à la 2 c. de sa D. 32 La D à la 2 c. de son F du R.
33 La T à la c. du F du R. 33 Le F du R à sa 3 c. -
34 Le F à la 5 c. du C du R. 34 La D à la 2 c. de son R.
35 Le F prend le F. 35 La T prend le F.
36 La T prend la T. 36 La D prend la T.
37 Le R à la 2 c. de son C. 37 Le P du C de la D une c.
38 Le R à la 3 c. de son C. 38 Le P du C du R une c.
39 La D à la 3 c. du R. 39 Le R à la 2 c. de son F. ,
4o La D à la 4 c. de son F du R. 4o Le P du C du R une c.
41 La D prend la D. Échec. 41 Le R prend la D.
42 Le R à la 2 c. de son F (c). 42 Le R à la 4 c. de son F. -
43 Le R à la 3 c. de son F. 43 Le R à sa 4 c. .
44 Le R à sa 3 c. 44 Partie remise.
QUATRIÈME PARTIE.
1 Le P de la D 2 c. 1 Le P du R une c.
2 Le P du F de la D 2 c. 2 Le P du F du R 2 c.
3 Le C de la D à la 3 c. de son F. l 3 Le C du R à la 3 c. de son F.
4 Le P du R une c. 4 Le P du F de la D une c.
5 Le P du F du R 2 c. 5 Le P de la D 2 c.
6 Le C du R à la 3 c. de son F. 6 Le F du R à la 3 c. de la D.
7 Le F du R à la 2 c. du R. 7 Le R roque,
8 Le R roque. 8 Le C du R à la 5 c, de son R.
9 Le C du R à la 5 c. de son R. 9 Le C de la Dà la 2 c. de la D.
(a) Cette attaque des noirs, commencée trop tôt, n'aboutit à rien.
(b) Les noirs ayant perdu un pion le regagnent par ce coup; si leur adversaire
prend le fou, ils ont l'échec perpétuel.
(c) Le roi recule pour, dans le cas où son adversaire avancera, venir prendre
l'opposition, c'est-à-dire se placer toujours à une case de distance, et l'empêcher
de pénétrer dans son jeu.
NOIRS, BLANCS.
1o La D à la c. de son R. 1o La T du R à la 3 c. de son F.
11 Le C de la D prend le C. 1 1 Le P du F du R prend le C.
12 Le F de la D à 2 c. de la D. 12 Le P de la T de la D 2 c.
13 Le P du F de la D une c. 13 Le F du R à la 2 c. du F de la D.
14 Le P de la T de la D une c. 14 La T du R à sa 3 c.
15Le P du C de la D 2 c. 15 Le P prend le P.
16 Le P prend le P. 16 La T prend la T.
17 La D prend la T. 17 Le P du C du R2 c.(a).
18 Le P prend le P. 18 La D prend le P.
19 La D à la 8 c. de sa T. 19 Le C de la D à sa c.
2o La T à la 4 c. du F du R. 2o La T du R à sa 5 c.(b).
21 Le C à la 7 c. du F du R. 2 1 La D à la 2 c. du R.
22 La T prend la T. 22 La D prend la T.
23 Le Cà la 6 c. de sa D. 23 Le P du R une c.
24 Le P prend le P. 24 Le P de la Dune c.
25 La D donne échec (c). 25 Le R à la c. de sa T.
26 La D à la 7 c. du F du R. 26 La D à sa c.
27 Le C à la 8 c. de son R. 27 La D à la 4 c. du C du R. .
| 28 La Dà la 8c. du F du R. Echec. 28 La D couvre.
29 La D à la 6 c. du F du R. Echec. 29 Les blancs abandonnent la partie.
(a) Ce coup n'est pas bon, il découvre inutilement le roi et permet à la dame
adverse d'entrer dans le jeu.
(b) Pour ne pas perdre la dame.
(c) Bien joué.
- 256
Nous mettons sous les yeux de notre public les pièces du défi
à pion et deux traits, aussitôt qu'elles nous parviennent. Voici
la plus récente :
Lettre de la commission de Londres au comité de Paris.
« MEssiEURs,
(1) Voyez le numéro du Palamède du 15 août dernier qui renferme cette lettre.
- 257 -
défi. Une note prévoyant les points de débat sur lesquels il fal
lait d'abord s'entendre avait été officiellement adressée à Lon
dres, et, comme elle offrait matière à réflexions, le comité de
Paris n'était point étonné que la réponse s'en fît long-temps at
tendre, d'autant que cette réponse pouvait être telle que le défi
devînt immanquable, et même que le jour du combat y fût
fixé.
Ia lettre que nous venons de transcrire, bien loin de suivre le
. cours naturel de l'affaire, loin même de la laisser au point où elle
était parvenue, se portant en arrière, revient sur une question
préjudicielle, insignifiante, qu'elle élèveà la hauteur d'un sine
qud non.
Dans les explications qui ont accompagné l'envoi des clauses
on verra le bon marché que nous faisions de cette question, et
le peu d'importance que nous y attachions ; nous l'avons consi
dérée comme dépassée, comme ne devant plus reparaître; et, si
le contraire est aujourd'hui adopté par nos adversaires, nous de
vons chercher les causes d'un dissentiment aussi inattendu.
Les amateurs anglais ne veulent plus d'un défi auquel ils n'a
vaient adhéré que dans un premier moment de chaleur; ils n'ont
point de champion sur lequel se réunisse leur confiance. D'ail
leurs, le cas de perte leur serait désagréable, et celui de gain ne
leur offrirait aucune gloire. Voilà les bruits de Londres.
A cela nous n'avons rien à dire : le défi sera ajourné ; il ne
s'agit plus que de franchise et netteté. -
Il y a près de quarante ans, M. Deschapelles est arrivé en
France à la tête des échecs. Huit jours d'exercice lui ont suffi
pour traverser les phases de l'apprentissage. Négligeant (et jus
qu'à ce jour) les voies de l'érudition,il ne s'est appuyé que sur
le calcul et la perspicacité.Partant de cette élévation, il a proposé
lepion et deux traits à tout le nord de l'Europe. Sur ce terrain
et dans les nombreuses occasions qui se sont présentées, nous
devons dire qu'il a soutenu la gageure avec un plein succès.
M. Deschapelles a été attaqué par un journal anglais ; nous
l'avons soutenu dans notre feuille, et le défi actuel est inter
venu. Mais, quand on voudra remonter aux sources, quand on
exigera que l'agresseur paraisse, évidemment M. Deschapelles
se montrera, acceptant la question comme on voudra la poser.
- Sans rien préjuger sur la réponse officielle que va faire le cc
mité français ; sans savoir s'il y mettra, par réciprocité, le long
20
- 258 --
Bordeaux (Gironde).
soLUTIoN DU N° XXI.
BLANCS.
1 Le C du R à la 7 c. de la T du R. | 2 Le R à la c. de son C.
Echec.
- 2 Le C de la D à la 6 c. du F du R. | 2 Le R à la c. de sa T.
Echec.
3 Le C du R à la 8 c. de son F du R,| Le coup suivant échec et mat.
n La D à sa 8 c. Echec. 1 Le R à la 2 c. de son C de la D.
2 La D à la 7 c. de son F. Echec. 2 Le R à la c. de la T de la D.
3 Le P une c. Echec et mat.
– 26o -
SRCONDE SOLUTION .
BLANCS. NOIRS.
7 Le F du R à la 3 c. du C de la D. | 7 Le P prend le F.
8 Le F de la D à la 2 c. de son C. | 8 Le P une c.
9 La D à sa 6 c. 9 Le Pune c,
1 o La D à la 4 c. de son C. Echec. | 1 o Le P prend la D. Echec et mat.
Dans les planches qui suivent, chaque pièce est désignée par
sa lettre initiale. Les lettres à jour désignent les pièces blan
ches. Les blancs ont toujours , le trait. Nous devons les mats
n° XXV et XXVI à M. d'Orville, amateur distingué du club
des échecs d'Anvers, et que nous remercions beaucoup de son
aimable envoi ; le n° XXVII est de l'anonyme de Modène ;
le n° XXVIII est de M. G. Lolli ; le n° XXIX de M. Bolton ;
le n°XXX de M. W. Bone ; le n°XXXI de Ponziani; enfin, le
n° XXXII de M. Calvi. Dans ce dernier coup, si les blancs vont
à dame, et demandent une dame, les noirs remettront la partie
en jouant ainsi : noirs, le cavalier à la deuxième case de la tour
du roi ; blancs, la dame à la huitième case de son cavalier du
roi ; noirs, le cavalier à sa quatrième case. Les blancs sont obligés
de prendre ce cavalier, et alors ils font les noirs pat.
De LA BOURDONNAIS.
L'ABBÉ ROMAN.
(1) Charles XII perdait prcsque toujours aux échecs pour trop exposer son roi.
- 273 -
Même en jouant l'image de la guerre,
Faisait combattre, en simple grenadier,
Le roi d'échecs parcourant l'échiquier;
Mais à ce jeu, trahipar la victoire,
Son faible roi n'acquit aucune gloire,
Lui-même, un jour, affrontant les hasards,
Tomba, frappé par la foudre de Mars.
Dans son dernier chant, l'abbé Roman nous dépeint une par
tie qu'il prétend avoir faite à Motiers-Travers avec J.-J. Rous
seau. La voici :
Il n'est pas étonnant que l'abbé Roman ait été battu par Vol
taire,et qu'il aitgagné Rousseau. Lorsque Voltaire livrait son es
prit à un travail quelconque, rien ne pouvait le distraire, et tout
sujet étranger sortait momentanément de sa mémoire, tandis que
Jean-Jacques, sujetà des rêveries fréquentes, d'un travail péni
ble et d'une mémoire faible, ne pouvait suivre les difficiles et
nombreuses combinaisons du jeu des échecs. J.-J. Rousseau aima
cependant toute sa vie le jeu des échecs ;il en étudia les règles
et les ouvrages, sans pouvoir jamais jouer passablement. Voici
ce qu'il dit à ce sujet dans Les Confessions :
« Il y avait un Genevois nommé M. Bagneret, lequel avait
été employé, sous Pierre-le-Grand,à la cour de Russie ; un des
plusvilains hommes et des plus grands fous quej'aie jamaisvus ;
uoujours plein de projets aussi fous que lui, qui faisait tomber
les millions comme la pluie, et à qui les zéros ne coûtaient rien.
Cet homme étant venu à Chambéry pour quelque procès au sé
nat, s'empara de maman comme de raison , et pour ses trésors
dezéros qu'il lui prodiguait généreusement, luitirait ses pauvres
écus pièce à pièce. Je ne l'aimais point, il le voyait ; avec moi
cela n'est pas difficile : il n'y avait sorte de bassesse qu'il n'em
ployât pour me cajoler. Il s'avisa de me proposer d'apprendre
les échecs qu'il jouait un peu.J'essayai presque malgré moi, et
après avoir tant bien que mal appris la marche, mon progrès
fut si rapide, qu'avant la fin de la première séance,je lui don
nai la tour qu'il m'avait donnée en commençant. Il ne m'en fal
lut pas davantage : me voilà forcené des échecs : j'achète un
échiquier; j'achète le Calabrois ;je m'enferme dans ma chambre,
j'y passe les jours et les nuits à vouloir apprendre par cœur
- 279 -
toutes les parties, à les fourrer dans ma tête bon gré malgré,à
jouer seul sans relâche et sans fin. Après deux ou trois mois de
ce beau travail et d'efforts imaginables, jevais au café, maigre,
jaune et hébété. Je m'essaie, je rejoue avec M. Bagneret : il me
bat une fois. deux fois,vingt fois ; tant de combinaisons s'étaient
brouillées dans ma tête ; et mon imagination s'était si bien amor
tie, que je ne voyais plus qu'un nuage devant moi. Toutes les
fois qu'avec le livre de Philidor ou celui de Stamma j'ai voulu
m'exercer à étudier des parties, la même chose m'est arrivée; et
après m'être épuisé de fatigue, je me suis trouvé plus faible
qu'auparavant. Du reste, que j'aie abandonné les échecs, ou
qu'en jouant je me sois remis en haleine, je n'ai jamais avancé
d'un cran depuis cette première séance, et je me suis toujours
retrouvé au même point où j'étais en la finissant.Je m'exercerais
des milliers de siècles, que je finirais parpouvoir donner la tour
à Bagneret, et rien de plus. »
Nous joignons à cet article la partie jouée par l'abbé Roman
et Jean-Jacques, pour ceux de nos lecteurs qui ne pourraient
pas la suivre dans les vers qui précèdent.
BLANCS. NOIRS,
1 Le P du R 2 c. 1 Le P du R 2 c.
2 Le P du F du R 2 c. 2 Le P prend le P.
3 Le C du R à la 3 c. de son F. 3 Le P du C du R 2 c.
4 Le F du Rà la 4 c. du F de la D.| 4 Le P du C du R une c.
5 Le C du R à la 5 c. de son R. 5 La D donne échec. -
6 Le R à la c. de son F. 6 Le C du R à la 3 c. de sa T(a).
7 Le P de la D 2 c. 7 Le P de la D une c.
8 Le C du R à la 3 c. de sa D. 8 Le premier P du F du R une c.
9 Le P du C du R une c. 9 La D donne échec (b).
1o Le R à la 2 c. de son F. 1o La D donne échec.
11 Le R à sa 3 c. 1 1 Le C du R à sa c. (c).
12 Le C du R à la 4 c. de son F. 12 Le F du R à la 3 c. de sa T.
13 Le F du R à sa c. 13 La D prend la T.
14 Le F du R donne échec. 14 Le P du F de la D une c.
15 Le F du R prend le P. Échec. 15 Le P prend le F.
16 La D prend la D.
Cette partie, abandonnée par Jean-Jacques, était encore susceptible de
quelque défense.
(a) Cette partie se trouve dans le Calabrois.
(b) Cet échec ne vaut rien, il expose la D à étre prise.
(c) Au lieu de ce coup, les noirs devaient faire D pour D en perdant un pion.
- 28o -
LE SINGE ET LE GASCON.
- - 9 --
GAMBIT DU ROI.
Début.
BLANCS . NOIRS.
1 Le P du R 2 c. 1 Le P du R 2 c.
2 Le P du F du R 2 c. 2 Le P prend le P.
3 Le F du Rà la 4 c. du F de la D. 3 La D donne échec.
4 Le R à la case de son F. 4 Le P du C du R 2 c.
5 LeC de la D à la 3c. de son F(a). 5 Le C du R à la 2 c. de son R (b).
6 Le P du C du R une c.(c). 6 Le P prend le P.
7 Le R à la 2 c. de son C. 7 Le P de la D 2 c. (d).
8 Le P de la T prend le P. 8 La D à la 5 c. du C.
9 Le Fdu R à la 2 c. de son R. 9 La D à sa 2 c.
1o Le P de la D 2 c. 1o Le P du C du R une c.
1 1 La T du R à sa 5 c. 1 1 Le P du F de la D une c.
12 Le F de la D à la 4 c.du Fdu R. 12 Le F du R à la 2 c. de son C.
13 Le P prend le P. 13 Le C prend le P (e).
14 Le C prend le C. 14 Le P prend le C.
15 La T du R à la 5 c. de son C.
Les blancs ont très-beau jeu.
vARIANTE AU 5° coUP.
BLANCS. NOIRS.
5 Le C de la D à la 3 c. de son F. 5 Le P du F de la D une c.
6 Le P du C du R une c. 6 Le P prend le P.
(a) M. George Walker, à qui nous empruntons ce début, considère ce coup
comme très-bon et donnant une attaque plus forte que le C du R à la 3 c. de son F.
(b) Ce coup est mal joué. Le F du R à la 2 c. de son C. était le coup juste.
(c) Ce coup, dont l'invention est due à Cozio, est ingénieux et donne une grande
attaque.
(d) Au lieu de ce coup, si les noirs avaient pris le P de la T, vous auriez dû re
prendre ce P avec votre tour, puis, en jouant les coups suivants, le P de la D 2 c ,
et sortant le C du R à sa 3 c , vous auriez eu une forte attaque. S'ils retirent leur D
à la 3 c. de la T du R, vous pousserez le P de la T du R 2 c., et vous aurez très-beau
jeu ; enfin, s'ils jouent le P de la D une case, vous devez prendre le P attaquant
la D, puis placer votre D à la case de son F; vous gagnerez ainsi un P ou la D. Le
P de la D 2 c. est dans cette position le meilleur coup.
