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7_CAN_CNA.odp 1/61
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Le but de ces conversions
● La nature est analogique.
● L'électronique était exclusivement analogique.
● Fin d'une période de passage vers une électronique numérique :
les techniques numériques gagnent les domaines longtemps
réservés à l'analogique comme la radio ou le télévision.
● Les conversions analogique-numérique et numérique-
analogique sont des ponts entre le monde analogique et le
monde numérique, celui des ordinateurs.
● Étant donné que les ordinateurs travaillent avec des nombres
binaires, le résultat de la conversion analogique numérique est
donné en binaire.
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Le principe de base
● Il s'agit d'établir une correspondance entre une grandeur
analogique et une grandeur numérique.
● La grandeur analogique est mesurée par un nombre réel alors
que la grandeur numérique est mesurée par un nombre entier.
● De plus, d'un point de vue technique, le nombre entier doit
pouvoir être lu par un système à micro-contrôleur.
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Conversion Analogique
Numérique
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Le but de ces conversions
La fonction conversion analogique-numérique consiste donc à
transformer une grandeur électrique en une grandeur numérique
exprimée sur N bits. Cette grandeur de sortie représente, dans le
système de codage qui lui est affecté, un nombre proportionnel à la
grandeur analogique d’entrée.
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Quantification
D’une manière générale, convertir une grandeur analogique en
une grandeur numérique nécessite deux opérations :
● la quantification : opération qui consiste à associer une valeur
analogique à la plus petite variation mesurable entre deux
valeurs codées distinctes en sortie. Cette valeur est appelée
quantum.
● Le codage : opération qui assigne une valeur numérique à
chacun de ces niveaux.
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Quantification
● A chaque niveau de tension est associé une valeur binaire codée sur n
bits.
●
n bits vont permettre de distinguer 2n niveaux de tension répartis de
n
-Vm à +Vm. On a ainsi un pas de quantification : q=2Vm/2 .
● Ainsi un signal de +/-5V codé sur 8 bits donnera un pas de
quantification q=39mv.
● La caractéristique d'entrée – sortie d’un CAN est une caractéristique
en marche d'escalier.
● Chaque palier a une largeur d'un pas de quantification q.
● Le passage d'un palier à un autre correspond à une variation de « 1 »
du code.
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Quantification
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Bruit de quantification
On a donc, lors de la quantification, une erreur de codage entre le signal
échantillonné et la valeur du code correspondant à un niveau de tension (ce
niveau de tension étant la moyenne des tensions correspondant à ce code).
Gamme de tension ⇔ Code unique
L’évolution du bruit de quantification est une évolution en dent de scie avec une
amplitude égal au quantum. En fonction du principe de quantification utilisé,
les caractéristiques du bruit de quantification varient.
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Caractéristiques du bruit de
quantification
Quantification linéaire par défaut
● Dans ce cas, le signal variant de 0 à
E, on code les 2n niveaux de tension
avec un pas de quantification : q=
(E/2n)
● On obtient une codification du signal
d’entrée telle que :
[ nq ; (n +1)q ] → nq
● L’erreur de quantification évolue
alors entre 0 et q : 0 < ε < q
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Caractéristiques du bruit de
quantification
Quantification linéaire par défaut
Si l’on suppose que le signal est de
répartition continue, avec un écart type
supérieur à quelques quantum, on peut
admettre que l’évolution du bruit de
quantification ε est en dent de scie. On
peut ainsi calculer sa puissance en terme
de moyenne quadratique (elle correspond
à la puissance du signal dans une
résistance de 1Ω) :
2
2 q
P ε =〈ε (t)〉=
3
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Caractéristiques du bruit de
quantification
Quantification linéaire centrée
Dans la pratique, on préfère effectuer une
quantification centrée. Dans ce cas, le bruit
de quantification évolue entre ±q/2 :
− q/2 < ε < +q/2
Le signal d’entrée est donc codé tel que :
[ nq-q/2 ; nq+q/2 ] → nq
La puissance du bruit de quantification que
l’on obtient est : q2
2
P ε=〈ε (t )〉=
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Avantage du codage centré par rapport à un
codage par défaut : le bruit de quantification
est plus faible.
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Caractéristiques du bruit de
quantification
Quantification non linéaire
Dans le cadre de l’audio (cadre de la
téléphonie) plutôt que d’utiliser une loi de
quantification linéaire, on fait appel à une
quantification logarithmique.
