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Exercices 2018-2019
Niveau 1.
Espaces vectoriels, sous-espaces vectoriels, familles libres et génératrices, dimension.
1. Etudier si les ensembles proposés sont des sous-espaces vectoriels des espaces précisés.
Si oui, en donner une base et la dimension.
• F1 = {( x, y , z ) ∈ 3, x + y − z = 0 }, et : F2 = {( x, y, z ) ∈ 3, x − y + z = 2.x + y + z = 0 }, dans 3
.
• G = {( x, y , z , t ) ∈ 4, x + 2. y − z − t = x − y + 3.z + 2.t = 0 }, dans 4.
• H = { P ∈ 2[X], P ( 2) = 0 }, dans [X].
5. Dans , F = {( x, y, z ) ∈
3
, x − y + z = 2.x + y + z = 0 }, et : G = Vect ((0,1,−1), (1,1,1)) .
3
7. Dans Mn(K), les sous-espaces vectoriels formés des matrices symétriques et antisymétriques.
Même question avec les fonctions paires et impaires dans F( , ).
4
8. Dans , soient :
E = Vect ((0,1,0,2)) , F = Vect ((1,2,−1,0)) , G = {( x, y, z , t ) ∈ 4
, x + 2. y − z − t = x − y + 3.z + 2.t = 0 }.
A-t-on : 4 = E ⊕ F ⊕ G ?
Applications linéaires.
10. Soit : u ∈ L(E), où E est un K-espace vectoriel quelconque.
a. Montrer que : ( u 2 = 0 ) ⇔ ( Im(u ) ⊂ ker(u ) ).
b. Si f et g sont deux éléments de L(E), montrer de même que: ( fog = 0 ) ⇔ ( Im( g ) ⊂ ker( f ) ).
11. Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie n , et soit : f ∈ L(E), tel que : f 3
= 0.
n
Montrer que : rg ( f 2 ) ≤ .
2
inverse en fonction de f .
14. Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie, et soit : ( f , g ) ∈ L(E)², tel que :
E = Im( f ) + Im( g ) = ker( f ) + ker( g ) .
En raisonnant sur les dimensions, montrer que les sommes précédentes sont directes.
15. Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie et soit : ( f , g ) ∈ L(E)2, tel que : f 2 + fog = id E .
Montrer que f et g commutent (on pourra commencer par montrer que f est bijective).
Projecteurs.
PSI Dupuy de Lôme – Chapitre 04 : Algèbre linéaire (Exercices). -2-
22. Soient E un -espace vectoriel et : f ∈ L(E), tel que : f 2
− 3. f + 2.id E = 0 .
a. Montrer que ker( f − id E ) et ker( f − 2.id E ) sont supplémentaires dans E.
b. On note p (respectivement q ) le projecteur de E sur ker( f − id E ) (respectivement ker( f − 2.id E ) )
dans la direction ker( f − 2.id E ) (respectivement ker( f − id E ) ).
Déterminer p + q et montrer que : f = p + 2.q .
n
c. Calculer f pour tout valeur entière n en fonction de p et q .
−1
d. Justifier que f est inversible et exprimer f en fonction de p et q .
23. Soient : u ∈ L( 2, 3), et : v ∈ L( 3, 2), tels que uov soit un projecteur de rang 2 de 3
.
Montrer que : Im(uov ) = Im(u ) , puis que : vou = id R 2 .
Matrices.
26. On note, pour : 0 ≤ k ≤ 3 , Pk = ( X + 1) k , puis : B’ = ( P0 , P1 , P2 , P3 ).
a. Justifier que B’ est un base de 3[X].
b. Déterminer la matrice de passage de B, base canonique de 3[X], à B’ puis celle de B’ à B.
3 2
27. Soit : A = .
1 1
a. Montrer que : A 2 − 4. A + I 2 = 0 .
b. En déduire que A est inversible et donner A −1 .
c. Montrer alors que : ∀ k ∈ , A k ∈ Vect ( I 2 , A) (on distinguera suivant le signe de k ).
2 −1 2
28. Soit : A = 5 − 3 3 .
− 1 0 − 2
Calculer ( A + I 3 ) , en déduire que A est inversible et préciser A −1 .