(e) S'ils avaient pris avec le P, vous auriez dû jouer votre C de la D à sa 5 c.
- 284 -
BLANCS . NOIRS.
7 Le R à la 2 c. de son C. 7 Le F du R à la 3 c. de sa D.
8 Le C du R à la 3 c. de son F. 8 La D à la 4 c. de sa T du R.
9 Le P de la T du roi prend le P. 9 La D à la 3 c. de son C du R.
1 o Le P de la D 2 c. 1o Le P du F du R une c.
1 1 Le P du R une c.
Les trois parties qui suivent ont été jouées entre M. Macdo
nell et le gérant du Palamède, ce dernier avait les blancs.
PREMIÈRE PARTIE.
NOIRS. BLANCS.
1 Le P du R 2 c. n Le P du R 2 c.
2 Le P du F du R 2 c. 2 Le P prend le P.
3 Le Fdu R à la 4 c. du F de la D. 3 La D donne échec.
4 Le R à la c. de son F. 4 Le P du C du R 2 c. -
5 Le C de la D à la 3 c. de son F. 5 Le F du R à la 2 c. de son C.
6 Le P de la D 2 c. 6 Le P de la D une case.
7 Le F du R à la 2 c. de son R. 7 Le C de la Dà la 3 c. de son F.
8 Le P du R une c, 8 Le C du R à la 2 c. de son R.
9 Le C de la Dà sa 5 c. 9 Le R roque.
1o Le C de la D prend le P du F de 1o La T de la D à la c. de son C.
la D.
1 1 Le C du R à la 3 c. de son F. 1 1 La D à la 3 c. de la T du R.
12 Le P prend le P. 12 Le C du R à la 4 c. de son F.
13 Le P du F de la D une c. 13 Le C du R à sa 6 c. Échec.
14 Le P prend le C. 14 La D prend la T. Échec.
15 Le R à la 2 c. de son F. 15 Le P prend le P. Échec.
16 Le R prend le P. 16 La D prend la D.
17 Le F prend la D. 17 Le P de la T du R une c.
18 Le P du C de la Dune c. 18 Le P du C de la D 2 c.
19 Le F de la D à la 3 c. de son R. 19 Le P du F du R2 c.
ao Le second P de la D une c. 2o Le P du F du R une c. Échec.
21 Le R à la 2 c. de sa T. 21 Le P prend le F.
22 Le P prend le C. 22 Le P du C du R une c.(a).
23 Le C du R à la 4 c. de sa D. 23 Le F du R donne échec.
24 Le R à la c. de son C. 24 Le F du R prend le pion.
(a) Ce coup permet aux blancs de gagner un pion fort dangereux, et décide la
partie en leur faveur.
– 285 -
NOIRS, BLANCS.
25 Le C de la D prend le P. 25 Le F du Rà la 4 c. du Fde la D.
26 Le P du C de la D une c. (a). 26 Le F du R à la 3 c. du C de la D.
27 Le C de la D à la 6 c. de sa D. 27 Le F du R prend le C.
28 Le P prend le F. 28 La T de la D prend le P.
29 Le C prend le F. 29 La T prend le C.
3o Le P de la D une c. 3o Le R à la 2 c. de son F.
31 Le F à la 3 c. du C de la D. 31 Le R à sa 2 c.
32 Le R à la c, de son F. 32 La T de la D à la 5 c. de son R.
33 Le R à sa 2 c. 33 La T du R à la c. de son F.
34 Le R à la 3 c. de sa D. 34 La T de la D à la 4 c. de son R.
35 La T à la c. de son R. 35 Le R à la 3 c. de sa D.
36 La T prend le P. 36 La T prend la T. Échec(b).
37 Le R prend la T. 37 Le P de la T du R une c.
38 Le R à sa 4 c. 38 Le P de la T du R une c.
39 Le F du R à la case de sa D. 39 Le P de la T du R une c.
4o Le P prend le P. 4o Le P prend le P.
4 1 Le F du R à sa 3 c. 41 Le P de la T du R une c.
42 Le F du R à la 2 c. de son C. 42 La T à la 8 e. de son F du R.
Les noirs abandonnent la partie.
DEUxIÈME PARTIE.
NOIRS. BLANCS,
1 Le P du R 2 c. 1 Le P du R 2 c.
2 Le F du R à la 4 c. du F de la D. 2 Le F du R à la 4 c. du F de la U).
3 Le P du C de la D 2 c. (c). 3 Le F du R prend le P.
4 Le P du F du R2 c. 4 Le P de la D 2 c. (d).
5 Le P prend le P de la D. 5 Le P du R une c.
6 Le C du R à la 2 c. de son R. 6 Le C du R à la 3 c. de son F.
7 Le R roque. 7 Le R roque.
8 Le C de la D à la 3 c. de son F. 8 Le P du F de la D une c.
9 Le P prend le P. 9 Le C de la D prend le P.
1 o Le R à la c. de sa T. 1o Le F de la D à la 5 c. du C du R.
1 1 La D à la c. de son R. 1 1 Le P du R une c.
BLANCS. NOIRS.
1 Le P du R 2 c. Le P du R 2 c.
2 Le P du F du R 2 c. Le P prend le P.
3 Le C du R à la 3 c. de son F. Le P du C du R 2 c.
4 Le F du R à la 4 c. du F de la D. Le F du R à la 2 c. de son C.
5 Le P de la D 2 c. Le P de la Dune c.
6 Le P de la T du R 2 c. Le P de la T du R une c.
7 Le P du F de la Dune c. Le C de la D à la 3 c. de son F.
8 Le P de la T du R prend le P. Le P prend le P.
9 La Tprend la T. 9 Le F prend la T.
1o La D à la 2 c. de son R. 1o La D à la 2 c. de son R.
1 1 Le C de la D à la 3 c. de sa T. 1 1 Le F de la D à la 5 c. du C du R.
12 Le F de la D à la 2 c. de la D. 12 Le R roque.
13 Le R roque. 13 Le C du R à la 5 c. de son F.
14 Le F du Rà la3 c. de sa D. 14 La T à la c. de son R.
(a) En prenant ce P, les noirs font une faute qui leur fait perdre une pièce *
malgré cette perte, ils créent une attaque fort dangereuse.
(b) Coupjuste quidétruit Tattaque.
ELANCS. NOIRS,
15 La T à la c. de son R. 15 Le C du R à la 4 c. de sa T.
16 La D à la 2 c. de son F du R. 16 Le F prend le C.
17 Le P prend le F. 17 Le P de la T de la D une c.
18 Le F du R à la 2 c. du F de la D. 18 Le C du R à sa 6 c.
19 Le F du R à la 4 c. de la T. r9 Le F du R à la 2 c. de son C.
2o Le P de la D une c. 2o Le C de la D à sa c.
21 Le F prend la T. 2 1 La D prend le F.
22 La D à la 2 c. du C du R. 22 La D à la c. de la T du R.
23 La T à la c. de sa D. 23 Le P du F du R 2 c.
24 Le F de la D à la c. deson R. 24 Le F à la 4 c. deson R.
25 Le P prend le P du F du R. 25 La D à la 2 c. de la T du R.
26 Le C de la D à la 4 c. de son F. 26 La D prend le P.
27 Le C prend le F. 27 La D prend le C.
28 Le F prend le C. 28 Le Pprend le F.
29 La T à la c. du C du R. 29 La D prend le P de la D.
3o La D prend le P. 3o Le P du C de la D une c.
31 La D donne échec. 31 Le C couvre. -
32 La T à la c. de sa D. 32 La D à la 4 c. de son R.
33 La T à la c. de son C du R. 33 La D à la 6 c. de son R. Échec.
34 Le Rà la c. du C. 34 Le Pdu F de la D une c.
35 La T à la c. de la T du R. 35 Le R à la 2 c. de son F de la D.
36 Le P de la T de la D une c. 36 Le P du C de la D une c.
37 Le R à la 2 c. de sa T de la D. 37 La D à la c. de son R.
38 La D à la 5 c. de son F du R. 38 La D à la 7 c. de son R.
39 La D prend le P. 39 La D prend le P.
4o La T à la 6 c. de la T du R. 4o La D à la 5 c. de son R.
Dans cette position, les blancs devaient gagner; mais ils ont mal joué la
fin de la partie, et elle a été remise.
– 288 -
1 Le P du R 2 c. Le P du R 2 c. -
2 Le C du R à la 3 c. du F. Le C de la D à la 3 c. du F. ; .
3 Le F du R à la 4 c. du F de la D. Le F du Rà la 4 c. du F de la D.
4 Le P du F de la D une c. La D à la 2 c. du R (a).
5 Le P de la D 2 c. Le P prend le P.
6 Le R roque. Le premier P de la D une c, (b).
7 Le P du R une c. Le P de la T du R une c. -
8 Le P du C de la D 2 c. Le F à la 3 c. du C de sa D.
9 La T du R à la c. du R. Le C de la D à la c, de sa D.
1o Le P de la T de la D 2 c. 1O Le P de la T de la D 2 c. -
11 La D prend le P. II I Le C de la D à la 3 c. du R.
12 Le F de la D à la 3 c, de sa T. I2 La D à sa c. (c).
13 Le P prend le P. 13 La T prend le P. "
14 Le C de la D à la 2 c. de la D. 14 Le C du R à la 2 c. du R.
15 Le C de la D à sa 3 c. 15 La T de la D à sa c, (d).
16 Le C de la D à la 4 c. de la D. 16 Le P du F de la D 2 c.
17 Le C de la D à sa 5 c. 17 Le R roque.
18 Le C de la D à la 6 c. de la D. 18 La T de la D prend le P.
19 La T du R à la 4 c. du R. 19 La T de la D à sa c.
2o Le F du R à la 3 c. du C de la D. * O Le P du F de la Dune c.(e).
21 La D prend le P. 2I Le Fdu Rà la 4 c. du F de la D.
22 Le Fdu Rà la4 c. de laT de la D. 22 La D à la 3 c. de son C.
23 Le F prend le F. 23 Le C prend le F.
24 La T du R à la c. de son R. 24 La T prend le F.
25 La T prend la T. 25 Le C prend la T.
26 La D prend le C. 26 La D à la 3 c. de son F.
27 La Dà la 3 c. de saT. 27 Le C à la 3 c. du C du R.
28 Le C du R à la 4 c. de la D. 28 La D à sa 4 c.
29 Le C du R à la 5 c, de son F. , 29 Le P du C de la D une c.
3o Le P du F de la D une c, 3o La D à la 3 c. de son F.
31 La D à la c. de sa T (a). 31 Le F de la D à la 2 c, de son C. .
32 Le C prend le F. 32 La D prend le C.
33 Le P du R une c. 33 Le P du F du R une c.
34 Le P du R une c. 34 La T à la c. de son R.
35 Le C à la 6 c. de sa D. , Les noirs abandonnent la partie. .
' BLANCS.
1 Le P du R deux c. Le P du R une c.
2 Le P du F du R 2 c. Le P de la D 2 c.
3 Le P du R une c. Le P du F de la D 2 c.
4 Le C du R à la 3 c. de son F. Le C de la D à la 3 c. de son F.
5 Le P du F de la D une c. - Le F du R à la 2 c. de son R.
6 Le F du R à la 3 c. de sa D. Le C du R à la 3 c. de sa T. -
7 Le F du R à la 2 c. du F de la D. Le F de la D à la 2 c. de sa D.
8 Le R roque. : -- 1 - - Le P du F du R 2 c. -
9 Le P de la T de la D une c. Le P du F de la D une c.
1o Le P de la T du R une c. Le C du R à la 2 c. de son F.
1 1 La D à la c. du R. . Le P du C du R une c.
12 Le R à la c. de sa T. Le P de la T du R une c.
13 Le P de la D 2 c. La D à la 3 c. de son C.
14 Le C de la D à la 2 c. de sa D. 14 Le C de la Dà la 4 c. de sa T.
15 La T de la D à la c. de son C. 15 Le C de la D à sa 6 c.
16 Le F du R prend le C. 16 Le P prend le F.
17 Le P du F de la D une c. 17 Le P de la D prend le P.
18 Le C de la D prend le P. 18 La D à la 2 c. de son F.
19 Le C de la D à la 3 c. du R. I9 Le F de la D à la 4 c. de son C.
2o La T du R à la c. de son C. 2O Le F de la D à la 6 c. de sa D.
21 La T de la D à sa c. 2 1 Le F de la D à la 5 c. du R.
22 Le F de la D à la 2 c. de la D. 22 Le P du C du R une c.
23 La T de la D à la c. de son F. 23 La D à sa 2 c.
24 Le P de la D une c. 24 Le F de la D prend le P.
25 Le C prend le F. 25 La D prend le C.
26 Le F de la Dà la 4 c. de son C. 26 Le F prend le F.
27 La D prend le F. 27 Le pion de la T de la D 2 c.
28 La D à la 6 c. de son C. 28 Le R roque avec sa T.
29 La T du R à la c. de sa D. 29 La T de la D à sa 3 c.
3o La D à la 7 c. de son F. 3o La T de la D à la 3 c. de son F.
31 La T du R prend la D. 31 La T de la D prend la D.
32 La T de la D prend la T. 32 Le P prend la T.
33 Le P du R une c. 33 Le C à la 3 c. de sa D.
34 La T à la 7 c. de sa D. 34 Le C à la 5 c. de son R.
35 La T prend le P de la D. 35 Le P prend le P.
36 Le R à la 2 c. de sa T. 36 Le C à la 6 c. du C du R.
37 Le C à la 4 c. de sa D. 37 Le P de la T de la Dune c.
38 Le C à la 5 c. duC. de la D. 38 La T à la c. de son R.
39 Le C à la 7 c. du Fde la D. 39 La T à la 2 c. de son R.
4o La T donne échec. 4o Le R à la 2 c. de son C.
41 La T à la 7 c. de sa D. 41 Le R à la c. de son F.
42 La T donne échec. 42 Le R à la 2 c. de son C.
43 La T à la 7 c. de sa D. 43 Le R à la c. de son F.
44 La T prend la T. 44 Le R prend la T.
45 Le C donne échec. - 45 Le R prend le P (a).
46 Le Cprend le P. Échec. 46 Le R à sa 4 c.
47 Le R prend le C. 47 Le R à sa 5 c.
48 Le C à la 2 c. de son R. 48 Le R à la 6 c. de sa D.
49 Le Cà la 3 c. du F de la D. 49 Le R à la 7 c. du F de la D.
5o Le C prend le P. 5o Le second P du C de la D 2 c,
51 Le C à la 3 c. du F de la D. 51 Le R prend le P.
52 Le C prend le P. 52 Le R à la 7 c. de la T de la D.
53 Le C donne échec. 53 Le R prend le P.
54 Le C à la c. de sa D. 54 Le R à la 7 c. de la T de la D.
55 Le R à la 3 c. de son F. 55 Le R à la 8 c. du C de la D.
56 Le R à sa 2 c. 56 Le R à la 7 c. du F de la D.
57 Le P du C du R une case. 57 Le P de la T du R une c.
58 Le P de la T du R une c. 58 Le R à la 8 c. du F de la D.
59 Le C à la 3 c. du F de la D. 59 Le R à la 7 c. du F de la D.
6o Le C à la 4 c. de laT de la D. 6o Le R à la 8 c. du F de la D.
61 Le R à la 3 c. de la D. 61 Le R à la 8 c. de sa D.
62 Le C à la 2 c. du Cde sa D. Échec. 62 Le R à sa 8 c.
63 Le R à sa 3 c. 63 Le R à la 8 c. de son F.
(a) C'est une faute de lapart des noirs de prendre ce pion, ils perdent la pièce.
- 291 -
BLANCS.
NoIRs. .