L’oreille est un capteur sensible de
manière logarithmique au son (une
amplitude sonore dix fois plus importante
induit une sensation de volume sonore
double). On adapte l’amplitude du bruit
de quantification à l’amplitude du signal
d’entrée de manière à avoir un rapport
signal sur bruit constant (ou presque) et
meilleur qu’une quantification linéaire
(courbe ci-dessous).
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Caractéristiques du bruit de
quantification
Quantification non linéaire
On montre que si la fonction de quantification est une fonction logarithmique du
type y =1+ (log(x)/ k), le SNR devient constant et indépendant du niveau du
signal d’entrée.
Par contre pour les signaux de
faible niveau, on ne peut utiliser
cette fonction, on utilise une
approximation de cette courbe.
C’est pour cette raison que l’on
trouve deux lois de quantification :
Loi µ :USA/Canada/Japon et philippines
Loi A : Europe et reste du monde
Elles ne diffèrent que par la fonction utilisée pour coder les faibles niveaux.
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Caractéristiques du bruit
de quantification
q est défini avec une certaine précision. Il y a
une incertitude absolue ∆q sur q.
Lorsqu’on affiche un nombre N, il y a une
incertitude ∆GA = N.∆q sur GA.
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Choix de n
● Choix classique
Dans le cadre d’une simple acquisition, on peut se contenter de choisir
‘n’ vis à vis de la résolution souhaitée
● Prise en compte du rapport signal sur bruit
Dans le cadre d’une acquisition - restitution, ce qui est le cas pour l’audio
numérique, on va choisir le nombre de bits de codage par rapport au
rapport signal sur bruit : SNBdB=10log(Psignal/Pbruit)
Ce qui signifie qu’un bit de code rajoute 6dB de rapport signal sur bruit.
Le SNR dans une quantification linéaire dépend de l’amplitude du signal.
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Codage
Principe de codage
● Le codage permet d’établir la correspondance entre le signal
analogique et sa valeur binaire.
● On le divise en deux groupes qui sont fonction de :
Signe du signal constant → UNIPOLAIRE
Signe du signal variable → BIPOLAIRE
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Codage unipolaire
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Codage bipolaire
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Caractéristiques principales du CAN
● Nombre de bits n
● Pleine échelle : Dynamique d'entrée = écart entre le minimum
et le maximum de la tension d'entrée.
Ve max Ve min
● Quantum : Q= n
2
● Résolution: Définit la valeur relative du quantum en % :
1
R= n de la pleine échelle
2
souvent confondue avec la taille du LSB.
● Temps de conversion : durée écoulée entre l'instant de début
de conversion et l'instant où la donnée est disponible sur le bus
de sortie.
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Caractéristiques principales du CAN
● Polarité : Un convertisseur peut être bipolaire ou unipolaire
selon qu'il peut accepter ou non des signaux d'entrées
symétriques par rapport à zéro.
Dans le cas d'un convertisseur bipolaire, le code de sortie
correspond soit à un code binaire décalé, soit à un code
complément à deux, ou un code appelé amplitude signe (le bit de
signe est inversé par rapport au complément à 2.
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Caractéristique de transfert
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Principaux défauts des CAN
Précision (Accuracy)
● Elle caractérise l'écart maximal entre la valeur théorique de
sortie et la valeur réelle.
● Elle tient compte de toutes les erreurs citées ci-après.
● Elle s'exprime :
● en % de la valeur pleine échelle,
● ou en multiple du quantum.
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Principaux défauts des CAN
Erreur de quantification des CAN
Cette erreur, systématique, est due à la discrétisation du signal
d'entrée sur les convertisseurs CAN. Elle est en général de + ou -
1LSB ou ±½LSB.
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Principaux défauts des CAN
Erreur de décalage (Offset error)
Elle caractérise le fait qu'une tension nulle à l'entrée du CAN
provoque un code différent de 00..00.
C’est l’écart entre la valeur
réelle de la grandeur
d’entrée et la valeur
théorique de cette grandeur
qui fournirait le même mot
binaire en sortie.
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Principaux défauts des CAN
Erreur de linéarité :
● Elle caractérise la variation de la sortie réelle autour de la sortie
théorique.
● Elle se caractérise
par l’écart maximal
entre la courbe réelle
et la droite idéale.
Elle s’exprime en
% de ∆Ve.
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Principaux défauts des CAN
Erreur de gain (Gain Error)
Elle se traduit par la différence qu’il existe entre le maximum de la
valeur analogique d’entrée et la valeur théorique du plus grand
mot binaire de sortie.