3
0 0 1
29. On note : J = 1 0 0 .
0 1 0
a. Déterminer le plus petit sous-espace vectoriel (au sens de l’inclusion) F de M3( ) contenant J et
stable par multiplication.
b. Préciser la dimension et une base de F .
b L b a 1 L L 1
a. Montrer que F est un sous-espace vectoriel de Mn( ), et en préciser une base et la dimension.
b. Calculer le produit de deux éléments de F à l’aide de U .
c. Calculer : M ( a, b) p , pour tout : ( a, b ) ∈ 2, et : p ∈ .
d. Trouver des conditions nécessaires et suffisantes sur ( a, b ) pour que M ( a, b) soit inversible et
préciser alors M ( a, b) −1 .
1 2 2
32. a. Déterminer noyau et image de f dont la matrice dans la base canonique de 3 est 0 − 1 − 1 .
0 0 0
b. Sont-ils supplémentaires ?
f est-il un projecteur ?
c. Que dire du rang de la matrice, ou du rang de f ?
Quels résultats étaient prévisibles ?
1 2
33. On note : E = M2( ), A = , et u l’endomorphisme de E dans E, qui à X fait correspondre X . A .
2 4
Montrer que : u ∈ L(E), trouver son image, son noyau, et sa matrice représentative dans la base
canonique de E.
35. Soit E un K-espace vectoriel de dimension n , et soit : f ∈ L(E), tel que : E = Im( f ) ⊕ ker( f ) .
Montrer à l’aide par exemple d’une analyse-synthèse, qu’il existe une base B de E telle que :
A' 0
mat B ( f ) = , matrice par blocs avec : A' ∈ Glr(K), où : r = rg ( f ) .
0 0
Trace.
39. Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie.
a. Pour : ( f , g ) ∈ L(E)2, calculer tr ( fog − gof ) .
b. En déduire que dans un espace vectoriel de dimension finie, il n’existe pas de couple ( f , g )
d’endomorphismes tel que : fog − gof = id E .
40. Soit : A ∈ Mn( ), telle que : tr ( A) ≠ 0 , et soit φ définie sur Mn( ) par :
∀ M ∈ Mn( ), φ ( M ) = tr ( A).M − tr ( M ). A .
a. Montrer que φ est un endomorphisme de Mn( ).
b. Déterminer le noyau puis l’image de φ .
X X
43. Soit : n ∈ *, et soit φ définie par : ∀ P ∈ n[X], φ ( P ) = P
+ P 1 − − 2 .P ( X ) .
2 2
a. Déterminer le degré de φ (P ) en fonction de celui de P , pour : P ∈ n[X].
b. En déduire que φ permet de définir un endomorphisme de n[X] (que l’on notera encore φ ).
c. Déterminer ker(φ ) et une base de Im(φ ) .
1
d. On considère alors l’application de n[X] dans notée θ et définie par : ∀ P ∈ n[X], θ ( P) = P (t ).dt .
0
Montrer que θ est une forme linéaire sur n[X] et que : ker(θ ) = Im(φ ) .
44. Soient E un -espace vectoriel de dimension finie n , u ∈ E, et f une forme linéaire non nulle sur E.
On appelle φ l’endomorphisme de E défini par : ∀ x ∈ E, φ ( x) = f ( x).u .
Montrer que : det(id E + φ ) = 1 + f (u ) .
Calcul de déterminants.
Déterminants tridiagonaux.
49. Soient : ( a, b ) ∈ K2, α ∈ , et : n ≥ 2 .
a + b a.b 0 L 0 2. cos(α ) 1 0 L 0
1 O O O M 1 O O O M
Calculer : Dn = 0 O O O 0 , puis : ∆ n = 0 O O O 0 .
M O O O a.b M O O O 1
0 1 a+b
L 0 0 L 0 1 2. cos(α )
Pour Dn , on distinguera les cas : a ≠ b , et : a = b .
Déterminant de Vandermonde.
1 x1 L x1n−1 1 x1 L x1n −1
1 x 2 L x 2n−1 M M M
50. Pour : ( x1 ,..., x n ) ∈ Kn, on pose : Vn ( x1 ,..., x n ) = , puis : Pn ( x) = n −1
.
M M M 1 x n −1 L x n −1
1 x n L x nn−1 1 x L x n −1
a. Montrer que : Pn ∈ Kn-1[X].
b. Que vaut Vn ( x1 ,..., x n ) si deux des xi sont égaux entre eux ?
c. Dans le cas où les xi sont distincts 2 à 2, donner une expression factorisée de Pn .
d. En déduire que :
∀( x1 ,..., x n ) ∈ Kn, Vn ( x1 ,..., x n ) = ( x n − x1 )...( x n − x n −1 ).Vn −1 ( x1 ,..., x n −1 ) puis la valeur de Vn ( x1 ,..., x n ) .
e. Retrouver, directement à partir de l’expression de Vn ( x1 ,..., x n ) la relation de récurrence précédente.