64 Le C à la 3 c. de sa D. 64 Le R à la 7 c. de son C.
65 Le R à la 4 c. de son F. 65 Le R à la 7 c. de sa T.
66 Le R à la 3 c. de son F. 66 Le R à la 6 c. de sa T.
67 Le R à la 4 c. de son F. 67 Le R à la 7 c. de son C.
68 Le R prend le P (a). 68 Le R prend le P.
69 Le R à la 5 c. de son C. 69 Le R à la 6 c. de son F.
7o Le R prend le P. 7o Le R à sa 6 c.
7 1 Le C à la 2 c. du C de la D. 71 Le R à la 5 c. de sa D.
72 Le R à la 5 c. de son C. 72 Le R à la 6 c. du F de la D.
73 Le C à la c. de sa D. Échec. 73 Le R à la 7 c. de sa D.
74 Le C à la 2 c. du C de la D. 74 Le R à la 6 c. du F de la D.
Remise.
(a) Les blancs remettent cette partie en jouant ainsi. Nous pensons qu'ils auraient
pu la gagner. Il eût fallu d'abord placer le C à la 4 c. de la T de la D, puis après
prendre le Pavec leur R; ils auraient pu, en jouant ainsi, aller les premiers à dame.
– 292 -
« MEssiEURs,
« MEssIEURs,
(1) Dès l'origine, un adversaire aurait dû être désigné. Pourquoi ne l'a-t-on pas
fait ? Y avait-il impossibilité? Était-ce un dernier moyen évasif.
- 295 -
BLANCS. - NOIRS.
- -
1 Le Cprend le F. Échec. 1 La T prend le C.
2 La D à la c. de la T du R. Échec. 2 La T à la 2 c. du G. : , t .
3 La Dà la c. de laTadverse.Échec. 3 La T à la c. du C.
4 La D prend la T. Échec. 4 Le R prend la D.
5 La T à la c. de la Dadverse. Éch. 5 Le R à la 2 c. du C.
6 La T donne échec et mat. *, * ,* 1
,1 .
VARIANTE.
t -i * , soLutIoN nu N° XXVIII. - . :
1 La D à la 7 c. de son R. Échec. 1 Le R à la 3 c. de sa T.
2 La D à la 4 c. de laTdu R.Échec. 2 Le R à la 2 c. du C. .
3 La D à sa 4 c. Échec. 3 Le R à la 3 c. de la T.
4 La D à la 4 e du F du R. Échec - 4 Le R à la 2 c. du C.
5 La D à la 5 c. de son R. Échec. 5 Le R à la 3 c. de la T.
- 6 La T à la 5 c. de la T du R. Éch. 6 Le P prend la T.
7 La D à la 6 c. du F du R. Échec
et mat.
- - soLUTIoN DU N° XXIX.
-
1 La D à la c. du C du R adverse. 1 La D prend la D.
CC. -
2 Le P à la 8 c. fait un C. Échec. 2 Le R à la C de sa T. .. .
3 LaTà la 7 c. de laT.du R. Éch. 3 La D prend la T.
4 L'autreT prend la D. Échec. 4 Le R à la c. du C. ,
5 La T à la c. de la T du R adverse. 5 Le R prend la T. - - l -
Échec.
6 Le R à la 7 c. de son F. Échec. 6 La C couvre.
7 Le F prend le C et fait échec et
- 3oo -
soLUTIoN DU N° XXX.
BLANCS. NOIRS,
1 Le P du F de la D 1 c. Échec. | 1 La D prend le P.
2 Le Fà la 5c. de la Tde sa D. . | 2 La D prendle F.
3 Le C à la 6 c. du F. Échec, prend
la D. -- -
- . . ! ... 1 1 . .. : - 1 - 1 ,
VARIANTE.
1 Le P du F de la D 1 c. Échec. 1 Le R prend le P. , - l -
2 Le F à la 4 c. du F de son R. 2 La D prend le F.
3 Le C à la 5 c. de sa D. Échec et
prend la D. -
soLUTIoN nU N° XXXII.
1 Le P de la T à sa 8c. fait une T. | i 1 Le C à la 2 c. de la T du R.
2 La T à la c. du C du R adverse. | 2 Le C à sa 4 c.
3 LaTprendle Cet gagpe la partie. l . - - -
Si à la place d'une tour on avait fait une dame, on n'aurait pas gagné,
parce que la dame n'aurait pu prendre le cavalier à sa5 case sans faire pat le
roi noir.
Dans les planches qui suivent, chaque pièce est désignée par
sa lettre initiale. Les lettres à jour désignent les pièees blanches.
Les blancs ont toujours le trait. Le mat n° XXXIII est de la com
position de l'un de nos forts amateurs, M. de Tournay; le
n° XXXIV est de M. Georges Walker; les mats des n° XXXV et
XXXVIII sont de l'anonyme de Modène; ceux des n°.XXXVI
et XXXVII de M. Bolton ; le n° XXXIX de Ponziani ; le n° XL
est de M. Mercier, l'un des meilleurs joueurs d'Angleterre. i .
Dans nos prochains numéros, nous continuerons à consacrer
quelques articles aux commençants, sous le titre de Legons élé
mentaires. -
Le rédacteur et gérant responsable,
4 D|
-
- -
-
- -
Les blancs remettent la partie.
-- 3o5 -
Membres correspondants. --
Messieurs :
Le colonel Lévêque, à Alger;
Le commandant Ducourthial, à Marseille ;
Comte de Messimy, à Montmerle ;
Général Fuller, à Versailles ;
Bernard-Gridaine, à Sédan ;
De Mondeville, à Montbazon ;
Doazan, à Besnières ;
Viney, à Langres ;
Docteur Lamare, à Honfleur ;
Laigle, à Valenciennes ;
Quintard, procureur du roi à Toul ;
Boisvain, à Auxerre ;
Foy, Legris de la Salle, Carle, à Bordeaux ;
L. Marquetti, à Lyon ;
Chevalier Odoard, Havas, conseiller à la cour royale, Cambry,
directeur de la monnaie; docteur Desbois, à Rouen ;
L. Delespaul, Paradis , général vicomte de Rigny, à Lille ;
Lacoste, conseiller d'état,préfet des Bouches-du-Rhône , à
Marseille ;
Choppin d'Arnouville, conseiller d'état,préfet du Bas-Rhin, à
Strasbourg ; .
De Sermet,intendant militaire, à Cherbourg ;
Tetiot, négociant,à Rennes ;
Plessis, notaire à Blangy ;
Coutaud, à Blois ;
Le commandant Dumoncheau, à Chambord ;
Delage,à Douai;
Dauvergne,à Wesserling ;
Marsal, à Carcassone ;
F. Bouquet, rédacteur du Journal de l'Aisne,à Laon ;
Petit-Mangin, directeur des contributions indirectes àBourges,
Sausset, receveur des finances à Trevoux ;
Marguiset,à Tours;
Houdiard, à Arras ;
De Barthez, à Saumur ;
Capitaine Mahot, à Laferre.
- 315 -
GAMIBI MIU7ZIO.
C'est l'une des plus jolies ouvertures de jeu que l'on con
naisse; l'invention en est due au signor Muzio, qui vivait au
commencement du XVII°siècle. Salvio, dans son ouvrage, nous
l'a fait connaître le premier; c'est un cavalier changé pour
plusieurs temps. L'on a écrit des volumes sur ce début ; nous
en donnerons dans les prochains numéros toutes les plus jolies
variantes et la véritable défense.
Les amateurs trouveront ici trois parties du gambit Muzio
jouées entre M. Macdonell et le gérant du Palamède, elles leur
donneront une idée de l'attaque que donne le sacrifice du ca
valier.
PREMIÈRE PARTIE.
NonRs. BLANCS.
1 Le P du R 2 c. 1 Le P du R 2 c.
2 Le P du F du R 2 c. 2 Le P prend le P.
3 Le C du R à la 3 c. de son F. 3 Le P du C du R 2 c.
4 Le F du R à la 4 c. du F de la D. | 4 Le P du C du R une c.
5 Le C de la Dà la3 c. de son F (a). | 5 Le P prend le C(b).
6 La D prend le P. 6 Le F du R à la 3 c. de sa T(c).
7 Le P de la D 2 c. 7 Le C de la D à la 3 c. de son F.
8 Le R roque. 8 Le C de la D prend le P.
9 Le F du R prend le P. Échec (d). | 9 Le R prend le F.
1o La D à la 5c. de laT du R. Échec. | 1o Le R à la 2 c. de son C.
1 1 Le F de la D prend le P. 1 1 Le F prend le F.
12 La T prend le F. 12 Le C du R à la 3 c. de son F.
13 La D à la 5 c. du C du R. Échec. | 13 Le R à la 2 c. de son F.
14 La T de la D à la c. du F du R. | 14 Le R à sa c.
(a) variante fort jolie et qui demande souvent, pour conserver l'attaque, le sa
crifice d'une autre pièce. Elle est de l'invention de M. Macdonell, elle était en
tièrement inconnue à son adversaire.
(b) La prise de ce cavalier constitue le gambit Muzio.
(c) Mauvais coup de défense.
(d) Second sacrifice nécessaire pour conserver l'attaque.
- 316 -
NOIRS. BLANCS,
15 La T prend le C. 15 La D à la 2 c. de son R.
16 Le C de la D à la 5 c. de sa D. n6 La D à la 4 c. de son F.
17 Le R à la c. de sa T.
Les blancs abandonnent la partie, qui dans cette position est forcément
perdue.
DEUxIÈME PARTIE.
NOIRS, BLANCS.
1 Le P du R 2 c. 1 Le P du R 2 c.
2 Le P du F du R 2 c. Le P prend le P.
3 Le C du R à la 3 c. du F. Le P du C du R 2 c.
4 Le F du Rà la 4 c. du F de la D. Le P du C du R une c.
5 Le C de la D à la 3 c. de son F. Le P prend le C. .
6 La D prend le P. La D à la 3 c. du F du R (a).
7 Le C de la D à la 5 c, de sa D. La D à la 4 c. de son R.
8 Le P du F de la D une c. Le F du R à la 3 c. de la T.
9 Le P de la D 2 c. 9 La D à sa 3 c.
1 o Le P du R une c. 1o La D à la 3 c. de son F.
1 1 Le F du R à la 5 c. du C de la D. La Dà la 3 c. du C du R (b).
12 Le C prend le P. Échec. I *2 Le R à la c. de sa D.
13 Le C prend la T. 13 Le C du R à la 2 c. de son R.
14 Le R roque. 14 La T du R à la c. du C.
15 Le F du R à la 3 c. de sa D. 15 La D à la 2 c. du C du R.
16 Le P du C de la D 2 c. (c). 16 Le C du R à sa 3 c.
17 Le F prend le C. 17 La D prend le F.
18 Le P du C de la D une c. 18 Le P de la D une c.
n9 Le P du C de la D une c. 19 Le P de la T de la D une c.
2O Le C de la D à la 3 c. de son F.
2o Le P prend le P.
Dans cette position les noirs ont un pion et un échange de plus; ils ont ga
gné la partie, qui a été fort longue et n'a pas offert un grand intérêt.
TRoIsIfME PARTIE.
NOIRS, BLANCS.
1 Le P du R 2 c. 1 Le P du R 2 c.
2 Le P du F du R 2 c. 2 Le P prend le P.
3 Le C du R à la 3 c. de son F. 3 Le P du C du R 2 c.
4 Le F du R à la 4 c. du F de la D. 4 Le Pdu C du R une c.
5 Le C de la D à la 3 c. de son F. 5 Le P prend le C.
(a) Mauvais coup de défense.
b) L'on ne peut prendre le F sans p
peut p perdre la D.
(c) Pour dégager le cavalier.
-- 317 -
N01R3 . fLANCs,
6 La D prend le P. 6 Le C de la D à la 3 c, de son F.
" 7 Le P de la D 2 c. 7 Le C prend le P.
8 Le F du R prend le P. Échec. 8 Le R prend le F.
9 La D à la 5 c. de sa T du R. Échec. 9 Le R à la 2 c. de son C.
1 o Le R roque. 1 o Le C de la D à la 3 c. de son R.
11 Le F de la D prend le P. 1 1 Le F du R donne échec.
12 Le R à la c. de sa T. 12 Le C du R à la 3 c. de son F.
13 La Dà la6c. de saT du R. Échec. 13 Le R à la c. de son C.
14 La T du R à la 3 c. de son F. 14 Le F du R à sa c.
15 La T du R donne échec. 15 Le R à la 2 c. de son F.
16 La D à la 4 c. de sa T du R. 16 Le C prend le F.
17 La D prend le C. 17 Le P de la D une c.
18 La T de la D à la c. du F du R. 18 Le F de la D à la 3 c. du R.
19 La D à la 5 c. du C du R. 19 Le R à sa c. (a).
2o La T prend le C. 2o La D à la 2 c. de son R.
21 La T du R à la 3 c. de son F. 21 Le P du F de la D une c.
22 Le C à la 2 c. de son R. (b) 22 La T du R à la c. du C du R.
23 La D à la 5 c. de laTdu R. Échec. 23 Le R à la c. de sa D.
24 Le C à la 4 c. de sa D. 24 Le Fde la Dà la 5c.du C du R.
25 La D à la 5 c. de sa T. Échec. 25 Le R à la c. de son F de la D (c).
26 La T du R à la c. du F. 26 Le F de la D à la 2 c. de la D.
27 La T à la 7 c. du F du R. 27 La D à la c. de son R.
28 Le P du C de la D 2 c. (d). 28 Le P du C de la D une c.
29 La D à la 6 c. de sa T. Échec. 29 Le R à la 2 c. du F de la D.
3o La D à la 4 c. de son F. 3o Le F du R à la 2 c. de son R.
31 Le C prend le P(e). 31 Le P du C de la D une c.(f).
32 La D prend le P. 32 Le F prend le C.
33 La D à la 5 c. de sa T. Échec. 33 Le R à la c. de son C de la D.
34 La D à la 5 c. du F du R. 34 Le F du Rà la c. de sa D.
35 La T à la c. du R. 35 La D à la 4 c. du R.
36 La D à la 3 c. du F du R. 36 Le P de la D une c.
37 Le P du C de la Dune c. 37 Le F à la 2 c. du C de la D.
38 La T prend le F. 38 Le R prend la T. --
39 La D donne échec. 39 Le F du R à la 2 c. du Fde la D.
Les noirs abandonnent la partie.
NOIRS.
1 Le P du R 2 c. 1 Le C de la D à la 3 c. de son F.
2 Le P de la D 2 c. 2 Le P du R 2 c. -
3 Le P de la D une c. 3 Le C de la D à la 2 c. de son R.
4 Le F de la D à la 5 c, du C du R. 4 LeC du R à la 3 c. de son F.
5 Le F prend le C. 5 Le P prend le F.
6 La D donne échec. 6 Le C couvre.
7 Le C du R à la 3 c. de son F. 7 La D à la 2 c. du R.
8 Le P de la D une c. (a). 8 La D prend le P.
9 Le C du R à la 4 c. de sa T. 9 Le F du R à la2 c. de son C,
1o Le C prend le C. 1o Le P prend le C.
1 1 Le R à la c. de son F.
11 La D prend le P. Échec.
12 Le F du R à la 4 c. du F de la D. 12 La D a la 2 c. de son R.
13 La T du R à sa 3 c.
13 Le R roque.
14 La D à la 3 c. de son C du R. 14 Le P du F de la D une c.
15 Le C de la D à la 3 c. de son F. 15 Le P de la D une c.
16 La T de la D à la c. de la D. 16 Le P du F du R une c. (b).
17 Le P du F du R 2 c. 17 Le P de la D une c.
18 Le Fdu R à la 3 c. du C de la D. 18 Le P de la D prend le P.
19 Le C prend le P (c). 19 Le P prend le C.
2o Le R à sa c.
2o Le P prend le P. Échec.
21 Le F du R donne échec. 21 La D prend le F(d).
(a) L'invention de ce coup est très-ingénieuse; elle est due à Salvio. Les blancs
perdent un pion, mais ils ont une forte attaque.
(b) Ce pion poussé par les noirs nous semble très-dangereux, et expose beaucoup
le roi qu'il découvre. .
(c) Sacrifice bien fait.
(d) Coup forcé,
- 32o
BLANCS. NoiRs.