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Conversion Numérique
Analogique
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Rappels
Dans un système de numération de base B, une quantité Q
quelconque se représente à l'aide d'une suite de symboles (B
correspondra au nombre de valeurs distinctes que peuvent
prendre chaque symbole).
an-1 , an-2 , ... , ai , ...., a2 , a1 , a0
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Rappels
La CNA, consiste à transformer une information disponible sous
forme binaire en une information analogique. Soit N l'information
numérique, et A la quantité analogique correspondante.
N = (an-1 , an-2 , ... , ai , ...., a2 , a1 , a0)
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Caractéristiques principales des CNA
- Valeur du LSB ou de l'INCREMENT:
Représente la variation de la tension de sortie lorsque l'on incrémente
(augmente d'une unité) le nombre binaire d'entrée.(utilisé aussi pour les
CAN ). q=FSR/(2n-1)
- FSR: (full scale range) Dynamique de sortie = écart entre le minimum et
le maximum de la tension de sortie.(utilisé aussi pour les CAN )
- RESOLUTION: exprimée en nombre de bits du convertisseur ou en
nombre d'incréments (LSB) du convertisseur.
- TEMPS D'ETABLISSEMENT: temps mis par la tension de sortie pour
passer de zéro à la pleine échelle. lorsque N passe de 0 à Nmax.
- LINEARITE, erreurs de gain et d'offset, s'expriment de la même façon
que pour les CAN.
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Caractéristiques principales des CNA
- POLARITE: Un convertisseur Numérique analogique peut être
considéré comme un multiplieur. En effet il effectue une
multiplication entre la valeur de la référence et le nombre à
convertir à une constante près . Selon que N est exprimé en code
signé ou que vref peut être positive ou négative on dira que l'on a à
faire à un convertisseur deux quadrans ou quatre quadrans si les
deux propriétés lui sont acquises.
-Précision et monotonie
Lorsque l'on passe d'un nombre N à N+1 la tension de sortie passe
de V(SN ± ε) à (VSN+1 ± ε). Le cas le plus défavorable étant le
passage de (VSN + ε) à (VSN+1 – ε). Si ε > 0,5 LSB, alors la tension de
sortie diminue au lieu d'augmenter, le convertisseur n'est pas
monotone.
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Convertisseurs
Numérique Analogique
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Étude d'un convertisseur à résistances
pondérées
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Étude d'un convertisseur à résistances
pondérées
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Étude d'un convertisseur à résistances
pondérées
Erreur mise en jeux :
Les interrupteurs analogiques ont une résistance à l'état passant de 50Ω (au
mieux de 25Ω), elle diffère selon les branches et doit être négligeable dans tous
les cas.
La précision absolue exigée est < 0.5 LSB et la précision relative de
donc 3.3% pour n=4 et 0.012% pour n=12 ( problème des résistances R, 2R, 4R,
…...., 2n-1R).
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Étude d'un convertisseur à résistances
pondérées
Intérêts : simplicité et vitesse de conversion.
Problèmes de réalisation :
●
il faut que l’incertitude sur la résistance 2n-1R soit inférieure à R (n = 8 ⇒
∆(128.R) < R). Surtout il faut que ces 2 résistances varient de la même façon
au cours du temps et en fonction de la température. Or elles dissipent des
puissances différentes :
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Convertisseur à réseau R/2R
Intérêts :
1. on utilise des résistances du même ordre de grandeur. Elles vont évoluer de la
même façon au cours du temps et en fonction de la température.
2. la valeur exacte de R ne joue pas. Seul compte le rapport des résistances (en
circuit intégré on ne sait pas réaliser des résistances précises, par contre on sait
réaliser de façon très précise des résistances ayant un rapport donné)
3. la résistance d’entrée est R indépendamment du mot N affiché.
Ces convertisseurs dans un grand nombre de cas ne renferment pas l'ALI dans
le boîtier et délivrent donc deux courants I complémentaires l'un de l'autre, par
contre la résistance de contre réaction R est prévue dans le boîtier ce qui
améliore la précision et la dérive thermique. Le fait de ne pas intégrer
d'amplificateur rend le montage plus souple et permet des applications autres
que la conversion comme par exemple les amplificateurs à gain programmables
numériquement.
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Convertisseurs
Analogique Numérique
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CAN à simple rampe
Ce type de convertisseur n'est plus utilisé mais son principe permet de
mieux appréhender les convertisseurs à double rampe.
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CAN à simple
rampe
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CAN à double rampe
On reprend l’idée précédente, mais à chaque conversion, on étalonne le
convertisseur en mesurant la constante de temps τ = RC.
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CAN à double
rampe
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CAN à rampe numérique
Afin de limiter le temps de conversion, on reprend l’idée du
convertisseur simple rampe, mais pour éviter le problème de la précision
de la constante de temps R.C on génère une rampe numérique.