A B
52. Soit : ( A, B ) ∈ Mn(K)2, et soit M définie par blocs par : M = .
BA
En utilisant des combinaisons de lignes ou de colonnes, montrer que : det( M ) = det( A + B ). det( A − B ) .
Systèmes linéaires.
56. Résoudre les systèmes :
m.x + y + z = 1
x + m. y + z = m x + y + z = 1
(S1) , (S2) a.x + b. y + c.z = d ,
x + y + m.z = 1 a.(a − 1).x + b.(b − 1). y + c.(c − 1).z = d .(d − 1)
x + y + z = m
avec : m ∈ , et : ( a, b, c, d ) ∈ 4
.
57. Peut-on trouver des valeurs de m , pour lesquelles le système (S) admet d’autres solutions que (0,0,0) ?
x − (m + 1). y − z = 0
(S) m.x + 2. y − (3.m + 2).z = 0 .
2.x − 3. y + 3.z = 0
Niveau 2.
Espaces vectoriels, sous-espaces vectoriels, familles libres et génératrices, dimension.
PSI Dupuy de Lôme – Chapitre 04 : Algèbre linéaire (Exercices). -7-
59. Dans : E = F( , ), on note f n la fonction définie sur , pour : n ∈ , par : ∀ x ∈ , f n ( x) = sin( x + n) .
Déterminer, pour tout : n ∈ , dim( Fn ) , où : Fn = Vect ( f 0 , f 1 ,..., f n ) .
60. Déterminer une base et la dimension du sous-espace vectoriel F de F( ] − 1,+1 [, ) engendré par les
fonctions définies par :
1− x 1+ x 1 x
∀ x ∈ ] − 1,+1 [, f 1 ( x) = , f 2 ( x) = , f 3 ( x) = , f 4 ( x) = .
1+ x 1− x 1 − x² 1 − x²
2
65. Soient : n ∈ *, et ∆ (dérivée discrète), l’application de n[X] dans [X] définie par :
∀ P ∈ n[X], ∆ ( P ) = P ( X + 1) − P ( X ) .
a. Montrer que ∆ permet de définir un endomorphisme de n[X], que l’on notera ∆n.
b. Montrer que : ∆nn+1 = 0 (c’est-à-dire ∆n est nilpotent d’ordre n + 1 ).
c. En déduire qu’il existe des constantes a 0 ,..., a n +1 (que l’on déterminera) telles que :
n +1
∀ P ∈ n[X], a
k =0
k .P ( X + k ) = 0 .
67. Soit : E = , et soit p , qui à une suite ( u n ) associe la suite ( v n ) définie par :
v0 = u 0 , v1 = u1 , ∀ n ∈ , v n + 2 = v n+1 + 6.v n .
Montrer que p est un projecteur de E.
Matrices.
75. Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie et soit f dans L(E), tel que : f 2 = 0 .
a. On suppose E de dimension 4.
Que peut-on dire de rg ( f ) ?
Montrer que l’on peut trouver une base de E dans laquelle la matrice représentative de f est ‘simple’.
0 Ir
b. Si E est de dimension n , montrer qu’il existe une base B de E telle que : mat ( f , B ) = ,
0 0
matrice définie par blocs, avec : r = rg ( f ) .
Vérifier que ces données sont cohérentes, trouver Im(u n ) , ker(u n ) , et mat (u n , Bn,Bn+1), où Bn est la
base canonique de En.
78. Soit : n ∈ *.
n
X
Montrer que : ∀ Q ∈ n[X], ∃ ! P ∈ n[X], Q = P
i =0
(i )
i .
2
Préciser P pour : n = 3 , Q = X . 3
0 10 L1 0 L 0 1
0
1 O O 0 1 O O 0
80. Dans Mn( ) on définit les matrices : A = 0 O O O M , M = 0 O O O M .
M O O O 0 M O O O 0
0 0 L 0 1 1
L 0 1 0
a. A l’aide de l’endomorphisme canoniquement associé à A , calculer A , pour tout entier : k ∈ .
k
Calcul de déterminants.