22 La Tprend la D. 22 Le R prend la T.
23 La D à la 3 c. de son C. Échec. 23 Le R à sa 2 c.
24 La D à la 8 c. de son C du R. 24 Le F du R à sa c.
25 LaDà la 5 c. de son C du R. Éch. 25 Le R à la 2 c. de son F.
26 LaTà la c. de son Fdu R. Échec. 126 Le R à sa c.
27 La D à la 8 c. de son C du R.
Les noirs abandonnent la partie.
DEUxIÈME PARTIE.
BLANCS. NOIRS,
r Le P du R 2 c. 1 Le C de la D à la 3 c. de son F.
2 Le P de la D 2 c. 2 Le P du R 2 c.
3 Le P de la D une c. 3 Le C de la D à la 2 c. du R.
4 Le F de la D à la 5 c. du C du R. 4 Le C du R à la 5 c.de son F.
5 Le F prend le C. 5 Le P prend le F.
6 La D donne échec. 6 Le C couvre.
7 Le C du R à la 3 c. de son F. 7 Le F du R à la 4 c. du F de la D.
8 Le C du R à la 4 c. de sa T. 8 Le R à la 2 c. de son F.
9 Le P de la D une c. 9 La D à la c. du F du R.
1o Le F du R donne échec. 1o Le R à sa c.
1 1 Le C prend le C. 1 1 Le P prend le C.
12 La D prend le P. Échec. 12 Le R à la c. de sa D.
13 Le Pprend le P. Échec. 13 Le R prend le P.
14 Le R roque. n4 La Tdu R à sa 3 c.
15 La D à la 3 c. du C du R. 15 Le P de la D une c.
16 Le C de la D à la 3 c. de son F. 16 Le F de la D à la 2 c, de sa D.
17 Le C de la Dà la 5 c. de sa D. Éch. 17 Le R à la c. de sa D.
18 Le P du C de la D 2 c. 18 Le F du R à la 3 c. du C de la D.
19 Le C prend le F. 19 Le P prend le C.
2o La D à la 8 c. du C du R (a). 2o La D prend la D.
21 Le F prend la D. 2 1 La T à la 3 c. du C du R.
22 Le F du R à la 5 c. de sa D. 22 Le F à la 6 c. de sa T du R.
23 Le P du C du R une c. 23 Le F prend la T.
24 Le R prend le F, 24 Le Rà la 2 c. de son F de la D.
25 Le P de la T de la D 2 c. 25 La T de la D à la c, du F du R.
26 Le R à sa 2 c. 26 Le P du F du R une c.
(a)Ce dame pour dame est mal joué, ilfait perdreplus tard l'échange d'un fou
contre une tour, et permet aux noirs de remettre la partie.
- 321 -
BLANCS,
NOIRS.
27 La T de la D à sa 3 c. 27 La T du R à sa 3 c.
28 Le P de la T du R 2 c. 28 Le P du F du Rune c.
29 La T à la 3 c. du F du R. 29 La T de la D à la 3c. du F du R.
3o Le P du C de la D une c.
3o Le R à la c. de son C de la D.
31 Le R à sa c.
31 LaT du R à sa 2 c.
32 le R à sa 2 c.
32 La T du R à la 2 c. du F de la D.
33 Le R à la 2 c. de sa D.
33 La T du R à la 2 c. de son C.
34 Le R à sa 2 c. 34 La T à la 2 c. du F de la D.
35 Le R à la 2 c. de sa D. Partie remise.
TRoISIÈME PARTIE.
BLANCS.
NOIRS,
1 Le P du R 2 c.
Le C de la D à la 3 c. de son F.
2 Le P de la D 2 c.
Le P du R 2 c.
3 Le P de la D une c.
Le C de la D à la 2 c. du R.
4 Le Fde la D à la 5 c. du C du R. Le P de la D une c.
5 Le F de la D prend le C. La D prend le F.
Le F du R à la 3 c. de sa D.
Le P du C du R une c.
Le C du R à la 2 c. de son R.
Le F du R à la 3 c. de sa T.
Le C de la D à la 2 c. de sa D.
Le C du R à la 3 c. de son F.
9 Le C de la D à la 3 c. du F du R. 9 Le R roque.
1 O Le C du R à sa 3 c.
1o Le F de la D à la 5 c. du C du R.
1 1 Le P de la T du R une c.
1 1 Le F prend le C.
12 Le P prend le F. 12 Le F du R à sa 5 c.
13 La Dà la 2 c. de son R. 13 La T du R à la 2 c. de son F.
14 La D à la c. du F du R. 14 La T de la D à la c. du F du R.
15 La D à la 2 c. du C du R. 15 Le R à la c. de sa T.
16 Le P de la T du R une c.
16 La D à sa 2 c.
17 La D à la 3 c. de la T du R. 17 La D à la 5 c. de sa T.
18 Le P du F de la D une c.
18 La D à la 4 c. de sa T.
19 Le R à sa 2 c. 19 La D à la 3 c. de son C.
2o La T de la D à la c. de son C.
2o Le P du F de la D une c,
21 Le P de la T du R une c.
21 Le F prend le C.
22 Le P prend le F. 22 Le P prend le P de la T du R.
23 La T du R à sa 2 c.
23 La Tdu R à la 2 c. de son R.
24 Le R à la 2 c. de sa D. 24 La T du R à la 2 c. de son F.
25 Le R à la 2 c. de son F de la D. 25 La D à la 6 c. de son R.
26 La T de la D à la c, du F du R. 26 La D à la 3 c. de son C.
27 Le P prend le P. 27 Le P prend le P.
25
– 322 -
IBLANCS. NOIRS.
28 La D à la 6 c. de son R. 28 La D à la 2 c. de son F.
29 La T du R à sa c. 29 La T de la D à la c. du R.
3o La D à la 5 c. de son F du R. 3o Le P de la D une c.
31 La T du R à sa 2 c. 3 I La D à sa 3 c.
32 Le R à la c. du C de la D. 32 La T de la D à la c, du F du R.
33 Le P prend le P. 33 Le C prend le P.
34 La D prend le P de la T du R. 34 Le C prend le Pdu Fde la D. Éch.
35 Le R à la 2 c. de son F de la D. 35 La T de la D à la c. de sa D.
36 La D à la 6 c. de son C du R. 36 La D prend la D.
37 Le F prend la D(a). 37 La T à la 2 c. du C du R.
38 Le F prend le P de la T du R. 38 La T prend le F.
39 La T prend la T. Échec. 39 Le R prend la T.
4o Le R prend le C. 4o Le R à la 3 c. de son C.
41 La T à la c. de son R. 41 Le R à la 4 c. de son F.
42 La T à la 4 c. de son R. 42 La T à la 2 c. de sa D.
43 La Tà la4 c. de laT du R. 43 Le R à sa 3 c.
44 La Tà la 5 c. de laTdu R. 44 La T à la 2 c. de son F du R gagne
un pion et remet la partie.
(a) La fin de cette partie est jouée faiblement par les blancs.
– 323 -
CORRESPONDANCE.
sieurs fois avec le gérant du Palamède, sur son échiquier, avec les pièces et les
règles adoptées en Turquie.Voici en quoi ces règles diffèrent des nôtres :
1o Le pion ne fait jamais qu'un seul pas;
2o Le roi ne peut jamais roquer;
3° La reine ou le vizir se trouve toujours en face du roi, et les cases sont toutes
de la même couleur.
( ) Les prochains numéros du Palamède contiendront des extraits de Ce5 Ina-
nuscrits, qui sont pleins d'intérêt. - -
- 326 -
diagonale, en y comprenant la case d'où il partait, ainsi que le
cavalier; cette marche ne pouvait être ni restreinte ni plus éten
due; il avait aussi la faculté de sauter par dessus d'autres pièces.
« Nous voyons ainsi que, dans l'ancienne manière de jouer,
la tour était la pièce la plus forte du jeu. De là sans doute la
grande importance qu'on y attachait ; un grand nombre d'an
ciennes familles ont des tours du jeu des échecs dans leurs ar
moiries, où elles représentent une force illimitée. Le mot an
glais rook, l'ancien mot français roc, sont dérivés du persan
rokh.
« Revenant à mon manuscrit persan, je vous dirai qu'il ren
ferme des situations fort jolies.A presque toutes se trouve jointe
une petite histoire qui y jette un nouvel intérêt. L'on rencontre
souvent dans ces positions deux, trois etjusqu'à quatre reines
sur l'échiquier, ce qui prouve l'antiquité de l'usage de prendre
plusieurs reines dans la même partie. Dans la préface nous
voyons que ce manuscrit a été présenté à l'empereur ou shah
Jehan.
« Plusieurs joueurs persans ont été renommés pour leur ha
bileté aux échecs ; quelques-uns même ont reçu un surnom à
cette occasion, ainsi que nous levoyons dans l'excellent et labo
rieux travail de Hyde, De ludis orientalibus. Parmi ces grands
joueurs, mon manuscrit cite Adil, le visir Milmundee, Uhmed
Bugadee et Said Katib; puis, une femme nommée la belle Di
laram, ou tranquillité du cœur. L'on ytrouve plusieurs coups
et anecdotes qui prouvent l'habileté rare et remarquable de
cette dame au jeu des échecs. Nous traduirons ici un passage du
manuscrit, afin d'en donner un exemple.
« Un jeune seigneur eut la folie de jouer aux échecs contre
un monceau d'or sa belle et favorite esclave Dilaram ; réduit à
une position désespérée, et menacé d'un mat en un coup, sa
vue se trouble, sa tête s'égare, il maudit sa cupidité qui l'ex
pose à perdre une femme qu'il adore; incapable de se délivrer
du danger qui le menace, il croit n'avoir plus qu'à se résigner
à son malheureuxsort. Mais la belle Dilaram suivait la partie,
derrière son voile elle en avait étudié avec soin la position, et
ne désirant pas devenir la propriété de l'étranger, elle s'écrie :
Oh! mon seigneur; que la joie rentre dans ton âme, donne tes
tours, avance hardiment ton éléphant, pousse ton pion, et ton
cavalier donnera le mat.
- 327 -
« Voici la situation des pièces et la manière d'exécuter le
coup indiqué à son maître par la belle Dilaram.
- 328 -
BLANCS, NOIRS,
n La T donne échec. 1 Le R prend la T.
2 Le F à sa 5 c. Échec, l'ancienne | 2 Le R à la c. du C de la D.
l marche lui permettant de sauter
par dessus une autre pièce.
3 La T donne échec. 3 Le R prend la T.
4 Le P une c. Échec. 4 Le R à la c. du C de la D.
5 Le C donne échec et mat.
1 Le C du R prend le P du C du R. | 1 Le R à la c. de sa D.
Échec (a).
2 Le C de la D prend le P du F du R. | 2 Le R à la 2 c. de son F de la D.
Échec.
3 Le C du R à la c. du R adverse. | 3 Le R à la 2 c. du C de la D.
Échec.
4 Le C de la D à la 8 c. de sa D.| 4 Le R à la 3 c. de la T de la D.
Échec.
5 Le C du R à la 7 c. du F de la D. | 5 Le R à la 4 c. de la T de la D.
Échec.
6 Le C de la D à sa 7 c. Échec. 6 Le R à la 5 c. de la T de la D.
7 La D à la 3 c. de son C. Échec. | 7 Le R à la 6 c. de la T de la D.
8 Le Fde la D à sa c. Échec et mat.
XIII.
Si l'on touche une pièce qu'on ne puisse pas jouer sans mettre
le roi en échec, il faut jouer le roi ; et, si le roi ne peut sejouer
sans être échec, dans ce cas, la faute sera sans conséquence, et
on jouera ce qu'on jugera à propos.
XIX.
çoive pas avant que l'adversaire ait joué son coup, il peut, sur
le coup, prendre ou attaquer la dame, ou toute autre pièce, en
disant : Echec au roi.
XXI.
XXII.
Si l'adversaire vous déclare échec au roi, sans néanmoins vous
donner échec, dans ce cas, si vous touchez le roi, ou toute autre
pièce pour défendre l'échec, et que vous vous aperceviez que
votre roi n'est pas échec avant que l'adversaire ait joué son
coup, vous pourrez rejouer le vôtre.
XXIII.
Tout coup contesté doit être décidé suivant les règles ci-des
sus; si la décision d'nn coup dépend d'un fait, il doit être jugé
par les spectateurs, auxquels les joueurs seront tenus de s'en
rapporter.
- 334 -
ARTICLE PREMIER.
Si les pièces sont mal rangées, celui qui s'en apercevra pourra
rectifier ou faire rectifier cette irrégularité avant de jouer son
quatrième coup; mais, ce quatrième coup une fois joué de part
et d'autre, il faudra continuer la partie dans la position où se
trouveront les pièces.
III.
IX.
Si, par erreur, vous aviez joué une des pièces de votre ad
versaire au lieu d'une des vôtres, vous pouvez être forcé, au
choix de votre adversaire, soit de prendre la pièce, si elle peut
être prise,soit de la replacer où elle était, et de jouer votre roi,
soit enfin de la laisser à la case où vous l'aviez jouée par inad
vertance. En ceci, comme en tout autre cas semblable, si le roi ne
pouvaitjouer sans être en échec, cette partie de la peine ne se
rait pas applicable.
XII.
Dans le cas où, par suite d'une erreur, vous seriez obligé de
jouer votre roi, la faculté de roquer vous est retirée.
KIII.
Si vous avez pris votre propre pièce avec une des vôtres, l'ad
- 336 -
versaire aura le choix de vous prescrire dejouer celle des deux
pièces touchées qu'iljugera à propos.
XV,
- XXIV.
Tout coup contesté doit être décidé suivant les règles ci-des
dessus en cas de contestation sur le fait, il serajugé par la ga
lerie, à laquelle les joueurs seront tenus de s'en rapporter.
- -- 26
- 338 -
soLUTIoN DU N° XXXIII.
soLUTIoN DU N° XXXIV.
1 La D à la 4 c. du F du R. 1 Le P de la T du R une c.
2 La D à la 3 c. du C du R. 2 Le P prend le P.
3 La D donne échec et mat.
soLUTIoN DU N° XXXV.
r La D à la 4 c. du F du R. Échec. 1 Le R à la 4 c. de sa T.
2 La D prend le P. Échec. 2 Le P prend la D.
3 Le C à la 4 c. du F du R. Échec. 3 Le R à la 4 c. de son C.
4 La T donne échec et mat.
soLUTIoN DU N° XXXVI.
1 LaTà la 6 c. du C de la D. Échec.
PREMIÈRE DÉFENsE.
t Le R à la c, de son F.
2 Le C à la 6 c. du R. Échec. 2 Si le R jouait à la c. de son C, les
blancs donneraient échec avec
la D, et puis échec et mat en
2 coups. Les noirs doivent donc
- jouer le R à la 2 c. de son F.
3 Le F prend le P. Échec. 3 Le R prend le F. "
BLANCS. NO1RS,
sCONDE nÉFENsE.
1 La T prend la D.
2 La T prend le P du C du R, me 2 Le R à la c. de son F.
naçant d'un double échec à la
découverte et du mat.
3 Le Fprend le P. Échec. 3 Le R prend le F.
4 La T à la 6 c. de son R. Échec,
et le coup suivant échec et mat.
SOLUTION DU N° XXXVII.
r La D à la 8 c. du C du R. Échec. 1 Le R à sa 2 c.
2 La D prend le P du C du R. Éch. 2 Le R à sa c,
3 Le C à la 6 c. de sa D. Échec 3 La T prend le C.
4 La D à la 8 c. du C du R. Échec. 4 Le R à sa 2 c.
5 Le P fait un C. Échec. 5 Le R à la 3 c. de son F.
6 La D donne échec et mat.
soLUTIoN DU N° XXXVIII.
1 La T à la 8 c. du F du R. Échec. 1 La T prend la T.
2 LeC à la 7 c. du F du R. Échec. 2 Le R à la c. de son C.
3 La D à la 3 c. du C du R. Échec. 3 Le R prend le C.
4 La D à la 7 c. du Cdu R. Échec. 4 Le R à sa 3 c.
5 La D à la 7 c. du R. Échec. 5 Le R à la 5 c. de sa D.
6 La D à sa 7 c. Échec. 6 Le R à la 5 c. du F de sa D.
7 La D donne échec et mat.
SOLUTION DU No XXXIX.