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CAN à rampe
numérique
● Le principe de fonctionnement est le
même que celui du convertisseur
simple rampe.
● L’ensemble compteur + CNA joue le
même rôle que l’intégrateur.
● La précision du convertisseur
analogique → numérique est celle du
convertisseur numérique →
analogique.
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CAN à approximations successives
● Les CAN précédents présentent un temps de conversion élevé :
tconv ≥ N.T soit pour 8 bits conv t ≥ 255.T .
● Ce temps élevé provient de la méthode même utilisée :
conversion tension → temps (donc temps élevé pour une
tension élevée).
● On a donc imaginé la conversion à approximations successives
( ou « à pesées ») : on détermine un à un chaque bit en partant
du bit de poids fort (MSB).
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CAN à
approximations
successives
a) la logique de commande place 1
dans le poids fort (MSB) et 0 dans
les autres :
● si V'A > VA , elle remet ce poids
fort à 0
● et si V'A < VA , elle le laisse à 1.
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CAN à approximations successives
Avantages :
● système économique
● le temps de conversion
est indépendant de la
valeur de VA et faible :
tconv = n.T , où n est
le nombre de bits du
convertisseur.
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CAN flash
● Principe
La vitesse de conversion des
convertisseurs à approximations
successives est limitée car il n’y a
qu’un seul comparateur : les
comparaisons s’exécutent l’une
après l’autre, en série.
Si l’on consent à multiplier le
nombre de comparateurs, on
pourra effectuer les comparaisons
en parallèle, bien plus rapide.
La tension d’entrée VA est appliquée à tous les comparateurs en parallèle;
une logique de décision fournira, dans le cas de 7 comparateurs, un mot
binaire sur 3 bits.
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CAN flash
Avec un tel convertisseur, une conversion complète ne demande que
quelques dizaines de nanosecondes ; par contre le montage est plus
important (donc plus onéreux) car le nombre de comparateurs croît très
n
vite : il faut (2 - 1) comparateurs, où n désigne le nombre de bits.
Ainsi une conversion sur 3 bits demande 7 comparateurs, sur 4 bits 15
comparateurs, sur 5 bits 31, …, et sur 8 bits 255 !
La diminution du nombre de comparateurs se traduit par une
augmentation du temps de conversion :
tconv=2*tconv Flash+tconvCNA+tampli
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CAN « sigma - delta » (« Σ - ∆ »)
● Il est très difficile d’obtenir un CAN qui soit précis, rapide et peu
onéreux.
● Les CAN à double rampe ou à approximations successives sont
précis mais peu rapides.
● Les CAN flash sont rapides, mais il est très difficile d’ajuster les
comparateurs internes de poids fort avec une précision de l’ordre de
celle du bit de poids faible (ajustement des résistances au LASER ⇒
coûteux).
● Le principe des convertisseurs « Σ - ∆ » est d’utiliser un CAN 1 bit
(très rapide) et de compenser par une fréquence d’horloge plus élevée
que la fréquence d’échantillonnage.
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Modulateur ∆
Modulateur ∆
Le schéma de principe du
modulateur est représenté
ci-contre : il comporte :
• un sommateur (« Σ »)
• un CAN 1 bit (très rapide)
• un intégrateur.
Le CAN 1 bit est un comparateur
à 0, suivi d’un bloqueur,
maintenant la valeur pendant
une période d’horloge, dont la sortie commande un interrupteur.
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Modulateur ∆
La sortie Vs indique la
variation (d’où le terme « ∆ »)
de la tension d’entrée sur une
période d’horloge :
● Vs=+ Vref : augmenter
d'un quantum
Q =Vref .TH/τ
● Vs=- Vref : diminuer d'un
quantum
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Démodulateur
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Démodulateur
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CAN « sigma - delta » (« Σ - ∆ »)
Avantages
● Ce type de convertisseur utilise surtout des éléments logiques (aucun
réglage, stable au cours du temps etc…) et très peu d’éléments analogiques
(seul réglage : constante de temps τ de l’intégrateur. Pour améliorer la
précision, on peut utiliser un intégrateur à capacités commutées).
● Le temps de conversion ne dépend pas du nombre de bits. Il ne dépend que
du coefficient de décimation k.
● On peut envisager des traitements numériques plus sophistiqués qu’une
simple intégration, permettant notamment de réduire le bruit de
quantification.
Inconvénient
Le signal d’entrée Ve ne doit pas varier trop rapidement. Il faut que :
(limitation comparable aux limitations provenant du slew-rate d’un
amplificateur opérationnel).
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