81. Soit : A ∈ Mn( ), et A' déduite de A par : ∀ 1 ≤ i, j ≤ n , a ' i , j = (−1) i + j .ai , j .
Calculer det( A' ) en fonction de det( A) .
n
83. Soit A une matrice de Mn( ), telle que : ∀ 1 ≤ i, j ≤ n , a i , j ≥ 0 , et : ∀ 1 ≤ i ≤ n , a
j =1
i, j ≤1.
c b L b
1 L 1
a c O M
85. Pour a, b, c dans K, on définit les matrices carrées : J = M M , et : M (a, b) = .
1 L 1 M O O b
a L a c
a. Montrer que : x a ϕ ( x) = det( M ( a, b) − x.J ) , est un polynôme en x de degré au plus 1.
En déduire dans le cas où : a ≠ b , et après avoir calculé ϕ ( a ) et ϕ (b) , la valeur de det( M ( a, b)) .
b. Montrer que : x a ψ ( x) = det( M ( a, x)) , est un polynôme en x , et donc une fonction continue de x .
En déduire la valeur de det( M ( a, a )) , (soit det( M ( a, b)) lorsque : a = b ).
2 1 L 1
1 O O M
86. Soit : Dn = , pour : n ≥ 1 .
M O n 1
1 L 1 n +1
1 1 0
M M M
a. En écrivant la dernière colonne sous la forme : = + , et à l’aide de la n -linéarité, trouver
1 1 0
n + 1 1 n
une relation entre Dn et Dn +1 .
n
1
b. En déduire la valeur de Dn à l’aide en particulier de : H n = k .
k =1
Déterminants tridiagonaux.
1 + x 2 x 0 L 0
x O O O M
87. On pose : An ( x) = 0 O O O 0 , pour : n ≥ 1 , et : x ∈ .
M O O O x
0 L 0 x 1+ x2
Calculer det( An ( x)) pour tout entier n suivant la valeur de x .
Déterminant de Vandermonde.
88. Soient ( x1 ,..., x n ) des réels, et f 1 ,..., f n −1 , des polynômes normalisés de degrés respectifs 1,2,..., n − 1 .
1 f 1 ( x1 ) L f n−1 ( x1 ) 1 x1 L x1n −1
M M M M M M
a. Montrer que : = , et en déduire la valeur du déterminant.
M M M M M M
1 f 1 ( x n ) L f n−1 ( x n ) 1 x n L x nn −1
b. Montrer que : ∀ k ∈ *, cos(k .x) est un polynôme en cos(x) , de degré k et de coefficient dominant
1 cos(a1 ) L cos(n.a1 )
M M M
égal à 2 k −1 , et en déduire la valeur de : ∆ n +1 = , où : ( a1 ,..., a n +1 ) ∈ n+1
.
M M M
1 cos(a n +1 ) L cos(n.a n +1 )
n
90. Soit A une matrice réelle à diagonale strictement dominante, donc telle que : ∀ 1 ≤ i ≤ n , a
j=1
i, j < a i ,i .
j≠ i
Niveau 3.
Sous-espaces vectoriels supplémentaires, sommes directes.
92. Soient : E = C0( , ), E+ = { f ∈ E, f est nulle sur –}, E– = { f ∈ E, f est nulle sur +
}, et E0 l’ensemble
des fonctions constantes sur .
a. Montrer que ces trois ensembles sont des sous-espaces vectoriels de E.
b. Montrer que : E = E+ ⊕ E– ⊕ E0.
+1
93. Soient : F = { f ∈ C0([ − 1,+1 ], ),
−1
f (t ).dt = 0 }, et : G = { f ∈ C0([ − 1,+1 ], ), f constante}.
Montrer que F et G sont des sous-espaces vectoriels supplémentaires de C0([ − 1,+1 ], ).
97. Soient F et G des sous-espaces vectoriels d’un K-espace vectoriel E de dimension finie n .
Montrer que les affirmations suivantes sont équivalentes :
• ∃ u ∈ L(E), tel que : Im(u ) = F , et : ker(u ) = G ,
• dim( F ) + dim(G ) = n .
99. Soient E0, E1, … , En, des K-espaces vectoriels, et f 0 , f1 ,..., f n +1 , des applications linéaires, vérifiant :
{0} →
f
E 0 →
0 f
E1 →
1f
... →
E n−1 →
f 2 f
{0},
E n →
f n −1 n n +1
Matrices.