1 Le P de la T de la D 2 c. 1 Le P de la D une c.
2 Le P de la T de la D une c. 2 Le P de la l) une c.
3 Le R à la c. de son F(a). 3 Le P du F du R une c.
4 Le R à sa c. 4 Le Pdu Rune c.
5 Le P de la T de la D une c. 5 Le P du R une c.
soLUTIoN DU N° XL.
Dans les planches qui suivent, chaque pièce est désignée par
sa lettreinitiale. Les lettresà jour désignent les pièces blanches.
Les blancs ont toujours le trait. Le mat n° XLI est de Cozio; le
mat n° XLII de Stamma; le n° XLIII de M. Dorville, d'Anvers ;
le n° XLIV de M. Lewis ; les mats n° XLV et XLVI sont de
M. Bolton ; le n° XLVII est de Ponziani ; enfin, le n° XLVIII a
été trouvé, en jouant, par le gérant du Palamède.
De la BoURDoNNAIS.
XLI.
Noir.
%
, ,
| | | 2
| | |F|
XLIII.
% %
(1) Poursuivi.
(2) Airé. Irrité.
- 355 -
Nous recevons l'article suivant de l'un de nos plus illustres généraux, amateur
d'échccs d'une force remarquable. Nous nous empressons de le publier :
NOUVELLE NOTATION
roUR LEs PARTIEs ou LEs coUPs n'ÉcHEcs, QUELLE QuE soIT LA couLEuR DEs PiècEs
ÉcuuEs A cHAcUN DEs souEuRs.
GAMBIT MUZIO.
Ce début est l'un des plus brillants et des plus fertiles en res
sources que l'on aitimaginés. L'attaque que donne l'abandon du
cavalier est tellement forte que si celui qui gagne la pièce ne
joue pas dans le début tous les coups justes, il a infailliblement
perdu. - - -
Mais nous croyons que l'on peut prendre le cavalier hardi
ment, et que l'on doit alors gagner la partie. Nous sommes re
devables de cétte ouverture de jeu ingénieuse à Salvio, qui la
tenait du signor Muzio,'son ami. "
M. Sarrat, fort joueur anglais mort il y a quinze ans, a été
le premier à donner la défense de ce début difficile. Nous pré
senterons, dans les prochains numéros du Palamède, la véri
table défense de ce gambit.
premier bébut.
BLANCS, NOIRS.
1 Le P du R 2 c. - 1 Le P du R 2 c.
2 Le P du F du R 2 c. 2 Le P prend le P.
3 Le C du R à la 3 c. de son F. 3 Le P du C du R 2 c.
4 Le F du Rà la 4 c. du Fde la D. | 4 Le P du C du Rune c.
5 Le R roque. - | 5 Le P prend le C (a).
6 La D prend le P. 6 Le F du R à la 3 c. de sa T(b).
7 Le P du F de la D une c. 7 Le C. de la D à la 3 c. de son F.
8 Le P de la D 2 c. 8 La D à la 2 c. de son R.
9 Le F de la D prend le P. 9 Le P de la D une c.
1o La D à la 5 c. de la T du R. 1o Le F prend le F.
1 1 La T prend le F. 1 1 Le C de la D à la c. de la D (c).
12 Le C de la D à la 2 c. de sa D. 12 Le F de la D à la 3 c. de son R.
13 La T de la D à la c. du F du R. | 13 Le P du F de la D une c.
Deuxième ébut. - -a -
BLANCS. NOIRS ,
1 Le P du R 2 c. 1 Le P du R 2 c.
2 Le P du F du R 2 c. 2 Le P prend le P.
3 Le C du R à la 3 c. de son F. 3 Le P du C du R 2 c.
4 Le Fdu R à la 4 c. du F de la D. | 4 Le P du C du R une c.
5 Le R roque. 5 Le P prend le C. ,
6 La D prend le P. (5 La D à la 2 c. du R (c).
7 Le P de la D 2 c. 7 Le C de la D à la 3 c. de son F.
8 La D prend le P.
9 Le F du R prend le P. Échec. 9 Le R à la c. de sa D.
1o La D à la 2 c. du F du R. , | 1o Le F du R à la 2 c. du C.
11 Le C de la D à la 3 c. de son F. 1 1 Le P du F de la D une c.
12 Le F de la D à la 3 c. du R. 12 Le C de la D à la 3 c. du R.
13 Le F prend le C de la D. 13 La D prend le F.
n4 Le F de la D à la 4 c. de la D. | 14 La D à la 3 c. de la T du R.
15 Le P du R une c. 15 Le C du R à la 2 c. de son R.
16 Le C de la D à la 4 c. du R. 16 La T du R à la c. de son F.
17 Le F de la D donne échec. 17 Le R à sa c. (d).
18 Le C donne échec. 18 La D prend le C.
19 Le P prend la D. - 19 La T prend la D.
2o Le F prend la T.
Les blancs ont le meilleur jeu.
(a) Si les noirs avaient pris le P au lieu de retirer ce F, ils auraient perdu une
pièce, ne pouvant ôter le F sans perdre la D.
(b) Si les noirs voulaient sauver la pièce ils perdraient tout de suite la partie.
(c) Dans ce début il faut, au lieu de ce coup, porter la D à la 3 c. du F du R ;
c'est, je crois, le seul coup de défense. La D à la 3 c. du F du R empêche celui qui a
donné le gambit de pousser le P de la D 2 c., ce qui lui donnerait une grande at
taque, et elle défend pendant quelques coups le P qui apris legambit.
(d) Si les noirs prenaient le F, ils seraient obligés, le coup suivant, de donner leur
Dpour un C.
28
– 362 -
(iroieième bébut.
BLANCS. NOIRS.
1 Le P du R 2 c. 1 Le P du R 2 c.
2 Le P du F du R 2 c. 2 Le P prend le P.
3 Le C du R à la 3 c. de son F. 3 Le P du C du R 2 c.
4 Le F du R à la 4 c. du F de la D. 4 Le P du C du R une c.
5 Le R roque. 5 Le P prend le C.
6 La D prend le P. 6 La D à la 3 c. du F du R.
7 Le P du F de la D une c. 7 Le F du R à la 3 c. de sa T.
8 Le P de la D 2 c. 8 Le C de la D à la 3 c. de son F.
9 Le P du R une c. (a). 9 La D à la 2 c. du C du R.
1o Le F de la D prend le P. 1o Le F du R prend le F.
1 1 La Dlprend le F. n 1 Le C du R à la 3 c. de sa T.
12 Le C de la D à la 2 c. de la D. 12 Le C de la D à la 2 c, de son R.
13 Le C de la Dà la 4 c. du R. 13 Le C de la D à la 3 c. du C du R.
14 La D à la 5 c. du C du R. 14 Le P de la D une c. (b).
15 Le C donne échec. 15 Le Rà la c. de sa D (c).
16 Le Cà la 5 c. de la T du R. Éch. 16 Le P du F du R une c.
17 Le P prend le Pdu F du R. 17 La D à la c. du F. du R.
18 Le P un pas. Échec. 18 Le C de la D à la 2 c. du R.
19 La D à la 6 c. du F du R. 19 Le C du R à sa 5 c.
2o La D prend la T. 2o La D prend la D.
2 1 Le P fait D.
Les blancs ont le meilleur jeu.
9 Le R roque. 9 Le C du R à la 2 c. de son R.
n o La D à la 2 c. de son F. 1o Le R roque.
1 1 Le P de la D une c. 1 1 Le C de la Dà la 4 c. du R.
12 Le C prend le C. 12 Le P prend le C.
13 Le F du R à la 3 c. du C de la D. 13 Le C du R à sa 3 c.
14 La T de la D à la c. de son F. 14 La D à la 4 c. du C du R (a).
15 Le C à la 3 c. du F du R. 15 La D à la 5 c. du F du R.
16 La T du R à la c. de son R. 16 Le F de la D à la 6c. de la Tdu R.
17 Le P prend le F(b). 17 La D prend le C.
n8 La T du R à la 3 c. de son R. 18 La D à la 4 c. de laT du R.
19 La D à sa c. 19 La D à la 4 c. du C. du R.Échec.
2o La D à la 4 c. du C du R. 2o La D à la 3 c. de son F du R.
21 La T du R à la 3 c. du C du R. 21 Le C. à la 5 c. du F du R.
22 Le F à la c. de la D. 22 Le P du C. du R une c.
23LaTde la D. prendle Pdu Fde la D. 23 La D à la 3 c. de son C.
24 La T de la D à la 2 c. de son F. 24 La D à sa 5 c.
25 La D à la 3 c. du F du R. 25 La T de la D à la c. de son F.
26 La T de la D à la 3 c. de son F. 26 La T prend la T.
27 Le P prend la T. 27 La D à sa 7 c.
28 Le R à la c. de sa T. 28 La T à la c. du F de la D.
29 Le F à la 3 c. du C de la D. 29 Le C à la 7 c. de son R.
3o La Tprend lePdu C du R.Échec. 3o Le R à la c. de son F(c).
31 La T à la c. du C du R. 31 Le C prend la T.
32 Le R prend le C. - 32 La T prend le P.
33 La D à la 6 c. du F du R. 33 La D à la 8 c. du R. Échec.
34 Le R à la 2 c. de son C. 34 La D prend le P. Échec.
35 Le P du F du R une c. 35 La D à la 3 c. du C du R. Échec.
36 La D prend la D. 36 Le P prend la D.
Les noirs abandonnent la partie.
(a) Les blancs commencent iciune attaque sur le roi adverse qu'ils suivent très
bienpendantplusieurs coups, et qui finit par leur faire gagner la partie.
(b) Mauvais coup; il eût mieux valujouer laT du Rà la3 c. du R.
(c) Si les blancs, au lieu de ce coup, avaient pris la T, les noirs auraient décou
vert leur F par échec et ils auraient eu beau jeu.
- 365 -
DEUxIÈME PARTIE.
NOIRS , BLANCS,
1 Le P du R 2 c. n Le P du R une c.
2 Le P de la D 2 c. 2 Le P de la D 2 c.
3 Le P du R prend le P de la D. 3 Le P prend le P.
4 Le P du F de la D2 c. 4 Le C du R à la 3 c. de son F.
5 Le C de la D à la 3 c. de son F. 5 Le F du R à la 5 c. du C de la D.
6 Le P de la T de la D une c. 6 Le F prend le C. Échec.
7 Le P prend le F. 7 Le C du R à la 5 c. du R.
8 La D à la 3 c. de son C. 8 Le P du F de la D une c.
9 Le F du Rà la 3 c. de sa D. 9 Le R roque.
1o Le C du R à la 2 c. de son R. 1o Le P prend le P.
11 Le F prend le P. 1 1 Le P du C de la D 2 c.
12 Le F du R à la 3 c. de la D. 12 Le F de la D à la 4 c. du F du R.
13 La D à la 2 c. de son F. 13 La T à la c. de son R.
14 Le R roque. 14 Le F du R à la 3 c. du C du R.
15 Le C à la 4 c. du F du R. 15 Le C du R à la 3 c. de sa D.
16 Le C prend le F. 16 Le P de la T du R prend le C.
17 Le F de la D à la 4 c. du F du R. 17 Le C de la D à la 3 c. de sa T.
18 La T du R à la c. du R. n8 La D à sa 2 c.
19 Le P de la T de la D une c. 19 Le C de la Dà la 2 c. de son F.
2o Le F de la D prend le C. 2o La D prend le F.
21 La T prend la T. Échec. 21 La T prend la T.
22 Le P prend le P. 22 Le P prend le P.
23 La T prend le P(a). 23 La T donne échec.
24 Le F couvre l'échec. 24 La D à la 3 c. de son F.
25 La D à sa 2 c. 25 La T à la 8 c. du C de la D.
26 La D à sa 3 c. 26 La T à la 8 c. du F de la D.
27 La T de la D à sa 3 c. 27 Le C à la 4 c. de sa D.
28 La D à la 3 c. du F du R. 28 Le P du F du R une c.(b)
29 La D à sa 3 c. 29 Le C à la 5 c. du F du R.
3o Le P de la D une c. 3o La D prend le P.
31 La D prend la D. 31 Le C prend la D.
32 Le P du C du R une c. 32 Le C prend le P.
Les blancs ont gagné cette partie, qui n'a plus offert rien de bien intéressant.
(a) Mauvais coup; il force à couvrir l'échec avec le F, qui se trouve par la éné
pendant plusieurs coups.
(b) Ici se présente un coup qui, au premier abord, paraît bon, mais qui ne l'est
pas : c'est de prendre le P avec le C. Certes les noirs perdraient en prenant la D,
mais ils gagneraient en donnant l'échcc de la T.
- 366 -
TRoIsIÈRIE PARTIE.
BLANCS. NOIRS .
1 Le P du R 2 c. n Le P du R 2 c.
2 Le Fdu R à la 4 c. du F de la D. Le F du R à la 4 c. du F de la D.
3 Le C du R à la 3 c. de son F. Le C de la D à la 3 c. de son F.
4 Le P du F de la D une c. Le C du R à la 3 c. de son F.
5 Le P de la D une c. Le F du R à la 3 c. du C de la D.
6 Le P du C de la D 2 c. Le P de la T de la D une c.
7 Le R roque. Le P de la D une c.
8 Le P de la T de la D 2 c. Le R roque. -
9 Le F de la D à la 3 c. du R. 9 Le Fde la D à la 3 c. du R.
1 o Le C de la D à la 2 c de sa D. 1 o Le F du R prend le F.
1 1 Le P prend le F. 1 1 Le P de la D une c.
12 Le P du R prend le P. 12 Le C prend la P.
13 Le F prend le C. 13 La D prend le F.
14 Le C de la D à la 4 c. du R. 14 La T du R à la c. de sa D.
15 La D prend le P(a). - t-
15 Le C du R à sa 5 c.
16 La D à la 5 c. de la T du R. 16 Le P de la T du R une c. :
17 Le C prend le F. - 17 Le P prend le C.
18 La D à la 6 c. du C du R. 18 Le R à la c. de sa T. ' '
19 La T du R à la 7 c. de son F. 19 La Tdu R à la c. de son C. .
2o La T de la D à la c. du F du R. 2o La T de la D à la c. de son F.
21 LaTdu R prend le Pdu Cdu R(b). 2 1 La D prend le P du R. Échec.
22 Le R à la c. de sa T. 22 La T prend la T.
23 La D prend le P du R. 23 La T de la D à la c. du C du R.
24 Le C à la 6 c. du Fdu R. 24 La D à la 7 c. de son R.
25 La T à la c. du C du R. 25 Le C à la c. de sa D.
96 La D à la 3 c. de la T du R. 26 Le C à la 2 c. du F du R.
27 Le C prend la T. 27 La T prend le C.
28 La D à la 6 c. de son R. 28 La D à la 7 c. du F du R.
29 Le P du F de la D une c. 29 La D à la 5 c. du F du R.
Les blancs abandonnent la partie.
(a) Ce coup est assez mauvais, il permet aux blancs de prendre l'attaque.
( ) Ce coup est intempestif et fait perdre la partie aux blancs, qui avaient fort
beau jeu.
– 367 -
(Second article.)
LE ROI .
DES TEMPS.
soLUTIoN DU N° XLI.
BLANCS. NOIRS.
1 La T prend le P. Échec. 1 Le R prend la T.
2 Le C à la 5c du C de la D. Échec. | 2 Le R où il peut.
3 Le C donne échec et mat.
soLUTIoN DU N° XLII.
soLUTIon Du N° XLIV.
1 Le P du C du Rune c. 1 Le P du C du R une c. Échec.
2 Le R prend le P. 2 Le P du C du R une c.
3 Le R à la 5 c. de son F. 3 Le P du F de la D une c.
4 Le P de la T du R 2 c. 4 Le P du C du R prend le P.
5 Le P du C du R une c. Éch. et mat.
Ce coup présente plusieurs variantes, mais elles sont toutes très-faciles.
soLUTIoN nU N° XLV.
1 Le C à la 3 c. du C de la D. Éch. 1 Le R à la 3 c. de la T de la D.
2 Le C à la 5 c. du F de la D. Éch. 2 Le R à la 4 c. de la T de la D.
3 Le F de la D. à sa 3 e. 3 Le F à la 4 c. de son R. Échec.
4 La T à la 8 c. du C de la D. Éch. 4 Le F prend le F.
5 Le P du C de la D 2 c. Échec. 5 Le F prend le P.
6 Le P prend le F. Échec et mat.
soLuTIoN DU N° XLVI.
1 La D à la 6 c. de sa T. 1 La D à la c. de son C.
2 La D à la 3 c. de sa T. 2 Le C du R à sa 3 c.
3 Le F prend le C. 3 Le F à la c. de son R.
4 La T prend le F. 4 Le P de la T de la D une c.
5 La T prend la D. Échec. 5 Le R prend la T.
6 La D donne échec et mat.
soLUTIoN nu N° XLVII.
Dans la planche qui représente ce coup il s'est glissé une erreur : les trois
pions noirs sont tous les trois trop avancés ; il faut les faire reculer tous
les trois d'une case, alors le coup se jouera ainsi :
BLANCS. NOIRS.
1 Le P de la T du R une c. 1 Le R à la c. de son C.
2 Les blancs doivent forcer le R à 2 Si les noirs jouent le P du C de la
marcher, en conséquence ils D une c., les blancs doivent
– 38o -
BLANCS. NOIRS.
3° soLUTIoN.
1 Le P du R une c. 1 La T de la D à sa c.
2 Le P de la D une c. fait D. 2 La T prend la D.
3 Le P prend la T. 3 La T prend la D.
4 La T prend le P du C du R, et les
blancs, ayant deux pions de
plus, doivent gagner. .
Dans les planches qui suivent chaque pièce est désignée par
sa lettre initiale ; les lettre à jour désignent les pièces blanches.
Les blancs ont toujours le trait. Le mat n° XLIX est de Ml. L.
Bénard, amateur plein de zèle; le mat n° L est de M. de Tour
nay ; les mats n° LI et LII sont de l'anonyme de Modène; les
mats n° LIII, LIV sont de M. Bolton; enfin, les n° LV et LVI sont
de M.Szèn. En Hongrie, assezordinairement, au lieu de rendre
une pièce , l'on s'engage, dès le commencement de la partie, à
donner l'échec et mat sur une case désignée d'avance.
Le rédacteur et gérant responsable,
DE LA BOURDONNAIS.
-2/
" zzzz
Zurapha, la girafe.
Talia , l'espion. - -
Debbaba, la balistre ou machine de guerre.
Pharas, le cavalier. -
Ruch, la tour.
Beidak, le pion.
Beidak al beidack, le pion du pion.
Ces pièces occupaient trois rangs de l'échiquier. -
L'Arabe Arabshahide, dans son Histoire de Tamerlan, nous
raconte les deux anecdotes suivantes. Nous empruntons la tra
duction de Vatier :
« Tamerlan fit bâtir une ville sur les bords du Sichone. Il la fit
appeler Shahruckie. Le sujet qui lui fit nommer son filsShah
ruch et cette ville Shahruckie fut qu'étant comme à son ordi
naire occupé au jeu des échecs avec quelqu'un de ses gens, de
puis qu'il eut donné l'ordre de bâtir cette ville sur le rivage, et
ayant pour lors avec lui une de ses plus chères concubines près
d'accoucher, il fit contre son adversaire l'échec de la tour du roi,
qui plaça celui-ci dans une position perdue. Pendant qu'il jouis
sait de son triomphe, voici deux messagers qui arrivent en même
temps, dont l'un lni apportait la nouvelle de la naissance d'un
fils et l'autre luiannonçait que la ville était achevée.C'est ce qui
fut cause qu'il leur donna à tous deux les noms que nous
avons dit. »
Le prince Shahruch, ou tour du roi,|fut l'un des successeurs
de Tamerlan.
« Tamerlan entretenait dans sa capitale des professeurs d'é
checs qui enseignaien ce jeu à la jeunesse. Les plus fameux
étaient Mahomet, fils de Garguise, et Zine le Jardien ; mais le
grand maître était Galaldin, qui donnait le pion aux deux autres
et les gagnait. Tamerlan, qui avait couru toute la terre en
orient et en occident, battant les princes dans tous ses combats,
et leur donnant échec et mat aussi bien sur l'échiquier que sur
le champ de bataille, lui en parlait en ces termes : Vous êtes l'u
uique pour le jeu des échecs comme je le suis pour le gouverne
ment des peuples; Galaldin et moi nous sommes les incompa
rables ; chacun en son espèce, nous ne trouvons point notre
pareil. -
« Galaldin avait à ce jeu une science et une adresse parttcu
lière ; personne ne pouvait deviner sa pensée en jouant avec
– 387 -
lui avant qu'il eût fait son coup. Homme de bonne humeur et
franc dans ses discours, il m'a conté autrefois qu'il avait vu en
songe le commandeur des croyants qui lui donnait des échecs
dans un sac, et que depuis cela personne n'avait pu legagner. Il
avait en ce jeu cette perfection, entre autres, de ne point songer;
sitôt que son adversaire avaitjoué après une longue méditation,
il remuait incontinent sa pièce sans jamais faire attendre. Il
jouait, sans voir l'échiquier, deux parties à la fois. Il faisait sou
vent la partie avecTamerlan aux grands échecs, tantôt sur un
échiquier rond, tantôt sur un échiquier carré. »
MOUVELLES ÉTRANGÈRES.
BLANCS.
n Le P du R 2 c. 1 Le P du R une c.
2 Le P de la D 2 c. 2 Le P de la D 2 c.
3 Le P prend le P. 3 Le P prend le P.
4 La D à la 5 c. de la T du R. Éch. 4 Le Pdu C du Rune c.
5 La D à la 5 c. du R. Échec. 5 La D à la 2 c. du R.
6 Le F de la Dà la 4 c. du F du R. 6 Le P du F de la D une c.
7 Le F du R à la 2 c. de son R. 7 Le F du R à la 2 c. de son C.
8 La D prend la D. Échec. 8 Le C prend la D.
9 Le C du R à la 3 c. de son F. 9 Le R roque.
1o Le F de la D à la 5 c. du R. 1o Le C de la D à la 2 c. de la D.
11 Le R roque. 11 Le C de la D prend le F.
12 Le C prend le F (a). 12 Le F prend le C(b).
13 Le P prend le F. 13 LaT du Rà la 5 c. de son F (c).
14 Le F du R à la 3 c. de sa D. 14 Le F de la D à la 4 c. du F du R.
15 Le F prend le F. 15 Le C prend le F.
16 Le P du C du R une c. 16 La T du R à la 5 c. du R.
17 Le P du F du R 2 c. 17 La T du R à la 7 c. de son R.
18 Le C de la D à la 3 c. de sa T. 18 Le C à la 6 c. de son R.
n9 La T du Rà la 2 c. de son F. 19 La T prend la T.
2o Le R prend la T. 2o Le C à la 5 c. du C du R. Échec.
2 1 Le R à la 2 c. de son C. 2 1 La T de la D à la c. de sa D.
22 Le P de la T du R une c. 22 Le C à la 3 c. de sa T du R.
23 Le P du C du R une c. 23 Le P de la T de la D une c.
CORRESPONDANICH .
GAMIBI* * MIU7ZIO.
premicr bétut.
* BLANCS. NOIRS,
1 Le P du R 2 c. 1 Le P du R 2 c.
2 Le P du F du R 2 c. 2 Le P prend le P.
3 Le C du R à la 3 c. de son F. 3 Le P du C du R 2 c.
4 Le F du R à la 4 c. du Fde la D. 4 Le P du C du R une c.
5 Le R roque. 5 Le P prend le C.
6 La D prend le P. 6 La D à la 3 c. du F du R.
7 Le P du R une c.(a) 7 La D à la 4 c. du F du R(b).
8 Le P de la D 2 c. 8 Le F du R à la 3 c. de sa T.
9 Le C de la D à la 3 c. de son F. 9 Le C du R à la2 c. de son R.
1o Le C de la D à la 4 c. du R. 1o Le R roque (c).
1 1 Le C donne échec. n 1 Le R à la c. de sa T.
12 Le F du R à la 3 c. de sa D. 12 La D à la 3 c. de son R.
13 La D à la 5 c. de la T du R. 13 Le C du R à sa c.
14 Le F de la D prend le P. 14 Le R à la 2 c. de son C.
15 Le F prend le F. Échec.
Deuxième bébut.
BLANCS. NOIRS.
1 Le P du R 2 c. r Le P du R 2 c.
2 Le P du F du R 2 c. 2 Le P prend le P.
3 Le C du R à la 3 c. de son F. 3 Le P du C du R 2 c.
4 Le F du R à la 4 c. du F de la D. 4 Le P du C du R une c.
5 Le R roque. 5 Le P prend le C.
6 La D prend le P. 6 La D à la 3 c. du F du R.
(a) Le sacrifice de ce P est regardé comme le meilleur coup d'attaque; les noirs
doivent prendre ce P, en ne le prenant pas ils ont mauvais jeu.
(b) Les noirs pouvaient, au lieu de ce coup, donner échec avec leur D, mais cet
échec était également mauvais.
(c) S'ils avaient joué le F du R à la 2 c. du C, vous auriez dû prendre le P du
gambit avec votre F de la D.
BLANCs. NOIRS.
7 Le P du R une c. 7 La D prend le P.
8 Le P de la D une c. 8 Le F du R donne échec (a).
9 Le R à la c. de la T. 9 Le F du R à la 6 c. de son R.
1o Le F de la D prend le F. 1o La D prend le F.
1 1 La D à la 5 c. de sa T du R. 1 1 La D à la 2 c. de son R.
12 Le C de la D à la 3 c. de son F. 12 Le C du R à la 3 c. de son F.
13 La D à la 6 c. de la T du R, 13 Le P de la D une c.
14 La D prend le P du ganbit. 14 Le C du R à sa 5 c.
15 Le G de la D à la 5 c. de la D. 15 La D à sa 2 c.
16 La T de la D donne échec. 16 Le R à la c. de sa D.
17 La T de la D à la 7 c. du R. Perdu.
BLANCS. NOlRS .
1 Le P du R 2 c. 1 Le P du R 2 c.
2 Le P du F du R 2 c. 2 Le P prend le P.
3 Le C du R à la 3 c. de son F. 3 Le P du C du R 2 c.
4 Le F du R à la 4 c. du F de la D. 4 Le P du C du R une c.
5 Le R roque. 5 Le P prend le C.
6 La D prend le P. 6 La D à la 3 c. du F du R.
7 Le P du R une c. 7 La D prend le P.
8 Le P de la D une c. 8 Le F du R à la 3 c. de la T.
9 Le F de la D à la 2 c. de la D. 9 Le C du R à la 2 c. du R.
1 o Le C de la D à la 3 c. du F. 1o Le P du F de la D une c.
1 1 Le C de la D à la 4 c. du R. 1 1 Le P de la D 2 c.
12 Le F de la D à sa 3 c. 12 Le P prend le C.
13 Le F prend la D. 13 Le P prend la D.
14 Le F prend la T. | 14 Le P prend le P.
15 Le R prend le P. 15 Le F de la D à la 3 c. du R.
Dans ce début, les noirs ont joué les coups justes. Ils restent avec un pion
et une pièce de plus; ils doivent gagner. ---
Ouatrième bébut.
RLANCS, NOIRS,
1 Le P du R 2 c. 1 Le P du R 2 c.
2 Le P du F du R 2 c. 2 Le P prend le P.
3 Le C du R à la 3 c. de son F. 3 Le P du C du R 2 c.
4 Le F du Rà la 4 c. du F de la D. 4 Le P du C du R une c.
5 Le R roque. 5 Le P prend le C.
6 La D prend le P. 6 La D à la 3 c. du F du R.
7 Le P du R une c. 7 La D prend le P.
8 Le P de la D une c. 8 Le F du R à la 3 c. de sa T.
9 Le F de la D à la 2 c. de la D. 9 Le C du R à la 2 c. du R.
1o Le F de la D à sa 3 c. 1o La D à la 4 c. du F de la D. Éch.
1 1 Le R à la c. de sa T. 1 1 La T du R à la c. de son C.
12 Le C de la D à la 2 c. de sa D. 12 Le P de la D 2 c.
13 La D à la 5 c. de la T du R. 13 La D à sa 3 c.
14 Le F du R à la 3 c. du C de la D. 14 Le Fdela D à la 5 c. du C duR(a)
15 La D à la 4 c. de la T du R. 15 Le C de la D à la 3 c. de son F.
16 La T de la D à la c. du R. 16 Le R roque avec la T de la D.
Dans cette position les noirs ont joué tous les coups justes de défense; ils
ont la pièce de plus et une bonne position; ils ontgagné forcément.
PREMIÈRE PARTIE.
BLANCS.
1 Le P du R 2 c. 1 Le P du R 2 c.
2 Le P du F du R 2 c. 2 Le P prend le P.
3 Le C du R à la 3 c. de son F. 3 Le P du C du R 2 c.
4 Le F du R à la 4 c. du Fde la D. 4 Le P du C du R une c.
5 Le R roque. 5 Le P prend le C.
6 La D prend le P. 6 La D à la 3 c. du F du R.
7 Le P de la D une c. 7 Le C de la D à la 3 c. de son F(b).
8 Le F de la D prend le P. 8 Le F du R à la 3 c. de sa T.
9 Le F de la D prend le P. 9 La Dprend la D.
1o La T prend la D. 1o Le P du F du R une c.
1 1 Le C de la D à la 3 c. de son F. 11 Le C de la D à la 4 c. du R(a).
12 Le F de la D prend le C. 12 Le P prend le F.
13 Le C de la D à sa 5 c. 13 Le R à sa 2 c.
14 La T de la D à la c. du F du R. 14 Le P de la T de la D une c.
15 Le Cde la D à la 7 c. du F de la D. 15 La T de la D à la c. de son C.
16 Le C donne échec. 16 Le R à la 3 c. de sa D.
17 La T du R à la 6 c. du F du R. 17 Le C prend la T.
Échec (b).
18 La T de la D prend le C. Échec. 18 Le R à la 4 c. du F de la D.
19 Le P du C de la D 2 c. Échec.
19 Le R à la 5 c. de sa D.
2o Le P du F de la D une c. Échec
et mat.
DEUxIÈME PARTIE.
BLANCS. NOIRS.
1 Le P du R 2 c. 1 Le P du R 2 c.
2 Le P du F du R 2 c. 2 Le P prend le P.
3 Le C du R à la 3 c. du F. 3 Le P du C du R 2 c.
4 Le F du R à la 4 c. du F de la D. 4 Le P du C du R une c.
5 Le R roque. 5 Le P prend le C.
6 La D prend le P. 6 La D à la 3 c. du F du R.
7 Le P du R une c. 7 La D prend le P.
8 Le P de la D une c. 8 Le F du R à la 3 c. de sa T.
9 Le Fde la D à la 2 c. de sa D. 9 Le C du R à la 2 c. de son R.
1o Le C de la D à la 3 c. de son F. 1o Le C de la D à la 3 c.de son F.
11 La T de la D à la c. de son R. n 1 La D à la 4 c. de son F. Échec.
12 Le R à la c. de sa T. 12 Le P de la D une c.
13 Le C de la D à la 5 c. de la D. 13 Le C de la D à la 4 c. du R.
14 La D à la 5 c. de la T du R. 14 Le C du R prend le C.
15 La T de la D prend le C. Échec. 15 Le P prend laT.
16 La D prend le P du R. Échec. 16 Le F de la D à la 3 c. du R.
17 La D prend la T. Échec. 17 La D à la c. du F du R.
· 18 La D à la 5 c. de son R. 18 Le R roque.
Les blancs abandonnent la partie; ils ont une pièce de moins, et leur at
taque n'existe plus. Les noirs ont joué tous les coups de défense.
I.