100. Déterminer le centre de Mn(K), soit : { C ∈ Mn(K), ∀ X ∈ Mn(K), X .C = C. X }.
On pourra utiliser une base de Mn(K).
102. Montrer par récurrence sur n que toute matrice nilpotente de taille n est semblable à une matrice
triangulaire supérieure stricte (c'est-à-dire une matrice triangulaire dont la diagonale est formée de 0).
a b
103. Soit : A = , telle que : 0 ≤ d ≤ c ≤ b ≤ a .
c d
a n bn
Pour : n ≥ 2 , on note : A n = .
cn d n
Montrer que : ∀ n ≥ 2 , on a : bn + c n ≤ a n + d n .
Trace.
104. Soit : H ∈ Mn(K), telle que : rg ( H ) ≤ 1 .
a. Montrer qu’il existe U et V dans Mn,1(K), telle que : H = U .t V , et : tr ( H )= t V .U .
b. En déduire que : H 2 = tr ( H ).H .
c. Soit : A ∈ M3( ).
Montrer l’équivalence : ( A 2 = 0 ) ⇔ ( rg ( A) ≤ 1 , et : tr ( A) = 0 ).
a. Montrer que ( P0 ,..., Pn ) est une base de n[X], et trouver les coordonnées d’un polynôme
quelconque dans cette base.
b. Montrer que : ∀( b0 ,..., bn ) ∈ n+1, il existe un unique polynôme Q de n[X], tel que :
∀ 0 ≤ i ≤ n , Q ( ai ) = bi .
1 n
c. Montrer que : ∃ ( c0 ,..., c n ) ∈ n+1
,∀ P ∈ n[X], P (t ).dt = c k .P (a k ) .
0
k =0
111. Dans : E = 3[X], avec a, b, c réels deux à deux distincts, on note y a , y b , y c les formes qui à P dans E,
b
font correspondre P ( a ), P (b), P (c) , et y définie par : y ( P ) = a
P(t ).dt .
La famille ( y a , y b , y c , y ) est-elle libre dans E* ?
Formes multilinéaires.
113. Soit E un K-espace vectoriel de dimension n , soit B une base de E, et soit : u ∈ L(E).
n
Pour : ( x1 ,..., x n ) ∈ En, on pose : f ( x1 ,..., x n ) = det B ( x ,..., x
i =1
1 i −1 , u ( xi ), xi +1 ,..., x n ) .
114. a. Soient E un K-espace vectoriel de dimension n , B une base de E et a, x1 ,..., x n des vecteurs de E.
n
Montrer que : det B ( a + x1 , a + x 2 ,..., a + x n ) = det B ( x1 ,..., x n ) + det B ( x ,..., x
i =1
1 i −1 , a, xi +1 ,..., x n ) .
a1 + b1 b1 L b1
b2 a 2 + b2 O M
b. En déduire : , où a1 ,..., a n , b1 ,..., bn sont des scalaires.
M O O bn −1
bn L bn an + bn
Calculs de déterminants.
115. Calculer le déterminant de la matrice : A ∈ Mn( ), avec : ∀ ( i, j ) ∈ ai , j = (i + j − 1) 2 . 2
n ,
a. En utilisant comme pivot la dernière colonne dans un premier temps, puis la dernière ligne dans un
(b1 − bn )...(bn −1 − bn ).(a1 − a n )...(a n−1 − a n )
deuxième temps, montrer que : Dn = .Dn −1 .
(a1 + bn )...(a n −1 + bn ).(a n + bn ).(a n + bn −1 )...(a n + b1 )
b. En déduire la valeur de Dn pour tout : n ≥ 1 (déterminant de Cauchy).
c. Dans le cas où : a i = i , b j = j , ∀ 1 ≤ i, j ≤ n , donner la valeur de Dn (déterminant de Hilbert).
1 0 L 0 x
2
M O M x2
1
M M O 0 M
119. Pour : ( p, x ) ∈ × , on note : ϕ p ( x) = p .
M M x p
p − 1
p + 1 p + 1
1 L x p +1
1 p − 1
a. Montrer que : ∀ ( p, x ) ∈ × , ϕ p ( x + 1) − ϕ p ( x) = ( p + 1)!.x p .
n
b. Montrer que : ∀ n ∈ *, ∀ p ∈ , ϕ p (n + 1) = ( p + 1)!. k
k =1
p
.
n n n
c. En déduire la valeur de : k ,
k =1
k2 ,
k =1
k k =1
3
, en calculant 3 déterminants.