Celui qui donne les cartes doit laisser la tourne sur la table
jusqu'à ce qu'il ait joué, après quoi personne ne peut la deman
der, quoiqu'on puisse s'informer à volonté quelle couleur est
l'atout. La laisserait-il sur la table après le premier tour, elle se
rait appelée, comme si elle eût été montrée par accident.
V.
VI.
IX.
(1) Dans le cours de ces exemples, A et B sont censés être adversaires, ayant C
et D respectivement pour partenaires.
XIII.
Si A, supposant qu'il aitfait une levée, joue de nouveau avant
que son partenaire C ait joué, les adversaires peuvent obliger ce
partenaire à la prendre, s'il peut.
XIV.
Celui qui a tiré une carte de son jeu, et l'a présentéeà décou
vert pour la jouer, est obligé de la laisser aller, d'après le prin
cipe bien reconnu : Carte vue, carte jouée, si un des joueurs la
nomme etprouve la séparation de la main ; mais si l'adversaire
se trompe en la nommant, il est assujetti à son tour à avoir ou sa
plus forte ou sa plus basse carte d'une couleur quelconque ap
pelée à volonté pendant la main.
XV .
XIV .
(1)Cette loi et les cinq qui suivent ont étéintroduites par M. Matthews lui-même
aux salons de jeu à Bath, en Angleterre.
– 41o -
XXV.
DU JEU DE TRICTRAC,
DE SON ORIGINE ET DE SON ANTIQUITÉ.
8I,ANCS. NOIRS.
1 Le P du R 2 c. 1 Le P du R 2 c.
3 Le C du R à la 3 c. de son F.
4 Le P de la D 2 c. 4 Le P prend le P.
5 Le P prend le P. 5 Le F du R donne échec.
Sur la fin des parties les rois sont les meilleures pièces pour
soutenir les pions qu'on se propose de conduire à dame ; c'est la
marche respective des deux rois, leur position plus ou moins
avancée sur l'échiquier, le plus ou moins de proximité où ils
IBLANCS. N()IRS,
Le R à la c. de son C. Le R à la c. de son C.
Le P du C du R à sa c.
Dans cette situation, si c'est aux blancs à jouer ils gagneront la partie,
parce qu'ils parviendront les premiers en opposition, c'est-à-dire à une case
de distance de leur adversaire,, et
et parce
narce q
que celui-ci sera obligé
3 de leur céder
le terrain et de leur laisser mener leur P à dame.
BLANCS. - NOIRS,
1 Le R à la 2 c. de son F. 1 Le R à la 2 c. de son C.
2 Le R à la 3 c. de son C. 2 Le R à la 3 c. de son C.
3 Le R à la 4 c. de son C. 3 Le R à la 3 c. de son F(a).
4 Le R à la 5 c. de sa T. 4 Le R à la 2 c. de son C.
Mais, dans la même situation donnée, si c'est aux noirs à jouer, la partie
sera remise.
NOIRS. BLANCS.
1 Le R à la 2 c. de son C. - 1 Le R à la 2 c. de son F.
2 Le R à la 3 c. de son C. 2 Le R à la 3 c. de son C.
3 Le R à la 4 c. de son C(b). 3 Le R à la 3 c. de son F.
4 Le R à la 4 c. de son F. 1 Le P 2 c. Échec.
5 Le Rà la 4 c. de son C. 5 Le R à la 3 c. de son C.
6 Le R à la 3 c. de son C. 6 Le R à la 4 c. de son F.
7 Le R à la 3 c. de son F. 7 Le P un pas. Échec.
8 Le R à la 3 c. de son C. 8 Le R à la 4 c. de son C.
9 Le R à la 2 c. de son C. 9 Le R à la 5 c. de son F.
1o Le R à la 2 c. de son F. 1o Le P une c. Échec.
1 1 Le R à la 2 c. de son C. 1 1 Le R à la 5 c, de son C.
12 Le R à la c. de son C. 12 Le R à la 6 e. de son F.
13 Le R à la c. de son F. 13 Le P une c. Échec.
14 Le R à la c. de son C. 14 Le R à la 6 c. de son C.
15 Pat.
soLUTioN Du N° XLIX.
BLANCS. NOIRS.
Le P du R une c. Échec. 1 Le R à la 2 c. de la T.
Le C de la D à la 6 c. du F du R. 2 Le R à la 2 c. dé son C.
Échec.
Le P du R une c., prend un C.
Échec et mat.
soLUTION DU N° L.
Le C du R à sa 3 c. Échec. 1 Le R à sa 3 c.
La D à sa 6 c. Échec. - 2 La T prend la D.
La T prend la T. Échec. 3 Le F prend la T.
Le P de la D une c., fait un C.
Échec et mat.
soLUTioN DU N° LI.
Le C du R prend le P du Fde la D. 1 Le F prend le G(a).
Échec.
2 La D prend le F. Échec. | 2 Le R prend la D.
3 Le F donne échec. 3 Le R où il peut.
4 Le C donne échec et mat.
soLUTIoN nu N° LII.
1 La D à la 8 c. du C de son R. É. 1 Le R prend la D.
2 Le C de la D donne échec. 2 Le R à la c. de sa T.
3 Le C du R donne échec. 3 La T prend le C.
4 La T prend la T. Échec. 4 La T couvre.
5 La T prend la T. Échec et mat.
sOLUTION DU N" LIII.
1 La T du R donne échec. 1 La T du R couvrc.
2 La T de la D à la 3 c. du F du R. 2 La T de la D prend le F.
Échec. -
3 La T du R prend la T. Échec. 3 Le R prend la T.
4 Le F donne échec double,et le coup
suivant la T donne échec et mat.
(a) Si les noirs ne prenaient pas le\Cils seraient mat en trois coups.
- 42o -
souUTIoN Du N° LIV .
N()1RS .
1 La T du R à la 3 c. de son F. É. | 1 La D prend la D.
2 Le C de la D à la 4 c. de son R. É. | 2 La T couvre l'échec.
3 La T de la D donne échec. 3 Le C couvrc.
4 Le F prend la T. Échec 4 Le R prend le F,
5 Le C du R donne échec et mat.
soLUTioN nu N° LV.
1 La D à la 8 c. de son F. Échec. 1 Le R à sa 2 c.
2 Le R à la 5 c. de son F. 2 Le R à la 2 c. de son F,
3 Le R à la 5 c. de son C. 3 Le R à sa 2 c.
4 Le R à la 6 c. de son C. 4 Le R à la 3 c. de sa D.
5 Le R à la 6 c. de son F. 5 Le R à la 4 c de sa D.
6 Le R à la 5 c. de son F. 6 Le R à la 3 c. de sa D.
7 La D à la 7 c. de son F. Échec. 7 Le R à la c. narquée.
8 La D donne échec et mat.
soLUTIoN Du N° LV I.
1 Le F à la 4 c. du C du R. n Le R à la 3 c. de sa D.
2 Le R à la 6 c. de son F. 2 Le R à la 4 c. de sa D.
3 Le F à sa 5 c. 3 Le R à la 3 c. de sa D.
4 Le R à la 7 c. de son F. 4 Le R à la 4 c. de sa D.
5 Le R à la 7 c. de son C. 5 Le R à la 3 c. de sa D.
6 Le R à le 6 c. de son F. 6 Le R à la 4 c. de sa D.
7 Le F à la 3 c. de sa D. 7 Le R à la 3 c. de sa D.
8 Le F à la 5 c. du C de la D. · 8 Le R à la c. narquée. »
9 La D donne échec et mat.
Dans les planches qui suivent chaque pièce est désignée par
sa lettre initiale ; les lettres à jour désignent les pièces blanches.
Les blancs ont toujours le trait. Les mats n° LVII, LVIII et LX
sont de M. d'Orville, d'Anvers, que nos lecteurs connaissent
déjà pour quelques jolis mats; le n° LIX est d'un Indien, le
n° LXI est de M. Bolton, le n° LXII de l'anonyme de Modène,
le n° LXIII de M. Cochrane, enfin le n° LXIV de Ponziani.
Le rédacteur et gérant responsable,
De LA BOURDONNAIS.
--
- 4 /
A NOS LECTEURS.
n Le P du R 2 c. 1 Le P du R 2 c.
2 Le P de la D 2 c. 2 Le P prend le P.
3 La D prend le P. 3 Le C de la D à la 3 c. de son F.
4 La D à sa 3 c. 4 Le C du Rà la 3 c. de son F.
5 Le P du F du R une c. 5 Le F du R à la 4 c. du F de laD.
G Le F de la D à la 3 c. de son R. 6 La D à la 2 c. de son R.
7 Le F du R à la2 c. de son R. 7 Le R roque.
8 Le C de la D à la 3 c. du F. 8 Le C de la D à la 4 c. du R.
9 La D à sa 2 c. 9 Le F prend le F.
– 43o -
BLANCS. NOIRS.
1 o La D prend le F. 1o Le P de la D une c.
1 1 Le R roque. 1 1 Le F de la D à la 3 c. du R.
12 Le P du C de la D une c. 12 Le P de la T de la D 2 c.
13 Le C de la Dà la 4 c. de la T. 13 Le P du C de la D 2 c.(a).
14 Le F prend le P. 14 La T du R à la c, du C de la D.
15 Le P du F de la D 2 c. (b). 15 Le P du F de la D une c.
16 Le C de la D à sa 6 c. 16 Le P prend le F.
17 Le C prend la T. 17 La T prend le C.
18 Le P prend le P. 18 Le P de la T de la D une c.
19 Le R à la 2 c. du C de la D. 19 Le P prend le P.
2o Le P prend le P. 2o Le P de la D une c.
21 La T de la D à sa c. 2 1 La T prend la T.
22 Le R prend la T. 22 La D à la 6 c. de sa T. Échec.
23 Le R à la c. du C de la D. 23 Le P prend le P.
24 Le R à la 2 c. du F de la D. 24 La D à la 7 c. de sa T. Échec.
25 Le R à la c. de sa D. 25 Le F prend le P. Échec.
26 Le R à sa c. 26 Le C donne échec.
27 Le Rà la c, de son F. 27 La D à la8 c. de son C. Échec.
28 Le R à sa 2 c. 28 La D donne échec et mat.
CORRESPONDANCE .
« MessnEURs,
BLANCS. NOIRS,
1 Le P du R 2 c. 1 Le P du R 2 c.
2 Le F du R à la 4 c. du F de la D.| 2 Le P du F de la D une c.
3 La D à la 2 c. de son R. 3 Le P de la D une c.
4 Le P du F de la D une c. 4 Le P du F du R 2 c. -
5 Le P de la D une c, 5 Le C du R à la 3 c. de son F.
6 Le P du R prend le P (a). 6 Le F de la D prend le P.
7 Le P de la D une c. 7 Le P du R une c.
8 Le F de la D à la 5 c. du C du R. | 8 Le P de la D une c.
9 Le F du R à la 3 c. du C de la D. 9 Le F du R à la 3 c. de sa D.
1o Le C de la D à la 2 c. de sa D. n o Le C de la D à la 2 c. de sa D. .
11 Le P de la T du R une c. 1 1 Le P de la T du R une c.
12 Le F de la D à la 3 c. du R, 12 La D à la 2 c. de son R( ).
13 Le P du F du R 2 c. (c). 13 Le P de la T du R une c.
14 Le P du F de la D une c. 14 Le P de la T de la D une c.
15 Le P prend le P. 15 Le P prend le P.
16 La D à la 2 c. du F du R. 16 Le R roque avec sa T.
17 Le C du R à la 2 c. du R. 17 Le P du C de la D 2 c.
18 Le R roque avec sa T. 18 Le C de la D à sa 3 c.
19 Le C du R à sa 3 c. 19 Le P du C du Rune c.
2o La T de la D à la c. de son F. 2o Le C de la D à la 5 c. de son F.
2 1 Le C du R prend le F. 21 Le P prend le C.
22 La D donne échec. 22 La D couvre.
23 La Dprend la D. Échec. 23 Le R prend la D.
24 Le F du R prend le C. 24 Le P du C de la D prend le F.
25 Le P du C du R une c. 25 La T de la D à la c. de son C.
26 Le P du C de la D une c. 26 Le F à la 6 c. de la T de la D.
27 La T de la D à la 2 c. deson F. 27 Le P prend le P. -
28 Le P prend le P. , 28 La T du R à la c. du F de la D.
29 La T prend la T. 29 La T prend la T.
3o La T à la c. de la T de la D. 3o Le F à la 5 c. du C de la D.
31 La T prend le P. 31 La T à la 6 c. du F de la D.
32 Le R à la 2 c. de son F. 32 La T à la 6 c. de sa D.
33 La T'à la 2 c. de la T de la D. 33 Le F prend le C.
34 La T prend le F. 34 La T prend le P du C de la D.
35 La T à la 2 c. du F de la D. 35 Le P de la T du R une c.
36 La T donne échec. 36 Le R à la 3 c. du C.
37 Le P prend le P. 37 Le C à la 4 c. de laT du R.
38 La T à la 7 c. de sa D. 38 Le C prend le P.
39 Le F prend le C. 39 La T à la 6 c. du F du R. Échee.
4o Le R à la 2 c. de son C. 4o La T prend le F.
41 La T prend le P. 41 La T à la 6 c. du F du R.
42 La T à la 8 c. de sa D. 42 La T à la 6 c. de sa D.
43 Le P de la D une c. 43 Le P du F du R une c.
44 Le P de la D une c. 44 La T à la 7 c. de sa D. Échec.
45 Le R à la c. de son F. 45 Le R à la 2 c. de son F.
46 Le 1 P doublé une c. 46 Le P du R une c.
47 Le 1 P doublé une c. 47 Le P du F du R une c.
Les blancs abandonnent la partie.
DEUxIÈME PARTIE.
(a) Il est avantageux pour celui qui joue sans voir l'échiquier de varier ses dé
buts.
– 445 -
BLANCS. NOIRS,
16 Le F du R à la c. du C de la D. 16 Le F de la D à la 2 c. de sa D.
17 Le F du R à la 2 c. du F de la D. 17 La D à la 2 c. de son F.
n8 Le P de la T du R une c. 18 Le R à la 2 c. de sa T.
19 Le R à la 2 c. de sa T. 19 Le C de la D à la 2 c. de sa T.
2o Le P du C du R 2 c. 2o Le P du C de la D prend le P.
21 Le F du R prend le P. 21 Le C de la D à sa 4 c.
22 Le F du R prend le C. 22 Le F prend le F.
23 La T du R à la c. du C du R. 23 La T du R à la c. du C du R.
24 La T du R à la 3 c. du C du R. 24 Le P de la T de la D une c.
25 Le P du C de la D prend le P. 25 La T de la D prend le P.
26 La T du R à la c. du C du R. 26 La T du R à la c. de la T de la D.
27 La T de la D prend la T. 27 La D prend laT.
28 La T à la c. du F de la D. 28 La D à la 6 c. de sa T.
29 Le C de la D à la c. du F du R. 29 La D à la 6 c. de son C.
3o La D à sa c. 3o La T donne échec.
31 Le F à la 2 c. de sa D. 31 La D prend la D.
32 La T prend la D. 32 Le F à la 5 c. de la T de la D.
33 La T à la c. du C de la D. 33 Le F à la 6 c. du C de la D.
34 Le R à la 3 c. de son C. 34 Le C à la 3 c. du F de la D.
35 Le C de la D à la 3 c. du R. 35 Le F du R à sa c.
36 Le F de la D à sa c. 36 Le F du R à la 6 c, de la T de la D.
37 Le P de la T du R une c. , 37 Le F prend le F.
38 La T prend le F. 38 Le C à la 2 c. de son R.
39 Le P de la T du R une c. 39 LaT à la 7 c. de son R.
4o La Tà la c. de son R. 4o La Tprend laT.
41 Le C prend la T. 41 Le P du F du R prend le P.
42 Le R prend le P. 42 Le C à la 4 c. du F du R.
43 Le C prend le C. 43 Le P du C prend le C. Échec.
44 Le R à la 3 c. de son C. 44 Le F à la 8 c. de sa D.
45 Le C à la 3 c. du F du R. 45 Le F prend le C.
46 Le R prend le F. 46 Le Rà la 2 c. de son C.
47 Le R à sa 3 c. 47 Le R à la 2 c. de son F.
48 Le R à la 2 c. de sa D. 48 Le R à sa 2 c.
49 Le R à la 2 c. du F de la D. 49 Le R à la 2 c. de sa D.
5o Le R à la 2 c. du C de la D. 5o Le R à la 3 c. du F de la D.
51 Le R à la 3 c, de la T de la D. 51 Le R à la 4 c. du C de la D.
Partie remise.
- 446 -
TRoISIÈME PARTIE.
BLANCS . N0IRS,
Le P du R 2 c, Le C du R à la 3 c. de sa T.
Le P de la D 2 c. 2 Le C du R à la 2 c. de son F.
Le F du R à la 3 c. de la D. 3 Le P du R une c.
Le C du R à la 3 c. de son F. 4 Le P de la D 2 c.
Le P du R une c. 5 Le P du F de la D 2 c.
Le P du F de la D une c. 6 Le C de la D à la 3 c. de son F.
Le F de la D à la 3 c. du R. 7 Le P du C de la D une c.
Le F du R à la 5 c. du C de la D. 8 Le F de la D à la 2 c. de la D.
9 Le P de la T de la D 2 c. 9 Le P de la T de la D une c.
I O Le F du R à la 3 c. de la D. IC) Le P du C du R une c.
1 I Le R roque. 1I La D à la 2 c. de son F.
La D à la 2 c. de son R. I 2 Le P du F de la D une c.
13 Le F du R à la 2 c. du F de la D. 13 La T de la D à la c. de son C.
14 Le C de la D à la 3 c. de sa T. 14 Le F du R à la 2 c. de son R.
15 Le P de la T du R une c, 15 Le R roque.
16 Le C du R à la 2 c. de sa T. 16 Le P du C de la D une c.
17 Le P prend le P. 17 Le P prend le P.
18 La D à la 4 c. du C du R, 18 Le R à la 2 c. de son C.
19 Le P du F du R 2 c. 19 Le C du R à la 3 c. de sa T.
2O La D à la 3 c. du C du R. 20 Le C du Rà la 4 c. du F du R.
2I
Le F du R prend le C. 2 1
La T du R prend le F.
*) 2 La D à la 3 c. du F du R. 22 Le P du C de la D une c.
23 Le P prend le P. Le C prend le P.
24 Le P du C du R 2 c. 24 La T du R à sa c. du F du R.
25 La D à la 2 c. du C du R. 25 Le C à la 6 c. de sa D.
26 Le F de la D à sa c. 26 La D à la 3 c. de son C.
27 Le C de la D à la 2 c. de son F. 27 Le C prend le F.
28 La T de la D prend le C. 28 La D prend le P du C de la D.
29 Le C de la D à la 3 c. du R. 29 La D prend la D.
3o Le R prend la D. 3o La T de la D à la 6 c. de son C.
3 1 La T du R à la 3 c. de son F. La T de la D à la 6 c. de sa D.
3 » La T de la D à la c. dc la D. 32 Le F de la D à la 5 c. de sa T.
33 La T prend la T. 33 Le P prend la T.
34 Le C du R à la c, du F du R. 34 Le F du R à la 5 c. du C de la D.
– 447 -
BLANCS, NOIRS.
35 La T à la 2 c. du F du R. 35 Le F du R à la 6 c. du F de la D.
36 La T à la 2 c. de la T de la D. 36 Le F de la D à la 6 c. de son C.
37 La Tà la 2 c. de son F du R. 37 Le F prend le P.
38 La T à la 2 c. de la D. 38 La T prend le P.
39 La T prend le P. 39 Le F de la Dà sa 5 c.
4o Le C prend le F. 4o Le P prend le C.
41 LaTà la 3 c. du F du R. 41 La T prend la T.
42 Le R prend la T. 42 Le F prend le P.
43 Le R à sa 4 c. 43 Le Fdu R à sa 3 c.
44 Le C à la 3 c. de son R. 44 Le P du F de la Dune c.
45 Le R à la 3 c. de sa D. 45 Le R à la 2 c. de son F.
46 Le C à la c. de sa D. 46 Le R à sa 2 c.
47 Le C prend le P. 47 Le F prend le C.
48 Le R prend le F. 48 Le R à la 3 c. de sa D.
49 Le R à la 4 c. de sa D. 49 Le P du R une c. Échec.
5o Le R à sa 4 c. 5o Le R à sa 3 c. - -
51 Le P de la T du R une c. 51 Le P de la T du R une c. -
52 Le R à sa 3 c. -- 52 Le R à la 4 c. de sa D.
53 Le P du R une c. Échec.
53 Le R à la 3 c. de sa D.
54 Le R à sa 3 c. 54 Le R à sa 4 c.
55 Le P du C du R une c. 55 Le P de la T du R une c.
56 Le R à sa 2 c, - 56 Le R à la 5 c, de son F. -
57 Le R à la 2 c. de son F. 57 Le R à la 5 c. de son c. -
58 Le R à sa 3 c. 58 Le R prend le -
59 Le R prend le P. 59 Le R prend le P.
Les blancs abandonnent la partie.
- -
Les variantes qui suivent sont de l'invention de M. Macdo
nell. Elles sont fort ingénieuses; nous croyons en donner la vé
ritable défense.
premier bébut.
BLANCS. NOIRS .
1 Le P du R 2 c. 1 Le P du R 2 c.
2 Le P du F du R 2 c. 2 Le P prend le P.
3 Le C du R à la 3 c. de son F. 3 Le P du C du R 2 c.
4 Le F du Rà la 4 c. du F de la D. 4 Le P du Cdu R une c.
5 Le R roque. 5 Le P prend le C.
6 La D prend le P. 6 La D à la 3 c. de son F. .
7 Le P du R une c. 7 La D prend le P(a).
8 Le P du C de la D une c.(b) 8 La D prend la T.
9 Le C de la D à la 3 c. de son F. 9 Le Fdu R donne échec.
1o Le R à la c. de sa T. 1o Le C du R à la 2 c. de son R.
1 1 Le P de la D 2 c. 11 Le F prend le P. -
12 La D prend le P du gambit. 12 La Dprend le F de la D(c).
13 La D prend le F du R(d). 13 La D prend la T. Échec.
14 Le F prend la D. 14 La T du B à la c. de son F.
La position des noirs est gênée, mais ils ont deux tours et un cavalierpour
une dame, et par conséquent le meilleur jeu.
(a) Si les noirs ne prenaient pas le P, les blancs, en poussant le P de leur D 2 c.,
auraient beau jeu.
(b) Ce nouveau sacrifice est aventuré; il enferme la D, il est vrai, pendant plu
sieurs coups, et par conséquent enlève un puissant moyen de défense aux noirs,
mais il leur sera toujours possible de sacrifier leur D pour deux pièces, et ils reste
ront avec le meilleurjeu.
(c) Si les noirs avaient pris le C ils étaient échec et mat.
(d) Si les blancs avaient, au lieu de ce coup, pris tout de suite la D, les noirs au
raient pris avec leur F le C de la D, et ils auraient eu quatre pièces pour la D.
– 449 -
Deuxième bébut.
RLANCS, NOIRS,
1 Le P du R 2 c. 1 Le P du R 2 c.
2 Le P du F du R 2 c. 2 Le P prend le P.
3 Le C du R à la 3 c. de son F. 3 Le P du C du R 2 c.
4 Le F du R à la 4 c. du F de la D. 4 Le Pdu C du R une c.
5 Le C de la D à la 3 c. de son F(a). 5 Le P prend le C.
6 La D prend le P. 6 Le P de la D2 c.(b).
7 Le F prend le P(c). 7 Le P du F de la D une c.
8 Le F à la 3 c. du C de la D. 8 Le F de la D à la 3 c. de son R.
9 Le F prend le F. 9 Le P prend le F.
1o La D donne échec. 1o Le R à la 2 c. de sa D.
1 1 Le P de la D 2 c. n 1 La D à la 3 c. du F du R.
12 Le P du R une c. 12 La D à la 4 c. du F du R.
13 La D à la 3 c. du F du R. 13 Le F du R à la 5 c. du C de la D.
14 Le F de la D prend le P. 14 Le C du R à la 2 c. de son R.
15 Le R roque avec sa T. 15 Le F prend le C.
16 Le P prend le F. p6 Le C de la D à la 3 c. de sa T.
Les noirs doivent gagner la partie.
( roisième bébut.
BLANCS . NOIRS •
1 Le P du R 2 c. 1 Le P du R 2 c.
2 Le P du F du R 2 c. 2 Le P prend le P.
3 Le C du R à la 3 c. de son F. 3 Le P du C du R 2 c.
4 Le F du R à la 4 c. du F de la D. 4 Le P du C du R une c.
5 Le C de la D à la 3 c. de son F. 5 Le P de la D 2 c.
6 Le F prend le P. 6 Le P du F de la D une c.
7 Le F du R à la 3 c. du C de la D. 7 Le F de la D à la 3 c. du R.
8 Le F prend le F. 8 Le P prend le F.
DU JEU DE BILLARD.
soLUTIoN Du N° LVII.
BLANCS. NOIRS .
1 Le C à la 2 c. de sa D. Échec. 1 Le R à sa 5 c.
2 La D à la 4 c. du F du R. Échec. 2 Le R prend la T.
3 Le C donne échec et mat.
soLUTIoN DU N° LVIII.
soLUTIoN DU N° LX.
1 Le F du R à sa 3 c. Échec. 1 La T prend le F.
2 La T à la 5 c. du R. Échec. 2 Le R à la 5 c. de son F.
3 La D à la 4 c. du R. Échec. 3 Le C prend la D.
4 La T à la 5 c. du F du R. Échec, 4 Le R prend la T.
5 Le C donne échec et mat.
soLUTIoN DU N° LXI.
1 Le C, qui se trouve à la 6 c. du 1 Le R à la 3 c. de la T.
R, à la 8 du F.
2 Le P du R une c. 2 Le R à la 4 c. de la T. .
3 Le R à la 7 c. du C. . 3 Le R à la 4 c. duC.
4 Le C à la 7 c. de la T. Échec. 4 Le R à la 4 c. de la T.
5 Le C à la 6 c. du F. Échec. 5 Le R à la 4 c. du C.
6 Le P donne échec et mat.
– 455 -
soLUTIoN Du N° LXII.
BLANCS. NOIRS,
SOLUTION DU N° LXIII.
1 Le P du F une C. 1 Le R à la 4 c. du C.
2 Le R à la 2 c. de la T(a). 2 Le P du C une c.
3 Le R à la 2 c. du C. 3 Le P du F une c.
4 Le R à la c. du C. 4 Le P de la Tune c.
5 Le R à la 2 c. de la T. 5 Le R à la 3 c. de la T.
6 Le P du F une c, 6 Le R à la 2 c. de la T.
7 Le P du C une c. 7 Le R à la c. du C.
8 Le P de la T une c. 8 Le R à la 2 c. de la T.
9 Le P du F une c., et le coup après
fait D.
VARIANTE A U 3e couP. .. . -
3 3 Le P de la Tune c, Échec.
4 Le R à la 3 c. du C. 4 Le P du F une c. Échec.
5 Le R à la 2 c. de la T. | 5 Le P du F une c.
6 Le R à la 3 c. du C. -
vARIANTE A u 7° coUP.
7 • • • - - . - • • - 7 Le R à la c. de la T.
8 Le P du F une c. 8 Le R à la 2 c. du C.
9 Le P du C une c. 9 Le R à la c. du F.
1o Le P de la Tune c. Gagné. 1o Le R à la 2 c. de la D.
vARIANTE AU 8° coUP.
8 Le P du C une c. 8 Le R à la c. de la T.
9 Le P du Fune c. 9 Le R à la 2 c. du C.
1o Le P de la T une c. 1o Le R à la c. du F.
1 1 Le P de la T une c. - 1 1 Le R à la 2 c. du C.
12 Le P de la T fait échec. 12 Le R prend la D.
13 Le P du F fait D et donne éc. et mat.
soLUTIoN DU N° LXIV.
BLANCS. NOIRS.
1 Le C donne échec. 1 Le R à la 3 c. de son F.
2 Le C à la 4 c. du F de sa D. 2 Le R à la 3 c. du C.
3 Le C à la 3 c. de son R. 3 Le P de la T une c.
4 Le P prend le P. 4 Le R à la 4 c. de sa T.
5 Le C prend le P et gagne.
I * VARIANTE.
1 Le C donne échec. 1 Le R à la 3 c. de la T.
2 Le Cà la 7 c. du F. Échec. 2 Le R à la 3 c. du C.
3 Le C à la 6 c. de sa D. 3 Le P de la Tune c.
4 Le P prend le P. 4 Le R à la 4 c. de la T.
5 Le C prend le P et gagne.
2* vARIANTE.
35
Mat en six comps
LXVIII.
Noir.
Noir,
Pages.
. .5
8-
Napoléon amateur d'échecs. . . . . . . . . .. .. . . . . . . . . . I2
14
n8
" •' • • • • • 23
Une partie d'échecs, poème par M. Méry. . . . . . . . . . .. . .
33
Problêmes I à IV (planches). .. . . .. . . .. . .. . . .. . .. . .. . . 37
41
" . . . 45
Seconde partie du défi par correspondance. . . . . .. . . . . . . . 5o
54
Du jeu des échecs des Indiens.. . . . . .. . .. . .. . .. . .. . . . . 6o
La dame et le pion, fable.. .. . . . . . . . . . . . . .. . . . . . - 69
- 72
Problêmes V à VIII (planches). . .. .. . . . . . . . . . . . . . . 75
Table des matières des deux premiers numéros. .. . .. . . . . .. . . 79
La vie et les aventures de l'automate joueur d'échecs. . . . . . . . 81
- e - s - - s - - s - - - 88
97
1 o5
Club des échecs. . .. . . . . • • • • • • • • • • • • • • • • • - 1o8
- 1o9
Défi par correspondance entre Londres et Paris. . .. . . . .. . . .. . 11 O
Au Bell's life in London.. .. . . .. . .. . . . . - -1I I
Solutions des problêmes V à VIII. .. . . . . .. . . . . .. . . .. . . - 1 14
1 17
*
Nouvelles règles du jeu des échecs. . . . . . . . . .. . . . . . . 334
Solutions des problêmes XXXIII à XL. .. . . . . . . . . .. . . . 338
Problêmes XLI à XLVIII (planches). . . . . . . . . . . . . . . 341
Une partie d'échecs entre Charlemagne et Garin de Monglave. .. . . . 345
Nouvelle notation. .. . .. . . - • • • • • • • • • • • • • • • • - 355
36o
363
Des cartes à jouer (second article). . .. . . . .. . . . . . . . . . 367
374
Solutions des problêmes XLI à XLVIII. .. . .. . .. . . . .. . .. . . 378
Problêmes XLIX à LVI (planches). .. . . . . . . . . . . . .. . . 381
385
387
Une partie d'échecs entre Philidor, Carlier et Bernard. . .. . .. , . . 388
393
Gambit Muzio.. .. . . . • • • • • • • • • • • .. • • • • • • • • • 394
Les cartes et les échecs.. .. . .. . . . .. . . . . .. . . . . - . . - 398
4o1
4o6
Du jeu de trictrac.. . .. . . - • • • • • - s - • • - - s - - a - 413
415
Solutions des problêmes XLIX à LVI. .. . .. . . . . . .. . . . . 419
Problêmes LVII à LXIV (planches). . . . .. . . .. . .. . . .. . . 421
A nos lecteurs. . . .. . .. . - . - . - - - . - - . - . - - . . - . 425
Une partie d'échecs entre MM. de Jouy et de La Bourdonnais. . . 427
Correspondance. . . .. . .. . . - - . - - . . - . - - . - • . .. . 431
Gambit Muzio. .. . .. . . .. . . . . - - - e - e - - - . . .. . .. 448
Sur le billard.. . . . . . . - • • • • • • • • • - - s - - e - - 451
Solutions des problêmes LVII à LXIV.. . . .. . .. . .. . . . .. . .. 454
Problêmes LXV à LXXII(planches). .. . .. .. . .. . . . » . .. .. . 457
FIN DE LA TABLE.
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